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3 avril 2017 1 03 /04 /avril /2017 11:13
MWANG' MILONGUI MUNA KERIKA : A TOI MWAN ’MINDZUMB, MBUTA MUNTU

COMMENTAIRE : Je prends le temps de publier un texte que j'ai reçu par le biais du formulaire de mon blog de la part d'un concitoyen. - visiblement soutien de Guy Brice Parfait Kolélas. Cela dit, je ne lui reproche pas le fait de soutenir Guy Brice Parfait Kolélas. C'est son droit comme d'autres ont soutenu André Okombi Salissa ou le Général Jean Marie Michel Mokoko entre autres. Il y va de la démocratie comme du goût et des couleurs. A mon propos, il y a des allégations qui sont des provocations mais je le prends avec philosophie.

Ah, l'immigré ! Décrié par son hôte et par les siens ! Oui, nous aurons toujours le déficit de l'espace, de la distance au pays, de l'appréciation lointaine. C'est la vie qui impose parfois des choix difficiles, des contraintes. Si vivre loin du pays, vu que nous n'avons pas déjà le droit de voter, nous interdit de porter la parole du Congo, il faudra nous le signifier. Or, si vous reconnaissez qu'au pays, il est tant soit peu difficile de s'exprimer, si les Congolais de l'étranger qui vivent dans des pays démocratiques ne le font pas, qui le fera ? On se le demande. C'est déjà beaucoup qu'on coupe internet, qu'on nous accuse de mener une guerre médiatique pour que nous nous voyons encore recevoir le blâme de la distance, une distance qui n'a pas empêché le système de m'intenter deux ans de procès (2009-2011). Le Congo refuse de me délivrer un passeport. Je me considère un peu aujourd'hui comme un paria, un sans droit. C'est dur de recevoir encore à la figure le reproche de l'éloignement - surtout quand on veut rentrer chez soi. Cependant, j'ai impulsé l'idée qu'il faille combattre les soutiens français de Denis Sassou Nguesso : un nouveau régime plus rigide avec les dictatures pourrait nous être utile en France - nonobstant la défense implicite des intérêts de la France qui est la seule politique africaine de l'Hexagone. Mélenchon a reconnu que les Africains ont réussi à faire tomber Sarkozy et Valls. Nous allons nous battre pour faire tomber François Fillon.

Monsieur Malonga qui écrit sous le pseudo de Mwang' Milongui Muna Kerika réagit à un post intitulé : "Ne nous dispersons pas : il faut garder l'essentiel" et en profite pour défendre Guy Brice Parfait Kolélas. Disons-le tout de suite : c'est son droit, c'est le jeu démocratique mais il faut que j'apporte quelques éléments de précision car les malentendus sont nombreux :

1) Sur la notion de double trahison telle que je l'entends. Je prends mes lecteurs à témoins. La trahison, c'est le non-respect d'un accord, la négation d'un contrat, la reprise d'un objet ou d'une parole donnés. Quand les Congolais font de Guy Brice Parfait Kolélas le premier en voix lors de l'élection présidentielle du 20 mars 2016, comment interpréter le fait que ce dernier reconnaisse ou "prenne acte" de la défaite-victoire de Denis Sassou Nguesso ? Tous ceux qui ont voté Guy Brice Parfait Kolélas ne l'ont-ils pas fait pour rien ? N'ont-ils pas légitimement le droit de s'attendre à ce que PAKO défendent leurs votes  en refusant de reconnaître le viol des urnes ? S'il avait refusé de reconnaître la fausse victoire de Denis Sassou Nguesso, qu'est-ce qui aurait changé puisque l'autre, la Bête de l'Alima, Denis Sassou Nguesso, serait resté dans son fauteuil royal ? Au moins, il aurait été en phase avec ses électeurs : on ne crache pas sur les voix du peuple ; c'est du mépris. C'est déjà dur d'être méprisés par celui que nos compatriotes ne votent pas pour encore supporter le mépris de ceux pour qui nos concitoyens votent. On donne sa voix à quelqu'un qui la prend et qui la nie ensuite. Qu'est-ce que c'est que ce comportement ? Si ce n'est pas de la trahison, qu'est-ce donc ? Si le Général Jean Marie Michel Mokoko arrivé second avait eu la même attitude, peut-être ne serait-il pas en prison aujourd'hui. Nous reviendrons sur cet homme plus loin.

Il y a quand même une bonne distance entre le refus de la violation du choix des électeurs et le fait de les mettre dans la rue. L'argument du respect d'une cour plus inconstitutionnelle que constitutionnelle ne tient pas : le parti pris systémique pour Sassou est trop gros. Cela, Guy Brice Parfait Kolélas le sait très bien : s'il a eu le courage, comme vous le dites si bien, de protester au sein du gouvernement, pourquoi ne le ferait-il pas hors du système ? That is the big question. S'il n'avait pas reconnu les faux résultats de Denis Sassou Nguesso, celui-ci serait toujours chef d'Etat de fait (et non président car non élu) et il n'y aurait pas eu d'émeutes donc pas de massacres de ses militants.

Lorsque monsieur Jean Louis Pandou passe à téléfoufou dire que le MCDDI avait des accords avec Denis Sassou Nguesso pour qu'il n'y ait aucun candidat de ce parti et qu'il accuse publiquement Guy Brice Parfait Kolélas de trahir la parole donnée, cette trahison-là qui n'est pas de mon constat, est la seconde. C'est au travers d'un article que j'ai écrit que Guy Brice Kolélas a dû savoir que le pouvoir attendait qu'il se présente sous les couleurs du MCDDI pour le disqualifier que celui-ci a pris les dispositions pour se présenter sous les couleurs de CODEHA. Enfin, nous l'avons averti parce que nous souhaitions sa candidature, la stratégie pour battre Sassou à ce moment-là étant de lui prendre des voix partout - alors que moi je souhaitais un seul candidat.

Avouons que c'est Denis Sassou Nguesso qui a fait l'homme politique Guy Brice Parfait Kolélas en le faisant entrer au gouvernement comme André Okombi Salissa, ne vous déplaise : cela est la conséquence de l'alliance entre le père et le diable de la république royale bananière. Qu'il poursuive l'idéal de son père qui a fait allégeance à Sassou est bien récent car il  a été MINISTRE de Denis Sassou Nguesso pendant des années. IL A BIEN SERVI VOLONTAIREMENT LA BETE - COMME TANT D'AUTRES. Il leur a fallu du courage pour quitter le beurre et le fromage du système. Il est normal que que Denis Sassou Nguesso se sente trahi par ses "enfants" politiques. Je n'ai cessé d'avertir Guy Brice Parfait Kolélas à ce propos. L'heure où nous rendrons tous compte au peuple arrivera.

2) Avant cette reconnaissance du viol de la volonté populaire lors de l'élection présidentielle, vous ne verrez pas un texte de ma main contre Guy Brice Kolélas, en tout cas, pas un texte qui le juge sévèrement : je suis un homme rationnel qui ne prend personne en grippe sans raison valable. Aussi, me traiter de jaloux me semble un peu gros. Je n'ai aucune raison d'être jaloux de Guy Brice Parfait Kolélas : nous ne convoitons pas le même poste de député à Kinkala que je sache. Dans cette vie, j'ai dépassé les pesanteurs matérielles pour ressentir de l'envie, de la jalousie, moi, un simple mortel, moi qui sais que toutes les choses terrestres passeront car elles ne sont que vanités.

3) Mwan' Mindzumb' tribaliste ! Non, si vous prenez le fait que le sociologue a décidé de reprendre son identité traditionnelle pour du tribalisme, vous faites erreur, cher Malonga. Dans ma tradition qui est celle des peuplades kongos en général, l'homme se présentait par son appartenance clanique et par sa filiation clanique : appartenance clanique car on est membre du clan de sa mère (MAKANDA, LIKAND', etc) et la filiation clanique du fait d'être fils du clan de son père (MINDZUMB'), tout le clan devenant une classe d'équivalence. C'était cela notre "carte d'identité". Cela ne me fait pas détester le mbochi, le ngala, etc. Du reste, les MAKANDA et les MINDZUMBA se distribuent dans toutes les ethnies qui se reconnaissent par la culture et le partage d'une langue commune. On peut être BEMBE et MAKANDA, MBOCHI et MAKANDA. Je vous épargne des exemples. Ceux qui me lisent savent que le clan est trans-ethnique car il traverse et cimente les ethnies rendant possible l'existence de chefferies composites, de royaumes ou d'empire - comme à l'époque de Mbanza Kongo, un royaume qui englobait plus que les seuls Kongos - et cela on ne le dit pas assez.

