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27 janvier 2019 7 27 /01 /janvier /2019 23:18
EX-TOUJOURS COLONIES FRANCAISES/SCANDALE  : LE FRANC CFA N'EST MEME PAS UNE MONNAIE !

Voici un petit texte qu'un aîné vient de m'envoyer et qui nous éclaire sur la nature même du franc cfa critiqué par les Italiens et les Allemands. Luigi Di Maio a affirmé que le franc cfa était un moyen de coloniser et de ruiner l'Afrique en empêchant son développement - ce qui provoquait l'immigration. L'Allemagne quant à elle, a affirmé que le franc cfa rapportait chaque année 440 milliards d'euros à la France. Pour avoir l'équivalent en titre cfa, il faut multiplier par 655 !

 

C'est un énormissime scandale ! La France pille nos ressources depuis 1960 au travers de cette escroquerie du franc cfa ! Dès qu'un chef d'Etat essaie d'en sortir, nous comprenons pourquoi il est assassiné. Le président Laurent Gbagbo voulait sortir du franc cfa. Conséquence : on l'a viré du sommet de l'Etat ivoirien. La France a même paralysé l'économie ivoirienne ! Le franc cfa est un mécanisme de soumission. Et il y a des traîtres comme Alassane Ouattara pour défendre un instrument asservissant des pays africains ! Quelle honte !

 

Nous devons tout faire pour reprendre le combat contre ce qui n'est même pas une monnaie car si le franc cfa était une monnaie, il s'échangerait comme et contre les autres monnaies. On ne peut pas fournir plus belle preuve de cette escroquerie. SORTIR DU FRANC CFA DEVIENT UNE IMPÉRIEUSE NÉCESSITÉ. Nous ne pouvons pas continuer à enrichir la France en laissant nos enfants mourir de faim.

 

Les Français sous la bannière du gilet jaune luttent contre leur Etat qui est sous la botte des riches et des banques. Nous devons lutter contre l'Etat français pour sortir de l'esclavage du franc cfa. Je comprends pourquoi Charles De Gaulle disait : " les indépendances africaines ne valent que dans la limite que le franc cfa leur laisse ". C'est Sékou Touré qui avait raison dès le début en refusant le franc cfa, ce bout de papier qui ne résiste pas une petite goutte d'eau.

 

Toutes les jeunesses africaines doivent se battre pour l'obtention de la souveraineté monétaire africaine. Et dire que l'on ne peut même pas échanger le cfa de l'Afrique centrale avec celui de l'Afrique de l'ouest ! Et on nous parle d'une dévaluation - alors que la France nous pique déjà trop d'argent avec cette escroquerie du franc cfa !

 

Comme les chefs mal élus de nos Etats savent qu'il vaut mieux ne pas parler du sujet pour rester au pouvoir, c'est à nous qu'il revient de mener cette lutte. Commençons par conditionner le vote à la prochaine élection présidentielle française au retrait de nos pays à cette politique suicidaire du franc des colonies françaises car sans souveraineté monétaire, nos indépendances ne valent rien. Toutes les économies des ex-toujours colonies françaises sont verrouillées par la banque de France ! Tout développement est carrément impossible !

 

 Si après lecture de ce petit texte vous ne comprenez pas que la France a maintenu ses quatorze ex-toujours-colonies en servitude, c'est que vous avez l'entendement très bouché. Voici le petit texte que le grand O. m'a envoyé sur Whatsapp. Après l'avoir lu, si vous ne le partagez pas, c'est que vous n'êtes pas un Africain - notamment pas un originaire des quatorze ex-toujours-colonies françaises :

 

"Pris sur le mur d'un ami vivant en Suisse"
 
" Je viens de m'arrêter devant un bureau de change de la  banque suisse UBS.
Comme il est possible de le constater, toutes les monnaies interchangeables y figurent, même la monnaie du Vietnam.
Je pose donc la question à la dame qui est au guichet, la cause pour laquelle le franc cfa n'y figure pas. Après un instant d'hésitation, elle fait appel à son supérieur qui m'informe que seules les monnaies sont interchangeables. Que le CFA n'est pas une monnaie, mais une devise du trésor public français et que par conséquent, seul le trésor public français peut réaliser ou autoriser son échange, à un taux fixé par elle, contre une autre monnaie.
En fait, c'est un "papier" émis par le trésor français que nous utilisons et non une monnaie.
 
Cette France se fout royalement de nous. 
 
Contribuez à cette bataille contre le franc CFA en partageant juste cette publication. L'indépendance de l'Afrique à tout prix ! "
 
NE NKOSSI ZA MAKANDA,
 
LION DE MAKANDA,
 
MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
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21 janvier 2019 1 21 /01 /janvier /2019 21:33
Piégé par le colonel Elie Atipo, Henri Sassou Nguesso , fils du Président de la République, croupit sans raison dans les geôles de la DGST depuis huit mois 

COMMENTAIRE  : Apprendre que monsieur Henri Sassou Nguesso avait été arrêté une première fois m'avait un peu étonné. J'ai vu la photo prise par mon ami Patrick Eric Mampouya en sa compagnie lorsqu'il est allé le rendre visite en prison, ce qui avait fini de me convaincre. J'ai décidé de prendre quelques informations sur ce monsieur. Il serait à ce jour l'aîné de toute la progéniture de Denis Sassou Nguesso. Il souffrirait du rejet de la famille du GRAND NDZOKOU national pour la peur que l'on ressent qu'il exerce un jour le droit de primogéniture. C'est un soldat comme son père. Le hic est que sa mère serait vilie donc sudiste. Il serait à ce titre redouté par le clan familial totalement mbochi qui préfère un Denis Christel Sassou Nguesso dont la mère est pourtant de la RDC.

Les arrestations intempestives de ce monsieur interrogent - d'autant qu'il est de sang royal, donc censé bénéficier de l'impunité absolue de son père comme les autres membres du clan. Pourtant, ce n'est pas le cas. Même des neveux qui ont détourné des milliards de francs cfa sont libres comme le vent et narguent le peuple congolais. Quel est donc aux yeux du clan le problème " Henri Sassou Nguesso ?" Redoute-t-on qu'il exerce son droit atavique à la succession royale de son père ? That is the question. Nous ignorons s'il est irréprochable ou pas mais le cas atypique de ce monsieur dans une dictature étonne.

Cela ne semble pas vraisemblable qu'il ait été arrêté sans que son royal paternel ne soit pas au courant : Denis Sassou Nguesso a la réputation de toujours être au courant de ce qu'il se passe dans son royaume. Qu'on l'arrête pour de bonnes raisons, pour des vrais motifs et des vraies accusations, et en conformité aux lois judiciaires du pays et dans les règles de l'art, pourquoi pas ? Dans ce cas, qu'on arrête tous les proches de Denis Sassou Nguesso qui sont des gros poissons qui méritent de croupir en prison. Cependant, qu'on respecte ses droits comme ceux de tous les autres Congolais  Ce n'est pas parce qu'il est le fils du barbarosaure en chef de l'ethnie-Etat qu'on ne peut pas le défendre. Nous sommes pour la justice. Pour tous. Etre le fils de ... ne fait pas de vous automatiquement un criminel.

Si cet article qui vient de nous être envoyé est basé sur des informations fondées, nous pouvons nous demander : Y A-T-IL VRAIMENT QUELQU'UN AUX COMMANDES DU CONGO ? Si monsieur Elie Atipo a arrêté le sieur Henri Sassou Nguesso - ce qui semble improbable - DE SON PROPRE CHEF, alors tous les Mbochis ont bien le pouvoir de faire n'importe quoi au Congo. Nous sommes bien dans une ethnie-Etat qui pourrait peut-être reprocher à monsieur Henri Sassou Nguesso de ... ne pas assez être Mbochi pour bénéficier de l'impunité absolue de sang royal. Ce qui le rend vulnérable et à la merci de tout Mbochi qui possède la raison d'Etat pour agir au nom de l'avenir des Mbochis - pour apostropher le Général Nianga Ngatsé Mbouala...

 

NE NKOSSI ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

                                                           *
" Le Président de la République, en tant que père, devrait intervenir rapidement pour le faire libérer et faire cesser cet injuste harcèlement et cette séquestration. 

