COMMENTAIRE : Voici un article entier que nous avons récupéré sur le site http://www.lapresse.ca du journaliste monsieur Vincent Larouche parce qu'il en vaut la peine. Juste une remarque et pas des moindres : nous vous faisons remarquer que monsieur Wilfrid Nguesso est présenté comme le FILS DE MONSIEUR DENIS SASSOU NGUESSO, gangster en chef juché au sommet de l'Etat congolais depuis des dizaines d'années. L'auteur parle d'un fils adoptif ; la nuance mérite d'être soulevée. Monsieur Wilfrid Nguesso, dont l'état civil est connu du Canada du fait que sa femme est une Canadienne, a toujours donné l'impression d'être un neveu de Denis Sassou Nguesso, du fait qu'il ne porte pas le nom de Sassou en complément de celui de Nguesso. Nous sommes au courant d'une rumeur concernant la naissance de monsieur Wilfrid Nguesso. Non, il n'est pas le fils adoptif de monsieur Denis Sassou Nguesso mais bien SON FILS TOUT COURT ! S'il est le fils adoptif du président, eh bien, que monsieur le NGANDO SUPREME nous présente un titre d'adoption. Wilfrid Nguesso est bel et bien un prince de sang royal comme nous l'avons déjà écrit. S'il le conteste, il a assez d'argent pour faire un test ADN. C'est à ce titre qu'il veille sur son père pour le garder comme la famille Nguesso garde depuis des années le secret de sa naissance.
Cependant, qu'il veuille quitter papa Sassou, son père biologique, pour s'établir au Canada où sont déjà installés sa femme pasteure évangéliste et ses enfants, le place en situation de traîtrise à l'égard de l'homme qui l'a reconnu comme FILS, lui donnant une position confortable en tant que PDG de SOCOTRAM avec un salaire annuel de 3 millions de dollars. C'est une honte de vouloir fuir son père parce que l'on sent soudre la colère populaire. Comment va réagir le GRAND NDZOKOU à la peau de crocodile quand il va apprendre que SON CHER FILS projette de quitter définitivement le Congo pour s'installer au Canada ?
Les autorités canadiennes savent que la demeure des Nguesso à Mont-Royal (Montréal) d'un coût de 1, 2 millions de dollars est un BIEN MAL ACQUIS à l'aide de l'ARGENT MAL ACQUIS qu'il faudra restituer au peuple congolais. Nous demandons à nos compatriotes du CARTON ROUGE de s'occuper de ce dossier en portant plainte.
J'ai fait un rêve. Je ne rêve pas souvent. Son contenu est en ligne depuis le mois d'avril 2015. Plus nous allons nous approcher de la date où Denis Sassou Nguesso ne sera plus chef de l'Etat, à savoir le 14 août 2016 à 14 heures, et ce, quoi qu'il tente, quoi qu'il fasse, nous verrons le sang abandonner le sang, les fils fuir le père, les frères renier le frère, le clan abandonner le roi - jusqu'à ce qu'il soit seul et... abandonné des siens à qui il a permis de jouir de son impunité absolue par droit de sang ou d'alliance. De toute façon, s'ils ont acheté plus de 350 villas à Paris et en région parisienne où vivent déjà leurs familles, ce n'est pas pour rien. Nous demandons à la FRANCE de ne pas recevoir sur le sol français ces criminels en col blanc en leur refusant l'entrée du pays des Droits de l'Homme. LE CONGO DOIT SOLDER LE CONTENTIEUX SASSOU & NGUESSO. De toute façon, cette fois-ci, nous les poursuivrons judiciairement où qu'ils aillent. LE CONGO A DES BIENS ET DES DEVISES A RECUPERER !
L'Europe, toute l'Europe, les Etats-Unis et toutes les nations dites civilisées ne doivent pas accueillir ceux qui sont des criminels notoires. Nous savons par exemple que Jean Jacques Bouya, en qualité de copilote, a guidé un pilote d'hélicoptère lors des bombardements des populations Kongo. Ce clan coupable de crimes de toutes sortes a du sang sur les mains, soit en tuant directement, soit en causant la mort indirectement. Le Congo ne saurait se prévaloir d'un pays digne de ce nom si ces gens-là, ces assassins-là, ne sont pas jugés et condamnés à la Haye...