4) La trahison de Guy Brice Parfait Kolélas de mon point de vue n'a rien à voir avec le fait qu'il ait décidé de ne pas provoquer un massacre des siens, de ses supporters - car malgré cela Denis Sassou Nguesso tue à Kinkala les soutiens politiques de Guy Brice Parfait Kolélas. Le Général Jean Marie Michel Mokoko ou André Okombi Salissa n'ont pas demandé à leurs votants de devenir de la chair à canon ; ils ont pourtant refusé de reconnaître la fausse victoire de Denis Sassou Nguesso. C'est juste une attitude, une posture de soumission que je réprouve, une négation du choix des électeurs que je désapprouve. Il y a un océan entre ne pas reconnaître une fausse victoire et envoyer les gens se faire massacrer. Il faut que cela soit dit. S'il y a ceux qui attendaient cela de Guy Brice Parfait Kolélas, je n'en fais pas partie puisque je plaide pour une insurrection armée comme seule option, unique réponse viable mais c'est une autre histoire - même si personne ne sait ce qui peut se passer au sein de notre "faiblesse publique" fortement ethnisée.

5) Le soutien au Général Jean Marie Michel Mokoko. Je me souviens d'un commentaire d'un homme sur ce blog qui bien avant l'élection présidentielle du 20 mars 2016 pensait qu'il fallait face à Sassou un soldat comme lui, un homme qui aurait la capacité d'en imposer militairement. Cette stratégie a été souhaitée par de nombreux Congolais parce qu'ils croyaient que face à une armée ethnisée, un Général plus ou moins intègre - de surcroît du nord - pouvait faire contrepoids au Général Denis Sassou Nguesso. Malgré les appels du pied du peuple le Général Jean Marie Michel Mokoko a longtemps hésité avant de se déterminer à un mois, je crois, de la clôture des inscriptions à l'élection présidentielle du 20 mars 2016. Je crois savoir que les soldats ont majoritairement voté pour lui - même si après ce plébiscite ceux-ci n'ont pas voulu prendre le parti du peuple lorsque Denis Sassou Nguesso a ourdi son putsch électoral et constitutionnel. A ce propos, j'ai écrit à un ami et à un candidat à cette élection en disant qu'il nous fallait pousser le Général Jean Marie Michel Mokoko à candidater car nous savions que Sassou allait tricher et qu'il aurait assez d'autorité pour diviser l'armée pour la paralyser, permettant l'expression de la démocratie. Hélas, l'armée n'a pas bougé. Nous avons perdu cinq ans de plus et les souffrances n'en sont que plus grandes pour notre peuple.

6) Le Pool (nous y avons tous des liens de parenté - même le monstre Sassou) : Je n'ai jamais associé Guy Brice Parfait Kolélas avec ce qui s'y passe car je savais depuis longtemps que sous un faux prétexte, Denis Sassou Nguesso allait poursuivre l'opération Mouébara de nivellement des populations du sud. Je ne me suis pas trompé. Mes articles sont là, avec leurs dates pour témoigner de cette intuition. Sur le papier le nord est déjà plus peuplé que le sud mais dans la réalité Sassou sait qu'il lui faut procéder à un génocide des Kongos qui sont la partie la plus importante de notre population. Qu'on l'accuse de ne pas dénoncer les atrocités dans le Pool, c'est un autre problème. Même s'il le fait en s'arrachant les cheveux, vous et moi savons que cela ne changera rien. Denis Sassou Nguesso poursuivra son génocide - nettoyage ethnique pour niveler les populations du sud trop importantes à ses yeux.

7) Oui, je crois que vous avez bien compris que je souhaite l'émergence d'une nouvelle classe politique dans notre pays. Comme vous. J'ai passé des heures à écrire pour remettre l'enjeu politique au coeur du débat de notre pays. Au début, les zenga-mambu, les Congo-liberty, les BrazzaNews, les BrazzaParisInfos n'existaient pas. Je n'avais qu'internet. En vingt ans, j'ai pu mesurer l'évolution de l'engouement et certains ont eu la franchise de m'avouer que je leur avais donné envie de porter la voix de notre pays. J'ai défendu lorsque cela était nécessaire les Congolais du nord au sud, d'est en ouest et je continue à le faire. Je vous pardonne l'insulte du tribalisme, moi qui ai des liens et des attaches avec les Kongos-Laris, les Tékés, les Vilis, les Mbochis, les Bembés, les Tsanguis, les Punus, les Kugnis. Je suis écartelé par mes origines entre le royaume de Loango donc l'empire Kongo et le royaume d'Anzico (Téké) par le père de ma mère, vu que les Tsangui appartiennent au groupe téké (mon défunt grand-père Kessi portait les balafres tékées). Par la famille, j'ai des liens au en RDC, au Libéria, au Gabon, en France, ma nièce ayant épousé un Français avec qui elle a deux enfants métis. Non, je ne pense pas que vous fassiez partie de ceux qui prennent la dénonciation du tribalisme avec la pratique du tribalisme. Critiquer l'attitude de Guy Brice Parfait Kolélas ne fait pas de moi un tribaliste - encore que ce que je dénonce - la trahison - je ne suis pas le seul à le ressentir. Peut-être que vous avez raison de penser que dans le contexte d'une dictature féroce comme celle de Denis Sassou Nguesso, il faut des hommes politiques ronds et non carrés pour une meilleure survie. Parfois, il faut savoir survivre - dans une jungle politique appelée dictature. Et c'est cela le mérite de Guy Brice Parfait Kolélas.

8) Le destin politique de Guy Brice Parfait Kolélas ne dépend pas de ceux qui le critiquent mais de l'ensemble du peuple et de Dieu (j'ai la faiblesse d'être croyant). Si vous me lisez souvent, vous savez que je reconnais que l'homme a ses soutiens - peu importent les bases de ce phénomène (fanatisme, conviction, liens ethnorégionaux, etc). Ceux qui le critiquent sont aussi ceux qui en attendaient beaucoup de sa part. Il y a ceux qui l'ont quitté comme Vivien Manangou, Jean Claude Béri, entre autres, qui sont bien Kongos comme lui. Non, n'embrassons pas trop vite les arguments faciles qui au final n'en sont pas. L'homme a peut-être encore un rôle à jouer dans l'histoire politique de notre pays car il est jeune. Il semble avoir maîtrisé l'art de la survie politique en dictature comme Tsaty Mabiala, le rusé rat palmiste qui squatte les palmiers de l'UPADS. On ne refera pas le Congo rien qu'avec du neuf et du blanc comme neige - même si moi je le souhaite ; il faudra aussi des hommes du sérail qui connaissent le système. C'est pour cela que l'art de la survie est nécessaire.

9) Sur ma prétendue participation aux intrigues du président Pascal Lissouba : je suis arrivé en France en 1990. Pascal Lissouba a été élu démocratiquement en 1992. J'étais encore étudiant à cette époque-là. Je n'ai pas participé au régime de Pascal Lissouba, du moins dans sa pratique sur le terrain au sommet de l'Etat. Je ne suis donc pas comptable de ce qui s'est passé à ce moment-là au pays - même si à cette époque - par adhésion au projet et non à la personne de Pascal Lissouba - après examen des autres projets de société, j'ai adhéré à l'UPADS. J'avoue avoir été déçu par le choix des hommes qui ont par la suite plombé le mandat de Lissouba jusqu'à la conspiration qui a fait revenir Denis Sassou Nguesso aux affaires louches de la république royale bananière du Congo. 

10) Le Général Jean Marie Michel Mokoko a fait une campagne remarquable ; il faut l'avouer. J'ai publié les programmes de tous les candidats - y compris celui de Denis Sassou Nguesso. J'ai écrit quelques articles le concernant qui peuvent faire croire à un soutien mais en bon démocrate, je n'ai qu'un camp : celui du peuple. Quand le peuple gagne, j'estime gagner avec lui et quand il perd, je perds avec lui. Je n'ai pas fait partie des équipes de soutien du Général Jean Marie Michel Mokoko. L'homme, qu'on l'aime ou pas, quel que soit ce qu'on lui reproche car il n'est pas irréprochable - pas plus que PAKO, Okombi, Munari ou Tsaty Mabiala, sans appareil politique, a réussi à sortir second de cette élection. Cela dénote d'un certain soutien populaire notoire. Dommage que Denis Sassou Nguesso nous ait privé d'un deuxième tour à l'élection présidentielle : Guy Brice Parfait Kolélas versus le général Jean Marie Michel Mokoko.

Oui, nous nous sommes trompés sur le compte du général Jean Marie Michel Mokoko : son impact sur l'armée a été simplement électoral et rien de plus. L'urgence était à ce moment-là d'écarter Denis Sassou Nguesso mais il nous manquait un vrai champion : le champion du peuple avec des moyens suffisants pour renverser le Léviathan de l'Alima. Je l'ai écrit, vous pouvez le vérifier. J'ai dit : le sauveur n'est pas un HOMME SEUL mais TOUT LE PEUPLE. Pour moi, dès le départ, Moïse, c'était LE PEUPLE. Vérifiez-le ! 

