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19 mai 2016 4 19 /05 /mai /2016 10:55
OKO NGAKALA : SA FAUSSE ARRESTATION D'UN GREFFIER MONTRE QU'IL EST AUSSI COMEDIEN PAR PROCURATION

Une vidéo mettant en scène un flagrant délit d'usage de faux et d'escroquerie au ministère de la justice a attiré notre attention. Un homme a appelé la presse et les caméras de téléfoufou pour terminer son montage par un film qui passera ensuite en boucle sur les chaînes du régime. Oko Ngakala n'est pas seulement la bouche menaçante de Denis Sassou Nguesso par procuration mais aussi un bon comédien doublé d'un metteur en scène. Il a conçu un scénario dans lequel il est lui-même l'acteur principal en tant que Zorro avant de se faire filmer en action, en live. Partons d'un fait : voilà des années qu'Oko Ngakala alias "Coller la petite chaudasse" cautionne et entretient les réseaux mafieux au ministère de la justice. Il sait ce qui s'y passe mais, sous le règne de l'oncle Yoka, tout le monde faisait ses petites affaires. A présent que Sassou est reconnu dictateur jamais élu, le gouvernement des bonobos pornocrates joue à la rigueur. Depuis combien d'années Oko Ngakala est-il procur(at)eur ? Combien de flagrants délits à son actif au sein de son service ? Zéro. Comment comprendre que soudain, il se met à arrêter ceux qui délivrent de faux casiers judiciaires et de faux certificats de nationalité ?

Quand Oko Ngakala exhibe un jeune innocent comme victime d'un escroc dans son service, ça sent la comédie et la mise en scène. Il vous suffit d'entendre l'escroc parler pour vous en rendre compte. L'apparition dans le bon tempo de monsieur "Coller la petite chaudasse au derrière" est trop opportune pour être prise au sérieux. DEPUIS QUAND UN PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE JOUE LE VIGILE DU MINISTERE DE LA JUSTICE POUR NE PAS DIRE L'AGENT DE SECURITE DE L'INJUSTICE ? Le jeune homme, la fameuse victime, a été envoyé en mission, dans le but de montrer qu'Oko Ngakala est sérieux et qu'en arrêtant ce monsieur qui reprendra vite son poste, le ministre Pierre Mabiala alias "Chien Méchant" peut laisser les affaires judiciaires suivre leurs petites magouilles. Simple mise en scène. C'est insultant pour notre intelligence d'entendre parler de "démantèlement de réseau" - alors qu'une seule personne ne fait pas un réseau, n'est-ce pas ? D'où viennent les casiers judiciaires ? Qui les fabrique ? Qui les livrent ? Qui reçoit la livraison ? Qui les conserve ? Qui les remplit ? Qui les signe ? Qui les distribue ? Voilà des questions dont les réponses permettraient de remonter un réseau qui conduirait forcément au procureur Oko Ngakala lui-même. On devrait dans la foulée arrêter le chargé de matériel ou quelque chose comme ça pour qu'il explique comment des documents aussi importants se retrouvent entre les mains d'un greffier qui les a forcément reçus de quelqu'un ! Attendez, Si c'est lui, Oko Ngakala qui signe les casiers judiciaires à Brazzaville, c'est qu'il est celui qui les possède dans son bureau et qu'ils ne peuvent sortir que de son bureau !  Si ce droit n'est pas échu à monsieur Oko Ngakala, c'est encore plus grave quand il proclame devant toute ouïe qu'il les signe.

Pourquoi flouter le greffier et exposer le visage du jeune escroqué ? C'est pour qu'on ne le reconnaisse pas quand il reviendra prendre son poste - sans qu'il n'ait pu expliquer d'où lui viennent les vrais-faux casiers judiciaires.. Si vraiment, seul Oko Ngakala signait les casiers judiciaires, comment expliquer que quelqu'un d'autres puissent les posséder ? Cette affaire devrait coûter son poste à Oko Ngakala pour négligence au sein de son service car si les criminels peuvent s'acheter un casier judiciaire vierge, c'est qu'il n'y a pas de justice dans notre pays. On condamne l'innocent et on fait courir le criminel, d'autant qu'il est gros et proche du roi Denis Sassou Nguesso par le sang, l'ethnie, l'espace, l'alliance, etc.

Lorsque les casiers judiciaires dans un pays ne valent rien, c'est que la justice de ce pays ne vaut rien. Un grand criminel peut très bien avoir un casier judiciaire vierge. Pire : si les certificats de nationalité ne valent rien, c'est que la justice injuste et corrompue n'est même pas capable d'établir qui est Congolais et qui ne l'est pas ! Pour preuve, n'importe qui peut signer n'importe quoi dans un ministère aussi important que le ministère de la justice. Mikolo nionso féti na féti, buzoba na buzoba, moyibi na moyibi...

Pierre Mabiala a fort à faire avec un réseau bien rôdé qui sait jouer la comédie et faire de la mise en scène. S'il est vraiment ministre de la justice, monsieur Pierre Mabiala doit virer Oko Ngakala et tous ceux qui l'entourent car de l'ancien système ne peuvent sortir que magouilles, corruption et antivaleurs.

Cette petite mise en scène montre que la justice va vraiment mal dans notre pays - comme nous l'avons toujours souligné. Quand la justice ne va pas bien, rien ne va dans un pays puisqu'elle est le coeur et le moteur de tout système social moderne. Comment voulez-vous prétendre à la démocratie avec ça, avec une (in)justice pourrie qui arrête et condamne des innocents en accordant le statut de Congolais à des étrangers contre de l'argent  ? C'est quoi, cette merde judiciaire dans laquelle un "Talon Dame"  court sur pattes et sur idées, irascible de surcroît pour camoufler son incompétence - vient faire son cinéma ?

Juste pour la petite anecdote, voici ce que je viens d'apprendre d'un ami :

" Bonjour, LDM. J'ai lu ton article sur Ngakala ; tu as oublié le passage de la clé de son bureau qu'il aurait oubliée chez lui quand le ministre (Pierre Mabiala) lui demande d'ouvrir son bureau. Il n'y avait pas que le lit mais il était aussi plein de faux documents, fruits de ses magouilles. Et puis !!! Comment peut-il laisser les clés de son bureau (à la maison ou chez la petite chaudasse) alors qu'il venait au travail ? Si Pierre MABIALA est libre, il devra le virer sinon les choses ne bougeront pas. De toute manière, avec Sassou, rien ne changera... "

D'après J. M., pour apporter un démenti à cette rumeur, Brazzaville a médiatiquementt réagi en publiant sur Téléfoufou une vidéo où se pavanaient les deux Généraux Jean François Ndenguet et Nianga Ngatsé Mbouala en pleine possession de leurs moyens et libres de leurs mouvements mais nous avons dit à notre source qu'il fallait se méfier des images d'archives. A ce propos, nous disons qu'il faut les entendre parler d'événements permettant de dater la vidéo, surtout les plus récents - même si ceci dit, cela ne signifie pas que cette vidéo date de Mathusalem. De nos jours, avec le génie informatique soutenu avec un peu de manipulation, tout est possible...

 

              LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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16 mai 2016 1 16 /05 /mai /2016 20:29
CONGO : LA FAILLITE VUE PAR L'ALLIE CHINOIS

COMMENTAIRE : Le Congo, sixième pays le plus endetté du monde en 2016, est en faillite. Nous l'avons dit depuis longtemps bien avant que le prix du baril de pétrole ne soit aussi bas. Aujourd'hui, la fallite commence à apparaître au grand jour. Voici un article publié en français sur le site french.china.org.cn qui rend explicite la situation de faillite du Congo vue par l'allié chinois qui ne rit même plus jaune mais rouge.  Et quand un Chinois rit rouge,ses yeux se ferment.

