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20 février 2021 6 20 /02 /février /2021 16:24

RETOUR DU REFUGIE AMEDE DEL’EAU LOEMBA AU CONGO BRAZZAVILLE APRÈS UN  LONG SÉJOUR EN RDC

Après plusieurs tractations entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo, de la République du Congo et la communauté internationale par le biais du HCR sur le rapatriement d’Amedé Del’eau Loemba, un accord a été finalement trouvé. 


C’est au lendemain de cette nouvelle, plus précisément le 03 février 2021, que nous avons vu à travers les réseaux sociaux, quelques photos d’Amedé Del’eau Loemba à certains endroits publics de Brazzaville où, avec courage, il a élevé plus haut le drapeau du Congo, signe du patriotisme après huit ans de refuge politique en RDC.


Signalons que notre compatriote Amedé Del’eau Loemba, secrétaire général du SACER-Congo et membre des Assises-Nationales avait, avant son rapatriement, déclaré officiellement sa candidature à l’élection présidentielle du 21 Mars 2021 pour faire exécuter, selon sa vision, son projet de société principalement axé sur l’instauration d’un Etat de droit au Congo.   


Maintenant qu’il y est, nous espérons que tout se passera bien, qu’il ne sera plus inquiété comme cela a été entre les années 2010 et 2012 où il a croupi pendant près de deux ans à la Maison d’Arrêt Centrale de Brazzaville pour ses convictions politiques sans jugement.

 

AMEDE DEL'EAU LOEMBA

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27 janvier 2021 3 27 /01 /janvier /2021 20:18

Sujet
Lettre ouverte

Message
aux membres de la majorité présidentielle : Eloge Landry KOLÉLAS, Hellot MAMPOUYA, Claude Alphonse SILOU, Dominique BASSEYILA, MILONGO, née Laurentine NDEMBO, Bernard TCHIBAMBELA, Chris WALEMBO, Adélaïde MOUHANI et Médard MOUSSODIA.


Mesdames, messieurs,
Par la présente, je veux vous faire savoir qu’en suivant l’exemple d’Isidore MVOUBA, comme modèle de fidélité politique à un homme, vous avez, par conviction ou par simple souci de garantie alimentaire, choisi, de tout cœur, Denis SASSOU-NGUESSO, comme guide et maître à penser. Cette fidélité, politiquement infantilisante, est un désastre pour notre pays que nous aimons tous. L’analyse objective de vos propos et vos actes dérangeants suffit pour constater une criarde faillite de l’éthique politique vous éloignant des autres acteurs, plus courageux et très audacieux qui s’assument en défiant votre gourou pour le bien de la république.


Un parti politique n’est pas une entreprise de biens ou de services à caractère marchand. N’en déplaise la probité morale, vous vous comportez, malheureusement, comme des opérateurs politiques de surcroît véreux. Votre mercantilisme ne vous honore en aucun cas. C’est vraiment regrettable. Le clientélisme politique auquel le PCT vous a habitué, a causé et cause encore beaucoup de dégât matériel et humain dans le Pool. Vous en êtes bien conscients. A cette allure, si vous ne vous ressaisissez pas, mesdames et messieurs les propagandistes zélés du nazisme mbochi, le pire est à venir pour ce département martyr, catastrophiquement dégradé et socialement dispersé.

 

Comment, diantre, vous sentez-vous lorsque Denis SASSOU-NGUESSO avec ses criminels du PCT et sa milice s’acharnent à mort sur vos frères et sœurs dans le Pool et dans le sud de Brazzaville ? Dites-moi : que leur reprochez-vous pour que vous accompagniez ces cannibales à éventrer le Pool ? Votre champ politique ne se limite-t-il que dans le Pool ? Si vous, une infime minorité, avez pris la liberté de choisir le camp des criminels du Pool, la grande majorité du Pool qui rejette la politique suicidaire de ses bourreaux, est aussi libre de se choisir un leader « pas nécessairement originaire du Pool » qui lui garantisse la paix, la sécurité et le développement. Reconnaitre ce fait, n’est pas un crime de lèse-mbochi à ce que je sache.


Qu’à cela ne tienne, retenez tout de même que la flamme de votre hargne maladive contre les vôtres, finira par vous dévorer tous, jusque dans vos tombes, et vos enfants resteront honteux à vie pour vous avoir eu comme géniteurs maudits. Les cas de SITA BANSIRI, Ramsès, MANTSANGA Willy et autres sont très éloquents. Et ce n’est pas la philanthropie ridicule de vos parents (exemple de l’association de maman MVOUBA, initiée par les enfants mvouba pour le développement de Kindamba) qui arrivera à essuyer l’affront.


En 2016, Landry KOLÉLAS et Alphonse SILOU avaient demandé aux populations du Pool de voter SASSOU, pour éviter sa colère. La sévère correction n’avait pas tardé. Et cette mise en garde non démocratique leur rend, aujourd’hui, responsables du grand désastre de cette population. Dans tous les cas, soyez rassurés qu’en mars 2021, en dépit de toutes les initiatives farfelues et criminelles que vous multiplierez pour forcer la grande majorité de la population du Pool à voter pour votre candidat criminel, le choix sera très difficile pour cette dernière. Les stigmates du passé sont trop profonds et SASSOU reste et restera un souvenir très douloureux pour le Congo, en général et le Pool, en particulier.

 

​​​​​​
Bientôt sans hygiène morale, vous irez parcourir « si ce n’est déjà fait », les villages du Pool, pour aller parler auprès de ces communautés de leur bourreau qui a maintenant bon cœur et de bons projets pour elles. Mon œil ! De qui se moque-t-on ? De vous-mêmes ou de cette population frustrée, endolorie et chosifiée par SASSOU avec votre duplicité consentie ? Au fait, de quels villages parlez-vous dans le Pool, du moment où tout a été rayé sur la carte par la folie meurtrière de votre assassin insatiable ? Avez-vous oublié que votre impudence a fait que ces populations soient dispersées et tuées ? C’est sans scrupule que vous irez les chercher dans les forêts et dans les tombes.