LION DE MAKANDA MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
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Publié le 03 septembre 2015 à 09h19 | Mis à jour à 09h19
Le fils du président du Congo-Brazzaville tente de s'établir à Montréal
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Wilfrid Nguesso est le fils adoptif du président du Congo-Brazzaville. Sa famille est soupçonnée d'avoir détourné les fonds publics de ce pays.
Visé par une vaste enquête de la justice française sur le pillage de son pays, le fils adoptif du président du Congo-Brazzaville veut déménager ses affaires à Montréal, où il a déjà installé sa famille et une partie de sa fortune, a appris La Presse. Les autorités canadiennes aimeraient bloquer la venue de celui qu'elles soupçonnent d'être un véritable kleptocrate, mais elles viennent d'essuyer un revers devant la cour.
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La maison de Wilfrid Nguesso à Mont-Royal, est évaluée à 1,2 million. Sa famille y réside, mais lui-même n'a plus le droit d'entrer au Canada, car les autorités considèrent qu'il est membre d'une organisation criminelle.
PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE
«Il ne faut pas voir le mal partout!», a lancé Wilfrid Nguesso lorsque les agents d'immigration canadiens l'ont interrogé sur la fortune de sa famille, soupçonnée d'avoir pillé le Trésor public de la république du Congo (communément appelée Congo-Brazzaville), l'un des pays les plus pauvres du monde, pour financer une orgie de dépenses de luxe.
Les agents n'ont pas été convaincus par l'homme d'affaires qui s'est présenté à l'entrevue paré d'une montre Rolex en or massif au cadran cerclé de diamants, et qui leur ricanait au visage lorsqu'ils lui posaient des questions sur ses investissements au Québec, selon les notes d'interrogatoire retracées par La Presse dans les archives de la Cour fédérale.
Si Wilfrid Nguesso était interrogé par les fonctionnaires de l'ambassade canadienne à Paris, ce jour de septembre 2012, c'est parce qu'il cherche depuis des années à immigrer à Montréal et y déménager ses affaires. En France, où il est présentement résident permanent, l'air commence à être irrespirable pour lui.
Wilfrid Nguesso est le neveu et le fils adoptif du président Denis Sassou-Nguesso, homme fort qui a dirigé le Congo-Brazzaville sous un régime de parti unique de 1979 à 1992, puis est revenu au pouvoir par la force au terme d'une guerre civile en 1997. Il a depuis remporté deux élections très contestées.
En France, la famille Nguesso est visée par une enquête judiciaire surnommée l'affaire des «biens mal acquis», qui fait la manchette depuis des années.
Plainte d'ONG
Ce sont des organisations non gouvernementales (ONG) anticorruption qui ont porté plainte à la justice française contre les familles de trois chefs d'État africains, dont Denis Sassou-Nguesso. Des juges d'instruction épaulés de policiers enquêtent sur des soupçons de «détournement de fonds publics», «blanchiment» et «abus de biens sociaux et de confiance». Les familles visées sont soupçonnées d'avoir détourné les fonds publics des pays qu'ils contrôlent pour accumuler des fortunes colossales en France.
Plusieurs perquisitions ont déjà eu lieu. Selon le magazine en ligne français Mediapart, qui a eu accès à des documents de l'enquête, les policiers auraient retrouvé l'équivalent de 11,5 millions de dollars canadiens dilapidés par la famille Nguesso dans les boutiques de luxe parisiennes.
Une enquête préliminaire avait déjà identifié 4 appartements, 112 comptes bancaires et des voitures de luxe qui appartenaient à la famille, en France seulement.
Pendant ce temps, la Banque mondiale estime que près de la moitié de la population congolaise vit sous le seuil de la pauvreté. Le pays est au 142e rang sur 187 États dans le classement mondial de l'indice de développement humain. En 2011, le quart de la population n'avait pas accès à l'eau potable, selon le Programme des Nations unies pour le développement.
L'affaire des «biens mal acquis» pourrait mener à des saisies d'actifs par les autorités françaises dans le but de les redistribuer aux populations flouées. C'est ce que visent les plaignants.
C'est dans ce contexte que la demande de Wilfrid Nguesso pour immigrer au Canada a été étudiée par les autorités canadiennes.
Résidence luxueuse à Mont-Royal
M. Nguesso a présenté sa demande de résidence permanente le 27 décembre 2006, peu avant le dépôt d'une première plainte d'ONG anticorruption en France. À cette époque, sa famille venait de s'établir à Mont-Royal, où elle occupe toujours aujourd'hui une luxueuse demeure bardée de caméras de surveillance. La maison, achetée pour 840 000$ sans hypothèque en 2007, a été rénovée au coût déclaré de 220 000$ en 2011, selon les registres municipaux.