Qu'est donc une situation de faillite ? Une faillite d'un Etat se constate quand celui-ci ne peut plus faire face à ses obligations et que l'endettement devient le seul moyen pour lui de résoudre ses problèmes. François Fillon avait scandalisé la France en évoquant la faillite de l'Etat français, en révélant que les caisses de l'Etat étaient vides. Enfin, façon de parler ! Le premier ministre de Nicolas Sarkozy pouvait compter sur l'argent des comptes d'opération des Etats africains, des milliards d'euros qui permettent à la France d'emprunter à des taux préférentiels proches de zéro.

Voici déjà que le Congo n'arrive plus à faire face à ses obligations comme payer les salaires, les pensions, les sociétés en affaire avec l'Etat, rembourser sa dette souveraine, entretenir ses infrastructures, etc. Pourtant, en dépit de tout, Denis Sassou Nguesso s'accroche au pouvoir. Son adversaire le plus coriace est désormais la situation économique. L'économie qu'il ne maîtrise pas pourrait bien réussir là où la politique et le peuple congolais ont échoué. Cependant, ce n'est pas lui, le multimilliardaire aux cinq mille vaches et aux dizaines de milliers de caprins, lui l'homme qui n'achète que le sel (si les Libanais ne le lui offrent pas), qui va souffrir mais notre peuple dont le pays sera la proie des fonds vautours si ce n'est déjà le cas. Sassou n'aura qu'à boire son eau Okiéssi, son lait, sa bière Ndzokou, manger ses poissons-chats, son boeuf bio pour regarder la souffrance emporter doucement nos compatriotes. Le Congo est en faillite mais Sassou émerge de ce bourbier aussi sec et propre qu'un canard qui sort de l'eau sans mouiller ses plumes...

Il n'est pas certain que les Chinois qui montrent désormais des dents puissent continuer à prêter de l'argent au Congo dans un contexte où ils peuvent se procurer du pétrole bon marché n'importe où. Quand le Chinois vous montre ses dents, ce n'est pas forcément un sourire : il peut avoir envie de vous dévorer.

Au lieu de s'acharner sur le Pool dont les paysans ne demandent rien à personne, l'Etat privé du Congo parce que privatisé devrait se pencher sur les vrais problèmes du pays. Même une dictature a besoin de moyens financiers pour maintenir son étau sur un pays.

Ce que l'allié chinois dévoile, nous pouvons le croire. Denis Christel Sassou Nguesso a plongé la SNPC et ses filiales dans une situation grave. Au point où certaines filiales ne payent plus les salaires de leurs ouvriers. Il va arriver que même la SNPC ne pourra plus faire face à ses obligations. Cette société est le symbole de notre économie basée sur la rente pétrolière. Si la SNPC et ses filiales sont en déperdition, n'ayons pas peur de conclure que le Congo est en faillite.

Qu'arrivera-t-il si plus personne ne nous prête de l'argent ? Allons-nous gager nos forêts, notre littoral après avoir gagé le pétrole et les droits de douane ? Que va devenir notre pays ? Vous comprenez pourquoi l'opération Mouébara II du nom de cette mère qui a porté le plus grand criminel du monde après Hitler, n'est qu'un divertissement pour qu'on ne se focalise pas sur les vrais problèmes du Congo.

Ils doivent rendre des comptes. Nous leur reprendrons TOUT. Tous doivent rendre des comptes, quel que soit le pays où ils iront se cacher. Ce n'est que justice : quand on détruit un pays dont on a pris la direction by force, on se doit au moins d'être un bon gestionnaire. Cette racaille incompétente doublée de pornocrates doit savoir que nous ferons passer la justice. Et la justice jugera même les juges, les ministres et les procureurs...

 

               LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

L'économie du Congo frappée de plein fouet par la chute du prix du pétrole (SYNTHESE)
Par : Lisa |  Mots clés : news
French.china.org.cn | Mis à jour le 16-05-2016

La crise financière causée par la chute des matières premières, notamment le pétrole, principale source du revenu du Congo, a frappé de plein fouet l'économie du Congo, avec à la clé l'arrêt des chantiers et la réduction substantielle du personnel par de nombreuses entreprises dans plusieurs secteurs d'activités.

La situation qui touche en grande partie des sociétés oeuvrant dans le secteur pétrolier, mais aussi du BTP (Bâtiments et travaux publics) fait grimper l'inflation qui, si l'on y prend garde, risque de se pérenniser en attendant le rebond espéré à l'horizon 2018.

Selon des indices, les premières entreprises touchées par cette crise sont les filiales du groupe SNPC, comme SFP ou SONAREP, ainsi que les entreprises partenaires du groupe, notamment RENCO et SICIM qui ont dû bloquer certaines installations pour non-paiement.

"Les employés de la SONAREP (filiale de la SNPC) rentrent dans leur deuxième mois sans salaire, tandis que ceux dépêchés sur le projet Mengo-Kundi-Bindi en sont à leur sixième mois inclus sans solde", a indiqué à Xinhua un employé sous anonymat.

Le secteur contribue à hauteur de 90% des exportations, 75% des recettes publiques et 60% du PIB.

L'impact de la crise pétrolière sur le Congo, quatrième plus grand producteur de pétrole d'Afrique subsaharienne, se fait de plus en plus sentir sur le terrain.

DES CHANTIERS A L'ARRET FAUTE DE FINANCEMENTS

Depuis quelques temps, on constate l'arrêt de plusieurs chantiers d'infrastructures, malgré l'engagement du gouvernement à poursuivre son plan de développement dans ce secteur. L'incidence de cet arrêt est de plus en plus ressentie dans les entreprises en charge des infrastructures routières.

A Brazzaville, la dégradation des principales artères témoigne du manque de financement pour leur réhabilitation ou aménagement.

La situation préoccupante interpelle certains pays dont les sociétés sont partenaires du Congo en matière de construction d'infrastructures.

En fin de mission au Congo, l'ambassadeur de France, Jean Pierre Vidon a, lors d'une réception faisant office d'adieux, alerté les autorités congolaises sur cette situation de non-paiement des entreprises françaises qui connaissent des difficultés de paiement de leurs prestations.

Pour surmonter cette difficulté, le diplomate français a suggéré l'ouverture d'un dialogue entre ces entreprises et les autorités concernées afin de trouver un compromis à cette situation.

Pour la première fois depuis des années, le Congo est susceptible de connaître une récession financière qui pourrait perdurer si on n'y prend garde. Les perspectives à long terme pour le risque souverain du Congo dépendront de l'évolution des prix du pétrole mondial et la capacité du gouvernement d'accélérer le processus de diversification de l'économie.

Face au contexte économique marqué par la baisse du prix du pétrole, la Banque mondiale a invité le gouvernement congolais à rationaliser les investissements publics dans les secteurs à fort potentiel, notamment l'agriculture pour soutenir son économie.

"Si l'Etat fait recours à l'endettement, il faudrait qu'il s'attèle à financer les secteurs qui sont porteurs de croissance et qui n'augmente pas le taux d'endettement", a alerté le représentant résident de la Banque mondiale au Congo, Djibrilla Issa, au cours d'une conférence de presse tenu le 11 mai à Brazzaville. "

Source: Agence de presse Xinhua.

Comment un pays qui prêtait des milliards de francs cfa aux pays africains comme le Bénin, la Côte-d'Ivoire, la RCA, le Togo, le Niger, etc, peut se retrouver obligé d'emprunter de l'argent - même à une banque kényane ? Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond au Congo. La dictature devient folle. 500 millions de dollars, c'est beaucoup d'argent. Qu'est-ce qui garantit que le Congo pourra rembourser cet argent en 2019 ?  Combien se souviennent des largesses de Denis Sassou Nguesso aux Espagnols ? Mon pays est entre les mains de cupides incompétents pornocrates qui vont le plonger dans l'abîme...