Pour conclure, je ne suis pas contre Guy Brice Parfait Kolélas car je n'ai aucune raison de l'être. Certes, nous avons le même objectif mais comme vous le dites, nos méthodes divergent ainsi que notre conception de la politique. Et lui, aura toujours le mérite du terrain et une grosse base derrière lui. Il a donc l'exigence de ne pas décevoir - ceux qui comme vous le soutiennent. Je veux chasser l'éléphant avec tant d'autres Congolais. J'ai la grâce de ne jamais avoir mangé une cacahuète de ce système monstrueux, ni travaillé pour lui. Ma petite sagaie est donc propre et immaculée. 

Cordialement,

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

                                                                  *

A TOI MWAN’ MINDZUMB, MBUTA MUNTU


En guise de réaction à votre post intitulé : « Ne nous dispersons pas : il faut garder l’essentiel », je voudrais, avant tout Mbuta, reconnaître de tout cœur, votre courage de dire et d’écrire, à vos risques et périls, sur la sociologie politique du Congo, notre cher et beau pays étranglé par un système politique qui a un réel problème de changement de mentalité. Votre souci permanent de voir le Congo de demain, être dirigé par une génération de politiciens en phase avec les exigences démocratiques, me va droit au cœur. 
Au fond Mbuta, nous voulons tous la même chose, mais nos approches méthodologiques divergent. C’est normal, nous sommes des humains.
Mbuta, pour mieux nous comprendre, je crois qu’il faut que nous nous accordons sur le fait que vous parlez de la politique depuis la France et moi, au Congo, aux côtés de Pako, je pose les actes politiques. Autrement dit, vous êtes sur les gradins de la diaspora et nous sommes sur le terrain de jeu. Oui, vous êtes suffisamment informés par ceux que vous contactez ici sur le terrain, vous informez le public sur ce vous voulez dire, parce que vous avez aussi votre penchant.
Au Congo Mbuta, c’est dur d’oser dire non au dictateur Sassou. Ceux qui le font ici, méritent quand même respect et considération, surtout par vous autres de la diaspora, parce que vous ne le ferez jamais. Je vous mets au défi, venez dire non au dictateur ici à Brazzaville ou dans une localité du Congo. Je pense au manque de tact politique de Paulin MAKAYA. 
Il faut le reconnaître que le système politique congolais est difficile à désactiver, il faut du tact et une grande lucidité, Mbuta. Vos écrits et votre bla bla électroniques n’ont pas droit de cité, parce qu’ici vous serez vite considéré comme l’ennemi de la paix, de l’unité et de la concorde nationale. Pourtant Mbuta, dans vos propos, vous ne faites (que) stigmatiser les méfaits politiques dans le but de promouvoir la démocratie au Congo. Vous êtes sur les gradins de la diaspora d’où vous vous permettez de dire ce que vous voulez. Vous avez la chance de théoriser sur les stratégies à mettre en œuvre pour déboulonner ce système dangereux. 
Mbuta, pendant que Koléla père s’opposait, au risque de sa vie, à la tyrannie de ce système, votre général du peuple était l’un des protecteurs zélés dudit système. Le retour musclé de Sassou au pouvoir, en 1998, avait aussi pour meurtriers actifs Okombi et Ntsourou. KOLELAS père et fils avaient tous disparus chacun dans sa direction avec Pascal Lissouba, et peut-être avec vous Mbuta.
La lutte politique ne s’arrêtant pas, il fallait bien revenir au Congo pour continuer la lutte contre les Mokoko, Okombi et Ntsourou, grands protecteurs du Système dictatorial du gourou Sassou.
Cette folie ayant atteint son paroxysme, les Mokoko, Okombi et Ntsourou ont vite pris conscience du danger que ce système faisait courir au peuple congolais. Il fallait bien qu’ils se repentent. Ensemble, on avait dit merci, sans toutefois oublier qui ils étaient et quel était le degré de rancœur de leur mentor Sassou qu’ils venaient d’offenser, pour ne pas en faire des candidats potentiels à l’élection présidentielle. 
En 2016, lorsque Guy Brice Parfait KOLELAS avait, de vive voix dit à Sassou, « non au changement la constitution », Mbuta ! Tous les malheurs de la République s’étaient abattus sur lui : limogeage du gouvernement (réclamé par Tsalissan), éclatement de sa famille biologique, refus d’utiliser les symboles et le siège du MCDDI, interdiction formelle de parler aux militants (décision de justice), embastillement peu avant la marche de contestation, etc... C’est ça affronter la colère du système Mbuta. 
A ses risques et péril, Pako a affronté cette colère et continué son chemin aux côtés du peuple que vous traitez par haine, de fanatiques. 
Dans cette démarche, vous les spectateurs des gradins de la diaspora avez fait, par enthousiasme, du général Mokoko (qui avait un contentieux de coup d’Etat avec le système) votre candidat à l’élection présidentielle à laquelle vous ne participez pas. Le système vous empêche de voter Mbuta, vous ne votez pas. 
Mbuta, votre général candidat orgueilleux, suffisant et insensible à la réalité de terrain avait cru bon de négliger la présence d’autres acteurs politiques sur le terrain, surtout qu’ils étaient des civils. Votre Okombi, lui aussi orgueilleux, arrogant, avait cru que son agitation politique apprise à Moscou et le volume de son portemonnaie auraient suffi pour faire oublier aux congolais qu’il avait, aux côtés de Sassou, tué les parents de ceux-là auprès de qui il sollicitait les suffrages. Trop facile Mbuta ! Les résultats sont connus de tous.
Un combat politique se mène avec sagesse et prudence dans un pays où le cynisme, le crime, la délation, la corruption et les trahisons sont monnaie courante.
Comment votre général du peuple peut-il demander une désobéissance civile sans une concertation préalable avec les autres acteurs politiques victimes du holp up électoral ? La fameuse trahison de Guy Brice Parfait KOLELAS, c’est le fait de n’avoir pas envoyé ses électeurs à la fusillade populaire pour permettre à votre général de faire sa sale besogne. Vous lui reprochez aussi le fait d’avoir accepté la victoire de Sassou. La double trahison est vite trouvée. Donc la faute c’est lui. Génial ! 
Pourquoi les électeurs du Nord, de Pointe-Noire et du Nibolek qui l’avaient voté n’étaient pas sortis dans la rue pour résister contre Sassou ?
Mbuta, après ce holp-up électoral, Sassou n’est-il pas un président de fait ? Il est là, vous ne reconnaissez pas sa victoire, nous aussi. Nous avons juste pris acte de la décision de la cour constitutionnelle qui a fait de Sassou le président de la République du Congo. Pour Pako, Sassou est un président de fait. Il a volé notre victoire.
Ce n’est pas ton général qui a été le victorieux, non ne rêve pas Mbuta, c’est Pako. Vous n’avez pas accordé vos voix à votre candidat parce que vous étiez sur les gradins de la diaspora Mbuta.
Pako n’a trahi personne, votre général a été naïf et n’avait pas assuré ses arrières, voilà pourquoi il s’est retrouvé sans résistance en prison. Si pour être célèbre, il faut rester en prison, c’est tant mieux. Qu’il y reste avec son cadet Okombi, mais pas Pako. La stratégie on l’avait perçu « croiser le fer contre le fer et éviter la brimade des gens du Nord par les gens du Sud une fois arrivés au pouvoir ». Alors, si ça n’a pas marché à qui la faute ?
Mbuta, vos calculs ont été faux. Reconnaissez d’abord cette faiblesse, puis reprenez les choses en main. La lutte ne doit pas s’arrêter, il faut la continuer jusqu’à la victoire.
Pako n’est pas le bouc émissaire de votre stupidité stratégique. Il n’a trahi personne, au contraire, vos préférés n’avaient pas pris en compte son charisme et son assurance politiques. 
La diaspora passe tout son temps à le dénigrer, le calomnier et à sous-estimer son charisme politique, Mbuta, je comprends qu’il fait peur, mais à qui et pourquoi ?
Pourquoi vous avez voulu le rencontrer à Paris, lui le pestiféré, celui par qui vous traitez ses militants et sympathisants d’abrutis. Les injures toujours les injures ! les condamnations toujours les condamnations ! Mbuta ça fait mal de le dire, mais hélas, c’est la vérité ! Rencontrer Pako qui abruti les gens pour un débat, ne fus qu’intellectuel ? C’est pour qu’il vous parle de sa double trahison ou vous donner les nouvelles de Mokoko et Okombi ? Est-ce nécessaire ? Vous n’avez pas peur de vous abrutir à ces côtés ?
Battez-vous Mbuta par les mots et par les idées, mais à vouloir chercher à trouver le bouc émissaire sur l’emprisonnement de votre général du peuple, Mbuta, vous faites fausse route, vous camouflez votre stupidité stratégique.
Le combat d’idées oui, c’est la voix que Pako avait choisi d’entrée de jeu en politique, celle-là que vous lui avez reproché. Heureusement qu’il ne vous avait pas écouté. Finalement son observation du sens du vent vous conduit sur sa voix. Le dialogue et la non-violence. Recommandez cela à l’IDC-Frocad et J3M ! Mbuta, ne nous mêlez pas à vos élucubrations politiques. 
Pako que ses détracteurs avaient pris pour un fuyard avec des nguiris d’argent donnés par Sassou, était bel et bien rentré au bercail, le 17 mars 2017, où il a pris ses fonctions en qualité de Président de l’UDH-YUKI, son Parti, le 19 mars 2017, dans la salle des congrès pleine comme un œuf du Palais des Congrès ; j’ose croire que vous avez reçu les images et les vidéos y afférents. Nous ses militants, sommes très fiers de son intégrité morale. Ce n’est pas votre jalousie maladive contre sa personne qui ébranlera notre confiance en lui.
Pako ne s’est jamais abaissé contre un quelconque pouvoir. Lui au moins a eu le courage et l’audace en tant que ministre de dire non au changement de la constitution à Sassou, pendant que les vôtre le criaient loin très loin du Palais de la dictature (ndlr : André Okombi Salissa s'est opposé à Sassou avant PAKO et en a subi les foudres avant lui). Il en a assumé les conséquences avec dignité et en toute responsabilité.
Qui dit mieux ? Pako assure et rassure ! Il est toujours à côté de ceux qui souffrent avec eux il souffre aussi, voilà pourquoi, il ne peut jamais fuir le terrain de jeu pour aller s’asseoir sur les gradins de la diaspora. Il prend les coups pour le peuple depuis son jeune âge à côté de son père et maintenant il les prend avec nous. Ton préféré ( ndlr : lequel ?) les prend à peine. La lutte continue. 
Brazzaville est une vaste prison, nous sommes pris en étau ici. Vous êtes là-bas, Mbuta, libres comme le vent. Madame Gertrude Malalou Koumba a peut-être beaucoup fait pour vous là-bas, mais dans la prison Congo, ni vue ni connue, elle aussi, est libre comme le vent là-bas chez vous. Ce n’était donc pas une priorité pour Pako de la recevoir et de se justifier devant elle. Pour quel intérêt ? Elle parle avec Dieu ?
Le combat politique, Pako le mène sur le terrain, il est prudent, stratège et très charismatique. Vous le savez, mais votre faiblesse c’est un peu votre tribalisme MWAN’MINDZUMB, qui vous rend parfois aveugle. Je suis désolé de vous le dire, cela se sent et je vous comprends. 
A vos yeux si Pako n’est pas en prison, donc il a trahi, c’est votre point de vue, je le respecte. Je vous prie de vous ressaisisir, le Congo n’a pas besoin de ces scories qui divisent et qui font dormir Sassou paisiblement. 
Guy Brice Parfait KOLELAS n’a pas été fait par Sassou, il est le fruit de la passion et de l’activisme politique de son père Bernard BAKANA KOLELAS. Il se bat pour asseoir la démocratie au Congo. Même idéal politique avec vous Mbuta ! Mais pas la même méthodologie.
Vous êtes là-bas au frais, au pays de la liberté, Pako est ici au Congo, l’enfer qu’il faut rafraîchir pour que vous rentrez. Vous adorez la fraîcheur n’est-ce pas Mbuta ?
Pako ne coopère pas avec Sassou, je regrette que la diaspora, notamment Massengo Tiassé puisse affirmer sans gêne intellectuelle que Pako est la cause des malheurs du Pool. Je suis vraiment navré de l’entendre d’un soi disant homme de droit. Ce n’est pas Pako qui apporte les fagots de bois pour allumer et embraser le Pool, il faut le dire et le répéter que ce sont les Landry KOLELAS, sa sœur, Claude Alphonse SILOU, Hellot MAMPOUYA, Rosalie MATONDO, Isidore MVOUBA, Adélaïde MOUNGHANI, et les autres.
Cordialement.

