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18 janvier 2021 1 18 /01 /janvier /2021 16:51

Le monde est secoué par la pandémie Covid-19. En moins d'un an, alors qu'il faut des années pour élaborer un vaccin, Pfizer, Moderna et AstraZaneca ont conçu des vaccins - sans avoir pris le temps de les évaluer correctement. L'urgence a poussé les gouvernements occidentaux à adopter ces vaccins - en estimant que le risque méritait d'être pris. Pour l'instant, le vaccin, c'est d'abord l'affaire de l'Occident et des grandes puissances qui se sont dotées chacune de son propre vaccin pour ne pas dépendre des autres. La Russie, la Chine, l'Inde, bientôt l'Iran, ont un vaccin national. l'Afrique peu touchée peut donc voir venir. C'est pour cela que nous avons été surpris d'apprendre que madame Jacqueline Lydia Mikolo, en sa qualité de ministre de la maladie et non de la santé, a annoncé que le Congo allait commander des vaccins pour vacciner les Congolais.

 

Je constate que la déclaration de madame Jacqueline Lydia MIKOLO de vacciner la population congolaise n'a pas soulevé le moindre remous, la moindre inquiétude, le plus petit soupçon de méfiance - comme s'il s'agissait d'une déclaration anodine, alors qu'elle est lourde de conséquences. Force nous revient d'écrire pour réveiller les consciences.

 

A madame la petite sœur de Lucifer en talons aiguilles sous jupons, vous voulez importer des vaccins pour vacciner les Congolais alors même que vous ne parvenez pas à soigner un petit rhume de nos concitoyens. Depuis que vous êtes ministre de la maladie, la mort jubile car on meurt de tout et de rien. C'est la mort qui est la véritable pandémie au Congo et je ne crois pas qu'il y ait un vaccin contre cela. De toute façon, même si les Occidentaux l'inventaient, ils ne daigneraient pas vacciner les Africains contre la mort.

 

Madame la poupée satanique au visage rond sur lequel glisse la force de l'âge au point où vous dégagez une jeunesse éternelle, vous voulez vacciner tous les Congolais ? Quelle belle intention ! Il faut commencer à Mouyondzi, dans votre village, dans votre famille  - avant d'aller vacciner tous les habitants d'Edou et d'Oyo. Les Congolais attendront de voir les effets de ces vaccins sur vos proches avant de se décider.

​​​​

Attendez, la Covid-19 est pratiquement inexistante au Congo pour susciter des inquiétudes au point de faire du Congo le premier pays africain à vouloir vacciner sa population. Même l'Afrique du Sud n'a pas émis un tel souhait pour le moment, en dépit de l'étendue de cette pandémie dans ce pays ! Au regard des statistiques de mortalité du sras-Cov2 dans notre pays, il n'y a pas de panique à avoir !

 

Il faut dire que pour une fois, notre continent a eu de la chance au point où l'Occident a parlé de "l'exception africaine". Les morts de tout le continent africain sont inférieurs à ceux de la Grande Bretagne et, cela, de loin. Aussi, qu'est-ce qui peut bien justifier que madame la ministre de la maladie et de la promotion canapé de la femme désire vacciner les Congolais ? Il n'y a même pas assez de vaccins pour l'Europe et les grandes puissances. Au lieu de prendre le temps d'observer ce qui se passera, on veut utiliser les Congolais comme cobayes dans ce qui apparaît comme un test de thérapie génique prévue jusqu'en 2022 par Pfizer.

 

Lors des campagnes de vaccination, il y a de nombreux problèmes constatés comme 29 morts en Norvège et de graves effets secondaires aux États-Unis où certaines personnes dont paralysées après avoir été vaccinées. Tout cela n'inquiète pas notre diablesse en mapouta ministre de la maladie et de la mort rapide au Congo.

 

Attendez, le Congo a-t-il la logistique qui permettrait de conserver ces fragiles vaccins conservables à - 80°C ? Dans un pays où il y a de nombreuses pannes de courant, où la température à l'ombre dépasse les 40°C, comment imaginer que les vaccins qui parviendront au Congo ne soient pas frelatés, périmés, inutilisables ?

 

Y a-t-il un lien entre cette déclaration et les prochaines élections présidentielles au Congo Brazzaville ? Est-ce juste un effet d'annonce ou un projet mafieux d'État déjà arrêté ?

 

Nous qui vivons en France voyons comment les Français hésitent à se faire vacciner. En effet, le vaccin n'empêche pas d'attraper le sras-Cov2 et n'empêche pas non plus la contamination : il des gens qui ont été atteint du coronavirus après avoir été vaccinés. On se demande à quoi il sert, vu la vitesse de variation du coronavirus. A l'allure où vont les choses, il faudra se faire vacciner chaque année contre le sras-Cov2 fabriqué en laboratoire...

 

Nous soupçonnons madame MIKOLO ministre de la maladie, de la mort de masse et de la promotion canapé de la femme soumise, de vouloir écouler les vaccins périmés des pays occidentaux. En effet, nous ne disposons pas de laboratoires capables d'évaluer la qualité et la composition desdits vaccins, déjà que leur conservation posera problème.

 

Notre population est en majorité jeune. Pour une maladie qui ne tue même pas 1% des malades, pourquoi se précipiter à vouloir vacciner contre le sras-Cov2 ? Dans un pays où la malaria tue plus que le coronavirus, l'urgence médicale est ailleurs. De plus, nous ne sommes que 4 millions, même pas si on retranche les étrangers des statistiques démographiques. Si par malheur, il y avait des effets désastreux sur les populations, je vous laisse deviner les conséquences.

 

En France, les ministres et leurs familles ne se précipitent pas à se faire vacciner - même pour l'exemple ! Il en sera de même au Congo où la méfiance règne parmi les nantis vis-à-vis de ces vaccins à ARN messager sur lesquels nous n'avons pas de recul. Ce sont donc les populations les plus pauvres qui seront exposées aux vaccins dont nous ne connaissons ni la composition, ni les effets à court, moyen et long termes ! On se demande par ailleurs quel vaccin choisira la petite sœur de Lucifer aux joues bien nourries. Certainement le plus cher, celui de Pfizer à 12 dollars l'unité.

 

En Europe, on commence par vacciner les vieux et les personnes fragiles. Que madame Mikolo commence par les vieux de Mouyondzi et ceux d'Edou ou d'Oyo. Les Mbochis aiment bien être servis en premiers en tant qu'ethnie supérieure. Eh bien, qu'on commence par les vacciner, eux ! Pour le reste des Congolais, juste un conseil : votre espérance de vie est déjà très courte. Ne la réduisez pas outre mesure ! 