CONGO : LA FAILLITE VUE PAR L'ALLIE CHINOIS
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15 mai 2016 7 15 /05 /mai /2016 16:05
MWANGOU : RUMEURS SUR LES DESSOUS DE L'AFFAIRE SASSOU-NTUMI

COMMENTAIRE : Mwangou est un fidèle lecteur de DNCB qui vit Congo. Ce qu'il m'a rapporté dans ce mail tient à la fois du fait et de l'hypothèse. En observateur privilégié sur le terrain, il peut nous rapporter des éléments factuels mais pour cimenter certains faits, des hypothèses sont nécessaires car les faits n'exposent pas toujours les intentions cachées qui les animent ou les objectifs poursuivis par les acteurs politiques. En effet, il y a bien une logique politique malsaine et malodorante derrière ce qui se trame au Pool...

Les rapports entre le monstre de l'Alima et le pasteur Ntumi sont complexes comme le sont les deux personnages. Comment expliquer le brusque passage de l'entente cordiale à l'inimitié absolue entre Sassou et Ntumi ? Qu'on n'oublie pas qu'il y a si peu Ntumi était ministre de Denis Sassou Nguesso. Avant le 4 avril 2016, tout allait bien jusqu'à ce que les choses dégénèrent. Tout ceci à cause d'un poste de police brûlé ? Sans qu'il n'y ait eu mort d'homme ?

Mwangou fait état d'un rumeur qu'il qualifie de non publique, certainement obtenue auprès de cercles très restreints aux deux protagonistes Sassou et Ntumi. Une chose est sûre, les deux camps négocient certainement une trêve que Sassou ne respectera pas. Il veut peut-être juste mettre Ntumi en confiance, le temps de l'arrêter ou de l'exécuter. En attendant, toute une région ou du moins une grande partie du Pool subit les affres de la destruction et de la terreur juste dans le but d'asseoir un prétexte politique : comme nous l'avons souligné, pour orienter les regards vers autre chose qu'un hold-up électoral, rien de mieux que de servir aux Congolais et à la communauté internationale une opération Mouébara bis. Sassou travaille sur un principe simple : la paix, c'est lui au pouvoir dûment accepté à tort et à travers. Autrement, c'est la violence, la guerre. Vous ne pouvez avoir la paix sans avoir fléchi les genoux devant l'autocrate absolu. Sassou ne veut pas seulement régner ; il veut surtout dominer en vous imposant l'acceptation de ... l'inacceptable ! 

Pourquoi Denis Sassou Nguesso désormais veut-il débarrasser le Pool du pasteur Ntumi - alors qu'il s'en accommodait depuis toutes ces années ? Frédéric Bintsamou alias pasteur Ntumi n'a-t-il pas été un ministre qui était payé - même s'il ne faisait pas son travail de ministre ? Comment un prétexte aussi mince qu'un commissariat brûlé par les miliciens de Sassou peut-il conduire un Etat-gangster à placer en projet essentiel de son gouvernement l'élimination d'un homme - au lieu de se préoccuper des vrais problèmes du pays ? Tout cela est bien curieux. Nous faisons à notre tour l'hypothèse que tant que le pouvoir de Denis Sassou Nguesso sera fragile, il n'y aura pas de paix totale dans le Pool.

En s'attaquant au pasteur Ntumi, Denis Sassou Nguesso poursuit manifestement plusieurs objectifs : il veut éteindre le seul foyer  qui pourrait alimenter le feu d'une rébellion armée, il veut éliminer un homme charismatique, peut-être allié d'hier qui en sait trop et en même temps, il cherche à gagner du temps afin de consolider son pouvoir - en poussant les Congolais à ne s'intéresser qu'à une crise armée - alors que le Congo connaît en fait une véritable crise politique doublée d'une faillite économique.

Le pasteur Ntumi a toujours détenu des armes depuis près de vingt ans - sans que cela n'émeuve le moins du monde le régime du PCT. Qu'est-ce qui a donc changé pour que la situation tourne au bombardement massif d'une région ? Nous avons le droit de savoir, n'est-ce pas ?

La violence vient du nord, violence qui semble s'intéresser particulièrement au Pool où vivent des paysans qui ne demandent rien à personne. A tous ceux qui cassent des cacahuètes sur le dos du peuple, le Pool n'est pas un terrain de jeu.

 

             LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

" Bonjour LDM !
A titre personnel !
J'ai eu cette réflexion après une info rumeur non publique : Il semblerait qu'il y ait eu une affaire Sassou Nguesso - Ntumi, en vue de s'assurer la maîtrise de la situation catastrophique que Sassou se préparait à instaurer dans le pays... Ntumi ayant hésité de refaire subir les affres de cette stratégie à la région du Pool, avait dit que cette pagaille devait partir du nord, ce que Sassou Nguesso n'a pas admis. Ainsi, le 4 avril dernier a été l'acte posé par Sassou Nguesso pour court-circuiter l'hésitation de Ntumi et le mettre en difficulté. Parallèlement, Sassou Nguesso avait pris contact, séparément avec le fameux "le doc" et le non moins fameux "Ramsès". Tous les trois n'ont pas tenu parole pour honorer leur engagement. D'où, ils sont recherchés.
De vous, LDM, j'ai appris qu'il y avait des pourparlers. ce qui m'a été confirmé par certains villageois qui suivent la situation en regardant les mouvements des hélicos. Ces interlocuteurs m'ont même affirmé qu'ils sont sûrs que tout ces simagrées s'arrêteront à la fin de cette semaine, demain au plus tard... Ils sont catégoriques: Ntumi va sortir de la forêt et regagnera la vie normale. On m'a même précisé qu'il sera indemnisé... Ce que je ne crois pas...
Connaissant la fourberie de Sassou Nguesso, je pense que les fameux pourparlers sont un maillon de la stratégie pour circonscrire le lieu où Ntumi se cache. Et que la fin prévue ce week-end, l'est effectivement dans le schéma de Sassou Nguesso, en ce sens qu'il va ordonner une attaque surprise de Ntumi. La fin de l'affaire, sera donc la mort de Ntumi. Si ce dernier ne l'a pas compris, c'est qu'il est naïf, car il ne sera jamais l'homme de Sassou Nguesso, parce qu'il en sait trop. J'ai déjà soutenu l'idée que Sassou Nguesso ne veut pas que d'autres Congolais que lui, aient et livrent leur version de l'histoire du Congo.
je suis en train de dire que Ntumi, s'il ne prend garde et s'il se fie aux pourparlers, court droit vers sa perte, et cela, cette nuit ou demain.
J'ose croire que je me trompe dans mon analyse..."
A+
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13 mai 2016 5 13 /05 /mai /2016 13:46
DAVY ALBANO : A MON FRERE THIERRY MOUNGALLA, ALIAS J. GOEBBELS

