Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 juillet 2020 3 22 /07 /juillet /2020 10:06

Kemi Seba a estimé que le mouvement "BLACK LIVES MATTER" était comme une mendicité de l'amour auprès de ceux qui méprisent, haïssent et oppressent les Noirs. Il préfère le respect. J'ai rétorqué qu'au contraire BLM était la bonne posture pour gagner le respect et qu'il ne s'agit nullement d'une quête d'amour. On se demande d'ailleurs comment Kemi Seba tire cette déduction tellement il n'argumente pas. Ma sœur Marie-Andrée a pris le soin d'argumenter à sa place sur Facebook. Voici la réponse que je lui ai apportée : 

 

" Marie-Andrée N'dounga-Tsila, l'assimilation des Noirs est un phénomène qui n'a jamais empêché qu'on les haïsse, qu'on les tue. Et que faisons-nous pour rester nous-mêmes face à la puissance matérielle de celui qui veut continuer à nous dominer ? Rien. Assimiler, c'est justement dominer, briser la résistance nodale de l'être en lui ôtant sa fierté ontologique qui naît de la conscience de sa propre importance. Lorsque l'on prend conscience de sa propre importance, on finit par revenir à sa culture ou à rejeter celle de  l'oppresseur. NUL NE DOMINE AUTRUI SANS PRENDRE DE L'ASCENDANT SUR LUI ET POUR CELA, IL FAUT PSYCHOLOGIQUEMENT DÉTRUIRE L'AUTRE, DU MOINS, LE DIMINUER PSYCHOLOGIQUEMENT... La première étape de la rémission consiste donc à revenir à sa première hauteur psychologique.

 

King était dans l'église fondée par les Blancs dont certains faisaient partie de son entourage, peut-être en traîtres. On peut donc être pasteur formé chez les catholiques ou les protestants et sortir d'une certaine idéologie qui fait du Blanc un dieu au travers de l'icône Jésus. Et cela dit, Martin Luther King n'a fait que dire que la vie des Noirs comptait et que ceux qui les méprisaient avaient tort. On oublie que tout est parti de la résistance de cette dame qui a estimé qu'elle comptait assez pour s'asseoir là où elle était. La réaction a été de rejeter le système raciste en abandonnant les transports blancs. Il faut remarquer que King a mobilisé à partir d'un choc émotionnel. La mort de Floyd en est un autre. Et elle a mobilisé dans le monde entier.

 

Où est donc le Martin Luther King du XXI ième siècle ? En tout cas, ce n'est pas Kemi Seba qui manque une occasion de rassembler autour d'une idée forte qui a ébranlé le système suprématiste occidental. Et elle continuera à faire son chemin. Avec ou sans Kemi Seba. Du moins, c'est mon souhait.

 

En ce qui me concerne, je constate que les mouvements qui ont apporté un réveil véritable sont ceux qui ont rompu avec l'idéologie de l'infériorité qu'on nous imposait. L'échec vient de la traîtrise des Noirs qui se laissent infiltrer jusqu'à être vaincus. Il nous faut un algorithme de libération de toute la race noire et tout doit commencer par une libération mentale, psychologique.

 

Oui, le respect se mérite. Cela dit, on doit commencer par prendre conscience que l'on est respectable, digne du respect et il faut se demander POURQUOI on ne respecte pas les Noirs. Quel est l'aspect psychologique bloquant ? C'est l'intériorisation de l'infériorité qui est notre grand problème, celui qui inhibe toute forme de résistance dans le monde physique. C'est une maladie de l'esprit qu'il faut d'abord guérir avant de soigner le reste...

 

C'est facile de dire que les Noirs doivent agir de façon communautaire. Des Afro-Américains promeuvent cette idée de nos jours. Cependant, le constat est qu'elle peine à se généraliser auprès de tous les Afro-Américains. Pour cela, il faut des éléments idéologiques qui amènent à former une communauté. Le ciment de la communauté juive est religieux : les Juifs se prennent pour le peuple élu et traitent les non Juifs en ennemis, en inférieurs. Les Occidentaux ont   le ciment de la SUPRÉMATIE BLANCHE qu'ils proclament sur les autres races. Les Chinois veulent redonner à la Chine sa grandeur en devenant la première puissance mondiale. Les Japonais ont toujours affirmé la supériorité inventive nippone. Qu'est-ce qui fait le ciment des Noirs pour qu'ils parviennent à la conscience de race, du moins à une conscience communautaire ? Je ne pense pas que Kemi Seba apporte un début de réponse à cette question qui est d'ordre spirituel. Tant que les Noirs se comporteront en êtres inférieurs, en vies qui ne comptent pas, il ne peut y avoir de conscience communautaire. Et sans elle, il n'y a pas de possibilité d'orienter les Africains vers un consensus communautaire. Les autres se sont regroupés autour d'une fierté identitaire, qu'on l'appelle suprématie, fierté jaune, peuple élu, etc. Cela a en commun d'affirmer haut et fort sa valeur intrinsèque au détriment des autres. Aux États-Unis, un Afro-Américain a osé évoqué l'idée de la suprématie noire. Il faut voir comment elle a provoqué un tollé. Pourquoi ? Parce que les racistes blancs en ont peur : ils risquent d'affronter des Noirs sans complexe car ils ont besoin d'une supériorité psychologique pour dominer les Noirs et les oppresser.  

 

C'est facile de brandir l'arme économique pour combattre le système raciste qui veut nous maintenir dans l'esclavage. Pourtant, il faut se dire qu'à ce niveau, il faut d'abord comprendre le comportement de l'être humain : chacun, indépendamment de la race, pense d'abord à son propre intérêt et veut acheter ou produire dans les conditions les plus profitables. Sinon, comment comprendre que les Occidentaux préfèrent aller produire ou acheter en Chine au lieu de favoriser l'emploi dans leurs pays et cela quand bien même ils savent que la Chine veut les surpasser en s'étant nourrie  d'abord de leur technologie ? 

 

Si BLM fait l'objet d'une récupération, c'est que l'idée contient en elle un germe qui pourrait conduire à une idéologie qui contrerait facilement la suprématie blanche. Et comme toujours, dès qu'une bonne graine se met à germer dans le cerveau des Noirs, les premiers à la piétiner sont des ... Noirs !

 

C'est que nos ennemis usent toujours de séduction devant nous en faisant semblant d'adhérer à notre position, en nous faisant croire qu'ils prennent notre défense. Et nous tombons toujours dans le panneau. Le policier américain blanc qui pose le genou par terre peut descendre de l'assassin de Martin Luther King et à son tour liquider froidement un "nègre". 

 

Nos ennemis savent que nous n'avons pas de barrière mentale qui nous isole de leur influence néfaste. Pour moi, BLACK LIVES MATTER peut constituer la pose de la première pierre de ce mur. Voir des Africains rejeter ce mouvement à partir de faux prétextes est triste. C'est ce qui nous a toujours divisé jusqu'à la défaite : les querelles d'ego. 

 

Qu'il soit dit en passant que TOUCHE PAS A MON POTE est une idéologie qui ne naît pas de l'âme noire. Aujourd'hui, le jeune Engoutchi a créé la LDNA. Combien de Noirs le soutiennent ? Tout début de structuration de la conscience noire est combattu par les ... Noirs eux-mêmes.

 

Quelle est donc cette Highway prônée par Kemi Seba susceptible de réparer la fierté noire affaiblie par cinq siècles de domination blanche ? Je ne crois pas que les discours de dénonciation suffisent. Ce n'est pas parce qu'un descendant de KING pense que BLM est mauvais qu'il faut le croire. Non, c'est le bon chemin : celui qui dresse avec fierté une peau noire devant toutes les autres, une peau qui a récupéré toute sa dignité. 

 

Je ne partage pas la posture idéologique de Kemi Seba qui parle de respect sans indiquer comment on y parvient. Pour qu'on nous respecte, il faut que le Noir se revête de respectabilité. ET CELA IMPLIQUE UNE AFFIRMATION DE SOI À LA HAUTEUR DE CELLE DES AUTRES. 

 

Pour ma part, j'ai toujours clamé que les BENA NTEMO sont la race élue car cette planète nous appartient pour avoir été créée par KALÛNGA pour nous, que la peau noire est divine, donc la meilleure de toutes car sa mélanine est de l'énergie matérialisée de Ra, l'astre qui maintient la vie sur cette terre - ce qui fait des Noirs des filles et fils de la lumière divine - dans la mesure où le soleil est l'outil par lequel KALÛNGA crée et maintient la vie sur terre. 

 

Sans affirmation de notre importance en face du monde, cette lutte que vous voulez saper dans l'oeuf de l'importance est déjà un échec. Kemi Seba se trompe. L'histoire va le prouver. Ce n'est pas parce que de policiers blancs copient le geste de King que BLM a été infiltré. 

 

Nous sommes en guerre : une race contre toutes. Tous ceux qui ont moins de mélanine que nous nous font la guerre. Hélas, nous ne le savons pas. Cela dure depuis des millénaires ! La guerre est d'abord psychologique avant d'apparaître dans le monde physique. C'est à ce niveau psychologique que nous échouons. TOUJOURS. Il nous faut réarmer notre dimension psychologique pour être en mesure d'affronter ceux qui veulent désormais notre anéantissement... "

 

MBUTA NE NKOSSI ZA MAKANDA

Partager cet article
Repost0
6 mai 2020 3 06 /05 /mai /2020 10:52

Nous Kamites, sommes les seuls êtres au monde à recevoir nos ennemis, ceux qui nous veulent du mal, ceux qui nous haïssent, ceux qui ont projet de nous tuer avec le sourire et une assiette de cacahuètes. Vous ne verrez jamais des buffles recevoir leur ennemi le lion avec bienveillance. C'est même tout le contraire ! Pour cela, il faut identifier et être conscient de qui est son ennemi.

 

Depuis longtemps, j'exhorte les Africains à analyser, à tester tout ce qui vient des grandes puissances du monde. Pourquoi ? Parce qu'ils envisagent ouvertement une réduction de la population "mondiale". En fait, de mondiale, cette population n'a qu'une couleur : noire ! On ne parle pas de réduire la population blanche déjà fortement en déclin au regard des courbes démographiques, ni la population de l'Asie qui possède les instruments de contrôle de tout ce qui vient de l'extérieur. Jamais les Chinois n'accepteront un vaccin empoisonné à l'usage de leur pays. Les Africains seuls sont concernés car les seuls à être exposés par des dirigeants corrompus et tenus en laisse par des sectes dangereuses comme la franc-maçonnerie.