 

Pauvre Congo, vous nous avez tellement habitué à retrouver les noms de vos victimes décédés sur les listes électorales révisées à votre goût, voilà pourquoi vous trouvez votre façon de faire logique. Par vos actes immondes, mesdames et messieurs les charognards de la république, vous accentuez la misère politique congolaise. Vous manquez de dignité.


N’empêche, les vendeurs d’illusions qui s’activent dans les médias pour présenter un produit politique usé, une désaffection active s’est emparée du peuple congolais, dans sa large majorité contre le psychopathe SASSOU. Il veut se débarrasser de ce grand bêtisier politique. Voilà pourquoi, je vous prie, comme je le crois, et avec toutes les circonspections que m’oblige la délicatesse de ma conscience, de bien vouloir nous éviter votre comédie de mauvais goût en venant chanter les louanges d’un homme déphasé.


A vous :
- Landry KOLÉLAS, comme le témoigne ton dernier passage pitoyable sur les médias, je te conseille d’arrêter de faire la politique, ta place est dans le giron de ton nouveau père auprès de qui, ton géniteur t’avait laissé. Retiens que, le simple fait d’être un rejeton légué à un cadet président, t’accorde des avantages et des privilèges présidentiels sans précédent. En tant que fils du président, comme KIKI, tu as eu le droit et la noblesse de te sucrer abondamment et d’engraisser ceux qui te suivent. Ton apathie politique ne t’offre pas le charisme d’un leader, ne fût-ce que d’un groupe de danse.

- Alphonse SILOU, en déposant le tablier de la gestion des événements du 4 mars, tu as compris que tes alliés du crime du Pool, n’ont aucune considération pour ta personne et de tes actes en leur faveur. Comme Alphonse MASSAMBA DEBAT, tu cours le risque de manquer de sépulture.

- Hellot MAMPOUYA, monsieur FANTÔME, je te reconnais, un fait, c’est le silence, tu ne fais pas trop de bruit, parce que tu as conscience que ton mauvais choix, ne t’apporte que des amertumes. Repars à l’enseignement et si tu es retraité, va simplement grossir les rangs des retraités que ton mentor malmène à tout moment.

- Adélaïde, toi qui persistes sur le chemin balisé par ton feu époux Diawara qui l’a vécu à ses dépens jusqu’au sacrifice suprême avec ces hommes sans foi ni lois, retiens simplement que tu n’as jamais été d’une grande utilité politique, ne force pas le maquillage, la peau a besoin de repos et une retraite pour toi, sera un soulagement partagé. NDALLA GRAILLE l’a compris, bien que tard, s’en est tout de même allé.

- Bernard TCHIBAMBELA, l’invisible, que ta fourberie politique te conduise droit en enfer pour tout le mal que tu occasionné en détournant le MCDDI de sa trajectoire avec la complicité de monsieur «casse politique » NGAKALA.

- Médard MOUSSODIA, jeune et incapable de porter une ambition politique pour le Congo, je plains ton incivisme politique qui fait amende honorable à un système politique pervers. Honte à toi.

- Dominique BASSEYILA, au lieu d’aller faire des déclarations provocatrices à Kinkala, tu ferais mieux de te suicider seul dans ta chambre que de chercher ton bourreau dans le Pool. Le Congo a honte de t’avoir comme homme politique. Tu aimes trop t’éloigner du bon sens, comme Laurentine NDEMBO MILONGO. Vous êtes bizarres.


Enfin pour toi l’ubuesque WALEMBO, je te suggère d’intégrer le PCT que de gérer un parti politique de salon sans assises, même, d’un quartier. Tu crois qu’en étant un ninja col blanc, tu échappes à ton passé de tueur à gages dans le Pool ?
Certes, vous avez voulu nous démontrer que vous n’êtes pas des tribalistes, mais avez-vous, par la suite, amené vos crasseux partenaires à comprendre la nécessité de mettre un terme à leur tribalisme sauvage qui est un mode de gestion calamiteux de la république ?
Vous ne réussirez jamais, je dis bien jamais, à amener la grande majorité du peuple du Pool à voter pour le crapuleux SASSOU, du moment où ce dernier n’a jamais souhaité se corriger pour devenir un humain au sens propre du terme.

 

Qu’allez-vous donc faire pour mars 2021 ? Les contraindre ou leur promettre de nouveaux massacres au cas où ce peuple n’accordera pas ses suffrages à votre maître à penser ?


Je reconnais que vous êtes, comme eux, des satanistes donc, tuer pour vous, est un jeu d’enfant et vilipender, une stratégie de survie. Attention, Dieu voit tout. Vous avez aussi des enfants qui ne sont pas tous des satanistes comme vous ; bien qu’ils jouissent des avantages de votre satanisme, on ne choisit pas ses parents. Eux, veulent simplement vivre en harmonie avec tout le monde. Pensez aussi à eux dans vos criminelles et odieuses actions. L’image du Pool est ternie par vos velléités et non par ceux qui osent dire non à la politique fantoche de SASSOU.