Par Davy ALBANO
Ce 13/05/2016

A mon frère T. MOUNGALA alias J. GOEBBELS
Tu dois certainement comprendre pourquoi je t’appelle frère et donc je peux me permettre de te tutoyer, nonobstant ton poste de perroquet chargé du mensonge et de la diffamation ; rôle perdu par Okiémy. Tu fais bien de reconnaître que Mr Alain MABANCKOU est un grand homme de Lettres ! Bien sûr qu’il l’est, Bravo en cela car tu attestes que tu as encore quelques relents de lucidité. Mais contrairement à toi qui es  une triste mauviette intellectuelle vendue à un système pervers et abject au pouvoir, au Congo Brazzaville, toi, le GOEBBELS du PCT, après avoir  été tiré de l’anonymat par feu André MILONGO (que je te soupçonne d'avoir éliminé), tu t’illustres par un verbiage digne d’un néo-Nazi. 
Comment peux-tu croire que les 8% de ton mentor peuvent migrer comme par enchantement en 60% de victoire, par la volonté de votre cours inconstitutionnelle et déclarer sans vergogne qu’Alain MABANCKOU n’a pas le droit de rentrer dans ce débat politique que vous nous imposez depuis lors ? 
Comment un intellectuel se tairait-il devant l’injustice instituée en système de gouvernance d’un Etat ? Quelle sera ta fin lorsque ce système tombera un jour ? Pourras-tu trouver des excuses à ta prostitution ? 
Nous, citoyens congolais, connaissons très bien comment fonctionne le système PCT. Vous êtes tellement ancrés dans la médiocrité que vous êtes incapables de soutenir un débat contradictoire sans user de la langue de bois. Tes différents passages sur Africa24 pendant la campagne présidentielle ont montré ta nullité, car tu étais incapable de défendre votre mentor qui prétend nous " IMMERGER dans 9 ans si nous ne le sommes pas encore ".   
Alain MABANCKOU passe bien son temps entre New York et les facultés de France et n’a pas pu voter certes, mais vous oubliez, de par votre mémoire très courte que c’est  votre système qui pousse les vrais fils du pays à errer dans la diaspora. Donnez la possibilité à tous ces éminents  fils du Congo de participer à la reconstruction du pays, et l’on ne parlera plus du PCT.
Vous avez commencé par nous imposer un débat infondé sur la constitution alors que la gestion du pouvoir était au beau fixe : stabilité des institutions, PIB en croissance, excédent budgétaire énorme au point de distribuer l’argent à certains pays et  à tout courtisan. Je dois ici ouvrir une parenthèse : Thierry, sais-tu que tes comparses et toi au PCT n’avez jamais lu votre constitution de 2002 ? Sinon comment pouvais-tu dire des incongruités du genre : « Nous voulons faire évoluer les choses pour ne pas arriver à un blocage des institutions au cas où l’opposition gagnerait les présidentielles et qu’elle n’aurait pas la majorité à l’assemblée pour gouverner » ? Ou vas-tu dénicher cette absurdité ? Relis donc ta constitution. Cette constitution mettait tous les leviers du pouvoir entre les mains de Sassou.
Tu nous as tout le long rabâché les oreilles en affirmant la main sur le cœur que nous avions tort de tout ramener à la  personne de Sassou  qui ne briguerait un 3ième mandat. Ou en sommes-nous ?
Tu as organisé avec ton parent ex-cobra Hydevert MOUAGNI une milice des patriotes alors que le pays grouille de mercenaires de tout genre, juste pour simuler une attaque de Ninjas afin de valider dans le trouble votre hold-up électoral. Aussitôt l’enquête ouverte, un bouc émissaire est désigné en la personne de Ntoumi. Comment expliques-tu qu’il n’y ait pas eu de policiers tués dans les commissariats incendiés à 3 heures du matin sachant que nos policiers miliciens ne tiennent pas des tours de garde ? N'est-ce pas ridicule ? Quel idiot s’attaquerait aux quartiers  sud de Brazza sachant que le pouvoir est au palais de Mpila ? Et les bombardements des peuples du POOL, n’est-ce pas  la suite du plan MOUEBARA ?
Cher frère perroquet du système, sache que comme les Nazis, vous rendrez compte de vos crimes. Tes scandales aux télécommunications sont connus de tous. Nous savons que tu n’as pas voulu mettre la fibre optique à la disposition des Congolais par ta phobie de l’informatique, toi qui t’es vendu sur la toile. Nous n’avons pas non plus oublié ton gros mensonge sur la coupure de l’information pendant le referendum et les présidentielles, car il est absolument avéré que tes pannes ne surviennent à deux reprises qu’en ces moments. Vous êtes d’une lâcheté telle que vous n’avez pas le courage de vous suicider comme HITLER et GOEBBELS, ce qui arrangerait bien des choses. Mon pronostic est que rien ne sera plus comme avant, vous allez droit au mur. Qui vivra verra.

 