 

Madagascar a zéro mort du Covid-19. On peut importer pour moins cher le CVO malgache à base d'artémisia au lieu de dépenser des millions de dollars à acheter des vaccins dont on ignore l'efficacité - même si les merdias meanstream font du bruit pour nous faire croire que tout marche comme sur des roulettes.

 

Nous allons attendre au moins un an pour voir ce qu'il va se passer dans les nations industrialisées. Pour une fois que le sort nous a épargnés, nous pouvons attendre ; il suffit d'insister sur les gestes  barrière et sur le port du masque.

 

Il est certain que si le sras-Cov2 n'avait touché que l'Afrique, l'Occident n'allait pas se presser à trouver un vaccin ou à nous vacciner rapidement. Ils n'ont jamais songé à créer un vaccin contre le VIH ou contre Ebola. Pourquoi ? Parce que ces virus frappent d'abord l'Afrique. 

 

Nous avons vu comment toute possibilité de traitement de la Covid-19 avec des médicaments a été combattue - car cela aurait empêché la vaccination mondiale - ce qui est une occasion unique de réduire la population de la planète. La plus grande usine qui produisait la chloroquine a même été incendiée ! Les Illuminatis veulent le grand reset. Cette pandémie fabriquée en laboratoire est une occasion en or pour enrichir des sociétés pharmaceutiques dont les actions étaient en baisse en bourse car les Occidentaux font de plus en plus attention à leur hygiène de vie au point de ne plus beaucoup tomber malades.

 

Madame la ministre de la maladie, de la mort et de la promotion canapé de la femme, chère Jacqueline Lydia Mikolo, ne jouez pas à ce jeu satanique avec nos compatriotes. Laissez Clément Mouambe prendre l'initiative de sacrifier notre peuple. En fructifiant la maladie et la mort au travers de votre destruction minutieuse de notre système de santé, vous avez déjà causé assez de tort à notre pays. Vos magouilles, on les connaît. Ce n'est pas la santé des Congolais qui vous préoccupe, madame la ministre de la maladie, de la mort rapide et de la promotion canapé de la femme soumise à l'empereur du pays et à sa famille.

 

MBUTA NE NKOSSI ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB'

 

 

 

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19 septembre 2020 6 19 /09 /septembre /2020 18:44

Nous avons tous appris le décès de feue Germaine Djembo, la sœur d'Antoinette Sassou Nguesso, l'épouse du chef de l'État du Congo, monsieur Denis Sassou Nguesso, à Paris, ce 31 août 2020. Lors des obsèques, Kinshasa est devenue la capitale des deux Congo au regard du parterre de personnalités politiques des deux pays qui se sont retrouvées dans la capitale de la RDC pour des obsèques.

Nous présentons nos sincères condoléances à madame Antoinette Sassou Nguesso, née Antoinette Loemba Tchibota et à toute sa famille, pour le décès de sa sœur cadette feue Germaine Djembo, née de sa mère Marie-Louise Djembo. Nous apportons cette précision pour signifier qu'il s'agit bien de deux sœurs utérines nées de feue Marie-Louise Djembo. On remarquera que la de cujus portait le nom de sa mère,  DJEMBO, avant que Marie-Louise Djembo ne devienne madame François Poto Gallo,  pour ensuite être connue communément sous l'appellation de MAMAN POTO.

 

Nous avons vérifié les informations que nous rapportons ici concernant les dates de naissance des deux sœurs. Wikipédia affiche que madame Antoinette Sassou Nguesso née Loemba Tchibota est née le 7 mai 1945 et à 75 ans à ce jour. Wikipédia ne peut pas publier des informations erronées. Nous fournissons les preuves de ce que nous avançons dans cet article.

 

Les affiches sur feue madame Germaine Djembo indiquent qu'elle est née le 1er août 1945. Elle est morte le 31 août 2020 à Paris. Notez juste que les deux sœurs, filles de Marie-Louise Djembo, sont nées toutes les deux la même année, en 1945 - sans être des jumelles. A TROIS MOIS D'INTERVALLE ! C'est ce détail qui nous a frappé. C'est factuel : Antoinette est née le 7 mai et sa cadette le 1er août. Il n'y a même pas neuf mois d'intervalle entre les deux sœurs. Bizarre, non ? Même si feue Marie-Louise Djembo était tombée tout de suite enceinte après son accouchement - ce qui est au demeurant impossible, il faut compter NEUF MOIS pour porter une grossesse. La biologie exclut au moins trois ou quatre mois pendant l'allaitement la possibilité qu'une femme retombe enceinte, ce qui lui permet d'allaiter tranquillement son bébé sans risque de porter une nouvelle grossesse.

 

QUESTION : COMMENT SE FAIT-IL QU'ENTRE ANTOINETTE SASSOU NGUESSO ET SA SŒUR FEUE GERMAINE DJEMBO, IL N'Y AIT QUE 3 PETITS MOIS DE DIFFÉRENCE ? Nous rédigeons cet article pour que vous nous aidiez à tirer cette affaire au clair. Encore une fois, nous n'inventons rien. Tout est dans le domaine public. Et soulever cet anachronisme est juste une question de bon sens. Monsieur Denis Sassou Nguesso est né en 1943. Il serait donc l'aîné de son épouse de deux ans.

 

Les chiffres ne mentent pas. Seul l'homme peut les faire mentir volontairement ou en se trompant dans ses calculs. Dans le cas d'espèce, il n'y a pas de calcul mais juste des déclarations d'âge à l'état civil. Antoinette Sassou Nguesso est née à Brazzaville selon Wikipédia. L'une des mairies de cette ville peut apporter des précisions. Nous ignorons où est née feue Germaine Djembo.

 

C'EST UNE CERTITUDE QU'UNE AU MOINS DES DEUX DATES DE NAISSANCE DES DEUX SŒURS EST FAUSSE...  Nous ne n risquerons pas à faire des hypothèses - même si cela saute aux yeux qu'il y a un problème quelque part. Que chacun se fasse son hypothèse de ses données PUBLIQUES.  Nous gardons la nôtre...

 

MBUTA NE NKOSSI ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB'

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2 avril 2019 2 02 /04 /avril /2019 16:27

Les étudiants congolais tant de l'intérieur que de l'extérieur ne perçoivent plus leurs bourses, une modique somme indispensable au bon déroulement de leur cursus universitaire. La bourse a pour objectif de leur permettre de se concentrer sur l'essentiel, en dépit des difficultés liées à son faible montant : leurs études. Le cas des étudiants congolais à l'étranger est encore plus à plaindre car ils sont loin de leurs familles et de leurs amis pour survivre en s'appuyant sur eux : à l'étranger, sans bourse d'étude, sans parents fortunés pour vous venir en aide, la situation est très compliquée, d'autant que les étudiants étrangers ne possèdent pas le droit de travailler, leur statut ne le leur permettant pas dans des pays comme la Russie.