Parmi tous les enfants du Président de la République, Henri Sassou Nguesso est certainement celui qui n’arrive pas à vivre paisiblement et profiter de la vie comme les autres. En effet, sa vie est caractérisée par la suspicion et un constant harcèlement de certaines personnes mal intentionnées, essentiellement des hautes sphères du pouvoir, qui ne veulent pas voir ce fils du Président de la République  profiter des divers avantages liés à son statut d’enfant de chef d’Etat. Jusqu’alors on ne comprend pas quelles sont les motivations qui justifient une telle persécution d’un enfant du chef de l’Etat en fonction de surcroît.
A titre de rappel, ce n’est pas la première fois que   Henri Sassou Nguesso est détenu arbitrairement. 
Cette fois-ci c’est une détention arbitraire de trop qui justifie la publication de ce texte pour dénoncer ce harcèlement dont un citoyen congolais, enfant de celui qui assume la plus haute charge de l’Etat, dans la plus grande indifférence des autorités sécuritaires et judiciaires du pays. Ce qui n’est pas moins troublant. 
Un rappel des faits ayant conduit à cette seconde arrestation et cette détention arbitraire est  nécessaire pour comprendre cette iniquité dont il est victime. 
Le tout s’est passé le 17 avril 2018. Le colonel Atipo Elie, de la direction départementale de la surveillance du territoire de Pointe-Noire, après filature, intercepte Henri Sassou Nguesso et lui fait savoir qu’il a reçu la communication du Ministre de l’intérieur et de la décentralisation lui demandant de le retrouver afin qu’il se présente à l’appel du Président de la République, son père. 
Mais, au lieu d’emmener Henri Sassou Nguesso à la Présidence de la République, rencontrer son père qui est censé l’attendre,   le colonel Elie Atipo va emmener Henri Sassou Nguesso droit à la DGST où il croupit, depuis huit mois, dans les geôles de la DGST sans qu’il sache exactement ce qui lui est reproché par la surveillance du territoire. 


Mais dans quel pays sommes-nous en train de vivre ? 


L’article 1er de la Constitution du 25 octobre 2015 nous apprend que la République du Congo est un Etat de droit. Or, faut-il encore le rappeler, ce type d’Etat se caractérise par la primauté accordée au droit dont la loi est la source essentielle. 
La Constitution précitée, en tant que loi fondamentale de l’Etat, prévoit en son article 9 alinéa 1er que : « La liberté de la personne humaine est inviolable. Nul ne peut être arbitrairement accusé, arrêté ou détenu ». Aux termes de cette disposition constitutionnelle, les accusations, les arrestations  et les détentions arbitraires sont interdites et contraires à la Constitution.


Comment alors un colonel de la DGST Pointe-Noire, censé agir dans le strict respect de la légalité,  peut impunément mentir au nom du ministre de l’intérieur mais aussi au nom du Président de la République pour arrêter, en toute illégalité, le fils de ce dernier et l’emmener à la DGST où il croupit dans une cellule dans des conditions qui constituent une grave atteinte à l’Ensemble des règles minima des Nations Unies pour le traitement des détenus dont on sait qu’il  est applicable en République du Congo ? 


En procédant comme il l’avait fait, le 17 avril 2018, le colonel Elie Atipo viole, de manière flagrante et gravissime, les droits constitutionnels de Henri Sassou Nguesso. En tant que citoyen congolais, ses droits doivent être respectés comme ceux d’autres. Il est pour le moins incompréhensible que la DGST puisse s’arroger, de plus en plus, le droit de se substituer à la justice alors que c’est cette dernière qui est garante des libertés individuelles et de l’Etat de droit. Jusqu’à quand doit-on encore tolérer les interférences intempestives de la DGST dans le champ de compétence de la justice ? La maison d’arrêt se trouve-t-elle maintenant dans les locaux de la DGST ? 


La justice congolaise, qui est seule compétente pour décider de la privation de liberté d’un citoyen ou de sa libération pure et simple, provisoire ou conditionnelle, ne reproche rien à Henri Sassou Nguesso. Aucune action publique n’a été engagée contre lui. Aucun mandat d’arrêt ni d’amener n’a été émis contre lui. Il n’a pas posé des actes constitutifs d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat. La justice aussi bien que la DGST ne lui reprochent rien. Pourquoi alors l’arrêter et le séquestrer dans une cellule de la DGST ? On est en droit de parler de la séquestration car toute détention d’un citoyen congolais, au mépris des conditions requises et des formes prescrites par la loi, n’est pas une détention mais bien une séquestration. 


Monsieur Henri Sassou Nguesso ne sait toujours pas ce qui lui est reproché par la DGST. Le Président de la République croit que son fils est libre de ses mouvements alors qu’il a été arrêté arbitrairement par le colonel Elie Atipo et fait l’objet d’une séquestration à la DGST.  


Si le Président de la République n’est pas au courant de la détention arbitraire de son fils, cet article est une information pour lui. Il doit, le plus rapidement possible, demander au général Philippe Obara, le DGST, de libérer immédiatement son fils. Mais il ne doit pas s’arrêter là. Il doit convoquer, sans délai, le colonel Atipo de la DGST Pointe-Noire afin qu’il lui révèle, sous la menace de sévères sanctions, l’identité de celui ou celle qui lui avait donné l’ordre  de prendre en filature son fils et de le séquestrer  à la DGST. 


Cette fois-ci on doit savoir quelle est cette autorité haut placée qui empêche un fils d’entretenir des relations normales et régulières avec son père, ce qui est  son droit, et ce dernier de rencontrer son fils, sans obstacles, comme ses autres enfants, ce qui est son devoir. Qui a intérêt à éloigner Henri Sassou Nguesso de son père ? Toute la lumière doit être faite cette fois-ci. 


Ce qui est plus grave encore c’est le fait que le colonel Elie Atipo  a fait croire à Henri Sassou Nguesso que son père aurait donné des instructions à Monsieur Raymond Zéphirin Mboulou, ministre de l’intérieur, de faire chercher son fils par ses services et de l’amener à la Présidence de la République. Mentir au nom du Président de la République est gravissime. Le Ministre de l’intérieur doit aussi s’expliquer au sujet de ce mensonge d’un colonel de la DGST en son nom. 


L’ordre de filer, d’arrêter et de séquestrer Henri Sassou Nguesso à la DGST émane-t-il du Ministre de l’intérieur ? Si un tel ordre n’émane pas de lui, de qui émane-t-il ? le colonel Elie Atipo doit révéler l’identité de ce donneur d’ordre qui doit être démasqué. S’il refuse de faire cette révélation, Henri Sassou Nguesso conserve la possibilité de porter plainte contre le colonel Elie Atipo pour arrestation arbitraire et séquestration. Un citoyen congolais, soit-il colonel de la surveillance du territoire, n’en demeure pas moins soumis à loi comme tous les autres Congolais. Il est donc appelé à subir les rigueurs de la loi en cas d’infraction grave à la loi pénale de notre pays. 
Il faut qu’on extirpe de la tête de nos concitoyens, une fois pour toutes, l’idée erronée selon laquelle on entre dans la Force publique afin de bénéficier d’une impunité garantie et des passes droits et d’être au-dessus des lois. Dans un Etat de droit digne de ce nom, les militaires, les policiers et les gendarmes sont soumis à la loi de la même manière que le reste de la population. 


Ce serait fini de l’Etat de droit, dans notre pays, si certains officiers de police ou de la surveillance du territoire devaient décider, unilatéralement et sans motif valable, d’arrêter illégalement et détenir arbitrairement des citoyens congolais qui n’ont commis aucun acte de nature à porter atteinte à la sûreté de l’Etat. 


Il s’agit là d’un cas évident de violation manifeste de la liberté individuelle et des droits humains. On ne peut soutenir que le Congo est un Etat de droit lorsqu’un colonel menteur de la surveillance du territoire se croit tout permis au point d’embastiller le fils du Président de la République sans le moindre égard ou respect pour lui. 


Monsieur le Procureur de la République, vous avez là de la matière pour poursuivre le colonel Elie Atipo, qui bafoue impunément la loi, en privant de liberté un citoyen auquel la justice ne reproche rien et qui n’a commis aucun acte attentatoire à la sûreté intérieure de l’Etat. Vous devez aussi ordonner son élargissement. Cela fait partie de vos attributions. Ce colonel a volé huit mois de son existence à Henri Sassou Nguesso. Il doit répondre de cette arrestation, en marge de toutes les procédures légales et de cette détention arbitraire ou séquestration. 


Il faut que cesse une fois pour toutes ce harcèlement et cette persécution de Henri Sassou Nguesso, qui doit bénéficier des mêmes droits et de la même considération que les autres enfants du Président de la République. Il n’aspire qu’à vivre sereinement et paisiblement à l’abri des iniquités et des persécutions que rien ne peut justifier.


Il n’a pas sa place dans une cellule de la DGST et son père doit intimer l’ordre au DGST de libérer sans délai son fils et donner des instructions fermes pour que soit retrouvé et puni le donneur d’ordre de l’arrestation et de la séquestration de son fils pendant plusieurs mois à la DGST. 
Nous espérons que  Henri Sassou Nguesso doit être libéré le plus rapidement possible. 


Notre pays doit cesser d’être une jungle où la privation illégale de la liberté des citoyens et leur séquestration prolongée deviennent la règle. Un Etat qui se dit de droit ne peut s’accommoder ou tolérer de telles pratiques abusives et liberticides de la part des services de renseignements de la police nationale.