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12 mai 2016 4 12 /05 /mai /2016 21:22
Daniel,
bonjour.
Tu es claniquement parlant mon père car TOUS les Mitsimba sont mes pères - selon l'éducation traditionnelle que j'ai reçue d'Ibouang' I Ipoudi I Madzombo (Ibouanga, mon père, fils d'Ipoudi, fils de Mandzombo). La paternité clanique n'a pas d'âge : même plus jeune que moi, tu es mon père selon l'acception clanique. La notion de clan, telle que je l'ai démontrée dans de nombreux articles, renvoie à une vraie classe d'équivalence au sens mathématique du terme : dans le clan, le père n'est pas juste une personne mais un ensemble. Tout comme la mère. En l'absence du père, tout Mitsimba ou Mindzimba (Mindzumba) peut jouer le rôle de mon père - sans me connaître le moins du monde. Ainsi, au temps des ancêtres, on n'était jamais véritablement orphelin car il y avait toujours un membre du clan pour jouer le rôle du père ou de la mère. La classe d'équivalence est un ensemble dans lequel tous les éléments ont les mêmes propriétés et sont donc interchangeables. Le mariage même était considéré comme une alliance entre deux clans. Ce qui poussé au bout faisait que l'on pouvait épouser la sœur de sa défunte femme (sororat) ou le frère de son défunt époux (lévirat), de sorte à garder l'équilibre clanique.... 
Sur le plan politique, j'ai peu s'en faut, en toute humilité, participé à éveiller les esprits - jusqu'à permettre la défaite de Sassou par les urnes. Une défaite de l'esprit : dans les urnes, c'est l'esprit et la volonté d'un peuple qui s'est exprimée. Cela aurait suffi si l'esprit primait sur la force brute dans notre pays. Reste donc la défaite physique proprement dite. Sassou a été vaincu en esprit puisque les Congolais l'ont désavoué comme homme d'Etat mais il faut encore le vaincre charnellement, physiquement. Or, la chair est faible. Même celle de tout un peuple. Cela prendra encore du temps. Au final, il sera charnellement vaincu. Un dictateur n'a pas d'adversaire tant que le peuple ne relève pas le défi (dixit François Mitterrand). Le peuple congolais a relevé le défi et a gagné en esprit mais la victoire doit prendre corps dans le monde physique pour qu'elle soit totale ; ce qui exige une implication physique de ce peuple. Et il faut se faire violence face à la violence. Dans un monde dominé par la force physique, la force brute des brutes, l'esprit ne suffit pas : il faut terminer le travail en gagnant la bataille du dernier des sephirot ou Malkout. Le monde physique est le lieu où la volonté se manifeste matériellement et, tant que la manifestation de la victoire du peuple n'a pas encore atteint le monde physique, la victoire reste du domaine des idées, de l'esprit. Au fond de lui, Sassou sait qu'il n'est plus un chef d'Etat maisse maintient au sommet de l'Etat parce qu'il sait que le peuple n'a ni le courage, ni les moyens de le déloger de son perchoir. Entre Sassou et le peuple, il y a des hommes armés jusqu'aux dents... 
Il y a désormais des pays qui ne reconnaissent pas le pouvoir illégitime de monsieur Denis Sassou Nguesso. Il suffira que cela se généralise pour qu'il ne lui soit plus possible d'engager des actions au nom du Congo mais nous savons qu'il n'y a pas de démocratie dans le monde de l'argent. En entreprise, en bourse, en affaires, il n'y a pas de démocratie. Seul compte le profit. C'est tout cela qui a retardé la fin de l'apartheid en Afrique du sud, c'est ce qui retarde aujourd'hui la chute du dernier mokilimbembé d'Edou. Total, Bolloré et tous ceux qui se goinfrent sur nos richesses n'ont rien à faire avec la démocratie, et pas seulement au Congo. De tout façon, l'Etat français est à leur service. Ne vient-on pas de voter en utilisant le 49.3 une loi controversée à l'assemblée nationale sur le travail tout au profit des patrons en France ? Et c'est sous un gouvernement de gauche ! Le profit ne fait pas de démocratie, quel que soit le pays ! Retenez bien cela si vous voulez comprendre comment ce monde fonctionne normalement.
Comme le domaine de l'esprit t'intéresse, je vais partager avec toi une chose que je n'ai pas encore abordée en public. Sur le plan spirituel, il y a une phrase de Jésus qui est formidable :" Les VRAIS adorateurs adoreront le Père en ESPRIT et en VERITE". S'il y a des vrais adorateurs, c'est qu'il en existe aussi de faux adorateurs de Dieu. Ce qui veut dire que si tu n'adores pas Dieu en esprit, c'est-à-dire en ne recherchant pas la connaissance du monde spirituel qui ne peut être accessible que par l'esprit, si pour toi adorer Dieu consiste juste à lui demander les choses de ce monde matériel comme l'argent, la femme, la maison, etc, tu n'es pas un vrai adorateur. Le monde matériel passera mais le monde spirituel, lui est éternel. Quant à adorer le Père en Vérité, c'est simple : il faut aimer la VERITE et refuser le mensonge. La Vérité se découvre par l'esprit car la donnée matérielle première est apparence comme le montre si bien la physique quantique. Celui qui n'aime pas la VERITE n'aime pas DIEU. La vérité ne court pas les rues ; elle doit être cherchée pour être trouvée. C'est une belle qui se fait parfois prier. Certaines vérités sont de l'ordre de la révélation. "Cherchez et vous trouverez". Que chercher ? Que trouver ? Une seule et même chose, mon cher Daniel : la Vérité. Qu'est donc au sens strict la nature de la VERITE ? C'est la vie même de l'Esprit, la façon dont Il a fait les choses. Et l'Esprit veut que nous trouvions la Vérité sinon pourquoi avoir fait un monde qui est compréhensible ? La Vérité est la signature de l'Esprit dans l'univers. 
Ceux qui mentent volontairement ou par défaut de rechercher la Vérité ne sont pas au service de Dieu et ne peuvent en fait adorer Dieu. Ce qui est du domaine de l'esprit lorsqu'il est appréhendé en Vérité, est adoration. La Vérité subjugue au point d'avoir un pouvoir masquant. Lorsqu'on adore le mensonge travesti en vérité ou les Ténèbres se présentant comme Lumière, on est condamné. Cherchez la Vérité et la Vérité vous affranchira. Cela signifie que dans ce monde, nous sommes prisonniers de l'apparence, de l'illusion, esclaves du mensonge contenu même dans la Bible - sans que tout ce livre soit mensonge ou erroné. 
Sache que  ma vie, je l'ai consacrée à chercher et défendre la Vérité. Et l'Esprit a fini par m'ouvrir l'intelligence à des choses cachées. Nombreux courent après l'argent ; moi, je cours après la Vérité. Il faut lire la Bible avec esprit de Vérité et non aveuglément comme le demandent les pasteurs. La foi est l'énergie créatrice qui transforme les choses pour que la réalité apparaisse matériellement car l'Esprit crée et commande à la matière. La science veut tout comprendre et tout expliquer à partir de l'énergie physique - alors même que l'esprit qui leur permet de concevoir et de comprendre les lois de ce monde leur échappe. Personne ne peut dire quelle est la nature de la voix intérieure que nous entendons, ni avec quel genre d'organe nous l'entendons. Qui peut dire d'où lui viennent ses idées ? 
La vraie croyance, c'est donc s'emparer de la foi pour que cette énergie transforme le futur. Or, ce qui finit par se matérialiser est perçu comme réel mais la Vérité est de l'ordre de ce qui sous-tend la réalité. Bref, la vérité se cache derrière les faits ou les apparences. 
Peu le savent ; je te le révèle comme cela m' a été enseigné par l'Esprit en 1993 : la FOI est l'énergie créatrice de Dieu. Comment l'Eternel a-t-il su qu'il était Créateur ?  Avant de devenir l'Eternel, cet Etre devait s'en rendre compte : il lui fallait comprendre qu'il vivait par lui-même et par rien d'autre, qu'il était SON propre principe d'existence et que rien ne saurait l'arrêter. Ceci est un premier niveau de conscience divine. Comment cet être spirituel a réalisé qu'il pouvait créer tout un univers matériel infini uniquement par sa Parole ? Qui s'est déjà posé cette question ? Après avoir réalisé qu'il était un Etre éternel parce qu'il portait la VIE en Lui-même - pendant que nous, nous n'avons pas la vie en nous-mêmes, il lui fallait ensuite comprendre et réaliser qu'il pouvait créer et c'est en créant que l'Eternel devient Dieu, objet d'adoration. Il a d'abord envisagé les choses du point de vue la FOI car il n'y avait rien que lui. C'est par la foi qu'il a tout perçu, conçu et réalisé. Il n'a pas douté car il n'y a pas de doute en lui mais 100% de foi. La FOI divine devient REALITE, création au travers de la Parole qui en est l'expression. IL N'EXISTE PAS DE FOI SANS EXPRESSION DE LA FOI. C'EST EN CELA QUE TOUTE VRAIE FOI EST ENERGIE CREATRICE. EN EFFET, LA FOI CREE LA PENSEE, L'IDEE ET PAROLE AVANT LA CREATION PROPREMENT DITE. La preuve que le Dieu Créateur utilise l'énergie de la foi est dans le fait qu'il ne se rend compte que sa création est bonne qu'après coup : "Et Dieu vit que cela était bon". Après l'avoir créé...
Nous sommes des hommes charnels pour avoir perdu la foi que Dieu avait placée en nous. Sans foi, nous sommes condamnés à user de l'intelligence qui n'est destinée qu'à connaître les choses matérielles tandis que la foi nous permet d'entrer dans le monde du Créateur et d'agir comme lui. N'est-il pas écrit : "Vous êtes des dieux" ? 
"Ta foi t'a guéri". Combien de fois, Jésus a-t-il prononcé cette phrase dans les Evangiles ? Si notre propre foi peut nous guérir, c'est qu'elle est en nous de façon inactive ou en faible quantité. "Hommes de peu de foi". C'est cette énergie que Jésus augmentait dans les malades qui produisait souvent la guérison. Si la foi peut créer des nouveaux tissus, une nouvelle peau, c'est qu'elle est l'énergie du créateur, celle qui créa l'oeil ou la peau au commencement. Comment comprendre que cette énergie soit en nous, qu'elle puisse exister dans les créatures divines ? L'énergie ne se perd pas ; elle se transforme en vie, en nous, en tout ce qui existe. La foi comme toute énergie ne se perd pas puisqu'elle retourne par défaut au Créateur comme le révèle le prophète Isaïe (55:10). Nous sommes une sorte de foi vivante manifestée, incarnée mais l'ignorons et cette énergie divine en nous est affaiblie par les pesanteurs de notre véhicule matériel, notre corps physique. L'illusion de la matière est tellement forte que nous oublions que cette énergie divine est en nous et ceux qui servent la Bête le savent, eux qui nous poussent à ne voir en nous que notre apparence matérielle. Le diable nous pousse à ne voir en l'être humain qu'un être charnel. 
Il ne faut pas confondre la foi qui aspire à transformer le futur en agissant uniquement sur le ressort de notre esprit et la croyance qui est l'acceptation sans vérification d'une idée ou d'une chose qui se présente comme sertie de vérité car l'on peut croire en des choses fausses et d'ailleurs, le mensonge ne demande qu'à être cru tandis que la Vérité n'a pas peur d'être éprouvée parce qu'elle peut se prouver. On peut croire quand les preuves de l’œuvre de l'Esprit sont manifestes dans la réalité. L'Esprit agit en Vérité là où le mensonge met un voile devant nos yeux pour que nous ne percevions pas la vraie réalité des choses. 
Juste une précision : il y a le Dieu Créateur (qui utilise l'énergie de la foi qui a pour seul véhicule LA PAROLE) et le dieu de ce système de choses (qui agit par les lois de la matière), un être bien matériel qui a perdu toute spiritualité et qui veut la détruire auprès de toutes les vraies créatures de Dieu. C'est pour cela que le MAL triomphe en gagnant du terrain partout.
Pour aujourd'hui, je m'arrête là. Il faut savoir doser la nourriture de l'esprit. Le peuple congolais doit garder la foi et imaginer le Congo sans Denis Sassou Nguesso qui n'est plus chef d'Etat, encore moins président de la république. Si tout un peuple développe la foi qui va dans un même sens, il est certain qu'elle se transformera en réalité.
Je vais partager ce texte en ligne pour que certains puissent aussi le lire. Tu vas recevoir un mail pour confirmer ton abonnement à la NewsLetter. Je vais t'y inscrire.
 
     LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

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10 mai 2016 2 10 /05 /mai /2016 21:58
CONGO/RUMEUR : QUE SE PASSE-T-IL ENTRE LA GARDE 'ROYALE' ET LA POLICE MILITAIRE ?

Estimant la rumeur assez grave parce que d'importance si jamais elle tournait vraie, nous la publions pour que nos compatriotes de Mpila et de Ouenzé puissent la confirmer ou l'infirmer. Voici le commentaire posté ce soir par monsieur Mwangou, un de nos fidèles lecteurs :

" J'apporte l'info que je viens d'apprendre ce soir : Il semble qu'il y ait eu des coups de feu nourris du côté de Ouenzé, Mpila, entre deux corps de l'armée : la GR (Garde Républicaine) et la police militaire... Info à faire vérifier par des gens habitant cette zone. Merci ! "

Si cette information est confirmée, c'est la première faille qui apparaîtrait au sein de la cohésion militaire ethnique qui soutient la dictature de monsieur Denis Sassou Nguesso. Et ceci n'est pas d'une petite importance si la chose était fondée. Nombreux - même au sein du PCT - ont de plus en plus de mal à supporter l'autorité d'un homme qui n'est plus un vrai chef d'Etat mais juste un gangster d'Etat. L'imposture finira par ne plus être tolérée surtout en situation permanente d'excès et d'abus de pouvoir. Il faut redouter un coup de palais dans le ...Palais ! Un coup d'Etat dans le coup d'Etat. Qui se plaindrait si quelqu'un renversait Denis Sassou Nguesso par les armes ? Personne !

Que les représentants de Ntumi qui négocient à Brazzaville avec Sassou n'oublient pas que cet homme est un serpent qui a la langue fourchue. Pendant que vous parlementez, le tueur infatigable Denis Sassou Nguesso continue à bombarder le Pool, votre région. Quoi que vous fassiez ou disiez, le prétexte est trop bon pour qu'il arrête la pression sur le pasteur Ntumi qu'il a l'occasion d'éliminer.

Nous attendons de plus amples informations. Si vous avez des éléments susceptibles de nous éclairer, écrivez-nous par le menu Contact ou en utilisant le mail : demainlecongobrazzaville@yahoo.fr. Nous vous remercions d'avance...

Nota bene : un commentaire vient d'être posté par un certain monsieur Ekandza apportant la précision suivante : l'incident aurait eu lieu entre le GRB (police) de Ouenzé Manzanza et la police militaire. Monsieur Ekandza aurait pu aussi nous apporter de plus amples précisions quant à la cause de cet incident mais mal lui a pris de juste rectifier qu'il ne s'agissait pas de la Garde Républicaine mais du GRB (peut-être Groupe de Répression du Banditisme). Nous lui faisons remarquer au passage que nous parlons d'une rumeur dans un pays où l'information officielle est peu crédible. Le titre de l'article est une interrogation renforçant ce caractère de donnée non fondée sur la base d'une information vérifiée et attestée quant aux protagonistes et au motif de l'incident.

 

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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9 mai 2016 1 09 /05 /mai /2016 21:05

L'opposition intérieure, quoi que l'on dise, a du courage  car elle brave le MAL ABSOLU en la personne de Denis Sassou Nguesso. Contre toute attente, elle résiste. A tous les coups de boutoir porté par le régime des crocodiles du PCT. Elle est à féliciter. Le FROCAD et l'IDC sont de jeunes organisations politiques qui luttent contre la vieille machine PCT experte en agitation politique et en coups tordus. Nous l'avons dit : c'est une guerre de volonté. NE CEDEZ PAS ! Il faut gagner la guerre psychologique.

Lisez attentivement ce texte de monsieur Charles Zacharie Bowao qui confirme que l'Etat congolais est au bord de la faillite. En fait, il est déjà en faillite puisqu'il ne peut plus rembourser ses créanciers, obligé de se lancer dans une fuite en avant de l'endettement. La machine prend l'eau de toutes parts. Denis Sassou Nguesso va exploser l'endettement du pays. S'il n'est pas stoppé à temps, ce régime va détruire notre Congo. Moody's a vu juste. L'Etat épuise ses réserves et gage même les recettes des douanes à présent. D'abord, le pétrole, ensuite les droits de douane. Que vont-ils gager après avoir ruiné la douane ? Nos forêts ? Notre littoral ? Nos terres arables ?

 

Ce qui se passe dans le Pool est un détournement d'attention - même s'il s'agit d'un génocide. La santé d'un système étatique se mesure au niveau de l'économie car tout régime, même une dictature, doit se donner les moyens économiques de sa politique. Par l'économie pourrait arriver ce que nous n'avons pas réussi à résoudre politiquement.           

Si un Etat comme la Grèce a connu la banqueroute, ne doutez pas que cela puisse arriver au Congo. Bref, la crise au Congo est tout à la fois politique, économique et démocratique.

N'arrêtez pas de prier, vous qui lisez dans les forces du temps, le temps qui travaille pour l'Invisible. Tout ce qui apparaît sous le soleil est appelé à disparaître. Babylone est tombée. L'éléphant s'écroulera. C'est une question de temps. Le temps gagne toujours.

 

             LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

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9 mai 2016 1 09 /05 /mai /2016 16:12
ECONOMIE : EN DEGRADANT ENCORE LA NOTE DU CONGO, MOODY'S INDIQUE QUE LE CONGO VA MAL

"Par défaut, une dictature meurt de ses propres excès", LION DE MAKANDA

 

                                                         *

Economie : Moody’s dégrade les notes du Gabon et du Congo-Brazzaville
 

L'agence de notation américaine a abaissé d'un cran, fin avril, les notes souveraines du Gabon (passée à "B1") et de la République du Congo ("B2"). C'est la deuxième dégradation de la note du Congo-Brazzaville en à peine deux mois. En cause : la détérioration des comptes publics et une pression sur la liquidité des États.