 

Nous acceptons tout ce qui vient de l'étranger sans prendre la peine de l'examiner alors que nous savons tout le mal que les autres races nous veulent. Les Indiens d'Amérique ont été dévastés par le virus de la variole introduit par des Blancs au travers de couvertures empoisonnées censées les réchauffer l'hiver. Comme les Indiens n'avaient aucune défense immunitaire contre la variole, ils moururent en masse. Ce fut un véritable génocide. Aujourd'hui, ils sont minoritaires sur leur propre continent. Comme si cela ne suffisait pas, les colons blancs massacrèrent les troupeaux de bisons qui leur servaient de nourriture...

 

Bill Gates a publiquement annoncé son intention de réduire la population mondiale de 15 à 20% . Il va jusqu'à dire que ce travail a déjà commencé au travers de vaccins qu'il fabrique dans ses laboratoires tous destinés à l'Afrique où il est allé personnellement stériliser les femmes comme au Cameroun et au Kenya. Certains de ses vaccins ont causé la mort de nombreux enfants - sans que l'on poursuive le sataniste Bill Gates devant les tribunaux américains. Au contraire, on continue à recevoir ce nazi, ce MENGUELE américain avec faste et honneur. BILL GATES est un criminel d'autant plus dangereux qu'il a mis son énorme richesse au service de la mort. Et il a bien indiqué qu'il était facile de réduire la population humaine pour pas cher avec des vaccins qui coûtent à peine un dollar l'unité. Cet homme et tout ce qu'il produit doivent être bannis de notre continent. Pourtant, on voit les chefs d'État africains le recevoir. S'il veut aider les Africains, pourquoi ne se contente-t-il de donner de l'argent aux Africains ? 

 

Les médicaments sont contrôlés par des agences qui leur accordent ou pas des autorisations de mise sur le marché. OR, CE N'EST PAS LE CAS POUR LES VACCINS qui contiennent du cyanure, du mercure, de l'aluminium, du squalène , entre autres substances dangereuses estimées à 230 dans un seul vaccin.

 

Et les vaccins ne sont pas le seul danger qui guette les Kamites. Le riz empoisonné envoyé par l'ONU dans le nord-Kivu montre que le poison peut désormais être contenu dans la nourriture. Je ne vous parle pas des boissons. Les Puissances sataniques qui sont sur terre vont user de tous les moyens pour réduire la population Kamite car la réduction de la population mondiale ne concerne que les BENA NTEMO, les fils de la lumière divine. C'est pour cela qu'il est urgent pour tous les pays africains de se doter de laboratoires dernier cri pour tout contrôler. La Suisse par exemple nous envoie du carburant toxique. Les Libanais font entrer en Afrique des aliments avariés en énormes quantités. IL FAUT INTEEDIRE AUX ÉTRANGERS D'IMPORTER DES PRODUITS ALIMENTAIRES ENTRE AUTRES EN AFRIQUE. ILS DOIVENT PASSER PAR UNE AGENCE DE L'ÉTAT QUI EN CONTRÔLERA LA COMMANDE, LA NATURE ET LA COMPOSITION.

 

La mémoire est conservée par l'histoire qui est une arme à la fois offensive et défensive. Nous devons enseigner à nos enfants l'attitude des autres races à notre égard. Cela fait mal de recevoir des vidéos de Chinois ou d'Européens consommant de la chair humaine de nos frères qu'ils assassinent - sans que les États occidentaux qui contrôlent internet ne lancent des enquêtes. L'esclavage des Kamites a été remis au goût du jour dans de nombreux pays arabes - sans que l'ONU ne sanctionne ces pays. Au contraire, les fonctionnaires de l'ONU nous envoient du riz empoisonné. Du riz que nous pouvons cultiver nous-mêmes.

 

Nous sommes en danger. Curieusement, nos États n'en prennent pas conscience et ne font rien. Nous demandons à tous les Africains de prendre conscience en privilégiant la consommation locale. Les produits du terroir sont les plus sains. Les Occidentaux et les PUISSANCES DU MONDE empoisonnent tout ce qu'ils envoient en Afrique. Il faut donc que les Africains n'acceptent rien de l'étranger sans contrôle, sans analyse et sans tests.

 

LES FILS DES TÉNÈBRES SUIVENT DEUX LOGIQUES : CELLE DU TALMUD ET CELLE DE DARWIN. LE TALMUD DIT QU'ILS SONT LES SEULS VRAIS ÊTRES HUMAINS - ALORS QUE NOUS SOMMES LES SEULS VRAIS ÊTRES HUMAINS SUR CETTE TERRE COMME JE L'AI DÉMONTRÉ À MAINTES REPRISES. ET DARWIN A ÉLABORÉ LA FAUSSE CONCEPTION SCIENTIFIQUE DE LA SÉLECTION NATURELLE QUI VOUDRAIT QUE SEULS LES FORTS SUBSISTENT, LES FAIBLES ÉTANT ÉLIMINÉS ET ÉLIMINABLES. Or, ce n'est pas la force qui est le principe de fonctionnement de la vie mais l'amour et l'équilibre. Toutes les espèces obéissent à un équilibre dans la reproduction pour que toute la création reste parfaite en correspondance avec la terre-mère.

 

Si Darwin avait raison, il y aurait plus de lions que de buffles. Or, il n'en est pas le cas et si les lions éliminaient tous les buffles, ils seraient voués à disparaître eux aussi. Il est normal que les requins éliminent les poissons blessés ou vieillissants mais il ne leur viendrait pas de tuer pour tuer comme le font les satanistes. En effet, comme de nombreux animaux, les requins participent au nettoyage de la mer.

 

Nous devons nous réveiller et prendre conscience que les autres races haïssent la nôtre et veulent notre disparition. La survie est une loi divine. Nul ne peut se laisser massacrer par son ennemi sans se défendre. Il est temps que l'Afrique se défende et se préserve de ses ennemis extérieurs qui ont des complices intérieurs.

 

MBUTA NE NKOSSI ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB'   

Partager cet article
Repost0
30 avril 2020 4 30 /04 /avril /2020 01:51

JO, j'espère que tu me lis sur Facebook.  Tu m'as apporté la contradiction sur mon article sur l'islam  dont le thème était l'esclavage. Je t'ai dit que l'islam était une fausse religion parce que les lois de NZAMBI LE SEUL VRAI CRÉATEUR sont universelles et qu'une doctrine qui plaide pour l'esclavage ne peut appartenir qu'à une fausse religion. 

Esclave spirituel, tu as défendu la religion de tes maîtres arabes jusqu'au bout. Pourquoi ? Parce que tu rêves d'aller au paradis imaginaire inventé par le Coran qui n'est pas du tout un livre inspiré - ce qui fait que l'islam n'est pas ipso facto une religion inspirée mais une fausse religion. 

 

Écoute ce musulman réduit en esclavage en Libye - parce que de peau noire. DES ARABES MUSULMANS CONDAMNENT D'AUTRES MUSULMANS À L'ESCLAVAGE - JUSTE PARCE QU'ILS SONT NOIRS. 

 

Tu peux tourner la chose comme tu veux mais aucune idée n'est au-dessus de la vérité. POUR UN ARABE, MUSULMAN OU PAS, UN NOIR RESTE UN ESCLAVE. Or, l'esclavage ne vient pas du VRAI CRÉATEUR NZAMBI.

Où a-t-on vu un lion être esclave d'un autre lion ? Un aigle être esclave d'un autre aigle ? Un poisson être esclave d'un autre poisson ? Un serpent être esclave d'un autre serpent ? Un buffle être esclave d'un autre buffle ? Une mouche être esclave d'une autre mouche ?

 

L'esclavage suffit pour discréditer TOUTES les fausses religions qui se prétendent inspirées. Et le fait que ces fausses religions aient des livres ne change rien.

Les Kamites sont les seuls êtres humains qui embrassent les fausses religions de ceux qui les méprisent, les haïssent, les traitent comme des animaux, les réduisent en esclavage, les tuent en laissant mourir leurs enfants de faim. 

 

Je t'ai dit que tu as été formaté spirituellement pour adhérer à la religion des bourreaux de ta race. J'ai vraiment pitié d'une âme perdue comme toi. 

 

Que l'esprit de MAKEDIKA te délivre des chaînes de la fausse religion islamique car nul ne mérite de rester prisonnier toute sa vie. Ces fausses religions ont mis un puissant voile devant les yeux des nôtres qui les empêche de voir la vérité, la VRAIE NATURE de ce qui est mensonger, illusoire, trompeur. 

 

Le mensonge est un puissant séducteur. L'esprit de l'homme renonce souvent à exercer le pouvoir de la vérité pour se contenter des propos mielleux du mensonge qui ne sauve personne. Au contraire ! Seule MAKEDIKA sauve.

Pauvre âme perdue, tu es peut-être des nôtres. Reviens à la liberté. Laisse la vérité t'affranchir du mensonge.

 

Je sais que tous ne pourront pas être sauvés des griffes de la fausse religion basée sur le mensonge et les fausses promesses paradisiaques. Je verse mes larmes pour ceux qui ont été enchaînés par le mensonge. Hélas, on ne peut gommer des siècles d'endoctrinement au travers d'un texte. Même si ce dernier illumine le monde entier de la vérité, corollaire de la vie éternelle car seule la vérité vit éternellement, le mensonge n'étant qu'une illusion, une perdition de l'âme et de l'esprit...

 

MBUTA NE NKOSSI ZA MAKANDA,
LONGUI A MAKEDIKA

Partager cet article
Repost0
22 avril 2020 3 22 /04 /avril /2020 10:10

 

Guy François, m'a demandé la cause de la fin de la civilisation égyptienne. A mon humble avis, ce qui signe la fin de la civilisation égyptienne, c'est la disparition de sa belle et profonde religion kamite. Ta Méry ou KEMET, la capitale de Kama, fut l'objet de plusieurs attaques, de plusieurs invasions depuis celle des pasteurs bergers ou Hyckos sous la conduite de leur roi Apophis. Tant que L'Egypte put conserver sa religion dont le culte d'Isis fut le centre, elle persista. La Grèce et Rome colonisèrent L'Egypte mais, comme les autres envahisseurs, finirent par adopter la culture égyptienne, plus ancienne et plus belle. Ils apprirent d'elle l'architecture, les arts, les lettres, la haute spiritualité, la science, la médecine, bref, la civilisation. La religion égyptienne n'avait rien à voir avec les églises de sommeil et de mensonge d'aujourd'hui tenues par des escrocs. Elle condensait tout ce que L'Egypte avait de sages, de savants, de magiciens au sens noble de la magie, de scientifiques, d'architectes, de mathématiciens, etc. Bref, la superstructure de la société égyptienne se confondait avec la superstructure religieuse. De toute façon, la MAAT faisait que les Egyptiens ne distinguaient pas vie profane et vie religieuse. C'était ce qui structurait l'harmonie de la société égyptienne. Il suffisait donc de détruire la religion égyptienne pour détruire la civilisation égyptienne. D'ailleurs, le même schéma fut appliquée à la civilisation kongo : c'est par la religion que nous fûmes dominés. C'est donc par la religion qu'il faudra reconstruire l'identité authentique de l'homme noire.