MWANG’ MILONGUI, MUNA KERIKA    

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29 mars 2017 3 29 /03 /mars /2017 19:32

On peut toujours dire que tout va bien au royaume dont Sassou est le roi. Cependant, lorsqu'on ferme de nombreuses représentations diplomatiques, entendez, ambassades, pour loyers impayés, par exemple, qui peut encore douter qu'il y a la faillite au cul de l'Etat congolais ? La diplomatie est toujours sous perfusion, n'en déplaise au ministre des affaires étrangères du royaume, Jean-Claude Gakosso. S'il y avait de l'argent, sachant que l'ambassade est la vitrine du Congo dans un pays étranger, comment expliquer que l'Etat congolais n'en prenne pas soin ? L'ambassade du Congo aux Etats-Unis (New York) est dans un état de délabrement indigne d'un pays souverain. La chancellerie du Congo en Namibie est une honte. Jean-Claude Gakosso peut-il dire qu'il n'y a pas un budget de réfection des chancelleries ? Si oui, où est passé l'argent ?

Les difficultés observées dans les chancelleries congolaises sont à l'échelle de la faillite de l'Etat et à l'image des problèmes financiers qui se posent au niveau national. Avançons seulement en mode mboutou mboutou. Même à quatre pattes. La panne sèche n'est pas très loin. On pourra toujours en appeler au FMI pour tracter l'Etat au prix fort.

Il arrive toujours dans la vie d'un pays que les incompétences et les malversations conjuguées de son élite se conjuguent pour plonger le pays dans les ténèbres et le chaos. Nous sommes déjà dans le noir. Nous sombrons doucement. Nous coulons. On finira bien tous par s'en rendre compte. Alors commenceront panique et débandade et au final ... CHAOS avant le K.O...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU.

CONGO : LES EFFETS DE LA FAILLITE SUR LE FONCTIONNEMENT DE LA DIPLOMATIE
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29 mars 2017 3 29 /03 /mars /2017 18:06

Il ne se passe pas un seul jour sans scandale au Congo-Brazzaville. On en apprend toujours des vertes et des pas mûres en matière de pillage des ressources du pays par les membres de l'ethnie-Etat et de la famille royale. Dans l'épicerie familiale congolaise, il y a une cuisine dans laquelle Denis Sassou Nguesso en gangster marmiton en chef a distribué la dépouille Congo aux membres de sa famille. Willy Nguesso a eu le droit de se repaître des redevances pétrolières entre autres au travers de sa société SOCOTRAM - en partie détenue par l'Etat qui aurait pu s'employer à ne pas avoir d'intermédiaires en matière de redevances pétrolières. C'est une collusion qui relève de la haute trahison. Cependant, le pays appartient à Denis Sassou Nguesso qui fait ce qu'il veut des ressources et des hommes qu'il peut massacrer à sa guise, en toute impunité absolue parce que constitutionnelle.

Pendant que le pays se bat contre la faillite, les gloutons de l'Alima parlent gros sous et continuent à se goinfrer et à patauger dans le luxe et le gaspillage de l'argent public. Nous avons appris que ce sont désormais des banques commerciales qui avanceraient l'argent qui permet de payer les salaires - c'est tout bonnement illégal mais allons seulement  en mode mboutou mboutou !

Question redevances pétrolières, TOTAL CONGO est en conflit avec SOCOTRAM en arguant que le droit lui permet de ne pas les payer en référence au code des hydrocarbures de 1994 concernant le gisement pétrolier MOHO NORD. Bref, quand l'argent n'entre pas dans les poches des Sassou & Nguesso, il n'entre pas non plus dans les caisses de l'Etat.  Willy Nguesso rétorque qu'en royaume, c'est le roi qui fait la loi et non le code. Tonton, LA LOI SUPREME qui se passe de code, a permis qu'il prélève les redevances pétrolières de MOHO NORD. TOTAL se doit de payer sans rechigner. Mouambe, en premier ministre, veut trancher le litige en s'appuyant sur le ministre des hydrocarbures mais il est déjà pris dans l'huile de palme très glissante. Au mieux, Mouambe échouera, au pire, les neveux demanderont sa tête au roi Sassou et il la leur servira sur un plateau !