Comme le laissait présager la mise sous revue de leurs notes souveraines, début mars, l’agence de notation américain Moody’s vient de dégrader les notes de long terme du Gabon et du Congo-Brazzaville. 
La note de la dette souveraine du Gabon baisse d’un échelon, passant de «Ba3» à «B1», chutant ainsi de la catégorie des obligations dites « non-investment grade speculative » à celle, jugée plus risquée, des obligations hautement spéculative (« highly speculative »). 
Dans son rapport, Moody’s met en cause la « détérioration des finances publiques », induite par la chute des cours du pétrole, qui représente un tiers des recettes publiques consolidées et deux tiers des exportations au Gabon. 
Selon Moody’s, les recettes du Gabon en part du PIB ont chuté de 4,5 points entre 2013 et 2015. Une baisse des revenus qui affecte les équilibres financiers du gouvernement : en dépit des efforts du gouvernement pour maîtriser les dépenses, à travers notamment la baisse des subventions, l’agence américaine estime que le déficit fiscal, en termes de cash, devrait atteindre 6 % du PIB en 2016, contre 5 % en 2015 et 1 % en 2014, tandis que les besoins de financement du pays ont bondi à 10 % du PIB en 2015 et devraient se maintenir à ce niveau jusqu’en 2017. Aussi, la part des intérêts dans les revenus de l’État devrait atteindre 11 % en 2015, contre 5 % en 2014. 
Détérioration « substantielle » des comptes publics 
Dans le cas du Congo-Brazzaville, Moody’s note une dégradation marquée des comptes publics, qui pourraient d’ailleurs « se détériorer substantiellement en 2015-2016 dans un contexte de choc des prix pétroliers et en raison des capacités limitées [de réaliser] un ajustement fiscal à la mesure du choc », écrit l’agence dans son rapport publié le 29 avril. 
De fait, la baisse de la note du Congo-Brazzaville actée vendredi dernier est la deuxième dégradation de la signature du pays en deux mois. Début mars, Moody’s avait déjà baissée la note du pays de « Ba3 » à « B1 ». Dégradée à « B2 », elle est désormais deux crans à peine au-dessus de la catégorie « C », qui rassemble les obligations comportant des « risques substantiels ». 


Moody’s prédit que les réserves fiscales du Congo-Brazzaville risquent d’être épuisées à la fin 2017.


Parmi les signes inquiétants révélés par Moody’s figurent : la chute des revenus publics, qui ont reculé de -48 % en 2015, et la hausse des besoins de financements du gouvernement, qui ont grimpé à 23 % du PIB, en dépit des coupes drastiques dans les dépenses en capital (-52 %). 
Cette difficulté à limiter les besoins de financements s’est traduite par une hausse du déficit public qui, en termes de cash, a atteint 16 % du PIB en 2016. La dette du pays a explosé. De 21 % du PIB en 2013, elle est attendue à 54 % en 2016. L’endettement public, net des réserves fiscales, a atteint 41 % du PIB en 2016, contre une position excédentaire de +17 % du PIB en 2013
Plus inquiétant, note Moody’s, le gouvernement a dû puiser dans ses réserves pour financer ses activités. L’agence de notation prédit, qu’à ce rythme, les réserves fiscales du Congo-Brazzaville risquent d’être épuisées à la fin 2017. 


Perspectives négatives 
Moody’s a affublé les notes des deux pays pétroliers d’Afrique centrale de perspectives négatives. L’agence de notation estime qu’une amélioration des indicateurs fiscaux et des sources de financement externes pourraient l’amener à hausser ces perspectives.

 

 

 

 

SOURCE : http://www.jeuneafrique.com/322160/economie/lagence-moodys-degrade-notes-gabon-congo-brazzaville/

 

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9 mai 2016 1 09 /05 /mai /2016 09:08
A MON CHER DAVID : DE DEUX MENSONGES, JE N'EN CHOISIS AUCUN !

David, j'ai lu les documents auxquels tu fais allusion. J'ai même publié un article à ce propos. Ce que je reprochais à Modeste Boukadia dont je déplore par ailleurs l'arrestation arbitraire, et c'est ici l'occasion de le dire, c'est une statistique macabre qui n'était prouvée par rien : il brandissait des données électorales produites par Sassou et son régime - quand on sait que TOUS les votants ne sont pas inscrits sur les listes électorales - pas plus que toutes les personnes vivantes puisque les moins de dix-huit ans, peut-être les plus nombreux, en sont exclus. N'oublions pas que le Congo est un pays jeune. Cela s'est encore constaté lors du scrutin du 20 mars 2016. Une personne non inscrite sur une liste électorale n'est pas forcément une personne morte. Donc passer de l'absence sur une liste électorale à la conclusion de la mort du perdième manquant dans le "Pool électoral" et non le Pool physique ou Pool démographique, qui contient aussi une forte communauté tékée entre autres, est un faux raisonnement, un raisonnement trop mécanique, peut-être idéologique à souhait. Le Congo électoral est inférieur au Congo réel. Par conséquent, le Pool électoral est inférieur au Pool physique, au Pool démographique. Je crois qu'en qualité de pédagogue professionnel, je ne peux pas produire meilleure démonstration.. 
Encore, une fois, je ne nie pas le génocide nommé MOUEBARA et l'intention exterminatrice qui la sous-tend mais je demande des preuves quantitatives. Si Sassou sait que le vote des ressortissants du Pool lui est défavorable, il peut faire en sorte de minorer la population du Pool par simple calcul politicien tout en majorant celle de la partie du pays qui lui est favorable.

Entre deux mensonges, je n'en choisis aucun : Sassou peut stratégiquement réduire les données démographiques du Pool pour des raisons électorales. S'il y avait eu 700000 morts, cela aurait fait un génocide qui ne serait pas passé inaperçu. Oui, il y a eu des morts mais je ne crois pas que les habitants du Pool aient attendu sans bouger que "Mouébara", la mère de Sassou, vienne les massacrer tous sans détaler. Que Parfait Kolélas soit arrivé premier au scrutin présidentiel est à mes yeux une preuve que les ressortissants du Pool sont toujours la première population du Congo - puisque dans notre pays, le vote reste identitaire, quand il s'agit d'un vote de projet dans de vraies démocraties. Ce qui bien entendu, n'enlève rien au projet de Parfait Kolélas. 
Modeste Boukadia s'appuie sur un génocide qui a bien eu lieu sur la base de ce que certains appelle "KONGOPHOBIE" que j'ai moi-même expérimentée de 2009 à 2011 dans un procès au Tribunal de Grande Instance de Paris mais il semble en exagérer les données par convenance personnelle. Juste pour la petite anecdote : pour Sassou et les siens, les Bakongo ne se réduisent pas au Pool mais comme tu l'as bien dit à tous les ressortissants des anciens royaumes de Kongo, Loango, Matamba, etc. Il y a une ligne de démarcation physique, culturelle et spirituelle entre le nord et le sud politiques. J'insiste sur le caractère politique de la distinction.

Si le régime dictatorial des crocodiles de l'Alima veut provoquer une extinction des Bakongo du Pool, c'est pour affaiblir l'instinct de résistance démocratique dont le cœur, par l'histoire, se trouve dans cette région - tout en réduisant la population de la région la plus importante démographiquement parlant du Congo.
Mais pourquoi Denis Sassou Nguesso attaque-t-il le Pool et veut décimer ses populations ? Parce qu'il en a peur. Il y a un foyer mystique et politique puissant dans cette région qui a donné au Congo un André Matsoua, un Massamba-Débat ou un pasteur Ntumi de nos jours. Youlou et Massamba-Débat eux-mêmes redoutaient la puissance mystique et politique du Pool. 
Je crois qu'il n'ait possible d'établir la portée du génocide Mouébara I que si une vraie enquête officielle voyait le jour. On devrait commencer par pacifier la région et demander à tous ses ressortissants de revenir sur leurs terroirs. Ensuite, on comparerait les résultats du recensement avec ceux connus avant Mouébara I. Voilà une démarche heuristique probante qui statuerait sur des chiffres permettant de mesurer l'hécatombe car 500 ou 700 mille, ça fait beaucoup. Je parle bien d'un recensement démographique et non d'une simple révision de listes électorales.
Boukadia, faute d'avoir reçu son coq (poste promis de premier ministre), voulait un Etat à lui. On ne démembre pas un pays sur une base fallacieuse ou mensongère. Les données doivent être établies. Le génocide du Rwanda a réussi à rassembler des données comptables indiscutables. Si Denis Sassou Nguesso avait atteint ses objectifs lors de Mouébara I, pourquoi poursuit-il cette opération aujourd'hui ? Quoi qu'il en soit, nous ne ferons pas l'économie d'une vraie enquête sur les tristes opérations qui portent le nom d'une femme innocente : MOUEBARA...
Le Tchad bascule vers le fédéralisme. Une expérience que nous allons suivre de près pour voir ce que celava donner comme fruits. Cela pour dire, qu'il existe d'autres modes de gouvernance avant d'en arriver à la scission. Il faut que l'on comprenne ceci : lors des présidences issues de ressortissants du  sud, nos compatriotes du nord n'ont pas demandé la scission. Ils ont plutôt tout fait pour reconquérir le pouvoir.