 

Voici le message que j'ai envoyé à Guy François sur Messenger :

"Guy François, bonjour. Je peux déjà te dire, et je viens d'approfondir l'hypothèse que j'avais faite là-dessus, que ce qui caractérise la fin d'une civilisation, ce n'est pas l'extermination totale des femmes et des hommes mais la disparition de sa religion fondamentale qui est la sublimation de son identité. La superstructure religieuse est ce qui soutient une culture. Ce qui signa la destruction de la civilisation égyptienne, ce fut la fin de sa religion. Quand fut détruit le dernier temple, celui de Philae ou l'on adorait la déesse Isis, ce fut la fin. La chute commença avec l'empereur romain Théodose en passant par l'empereur Justinien jusqu'à l'Arabe Omar qui détruisit en brûlant la bibliothèque d'Alexandrie afin de faire disparaître tous les manuscrits car après sa victoire sur les chrétiens qui avaient défait les  Egyptiens, Omar voulait établir l'islam sur toute L'Egypte. Omar a détruit la mémoire de l'humanité conservée jalousement par les Kamites parce qu'il estimait que le seul livre nécessaire à l'humanité était ... le coran ! Voilà comment un fanatique détruisit tous les manuscrits qu'il put trouver dans la bibliothèque d'Alexandrie qui brûlèrent pendant SIX MOIS ! J'espère que cela vous donne une idée de ce qui fut détruit par le fanatisme aveugle d'un musulman inconscient...


On ne le souligne pas assez mais les derniers défenseurs de L'Egypte dont ils partageaient la religion d'Isis fut les Blymmies, en fait, des Nubiens (aujourd'hui Soudanais) qui défendirent le temple de la déesse Asset surnommée Isis par les Grecs sur l'île de Philae.

 

Sache que l'élite de l'Égypte était concentrée dans les temples et les maisons de vie car les prêtres étaient en fait des savants - ce qui n'a rien à voir avec les analphabètes chrétiens des églises de sommeil et de mensonge qui détroussent leurs frères aujourd'hui. Or, ces prêtres égyptiens furent massacrés par les moines noirs, des Egyptiens convertis au christianisme qui vinrent du désert, le domaine de Seth, pour noyer leurs propres frères dans le sang - au nom de Jésus !!!

 

Il y eut des prêtres qui prirent la fuite, certains jusqu'en Inde, quelques-uns prirent la fuite en direction de leurs frères noirs en Nubie et ailleurs. Bouddha par exemple fut un prêtre égyptien qui échappa à la persécution de Cambyse pour se réfugier en Inde et leur apporter ce qui est connu aujourd'hui comme le bouddhisme. On estime que certains prêtres atteignirent le cœur de l'Afrique. Je dois approfondir mes recherches sur le sujet.

 

Après la fermeture du dernier temple, celui de Philae, les Egyptiens ne disparurent pas tous. Ils survécurent dans la religion copte qui est une forme de christianisme. Tu sais combien les Arabes qui ont envahi L'Egypte les attaquent en les tuant et en détruisant leurs églises.

 

La religion est l'essence sublimée d'un peuple. Détruisez sa religion et un peuple disparaît. La première des choses que les Portugais attaquèrent sournoisement à Kongo Dia Ntotila fut sa religion. Religion détruite, la civilisation kongo s'écroula derrière. Quand Tchimpa Vita voulut ressusciter la capitale Mbanza Kongo et attaqua la religion catholique, elle fut brûlée avec son compagnon et leur fils. 

 

Voilà ce que je peux te dire rapidement sur la fin de l'Égypte dont la vie religieuse et la vie civile ne faisaient qu'une seule et même chose au travers du respect de la MAAT. Il n'y avait pas en Egypte de distinction entre la vie religieuse et la vie profane. La destruction de la classe sacerdotale qui rassemblait tous les sages et tous les savants signa la mort d'une belle civilisation de plus de 60000 ans. Ne vous fiez pas à la manipulation des dates pour faire correspondre l'histoire avec la supposée date de la création du monde par le faux dieu juif : LA CIVILISATION ÉGYPTIENNE ÉTAIT TRÈS VIEILLE. La preuve de l'ancienneté de l'Égypte est le fait que ses prêtres selon le Grec Hérodote connaissaient le cycle de 26000 ans. Il faut au moins deux ou trois observations pour établir un cycle. Et dans tout ça, la religion d'Isis ou Asset était connue depuis les origines car c'est la seule que tous les Egyptiens connaissaient et partageaient. Asset sur le plan des astres était symbolisée par l'étoile Sothis ou Sirius dont l'apparition au mois de juillet marquait le début de l'année. Asset ou Isis est la première a avoir vaincu la mort par l'amour en ressuscitant son époux Osiris ou Ausar dont le vrai nom est Ousrarê ou puissance du dieu Ra ou  Rê. Elle est la mère d'Horus, celui qui est conçu miraculeusement car en ressuscitant son époux, Isis ne put reconstituer tout le corps car il manquait le phallus. Horus est en fait Osiris réincarné, le VÉRITABLE fils de Dieu et Isis meriamon, Isis, l'aimée du dieu Amon, la VRAIE Mariam, la VRAIE Marie.

Pourquoi je te parle d'Isis ? Parce que tant qu'il y avait la belle religion d'Isis, le christianisme ne décollait pas. Cette religion s'étendait partout dans tout l'empire romain. Paris ou Per Isis, lui doit son nom car la déesse Isis y avait des temples.

Sous l'influence de l'évêque de Milan Ambroise, l'empereur chrétien Théodose décide de détruire le paganisme. Sa cible principale est la religion d'Isis qui cimente  la civilisation égyptienne, une religion approfondie par les prêtres d'Iounou ou Héliopolis selon les Grecs. Voilà ce que je peux te dire comme ça, d'un premier jet, sur la disparition de la civilisation égyptienne.

Après la destruction d'Omar on oublie l'Égypte pendant presque mille ans jusqu'à ce que Champollion redécouvre son écriture. Et le comble dans tout ceci est la façon dont ceux qui l'ont détruite la vénère aujourd'hui. On a l'impression que les fils des Ténèbres détruisent d'abord puis se mettent à admirer, à étudier les vestiges de ce qu'ils ont détruit..."

 

MBUTA NE NKOSSI ZA MAKANDA,
LION DE MAKANDA,
MWAN' MINDZUMB'

Partager cet article
Repost0
8 septembre 2019 7 08 /09 /septembre /2019 10:01

Sur Facebook, j'ai partagé la vidéo d'une jeune femme leucoderme d'origine américaine qui explique l'esclavage et le racisme comme la construction de l'idéologie SUPRÉMATIE BLANCHE qui court toujours car tous les Leucodermes, dit-elle, sont tous éduqués dans l'idéologie de la suprématie blanche pour qu'elle ne disparaisse jamais.

 

Voici mon texte amélioré  :

"Je partage cette vidéo en anglais. Si vous tendez bien l'oreille vous comprendrez ce que dit cette femme sur le système de la suprématie blanche qui conditionne tous les Occidentaux et qui a justifié l'esclavage.

 

Elle avoue que ce système existe jusqu'à nos jours. Même la Bible est une invention de cette suprématie blanche afin que l'homme blanc soit adoré par les Noirs comme un dieu et qu'ils acceptent toutes les souffrances que le Leucoderme leur affligera.

 

Le cerveau est comme un ordinateur dont le reste des parties du corps représente les périphériques : c'est le système de pensée qu'il contient qui fait office de système d'exploitation ou Operating System en anglais (O.S.). 

 

La culture dans toutes ses dimensions sociale, éducative, religieuse, économique, politique, musicale, familiale, en est le système d'exploitation. À ce titre, les Leucodermes ont changé le système d'exploitation originelle que NZAMBI LE CRÉATEUR a donné aux BENA NTEMO pour les transformer en esclaves mentaux et en esclaves spirituels, un esclavage plus coriace à vaincre car le nouveau système d'exploitation qui gère l'esprit du Noir est doté d'un système d'autodéfense, une espèce d'antivirus, qui résiste quand on essaie de rétablir l'ancien système d'exploitation installé par le NZAMBI LE CRÉATEUR himself. 

 

Il a été plus facile d'ôter les chaînes de L'ESCLAVAGE PHYSIQUE (hardware) mais il est plus difficile de détruire L'ESCLAVAGE SPIRITUEL (software) car les victimes n'en sont pas conscientes comme l'ordinateur n'est pas conscient de son OS (système d'exploitation) qui le transforme en automate.

 

L'homme noir se trouve allégoriquement dans une situation similaire. Il reçoit la culture de l'Occidental ainsi que sa religion qui font désormais partie de sa personnalité et le fondent en tant qu'esclave spirituel. Il est même fier de l'être en se vantant d'être diplômé de ce système !

L'antivirus ici est un module du système d'exploitation qui a intégré l'infériorité du Mélanoderme qui défend lui-même la culture, le système d'exploitation qui l'infériorise. Les BENA NTEMO défendent eux-mêmes le système d'exploitation qui les réduit en esclavage. Le cœur de l'antivirus qui empêche la délivrance des Kamites est la religion étrangère qui résiste à toute réinstallation du système d'exploitation installé par NZAMBI LE CRÉATEUR lui-même. Pourquoi ? Parce que l'antivirus du système d'exploitation installé par les Leucodermes injecte dans la pensée du "Noir"  que c'est lui-même Dieu qui a voulu cette suprématie blanche - CE QUI EST ÉVIDEMMENT FAUX.