        Mwang’ Milongui

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18 novembre 2020 3 18 /11 /novembre /2020 15:22

COMMENTAIRE : Nous sommes heureux d'apprendre aux Congolais, notamment aux habitants de Pointe-Noire l'existence d'un centre de néphrologie et d'hémodialyse dirigé par le docteur Dengo. Il n'est donc plus nécessaire d'aller faire sa dialyse à Brazzaville ou à l'étranger : les habitants de Pointe-Noire peuvent désormais le faire sur place. Le docteur Jean Christophe Dengo en parle mieux que moi dans le message qu'il m'a envoyé :

 

" S'agissant du centre, je te remercie très sincèrement et à l'avance si tu faisais un article là-dessus. IESHOUAH Santé veut dire "Santé de Dieu". C'est un centre de Néphrologie et Hémodialyse dont l'ouverture s'est faite le 27 février 2017. Nous sommes spécialisés dans la prise en charge des patients souffrant d'hypertension artérielle, de diabète de type 2 (ou diabète de l'adulte), d'insuffisance rénale aigüe ou chronique et des maladies du rein et des voies urinaires, etc. L'hypertension artérielle et le diabète de type 2 sont les deux pathologies dont souffrent beaucoup les Congolais en particulier et les Africains de manière générale. Sans suivi médical approprié, ces patients arrivent assez rapidement au stade d'insuffisance rénale chronique puis terminale nécessitant une prise en charge par la dialyse. Sans dialyse, au stade d'insuffisance rénale chronique terminale, tous les patients décèdent. Et le taux de mortalité par insuffisance rénale chronique terminale au Congo est très élevé. Je peux aujourd'hui affirmer avec certitude que l'insuffisance rénale chronique terminale tue tous les jours au Congo car le coût de la séance de dialyse reste élevé, les patients n'ayant pas les moyens de se faire dialyser 3 fois par semaine et à vie.

 

Le paludisme tue également surtout les enfants mais également les adultes lorsque le traitement n'est pas bien administré. Les patients développent une insuffisance rénale aigüe qui nécessite quelques séances de dialyse pour espérer une récupération de la fonction rénale. Il arrive que certaines familles n'aient pas les moyens financiers de réaliser 2, 3 ou 4 séances de dialyse souvent nécessaires à la reprise de la fonction rénale et vont donc perdre un membre de la famille. 


L'État Congolais devrait normalement aider des centres comme le mien qui apportent une solution spécialisée à la population congolaise au lieu de faire des évacuations sanitaires à l'étranger qui reviennent très chères à l'État. Bref, voilà un peu les éléments principaux que tu retourneras à ta sauce. 
Bien amicalement.

 

Docteur Jean Christophe Dengo."

 

 

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17 juillet 2020 5 17 /07 /juillet /2020 17:29
Une usine de fabrication de panneaux solaires imaginaire !

2011 a vu le départ d'un projet farfelu du genre "vouloir construire sa propre voiture pour paraître" alors qu'on peut tout juste choisir un modèle sur ce qui existe comme voiture de par le monde. C'est le cas du COPASOL (la Congolaise des Panneaux Solaires), un des nombreux éléphants blancs à l'actif de l'homme d'Oyo, le bâtisseur infatigable des œuvres jamais pérennes.

 
Une formation sans usine pour détourner l'argent public...

 

 
Installée à Oyo, la COPASOL est, dans le programme de diversification de l'industrie pour "l'immergence en 2025", une usine à prétention de fabriquer les panneaux solaires made in Congo, comme si c'était une nécessité dans un monde où le prix du watt solaire est descendu au Congo de 6875 FCFA en 2005 à 334 F à ce jour. Société au capital de 1.830.000.000F, détenu à 65% (Congo) et 35% (ZTE),  avec une production estimée à 50 Mw/an, soit 220 panneaux/h (sic), la COPASOL compte 21 agents dont 18 techniciens formés au pays de l'empire du milieu. Août 2018, le ministre Gilbert Ondongo qui a visité les industries de la partie septentrionale s'était plaint du fait que l'usine qui n'a produit aucun panneau, est envahi par des hautes herbes et que le personnel est au chômage...
 
Après son dernier projet foireux d'avant campagne électorale en 2014 où on nous a bercés par le forage de 4.000 puits, projet dénommé "eau pour tous", dont moins de la moitié a vu la réalisation surfacturée, et qui 4 ans plus tard sont tous à l'abandon, nous voilà encore embarqués dans une formation dite gratuite en énergie solaire pour 12.000 jeunes, soit 1.000 par département sous le patronage de son excellentissime Denis Sassou, de septembre 2020 à mars 2021. Si l'usine COPASOL est incapable de produire un seul panneau solaire, à quoi va servir cette formation bidon ?
 
A l'heure de l'internet, toute personne sachant un tant soit peu lire est à même de se former par lui-même dans ce domaine et tant d'autres sans publicité d'Etat. Pourquoi ne s'intéresse-t-on à l'auto-suffisance alimentaire du peuple ? Pourquoi les projets du bâtisseur infatigable ne durent que le temps de l'inauguration pour faner comme une fleur au soleil  ?
 
Voilà un pays où il est très dangereux de voler un œuf qu'un bœuf ! Un pays où un chef de l'Etat se plaint dans un discours à la nation, du vandalisme des panneaux solaires des forages d'eau qui ne fonctionnent plus, mais se tait sur le pillage des milliards du Trésor public par son clan et son parti politique. 
 
COMBIEN D'ÉLÉPHANTS BLANCS ALLONS-NOUS DÉNOMBRER A LA FIN DE CE RÈGNE ?
 
 
Davy Albano
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8 avril 2020 3 08 /04 /avril /2020 08:36

 

AH ! QUE LA PAUVRETE ET LA MISERE SONT BELLES ET UTILES AU CONGO-BRAZZAVILLE !