La conjointe de M. Nguesso, Claudia, est citoyenne canadienne et pasteure évangéliste. Les six enfants du couple sont citoyens canadiens et plusieurs d'entre eux fréquentent une école française à Montréal. Pendant l'étude de sa demande d'immigration, le fils du président visitait ses proches une fois par mois. Il a même fondé à Montréal une filiale de son entreprise, Socotram, qui ne semble pas avoir été très active. Son épouse et lui ont ouvert des comptes bancaires canadiens où au moins 1,2 million de dollars ont été transférés à partir de l'Europe, selon des documents de cour déposés par Citoyenneté et Immigration Canada et consultés par La Presse. Il a dit avoir confiance de pouvoir continuer son travail de PDG après avoir immigré.
Dès le dépôt de sa demande en 2006, Citoyenneté et Immigration Canada a entrepris une enquête approfondie sur ses finances et sa possible implication dans des détournements de fonds. L'enquête allait durer sept ans. Elle s'est concentrée en grande partie sur Socotram, l'entreprise dont Wilfrid Nguesso est le PDG.
Socotram est détenue à 45% par l'État congolais et à 55% par des intérêts privés. Le Congo-Brazzaville lui a délégué le droit de percevoir des droits de trafic maritime de plusieurs millions par année sur les chargements de pétrole qui quittent le pays par bateau.
Les fonctionnaires canadiens ont constaté que le traitement du PDG semblait «sans lien avec la réalité de [ses] activités professionnelles». Ainsi, il aurait bénéficié:
- D'un salaire annuel de 3 millions de dollars.
- De plusieurs logements de fonction, dont sa maison au Canada et un appartement de luxe à Paris pour lequel la société paie un loyer... à lui-même, car il en est aussi le propriétaire.
- D'une prise en charge des frais d'éducation de ses enfants.
- De véhicules de luxe dans différents pays.
- De la possibilité de transférer des fonds de la société à lui-même s'il en a besoin.
M. Nguesso a affirmé en interrogatoire que l'actionnaire privé de Socotram était le consultant en fiscalité d'Outremont Stéphane Saintonge, condamné à 840 000$ d'amende pour fraude fiscale en 2012 (son avocate n'a pas rappelé La Presse).
Une «organisation criminelle»
Les fonctionnaires ont jugé impossible que M. Saintonge soit le propriétaire de Socotram. Ils croient que derrière des sociétés-écrans, le véritable propriétaire est Wilfrid Nguesso, qui a pris le contrôle de la collecte des droits maritimes congolais en collaboration avec sa famille «dans un but d'enrichissement personnel».
Le verdict est tombé en décembre 2013: les autorités canadiennes ont déclaré M. Nguesso interdit de territoire au Canada, car il y avait des motifs raisonnables de croire qu'il est membre d'une «organisation criminelle» qui s'est livrée à des activités de criminalité organisée en détournant les fonds de la Socotram. À partir de ce moment, M. Nguesso s'est vu interdire de visiter ses proches à Montréal. Mais il a contesté la décision des fonctionnaires devant la Cour fédérale.
En juillet dernier, une juge lui a donné partiellement raison. Elle a annulé le refus de résidence permanente sous prétexte que les fonctionnaires ont été injustes de deux façons avec le demandeur: ils n'ont pas identifié précisément l'organisation criminelle dont il est soupçonné de faire partie et ils n'ont pas identifié de crimes dans le Code criminel canadien qui correspondraient aux infractions dont il est soupçonné en France.
Le dossier a donc été retourné aux fonctionnaires pour qu'ils refassent leurs devoirs. On ignore à quelle date ils rendront une nouvelle décision sur la demande d'immigration. Lorsque ce sera fait, M. Nguesso pourra à nouveau la contester s'il croit encore avoir été floué dans ses droits.
D'ici là, M. Nguesso ne peut toujours pas mettre le pied au Canada. Son avocate n'a pas rappelé La Presse. Personne n'a répondu lorsque nous avons tenté de joindre sa conjointe à Mont-Royal.
SOURCE : http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/actualites-judiciaires/201509/03/01-4897533-le-fils-du-president-du-congo-brazzaville-tente-de-setablir-a-montreal.php