 Libérez Henri Sassou Nguesso pour qu’il retrouve sa femme et ses enfants qui lui manquent tant comme il manque aussi à ces derniers. Et qu’il entretienne, comme les autres enfants Sassou Nguesso, des relations régulières et normales avec son père qui, jusqu’à preuve du contraire, ne peut embastiller son fils à la DGST. C’est notre conviction. 


Nous continuerons à dénoncer toutes les formes d’injustices, même celle qui touchent un enfant du Président de la République en fonction qui est, avant tout, un citoyen congolais dont les droits constitutionnels ne doivent pas être bafoués ou foulés aux pieds impunément, par certains congolais malveillants qui, profitant de leur position dominante dans l’appareil sécuritaire de l’Etat, ne réfléchissent qu’à la manière de faire plus de mal et nuire constamment aux innocents. 


Ce n’est pas parce que  Henri Sassou Nguesso est un fils du Président de la République en fonction qu’on doit se désintéresser de sa situation. Bien au contraire. 


Nous refusons un Etat de non droit et d’arbitraire permanent dans notre

pays. "


William Alain Itoua Elenga 
Journaliste indépendant


 

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20 janvier 2019 7 20 /01 /janvier /2019 19:46
Le Commandant  Servais Magloire BABISSAT, patron de la police militaire à Pointe-Noire, responsable de la sécurité recevant le Chef d'Etat Major Général OKOÏ avec ses éléments

Le Commandant Servais Magloire BABISSAT, patron de la police militaire à Pointe-Noire, responsable de la sécurité recevant le Chef d'Etat Major Général OKOÏ avec ses éléments

Le Commandant Serge Magloire BABISSAT, patron de la police militaire à Pointe-Noire, responsable de la sécurité, est mort en prison après une séance de torture. Son fils a été informé par un coup de fil que son père avait rendu l'âme dans sa cellule - suite à un " malaise ". Or, des informations qui ont fuité font état d'une soustraction du commandant Babissat de sa cellule de prison avant qu'il ne soit ramené mort - ce qui fait qu'on n'a pas pu l'emmener à l'hôpital car cela était inutile. Ses meurtriers ont décidé de déposer la dépouille du commandant Babissat directement à la morgue. Ce qui soutient l'hypothèse qu'il soit mort par la torture est le fait que l'on interdise à la famille de voir le corps du défunt. On a juste son nom et un numéro attestation de sa présence à la morgue. Rien de plus. L'ordre aurait été donné de ne pas montrer le corps à la famille. S'il était vraiment mort d'un malaise, pourquoi empêche-t-on la famille de voir le corps du défunt ? Nous sommes au courant que les représentants des droits de l'homme voulaient le voir. C'est peut-être cela qui a précipité son décès. On a voulu éviter que le monde se rende compte des sévices qu'il subissait en prison...

 

Nous avons en février 2016 écrit un article à propos de ce proche du commandant de la zone militaire de Pointe-Noire accusé à tort de préparer un coup d'Etat. Il a été arrêté - mieux enlevé manu militari chez lui devant sa femme et ses enfants, sa mort survenant près de trois ans plus tard - sans avoir été jugé. Son seul tort était de ne pas être du nord. On redoutait, paraît-il, cet homme qui avait une formation de commando - comme si seul il constituait une menace pour le pouvoir en place, une dictature armée jusqu'aux cheveux ! 

 

Que reprochait-on concrètement à feu le commandant Servais Magloire Babissat ? On lui a refourgué une proximité politique avec André Okombi Salissa - pour l'arrêter, ce qui n'a jamais été prouvé. D'ailleurs, nous demandons au procureur de la république à Pointe-Noire, ville où il a été assassiné de faire une enquête pour qu'on nous dise pourquoi il est mort assassiné. S'il la justice ne lui a pas été rendue de son vivant, qu'elle lui rende honneur à titre posthume.

 

Quel est donc ce pays où l'on affirme que la peine de mort n'existe pas mais où on vous zigouille gratuitement en prison d'autant que vous êtes Mukongo ? Vous avez le massacre crapuleux des jeunes compatriotes au poste de poste de Chacona pour illustrer cette sauvagerie des miliciens barbarosaures de Denis Sassou Nguesso.

 

Que Ngakala - au nom du PCTue ne fasse pas semblant de passer de poste de police en poste de police en exigeant que les prisonniers soient respectés - alors que les atteintes à la vie des prisonniers tournent de plus en plus à l'holocauste barbare des meurtres rituels entre autres ! Quelle est donc cette propension au meurtre de la part des policiers dans un pays où la peine de mort n'existe pas ? On vous flingue, on vous massacre plus vite d'autant que vous êtes sudiste.

 

VOUS AVEZ USURPE LE POUVOIR DANS NOTRE PAYS. CEPENDANT, CELA NE VOUS DONNE PAS LE DROIT DE MASSACRER DES BAKONGO QUE VOUS HAÏSSEZ INSTINCTIVEMENT - COMME S'ILS ETAIENT DES ANIMAUX. BAKONGO'S LIVES MATTER. Il faut que s'arrête cette folie meurtrière qui n'est justifiée par rien. Les vies des Bakongo sont aussi importantes que les vôtres.

 

Tous ces meurtres quotidiens sont la preuve de la programmation du GENOCIDE des Bakongo. Etre un Mukongo est en soi un crime aux yeux des barbarosaures de l'ethnie-Etat. Toute occasion est bonne pour massacrer des Bakongo - de sorte qu'on les assassine même devant leurs enfants. Le monde assiste en silence à une nazification du Congo où l'ethnie-Etat massacre des Bakongo au nom de l'avenir des Mbochis. Et on ose dire qu'il n'y a pas un génocide au Congo qui s'exécute au quotidien à l'encontre des Bakongo...

 

Pendant toute la durée de son incarcération arbitraire, on refusait à ses enfants de toucher son salaire en leur disant : " VOUS ALLEZ MOURIR DE FAIM..."  - ce qui trahit une volonté manifeste de nuire à toute une famille parce qu'elle est d'origine sudiste. On se demande par ailleurs comment le commandant Servais Magloire Babissat a tenu aussi longtemps car il arrivait qu'il ne soit nourri qu'avec du riz ou qu'il passe plusieurs jours sans manger. Il faut croire que même le poison ne parvenait pas à le tuer très vite pour qu'on en vienne à le torture à mort.

 

Le défunt laisse treize gosses qui veulent rendre un dernier hommage à la dépouille de leur père - en l'enterrant de manière digne. Même des hommes sans morale et sans scrupules peuvent comprendre cela...

 

Nous présentons nos condoléances à la famille Babissat tant au Congo qu'à l'étranger. Que le Créateur reçoive feu le commandant Servais Magloire Babissat, mort pour rien. Nous demandons au régime des monstres venus du bord de l'Alima de rendre le corps à la famille pour qu'elle fasse son deuil. Vous l'avez tué. il est à présent mort. A quoi cela vous sert-il de garder son corps au lieu de le rendre à la famille ? Je fais l'hypothèse que l'armée prendra prétexte du fait que c'était un soldat pour organiser son enterrement - de sorte à éviter que la famille ne constate les faits de torture sur le corps qui pourrait être amputé des parties intimes qui serviront à des pratiques magiques.

 

Encore une fois, la dictature venue des bords de l'Alima qui ne respecte pas la vie humaine vient d'assassiner un innocent. En toute impunité. Le commandant Servais Magloire Babissat n'a même pas été jugé. Ils savaient qu'il n'y avait rien de consistant dans son dossier juridique. Il est mort sacrifié par la milice ethnique - juste parce qu'il était sudiste. Sinon comment expliquer que des officiers originaires du nord jugés et condamnés soient toujours en vie ? Je viens même d'apprendre qu'Elongo aurait été innocenté par l'injustice ethnique de notre pays après avoir détourné plus de 700 millions de francs cfa. Et avec ça, Denis Sassou Nguesso ose donner des leçons de démocratie à Joseph Kabila qui lui au moins n'a pas changé la Constitution de son pays pour rester au pouvoir - même si l'alternance qu'il a orchestrée en RDC n'est pas parfaite. Un homme qui est incapable d'accorder la justice aux citoyens de son pays mais les voue au contraire à holocauste parce que n'appartenant pas à son ethnie ou à sa région - n'a pas le droit d'exiger justice à autrui.

 

Denis Sassou Nguesso ne pouvait être qu'au courant du sort du commandant Servais Magloire Babissat. S'il a choisi de ne rien faire, c'est parce qu'il avait vu dans cette arrestation arbitraire l'occasion de se débarrasser d'un officier sudiste. Déjà que les sudistes ont peu d'officiers dans l'armée, si on en élimine de sérieux, l'ethnie-Etat peut être sûre de garantir de la sorte ... l'avenir des Mbochis qui préoccupe tant le Général Nianga Mbouala Ngatse...