 

S’il fallait dégager l’essence de la fameuse « visite de travail » que M. Denis Sassou-Nguesso, Président (de fait ou de viol) du Congo-Brazzaville, a effectuée à Pointe-Noire, la capitale économique du pays, du 17 au 21 février 2020, la formule qui semble la plus appropriée est bien « Ah ! que la pauvreté et la misère sont belles et utiles au Congo-Brazzaville ! »

 

Pour son arrivée dans la ville le 17 février, des dispositions inouïes ont été prises par les autorités locales, en accord bien entendu avec le visiteur : une journée continue a été décrétée, qui faisait cesser le travail impérativement à 13 heures, dans les administrations et entreprises publiques, ainsi que dans les sociétés privées ; tous les commerces ont reçu l’ordre de fermer à la même heure, avec les établissements scolaires; le préfet (de Pointe-Noire ? Du Kouilou ?) s’est permis d’utiliser les services d’un opérateur de téléphonie mobile pour envoyer un SMS aux citoyens de manière indiscriminée, leur demandant « d’accueillir chaleureusement » le chef de l’Etat ; les vendeuses des marchés de la place ont, comme d’habitude, été sommées de se mobiliser; les Eglises qui, dans une République digne de ce nom, sont séparées de l’Etat et sont apolitiques, ont reçu la consigne péremptoire d’acheminer une partie de leurs fidèles à cet « événement » ; des dizaines de bus ont transporté vers l’aéroport de Pointe-Noire et le long de l’itinéraire du visiteur, des hommes, des femmes, des jeunes, des moins jeunes, avec ou sans T-shirt, moyennant la promesse d’une petite somme d’argent comprise entre 1000 (mille) et 2500 (deux mille cinq cents) francs CFA, dans le meilleur des cas. Tout cela sur fond d’innombrables banderoles, affiches et panneaux souhaitant de manière obsessionnelle la « bienvenue au couple présidentiel » et prenant date pour ... l’élection présidentielle de l’année prochaine. Bref, un dispositif véritablement totalitaire a été mis en place à cette occasion avec l’objectif affiché de corseter toutes les Ponténégrines et tous les Ponténégrins, de les rendre concernés, otages de ce qui n’aura été qu’une nième visite de M. Sassou- Nguesso dans leur ville.

 

Un dispositif, soit dit en passant, dont le coût financier, connaissant les ordres de grandeur dans l’univers de la présidence congolaise, pourrait se chiffrer facilement en milliards de francs CFA. Des milliards immédiatement disponibles pour ce type de cause, et pas pour les vrais besoins des Congolais. Ce que vise cette propagande débridée, échevelée, délirante se voit comme le nez au milieu de la figure : il s’agit pour M. Sassou-Nguesso et les siens d’instrumentaliser les Ponténégrins et leurs voisins du département du Kouilou dans la perspective de l’élection présidentielle de 2021. Tout a, en effet, été orchestré au cours de cette visite pour donner l’illusion d’une adhésion massive des Ponténégrins et des Kouilois à la personne de M. Sassou-Nguesso.

 

Pour ses concepteurs, la mobilisation des populations a pris l’allure d’un pseudo-plébiscite en faveur de M. Sassou-Nguesso. De sorte que, tenant compte des pratiques de ce régime, de son cynisme intégral, de son culot monstre, on peut considérer que pour lui l’élection présidentielle de 2021 vient de se jouer un an à l’avance à Pointe-Noire et au Kouilou. Et que son champion est d’ores et déjà élu à un mandat de plus bien avant la tenue de l’élection y relative. Voilà l’essentiel du message véhiculé par ce viol des consciences à large échelle. Tous les artifices utilisés au cours de ce voyage sont donc supposés donner l’image de la « réconciliation » entre M. Sassou-Nguesso et Pointe-Noire et le Kouilou, deux départements parmi tant d’autres qui lui ont infligé un cinglant désaveu lors de l’élection présidentielle de 2016 en lui préférant, et de loin, le candidat Jean-Marie Michel Mokoko.

On connait la suite de l’histoire : après s’être autoproclamé vainqueur, via ses hommes liges, ses gardes-chiourmes Henri Bouka et Zéphyrin Mboulou, d’une élection que, selon de nombreuses indications, il avait perdue, M. Sassou-Nguesso a jeté en prison Jean-Marie Michel Mokoko sous les prétextes les plus fallacieux. En fait, le crime de celui-ci est de l’avoir battu à plate couture à cette élection, et plus généralement de lui faire de l’ombre par sa forte personnalité. Pour tenter d’effacer ce cruel souvenir pour lui, M. Sassou-Nguesso et les siens ont imaginé cette mise en scène à grands frais et à grand spectacle d’un simulacre d’accueil triomphal à Pointe-Noire.

Cette pure fiction d’un président adulé par les foules à Pointe-Noire et dans le Kouilou ne résiste pourtant pas au bilan de près de quarante ans de pouvoir absolu de M. Sassou-Nguesso à la tête du Congo-Brazzaville. En quelques mots, ce bilan qui s’étale aux yeux de tous, est vite fait : l’école est complétement délabrée, et l’arbre vacillant de l’enseignement privé ne saurait cacher la forêt de l’enseignement public où les enfants continuent à s’asseoir à même le sol dans des classes plus que surchargées où les effectifs peuvent atteindre parfois les 300 (trois cents) élèves, voire plus ; le domaine de la santé est dans un état semblable, avec des formations sanitaires pour la plupart vieillissantes, qui manquent cruellement de personnel et de moyens pour remplir leurs missions, et où se développent des comportements qui mettent en danger la vie des malades ; l’eau et l’électricité restent des luxes pour la grande majorité des gens, et ceux qui ont réussi à s’y abonner vont de pénurie en pénurie, et des quartiers entiers, dans les grands centres urbains, n’ont plus jamais vu couler une seule goutte d’eau à leurs robinets depuis des années ; le chômage, surtout celui des jeunes, atteint un niveau très élevé jamais mesuré officiellement ; la mortalité flambe littéralement, au point qu’ à Pointe-Noire par exemple, certains jours, on enterre cent (100) corps ou plus sortis de la morgue municipale ; les inégalités, mot inconnu du vocabulaire politique congolais, sont devenues abyssales entre citoyens, entre les possédants et les autres ; les pensions de retraite, notamment celles des fonctionnaires, sont rarement payées, et sur l’année, 9 (neuf) mois sur 12 (douze) peuvent être dus comme en 2019, sans compter que de nombreuses années s’écoulent généralement entre le moment où l’on est admis à la retraite, et celui où l’on touche sa première pension ...