 

Si vous connaissez un peu le monde de l'ordinateur, vous comprendrez ce que je dis ici. LES AFRICAINS ONT SUBI UNE MODIFICATION "GÉNÉTIQUE" CULTURELLE. JE METS GÉNÉTIQUE ENTRE GUILLEMETS MÊME SI JE NE DEVRAIS PAS LE FAIRE TELLEMENT LA PENSÉE PRODUITE PAR LE SYSTÈME D'EXPLOITATION CULTUREL FAIT CORPS AVEC LA CHAIR QUI NE PEUT PAS FONCTIONNER SANS LUI. 

 

Si vous comprenez ce que je dis ici pour vous expliquer comment a été instaurée la suprématie et la domination blanches, vous comprendrez aussi la tâche colossale qui revient à ceux qui veulent libérer l'Afrique. IL FAUT TROUVER D'ABORD LE MOYEN DE DÉSACTIVER LA RÉSISTANCE QUI MAINTIENT L'HOMME DIT NOIR DANS LE COMPLEXE D'INFÉRIORITÉ. 

 

Comme nous ne pouvons pas changer l'ordinateur dans sa partie hardware (cerveau), il faut changer le système d'exploitation mais avant cela, il faut désactiver le firewall muni d'un antivirus, le firewall religieux car ce qui est justifié au nom de Dieu ressemble à un code source qui revient à l'identique après une quelconque modification.

 

C'est pour cela que vous avez l'impression que même si vous dites la vérité à un "Noir", même si la vérité sort de la bouche d'une femme blanche, ce dernier ne l'acceptera pas. C'est vraiment un travail de longue haleine...

 

A tous les KAMITES du monde entier : NZAMBI LE CRÉATEUR peut être comparé à un programmeur. L'ADN EST SON CODE SOURCE POUR TOUS LES ÊTRES VIVANTS SELON LEURS DIFFÉRENCES. Il a "programmé", en fait créé, chaque être vivant selon sa nature première QUI NE DOIT PAS CHANGER car il y va de l'équilibre même de la création. Quiconque modifie cela s'oppose au Créateur. On voit ceux qui vont jusqu'à modifier le code source de NZAMBI LE CRÉATEUR qu'ils ont totalement décrypté créer de nouvelles espèces génétiquement modifiées. Ils modifient les plantes, clonent des animaux, se permettent tout, bref, veulent se substituer à NZAMBI LE CRÉATEUR himself. LE JUIF ATTALI A DÉCLARÉ QUE LA NATURE EST MAUVAISE - CE QUI RÉVÈLE LE SATANISME DE LA KABBALE - ALORS QUE LA NATURE EST P-A-R-F-A-I-T-E. ON S'EN REND COMPTE QUAND ON MODIFIE SON ÉQUILIBRE QUI EST SA LOI GLOBALE SELON LAQUELLE TOUT SE TIENT CAR LE TOUT INFINI FORME NÉANMOINS UNE UNITÉ À L'IMAGE DE LA NATURE MÊME DU CRÉATEUR.  Ces gens qui vous ont réduits en esclavage physique et spirituel incarnent le démon sur terre car qui remet la création de Dieu en cause est ENNEMI DE NZAMBI LE CRÉATEUR qui sait pourquoi il a créé le chien différent du chat, l'arbre différent de l'homme, les BENA NTEMO différents des autres êtres humains.

 

Chers Kamites corrompus, vous croyez faire la volonté de Dieu en reniant votre propre nature. OR, CELA EST LE PLUS GRAND PÉCHÉ, UNE VÉRITABLE MALÉDICTION. Tant que cette situation perdurera, votre situation globale ne changera pas - même si vous faites quelques progrès ici ou là. Quand l'heure de vous exterminer viendra, ils vous effaceront car vous n'avez aucune défense. N'ont-ils pas prouvé qu'à votre égard ils n'ont ni pitié ni compassion, ni empathie ? Pourquoi ? PARCE QU'ILS CONSIDÈRENT QUE VOUS N'ÊTES PAS DES ÊTRES HUMAINS. CE QUI VOUS PRÉDISPOSE À LA DESTRUCTION. LE DERNIER ACTE QU'ILS POSERONT CONTRE NOUS SERA LE GÉNOCIDE TOTALE DE LA RACE DITE NOIRE. Je l'écris aujourd'hui pour qu'on s'en souvienne à jamais. "

 

NE NKOSSI ZA MAKANDA,
LDM,
MWAN' MINDZUMB',
MBUTA MUNTU

Partager cet article
Repost0
14 mars 2017 2 14 /03 /mars /2017 11:33
ONU/PROPOSITION : LA DICTATURE DOIT ETRE RECONNUE COMME UN CRIME CONTRE L'HUMANITE

Nous vivons dans un monde régi par des lois nationales et internationales, un monde qui change, un monde dans lequel apparaissent de nouveaux crimes et délits comme les délits liés à l'économie du numérique ou à l'agression de l'environnement. Le droit tant au niveau national qu'international doit aussi évoluer pour que des criminels environnementaux, entre autres, soient condamnés pour crime contre l'humanité. Par exemple, les perturbateurs endocriniens qui affectent la fertilité humaine peuvent entrer dans la définition du crime contre l'humanité - même si dans ce cas, il n'y a pas de violence physique manifeste mais il faut noter que la chute de la fertilité humaine a au final la même conséquence que le massacre des populations par un dictateur. Les industriels de l'agro-chimie menacent le genre humain en ajoutant sciemment des substances qui se substituent aux hormones provoquant des cancers, des leucémies, une atrophie des capacités cognitives, une diminution de la fertilité, etc. Le droit national ou international doit par conséquence évoluer. S'il tarde à le faire, c'est à cause du lobbyisme des archontes au sein des institutions nationales européennes et internationales. Il y a souvent trop de profits en jeu ; ce qui retarde l'évolution du droit. Certaines dispositions peuvent être prises au niveau local, c'est-à-dire, national, comme dans le cas d'espèce des crimes environnementaux mais dans le cas d'un dictature comme celle de Denis Sassou Nguesso au Congo, il faut passer par le droit international car le droit et la justice sont sous influence dans ce pays. Il y a aujourd'hui la question de la dégradation du climat qui doit conduire demain à la caractérisation d'un crime climatique qui est une forme de crime contre l'humanité car provoquer des dysfonctionnements du climat planétaire nuit à toute l'humanité et au delà à tout l'écosystème qui abrite le vivant. Demain, ce sont des millions voire des milliards de vies humaines qui sont menacées par la folie cupide de quelques industriels.

Il nous faut définir ce qu'est un crime contre l'humanité. Pourquoi ? Parce que qui dit crime juridiquement parlant, dit condamnation au niveau de toute l'humanité réunie, une humanité dont le symbole institutionnel est l'ONU - même si cette organisation n'est pas parfaite. Un crime contre l'humanité est une incrimination créée pour la première fois en 1945 dans le statut du Tribunal militaire de Nuremberg, établi par la Charte de Londres (art. 6, c). Il désigne une " violation délibérée et ignominieuse des droits fondamentaux d'un individu ou d'un groupe d'individus inspirée par des motifs politiques, philosophiques, raciaux ou religieux ". La question ici est qui est l'auteur probable d'un tel crime défini comme crime contre l'humanité ? Nous pouvons dire sans ambages qu'une dictature entre parfaitement dans une telle définition car elle viole les droits fondamentaux des individus (prisonniers politiques, par exemple) ou d'un groupe d'individus (génocide des Bakongo dans le Pool par la dictature de l'ethnie-Etat conduite par Denis Sassou Nguesso). Un individu peut aussi à titre personnel être taxé d'avoir commis des crimes contre l'humanité. Tout comme un Etat. Or, il y a un problème : le principe de non-ingérence. Si on parle d'humanité, comment peut-on paradoxalement admettre un principe de non-ingérence ? L'humanité est une considération totalisante, globalisante, qui ne saurait se gargariser d'exceptions nationales. C'est à ce genre de restriction paradoxale que l'on sent qu'il faut une réforme du droit international. En effet, on ne peut pas parler de crime contre l'humanité tout en lui opposant un principe de non-ingérence renvoyant à une échelle nationale.

Notons que l'article 7 du Statut de Rome donne la liste des crimes de droit commun qui sont des crimes contre l'humanité dès lors qu'ils sont commis sur ordre " dans le cadre d'une attaque généralisée ou systématique dirigée contre toute population civile " : meurtre ; esclavage ; déportation ; emprisonnement abusif ; torture ; abus sexuels ; persécution de masse ; disparitions ; apartheid, etc. Nous pouvons conclure que les massacres sur ordre qui sont perpétrés dans le Pool entrent dans ce registre. Oui, le génocide du Pool est un crime contre l'humanité mais il n'est que la conséquence de la dictature ! Aussi, c'est la dictature en elle-même, de façon sui generis, qui est un crime contre l'humanité. Il ne s'agit pas d'incriminer les conséquences mais de bien indexer les causes. Dans le cas du crime contre l'humanité qui se déroule dans le Pool et ailleurs au Congo, le responsable pour ne pas dire le coupable, c'est l'Etat dictatorial du gangster en chef Denis Sassou Nguesso.

Voici en détail ce que l'article 7 du Statut de Rome donne de la liste des crimes contre l'humanité, des crimes qui sont légions dans une dictature qui en est la cause en tant qu'ordonnatrice et exécutrice (il est incontestable que le crime contre l'humanité est commis par la dictature de Denis Sassou Nguesso au quotidien dans notre pays, le Congo) :