Un article de la Lettre du Continent révèle que le neveu du ndzokou cupide ne verse pas les redevances qu'il collecte dans les caisses de l'Etat (fin de l'article). Clément Mouambe veut reprendre ce qui revient au Congo mais y parviendra-t-il ? Une Mouambe même clémente ne vaut rien si elle n'a pas un peu de substance animale à l'intérieur. Willy Nguesso a la part de l'éléphant en parlant directement à l'oreille de son oncle. Le dernier mot reviendra au roi et le roi ne trahit jamais sa famille. C'est sa règle absolue de conservation du pouvoir : ne jamais décevoir les siens - même quand ce sont les pires criminels du pays.

Le Congo est une vraie marmite de Koka Mbala. Autour de la marmite, la famille Sassou & Nguesso. Un peu plus loin, les hyènes du clan et plus loin encore, les chacals du gouvernement qui viennent manger les restes. Quant au peuple, on lui jette des os. Denis Sassou Nguesso éconduira certainement Clément Mouambe voulant jeter de l'huile de palme dans la sauce tomate familiale des Sassou & Nguesso. Mouambe n'aura pas la clémence de Sassou ; on n'ôte pas la bouffe qu'il met dans le bec de ses enfants et neveux ! Chez les Sassou & Nguesso, c'est tout pour la famille, rien pour le peuple.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

LE CONFLIT TOTAL VS SOCOTRAM REVELE QUE WILLY NGUESSO DETOURNE LES REDEVANCES PUBLIQUES
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29 mars 2017 3 29 /03 /mars /2017 15:34
LE MONDE/ENQUETE : 'WILLY' NGUESSO, UNE HISTOIRE ORDINAIRE DE PREDATION CONGOLAISE ET DE VOITURE DE LUXE

Enquête
« Willy » Nguesso, une histoire ordinaire de prédation congolaise et de voitures de luxe
Par Simon Piel et Joan Tilouine 
LE MONDE Le 29.03.2017 à 11h19 • Mis à jour le 29.03.2017 à 15h30 

A la tête de l’entreprise semi-publique Socotram, le neveu de Denis Sassou-Nguesso est rattrapé par la justice française et canadienne pour « détournement de fonds publics ».


C’est l’histoire d’un enfant né de l’union entre les réseaux obscurs de la Françafrique et d’un dictateur corrompu d’Afrique centrale. Wilfried Nguesso a grandi dans un univers de basse politique, de corruption, de guerre civile meurtrière et de détournements de fonds publics. En tant qu’homme politique à la tête d’un micro-parti, il soutient son oncle, Denis Sassou-Nguesso, qui cumule plus de trente-deux ans à la tête de l’Etat congolais et a été réélu en mars 2016 face à des opposants réprimés puis emprisonnés. Comme homme d’affaires, Wilfried Nguesso est soupçonné par plusieurs juridictions d’avoir détourné des millions de pétrodollars. Comme homme d’église, pasteur évangélique de son état, il bénit ce système présumé mafieux.
Aujourd’hui âgé de 51 ans, Wilfrid Nguesso, surnommé « Willy », est accusé par les autorités canadiennes d’appartenir à une « organisation criminelle » et se retrouve cité dans une procédure judiciaire aux Etats-Unis. Mercredi 8 mars, à 15 heures, il s’est présenté au palais de justice de Paris. « Il a confiance dans son dossier et a voulu se défendre, car il a toujours eu une activité privée, dit l’un de ses conseils qui requiert l’anonymat. Et donc l’accusation de détournements de fonds publics lui semble inappropriée. »
Lire aussi : Le neveu de Denis Sassou-Nguesso mis en examen à Paris dans l’affaire des « biens mal acquis » 
Il n’a toutefois pas convaincu le juge. Wilfrid Nguesso a donc été mis en examen pour « blanchiment de fonds provenant du délit de détournements de fonds publics issus de la société Socotram [Société congolaise de transports maritimes] ».
Une Aston Martin à la James Bond
Depuis 2006, « Willy » est président du conseil d’administration et directeur général de la Socotram. L’Etat congolais possède 45 % des parts, le reste de l’actionnariat étant détenu par un véhicule financier établi au Liechtenstein, WGN Trading and Shipping SA, dont « Willy » a été le bénéficiaire économique.
Cette société parapublique perçoit des millions d’euros de taxes prélevées sur l’activité des navires marchands et sur les chargements de pétrole exportés de Pointe-Noire, la capitale économique du Congo-Brazzaville, où il est né. Ce que contestent ses avocats qui préfèrent parler de redevances. C’est une société de droit privé, a martelé devant le juge le patron de la Socotram, qui perçoit un salaire de 1,5 million d’euros par an.

Pas suffisant pour subvenir à son train de vie sybarite. « Willy » a un faible pour les belles voitures : Porsche Panamera Turbo ou Cayenne Turbo, Aston Martin DB9 à la James Bond, Jaguar XJ, Land Rover Sport V8 pour ses propres déplacements.
De même que sa mère, Catherine Ignanga, qui a le choix entre une Rolls Royce Phantom, une Bentley GT Speed, une Porsche Panamera Turbo, une Mercedes Maybach et une Land Rover de luxe. Le tout payé par la Socotram, par ses véhicules financiers offshore dissimulés derrière des sociétés écrans ou par une société chinoise de construction.
« La Socotram n’est pas une émanation de l’Etat congolais », a-t-il insisté en expliquant ne pas comprendre les griefs qui lui sont reprochés. Et d’ajouter : « les redevances qu’elle perçoit font partie de son chiffre d’affaires » qui s’élevait à 12 millions de dollars (11,1 millions d’euros) en 2001, selon les enquêteurs. Les chiffres ultérieurs ne sont pas connus.
Politique et business des « Sassou »
L’histoire de la Socotram remonte aux années 1990. C’est alors la créature de deux groupes français partenaires du Congo et proches du pouvoir français. Il s’agit de Saga, spécialiste de transport maritime racheté par Bolloré en 1997, et le groupe pétrolier Elf, bras armé de la Françafrique, qui a soutenu Denis Sassou-Nguesso tant sur le plan financier que politique et militaire.

Pilote d’hélicoptère formé en France, Wilfrid Nguesso loue ses services aux groupes pétroliers et flambe dans les discothèques de Pointe-Noire aux côtés de figures du milieu corso-africain qui ont fait du Congo l’une de leurs bases. Il développe également une activité d’import-export à laquelle il se consacre après un accident d’hélicoptère en mer. Puis le pays s’enfonce dans la guerre civile suite à la défaite de Denis Sassou-Nguesso face à Pascal Lissouba en août 1992. « Willy » s’établit alors au Gabon d’Omar Bongo qui a épousé Edith, la fille aînée et chérie de Denis Sassou-Nguesso.

C’est de Libreville que « Willy » dit avoir créé en 1994 la société WGN Trading and Shipping SA domiciliée au Liechtenstein. Durant quatre ans, il transporte les hydrocarbures et le manganèse du Gabon pendant que son oncle, lâché puis soutenu derechef par la France ainsi que par l’Angola, mène une guerre sanglante pour la reconquête du pouvoir. Ce sera chose faite en 1997 et « Willy » rentre au pays où il rachète les parts de Bolloré dans la Socotram, développe son petit empire dans les secteurs de l’immobilier, du bois, des télécommunications et prendra la tête de la Société de gestion des services portuaires. Son frère, Rodrigue, lui, devient responsable du domaine présidentiel. Politique et business vont de pair au sein de la famille présidentielle du Congo-Brazzaville.
« Opacifier le système de blanchiment »
« Willy » apparaît dans les radars de la justice française dans le cadre de l’enquête sur les « biens mal acquis » en France par des chefs d’Etat de Guinée équatoriale, du Gabon, du Congo-Brazzaville et de leurs entourages. Et ce suite à une plainte déposée en 2007 par l’association Sherpa qui se base sur un rapport rigoureux du Comité catholique contre la faim et pour le développement, le CCFD-Terre Solidaire.
Ses biens immobiliers sont identifiés : un appartement luxueux au pied de la Défense d’abord acquis en 2000 par le chef de l’Etat et son épouse, ainsi qu’une jolie villa au Vésinet (Yvelines), qui fut la propriété du frère aîné du président dès 1983. Au début des années 2000, ces deux biens immobiliers sont passés entre les mains de « Willy » via une cascade de sociétés offshore domiciliées au Bahamas ou au Luxembourg. Elles sont alimentées par des flux financiers venant directement de la Socotram et, avec d’autres sociétés détenues par des présumés prête-noms du chef de l’Etat, ont financé la rénovation de l’appartement et de la villa à hauteur de 7 millions d’euros.