Le message des étudiants congolais en médecine à Cuba aux membres du gouvernement du dictateur Denis Sassou Nguesso est très explicite dans un langage très châtié : " vous êtes des menteurs. " C'est un mensonge d'Etat d'expédier des jeunes congolais pour étudier la médecine en leur promettant une bourse d'études avant de les abandonner à leur sort - comme s'ils étaient apatrides. La crise n'est pas une raison car l'argent du pays continue à être jeté par les fenêtres dans des projets inutiles et sans intérêts, tous consacrés à la gloire d'un seul homme : Denis Sassou Nguesso. La preuve que l'argent existe, c'est le fait que les étudiants congolais au Sénégal aient perçu un mois de bourse pour éviter de perturber la cérémonie de prestation de serment du président Macky Sall.
C'est indigne d'un État d'envoyer des étudiants à l'étranger pour apprendre à sauver des vies avant de les laisser mourir de faim dans un pays étranger comme Cuba. Cela prouve une chose : le monstre de l'Alima et son gouvernement se foutent des vies des Congolais. En effet, si la vie de nos concitoyens importait à leurs yeux, les membres du régime feraient en sorte que les étudiants quels qu'ils soient, notamment ceux en médecine perçoivent leurs bourses.

Le montant des bourses a été imputé dans le budget congolais et alloué aux étudiants pour la durée de leur cursus universitaire. L'argent est donc détourné par des gens sans scrupules, notamment par le ministre dédié et par les ambassades.

Quand il s'agit de construire une église pour des prêtres pédophiles à Oyo, Denis Sassou Nguesso trouve les milliards de francs cfa nécessaires à un tel projet non essentiel à notre pays - sans négliger l'importance de la curie romaine qui à notre avis n'est pas plus indispensable que de bons médecins. Que vaut l'hôpital sans médecins ? Rien du tout - même si la qualité de notre système de santé laisse à désirer.

Que Sassou Nguesso se rappelle que sa fille chérie était médecin. Si elle était en vie, elle reprocherait à son père d'être devenu un monstre insensible qui laisse mourir son peuple. À quoi cela sert-il de construire un bel hôpital Lucie Bongo Ondimba si on ne forme pas les médecins qui doivent y travailler ? Sassou déshonore sa fille bien-aimée en laissant ses ministres détourner l'argent qui aurait permis aux étudiants congolais en médecine de terminer leur cursus. Si Edith Lucie Bongo Ondimba était en vie, elle reprocherait à son père d'avoir laisser assassiner le CHTue de Brazzaville.

UN CHEF D'ÉTAT, MÊME GANGSTER D'ÉTAT, SANS HONNEUR ET DIGNITÉ, N'EST PAS UN HOMME D'ÉTAT MAIS UN MERCENAIRE D'ÉTAT, UN CRIMINEL DE DROIT COMMUN À L'ÉGARD DE SON PROPRE PEUPLE QUAND IL L'EXPOSE A LA MORT, AU DESHONNEUR ET A L'INDIGNITE.

Si Edith Lucie Bongo, en tant que médecin devait choisir entre se faire construire une église et payer les étudiants en médecine à Cuba, le choix de la première dame du Gabon tant honorée au Congo, serait clair comme de l'eau de roche.

NE NKOSSI ZA MAKANDA

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 23:35
ACGL CONGO
Chers Compatriotes et Amis,
L'Association des Congolais du Grand Lyon(ACGL) organise suite au décès de notre compatriote Eugène BOUSSOUKOU, une veillée ce Samedi 16 Mars à 20 Heures 00.
Adresse: Paroisse Catholique Sainte Trinité
111, Avenue Jean Mermoz
69008 Lyon - Métro MERMOZ.
A coté de Casino.
Soyons Tous Solidaires !
Le Président, 
Cédric François MPINDY
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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 22:01
Incroyable, la télévision officielle se permet désormais de montrer le vrai visage du Congo car le présent de notre pays est aussi son avenir si nous ne faisons rien pour changer le système politique et les hommes qui l'incarnent. Présent sombre et sec, avenir sombre et sec ! On évoque les problèmes d'électricité et d'eau dans un quartier de la capitale. à la télévision d'Etat ! En fait, ces deux problèmes sont un casse-tête national. On cherche l'eau comme on cherche l'or dans certains pays. C'est scandaleux de manquer d'eau au bord du deuxième fleuve le plus puissant de la planète, le fleuve Congo. Avec l'hydrographie du Congo, il est étonnant que le peuple meurt de soif dans l'obscurité. L'exemple d'un hôpital qui a du mal à fonctionner sans électricité vous permettra de comprendre pourquoi nous estimons que l'électrification générale d'un pays est pour nous la première étape de la modernisation d'un pays. L'industrialisation est un type de production ininterrompue de produits, de services et de divers biens et cela n'est possible que si le pays possède des sources d'énergie continues. Or, ce n'est pas le cas du Congo-Brazzaville, pays où le délestage chronique est devenu une sorte de diarrhée énergétique. Ce n'est pourtant pas faute de manquer de moyens financiers mais nous savons que ceux-ci sont détournés au profit d'un clan qui achète des villas en France et en Europe, des voitures hors de prix, etc.
La raison de l'échec du chemin (sans) (d')avenir est inscrite dialectiquement dans le présent du Congo et nous avons de sévères raisons de douter qu'un élément nouveau positif sortira de ce nouveau mandat de sept ans du mwéné Sassou Nguesso.
Regardez et écoutez...
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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 18:27

On vient d'apprendre que la défunte Edith Lucie Bongo possédait des comptes à Monaco, des comptes à coup sûr bien fournis et probablement pas de façon orthodoxe.  Depuis l'apparition des procès en biens mal acquis, deux ONG françaises,  Transparency International France (TI) et SHERPA sont en tête de liste dans l'utilisation de l'arme judiciaire contre un certain nombre de dictateurs africains. Sherpa, l'une d'elle aurait adressé au prince Albert II et au procureur une requête de  gel des comptes bancaires qu'elle possédait dans la principauté. Monaco est un haut lieu de brassage de l'argent sale, une espèce de paradis fiscal à la française. Si on pouvait connaître tout ce que dissimule le Rocher, on ferait sauter la république française dix mille fois... On ne peut que le soupçonner : Edith-Lucie Bongo aujourd'hui décédée, fille de président (Sassou), épouse de président (Bongo), ne pouvait être qu'un prête-nom dans la dissimulation de l'argent volé à deux Etats, le Congo et le Gabon.  