  • le meurtre (courant en dictature, presque quotidien si on prend l'exemple du Congo) ;
  • l'extermination (ce qui se passe dans le Pool où plus de trois cents villages ont été rasés de la carte, il y a bel et bien extermination des Bakongo, c'est-à-dire, une extermination génocidaire perpétrée par la dictature venue des bords de l'Alima)  ;
  • la réduction en esclavage (lorsque 96% de la population n'a plus aucun droit, qu'on les prive de tous les droits, c'est presque de l'esclavage car l'esclavage n'a aucun droit) ;
  • la déportation ou le transfert forcé de population (aujourd'hui, les populations de Loango sont chassées de leur région d'origine : c'est un cas de déportation) ;
  • l'emprisonnement ou autre forme de privation grave de liberté physique en violation des dispositions fondamentales du droit international (de nombreux Congolais croupissent en prison de façon arbitraire en plus des prisonniers politiques comme le Général Jean Michel Mokoko, André Okombi Salissa, Modeste Boukadia, Paulin Makaya, Jean Ngouabi, etc) ;
  • la torture (nous avons au Congo de nombreux cas de torture comme celui de Kalakala, celui de Jean Ngouabi devenu aveugle, on évoque aussi la mort du colonel Marcel Ntsourou sous le coup de la torture pour ensuite subir des mutilations, etc) ;
  • le viol, l'esclavage sexuel, la prostitution forcée, la grossesse forcée, la stérilisation forcée ou toute autre forme de violence sexuelle de gravité comparable (le viol est courant au Congo-Brazzaville, un viol commis par les mercenaires et miliciens du régime, surtout sur les femmes originaires du sud du Congo) ;
  • la persécution de tout groupe ou de toute collectivité identifiable pour des motifs d’ordre politique, racial, national, ethnique, culturel, religieux ou sexiste, ou en fonction d’autres critères universellement reconnus comme inadmissibles en droit international, en corrélation avec tout acte visé dans le présent paragraphe ou tout crime relevant de la compétence de la Cour (ici, nous pouvons citer à juste titre le massacre des disparus du Beach parce qu'ils étaient Bakongo, le génocide du Pool, etc);
  • la disparition forcée de personnes (au Congo, les enlèvements et les disparitions sont légions au quotidien);
  • le crime d'apartheid (il y a un bien un apartheid nord-sud sinon comment expliquer que l'électricité coûte mensuellement 5000 francs cfa à Oyo et 36500 à Pointe-Noire et à Brazzaville ? Il en est de même pour le prix de l'eau, des transports publics, etc. Denis Sassou Nguesso entretient un apartheid du nord sur le sud du Congo) ;
  • d'autres actes inhumains de caractère analogue causant intentionnellement de grandes souffrances ou des atteintes graves à l’intégrité physique ou à la santé physique ou mentale (médicaments périmés administrés aux malades du VIH, entre autres, eau courant empoisonnée aux matières fécales de monsieur Denis Sassou Nguesso, etc).

Le crime contre l'humanité est crime individuel ou et surtout de masse, crime génocidaire, crime affectant l'humanité en retardant son progrès, son évolution, sa croissance, crime explicite ou implicite. Le crime de masse peut s'avérer direct ou indirect. Direct par des massacres de masse, des guerres, des génocides. Indirect par négligence, par non respect du droit des peuples et des populations. Ce crime peut être létal ou juste invalidant parfois à vie. A Nuremberg, le monde civilisé n'a pas eu du mal à le caractériser et à en juger les coupables. Aujourd'hui, il est encore plus évident que tous les massacres et atrocités commises par les dictatures - notamment africaines - sont connus de la communauté internationale qui brille par un certain laxisme - alors qu'elle dispose de tous les outils contraignants pour traîner les coupables devant les tribunaux internationaux comme la CPI.

La dictature politique a un caractère juridique criminel parce que potentiellement ou activement criminelle : C'est un système qui sert un dictateur et ses complices en massacrant, assassinant, laissant mourir de faim, de soif, de maladie des milliers voire des millions d'êtres humains en usant de la légitimité d'un Etat, l'immunité qu'il confère et, tout cela, sous la protection d'un principe de non-ingérence qui est en fait non-assistance de peuple ou d'humanité en danger..

Les agissements de toute dictature politique - tortures, enlèvements, massacres, arrestations arbitraires, génocides, etc - correspond bien à la définition du crime contre l'humanité. En détournant les liquidités et les devises qui auraient pu permettre de nourrir, soigner, éduquer, loger, déplacer, fournir de l'énergie et de l'eau potable à des millions de personnes reconnues comme éléments constitutifs d'un peuple, une dictature conduit à la mort de masse. En menant des attaques et des massacres génocidaires ou non juste pour pérenniser leur régime, la dictature tombe dans le crime contre l'humanité et vu le caractère imprescriptible de ce crime, tous les membres d'un régime dictatorial sont ipso facto coupables de génocide, de crime contre l'humanité.

Il faut inciter l'ONU à classer les dictatures, notamment africaines comme des crimes contre l'humanité - ce qui permettrait de contrebalancer le principe de la non ingérence en affirmant que la non ingérence revient dans le cas de crime contre l'humanité à de non-assistance de peuple ou d'humanité en danger. Cette institution doit évoluer et cesser de protéger les régimes, les industriels - au lieu de protéger l'humanité, le génome humain. Il faut réformer l'ONU car elle ne sert en fait que l'intérêt des puissants et non des peuples. Il est temps de rompre avec la politique bloquante du veto.

Voici les incidences et avantages d'une telle disposition : elle permet de bloquer les moyens d'un Etat dictatorial qui se verrait refuser toute reconnaissance officielle à engager les moyens ou les ressources d'un pays. Plus de signature, plus de commerce, plus d'achat d'armes, plus d'opérations bancaires. L'asphyxie totale doit amener la dictature à abdiquer. Si de telles mesures ne sont pas suffisantes, l'ONU ayant adopté le principe de non-assistance de peuple ou d'humanité en danger peut renverser le régime par la force et organiser des élections transparentes et démocratiques. Aussi, nous appelons l'ONU à considérer de facto une dictature politique comme un CRIME CONTRE L'HUMANITE - puisqu'elle en est la cause potentielle ou réelle.

Les grandes idées germent toujours dans un petit nombre d'esprits avant de devenir des idées collectives, populaires et internationales (pour exemple, l'idée de la création de l'Etat d'Israël à rebours sur l'histoire, un cas insolite). La dictature sera un jour reconnue juridiquement comme un crime contre l'humanité car facteur multiple de crimes contre l'humanité. Nous en avons l'espoir. Chez l'homme, les idées évoluent moins vite que les infrastructures matérielles mais elles finissent par évoluer.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 13:28

A la lecture de ce texte, ceux qui me traitent d'extrémiste, vont avoir de quoi mastiquer mais qu'ils se rassurent, je l'avoue, oui, je suis un extrême démocrate et l'extrémisme en démocratie ne s'est pas encore manifesté dans les sociétés modernes car ceux qui ont créé la société extrême démocrate, c'étaient nos ancêtres, les hommes investis du kimuntu. La démocratie à l'occidental n'est que la dictature d'une majorité politique sur une nation avec diktat de son projet politique sur l'étendue sociétale pendant un moment donné jusqu'à ce qu'une élection vienne changer la donne et, tout ceci, avec l'accord du peuple et la sanctification de la loi.

Ce modèle démocratique occidental construit à l'infini un cycle, suite à l'aliénation du peuple, qui appelle une entité représentative de tous qui devient entité de gouvernance, cycle qu'on pourrait caractériser de la manière suivante :

Etape 1 : Nécessité d'une entité représentative de tous les êtres humains qui pilotera un ensemble d'institutions représentant l'ensemble de la société objectivée (le tout n'est pas un être qui possède une pensée unique, une compréhension unique mais simplement des besoins identiques fondamentaux propres à tous les êtres : manger, se soigner, s'instruire, travailler, se distraire, se vêtir, se loger, bref, satisfaire aux besoins de tous dans un espace géographique bien défini) ;

Etape 2 : promesses ou séduction du peuple au travers de groupes ou de corporation d'intérêts identiques appelées partis politiques eux-mêmes représentés par un individu (en effet : la loi de l'aliénation veut que dès qu'il se constitue une entité, une forme de superstructure apparaît et s'élève au niveau de la représentation de tous avant d'incarner par surimposition ou par faiblesse du groupe une autorité) ;

-Etape 3 : Mise en place d'un mode structurel de sélection de l'autorité (ici, le vote selon le mode : "one man, one vote" avec un principe  de majorité qui exclut une catégorie d'âges inférieurs à X). La vigilance doit être accrue pour éviter la fraude électorale qui fausse les résultats d'une élection. Dans les régimes de vieille démocratie, le processus électoral semble assez bien contrôlé mais dans un système dictatorial qui joue à la démocratie, une élection n'est qu'un prétexte ;

Etape 4 : Campagnes de séduction des partis dans un certain laps de temps donné sur toute l'étendue du territoire  en utilisant les moyens et les techniques de communication (médias) en usage dans la société ;

Etape 5 : Validation du projet par le peuple (élection ou sélection selon le mode un homme, une voix). En conséquence, le projet du parti victorieux, même s'il n'est pas le meilleur, s'impose à tous pendant une durée D ou le parti P aura le pouvoir de mobiliser toutes les ressources de la nation en ayant en plus l'exercice de la violence légitime.

Etape 6 : Action politique (déroulement des promesses au niveau sociétal). Le parti au pouvoir installe ses hommes à la tête des institutions du pays pour piloter sa destinée pendant une durée D selon ses promesses qui ne sont jamais totalement tenues à cause des contre-pouvoirs, des influences diverses, du  lobbyisme, de la corruption, de la limite des moyens financiers qui ont été subrepticement retirés aux Etats, etc.)

Etape 7 : Satisfaction ou déception du peuple, notamment de la partie ayant consenti les suffrages. En général, vu que les promesses ne sont jamais tenues dans l'ensemble, cet électorat favorable diminue, ce qui garantit ce que l'on appelle l'alternance. En théorie, dans le cas d'un parti qui donnerait entièrement satisfaction au peuple, la possibilité d'une alternance serait impossible au niveau du parti mais seul le chef de l'exécutif changera suite à la limitation des mandats individuels s'il en est.

Etape 8 : fin de la validation populaire (fin du mandat politique accordé par le peuple) ; ici, on arrive à la fin du cycle de (cinq ou sept ans, entre autres durées de mandats) - sans que le parti au pouvoir ne résiste à abandonner le pouvoir qu'il ne détient que par délégation du peuple puisque seul le peuple est véritablement souverain (c'est une conception qui a été gagné au prix de longues luttes socio-politiques : en effet, le peuple n'a pas toujours été considéré comme le détenteur du pouvoir qui est exercé en son nom );

Etape 9 : on recommence  à l'Etape 1 ce qui nous permet d'évoquer le processus de "boucle démocratique" perpétuelle.

Dans ce cycle, l'observation sociologique revèle un principe : les individus servent leur ambition personnelle de pouvoir en promettant la satisfaction des desideratas du peuple ou de la majorité de celui-ci et, ils sont tenus d'agir - tout en satisfaisant leur ambition personnelle pour le profit du peuple s'ils ne veulent pas être balayés par les urnes. Le peuple est souverain car il donne et retire le pouvoir - (ce qui nous amène à penser que si, quelqu'un n'a pas reçu son pouvoir du peuple, qu'est-ce qui pourrait l'empêcher de le garder ? Si le peuple est incapable de revendiquer qu'il est le souverain suprême qui ne donne son pouvoir que par la nécessité de l'aliénation (lire Marx et Rousseau), que se passe-t-il ?).  