Bref, à s’en tenir à ce qui est basique, le bilan du règne d’environ quarante ans de M. Sassou-Nguesso sur le Congo-Brazzaville est terriblement catastrophique. Sous lui, les dérèglements, les dysfonctionnements, la pauvreté et la misère se sont considérablement aggravés, se sont amplifiés comme jamais auparavant.

 

D’où vient-il donc que cet homme, qui n’a jamais fait la preuve de sa capacité à imaginer des solutions à la masse des problèmes auxquels les Congolais sont confrontés, qui n’a jamais montré la moindre empathie à leur égard, veuille demeurer éternellement au pouvoir ? C’est que chez lui, en plus de la farouche volonté de ne pas rendre des comptes sur sa gestion calamiteuse du pays et sur maintes ténébreuses affaires, au premier rang desquelles l’assassinat jamais élucidé en Mars 1977 du Président Marien Ngouabi, il y a le mépris souverain des faits qui s’accompagne de l’immense mépris des gens. Le mépris des gens très profondément ancré chez lui s’explique notamment dans le fait qu’il n’éprouve pas le moindre scrupule à utiliser la pauvreté et la misère qui sont le résultat direct de sa politique ou de sa non-politique, et dont les premières victimes sont les classes populaires congolaises, pour manipuler celles-ci sans vergogne.

 

La pauvreté et la misère des Congolais sont pour lui de précieux alliés dans sa détermination à conserver le pouvoir coûte que coûte : plus les Congolais sont malheureux matériellement, financièrement et psychologiquement par son fait, plus ils sont vulnérables, fragiles, plus M. Sassou-Nguesso est assuré de les dominer, de s’imposer à eux, de les acheter au sens strict du terme en leur donnant de temps en temps un os à ronger en fonction de ses objectifs personnels. L’argent étant de son côté, et les populations en étant dépourvues, il reste seul maitre du jeu politique dans le pays. En pratiquant ainsi délibérément la rétention des ressources, il espère affaiblir les Congolais et les rendre malléables. La pauvreté et la misère, qui sont le fruit de son incapacité foncière à gérer de manière moderne et efficace le pays, il les retourne donc à son profit pour asservir les populations, selon une logique proprement machiavélique.

 

En somme, pour M. Sassou- Nguesso, c’est : vivent la pauvreté et la misère au Congo-Brazzaville, pauvreté et misère auxquelles il trouve du charme, des avantages insoupçonnés, de son point de vue. Et son voyage du 17 au 21 février 2020 à Pointe-Noire, est la parfaite illustration, jusqu’à la caricature, de ce mode de gouvernement. Affamer le peuple pour mieux le tenir en lui faisant perdre sa dignité, en lui inspirant le mépris de soi, cette technique a fait merveille lors de ce déplacement présidentiel ponténégrin.

 

Ceux qui ont été transportés dans la noria des bus pour aller accueillir M. Sassou-Nguesso sont, dans leur écrasante majorité loin, très loin d’être ses partisans. Cela s’est bien vérifié en 2016. Ces citoyens, pour la plupart jeunes, très jeunes, sont pour beaucoup des désœuvrés, des chômeurs, des sans-abris, des enfants déscolarisés, des retraités, des commerçants ambulants, des artisans et des artistes qui n’arrivent pas à s’en sortir ... En un mot, des 4 membres des catégories sociales parmi les plus touchées par la gestion scabreuse des affaires publiques par M. Sassou-Nguesso. Le paradoxe de leur nombreuse présence le 17 février n’est qu’apparent : pour la plupart, ils ont avoué avoir accepté d’aller faire la claque à l’arrivée de M. Sassou- Nguesso sur la base du marché conclu avec les organisateurs de la supercherie de leur verser de 1000 (mille) à 2500 (deux mille cinq cents) francs CFA. C’est donc tenaillés par la nécessité qu’ils se sont laissé enrôler dans cette aventure. Et l’extrême modicité des sommes en jeu pour chacun d’eux témoigne à la fois du niveau de leur dénuement, de leur absence de ressources, et du niveau du cynisme et du mépris dans lequel les tiennent le « bénéficiaire » de cette initiative et ses zélés exécutants. Les montants susmentionnés montrent à suffisance que pour M. Sassou-Nguesso, ces citoyens rameutés pour sa cause personnelle, celle de sa durée indéfinie au pouvoir, ne valent rien, ne représentent rien, ne sont que des « zéros », du vide à ses yeux : le peuple embarqué à tous les sens du mot pour lui servir de faire-valoir n’existe tout simplement pas pour lui.

Dans son esprit, ce peuple constitue une abstraction totale. Dans une chanson que M. Sassou-Nguesso et d’autres entonnaient de manière rituelle naguère, il est question de « damnés de la terre », de « forçats de la faim », d’« esclaves » qui se mettent « debout ». L’arme de la faim, de la maladie, de la mort utilisée contre un peuple peut se révéler à double tranchant. Dans des conditions insoupçonnées, dont l’Histoire seule a le secret, elle peut se retourner contre celui qui s’en sert. Après tout, l’Histoire des sociétés humaines n’est jamais écrite à l’avance. Quelles que soient les précautions que l’on prend, un grain de sable est toujours susceptible d’en changer le cours dans un sens imprévu, au moment où l’on s’y attend le moins. N’oublions pas, en République pétrolière-bananière du Congo-Brazzaville, que dans la Rome antique, la roche Tarpéienne était proche du Capitole...