Il semble  qu'une source judiciaire monégasque  ait confirmé l'existence de cette missive, tout en précisant qu'aucune procédure de gel de ces comptes n'avait été effectuée.

Cela nécessite une commission rogatoire et nous savons que de telles procédures sont souvent influencées par les hommes politiques. Néanmoins, c'est l'inaction qui est dans ce cas blâmable. Après la plainte que les deux ONGs ont déposée en décembre, avec constitution de partie civile contre X  visant Sassou, Bongo et Teodoro Obiang pour des biens mal acquis matérialisés par des immeubles achetés avec de l'argent public, elles continuent leur combat en s'attaquant aux comptes bancaires de la défunte Edith Lucie Bongo Ondimba.

 

Cependant, les liens de débauche qui existent entre les dictatures africaines et la France rendent très compliquée la lecture de toute issue juridique car les réseaux des affaires agissent pour étouffer la justice,  la France redoutant de perdre son influence dans son précarré, déjà que les Chinois sont dans la tanière.
Nous avions dans des articles précédents révélé que cette femme était un coffre-fort pour son père et son mari, tous deux des présidents mafieux. Tout ne s'achève pas avec la mort d'Edith ; il faut croire que de nombreux règlements de compte vont apparaître entre les deux clans congolais et gabonais autour de cette rente cachée dans des banques de paradis fiscaux du monde entier. Pour nous, l'affaire Edith Bongo ne fait que commencer. En ce moment, nous suivons les coulisses de l'héritage d'Omar Bongo, héritage qui oppose Denis Sassou Nguesso représentant ses petits-fils nés du mariage d'Omar Bongo et sa fille Edith, - tous deux décédés -  et Ali Bongo, actuel président du Gabon ayant hérité le fauteuil de son père. Nous savons que sont concernés les contenus des comptes bancaires d'Edith entre autres...

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27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 15:57

Le Congo, quand on s'y promène, donne l'impression d'un havre de paix, d'un univers où les seules armes qu'on pourrait y trouver sont bien rangées dans les casernes. Hélas, c'est une illusion, la vision du petit citoyen qui a vite ignoré ce qui s'est passé il y a onze ans avec la guerre de conquête du pouvoir de Sassou Nguesso. En réalité, le Congo est une poudrière qui pourrait exploser d'un moment à l'autre car il suffirait d'une étincelle !
Raisonnons comme dans un algorithme : posons les éléments que nous allons manipuler dans cette démonstration. D'abord, les dates : 1997 et maintenant now().
- ensuite les armes de toutes sortes dont des hélicoptères laissés par le professeur Lissouba qui sont à présent entre les mains de l'armée régulière donc du pouvoir. Cependant, le gros des armes est constitué par les kalachnikovs entre autres ;
enfin les milices  qu'on ne peut aisément dénombrer car il est impossible d'en tenir des statistiques rigoureuses (il est certain que Moungounga qui  payait les Cocoyes sait à peu près combien ils étaient):
- la milice Cocoye de l'ex-président Pascal Lissouba qui a perdu la guerre et ipso facto le pouvoir. Le rapport de force a été favorable au président Denis Sassou Nguesso qui s'est retrouvé seul maître à bord  - sa victoire s'est véritablement dessinée avec l'entrée en guerre des Angolais ;
- la milice Cobra du président Sassou qui n'a pas totalement été absorbée dans l'armée régulière et dont on redoute qu'elle se range du côté de Lékoundzou dans la friction qui oppose les réformateurs qui s'assemblent ou se rassemblent autour du président Sassou dans son Rassemblement pour la Mouvance Présidentielle (R.M.P.);
- les Ninjas de Kolélas qui ont trouvé une forme d'expression ultime dans les Nsiloulous du pasteur Ntoumi ;
- les Ouest-Africains qui ont été armés et qui ont dû tirer sur leurs hôtes congolais car ils ont combattu du côté du président Sassou (on prétend qu'ils sont prêts à en découdre si la situation tournait au vinaigre...) ;
- les Angolais dont les soldats ont été l'atout majeur de la victoire présidentielle et dont certains éléments sont encore sur place et ont même obtenu la nationalité congolaise. On a fait croire au petit peuple que l'armée angolaise était repartie avec armes et butins mais c'est une illusion puisqu'ils sont désormais bien cachés dans des casernes en dehors des grandes villes ;
- l'armée régulière qui s'est disloquée en se séparant en deux, une petite partie pour Lissouba  et la plus grosse pour Sassou car l'armée congolaise est depuis Marien Ngouabi plus composée de ressortissants du nord que du sud. C'est la raison pour laquelle l'ex-premier ministre Da Costa exigea que Lissouba créât une milice pour apporter un mouvement d'équilibre. des forces. La conséquence fut néfaste car le Congo se retrouva avec une armée régulière et trois milices ;
- les forces rwandaises interhamwés qui ont combattu du côté du président Sassou qui leur avait accordé refuge après les événements qui secouèrent le Rwanda ;