Or, les hommes politiques en démocratie, sont sous l'influence de partis, de groupes d'influence ou de pression, bénéficient de financement d'organismes dont ils deviennent redevables et font souvent la volonté de ceux-ci et non les promesses tenues devant le peuple. Ce qui consolide ce système, quel que soit le parti, c'est un ensemble de principes universels : le droit à tous à l'éducation, à l'eau, à l'électricité, à la protection de l'intégrité physique, à la santé par des sytèmes de mutualisation sociale des moyens collectés auprès de la totalité du peuple ou de ceux qui en disposent.

Vous me direz que c'est beau la démocratie mais ce système ne tient que s'il existe une structure judiciaire qui garantit le bon fonctionnement de ce modèle, système judiciaire qui doit être indépendant du système politique tout en ayant la possibilité de mobiliser la force de coercition légitime pour imposer le respect de la loi.

En Afrique, nous essayons de copier ce modèle sans succès car il y va déjà de la faiblesse du système judiciaire, des institutions allogènes héritées de la colonisation et qui ne nous ressemblent pas. D'autre part, ce n'est pas le système judiciaire qui mobilise la force de coercition légitime mais plutôt le système politique, d'où les coup d'Etat perpétuels. Il faut donc empêcher en Afrique si l'on veut qu'un tel modèle ait la chance de fonctionner l'emprise de l'Etat sur la force de coercition légitime. L'Etat ne doit donc pas en imposer au système judiciaire, ni déployer à sa guise la force de coercition légitime. Il faut donc que la mobilisation de la force légitime en Afrique soit décidée par le peuple afin qu'elle soit toujours du bon côté. Tant que cette aberration ne sera pas corrigée, le modèle démocratique en Afrique ne fonctionnera pas correctement.

Qu'est donc l'extrême démocratie ? C'est une société dans laquelle tout homme possède tous les droits, homme à qui s'impose dans le même temps tous les devoirs. Dans une telle société, il n'y a pas un homme qui soit au-dessus des autres - même en sa qualité de chef ou de roi. Nul n'exploite personne, nul ne possède personne - sauf par les liens de parenté dans la limite de l'exercice de son libre-arbitre et de la protection de son intégrité physique et vitale. Vous me direz : "Une telle société n'est-elle pas une simple vue de votre imagination, LDM ?" Je vous répondrai : "Non". Vous n'avez qu'à visiter le Congo profond pour observer nos villages - notamment ceux où l'autorité de l'Etat est quasi nulle pour en voir les survivances. L'extrême démocratie qui prévalait en Afrique profonde ne permettait pas au souverain de mobiliser des armées pour se lancer dans les conquêtes de territoires ou pour exploiter les ressources humaines à son profit. Le souverain dans l'espace du kimuntu n'était que le garant des droits et des devoirs de tous ; il n'avait aucun droit au-dessus du commun des mortels ; une telle société règle ses problèmes de façon collective au mbongui selon le mode du consensus total. Dans une telle société, les élections ne se justifie pas car nul ne craint qu'un fils succède à son père au trône ou à la chefferie.

En conclusion, c'est en retournant vers notre passé que nous trouverons un mode de gouvernance qui nous ressemble. Nos ancêtres n'ont jamais interdit le travail personnel mais dans la conscience collective, tous avaient le devoir de partager le surplus de gibier, de poissons, etc, car le droit à la nourriture comme le droit à la vie, était reconnu à tous. Nous avons péché par excès d'individualisme mercantile en ayant sacrifié notre esprit grégaire atavique au pouvoir de l'argent. L'avenir de l'Afrique et même du monde se trouve dans le mode de gouvernance ancien selon le kimuntu car la démocratie a le grand défaut de détruire la planète par une surexploitation des ressources juste pour la satisfaction de la convoitise de quelques-uns.

Vous avez dû remarquer que le mode d'accès au pouvoir détermine le mode de départ de celui-ci : dans le cycle démocratique, on vient au pouvoir par les urnes et on le quitte par les urnes ; dans une dictature, on vient au pouvoir par la force et on ne peut perdre le pouvoir que par la force, par la modification du rapport de force en sa défaveur. Dans le cas du Congo, la réponse de l'armée sera déterminante en 2016 : elle aura à choisir entre un homme et le peuple et si elle choisit le dictateur, elle doit être réformée en profondeur. Dans tous les cas, le nouveau président de la république démocratiquement élu doit changer la constitution et statuer sur qui a le pouvoir de mobiliser l'armée est essentiel. En fait, les dictatures ne perdurent que par le pouvoir qu'ont les dictateurs sur la force coercitive légitime qu'on leur affuble automatique dès qu'ils se hissent au sommet de l'Etat.

Il faut donc faire en sorte que le président ne soit plus le chef suprême des armées dans la nouvelle constitution et que la mobilisation de l'armée ou de toute force coercitive soit sous le contrôle du peuple au travers d'un conseil constitutionnel constitué par tous les chefs coutumiers du Congo. C'est ce que je crois...

Partager cet article
Repost0
13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 15:11

Monsieur Nowinsky,

bonjour.

Les méandres de ma pensée plongent parfois en profondeur de mon être pour rechercher les valeurs qui charpentent les concepts selon les cultures, selon les identités, selon les époques. Il m'apparaît que la nation selon l'Occident s'est imposée au monde au travers de la république mais ce n'est pas ce que mes ancêtres appelaient "NATION", "TSI". 

J'ai bien cerné votre message qui porte sur l'existence de deux Congo au lieu d'un seul et, en théorie, AU SENS MODERNE, rien n'empêche que les deux Etats ne fassent qu'une même nation, qu'une même république, et je pourrais même dire un même TSI ou une sorte de permanente référence à l'origine (c'est d'ailleurs ce qui fait la force de la "nation" juive qui domine le monde, le Tanak talmudisé aidant). Hélas, à l'heure actuelle, c'est plus facile à dire qu'à faire. 

En dépit de cela, c'est un plaisir de lire des gens comme vous parce qu'ils portent un idéal si élevé qu'il paraît parfois comme irréalisable à cause de facteurs psychologiques et juridiques qui semblent insurmontables à première vue mais vous et moi savons que toutes les divisions artificielles introduites de façon allogène en Afrique ne sont pas insurmontables : il suffit aux Africains de tourner le regard vers leur passé et de regarder au-dedans d'eux-mêmes. Le problème est que le Muntu a égaré sa véritable identité en portant les oripeaux d'identités républicaines allogènes. Avant, il n'y avait pas de "Congolais",de "Gabonais", de "Zaïrois", etc, mais seulement des Tékés, Vilis, Oubanguis, Ngala, Mbochis, etc. La référence n'était pas d'abord l'espace, l'extériorité mais l'intériorité, les valeurs et les kandas traversaient les ethnies comme des noeuds de cohésion, une cohésion qui se perdait dans la nuit des origines. Le fait d'être un MUSSI caractérisait le MUNTU et ce MUSSI était charnellement et historiquement lié à d'autres BISSI KANDA éparpillés dans toute l'Afrique


LA NATION SE CONFONDAIT AVEC UNE CONSCIENCE IDENTITAIRE QUI REMONTAIT A L'ORIGINE DES SOCIETES HUMAINES - ALORS QUE DE NOS JOURS, NOS IDENTITES NATIONALES SON RECENTES, FLUCTUANTES ET RENVOIENT A UN SIMPLE PARTAGE D'UN ESPACE COMMUN REPUBLICAIN BORNE PAR LES PUISSANCES DU MONDE, ESPACE CENSE NOUS OCTROYER LES MEMES DROITS. POUR LA PETITE ANECDOTE, MES ANCETRES SE DEPLACAIENT MAIS DONNAIENT TOUJOURS LES MEMES NOMS A LEURS NOUVELLES IMPLANTATIONS - COMME SI L'ESPACE N'EXISTAIT PAS, COMME S'ILS NE S'ETAIENT PAS DEPLACES...


Hier, j'ai appris une chose étrange : le wolof serait une langue d'origine congolaise parce que les colons français auraient déporté des Congolais au Sénégal ou si je veux rester cohérent des BISSI X. Socle véritable de notre muntu, adn culturel de notre kimuntu ou humanessence, la cape identitaire du MUSSI n'est pas morte, épine qui empêche, par ailleurs, la nouvelle identité républicaine de prendre. 


NOUS AVONS EGARE,  AU DEDANS DE NOUS, NOTRE IDENTITE ORIGINELLE MAIS FAUTE DE POUVOIR LA TUER, LA NOUVELLE APPORTEE PAR LES FILS D'EUROPE A DU MAL A PRENDRE...


Monsieur Nowinsky, vous êtes peut-être Européen et il vous sera difficile de saisir le concept du MUSSI (qui marque l'appartenance) ou MUSHI KANDA : le Mussi marque l'appartenance à un kanda, à un clan (ensemble de personnes qui se reconnaissent avoir un ancêtre commun) et l'ensemble des Ma Kanda constituaient la nation véritable, le tsi profond sur lequel régnait le roi, le Makoko ou le Maloango. CETTE NATION AVAIT DE SPECIFIQUE NON PAS SON ATTACHEMENT A UN ESPACE QUI POUVAIT CHANGER SELON SES MIGRATIONS MAIS SA DEFINITION PAR RAPPORT A UNE INTERIORITE, A  UN KIMUNTU. 

Combien sommes-nous à vouloir retourner à notre identité atavique ou combien sommes-nous à ne pas l'avoir perdue en dépit d'une culture allogène inculquée par le colon au travers de l'éducation et de l'attachement à une nouvelle nation basée sur un modèle républicain venu d'ailleurs ? Avons-nous la force de reconstituer les véritables frontières, les véritables nations en redessinant les barrières factices, virtuelles imposées par les diviseurs de l'Afrique ? Ils ont redessiné les frontières et les cartes, une façon habile d'inscrire une nouvelle identité sur ce que nous étions véritablement - en y rajoutant une dose religieuse (christianisme, islam). Pour dire de façon laconique, ce que je ressens au plus profond de moi, je dirai : "JE ME CONNAIS DONC JE SUIS..." parce qu'il ne suffit pas de penser pour se connaître !


Hélas, en la matière, la division est la norme et l'unité, la réunification ou l'unification l'exception : il faudra d'abord passer sous les fourches caudines du droit international pour triompher de la division entre CONGO et RD CONGO. Au xxième, nous n'avons assisté qu'à une réunification avec les retrouvailles des deux Allemagne (Est-Ouest) - alors que l'apparition de nouveaux Etats sont plus nombreux : dislocation de l'empire soviétique en plusieurs Etats (Russie, Ukraine, etc.), éclatement de la Serbie jusqu'à l'apparition de l'Etat du Kosovo. Plus récemment, on peut citer l'apparition de la république Sud-Soudan. En conclusion,  les penchants divisionnistes sont plus forts que les tendances à l'union. 