J.T.W Kacambou

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10 octobre 2019 4 10 /10 /octobre /2019 17:57

Madame Gertrude Bienvenue MALALOU-KOUMBA  Professeure de biotechnologie demande à M. Sassou Nguesso de quitter le pouvoir maintenant et de laisser le peuple congolais  restructurer le pays s'il lui reste une once de dignité et d'humanité. Pour elle, en 2021, pas d'élection pour qui que soit mais une transition.

 

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5 septembre 2015 6 05 /09 /septembre /2015 11:23
Centrafrique : Elections à hauts risques !

La réponse de la communauté internationale et des autorités locales à la gestion de la crise centrafricaine est la reconstruction de l’Etat (statebuilding). Elle est censée garantir le rétablissement de la paix et de la sécurité dans le pays. Néanmoins, face aux difficultés rencontrées pour stopper définitivement les violences, la reconstruction de l’Etat centrafricain et la tenue de l’élection présidentielle et des législatives prévues d’ici la fin de l’année 2015, suscitent des interrogations.

ELECTIONS EN 2015 : AUTORITÉ OU LÉGITIMITÉ DE L’ETAT ?

Pour la communauté internationale, les élections constituent souvent le passage obligé pour reconstruire l’Etat. Cependant, le fait de privilégier à tout prix l’autorité de l’Etat au détriment de sa légitimité mène souvent à des dérives. Selon Thierry Vircoulon, directeur pour l'Afrique centrale du think tank International, Crisis Group, lorsqu’il s’agit d’un pouvoir de transition, reconstruire l’Etat par le biais de l’élection « est le fruit de compromis et de négociations armées, et la probabilité est forte pour que cette élection porte au pouvoir un tandem de seigneurs de guerre et de politiciens corrompus qui ont tous une part de responsabilité dans le conflit passé », (tribune ID4D – AFD, 17/03/2015).

En Centrafrique, l’imposture politique est devenue quasi-institutionnalisée. Dans ce contexte, impossible de sortir de la crise de confiance politique dans laquelle elle s’enlise depuis des décennies. Malheureusement, l’histoire de ce pays a montré à quel point des dictateurs habités par un désir de toute puissance n’ont pas eu de limite. Aujourd’hui, les Centrafricains subissent encore les conséquences désastreuses des mauvaises décisions, de l’inaction ou de la mauvaise gouvernance passée. Un leader politique motivé avant tout par ses intérêts propres au détriment de ceux du peuple ne peut favoriser durablement la reconstruction, le développement et la stabilisation d’un pays. Il faut cesser de sélectionner et de faire élire des « leaders politiques narcissiques » voués à devenir des pompiers pyromanes entraînant dans leur chute la nation toute entière. Les Centrafricains ne veulent plus vivre dans la violence et dans la pauvreté alors même que des dirigeants s’enrichissent sans aucun état d’âme. La prise de conscience citoyenne et les discours politiques ne suffiront pas à rassurer les populations et à donner l’espoir d’une vie meilleure. Pour reconstruire le pays et rétablir la confiance entre les citoyens, l’Etat et les politiques, il est fondamental de poser des actes forts et de réformer la gouvernance. La confiance des citoyens ne peut exister sans le respect des engagements politiques sur le plan économique, social et sécuritaire. De nombreux experts ont longtemps souligné la nécessité d’assainir les finances publiques, de relancer l’économie formelle et de contrôler l’économie illicite. Par ailleurs, les services sociaux de base ont trop souvent été assurés en partie par les ONG et n’ont pas constitué une priorité pour les gouvernements. Entre l’économie de prédation, les ingérences et les chantages financiers en tout genre provenant de l’Etat, de chefs de groupes armés, de politiques ou d’entrepreneurs, la corruption est devenue une normalité. Comment un pays peut-il se développer sans un minimum de confiance ? C’est d’abord aux autorités nationales et aux politiques de donner l’exemple pour redonner espoir et confiance aux citoyens !

L’URGENCE ÉLECTORALE, UNE RÉPONSE INADAPTÉE

S’agissant de la tenue des élections prévues en fin d’année 2015, la situation sécuritaire reste encore instable sur l’ensemble du territoire. D’une part, il parait compliqué pour les citoyens d’aller voter sereinement avec la peur d’être attaqué. La question du désarmement n’étant pas totalement résolue, le recensement et le vote des électeurs risquent d’être compromis. D’autre part, les annonces puis les reports répétés des échéances ne font qu’entretenir la méfiance et saper le moral des Centrafricains. Dans ces circonstances, il semble difficile d’organiser des élections démocratiques. Les acteurs politiques, le peuple centrafricain, les observateurs et experts internationaux devraient inscrire les élections dans une stratégie à plus long terme et non dans la précipitation (d’après les conclusions du groupe de travail « Gouvernance, Justice et Réconciliation » du Forum de Bangui/mai 2015 ; établies par le professeur Jean-François Akandji-Kombé - Rapporteur Général). Les autorités de la transition et l’ANE (Autorité nationale des élections) pourraient ainsi envisager l’élection présidentielle et les législatives dans un délai plus raisonnable, au cours du second semestre de l’année 2016 (soit un an après le Forum de Bangui en mai 2015). Cela permettrait de gagner en efficacité et d’être plus efficient en matière d’organisation des élections (faciliter un recensement le plus exhaustif possible ainsi que le vote (de tous les Centrafricains, réfugiés y compris) et permettre aux différents candidats de présenter concrètement et clairement leur programme politique).

QUI ÉLIRE ?