 

 

NE NKOSSI ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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15 janvier 2019 2 15 /01 /janvier /2019 12:06

Mardi dernier les juges de la Cour Pénale Internationale ont prononcé l'acquittement immédiat du président Laurent Gbagbo et de son ministre Charles Blé Goudé provoquant la liesse de leur camp. Les deux personnalités resteront pourtant en prison jusqu'au moins en février à cause du recours en appel porté par la chambre du procureur madame Bensouda qui politise le procès en s'inquiétant de la sortie de Laurent Gbagbo qui pourrait, s'il rentrait en Côte d'Ivoire, provoquer des troubles selon elle. Chère madame, amie de Denis Sassou Nguesso, cela ne vous regarde pas : c'est un problème qui concerne la Côte d'Ivoire et non la CPI. Il était prévisible que ceux qui ont placé Alassane Ouattara au pouvoir allaient réagir à la sortie de Laurent Gbagbo qui pourrait mettre à mal l'autorité de leur pion Ouattara. Il faut donc se débrouiller pour le maintenir en prison ou tout faire pour qu'il ne rentre pas en Côte d'Ivoire. Quoi qu'il en soit, les charges de crimes contre l'humanité sont tombées comme un château de sable. Laurent Gbagbo pourrait se présenter à l'élection présidentielle de 2021 en Côte d'Ivoire. Et cet homme qui a tenu tête à l'Elysée, la France n'en veut pas au sommet de l'Etat ivoirien. Les puissances du monde préfèrent des larbins au sommet des Etats africains - pour leur permettre de piller tranquillement les ressources du continent. L'Afrique est très riche. il s'agit de faire en sorte que ses ressources ne profitent pas aux Africains mais aux puissances du monde.

 

Nous estimons que la Cour Pénale Internationale peut trouver mieux en matière de crimes contre l'humanité en regardant du côté du Congo : nous avons l'affaire des massacrés du Beach parce que Bakongo, l'affaire du génocide des Bakongo programmé dans l'opération Mouébara, un document signé par des officiers de l'armée congolaise. Ce n'est pas parce que l'Etat congolais a fait semblant de juger cette affaire qu'elle est close d'autant que personne n'a été condamné et, comme il s'agit d'un crime contre l'humanité, il ne peut y avoir prescription. Quand on constate le massacre gratuit de jeune Congolais innocents au poste de police de CHACONA, on peut se dire que la CPI peut trouver des motifs crédibles pour poursuivre des membres de l'ethnie-Etat au Congo-Brazzaville.

 

Maître Dominique Kounkou dans son livre "LE GENOCIDE DES LARIS" a porté des accusations qui méritent au moins une enquête de la part de la CPI. Or, il n'en est rien - comme si les intérêts  de la France empêchaient qu'on rende la justice à un peuple qui souffre depuis très longtemps. On peut facilement démontrer la volonté d'extermination des Bakongo au Congo - ce qui constitue un génocide, c'est-à-dire, un crime contre l'humanité : programmation politique, attaques et massacres juste des populations du sud appartenant au génome kongo, destruction de la région du Pool, un fief où habite une grande partie de la population kongo représentée par des Laris, destruction de l'espace de vie (plus de 500 villages), empoisonnement des puits et des villages, abattage des arbres fruitiers pour affamer les populations, etc.

 

En 1999 et 2000, des vidéos montrent les milices de Denis Sassou Nguesso dans le Pool tirant sur tout ce qui bouge, allant jusqu'à abattre un homme désarmé qui marchait paisiblement - au seul titre qu'il était un Mukongo. Si la CPI veut être prise au sérieux, elle ferait bien de se pencher sur le cas congolais qui comporte de nombreux cas de crimes contre l'humanité catalogués depuis le retour de Denis Sassou Nguesso aux affaires louches de la république royale bananière du Congo. La nature du régime venu des bords de l'Alima est criminogène contre les Bakongo depuis l'origine car ce pouvoir ne peut faire cohésion de ses membres qu'autour de la haine du Mukongo. C'est ce qui explique le penchant génocidaire de ce régime qui ruine le Congo - en massacrant au passage tous ceux qui s'opposent à l'arbitraire, au pillage des richesses du pays et à la mauvaise gouvernance des pilleurs sans vergogne qui sont autour du monstre de l'Alima.

 

La CPI a peu de crédit en matière judiciaire car elle ne s'en prend qu'aux faibles, notamment aux Africains, laissant les crimes des puissances du monde impunis - comme si elle n'avait été créée que pour les faibles. Il est parfois nécessaire d'avoir une justice internationale pour permettre aux dictateurs et à tous ceux qui commettent des crimes contre l'humanité d'être jugés mais il faut le faire sans injustice et sans que certains puissent s'en soustraire. Et on constate que nombreuses de ses accusations finissent par des acquittements - ce qui renforce le soupçon de procès politiques intentés contre des hommes politiques africains que les puissances occidentales veulent arrêter dans leur ascension vers le sommet de l'Etat ou pour empêcher qu'ils restent ou reviennent au pouvoir. On enferme Laurent Gbagbo pendant des années pour laisser à un usurpateur le loisir de régner en paix pendant près de huit ans. Ce n'est plus de la justice mais de la politique. C'est simplement une honte. Hélas, les Occidentaux assassinent la honte et le peu de compassion qui reste en eux dès qu'il y a de l'argent à se faire - même au détriment de tout un continent.

 

NE NKOSSI ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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11 janvier 2019 5 11 /01 /janvier /2019 14:40
RDC : LA VICTOIRE DE TSHISEKEDI EN QUESTIONS

Nous avons assisté hier à la proclamation des résultats de l'élection présidentielle en RDC qui a vu la victoire surprise de Félix Tshisekedi Wa Mulumba proclamée par la CENI - alors que l'église catholique par la CENCO avait proclamé celle de Martin Fayulu. La joie des Lubas est explosive au point où certains prennent des bains au lait pour célébrer cette victoire ; j'ai même vu la vidéo d'une femme luba changer de démarche pour célébrer la victoire de son champion ethnique. Cette élection qui a vu le couronnement de Félix Tshisekedi amène pourtant des interrogations objectives :

1) Comment expliquer que les résultats de la CENI soient différents de ceux de l'église catholique au travers de la CENCO qui aurait placé 40000 observateurs pour surveiller le déroulement du scrutin ?  La CENI est-elle vraiment indépendante comme elle le prétend ou est-elle aux ordres du pouvoir de Joseph Kabila qui n'a pas encore cédé son fauteuil présidentiel ? Comment peut-on croire à l'indépendance de la CENI dont les membres sont nommés par le pouvoir en place ?

2) Que cache le retard pris par la CENI qui a ajourné la proclamation des résultats de l'élection législative qui a pourtant eu lieu en même temps que l'élection présidentielle à un tour ? Ne faut-il pas y voir un autre indicateur d'un arrangement des résultats cette fois-ci en faveur du camp Kabila ? Ne se dirige-t-on pas vers une cohabitation qui verrait Joseph Kabila diriger le pays dans l'ombre  avant de revenir à la prochaine élection présidentielle ?

3) Comment expliquer le changement de ton de Félix Tshisekedi à l'égard de Joseph Kabila ? Comment qui était hier un dictateur pour lui est devenu un partenaire ? Cela n'explique-t-il pas le coup d'Etat électoral s'étant déroulé au détriment de Martin Fayulu qui prétend avoir eu 61, 51 % des suffrages exprimés ? Y a-t-il eu un arrangement entre Joseph Kabila et Félix Tshisekedi qui a assuré à Joseph Kabila qu'il pouvait vivre tranquillement dans son pays ?

4) Que cache l'accord signé entre Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi à Nairobi au Kenya ? Pourquoi avoir signé un tel accord dans un pays étranger ? Y avait-il une absolue nécessité de le signer hors de la RDC ? Tshisekedi peut-il avoir entière confiance en Vital Kamerhe, un allié de Joseph Kabila ?

5) Est-il vrai qu'avec son statut de sénateur en vie, Joseph Kabila garde l'emprise sur le pays en conservant le contrôle sur les ministères les plus importants : justice, défense, intérieur, finances ?

6) Comment peut-on estimer Félix Tshisekedi élu président de la république - alors que l'élection présidentielle n'est pas encore terminée, plus de 3 millions de Congolais démocratiques n'ayant pas voté ? Les jeux sont-ils déjà faits ?

7) Comment Félix Tshisekedi va-t-il assurer la sécurité, une de ses promesses de campagne si Joseph Kabila qui a plus de six millions de morts entre les mains conserve la mainmise sur l'armée dont la superstructure a été truffée de Rwandais - notamment les Généraux ? Une réforme des forces publiques est-elle possible au point d'en éjecter les Rwandais ? En tout cas, avec une armée entre les mains des Rwandais, il ne sera pas possible de sécuriser les frontières et les régions frontalières. Joseph Kabila risque de continuer à trahir l'armée nationale au profit des forces rwandaises d'occupation qui ont déjà planté le drapeau du Rwanda dans certains villages de la RDC...