Pour ma part, de mon humble point de vue, s'il y a deux Congo, l'explication remonte à l'époque coloniale quand De Brazza  trahit le roi des Belges pour la France : s'il ne l'avait pas fait, les deux Congo seraient un même Etat car ce fut le roi des Belges qui finança la mission exploratrice de De Brazza. Les deux peuples portent les stigmates d'une unité passée au travers des  groupes ethnolinguistiques,des échanges, de la mixité sociale. Un million de ressortissants de la RDC vivent au Congo avec des alliances matrimoniales nombreuses. De nombreuses denrées alimentaires qui nourrissent les Brazzavillois viennent de la RDC par Kinshasa. Somme toute, la division se situe au niveau politique. Il faut donc d'abord capitaliser sur le fond culturel et ethnique commun pour trouver les éléments d'un rapprochement et nous savons, par exemple, que le Bas-Congo en RDC est encore plus proche du Congo par la langue kituba

Cela demande un travail politique impliquant les élites de deux pays pour créer  les conditions d'un rapprochement. C'était le projet de Lumumba mais nous savons comment l'histoire s'est terminée : les Mobutu de l'histoire seront toujours là comme des briseurs de rêves...

 

Vu la perméabilité des frontières terrestres, la frontière véritable des deux pays se situe au niveau de l'existence de deux Etats et ce n'est pas une mince affaire de passer de deux Etats à un seul. Il faudra certainement compter sur les puissances du monde qui sévissent des deux côtés du fleuve Congo et qui s'en mettent plein les poches pour faire échouer le projet mais d'ores et déjà, le déséquilibre démographique est un gros handicap politique : en cas d'élections, il y a des chances que le président  provienne toujours de l'actuelle RDC, raison suffisante pour qu'un homme comme Denis Sassou Nguesso s'y oppose. 

Néanmoins, regardons dans le rétroviseur de l'histoire : le royaume du Congo couvrait l'Angola, le Congo, la RDC et une partie du Gabon. Hélas, le couteau du colon à la conférence de Berlin n'a pas respecté l'homogénéité culturelle. Il y a même des langues au Kénya et en Afrique du sud qui sont des langues bantoues ! La langue est le ciment d'une culture et par elle voyage le tsi qui se dissémine par les KANDAS constituant la nation. J'ai toujours émis l'hypothèse d'une nation unique du MUNTU avec une langue-mère originelle, langue qui s'est par la suite diversifiée. Quand les Tékés, les Koongos, les Vilis parlent, je comprends sans avoir besoin d'un traducteur, preuve qu'il existe un inconscient linguistique issue de la langue-mère commune qui subsiste en moi.


Je vous invite donc à m'introduire, si vous le pouvez, auprès de nos frères d'en-face qui portent encore les rêves de Lumumba pour que nous examinions ENSEMBLE comment passer du rêve à la réalité... 

                                                                              Avec, toute ma sympathie.

         LION DE MAKANDA
Partager cet article
Repost0
15 décembre 2012 6 15 /12 /décembre /2012 00:13
L'objectif de ce jet est d'introduire un concept juridique nouveau en matière de Droit International. Il n'est plus possible au XXIème siècle de se contenter des principes de "non-assistance à personne en danger" et du droit d'ingérence humanitaire pour cause de catastrophe humanitaire - alors même qu'un pays qui est un ensemble de personnes dont la majorité peut-être mise en danger par la gloutonnerie financière de quelques-uns - peut être en danger : la preuve est donnée par l'histoire qui témoigne de la disparition de nations et d'empires ; si nous ne faisons pas attention, les atteintes, portées ici et là à l'environnement, provoqueront la disparition de toute l'humanité - par la gloutonnerie de quelques-uns qui dévastent la planète au nom de l'argent ; il sera trop tard quand on s'en rendra compte car la planète est un être vivant que nous sommes entrain de tuer et en le faisant, nous nous suicidons pour l'appétit d'un petit nombre de malades mentaux qui tiennent ce monde en otage par l'argent.
Vous allez suivre un raisonnement simple qui vous permettra de comprendre qu'il faut à présent dépasser la vision humanitaire qui a court dans l'idéologie internationale qui s'est arrêtée à la naissance du droit d'ingérence humanitaire dont nous avons déjà montré les limites dans un précédent écrit que vous pourrez relire à souhait. C'est que le Droit international évolue peu - alors que les droits nationaux n'arrêtent pas d'innover.
Le concept bien admis dans nos esprits de non-assistance à personne en danger renvoie à un principe qui veut que quiconque, parlant de l'être humain, n'intervienne pas quand son semblable est en danger, est coupable d'un crime et qui dit crime dit condamnation.
Déjà que cette notion peut-être juridiquement ambigüe car la mise en danger de sa propre vie peut être un facteur qui empêche d'agir en ce sens. Exemple : " Je vois un homme qui est sur le point de se noyer mais je ne sais pas nager et je n'ai pas de téléphone portable et il n'y a personne aux alentours, le premier téléphone disponible étant à des kilomètres". Suis-je coupable de non-assistance à personne en danger parce que j'ai évité de me mettre en danger au non de la survie de ma propre personne qui est la première loi naturelle ? De l'autre côté, je suis un milliardaire qui voit des enfants mourir de faim - alors que mon argent peut en sauver un, deux, trois, plus. Suis-je coupable de non-assistance à personne en danger ?
Cependant, là, nous devons introduire la dimension de l'espace national et de l'espace international : à l'international, il n'y a aucune obligation légale imputée à un riche Américain si un enfant palestinien ou congolais meurt de faim et qu'il soit au courant. On procédera par caresser son côté charitable s'il en a au travers d'associations de fondations humanitaires de sorte que la spontanéité d'être humain laisse la place à une institutionalisation du comportement qui rallonge les délais et diminue la capacité de sauvetage d'une opération qui a besoin de beaucoup de paperasse pour se mettre en place. On pourrait croire que sur le plan national, c'est différent mais c'est à peu près pareil.
Nous regardons tous les jours bafouer le droit international qui doit se faufiler entre les interstices des droits nationaux et au final, tous ces atermoiements conduisent à l'inaction et nous sommes impuissants face à l'injustice ici et là. Notre monde, certes, n'est pas un paradis mais on peut le rendre meilleur sinon comment comprendre qu'on ait pu vaincre l'esclavage, le nazisme, l'apartheid ?
Souvent, les lignes fortes partent de quelques individus, parfois même d'un seul et la force de sa conviction finit par être partagée par tous - par devenir un principe universel. Donc l'espoir n'est pas à bannir. Et comme disait je ne sais qui : "Les grandes idées finissent par germer dans plusieurs esprits à la fois", des esprits qui peuvent être très éloignés les uns des autres mais auourd'hui très rapprochés par les médias, par la communication qui est à présent planétaire. Les grandes idées, on le dit souvent, se détachent des esprits qui les enfantent pour vivre en tant que mèmes, principes idéels purs qui engendrent d'autres idées ou des actions partout où elles s'incrustent.
Notons que le danger dont il est question ici est la mort - immédiate, proche, en cours mais certaines juridictions introduisent désormais le principe juridique de précaution car faut-il attendre que l'on soit en situation d'irréparable pour légiférer ? Ne peut-on le faire plus tôt pour éviter le pire ? Doit-on attendre qu'un enfant qui a faim soit proche de mourir de faim pour parler de non-assistance à personne en danger ? Qui doit s'engager dans ce cas ? Un individu ? Toute la société ? Je réponds toute l'humanité. Nous avons tous autant que nous nous reconnaissons la fibre humaine l'obligation de sauver toute vie en danger ou sur le point de se mettre en danger ou qui pourrait se mettre en danger et les nuances sont nombreuses. Oui, nous le savons bien entre l'éthique et le Droit, il y a de la marge et un peu de place pour la philosophie et surtout, le droit n'est pas hélas une science exacte et personne n'a essayé de réfléchir dans ce sens car ce serait certainement l'une des trouvailles les plus révolutionnaires de l'humanité !
Toutes ces digressions conduisent au fait que la totalité humaine - même si elle se dédouane cloisonnée dans des nations, des continents, des familles, est responsable de la totalité qu'elle constitue et si on y parvenait, on ferait de la terre un paradis et Dieu ne nous serait plus d'aucune utilité ! Mais le rêve ou l'imagination, pire, certaines abstractions ou chimères, peuvent se matérialiser pour le bonheur de plusieurs...
En envisageant qu'il arrive que tout un pays, soit une composition multiple de plusieurs personnes,  soit  en danger comme dans le cas des faillites bancaires américaines ou tout simplement des comportements frisant la folie de nos jeunes dictatures africaines entre autres, le concept de non-assistance à pays en danger n'est pas une chimère et un jour, toutes mes idées que vous jugez utopistes, finiront par faire du chemin quand des personnalités placées aux bons endroits et aux bons moments s'en inspireront.
A la question : " A qui doit-on imputer la non-assistance à pays en danger ?", je répondrai à toute l'humanité, à tous les autres pays, coupables de n'avoir rien fait, d'avoir laissé doucement un pays comme le Congo sombrer - alors que les banques savent que monsieur Sassou Nguesso et les siens pillent et laissent piller le pays. Vous me répondrez : "auprès de qui portera-t-on une accusation contre l'humanité entière ? Auprès de Dieu ? Mais il ne répond pas ou il n'existe pas ! " Je vous réponds qu'une telle idée amènera un type de tribunal international qui se met doucement en place et qui comme le Tribunal Pénal International et un jour, à présent que l'Europe fait l'Union, que l'humanité parviendra à une structuration plus globalisante, on mettra en place une telle juridiction.
On doit sauver les peuples des dictateurs avec la manière et non comme Bush a voulu agir en Irak avec les mauvaises intentions ou de faux prétextes. Aucune, je dis bien aucune dictature ne survivrait un jour face à la  vindicte mondiale qui se dote des moyens d'appliquer sa juridiction qui aura le droit de transgresser les frontières que le Rwanda traverse allègrement en RDC pour des mauvaises raisons.
En fait, nous sommes encore quelque part entre l'homme et l'animal, entre l'ange et le démon, parce que l'Homme, je vous le dis, l'Homme, nous ne sommes pas encore parvenus à ce stade, l'Homme, c'est-à-dire, la totalité de l'Humanité vivant en tout Homme et tout Homme vivant réellement dans la totalité des Hommes, c'est à mon avis, la définition de DIEU. Dieu n'est pas quelque part ; il est simplement l'animal devenu Homme et l'HOMME, ce n'est pas l'hybride que nous sommes. Même une société de fourmis nous dépasse car les Fourmis Sont des Fourmis, chacune ayant assimilé la totalité pour laquelle elle travaille et la totalité travaille pour elle...