Concernant les nombreux candidats déclarés à l’élection présidentielle, les électeurs centrafricains peuvent-ils réellement juger et choisir ? Les Centrafricains ont certes un profond désir de changement et veulent sortir de cette crise. Mais, face à la pauvreté et au faible niveau d’instruction et d’éducation de la population, la démocratie sociale peut difficilement s’imposer. Maintenues dans l’extrême précarité et profondément meurtries par les crises successives, les populations deviennent facilement manipulables par certains politiques qui leur promettent monts et merveilles en pratiquant « la politique du ventre ». A cela s’ajoute le fait qu’elles finissent souvent par voter pour un candidat issu de leur région ou de leur ethnie sans réellement s’interroger sur son profil et son programme. L’enjeu des prochaines élections en Centrafrique résidera, entre autres, dans la capacité et la volonté d’élire des leaders compétents, intègres et capables de proposer et de mettre en œuvre un plan de développement économique et social solide et ambitieux pour la reconstruction du pays. Le candidat de l’avenir devrait être un homme/une femme de conviction forte capable de rassembler tous les Centrafricains au-delà de leur orientation religieuse. Un leader qui n’a pas peur du défi, capable de respecter et d’appliquer les recommandations du Forum de Bangui. Un leader dynamique, soutenu par son parti politique, qui aurait le courage d’assumer ses prises de position contre la corruption et pour le changement. « Le premier des citoyens » habité par l’amour de son pays, par la volonté de construire un véritable projet de société pour la Centrafrique, pour les jeunes et les femmes et non plus pour des hommes uniquement motivés par l’appât du gain. Un leader humble et conscient du long chemin qu’il faudra parcourir avec l’aide des citoyens et des partenaires internationaux pour reconstruire le pays, assurer son développement et voir changer les mentalités et les pratiques. Celui qui aura une réelle ambition de changer la politique et qui saura inspirer confiance et convaincre par son charisme, son discours et surtout par son programme, par ses actes et par le respect de ses engagements politiques!

La crise de confiance entre les citoyens centrafricains et le politique reste entière. Et, pour permettre aux générations futures de développer « des attitudes de pensée critique » et de faire un « véritable choix politique » personnel, il sera fondamental d’accompagner la formation et l’éducation à la citoyenneté (responsabilité sociale et morale, engagement dans la vie de la cité et éducation au politique) ; principe de base d’une nation. Pour conclure sur la confiance, le philosophe Alain disait : « Le peuple, méprisé, est bientôt méprisable ; estimez-le, il s’élèvera. La défiance a fait plus d’un voleur ; une demi-confiance est comme une injure ; mais si je savais la donner toute, qui donc me tromperait ? Il faut donner d’abord ».

Shérazade Gatfaoui, Maître de Conférences et Enseignant-Chercheur en Sciences de Gestion (Marketing), Consultante spécialisée sur la confiance dans les organisations.

SOURCE : http://afriqueeducation.com/centrafrique_elections_hauts_risques

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 20:46

Le peuple congolais réclame un partage équitable des recettes pétrolières

 

La république du Congo (Brazzaville) est le 4 ième   pays africain exportateur du pétrole. On peut donc se poser plusieurs questions cruciales par exemple : où vont les recettes pétrolières et pourquoi 8 habitants sur 10 vivent en dessous du seuil de pauvreté  (-1 dollar par jour = -de 520 FCFA par jour ) ?

 

Comme le disait Pierre Marc Orlan : « On dit que l'argent n'a pas d'odeur : le pétrole est là pour le démentir ». J’ajouterai aussi  que les occidentaux, en particulier la France  n’a pas de pétrole mais a des idées pour faire développer le pays davantage.

Au Congo Brazzaville, nous avons le pétrole mais malheureusement à la place des idées, nos dirigeants n’ont pas renoncé aux chimères et n’ont qu’un seul objectif : Rendre le Congo encore plus endetté et le maintenir dans la catégorie des PPTE (Pays Pauvre très Endetté).

Les réserves pétrolières au Congo, c.-à-d, les gisements pétroliers qui sont connus à ce jour et qui sont exploitables économiquement et technologiquement rapportent des milliards de dollars à  l’état Congolais.

Où vont ces milliards de dollars ?

Au Congo, comme pouvait le dire Orson Wells : "Nous naissons seuls, nous vivons seuls et nous mourrons seuls".

Par analogie, nous pouvons dire qu’au Congo, nous sommes seuls et abandonnés sur un lit de l’hôpital et nous mourrons seuls sans accompagnement de l’Etat. Où est donc le serment d’Hippocrate, est-il encore applicable ? Malheureusement non.

Le peuple congolais ne profite pas de cet argent, on observe encore des inégalités et une mauvaise répartition des richesses.

Il n’y a qu’à observer l’état et les conditions de traitement des malades du Centre Hospitalier de Brazzaville (CHU) pour comprendre que ce gouvernement n’a aucun respect de l’être humain. Un gouvernement qui moleste et tarabuste son peuple au profit d’un seul clan (je vous laisse deviner).

Nous réclamons à ce jour, une vraie transparence dans la gestion du pétrole et que le gouvernement agisse dans la clarté.

Bientôt  20 ans au pouvoir, 20 ans de dictature, 20 ans de manque d’électricité, 20 ans de manque d’eaux potables, 20 ans de manque d’hôpitaux, 20 ans de manque d’écoles,  etc.

Dans les années 90, le Congo avait un taux d’alphabétisation le plus élevé en Afrique. Au cours de ces 15 dernières années, ce taux a fortement baissé, car la courbe n’est plus exponentielle mais logarithmique.

L’argent du pétrole devrait servir à promouvoir l’éducation et la culture. Comme nous avons dans notre gouvernement que des bourriques, des idiots de 1ère catégorie et des villageois qui n’ont jamais connu le banc de l’école, ne soyons pas étonnés de leur pratique ridicule.

Le peuple congolais a le droit de demander des comptes à SASSOU.

SASSOU Partira un jour et Finira comme d’autres dictateurs.

Enfin,

Je m’exprime au nom de la démocratie et en tant que citoyen .

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 20:34

L’université Marien ngouabi n’a aucun partenariat avec les universités occidentales

A l’heure où les universités de l’Afrique de l’ouest établissent des partenariats avec des universités françaises, tel est le cas, par exemple du Burkina Fasso, du Mali etc.; on peut donc se poser la question : Que font nos ministres qui sont chargés de la promotion de l’éducation ?  Quelle opprobre quand nous apprenons qu’un ministre a inauguré les toilettes de l’université.