- les éléments de l'armée du défunt Maréchal Mobutu à mettre également dans le contigent présidentiel auxquels on devrait ajouter les éléments de la milice de Mbemba qui se sont refugiés au Congo-Brazzaville pour fuir devant Kabila et sa répression.
Maintenant, prenons une opération appelée désarmement() pour savoir si les armes ont été toutes récupérées après la guerre. En effet, pour qu'il y ait un conflit armé, il faut que tous ces éléments soient présents dans un espace et qu'ils profitent d'un processus détonant pour exploser. Le processus détonant pourrait être la prochaine élection présidentielle ou peu probable la mort du président Sassou (je parle d'une mort naturelle - pas d'un coup d'Etat mais rien n'est à exclure en Afrique même si nous estimons le coup d'Etat peu plausible).
Prenons les dates : en 1997, les Cobras de Sassou sont considérés comme des rebelles ; now(), ils sont du côté des forces officiels. Vous aurez aussi compris que toutes autres forces qui ont combattu lors de la guerre de 1997 du côté de Sassou Nguesso sont des forces officielles. Le processus Guerre() a transformé des rebelles en forces officielles et des forces qui l'étaient en forces rebelles ! C'est la guerre. C'est comme ça. Il y a eu une alliance entre Lissouba et Kolélas qui permet de regrouper les Cocoyes et les Ninjas dans les forces à désarmer car toutes les autres n'ont pas été concernées par le désarmement. Vous suivez toujours ? J'écris simplement pour toutes les cibles car le net est un milieu ouvert à tous. Toutes les armes introduites par le camp Sassou sont bien là, prêtes à entrer dans la balance de façon officielle ou de façon officieuse...
L'opération désarmement() qui curieusement n'est pas finie car il faut désarmer les Nsiloulous aurait été faussée dans le Niboland puisque les consignes étaient de ne donner qu'une arme sur trois. Les Cocoyes n'ont pas pu poursuivre la guerre faute de munitions car les messages qu'on recevait disaient tous : " Beno filissa massangu" ! Des rumeurs laissaient entendre que Moungounga voulaient répondre à cette attente. Les armes sont donc cachées et peut-être sans munitions car le reste des balles a servi à la chasse à la gazelle, vu que Lissouba avait recruté de nombreux "gazelliens" au plus fort de la guerre. Chez les Nsiloulous-Cocoyes, apparemment, il y a toujours des munitions qui doivent provenir d'un trafic avec le Congo d'en face et peut-être l'Angola ou l'Afrique du sud... Au su des armes récoltées, on peut penser que la moisson gouvernementale a été maigre et de temps en temps, les escarmouches des nsiloulous du pasteur Ntumi nous en donnent la preuve. Notamment quand ils attaquent les trains au point où le gouvernement envisagerait - dit-on (c'est une rumeur) de créer un autre tronçon ferré qui contournerait le Pool si rebelle. Donc même du côté des rebelles, les armes sont encore là - certaines prêtes à rugir si elles ne rugissent déjà...
Il faut se dire qu'onze années plus tard, la détermination à défendre le pouvoir par les armes a fortement baissé dans le nord car nombreux n'ont pas été récompensés - même si nous avons vu en France de nombreux cobras avec des passeports diplomatiques qui s'ils favorisaient la sortie du pays, ne permettaient pas de travailler une fois à l'étranger. Certes, les gens du nord s'entendent souvent quand le pouvoir est en jeu mais rien n'est plus sûr. Dans un pays où le contrôle des armes n'est pas de rigueur, on peut s'attendre à tout. Qui veut la paix prépare la guerre. Il semblerait que du côté du pouvoir, on s'y prépare car on ne sait pas comment vont tourner les élections de 2009, vu la fronde sociale qui n'arrête pas de grandir. A présent, tous les caciques de la guerre ne se préoccupent plus qu'à se mettre plein les poches et rien ne dit que la détermination passée à chasser Lissouba du pouvoir sera toujours la même si un conflit armée éclatait aujourd'hui.
Pour le moment, le pouvoir maintient un statu quo qui empêche le déclenchement de l'élément détonateur mais l'histoire a des moments où elle se joue de toutes les prévisions et nul ne peut savoir quand les choses peuvent exploser mais le climat de tension est là que nous avons tâté à la mort de Thystère Tchicaya. L'histoire a des phases d'incertitude que l'on peut deviner par l'accumulation des nuages dans le ciel social. Le fait que l'on retrouve des morts ici et là Brazzaville, montre que les exécutions par les armes se font encore par ceux qui en détiennent. Nous ne souhaitons pas que ça pète car la guerre est trop douloureuse mais tous les éléments sont rassemblés pour que le Congo se transforme en poudrière. Il suffit d'une étincelle... Et on ne saura pas dans cette situation militairement chaotique qui aura tiré la première cartouche des Cocoyes, de Cobras, des nsiloulous, Ouest-Afs, des Rwandais, des Angolais, des interhamwés, des forces mobutistes et de ce qui tient lieu d'armée officelle... Tous les pions sont là. Pour une pièce que j'espère qu'on ne jouera pas...