                              Mouvimat IBOUANGA LOUNDOU 
Partager cet article
Repost0
24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 19:38

Le premier ministre français, François Fillon, vient d'annoncer les mesures qui permettraient à la France d'économiser 12 milliards d'euros dans son budget annuel. Ayant souhaité être plus taxés que le commun des mortels, les Français les plus riches (au moins 500.000 euros par an) vont être déçus puisqu'il ne seront taxés de manière spécifique qu'à hauteur de 3%  de leurs revenus annuels - alors que cette frange capte 75% de la richesse nationale - ce qui fait qu'il sont de plus en plus riches chaque année ! Ils ne représentent que dix pour cent de la population à appartenir à la race des "élus" selon le dieu "ARGENT". Posons-nous la question suivante : sommes-nous égaux ou avons-nous les mêmes droits devant l'argent ? En effet, l'argent est la quête des quêtes. Si vous n'en possédez pas, c'est la mort assurée dans un pays comme le Congo. Dans les pays riches, on vous donne quelques miettes que vous dépensez en alcool, en cigarettes, etc. Ce qui fait que cet argent rentre vite dans les poches des riches.

Ceux qui ont vu la vidéo qui parle de la création de la Sécurité Sociale ont dû se rendre compte que la sécurité sociale a un trou qui donne directement sur les comptes bancaires de riches sociétés pharmaceutiques qu'on a du mal à juger lorsqu'elles provoquent des scandales comme ceux du Médiator qui a tué de nombreuses personnes tout en octroyant des milliards d'euros à un certain SERVIER qui reste libre comme l'air. On savait que le Médiator était mortel puisque le principe actif de cette molécule était déjà connu mais il a suffi que l'on change de nom, de forme et de couleur pour qu'une molécule hautement toxique reprenne une deuxième vie. Vu le prix onéreux de certains médicaments - on se demande d'ailleurs pourquoi de si petites pilules qui ont tant d'effets secondaires coûtent si cher - un pauvre ne pourrait soigner son cancer qu'un ou deux mois et mourir. Au contraire, il absorbe des médicaments qui provoquent des effets secondaires qui lui font ingurgiter encore d'autres médicaments qui provoquent d'autres effets secondaires. Ainsi de suite jusqu'à ce que les médicaments vous tuent. Ce qui au final enrichit lourdement de grands laboratoires. En France, cette élite de l'argent appartient à deux cents familles qui possèdent la quasi totalité du pays : ils ont la terre, l'immobilier, contrôlent tout ce que vous mangez ou buvez, ce que vous portez et savent déjà ce que vous allez acheter dans vingt ans. Ils ont des actions et des participations dans tout : banques, télécommunications, finances, recherches novatrices, industries de l'armement, firmes pharmaceutiques, les OGM, l'industrie chimique, la cigarette, le vin, les Nouvelles Technologies de l'Information, les Télécommunications, TOUT ! En effet, leur argent ne dort pas puisqu'ils l'utilisent pour devenir encore plus riches.

Ces riches n'ont rien à faire avec la démocratie sociopolitique tant que l'argent reste un monde où la démocratie n'a pas lieu. Lord  Rotschild a dit : "Donnez-moi le contrôle de la monnaie et je me fous de qui fait les lois." Cette démocratie sociopolitique les arrange puisqu'ils ont le cadre idéal pour s'enrichir de plus bel au détriment de millions de vies qu'ils n'hésitent pas à envoyer au front lorsque leurs intérêts sont menacés. Ils ont provoqué toutes les guerres de ce monde depuis la nuit des temps. La guerre est une industrie qui par ailleurs rapporte gros : on vend des armes aux deux bélligérants qui détruisent tout et se ruinent, ensuite, on leur propose des contrats de reconstruction (c'est ce qui va se passer en Lybie où le CNT promet la priorité de la reconstruction aux pays qui l'ont aidé à faire tomber Kadhafi) tout en leur proposant de l'argent à des taux juteux puisque la guerre aura ruiné les deux camps. Ils s'arrangent pour s'enrichir même lorsqu'il y a des crashs boursiers... Et ces individus rachètent tous les brevets qui sont pourtant le fruit de l'investissement éducatif de toute la nation puisque l'école est souvent publique.


Il n'y a pas d'égalité dans le monde du travail ; il n'y a que des liens de subordination reconnus par le code du travail. Vous pouvez le lire en ligne sur des sites officiels entre autres. La subordination, c'est-à-dire, l'obéissance aveugle du salarié envers son patron, est bel et bien écrite noir sur blanc dans le droit français...

 

En fait, les concernant, la mesure ne rapportera que 200 millions d'euros pour l'année en cours - alors qu'ils gagnent des milliards pour certains d'entre eux qui ont reçu un cadeau fiscal de la part du président Nicolas Sarkozy. Cette mesure exceptionnelle qui court jusqu'à ce que la France retrouve un déficit à hauteur de 3%  permet encore à ces hyper-riches de jouir encore d'une réduction fiscale juteuse en dépit de l'abolition du bouclier fiscal qui ne prendra effet qu'en 2012 ou 2013 (mes souvenirs ne sont pas si précis).


Même quand les riches demandent à payer plus d'impôts, les Etats préfèrent taxer un peu plus la classe ouvrirère que le capital et cela montre que les êtres humains ne sont pas égaux devant l'argent qui confère aux riches le pouvoir d'imposer leur volonté - alors même qu'ils ne sont riches que du travail humain et des richesses du sol. Les bourgeois ont réussi à faire de l'argent une catégorie à part en dépit du fait que l'argent, simple étalon d'échange, n'a de sens que par rapport à la plus value que le travail humain confère aux ressources physiques entre autres. Il y a une répartition totalement inégale entre l'actionnaire et l'esclave des temps modernes qualifié de "salarié".

Si la démocratie sociopolitique existe en Europe et aux Etats-Unis, celle qui donne à l'esclave le droit de choisir son maître, la démocratie de l'argent n'existe pas : même si vous avez en apparence les mêmes droits civiques, vous n'avez pas les mêmes droits devant l'argent : celui qui en possède plus vaut plus que vous. L'argent le place très largement au-dessus des lois et l'on observe que les lois ont du mal à s'appliquer sur les riches quand elle passe allègrement lorsqu'il s'agit d'un pauvre. Or, l'argent est aussi vital voir même plus vital que la liberté : vous pouvez être libre mais que vaudra votre liberté si vous n'avez pas d'argent ? En contrôlant l'argent, ils contrôlent le monde. C'est donc au coeur de l'argent qu'il faut frapper pour changer le monde.

Hélas, vous voyez combien il est difficile de taxer les transactions financières qui permettraient de résorber la crise des Etats parce que les riches ne le veulent pas, eux qui sont les véritables maîtres de ce monde et qui en imposent aux présidents !  Les régimes politiques changent mais l'argent ne change pas de mains. Ce sont toujours les mêmes qui le possèdent. Et vous pensez qu'une société où 10% de la population possède 75% des richesses peut être une nation démocratique ? Comment se fait-il que la plus grande société du CAC40 ne paie pas d'impôt sur ses faramineux bénéfices ?

J'appartiens à la RADICALE DEMOCRATIE qui veut une DEMOCRATIE TOTALE. La planète TERRE est à TOUS et tous ont le droit d'y vivre heureux. Un jour, lorsque la conscience humaine aura évolué un peu plus, il apparaîtra scandaleux qu'un individu soit plus riche que tout un pays ou tout un Etat. En effet, un homme comme Denis Sassou Nguesso est plus riche que l'Etat congolais... 

La conscience humaine avance par cycle. Il y a eu le cycle mythologique, le cycle religieux, le cycle empirique, le cycle rationnel, le cycle scientifique, le cycle démocratique, le cycle de l'argent-roi, et, à la fin, il y aura le cycle SPIRITUEL. Soit huit cycles, chaque cycle contenant les autres en les dépassant, le huitième étant celui de la félicité humaine quand l'homme aura atteint une  conscience supérieure. Souvenez-vous qu'au Colysée, les Romains applaudissaient que des hommes s'entre-tuent pour leur plaisir. Une idée comme la démocratisation financière, c'est-à-dire, un travail, un salaire correct à tous, un logement pour chaque famille, le droit à la santé pour tous, etc. Cette utopie a été professée par un Juif nommé Karl Marx  dans son socialisme scientifique, et un jour,  le monde se rendra compte que la démocratie actuelle est insuffisante et qu'il faudra passer à la radicale démocratie, une sorte d'égalité devant l'argent pour que TOUS les hommes aient une égalité devant la vie. S'il y avait égalité devant l'argent entre les nations, les peuples, les Etats et les individus, la terre serait un paradis et il n'y aurait pas de PROBLEMES DEMOCRATIQUES...

Partager cet article
Repost0

PrÉSentation

  • : JOURNAL D'ACTUALITES ANIME PAR LE LION DE MAKANDA. SITE WEB DES DEMOCRATES CONGOLAIS COMBATTANT LA DICTATURE SASSOU NGUESSO
  • : Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
  • Contact

STATISTIQUES

 

D.N.C.B. : PLUS DE 15.000.000 DE PAGES LUES ***, PLUS DE 10.000.000 VISITEURS DE UNIQUES, *** PLUS DE 3000 ARTICLES, *** 517 ABONNES A LA NEWSLETTER, *** PLUS DE 2500 COMMENTAIRES... 

Recherche

MESSAGE&RADIO&TV DU JOUR

LDM_SWING.gif

                                               

Archives

VIDEO DU JOUR

 

 



Articles RÉCents

IMAGES

SassouKadhafi.jpgBonobo-copie-1.jpgBedieOuattara.jpg4lions-drinking.jpgBernard-Kouchner-Nicolas-Sarkozy-Mouammar-Kadhafi-1.jpgchemindefer-1-.jpgbrazza_la_poubelle.jpgChristel-Sassou.JPGchiracsassou3.jpgedouoyo1.jpglisb1-1.jpgbrazza-la-poubelle-1.jpgplissouba3.jpgdebrazza.jpg