En préambule, les étudiants de France originaires du Congo Brazzaville se questionnent parfois quant à l’obtention dirais-je facile des visas pour venir en France par des étudiants de l’Afrique de l’ouest. Ainsi, les conditions de traitement ne sont pas les mêmes, du fait que, ces pays de l’Afrique de l’ouest ont su établir des connexions et liens avec des pays occidentaux notamment la France.

Nous constatons très bien, que cette république bananière, dirigée par le dictateur Sassou Nguesso se caractérise une fois de plus par une incompétence notoire. 

Ces pseudos intellectuels  n’ont pas encore compris que l’éducation est un vrai pilier pour le développement d’un pays. Elle représente pour une nation, ce que les artères sont pour le corps humain. Ces ministres ne sont là malheureusement que pour unelutte intestine. On assiste aujourd’hui à une exhibition du train de vie ostentatoire de la famille présidentielle et de leur appendice. 

Sassou n’a pas encore compris l’essentiel de ce que le peuple lui demande ?

Nous savons tous que le Congo est un pays très riche en ressources naturelles nonobstant les intérêts pétrolifères qui ont toujours conduit ce pays dans des guerres civiles. Nous savons tous que nous vivons encore dans le Néocolonialisme et que la Fraçafrique a toujours été la France à Fric. Comme le disait François Xavier Verschave dans son livre Noir silence, qui arrêtera la fraçafrique : Je veux que la françafrique ait une famille dont le père est la France, la mère les pays noirs d’Afrique francophones et les enfants, les institutions internationales.

 

Les congolais ont besoin d’un meilleur IDH et non d’un PIB.

 

A  la différence du PIB  (Produit Intérieur Brut) qui est indice de développement économique, l’IDH, est un Indice de Développement Humain mis en place par les nations unies, celui-ci  prend en compte trois critères, la santé / longévité, le  niveau de vie et le niveau d’éducation ou le savoir.

 

Le congolais a besoin d’intégrer ces critères dans sa vie de tous les jours.

Au lieu de tenir des propos fallacieux à l’égard des Congolais, Monsieur Sassou Nguesso, le piètre homme  se doit, de faire des priorités essentielles à savoir la santé et l’éducation pour ces quelques jours qui lui reste.

 

Sous l’égide des réseaux obscurs, des soutiens occidentaux et de la franc-maçonnerie, je conclus en disant :

Un dictateur sait quand il arrive au pouvoir mais il ne sait pas quand il partira.

 

JACQUES GALESSAMI


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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 21:23

NEM.jpgSelon une dépêche de l’AFP reprise par Libération (21 novembre 2011) le consul du Congo à Rio de Janeiro serait mêlé au grand banditisme. Voici comment.
Alors qu’une dizaine de policiers d’élite resserraient l’étau sur la plus grande favela de cette mégapole, Nem, le trafiquant de drogue le plus recherché du Brésil a été arrêté dans la nuit de mercredi à jeudi « caché dans le coffre d’une voiture.. »
Il s’agit du véhicule du consul du Congo.
« Un des trois occupants du véhicule s’est identifié comme étant le consul honoraire du Congo et, mettant en avant son immunité diplomatique, a refusé que le véhicule soit fouillé immédiatement  » a dit le commissaire.
La basse pression des pneus due à la charge que contenait le coffre arrière du véhicule a tout de suite attiré l’attention des policiers. Le narcotrafiquant s’est extirpé du coffre sans opposer de résistance.
Cocaïne et politique
Alors le diplomate congolais un dealer ?
Le vendeur de drogue, un certain Antonio Francisco Bomfim Lopes, alias Nem, 35 ans, est un véritable caïd sous le contrôle duquel se trouvait l’une des plus grandes favelas du Brésil. C’est l’ennemi public n°1.
Le diplomate aurait proposé de l’argent aux policiers pour permettre à son précieux « colis » de s’exfiltrer de la zone encerclée.
« Sur le chemin du siège de la Police fédérale, un des occupants de la voiture a proposé aux policiers jusqu’à un million de reais (560.000 dollars) pour qu’ils les laissent filer, misant sur la corruption endémique dans la police. »
Niet catégorique des poulets. Pour une fois, la corruption n’a pas marché alors que les flics brésiliens sont réputés manipulables à souhait. Par ailleurs l’immunité diplomatique (à l’inverse de Jean-François Ndenguet à Paris) n’a pas protégé le véreux diplomate.
Une question brûle les lèvres : que faisait le consul congolais (fut-il « honoraire ») en compagnie du plus grand bandit brésilien, l’équivalent de Pablo Escobar, le parrain colombien de la drogue abattu jadis par la police ?
Des diplomates ripoux
Comment choisit-on nos consuls ? Apparemment, vu les mœurs plus que douteuses du diplomate, les lettres de créances sont données par Mpila au premier voyou venu pour représenter le pays (s’il s’agit de notre Congo et pas de la RDC) à l’étranger. Ou alors notre « ambassadeur » au Brésil a été nommé en connaissance de cause.
Quand on sait que le Brésil est une destination que connaissent bien nos amis du Chemin d’avenir, il y a lieu de se poser des questions. Existe-t-il une « Congolese connection  » (à l’image de la french connection ) ? Il y a des chances que la réponse soit affirmative. Selon une carte géographique de la drogue établie par Le Monde Diplomatique, Brazzaville serait une plaque tournante du trafic mondial de la drogue .
La question est : peut-on trafiquer cette saleté au Congo sans avoir l’aval des hommes forts de ce pays ?
Jusqu’à quel niveau de pourrissement le Congo se situe-t-il au bout du compte ?

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