Pour avancer vers le développement, il faut d'abord résoudre la question du mode de gouvernance - ce qui n'est pas encore le cas dans notre pays. La sagesse, la vraie, n'est pas expression de l'émotion mais celle d'une vision qui scrute au plus loin l'avenir en envisageant les conséquences de nos actions présentes. La division appelle la division. A peine sevré du nord-Soudan, le sud-Soudan est en conflit ethnique. Devra-t-on encore le diviser ? Je vous demande, mon cher David, de bien réfléchir à tout ceci.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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8 mai 2016 7 08 /05 /mai /2016 20:23

Le mal est au pouvoir dans notre pays. Il a un nom : Denis Sassou Nguesso. Comme tout parasite, un dictateur s'accroche à la proie jusqu'à la tuer ou à en mourir. Le régime du parti congolais des Tueurs et des Tricheurs détient TOUS les pouvoirs temporels : politique, économique, médiatique, militaire, idéologique. Nous avons fait la preuve que rien ne peut vaincre Denis Sassou Nguesso et ses sbires si l'on s'en tient aux forces politiques conventionnelles qui jouent la démocratie par opposition de projets. Depuis 1997, toute menace au régime est ou assimilée ou détruite. La preuve, la plupart des opposants sortent du régime qui les avait assimilés en les intégrant à la mal-gestion du pays. Il n'y a qu'une école politique au Congo : celle du pire, celle du PCT. Le parti unique est devenu un soleil qui fait orbiter le reste des partis politiques et associations autour de lui. Qui s'en écarte est voué à la mort. Tout astre politique doit tourner autour de Sassou et de son PCt ou mourir.

La solution, nous l'avons énoncée mais dans la conjoncture actuelle, nous n'avons pas les moyens de la mettre en pratique comme l'on fait les Burundais. Sassou l'a compris qui s'en prend désormais à la seule menace armée qui se trouve en face de lui : le pasteur Ntumi et ses Nsiloulous. Et s'il faut détruire le Pool au travers d'un génocide, il n'hésitera pas, d'autant qu'il a le pouvoir légitime de tuer en masse - sans redouter la moindre poursuite. Le crime politique est devenu au Congo-Brazzaville un crime parfait. Bref, le droit de tuer à tort et à travers. Un excès qui a accentué la dérive d'un système qui frappe tous azimuts dès qu'un regard indésirable ou une parole tordue se manifestent. Le gangstérisme d'Etat et la terreur sont devenus un mode de gouvernance. Sassou n'a-t-il pas donné comme première mission à son gouvernement de capturer Ntumi, mort ou vif ? De qui ou de quoi prétend-on libérer le Pool ? le pasteur Ntumi construit des écoles, Sassou les détruit. Ntumi bâtit des dispensaires, Sassou les démolit, Ntumi édifie des lieux de culte, Sassou les bombarde avec ses hélicoptères de combat pilotés par des Ukrainiens. La capacité de nuisance du régime des crocodiles du Parti Congolais des Tricheurs et des tueurs semble illimitée. Le seul adversaire à la taille du dictateur n'est pas le peuple mais le dictateur lui-même. Et nous allons expliquer pourquoi.

Nombreux sont mes compatriotes qui sont désespérés, blasés, dépités. Ils ne croient qu'on ne puisse vaincre le régime dictatorial du tueur infatigable Denis Sassou Nguesso, tellement elle semble tout décimer sur son passage. Jeune et peu expérimentée, l'opposition peine à trouver un nouveau souffle. Coupée de sa base, l'élite qui pilote l'opposition semble désarmée, déroutée. On encercle ici, on affame là, on séquestre de ce côté quand on ne terrorise pas tout le peuple. Tout semble perdu d'avance. Cependant, ne désespérez pas : une dictature, même la plus puissante comme a été celle d'Hitler meurt de son propre poison fait de tous ses excès. Regardez donc le niveau des excès d'une dictature pour savoir à quelle heure de la nuit elle se trouve. Ensuite, vous déduirez combien de temps il reste pour voir poindre le jour. La dictature du PCT et de Denis Sassou Nguesso n'échappera pas à la loi de l'histoire. La dictature quelle qu'elle soit, meurt toujours de ses propres excès. Les Spartiates avaient pourtant en leur temps l'armée la plus redoutable ; ils ont tout perdu par excès. Rome est tombée par ses excès. La Perse, le régime ottoman et toutes les puissances du passé sont tombées par leurs excès. Bokassa, Mobutu, Idi Amine Dada, Saddam Hussein qui voulait annexer le Koweit, tous, ont subi la loi de l'histoire. 

Si le Général Nianga Mbouala vient planquer sa famille en France, c'est qu'il sait que l'heure est sombre, ténébreuse. La monstruosité a ses limites. Même l'allié français de Sassou finira par se lasser de ses turpitudes. Le temps est compté comme cela le fut pour Nabuchodonosor au temps du prophète Daniel. Nous allons de mal en pis. Incompétent et voleur du denier public, l'Etat ajoute désormais la pornocratie à son menu. L'heure est proche du jour. La crise couve. La faillite guette. Quand un pays comme le Vénézuela peine, croyez-vous que le Congo sera au mieux ? Même l'Arabie Saoudite connaît des difficultés.

Pour distraire la communauté internationale et apeurer du même coup le peuple, Sassou poursuit l'opération Mouébara et se livre à nouveau à sa partie de chasse préférée : la chasse au Mukongo. Tout scrupule bu, monsieur 8% se pavane au sommet de l'Etat par le terrorisme d'Etat, le gangstérisme d'Etat. La mégalomanie nous mène droit vers le dernier excès qui fera chuter le régime. Denis n'a plus comme adversaire que Sassou. Il prétend avoir le coeur et l'esprit froid mais l'esprit est désormais en feu et il veut tout brûler. Quiconque ne reconnaît pas son pouvoir est voué aux gémonies. Il est condamné à mourir d'une balle, de maladie, de torture ou de faim. 

Nous n'allons pas dire comment l'opposition peut rebondir de peur de donner des billes aux cerbères du régime qui me lisent. Juste un conseil : quand on est coincé, il faut déléguer. Il faut rendre le jeu plus compliqué. L'opposition ne peut pas se réduire à quelques leaders. Il s'agit de tisser une toile et de la diriger même à distance, en la rendant presque autonome. De toutes les façons, lorsque l'algorithme stratégique est bien écrit, on peut contourner les barrières. Rien ne doit plus dépendre d'une seule personne. Il faut déléguer, hiérarchiser la délégation, prévoir toutes les éventualités et laisser la base jouer quand le noyau est bloqué. Si un mouvement politique s'arrête de fonctionner parce qu'on a arrêté un ou quelques leaders, c'est que la cause n'est pas partagée par tous. Tous pour la même cause, la même cause pour tous. La stratégie doit être groupsculaire et non élitiste. Nous n'en dirons pas plus. Sachez que les Nsiloulous de Ntumi sont déjà à Brazzaville en petits groupes. Ils attendent...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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  • : JOURNAL D'ACTUALITES ANIME PAR LE LION DE MAKANDA. SITE WEB DES DEMOCRATES CONGOLAIS COMBATTANT LA DICTATURE SASSOU NGUESSO
  • : Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
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