8) En signant un accord avec Joseph Kabila via Vital Khamere, Félix Tshisekedi n'est-il pas tombé dans un piège qui pourrait lui être fatal ? Il risque en effet gros dans cette affaire car s'il révoque le contrat signé avec Joseph Kabila, il risque de subir le sort de Kabila père. Un homme qui a fait assassiner son propre père peut-il encore avoir de la pitié ?

9)  Comment va-t-il s'y prendre pour réformer l'armée, la CENI et toutes les institutions entre les mains de la kabilie - surtout s'il n'a pas de majorité à l'assemblée nationale et au sénat ? A-t-il au moins le pouvoir de dissoudre l'assemblée nationale ?

10)  Comment va-t-il s'y prendre pour contrôler un pays aussi vaste de 2 millions de kilomètres carrés - s'il n'a pas le total contrôle de l'administration et de la force publique ? S'il ne casse pas le système Kabila, comment pourra-t-il présider sinon à signer des papiers ? Nous ne désespérons pas : nous avons été surpris en Angola. L'homme peut nous surprendre...

11) Comment Félix Tshisekedi, encombré d'alliés plus malins et plus vicieux que lui comme Kanambe et Kamerhe, va-t-il surmonter son manque d'expérience politique ? En s'affranchissant de l'alliance signée à Bruxelles, peut-il quand même compter sur Bemba et Katumbi - pour contrecarrer les plans de Joseph Kabila qui a Vital Kamerhe comme cheval de Troie (peut-être rwandais aussi ) ?

12) Comment Félix Tshisekedi peut-il faire confiance en un homme qui a assassiné son propre père adoptif pour prendre sa place au sommet de l'Etat ? Un homme qui a fait massacrer des millions de Congolais, allant jusqu'à faire tuer des officiers de l'armée nationale ?

13) Ne se dirige-t-on pas vers un scénario à la congolaise en 1992 avec l'accord Sassou-Lissouba qui tourna mal aux dépens de Lissouba qui n'avait nullement besoin de cet accord ? En effet, même sans cet accord, Joseph Kabila aurait déclaré Félix Tshisekedi président de la république pour échapper à Bemba et à Katumbi qui sont derrière Martin Fayulu. Il était en effet risqué de déclarer Shadari vainqueur  le pays risquait de basculer dans des troubles sans précédent. Donc, le seul qui pouvait faire l'affaire, c'était Félix Tshisekedi - à condition de signer un accord avec lui - ce qui fut fait en Nairobi...

Il est à peu près certain que les problèmes de la République Démocratique du Congo sont encore en face des filles et fils de ce pays qui ne verra pas la situation du peuple changer car avant même qu'il n'ait pris le pouvoir, Félix Tshisekedi, président (mal) élu a déjà les mains liées par des alliances compromettantes. Le scénario à la congolaise s'est mal terminé entre Sassou et Lissouba.

Nous espérons que Félix Tshisekedi sera un vrai président de la république - même si cette première alternance démocratique n'est pas parfaite. Nous savons à l'avance que les recours qu'introduira Martin Fayulu demain ne donneront rien. Joseph Kabila a tout verrouillé. Pour le plus grand bonheur du Rwanda qui a su tirer son épingle du jeu en avançant les pions de son cheval de Troie Kanambe derrière Vital Kamerhe.

Que le Kua Tulendo protège la RDC pour qu'elle ne bascule pas dans une déstabilisation qui pourrait venir des pays voisins comme le Rwanda et l'Ouganda.

Les Congolais de l'autre rive ne doivent pas rêver : l'alternance au Congo-Brazzaville n'est pas possible tant que Denis Sassou Nguesso ne le permet pas et même si c'était le cas, le pouvoir restera au sein d'un même clan ou au sein de la même ethnie-Etat qui ne ne veut pas lâcher le pouvoir car c'est la seule face d'assurer l'avenir ETERNEL des Mbochis...

Nous avons déjà indiqué comment surmonter les problèmes électoraux que connaissent de nombreux Etats africains dans un système de gouvernance inédit appelé " TRADI-REPUBLIQUE ". Relisez cet article...

 

NE NKOSSI ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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8 janvier 2019 2 08 /01 /janvier /2019 15:54

La preuve que la douane de notre pays est mbochisée à souhait comme la plupart des administrations publiques voire la force publique dans une vidéo : en dansant, des douaniers fredonnent un chant en mbochi à la gloire d'Onanga pour avoir été un grand prédicateur du vol et du détournement de deniers publics. Voilà le mal, voilà ce que j'ai toujours dénoncé et qui conduira le Congo tout droit dans l'abîme - sans possibilité de retour à la terre ferme : le tribalisme ou ethnocratie encouragé par Denis Sassou Nguesso lui-même.

 

Le petit successeur d'Onanga, un autre Mbochi, ne fera pas mieux que lui. Il risque même de faire pire sous le conseil de ses parents mbochis : il a une fortune de retard à rattraper - déjà vis-à-vis de ses subalternes. Et il va s'y mettre très vite. On ne change pas les mauvaises méthodes qui ruinent si bien un pays ! On va murmurer aux oreilles de Koumou pour lui montrer le chemin du détournement du denier public et de la corruption qui vous enrichit à souhait. Koumou est un Mbochi. Face à l'argent facile, il n'y aucun saint parmi les Mbochis : les faits depuis 1997 nous le prouvent. La prédation a pris le pouvoir dans notre pays ; il est normal qu'elle choisisse ses serviteurs parmi les prédateurs. Ce n'est ni la compétence, ni la vertu qui sont nécessaires pour occuper un poste de décision dans notre pays : il suffit d'être proche du barbarosaure en chef, l'inamovible roi du pays...


Question : comment le jeune successeur d'Onanga va-t-il diriger les douanes du Congo avec un personnel mbochi acquis aux méthodes immorales de son prédécesseur ? Parions qu'il tombera dans la soupe comme Mbochilix Gangster 1er - si ce n'est pas déjà fait. KOUMOU NE CHANGERA PAS LES PRATIQUES EN COURS AU SEIN DE LA DOUANE : IL VA JUSTE S'EN ACCOMMODER...  On peut prendre les paris dès maintenant.

 

Vous voyez toujours un Mbochi remplacer un Mbochi à la tête des institutions du pays. Cela pourrait s'expliquer par la mbochisation de tout le secteur public : les Mbochis appartenant à la caste supérieure royale ne supportent pas un chef non Mbochi qu'ils défient au quotidien dans les ministères. Un Mbochi comme chef garantit la continuité des moeurs qui ruinent le pays. C'est l'assurance du statu quo, de la continuité des mauvaises habitudes. Denis Sassou Nguesso encourage cela parce qu'il ne veut pas que les secrets de la vandalisation du pays par une ethnie ne puissent pas sortir des bureaux. Il y a plus que la haine du Mukongo. Il y va aussi de la volonté de ruiner tout un pays au profit d'une ethnie afin qu'elle soit la plus puissante du pays - afin qu'elle demeure à jamais au pouvoir. L'ethnie-Etat est au sommet de toutes les structures au Congo dans tous les domaines : politique, économie, médias, Etat, force publique, initiatives privées. 


Avec les barbarosaures de l'ethnie-Etat, la sociologie du comportement est facile à faire : ces gangsters prédateurs vont onanguiser Koumou, le petit diplômé en balbutiements qui n'aura que le choix de poursuivre la politique de son prédécesseur. N'est-ce pas pour cela qu'il a été nommé ? Les pratiques en cours au sein des douanes ne vont pas changer. La cupidité et l'esprit du lucre feront le reste. Onanga avait la réputation d'être si riche qu'il parvenait à corrompre tout le monde. Il paraît qu'il aurait même corrompu une sauce nationale avec une mallette de pétrocfas pour qu'il se taise. Il paraît...

 

Suivant l'exemple de leur gangster en chef, le ndzokousaure suprême, la meute des prédateurs de l'ethnie-Etat ne laissera rien de la dépouille Congo : même pas la peau et les os. Les mbochisaures de l'ethnie-Etat squatteront le sommet de l'État tant qu'il restera une cacahuète à gratter. Je les compare à ces grosses fourmis rouges qui envahissaient mon village natal une fois dans l'année, à la même heure de la nuit exactement un an jour pour jour, et qui ne partaient que tous les insectes et toutes les miettes dévorés. L'ethnie-Etat ressemble à ces voraces kambis sans pitié. Ils vont tout dévorer et fuir le pays quand il ne restera plus rien pour échapper à la vindicte populaire. Les kambis s'en vont quand ils ne reste plus rien...