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31 août 2008 7 31 /08 /août /2008 07:58
Le Lion de Makanda est revenu dans l'Hexagone. Le président Sassou pendant que j'étais au Congo se trouvait en Espagne pour se faire soigner loin des oreilles indiscrètes françaises ; sa santé est un vrai tracas pour sa famille qui se rend compte qu'un jour la mort frappera sans crier gare. Pendant ce temps, Jean-Félix Tchicaya, président de l'A.T.K. (Association des Terriens du Kouilou) dont vous découvrirez la photo dès que j'aurai quitté la campagne pour Lyon, venait voir le premier ministre Mvouba pour plaider le sort de jeunes Vilis arrêtés. Selon lui, les pseudos-sages ont commis l'erreur de demander pardon ; ce qui envoyait le message de la faute commise et reconnue par son auteur à Sassou et comme toute faute appelle une sanction, le bourreau de Mpila ne pouvait ne pas réagir face à ses beaux-frères. L'affaire devenue grave car des innocents ont été emprisonnés, Jean-Félix Tchicaya incarnant la royauté ne pouvait qu'intervenir en dernier ressort. Espérons qu'il ait plus de succès que les pseudos-sages qui se sont jetés dans la gueule du loup - sans sagesse aucune. Je l'ai rencontré dans un hôtel proche de l'aéroport international de Maya-Maya.
Voici ce que prépare Sassou pour redorer son image largement écornée : des grandes inaugurations de routes, de bâtiments. Tenez, le Grand Hôtel de Dolisie a été racheté à Lissouba (on parle de 800000 euros) et il est fin prêt après une réfection par les Chinois. Il y a des ministres qui y séjournent même. Sassou attend de se rapprocher de juin 2009 pour l'inaugurer. Pendant que je me trouvais à Dolisie, on ne parlait plus que du préfet Dambenzet qui aurait frappé le Trésorier Payeur Régional (T.P.R) pour lui avoir refusé l'accès aux fonds du Trésor. Dambenzet qui se trouve actuellement en France a vidé les caisses du trésor de Dolisie. Le T.P.R. a dû démissionner. Il faut dire que les Laris ne sont pas contents. Sassou en signe de mécontentement n'a pas reçu le préfet lors des festivités du 15 août 2008.
Bouity Viaudo, maire reconduit à Pointe-Noire, a barré la route à Willy Nguesso car il est le protégé de madame Sassou qui a créé une école de filles à Dolisie, proche du lac Thomas. Antoinette s'est opposé à ce que Willy prenne la mairie de Pointe-Noire. Quant à Hugues Ngouélondélé - maire de Brazzaville, il ne doit sa réélection que parce que madame a menacé de se suicider si papa ne reconduisait pas son mari dans son fauteuil municipal. Sassou aimant beaucoup ses enfants... Nick Fylla a reçu des milliards pour la boucler et reconnaître sa défaite - alors qu'il avait gagné !
 Sassou prépare l'inauguration du barrage hydrolélectrique sur la Léfini - ce qui n'est pas une mauvaise chose vu notre hydrographie mais lélectricité ne va pas arriver rapidement à Brazzaville parce que l'exemple de Moukoukoulou nous montre qu'un barrage ne signifie pas que le courant vous parvienne facilement. Il espère que l'autoroute Pointe-Noire sera finie ou assez avancée pour l'inclure dans son bilan 2008. A Pointe-Noire, il y aura l'inauguration de la centrale électrique à gaz à Pointe-Noire. Il espère apporter l'électricité à Pointe-Noire et à Brazzaville pour faire sensation car pendant que je m'y trouvais, Brazzaville n'avait pas d'électricité pour le bonheur des moustiques qui pullulent dans la capitale. qui est si sale au point où les ouest-Afrcains se moquent de Brazzaville qui les enrichit pourtant. Je n'ai rien vu pour la régularité de l'eau potable. Il y a des coupures d'eau régulières à Pointe-Noire, Brazzaville et Dolisie...
Pendant que Sassou s'apprête à berner les Congolais par ses "grands travaux", les Congolais pour la plupart vivent mal car la vie est devenue si chère. Il n'y a de création de milliers d'emplois comme notre cobra royal le promettait dans sa nouvelle désespérance. En effet, le développement d'un pays ne s'évalue pas à quelques bâtiments, oeuvres et routes bitumées. Il faut regarder le niveau de bien-être global de toute la population et là je peux vous dire que les Congolais ont faim...
Sachez que madame Antoinette Sassou Nguesso née Tchibota contstruit un complexe d'habitation proche du restaurant le Phénicia à Pointe-Noire - au centre ville. Le chantier est énorme et on se demande où elle a pu trouver les milliards pour un tel projet gigantesque. Elle qui a dit à son mari  lors d'une dispute qu'il ne l'avait rien donné...
Notre pays est truffé d'étrangers qui viennent piller le Congo. Le moindre petit kiosque dans la capitale pour ne citer que cet exemple, est tenu par un Mauritanien qui m'ont expliqué pourquoi ils étaient les seuls à faire ce genre de commerce : leur système est basé sur la confiance islamique. Une grande enseigne vous donne de la marchandise que vous ne payez pas entièrement. Vous vendez à un certain prix et versez la part de la grande enseigne car on ne peut se perdre de mpayer pour des millions de produits souvent périssablesavec son propre argent sans faire faillite. Sachez aussi que les étrangers sont armés - notamment les ouest-Africains qui sont prêts à tirer sur les citoyens qui ls enrichissent. Les marchés à étages sont en construction à Dolisie et à Pointe-Noire ; cependant, rien n'a été prévu pour le nettoyage car les marchés génèrent des tonnes d'ordures ; les routes auraient dû être aménagées pour permettre un bon nettoyage au karcher. On s'étonnera de voir des tronçons routiers avec des gros trous qui ne demandent qu'un faible investissement - alors qu'on projettent de dépenser des milliards pour des routes à faible traffic dans le nord du pays.
Sassou va déverser des milliards sur le pays pour son élection joué à l'avance. Sa campagne ne repose que sur les grands travaux surfacturés et à portée limitée pour la plupart. L'école de l'excellence reste une exception à Mbounda, une école qui est fin prête et qui n'attend plus qu'à être équipée mais Sassou attendra le mois de juin 2009 pour son entrée inaugurale... Il est dommage que la municipalisation accélérée ne profite pas du fait que les matériaux de construction sont si facile à trouver à Dolisie pour construire des logement à coût modéré : la brique en terre cuite est solide et la terre rouge regorge de pierres à portée.
J'ai visité la mer et l'ai trouvée si sale et polluée car le port s'est trop rapproché des anciennes plages où l'on se baignait jadis quand nous étions enfants à Pointe-Noire. Total peut faire des efforts du côté de l'environnement, tout de même !
Un petit message à Bruno, on se verra lors de mon prochain voyage au Congo où je prendrai le temps d'un peu plus de disponibilité de séjour.
Je mettrai les photos de mon voyage en ligne certainement ce soir ou demain. Sachez que toute la famille Savorgnan de Brazza est enterrée au mémorial Savorgnan de Brazza ; ce n'est donc pas un homme que le Congo a honoré à tort mais toute une famille qui n'a rien fait de bon pour le Congo. De grâce, changez le garçon qui tient le registre du mémorial  car il ne sait pas écrire ! On peut lui trouver un autre poste - même si c'est un parent haut perché qui l'a placé là....
J'ai appris d'un ouest-Africain que Sassou aurait en vérité 25 villas en France. Toutes ces villas retourneront à la France quand ce dernier aura perdu le pouvoir soit par les élections ou à sa mort. Il y a une boulimie constructive dans l'univers du pouvoir qui n'arrête pas de construire et d'acheter de nouvelles villas de rêve. Il y a au Congo ceux qui roulent en VX et en RAV4 et les autres qui doivent prendre les taxis Toyota et les bus tous en mauvais état. Pour des bonnes vacances si vous n'avez pas un véhicule personnel, prévoir 2 millions de francs cfa. A Pointe-Noire, Gaspard démeure l'un des meilleurs restaurants - même si les prix sont très chers. J'avoue qu'on y mange bien, très bien même...
Il faut que la diaspora congolaise à l'étranger s'organise pour aller investir au Congo car on ne peut pas laisser les étrangers s'enrichir ainsi - alors que nous pouvons profiter de notre propre pays ! Les besoins sont énormes ! Certes Sassou et son clan verouillent certains marchés mais il y a de la place pour tant de choses.
Que les Français sachent que Dubai a désormais la préférence des Congolais pour de nombreuses importations. Qu'importe ! La France ne prend-il pas un gros morceau avec le pétrole ?


