Pendant qu'en France, l'assemblée nationale et le sénat se penchent sur l'affaire Alexandre Benalla, ce conseiller du président Emmanuel Macron coupable de violence et d'usurpation du titre de policier - en auditionnant des proches du président français, au Congo, on apprend que la police, en toute impunité, a massacré au moins treize jeunes dont un lycéen attendant les résultats du baccalauréat et des étudiants - ce qui bat en brèche la thèse des kulunas ou "bébés noirs" prêchée par le Goebbels de la dictature Sassou & Nguesso, Thierry Moungalla. Les kulunas ou bébés noirs n'ont pas besoin de faire des études pour massacrer des Congolais. Tout ce qui leur faut, c'est une bonne dose de diamba ou haschich comme les assassins arabes du Moyen-Age. Si on surnomme d'horribles assassins "bébés noirs", c'est juste pour dissimuler qu'il s'agit de kulunas d'Etat. Qui a déjà vu un bébé noir ou jaune tuer un pauvre innocent après l'avoir dépouillé ? On les affuble du pseudo de bébés pour leur conférer une innocence qu'ils ont perdue depuis le premier coup de couteau, la première main arrachée, le premier viol ou le premier homicide... Il n'y a pas de bébés noirs. Juste des kulunas, des criminels, des terroristes, des assassins...
Moungalla ment en prétendant que les jeunes sont arrivés en mauvais état au commissariat de Chacona à Mpila. Pourquoi ? C'est facile à comprendre : si les jeunes avaient été grièvement blessés au cours d'une bagarre de rue avant toute arrivée des forces du désordre, la police ou ce qui en est - les aurait d'abord transportés à l'hôpital avant de les amener au poste de police - au risque de tomber dans la non-assistance de personne en danger. Hélas, sa mission n'est ni le respect des lois, ni la protection de nos concitoyens : ce sont les plus barbares d'entre les primitifs qu'on a enrôlés dans la milice policière.
Les habitants sont unanimes : certains jeunes ont fait l'objet de rafles devant leurs parcelles. Ce n'est pas la première fois que la milice ethnique qui nous tient lieu de police massacre de pauvres citoyens sans défense - parce qu'elle se sent tout permis. Seuls les sentiments de toute-puissance et celui d'impunité absolue peuvent expliquer de tels massacres. Avant que le perroquet attitré du royaume, l'homme qui ne "lézine" pas sur le mensonge, Thierry Lézin Moungalla, ne s'avance dans sa propagande, il eût fallu attendre les résultats de l'enquête judiciaire, qu'une autopsie ait été ordonnée sur les défunts jeunes afin de déterminer ce qui a causé leur mort. Or, là, nous constatons, qu'on se précipite en évoquant une bagarre entre gangs sans le prouver. S'il y a eu des survivants parmi ces jeunes, ceux-ci méritaient d'être entendus pour que l'on sache ce qui s'est réellement passé. Or, ici, seul le porte-parole des kulunas d'Etat monte au créneau - en diffusant le mensonge qu'on lui a ordonné d'éructer.
Ce constat m'amène à m'interroger : une affaire comme celle d'Alexandre Benalla est-elle possible au Congo ? Nous savons tous que non. Attendez, s'il suffit d'être un Mbochi, policier ou non, pour tuer quelqu'un ou des innocents sans craindre d'être arrêté, un proche collaborateur du premier Béninois du Congo ne peut même pas être interrogé ! Le zèle de Benalla n'est rien à côté de celui des proches de Sassou qui ne sont pas poursuivis - malgré des crimes de sang épouvantables ou des crimes économiques scandaleux.
Au Congo, il suffit d'être Mbochi ou du nord pour avoir le droit de posséder une arme et de tuer en toute impunité. Nous avons déjà publié des photos de jeunes Mbochis en armes. Même le griot du pouvoir Roga-Roga s'est permis de poser avec un pistolet. Rappelons juste que les Cobras, la milice armée de Sassou, n'ont jamais été désarmés. Ce n'est pas par hasard que les cambriolages et les viols sont désormais légions au Congo. Le kulunisme est en fait une politique de terreur étatique contre d'innocentes personnes. Une toute petite enquête permettrait de vérifier que personne ne se sent en sécurité quand il est devant un policier ou un homme armé du régime des crocodiles de l'Alima : il peut en effet être abattu sans sommation.
Nous savons que les bébés noirs sont instrumentalisés par le régime des crocodiles de l'Alima pour terroriser le peuple sinon pourquoi ne sont-ils pas arrêtés alors qu'ils sévissent en plein jour ? Arrêtés juste pour simulacre, ils sont vite relâchés afin de poursuivre leur terrorisme sur les pauvres populations. Au Congo, tout se sait. Si la police en recevait l'ordre, elle peut mettre fin au phénomène kuluna. Hélas, le kulunisme est une politique d'Etat pratiquée même en haut lieu...
Dans cette affaire où au moins treize jeunes ont perdu leurs vies, a-t-on présenté un seul kuluna au public ? Je me le demande. Chez nous, les vrais kulunas, du moins les kulunas les plus dangereux, squattent les postes de police. Combien de Congolais tremblent quand ils doivent se rendre au commissariat de police, ce lieu de torture ? On se demande s'il s'agit de vrais policiers formés ou de simples pêcheurs de l'Alima reconvertis en policiers. En effet, la police exige une formation et une déontologie. Ce qui est loin de se vérifier chez nous. On peut conclure que Sassou a placé dans les postes de torture, entendez postes de police, des kulunas au goût du sang très prononcé car comme le dit un officier de police : "le goût du sang est vite arrivé..." Les postes de police ou postes de torture seraient-ils des banques de sang des draculas du Congo ? Il y a des petits kulunas en civil et des gros kulunas en uniformes. Tous ont les mêmes fonctions : cambrioler, violer, torturer, protéger le criminel ou collecter le sang du peuple pour les draculas du Congo...
NE NKOSSI, NGOMBULU ZA MAKANDA,
LION DE MAKANDA,
MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
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