 

NE NKOSSI ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MUNTU

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7 janvier 2019 1 07 /01 /janvier /2019 19:11

Les multinationales comme Total pratiquent des méthodes de prédation qui sont connues depuis très longtemps, des méthodes qui ont provoqué l'elfgate en France au point de faire racheter cette société par une plus petite, Total : on corrompt les hommes politiques de France et d'ailleurs pour avoir les coudées franches dans les magouilles contractuelles très défavorables aux Etats du Tiers Monde. Les chefs d'Etat corrompus signent des contrats défavorables à leurs pays - sans se préoccuper le moins du monde du sort des populations et de leur avenir. Au Congo, le président Pascal Lissouba a subi un putsch de la part de Denis Sassou Nguesso soutenu par Total qui espérait que le monstre de l'Alima ramènerait le contrat pétrolier de 33% à 17% au détriment du Congo.

 

Etrange que des hommes politiques africains acceptent des mauvais contrats lors d'appels d'offres pour avoir reçu des mallettes à titre privé. Il n'est pas normal que des sociétés, c'est-à-dire, quelques actionnaires, touchent plus d'argent pour des matières premières qui appartiennent à des pays, à des millions d'habitants que les Etats de ces pays. Cette cupidité criminelle doit être stoppée car elle nuit à des millions voire des milliards d'êtres humains - d'autant que les miettes qui reviennent aux Etats sont détournés par des hommes politiques véreux qui n'ont pas de conscience morale.

 

Il y a cependant des exceptions, des hommes politiques qui font passer les intérêts de leur peuple avant les leurs propres. Voici l'exemple d'un ministre sénégalais, monsieur Thierno Alassane Sall, qui démissionne parce qu'il refuse de signer un mauvais contrat proposé par Total pour exploiter le pétrole sénégalais. De cinquième, Total est passé premier sur le plan de l'appel d'offres. Macky Sall, le chef d'Etat du Sénégal, aurait été corrompu par la multinationale française - pour qu'il la favorise, ce qui relève de la Haute Trahison. Même Macky Sall ! La faiblesse des hommes d'Etat africains face aux pesanteurs de l'argent devient légion et légendaire. Nous avons toujours dit que l'on peut être dictateur et aimer son pays. La soif du pouvoir n'explique pas tout : Kadhafi aimait son pays, la Libye. On voit comment les Emirats Arabes Unis, des royaumes, ont transformé leurs pays avec l'argent du pétrole et du gaz. Le Congo a plus que le pétrole et le gaz. Pendant toutes ces années, le Congo a brassé des centaines de milliers de milliards de francs cfa. Hélas, cela ne se lit pas au niveau des infrastructures du pays : le Congo situé dans le bassin du fleuve Congo manque même d'eau potable...


C'est donc une bonne chose qu'un homme vertueux soit au milieu de corrompus car même tout seul, il peut devenir le grain de sable vertueux qui enraye la machine du vice et de la corruption. L'Afrique souffre à cause du manque de kimuntu de ses politiciens qui n'ont pas pour la plupart de l'amour pour leur pays. L'individualisme a détruit le facteur grégaire qui caractérisait l'homme noir. Notre problème en Afrique n'est pas le manque de ressources mais le fait de ne pas avoir des hautes consciences morales politiques. Un Nelson Mandela a changé la face de son pays, l'Afrique du sud. Ceci peut bien se transposer dans le domaine du dialogue : si des Congolais sérieux participent à un dialogue, cela peut changer les conclusions dudit dialogue et aboutir à des progrès inattendus. C'est pour cela que Denis Sassou Nguesso préfère corrompre les participants à ses prétendus "dialogues" pour être sûr que ses mauvaises idées feront office de conclusion...

 


Je me demande : PEUT-ON TROUVER DANS LE GOUVERNEMENT DE CLÉMENT MOUAMBE UN SEUL MINISTRE CAPABLE DE QUITTER UNE POSITION HAUTEMENT AVANTAGEUSE POUR DÉFENDRE UNE VALEUR MORALE ?  La réponse est évidemment non :  la réaction de Thierno Alassane Sall ne peut pas s'envisager au Congo où tous les membres de l'ethnie-Etat sont corrompus parce que corruptibles. De mœurs légères, ces énergumènes préfèrent faire perdre des  centaines de milliards de dollars à leur pays pour quelques millions de francs cfa. Ce n'est pas pour rien que Griaule avait dit : " il n'y a pas de bonne colonisation sans ethnologie ". Pourquoi ? Parce que l'ethnologie permet de connaître les mœurs et les penchants de telle ou telle ethnie ou tribu. En jouant sur les vices de telle ou telle peuplade, on peut facilement piller les ressources d'un pays. Ce n'est pas par hasard si les Occidentaux soutiennent l'accession des membres de certaines ethnies au pouvoir en Afrique. Un ami français ne s'est pas gêné de me dire : " NOUS NE VOULONS PLUS D'UN MUKONGO AU POUVOIR AU CONGO ". Quand je demande : "Pourquoi ?" Il me répond : " LES BAKONGOS SONT TROP NATIONALISTES..."

 

L'Afrique fut par le passé le continent des hommes vertueux, de la grandeur d'âme la plus haute de l'humanité. Notre terre fut autrefois la terre de la Maat qui apporta la sagesse religieuse au monde, à des peuples violents qui passaient le clair de leur temps à guerroyer. Nos ancêtres ont développé le kimuntu, l'ubuntu, l'umburu. Les Noirs étaient des hommes de haute moralité ; il suffit de lire les récits de certains explorateurs qui ont sciemment proposé à leurs nations de détruire la culture de l'Afrique pour affaiblir ce continent. Aujourd'hui, nous qui hier privilégiions le groupe au lieu de l'individu, sommes les plus égoïstes de la terre. Juste pour l'exemple, on notera qu'au Congo, les hommes politiques traitent mieux les étrangers que leurs compatriotes congolais...

 

 

En tout cas, le Sénégal s'est trouvé une perle rare en Thierno Alassane Sall. Un tel homme qui préfère perdre une position confortable de ministre  que de se compromettre moralement en signant un contrat préjudiciable à son pays mérite d'être encensé pour haute moralité sur l'échelle du kimuntu. Cet homme mérite un jour de devenir le président du Sénégal pour mieux défendre les intérêts de son pays. Hélas, le problème de l'Afrique, c'est qu'elle n'a pas l'homme qu'il faut à la place qu'il faut. Plus nous avançons dans le temps, moins l'homme noir a de kimuntu. La destruction par aliénation de notre identité et de notre culture atavique provoque la perte de notre continent. Il faut réhabiliter nos anciennes valeurs. L'Afrique doit changer de logiciel éducatif pour rallumer en nous le feu sacré du kimuntu...

 

NE NKOSSI ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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6 janvier 2019 7 06 /01 /janvier /2019 14:39

En regardant cette vidéo, il est facile de comprendre que les méthodes mafieuses des multinationales triomphent en Afrique à cause de la faiblesse des hommes politiques africains qui livrent leurs pays aux vautours cupides de l'Occident. Pourquoi ? Parce qu'ils sont corrompus parce que corruptible, à cause de leur faiblesse morale. Déjà, il n'est pas normal qu'un Etat accepte une offre qui va à l'encontre des intérêts de son pays - en ne pensant qu'à lui. C'est grave de ruiner l'avenir d'un pays - même si on vous donne une forte commission. La trahison vient du sommet de l'Etat et se généralise vers le bas. Si un chef d'Etat est corrompu, pourquoi lui qui doit protéger la nation, lui qui a prêté serment, peut le faire et non pas le citoyen lambda ? C'est là où l'exemplarité est capitale au sommet de l'Etat. Hélas, dans un pays comme le Congo, le mauvais exemple, l'encouragement à trahir son pays, vient d'en haut. Le poisson pourrissant d'abord par la tête, ce pourrissement finit toujours par gangréner le reste du corps. Ainsi va la putréfaction du poisson politique...

Voici l'exemple d'un ministre sénégalais, monsieur Thierno Alassane Sall, qui démissionne parce qu'il refuse de signer un mauvais contrat proposé par Total pour exploiter le pétrole sénégalais. De cinquième, Total est passé premier sur le plan de l'appel d'offres. Macky Sall aurait été corrompu par la multinationale française... Au Congo, nous nous souvenons que Total a aidé Denis Sassou Nguesso à renverser le président Pascal Lissouba parce que cette multinationale espérait que la Bête de l'Alima ramène la part du Congo dans le contrat pétrolier à 17% au lieu de 33%.