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28 juin 2008 6 28 /06 /juin /2008 22:35
Dans la vie politique d'un pays, le renouvellement politique se fait ou par les hommes ou par les idées ou les deux. En effet, les hommes peuvent cristalliser le renouveau politique car même si les grandes idées se détachent de leur  concepteur pour voguer dans l'universalité, il arrive que les hommes et les idées font si bon ménage qu'on a du mal à séparer le concept et le concepteur. Marien Ngouabi et les idées du P.C.T. originel sont inséparables. Le P.C.T. comme tous les partis politiques se doit de se renouveler par les hommes et les idées parce qu'une génération est sur le point de passer qui est encore redoutable car c'est celle qui est au pouvoir et elle n'aime pas trop les "fous" du roi, ces intellectuels qui parlent de responsabilité politique ou d'éthique. Le professeur Marion Madzimba Ewango (pardon si nous écorchons un peu son nom car on peut lire "Mandzimba", "Ewengo" ou "Ehouango") de l'université Marien Ngouabi (ou ce qui en reste) est de ceux-là.

 Répondant à un journaliste de "Jeune Afrique", Sassou a dit  :

"Qui ?


-Marion Madzimba...


-Je ne connais pas un leader du P.C.T. qui a ce nom mais c'est sans

importance...."

En effet, notre professeur de Droit constitutionnel (ou Science politique), introduit dans la haute voltige par un parent politique prestigieux en la personne de Lékoundzou, n'est qu'un militant de base du Parti Congolais du Travail, qui le rappelle au cours d'une conférence au Press Club de France car il semble navré de ne pas faire partie du Comité Central du parti de Marien Ngouabi. Sans importance, Marion ? Peut-être pour Sassou mais l'homme commence à prendre de l'envergure politique, trop même pour un simple membre du P.C.T. "Le brillant professeur par-ci, le brillant professeur par là", la rumeur et le net ne peuvent pas ne pas arriver aux oreilles de Sassou qui est très à l'écoute de tout ce qui peut menacer son pouvoir - sinon pourquoi ne pas avoir autorisé l'existence juridique de l'association "Marion"-Ngouabi et Ethique ? On peut se demander si c'est l'association qui fait peur à Sassou ou Marion Madzimba, son président... En tout cas, Marion a raison quand il affirme que les miliants éclairés sont réduits à l'état de démeurer de simples militants quel que soit le parti ! Lékoundzou très malade ne représente pas l'avenir de la lutte politique mais le militant Madzimba, si ! En tout cas, "Marion"-Ngouabi et Ethique est une association politique totalement cristallisée autour de la personnalité de Marion Madzimba Ewango.
En fait, il y a une vraie guéguerre au sein du P.C.T. qui a commencé quand le clan Sassou a voulu liquider le Parti (re)fondé par l'immortel "Marion" Ngouabi. D'un côté les refondateurs sous l'impulsion de Sassou et de ses neveux et de l'autre les "Ethiciens" menés par Lékoundzou, ceux qui se souvenus que dans le P.C.T., cette personne morale, il y avait quelque chose que les sassouistes ont assassiné par leur gestion irresponsable de la chose publique : "l'éthique". L'éthique comme un sens inaliénable du scrupule politique qui voulait que tout membre du P.C.T. justifie son enrichissement ; ce qui aurait fait flamber le crédit bancaire et poussé de nombreuses banques dont une dirigée par un certain Ngakala à la faillite ou aux portes du dépôt de bilan car les prêts étaient incessibles et pas remboursés ! Ce qui tranche avec la réalité d'aujourd'hui où pas un seul ministre n'a de crédit ! Quoi qu'il en soit, l'éthique de Marien Ngouabi ne suffit pas à faire de son règne la période la plus prospère du Congo - sinon comment expliquer sa volonté de vouloir ramener Massambat-Débat en politique , ce qui lui valut d'être assassiné ?
Réduire l'éthique politique à un pur comportement financier est peut-être mince car le politicien étant  plus qu'un banquier mais non négligeable et Ewango a voulu au moins conserver cette flamme qui honora jadis le P.C.T à ses origines en la  prélevant dans une association dénommée "Marien Ngouabi et Ethique" dont l'objectif nous est inconnu. Qu'y a-t-il réellement derrière "Marion" Ngouabi et Ethique" ? Une simple association politique ? L'épouvantail de la blancheur morale ramenée dans le giron de la politique ? La récupération du P.C.T. originel par Lékoundzou et Madzimba ?L'ascension d'une nouvelle personnalité politique charismatique au nord ?  Ah, cette politique aux mains si sales qui aurait tant besoin d'un savon éthique ! Sassou a peur que cette association sépare le bon grain de l'ivraie en devenant le bon grain car si cette association venait à vivre, elle cristalliserait le P.C.T. originel autour de Justin Lékoundzou et de son poulain Ewango qu'on dit être le cheval de Lékoundzou aux prochaines élections présidentielles mais ce n'est que Stève Elenga qui l'écrit ! Pourquoi ne le pourrait-il pas ? Il répond aux critères de l'âge et de la résidence imposés par Sassou... Il n'y a qu'un constat effarant : le pôle politique au Congo a été trop longtemps au nord et à juste titre, Marien Ngouabi est ce que le nord a produit de mieux parce que de moins pire...
Curieux revirement de la politique congolaise : c'est un militant du P.C.T., le parti au pouvoir qui cristalliserait l'opposition au président Sassou ! Si Marion-"Ethique" Madzimba Ewango réussit son coup, le P.C.T. deviendrait à la fois le feu et le pompier ! Ewango affirme que la personne morale (P.C.T. ou UPADS) n'est pas coupable ; seuls les hommes le sont. Dans cet embelli du P.C.T. qui s'est trouvé une chemise neuve pour une vieille peau politique en la personne de Madzimba, on oublie, que ce parti était au départ un parti unique ! Que Ngouabi en dépit de son éthique n'était pas un démocrate qui a promu la liberté mais qu'il a pardonné comme le Christ de nombreux détournements du denier public ! On oublie que le P.C.T. a été un obstacle à la diversité politique et que la plupart des leaders de cette génération patricide sont de la monoculture pctiste ! Ngouabi n'était pas un saint - même si comme Christ, il a voulu laver les péchés du Congo dans son sang (qui n'est pas OMO ou PAX). Il est bien mort, son sang a bien coulé mais rien n'a été lavé. Au contraire ! tout a été noirci...