Lors d’une perquisition à son domicile, à Courbevoie, les policiers ont retrouvé des éléments qui caractériseraient ce qu’ils qualifient d’« habillage juridique destiné à opacifier le système de blanchiment mis en place [pour] dissimuler l’origine des fonds […] provenant de taxes étatiques ayant servi à la réalisation de travaux ». Le 15 août 2016, les juges Roger Le Loire et René Grouman ordonnent la saisie pénale de ces deux propriétés acquises puis entretenues à grands frais, avec des fonds probablement issus du détournement de l’argent du pétrole congolais.
Le silence comme réponse
En même temps, ces circuits financiers sont passés au crible de même que les comptes bancaires de la Socotram. Ces derniers laissent apparaître de nombreux retraits en liquide de centaines de milliers d’euros pour le président Denis Sassou-Nguesso et pour d’autres membres du clan familial, pour des ministres ou pour lui-même. Interrogé par le juge sur ces opérations, « Willy » répond par le silence. Même réponse lorsqu’il est interrogé sur l’étendue de son parc automobile ou celui de sa mère acquis en partie avec des chèques de la Socotram.

Wilfrid Nguesso a tenté, en vain, de s’installer au Canada où réside une partie de sa famille pour s’extirper des filets de la justice française. Sa demande formulée à l’ambassade du Canada à Paris en 2013 avait été rejetée et, quatre ans plus tard, il se retrouve visé par une enquête canadienne pour blanchiment de millions de dollars probablement détournés. Contacté par Le Monde par l’intermédiaire de son avocat, Wilfried Nguesso n’a pas souhaité réagir.
En France, il est le premier membre de la famille présidentielle à être mis en examen dans ce dossier des « biens mal acquis ». D’autres proches du chef d’Etat, comme son fils Denis Christel à qui l’on prête une ambition présidentielle, et ses amis pétroliers corrompus pourraient bien être les suivants. Les réseaux de la Françafrique qui couvraient le « clan Sassou » sont déchiquetés. Seuls face à la justice, les maîtres du Congo-Brazzaville, où plus de la moitié de la population vit avec moins d’un dollar par jour, pourraient être amenés à se justifier des accusations de crimes économiques qui pèsent sur eux.

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29 mars 2017 3 29 /03 /mars /2017 13:16

Voilà bientôt un an que Denis Sassou Nguesso, la Bête de l'Alima, le grand ndzokou, pousse sa "faiblesse publique" - pour paraphraser Asié Savon de Marseille - à bout pour capturer l'ombre de Dieu, une ombre insaisissable qui nargue toute une armée bardée de mercenaires étrangers. Il faut le capturer coûte que coûte quitte à consentir le sacrifice suprême. Oui, le monstre d'Edou demande aux mercenaires de son armée ethnique de donner leurs vies pour lui car c'est un grand honneur de mourir pour sa seule gloire. N'est-ce pas la plus digne des morts que de mourir pour Denis Sassou Nguesso en défendant son pouvoir au risque d'y perdre la vie ? Denis Sassou Nguesso n'a plus de l'homme que l'apparence. Il y a fort longtemps qu'il a basculé du côté mégalomaniaque au point de se prendre pour un dieu, comme aux temps des Egyptiens ou des Grecs. Il ne conçoit plus la vie sans le nectar du pouvoir. Voilà près d'un an qu'il dépense des milliards de pétrocfas pour capturer un homme qui lui tient tête et qui met en déroute son armée. Qui est-ce ? Un Général ? Non ? Un soldat ? Non. Un mercenaire ? Non ! Un simple pasteur, un homme qui ressemble trait pour trait à Bar Yehoudda lui-même car il mène une résistance contre les envahisseurs abbey à l'instar du combat que Bar Yehoudda menait contre les Romains et Hérode, l'Iduméen.

Pour faire taire la manipulation des docteurs en agitation politique du PCT, Kinzinza Kia Nzambi est sorti affirmer dans une courte vidéo qu'il est bien vivant et bien portant, lui et ses hommes. Le pasteur Ntumi cache mal un gilet pare-balles sous son pull. Il a laissé pousser une barbe de ngunza comme le matsouaniste qu'il est. Comme Josué ou Jéphté, il est le guerrier de Dieu et promet de rester en vie car il a Dieu avec lui pendant que Sassou manigance avec l'accord du diable et des sorciers.

C'est incroyable. Quand on nous dit que l'on a trahi André Okombi Salissa en livrant son numéro de téléphone secret à Sassou, il faut croire qu'il y a dans la forêt où se cachent le pasteur Ntumi et ses hommes des ondes mystiques qui brouillent toute possibilité de détection. Pourtant, les Israéliens sont des experts, à ce qu'il paraît, en télécommunication. Des milliards investis dans une traque bredouille. Des moyens gigantesque aériens et terrestres, des fantassins, des mercenaires qui écument le Pool, tout ça, pour rien. On comprend pourquoi les mercenaires se défoulent sur de pauvres paysans sans défense pour passer la frustration.

Le pasteur Ntumi vous nargue, vous et vos hélicoptères de combat pilotés par des mercenaires ukrainiens, des Ukrainiens qui ont capitulé devant les Russes et qui montrent leurs muscles sur de pauvres paysans. Ah, si seulement Ntumi pouvait passer de la défensive à l'offensive et entrer à Brazzaville en commençant par cerner Oyo pour couper toute possibilité de fuite à l'éléphant ! On en rêve mais ce n'est pas très prudent face à la puissance de feu de l'adversaire. En tout cas, une chose est sûre, chers Généraux de la faiblesse publique, chers Généraux sans ambition : si un simple pasteur résiste à l'emprise des forces du mal, si l'un de vous avait quelque ambition, il y a longtemps qu'on n'entendrait plus parler du Général tyran. Force est de conclure que personne au Congo n'aime autant le pouvoir que Denis Sassou Nguesso sinon avec tous les milliardaires qui se pavanent dans les rues de Brazzaville, Pointe-Noire et Oyo, on aurait déjà trouvé le moyen de nous débarrasser du Léviathan d'Edou.

Si la dictature représente d'immenses ténèbres, Ntumi représente une étincelle dans le noir absolu. Une possibilité de flamme, de feu, d'embrasement, de révolte. Peut-être même de délivrance. Personne ne sait ce qui se trame dans l'ombre car le temps travaille en secret.

Nous demandons au pasteur Ntumi et à ses hommes de résister jusqu'au bout car ils inspirent de l'espoir à un peuple qui a du mal à prendre son courage à deux mains. Ce sont des conditions drastiques et austères qu'il faut affronter au quotidien au travers de la lutte contre les éléments mais il faut néanmoins tenir bon. Vous nous prouvez que Denis Sassou Nguesso et sa milice ethnique ne sont pas invincibles : il y a une faille dans la carapace du monstre. Hélas, on ne peut vaincre un ennemi qu'on redoute de combattre. That is the problem. Un jour, cher pasteur Ntumi, il faudra faire plus que se défendre en attaquant la tyrannie. Notre souhait, cher pasteur Ntumi : que vous ne soyez pas trahi comme on a trahi l'honorable André Okombi Salissa qui aurait gagné de vous rejoindre pour renforcer votre combat. Ntumi, vous êtes le résistant nanti de la légitime défense. Vous n'êtes plus un simple homme mais tout un symbole. DEVENEZ SPARTACUS ! LIBEREZ LES ESCLAVES !

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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22 mars 2017 3 22 /03 /mars /2017 10:29
Remarquez que ce montage place Emmanuel Macron au milieu. Est-ce la raison pour laquelle on n'a choisi que cinq candidats ?

Remarquez que ce montage place Emmanuel Macron au milieu. Est-ce la raison pour laquelle on n'a choisi que cinq candidats ?

Partout, la politique a les mains sales au point où la France a des airs d'un pays africain avec le droit, la démocratie, un peu d'humanité et la technologie en plus. Les affaires nous révèlent que les effets pervers de l'argent déteignent sur la politique à travers ceux qui l'exercent. Fillon, Marine Le Pen, désormais Roux, le ministre de l'intérieur qui vient de démissionner sont tous empêtrés dans des affaires exposées opportunément de façon à favoriser le champion choisi par la Finance mondiale. C'est la première fois que la banque Rotschild en particulier et les banquiers en général risquent d'avoir un de leurs pantins au sommet de l'Etat français, de façon visible - comme s'il n'y avait plus rien à cacher.

Les hommes politiques sont partout les mêmes ; il n'y a que les sociétés qui leur imposent des limites ou qui laissent la porte ouverte à leurs vices, à leur cupidité, à leur volonté de puissance. L'Etat n'est pas le vrai pouvoir car le pouvoir dans ce monde a la forme d'un billet de banque. Dieu est symbolisé par un billet de banque pour ce système de choses. Son culte s'appelle le travail et ses prophètes sont les entrepreneurs tandis que les dieux, les Elohims, sont représentés par les banquiers qui produisent le billet de banque au travers duquel on leur voue un culte d'obéissance absolue. Même dans la meilleure des démocraties, le président de la république n'est là que pour tenir le peuple en laisse, pour amadouer le grand troupeau pour qu'il continue à travailler, à "prier", à obéir aux dieux pour que le culte de la nouvelle religion se poursuive jusqu'à la fin des temps.