La vertu dans l'exemple qui suit fait toute la différence. Surtout quand elle est l'expression la plus élevée de l'amour de son pays. C'est donc une bonne chose qu'un homme vertueux soit au milieu de corrompus car même tout seul, il peut devenir le grain de sable vertueux qui enraye la machine du vice et de la corruption. Ceci peut bien se transposer dans le domaine du dialogue...
Je me demande : PEUT-ON TROUVER DANS LE GOUVERNEMENT DE CLÉMENT MOUAMBE UN SEUL MINISTRE CAPABLE DE QUITTER UNE POSITION HAUTEMENT AVANTAGEUSE. POUR DÉFENDRE UNE VALEUR MORALE ?  A l'heure actuelle, c'est tout simplement impossible, tous les membres du gouvernement étant corrompus. On ne trouvera pas au Congo un seul Thierno Alassane Sall. Cet homme vertueux mérite d'être porté au sommet de l'Etat sénégalais pour que la vertu prenne le pouvoir dans ce pays. Peut-être que cela finira par faire tache d'huile sur tout le continent...

 

NE NKOSSI ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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3 janvier 2019 4 03 /01 /janvier /2019 20:49
PRISONNIERS POLITIQUES : POURQUOI ANDRE OKOMBI SALISSA ET LE GENERAL MOKOKO RESTERONT EN PRISON...

La libération des prisonniers politiques est apparue comme une exigence constante à la tenue d'un éventuel dialogue dont Denis Sassou Nguesso n'a pas fait état dans son discours sur l'état de la nation à la fin du mois de décembre 2018 : ce n'est pas à lui de l'engager, ni de l'annoncer. Il laissera Mboulou et Mbéri Martin s'en charger au moment opportun. Les supporters du Général Jean Marie Michel Mokoko ont clairement dit : " On ne peut pas dialoguer si Mokoko reste en prison. Il faut d'abord que le Général JMMM soit libéré ". Prise de façon générale, la doléance des mokokoïstes pourrait renvoyer à tous les prisonniers politiques injustement incarcérés par le régime de l'ethnie-Etat.

Cependant, nous pensons que le Général Mokoko et André Okombi Salissa ne pourront pas être libérés - même si Sassou consentait à libérer les autres prisonniers politiques. Pourquoi ? Il y a des raisons à cela. Sur le plan social, Sassou et Mokoko traînent le contentieux de la mort de feue l'épouse du Général JMMM, une étrange histoire de poison et de tentative d'empoisonnement de JMMM par le Kani des Kanis. Le monstre de l'Alima pourrait redouter que l'homme qui prêchait la gouvernance par l'exemplarité ne trouve au sommet de l'Etat le moyen d'assouvir sa vengeance. D'autre part, concernant Okombi et Mokoko, Sassou estime qu'ils ont trahi la clause de la solidarité du nord qui ne doit avoir qu'un SEUL candidat à l'élection présidentielle : Denis Sassou Nguesso. Pourquoi ? Parce que le pouvoir est à lui : c'est sa "chose" personnelle. Tous ses frères du nord ont obligation de le soutenir. Sassou n'a-t-il pas fait Okombi et Mokoko ? N'a-t-il pas promu et poussé leur carrière au nom de la solidarité du nord comme les deux hommes l'ont aidé lors de son coup d'Etat d'octobre 1997 ? Pour avoir combattu afin que le Grand ndzokou revienne au pouvoir, Okombi Salissa avait un accord pour rester ministre à vie - si ne lui était pas venu l'envie de critiquer Sassou et surtout l'envie de devenir calife à la place du calife - ce que Sassou reprochait aussi à Mokoko.  Pour sa part, Mokoko conseillait le ndzokou (on se demande bien quels conseils il lui donnait...). Les deux hommes ont eu l'outrecuidance de battre Denis Sassou Nguesso dans les urnes. Encore un motif que Denis Sassou Nguesso a du mal à pardonner.

Si vous tirez la conséquence de ce contexte, vous aboutirez certainement comme moi à la même conclusion : il fallait que le monstre froid de l'Alima se débarrasse de ces deux frères gênants par leur popularité, d'autant qu'il les prenait pour des traîtres de son propre camp. Le Général Mokoko n'a-t-il pas reçu les jets de pierres de la traîtrise à Maya-Maya quand il est rentré de Bangui pour venir battre campagne ? La pierre de l'indignation était un avertissement...

Denis Sassou Nguesso tient à l'unité du nord qu'il a consolidée contre le sud, de sorte que nous avons dit que sans la haine instrumentalisée du Mukongo, il n'y aurait pas de cohésion au nord. On fait facilement l'unité autour d'une cause en s'inventant un ennemi commun à combattre. C'est pour cela qu'il a été étonné des bons scores de Mokoko et d'Okombi Salissa dans le sud du pays peuplé de Bakongos. Il savait que Parfait Kolélas, son "fils" par alliance pouvait accepter de se coucher s'il trichait mais pas les deux frères du nord. Il s'est donc proclamé vainqueur "un coup, KO" pour éviter un deuxième tour périlleux, et placé Guy Brice (Im)Parfait Kolélas en seconde position lors de la proclamation des résultats de la dernière élection présidentielle. Les hostilités dans le Pool ont fini par faire oublier le contexte frauduleux de ce nième coup d'Etat constitutionnel...

Il fallait se débarrasser des deux frères traîtres à ses yeux : il a inventé des accusations qui ont conduit les deux hommes en prison. Le Général Jean Marie Michel Mokoko a même électoralement pris le meilleur sur Otsombe au sein de l'armée tribale qui s'est contentée de soutenir Mokoko dans les urnes et non par les armes - alors que celle-ci a bien accepté d'aller perdre des membres pour la bête de l'Alima dans le Pool. Là est toute la nuance : on ne pouvait pas prendre le risque que le centre du pouvoir se déplace d'Oyo à Makoua... Sassou ne peut donc que se réjouir d'avoir éliminé ces adversaires politiquement coriaces qui lui ont damé le pion électoral. Aussi, va-t-il les maintenir en prison au moins jusqu'à la fin de la prochaine élection présidentielle - pour se retrouver encore face au fils Kolélas, son "fils" par alliance, et Tsaty Mabiala Pascal le petit, monsieur 4%, l'opposant fonctionnaire par décret qui vote les lois du régime et ses budgets annuels. Les accords secrets se noueront certainement au sein de la Grande loge du Congo des frères des Ténèbres où Sassou est le grand maître...

Nous avons tous vu les demandes de la communauté internationale qui exige la libération du Général Mokoko et celle d'Okombi Salissa. Sassou n'obtempère pas. Nous croyons avoir démontré pourquoi. Quand il aura triché et gagné la prochaine élection présidentielle en 2022, peut-être pourra-t-il libérer les prisonniers politiques pour faire diversion. Nous disons : "peut-être" car il pourrait aussi bien attendre le troisième et dernier mandat si les choses se déroulent sans pépins de santé.

Des indiscrétions glanées sur la place de Paris, il semble que Denis Sassou Nguesso pourrait bien accepter à contre cœur de libérer André Okombi Salissa mais pas le Général Jean Marie Michel Mokoko pour les raisons invoquées supra. L'homme de Makoua pourrait sortir de prison plus célèbre que jamais. Un éléphant supporte mal qu'on lui fasse de l'ombre car en matière d'ombre, c'est lui qui en procure aux petits mammifères.

Bien entendu, il peut se passer des choses qui changent la donne politique. Comme l'argent du FMI. Hélas, Sassou parvient à s'en passer jusqu'à présent. Aussi, l'hypothèse est à écarter. Avec son trésor amassé et l'argent du Congo caché, l'enfant d'Edou peut encore tenir plusieurs années - d'autant que politiquement, il n'a pas en face de véritables adversaires.

Non, les imprécations, les ordres "libérez Mokoko", bref, les mots - même les plus critiques et les plus acerbes ne suffiront pas. Avons-nous même au niveau de la Diaspora les moyens de constituer une véritable force politique ? Non. Trop dispersées, et trop disparates, les diasporas émiettent leur force, d'autant que la guerre des ego annihile toute velléité d'union. Sans union qui fait la force, pas d'unité. Sans unité, pas d'impact politique intérieur. Sans impact politique intérieur, Sassou peut dormir tranquille. D'un long sommeil saurien ou si l'on veut crocodilien - jusqu'en 2032, d'autant que la rue est préoccupée à se mettre un os sous la dent, un moukoua de plus en plus difficile à trouver... En fait, la meilleure façon de gagner une guerre - sans la mener, c'est de faire en sorte qu'il n'y ait plus d'ennemis à combattre. Et en cela, Denis Sassou Nguesso est passé maître. Machiavélique !

 

NE NKOSSI ZA MAKANDA, 

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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2 janvier 2019 3 02 /01 /janvier /2019 12:02

Cette année 2019, j'ai décidé d'écrire comme par le passé pour ne pas laisser penser que je ne publiais plus assez pour des raisons politiques, pour un soi-disant soutien au régime : en fait, je m'occupe de vieux manuscrits et de nouveaux pour tous les publier. Cela me prend beaucoup de temps. De plus, les Congolais ont de la lecture avec tout ce que les jeunes compatriotes écrivent. Je suis moi-même un grand lecteur et cela prend aussi beaucoup de temps.