Certes, nous les fous du royaume, sommes des Madzimbistes en puissance quand il dit qu'il faut une autre approche de la politique et que le Rassemblement pour la Mouvance Présidentielle qui veut tuer le P.C.T. n'en est pas l'exemple, que le problème du Congo est avant tout un problème éthique dans la gestion de la chose publique et dans la conception même de la politique mais quelle est l'idéologie éthique de l'association "Marion" - Ngouabi et Ethique" ? Il ne suffit pas de défendre l'existence du P.C.T. pour qu'en survivant ce parti jette un peu d'éthique dans les moeurs politiques corrompues du pays ! Quelle est donc cette lumière éthique qui a attendu toutes ces ténèbres pour enfin vouloir briller et nous éclairer ? Le P.C.T. ayant produit l'ombre, peut-il produire la lumière ou cherche-t-il un moyen subtil pour nous maintenir dans l'ombre ?
 D'accord pour ne pas s'attarder sur nos différences mais comment Ewango va-t-il nous persuader que derrière ses bonnes intentions il y a une puissante doctrine politique déterrée du P.C.T. qui pourrait sortir le Congo de ses travers ? Une doctrine qui ne ressuscite que maintenant ? Comme Marion Ewango, j'évoque des questions techniques. Peut-on ressusciter l'éthique de Ngouabi dans un système de valeurs corrompues ? Le courant éthique du P.C.T. ne redoute-t-il pas simplement qu'on fasse payer à tous les pctistes les crimes de la gérance Sassou, une gérance qui sent mauvais à des kilomètres ? Madzimba ne dénonce pas le coup d'Etat de Sassou mais le justifie : "C'est Lissouba qui a traité Sassou de Général car lorsque Sassou était président, il n'était plus militaire...." Faux ! Archifaux ! Le fait d'assumer la présidence pctiste ne faisait pas de Sassou un civil, mon cher professeur du droit constitutionnel, si tel en est le cas, j'aimerais que vous le prouviez. Et qu'était donc Sassou quand il quitta les affaires en 1992, un civil ? Car s'il avait perdu sa dignité militaire, l'armée l'aurait signalé. C'est une justification qui ne tient pas la route pour un homme qui s'efforce d'être logique et les choses tiennent encore moins la route quand il dit : " Lissouba a été naïf car c'est avec les soixante militaires que Lisouba lui avait donné que Sassou a déclenché la guerre !". On ne peut pas justifier l'injustifable, cher professeur. Sassou n'était pas obligé de répondre par la force à une décision de droit s'il était un homme de paix. D'autre part, on parlait déjà depuis longtemps de la milice cobra qui n'est pas, cher professeur du ressort de Lissouba ! Sassou avait juré de revenir coûte que coûte au pouvoir ; nous l'avons su par les réunions qu'il tenait à Paris... Et comme la  voie des urnes lui était peu favorable que lui restait-il ? La logique est un raisonnement cohérent qui ne déroge pas à ses arguments mineurs. Protéger un ancien président ne lui donne pas le droit de convertir sa petite garde en une armée car les Cobras n'étaient pas qu'une soixantaine ! Ce n'est pas avec soixante petits soldats que Sassou préconisait de revenir au pouvoir. Oui, on aurait pu éviter les évènements de 1997 mais pas comme le croit Madzimba : il n'aurait pas suffi que Sassou n'ait pas de gardes du corps pour que les Cobras n'existassent pas.
Que Sassou ait pu se défendre, on peut le comprendre si nous faisons abstraction de la justice mais qu'il ait aboli la constitution mise en place par le peuple congolais a été pour moi la pire des insultes faite à notre peuple. Le constitutionnaliste que vous êtes n'en parlez pas ! Sassou a affiché ses mauvaises intentions dès le départ et la machine qui l'a soutenu dans cette phase de reconquête n'est-elle pas le P.C.T. ? Alors, il me semble normal qu'il ait peur de perdre le contrôle de cette vieille machine "éthique" car si les Cobras non désarmés se rangeaient derrière Lékoundzou, Sassou perdrait le pouvoir par les mains mêmes qui le lui ont donné. Il faut que nous en arrivions un jour à dépasser l'ethnie pour devenir des "voix" car si nous ne devenons pas tous des voix en politique là où il y a encore des Mbochis et des Laris, aucune éthique ne conduira le Congo vers la voix du développement, de la liberté et de la démocratie... Or, c'est bien Marien Ngouabi qui a exacerbé le comportement tribal dans la politique congolaise... Et il y a eu moins d'éthique sous Ngouabi que sous Massambat-Débat, le plus éthique de tous les présidents congolais. Alors, il faut dissocier l'éthique de Marien Ngouabi car l'éthique est ou n'est pas et la plus grande éthique ne vaut que là où les hommes sont capables de lui donner corps et âme...
Qu'importe, le gouvernement de Brazzaville avec force et intimidations s'oppose à la naissance officielle de l'association "Marien Ngouabi et Ethique" car le récépissé n'a pas été délivré. Une petite association ferait-elle peur de Sassou, le Général qui a triomphé d'une guerre contre la démocratie naissante ?

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24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 11:43
Nous venons d'apprendre la mort de Thystère Tchicaya le 20 juin 2008 à Paris où il était hospitalisé. Encore un décès d'une grande personnalité de la cuisine politicienne congolaise. Les Vilis vont devoir s'inventer un autre leader politique et si l'on fait une projection avec ce qui s'est passé à la mort d'André Milongo lui aussi mort à Paris, il faut s'attendre à des problèmes de succession.
De nombreux leaders politiciens meurent avant 2009, date de la prochaine élection présidentielle prévue au mois de juin. Et comme ils meurent tous à Paris, on ne saura jamais véritablement de quoi ils sont morts. Certes, la mort est naturelle mais quand on se dit que le défunt Thystère avait bravé Sassou qui l'a fait tomber du perchoir, on peut se poser des questions. surtout qu'il aura beaucoup mangé et bu à la table de Sassou. En tout cas, il a été l'un des premiers boukouteurs dans la cocotte minute nationale puisqu'il a fondé avec Marien Ngouabi le P.C.T. (Parti Contre le Travail) et il est parmi ceux qui ont aidé Sassou à prendre le pouvoir et bien que Sassou lui ait causé du tort en le jetant en prison, il est revenu à la mangeoire de la république et n'a ouvert la bouche pour critiquer Sassou qu'à l'approche de sa mort. Il reste Kolélas et Lissouba. Comme Noumazalaye, ils mourront à l'étranger, notamment dans un hôpital parisien. Un seul avantage à ces morts à l'étranger, c'est qu'on ne peut rien cacher très longtemps ! Sassou est entrain de se construire un hôpital chez lui à Oyo où il pourra mourir de sorte que sa mort soit dissimulée au peuple congolais tant que sa famille n'aura pas résolu les problèmes de succession.
Voilà une génération qui a fait tant de mal au Congo qui s'égrène doucement mais elle a fait des petits et le malheur du Congo continuera encore et encore. Thystère était certainement un moindre mal mais il n'a pas hésité à laisser l'intellectuel au vestiaire pour jouer dans la cour avec la veste du politicien. Laissons l'intellectuel aux vestiaires et parlons du politicien. Les Vilis ne sont pas les Kongos-Laris : il n'y a jamais eu de troubles majeurs dans le kouilou car cette composante du peuple congolais qui a dans ses côtes 300 000 barils par jour n'en profite vraiment pas et ne réagit pas comme les Nigérians et ce pacifisme coupable a fait tant de mal à notre peuple. Ils vont tous mourir mais nous devront nous débarrasser de leur engeance politique car les choses ne s'arrêteront pas avec leur mort. Il faut éradiquer le mal jusqu'à la racine. Surtout quand le mal a fait des petits...

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