Il est vrai que le Congo est loin de ressembler à l'Hexagone mais quand on constate la cupidité, les magouilles et le penchant à la corruption de certains hommes politiques français, d'ailleurs en grande collusion avec nos dictateurs africains, on se pose des questions : quelle est donc cette démocratie servie par des hommes qui sont peu fiables aux yeux de leur peuple ? De grands idéaux peuvent-ils être servis par de petites vertus ? That is the big question. Les campagnes électorales me donnent l'impression qu'on lance de grosses opérations de propagande ou de séduction au cours desquelles le meilleur baratineur l'emporte sur les autres.

Nous avons été nombreux à suivre le débat des cinq supposés grands candidats à l'élection présidentielle française - ce qui est en soi une insulte aux autres candidats. Pour moi, Mélenchon était le meilleur de tous - avec un projet original qui consiste à rendre véritablement le pouvoir au peuple.

Pour savoir comment se pratique le pouvoir dans un pays, il faut juste voir qui donne véritablement les ordres. En France, les ordres viennent désormais de Bruxelles, de l'Union Européenne. Et qui donne des ordres à l'Union Européenne ? Des banquiers qui agissent au travers des lobbies, au point de rédiger certaines lois européennes reprises parfois mot pour mot par les députés européens. Qui est au dessus des banquiers ? Les archontes qui dirigent le monde en cachette...

L'Etat français détruit son industrie, sape son agriculture et favorise les puissants qui n'en deviennent que plus puissants. Les archontes ont peur de Mélenchon et de madame Le Pen taxés d'extrémistes. Pourtant, ce sont les deux seuls vrais projets de changement - même si le projet Le Pen est plus l'expression de la haine de l'étranger qui veut s'imposer au sommet de l'Etat pour donner l'illusion du bonheur aux Français en matraquant l'immigré. Cependant, ils le savent très bien : cela ne sauvera pas la France. Tant que l'industriel délocalisera son entreprise en Pologne au nom du profit pour venir vendre aux chômeurs qu'il a créés, ce pays ira mal - même si madame Marine Le Pen accède au pouvoir. Le profit ne roule que pour le profit. Il n'a pas de nation sinon lui-même. Tant qu'il y a du profit, il n'y a aucune raison que les industriels et les banquiers changent leur stratégie de conquête qui conduira au Nouvel Ordre Mondial : aux politiciens, les problèmes du peuple à résoudre avec les miettes qu'ils leur jettent et à eux, le profit, l'argent. Jusqu'à ce que le système s'écroule, jusqu'à ce que le monde sombre parce qu'ils auront détruit la planète, qu'ils auront assassiné la poule aux oeufs d'or, à force de la presser contre un citron.

A tous les AfroFrançais et AfroEuropéens : voter, c'est aussi donner le pouvoir à un homme de nous maintenir sous le carcan du franc cfa, c'est donner le pouvoir d'aller bombarder la Lybie, c'est donner le pouvoir de piller nos ressources aux Occidentaux. Nous avons lancé un appel aux AfroFrançais pour qu'ils ne votent plus comme des moutons car il y va certes du destin de la France qui est cependant déjà entre les mains de Bruxelles mais aussi de l'avenir de l'Afrique et du sort du monde. Ils doivent savoir qu'ils ne sont pas assez nombreux pour déterminer à eux seuls toute une élection mais ils ont le pour pouvoir de faire pencher la balance d'un côté que de l'autre. Il faut que le bulletin de vote afroafricain devienne une véritable arme politique.

Gauche-Droite, Droite-Gauche, les choses ne changent que de nom au sommet de l'Etat car la politique appliquée est la même : le libéralisme pour permettre aux riches de devenir encore plus riches. Figurez-vous que 2043 personnes dans ce monde possèdent plus de richesses que la moitié de la population mondiale en pesant 7,6 trillions de dollars ! 7600 000 000 000 de dollars, de quoi résoudre tous les problèmes de la terre ! Un peu plus de deux mille personnes ! Et vous croyez qu'ils voudront que le système change ? Non ! Aussi, ils tiennent tous les outils de propagande qui permettent de manipuler le peuple dont les décisions sont même détournées. Souvenez-vous de Nicolas Sarkozy qui a branché la France à l'Europe en piétinant un référendum populaire qui avait dit non à l'Europe. Tenue par l'Europe et les banques, la France s'en sort en tenant l'Afrique - par ses préfets et ses gouverneurs noirs comme Denis Sassou Nguesso, Idriss Déby Itno, Alassane Ouattara, etc. C'est une pyramide avec l'Afrique noire tout en bas de l'échelle. C'est ce qui doit influencer votre vote et rien d'autre. Sur le plan intérieur, la comédie démocratique ne change vraiment rien. Sur le plan extérieur, si vous votez pour les amis des dictateurs, cela ne sert à rien de vous plaindre.

Cette élection est très incertaine - même si par les médias, la banque Rotschild nous fait croire que le nouveau président est ce jeune de moins de quarante ans qui est entré en politique, il y a peine quelques années. Il rajeunira peut-être la classe politique mais dans le fond, rien ne changera.

Emmanuel Macron est un SPF, un Sans Programme Fixe comme l'a montré le débat télévisuel sur TF1. Un coup, il penche à gauche, un coup à droite. C'est un éclectique qui veut prendre de toute part pour gagner.

François Fillon ment déjà aux Français et tout son visage transpire la magouille et l'escroquerie. C'est un faux, peut-être un faussaire en écriture qui croit que les Français sont assez stupides pour lui faire confiance - alors qu'il est tenu par le monde de l'argent, qu'il n'a pas de parole et qu'il ment comme un arracheur de dents.

Madame Le Pen : on la dit aux portes du pouvoir. Tous les candidats à l'élection présidentielle ne sont-ils pas à un pas de l'Elysée ? En fait, les archontes veulent arranger une finale Macron - Le Pen pour assurer la victoire de Macron.

Hamon, le candidat socialiste est vomi par les siens - alors que son programme est meilleur que celui de François Hollande. Cependant, bien que frondeur, il ne changera pas la structure profonde de la France, son revenu universel étant juste un gros baratin électoral dans le but de la séduction des plus plus pauvres. Et si cela a marché une fois, cela pourrait créer une surprise à l'arrivée.

Mélenchon est celui qui a le programme le plus innovant mais les sondages trompeurs ne lui créditent que d'un peu plus de 13% des intentions de votes. Et les sondages, nous le savons, sont manipulés. Roosvelt a dit : "Je ne crois les sondages que lorsque je les ai moi-même dictés". Nous avons la dictature en Afrique pour nous manipuler et nous intimider ; eux ont la propagande médiatique pour manipuler l'opinion. C'est pour cela qu'internet inquiète car il bat en brèche la propagande médiatique des archontes.

Quel que soit le choix qu'ils feront, les Français seront déçus. Personne n'a les moyens financiers d'appliquer la politique qu'il promettra au peuple. Sauf Mélenchon avec sa sixième république car les décisions, les lois seraient élaborées par le peuple lui-même au travers de référendums. Oui, Mélenchon promet aux Français une vraie démocratie mais en veulent-ils vraiment ? Non. Le peuple a été dépossédé de son pouvoir depuis l'invention du vote car le vote est un transfert total de pouvoir à des individus tenus par des puissants comme si les esclaves avaient le pouvoir d'élire ... le chef des esclaves ! Ce système donne des droits aux plus petits pour les tenir, pour éviter une nouvelle Bastille. Le monde est si parfait pour les archontes qu'ils sont prêts à lâcher du lest en allocations de tous genres pour poursuivre leur enrichissement maladif et frénétique.

Tous les candidats ou presque ont servi le système mais tous clament qu'ils sont "anti-système".  Fillon a été premier ministre pendant cinq ans. Ses liens avec les assurances sont attestés au travers de sa société 2F. Hamon a été ministre comme Macron auprès de François Hollande. Madame Le Pen n'aura pas les moyens de libérer son pays des griffes de l'Europe. Mélenchon veut une France insoumise qui fait ses propres lois et qui balaie tout sur son passage. Si nous étions dans un monde totalement rationnel, il gagnerait l'élection présidentielle mais nous savons que la propagande est trop forte pour qu'il y parvienne.