Mes publications vont désormais être tournées vers la stratégie et les propositions concrètes. Par ailleurs, j'ai abordé pratiquement tous les sujets et mes prédictions se réalisent au point où je n'ai plus grand' chose à dire.

Le tribalisme est le fléau qui ruine le Congo, entre autres pays. Les tribus ou les ethnies sont une richesse culturelle voire économiques car chacune y apporte son talent au pays mais la politique en a fait un frein en les opposant les unes aux autres. Même le sud Soudan est entré dans la danse. Les hommes sont cooptés sur des bases tribales, familiales, en fonction de leur proximité au gangster suprême qui squatte le sommet de l'Etat. La conséquence est simple : l'impunité règne car toutes et tous sont parents, amis ou alliés aux postes clés du pays. QUAND LE JUSTICIABLE EST UN PARENT DU JUGE, LA JUSTICE DISPARAIT ET DEVIENT PARDON ARBITRAIRE. Et je ne vous parle pas de l'incompétence qui plombe l'Etat, l'administration ou la fonction publique.

Le tribalisme, c'est un peu l'homme qu'il ne faut pas à la place qu'il ne faut pas. En logique pure on peut écrire NON(homme qu'il faut à la place qu'il faut). A toutes les strates du pays, le tribalisme sévit et précipite le Congo vers les abysses et le gouffre : la combinaison entre impunité et incompétence détruit un pays car c'est le boulevard ouvert à tous les vices et à tous les crimes. Vous constatez qu'au Congo, on vole, on tue, on ruine le pille en toute tranquillité, les criminels proches de Denis Sassou Nguesso étant certains d'être impunis car ils bénéficient en quelque sorte par le sang ou la proximité à l'immunité absolue du grand Ndzokou. Constitutionnellement, Denis Sassou Nguesso s'est octroyé l'impunité absolue - de sorte que c'est celui qui l'accuse qui est coupable devant la loi, SA loi de la jungle.

La moindre nomination à un poste stratégique voit un Mbochi ou un proche de Denis Sassou Nguesso se hisser très haut - même s'il ne possède pas les compétences nécessaires. C'est une dictature. On peut comprendre que le grand ndzokou à tête de crocodile coopte les siens à la présidence de la république ou à la garde républicaine mieux équipée que l'armée mais que partout, on ne choisisse que des Mbochis ou des Nordistes nuit gravement au pays et vous le constatez tous. Il faut donc lutter contre ce phénomène qui dure depuis trop longtemps.

Cet article se propose de donner quelques pistes pour lutter contre le tribalisme que nous appelons ethnocratie car c'est la domination d'une ethnie qui joue le rôle de l'Etat, l'ethnie-Etat, sur toutes les autres ethnies d'un pays qui ne parvient pas à devenir une nation.

Voici des pistes que l'on pourrait exploiter. Nous les suggérons en y ajoutant les faiblesses d'application :

1) La voie constitutionnelle : on pourrait ajouter une loi de lutte contre le tribalisme ou l'ethnocratie en imposant une mixité professionnelle dans tous les ministères, de sorte que l'on ne trouve pas plus de 15% appartenant à une seule ethnie dans un ministère ou dans une administration publique. Les ministres doivent avoir interdiction de nommer des parents dans leur ministère - même s'ils sont compétents pour éviter la collusion des intérêts de la nation avec des intérêts privés. Certains postes clés de Hauts fonctionnaires doivent être accessibles par voie de concours. Cela est facile à dire car il faudrait modifier la fausse constitution du 25 octobre 2015. Nous savons tous que Denis Sassou Nguesso ne le permettra pas : il a trop besoin de ses proches aux postes clés pour que les secrets d'Etat soient bien gardés et pour qu'il conserve son pouvoir en s'appuyant sur ses proches ;

2) La voie géographique : il faut qu'il y ait une plus grande mixité géographique de toutes les populations du Congo. C'est donc un problème que toutes les grandes villes soient au sud du pays. Il faut qu'apparaissent aussi de grandes villes au nord du pays pour que tous les Congolais aient envie d'aller y vivre. Or, on constate que même les nordistes n'aiment pas aller travailler au nord préférant les grandes villes du sud. Ils y ont certes des villas cossues mais n'y vont qu'en vacances ou à des occasions. Quant aux sudistes, nombreux finissent leur vie sans visiter ou sans aller vivre au nord du pays - ce qui fait qu'il n'y a presque pas de mixité ethnique au nord. Cela renforce le tribalisme.

Il suffit donc à Sassou pour constituer sa milice privée d'aller puiser ses membres au nord. Il faut rendre le nord attractif et faire en sorte que les Congolais du nord soient plus accueillants envers leurs compatriotes qui viennent des autres régions, villes ou endroits du Congo. Il n'est pas normal qu'il est plus facile à un nordiste d'aller s'installer au sud qu'à un sudiste d'aller s'installer au nord. La mixité géographique doit être une politique de l'Etat mais nous savons que ceux qui tiennent l'Etat ont besoin du tribalisme pour asseoir leur domination ethnique. Ils n'encourageront donc pas la mixité géographique des ethnies au nord. C'est donc au citoyen lambda de briser cette logique ;

3) La voie matrimoniale et familiale : Que les hommes des ethnies non originaires du nord prennent des femmes du nord. La polygamie est autorisée dans notre code civile et même YHWH est pour la polygamie dans la Bible. Si vous êtes, par exemple sudiste, et si vous le pouvez, prenez en deuxièmes ou troisième noces une femme du nord, mbochie ou pas. Les hommes du nord pratiquent déjà cette politique. La politique d'épouser une femme du sud a été suggérée aux hommes politiques du nord par Marien Ngouabi qui épousa Céline Ngouabi, une pure Mukongo à des fins politiques qui n'avaient rien à voir avec l'amour. Il justifiait cette politique en ceci : "Si vous avez une femme du sud, les Bakongos pardonneront nos turpitudes.." Cette politique a encore cours de nos jours. On prétend que Denis Sassou Nguesso a un enfant dans toutes les ethnies du Congo. Ses beaux-parents le défendront demain en cas de révolution. Les jeunes sudistes doivent épouser des nordistes. Faites donc des enfants avec des femmes du nord - notamment celles d'Oyo, d'Ollombo, d'Owando, de Makoua, etc. Si ce phénomène s'accentue, sachant que pour le nordiste l'enfant appartient au clan du père, nous aurons diminué de beaucoup le tribalisme. A nos filles, faites beaucoup d'enfants avec les nordistes. Nous sommes matrilinéaires ; ces enfants ne seront pas aussi tribalistes que leurs pères. Allez donc au nord, à présent que des routes sont disponibles. Allez faire des gosses à Owando, Ollombo, Oyo - si vous ne pouvez y habiter mais je vous conseille d'y construire des maisons et d'y fonder des familles. C'est la façon la plus rapide de combattre le tribalisme et l'ethnocratie.

Je vous prie de prendre cette stratégie très au sérieux. Si les ethnies sont toutes mélangées à un certain degré de complexité qui rende le choix des personnes cornélien, le tribalisme se résorbera progressivement. Si l'ethnie est le problème au sens du choix des hommes, que chaque Congolais soit un mélange de plusieurs ethnies nous convient le mieux car on ne déteste pas un membre de sa propre famille. Cela dit, je ne suis pas contre les ethnies ou les tribus de notre pays ; je veux juste lutter contre le tribalisme. Par tous les moyens. C'est par l'alliance que l'on peut le mieux lutter contre le tribalisme. Aussi, beaux gosses de Bakongo et d'ailleurs, à tous les sapeurs de nos régions, allez courtiser les filles du nord et faites avec elles beaucoup d'enfants. Filles du sud, faites des gosses en pagaille avec des hommes du nord. Fonctionnaires, aventuriers, installez-vous au nord par stratégie. C'est aussi le Congo. Il n'y a pas de raison qu'il n'y ait de mixité qu'au sud et non au nord. Si vous appliquez mes idées, dans vingt ans, le tribalisme aura été fortement réduits.

Je vous souhaite de lutter contre ce qui ruine notre pays par l'amour de l'autre par l'alliance des chairs et des gènes pour que l'autre ne nous prenne plus pour un ennemi mais un frère, un parent, un beau-frère, bref, un compatriote, un Congolais. Réfléchissez-y et vous verrez que ce que je vous propose n'est pas insensé. Aimez le nord de la république et le nord de la république vous aimera. Je vous parle d'amour charnel qui conduit à l'amour spirituel. IL EST TEMPS D'ALLER SÉDUIRE LES FEMMES DU NORD...

 

NE NKOSSI ZA MAKANDA,

NGOMBULU,

LION DE MAKANDA,

MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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