Cette élection est décisive car elle pourrait déboucher sur un renouvellement de la classe politique française. Ce n'est pas pour rien que de nombreux caciques du PS soutiennent Macron en perspective des élections législatives car les Français voudront donner une majorité au nouveau chef de l'Etat. L'Europe suit de près cette élection car on pourrait bien assister à un FRANXIT et cela, les Allemands l'appréhendent. Cela signerait la fin de l'Europe, déjà que l'euro n'est plus qu'une monnaie de façade, chaque banque centrale nationale ayant racheté sa dette. Et cela, peut de gens le savent. Quoi qu'il en soit, les hommes politiques français sont au pied du mur : ils ne peuvent plus continuer à mentir au peuple en faisant des promesses qu'ils ne tiennent jamais..

La France est un pays avec de très beaux idéaux, des idéaux trahis par ses politiciens au service des plus fortunés qui n'hésitent pas à désindustrialiser le pays, à détruire sa paysannerie au nom du profit. Une élection présidentielle n'a certainement pas la même signification pour les puissants qui créent le chômage en délocalisant les entreprises, en fraudant le fisc que pour les citoyens qui veulent du travail et les moyens pour vivre de façon décente.

Emmanuel Macron est l'illustration parfaite que ce sont les puissants qui propulsent un candidat en pleine lumière médiatique en haut de la scène. Pour la défense de leurs intérêts. Il n'y a qu'à voir son programme qui ne dit pas comment réindustrialiser la France ou comment ramener l'argent fraudé au fisc dans les caisses de l'Etat. Si le nerf de la vie est l'argent, il n'est pas étonnant que même la démocratie soit aux ordres de la ploucratie. Tant que l'argent ne change pas de mains, une situation sociale ne peut vraiment pas changer.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

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18 mars 2017 6 18 /03 /mars /2017 22:40
NE NOUS DISPERSONS PAS : IL FAUT GARDER LE CAP SUR L'ESSENTIEL

Guy Brice Parfait Kolélas est un homme politique qui a été fait par le roi Denis Sassou Nguesso car, ne l'oublions pas, dans une dictature, seul le roi est faiseur de princes ; Guy Brice Parfait Kolélas est un homme public, un député, un représentant du peuple censé porter sa voix, sa volonté, un leader du Yuki qui doit être un conducteur d'hommes vers le tsuki de la liberté et de la démocratie. Du moins, on espérait qu'il reprendrait le combat de son père - avant qu'il ne se lie avec la Bête d'Edou. Ses actions, ses inactions, ses trahisons engagent la vie et le destin de milliers voire de millions de Congolais. C'est là, sa responsabilité. L'histoire le jugera. Nous le jugeons déjà. Quand on porte l'espoir d'un peuple, on le porte jusqu'au bout, peut-être jusque au sacrifice suprême. Ceux qui vivent au nom du peuple ne devraient pas hésiter à mourir au nom du peuple. Quand on brandit l'inaction pour justifier l'envie de sauver des vies, c'est une position qui se tiendrait si par cette inaction, les fils du NTSI ne meurent pas ! Or, ils meurent en masse, tous les jours, chaque minute, peut-être chaque seconde. Guy Brice Parfait Kolélas le sait très bien. La double traîtrise de cet homme est consommée - envers le peuple, ceux qui lui ont apporté leurs suffrages à l'élection présidentielle du 20 mars 2016 et envers son papa par alliance Denis Sassou Nguesso.

Cependant, l'homme a ses soutiens comme François Fillon a les siens par devers tout et contre tous s'il le faut. Le yuki n'est pas une calebasse vide. Pour résumer sa conduite politique, je dirai que c'est le produit de notre société. Il n'est ni son père, ni Mandela. Il ne sera pas non plus le christ de personne car il ne portera pas les péchés, les souffrances - même de ceux qui le soutiennent. Il ne sera pas Moïse faute de détenir le bâton de Dieu pour sauver le peuple.

Guy Brice Parfait Kolélas pense avant tout à lui et à sa famille. Il a montré, en reconnaissant la victoire de Denis Sassou Nguesso là où le Général Jean Marie Michel Mokoko a préféré aller croupir en prison à soixante-dix ans passés, que c'était un opportuniste et un calculateur qui tenait à se préserver d'abord lui au lieu de prendre les coups au nom des autres, du peuple. Cependant, quoi que l'on pense de lui, il reste un citoyen congolais qui a trempé dans les eaux sales de la politique de notre pays. Il ne pouvait en sortir que sali car la politique, en général, est sale.

Je connais madame Gertrude Malalou Koumba. Je l'ai rencontrée pour la première fois au tribunal de Grande Instance de Paris le 21 septembre 2009 avant qu'elle ne m'ouvre la porte de sa demeure. C'est l'une des rares femmes engagées dans la résistance avec Sadio et Abia. On lui reproche le fait d'avoir rencontré Guy Brice Parfait Kolélas. J'estime qu''il ne faut pas voir dans cet acte un soutien ou une adhésion à la posture politique du déshonorable Guy Brice Parfait Kolélas. On peut même rencontrer son ennemi, lui parler. Cela ne remet pas en question vos convictions, vos appréciations de la politique, de l'histoire, vos jugements. Guy Brice Parfait Kolélas n'est pas pour autant devenu un infréquentable au point où le rencontrer ferait de vous un pestiféré. Gertrude Malalou Koumba peut même soutenir Guy Brice Parfait Kolélas si elle le voulait mais ce n'est pas ce qu'elle a déclaré au micro de Bob Ebaka. Elle a voulu selon ses propres dires poser des questions à Guy Brice Parfait Kolélas en face-à-face devant témoins. On ne va pas en faire un ralliement ! Je connais cette femme, sa bonté, sa détermination qui peut se mesurer par les heures de sa vie qu'elle a données à porter la voix de la liberté et de la démocratie dans notre pays aux yeux du monde. Il n'en court pas des masses. Arrêtons donc de la stigmatiser.

Au lieu de se contenter de recevoir quelques fanatiques, pourquoi Guy Brice Parfait Kolélas ne prendrait pas son courage à deux mains pour débattre avec la diaspora tout entière ? Le combat des idées, normal lorsqu'on est des démocrates, peut amener à des empoignades intellectuelles en face-à-face, ne l'oublions pas. Dans le respect de l'autre, quoi qu'on pense de lui.

Guy Brice Parfait Kolélas n'est pas qu'un politicien : c'est aussi un être humain. Il faut parfois dissocier les deux. Si je juge et condamne le politicien au nom du peuple qu'il est censé représenter, je n'ai rien contre l'homme. Hélas, c'est souvent très difficile de faire la part des choses, tellement le politicien et l'homme se confondent.

Pour tirer les leçons de tout ceci, je crois comprendre ceux qui m'ont appelé sur cette affaire : sans explications, ils ont tiré eux-mêmes leurs conclusions - sans prendre la peine d'interroger madame Gertrude Malalou Koumba. S'afficher à côté d'un traître, un double traître de surcroît, n'est pas sans conséquence - même quand on le fait devant témoins. Cependant, les actions et inactions de Guy Brice Parfait Kolélas n'engagent pas madame Gertrude Koumba Malalou.

Nous avons besoin de femmes dans ce combat. Elles ne sont déjà pas nombreuses. Ne décourageons pas Gégé, une femme que je connais bien. Elle n'a pas trahi la diaspora, elle n'a pas trahi le Congo. Elle a juste rencontré un double traître. La saleté et la propreté ne peuvent néanmoins se mélanger, se rencontrer sans que la saleté affecte la propreté. C'est une question d'image. Cependant, on peut se rencontrer sans contamination, sans que la propreté ne devienne saleté politique. Nous avons besoin de femmes et d'hommes de conviction : c'est vraiment une denrée rare et précieuse qui nous fait tant défaut. Ce qui est précieux s'évalue dans le fait qu'il ne se déprécie pas au fil des assauts du temps et des éléments. C'est ma philosophie de la dignité.

 

Nous ne sommes pas des ennemis mais nous souhaitons juste que le peuple apprenne à distinguer ceux qui méritent son soutien et ceux qui ne le méritent pas. Hélas, dans une dictature, nombreux oublient que ceux qui s'élèvent sont sont qui s'abaissent devant le dictateur. Et on s'étonne que le dictateur désire qu'ils restent couchés ? Nous avons choisi de rester debout en toute dignité - toute pauvreté car ce qui est en jeu est plus important que nos petites vies qui passeront. Le Congo, notre patrie, restera. Nous n'avons rien en commun avec ceux qui font souffrir notre peuple. Nous les combattons. Ils le savent. Par les mots, par les idées. Jamais nous ne mangerons une seule cacahuète ensemble. Sur le dos du peuple.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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14 mars 2017 2 14 /03 /mars /2017 11:33
ONU/PROPOSITION : LA DICTATURE DOIT ETRE RECONNUE COMME UN CRIME CONTRE L'HUMANITE

Nous vivons dans un monde régi par des lois nationales et internationales, un monde qui change, un monde dans lequel apparaissent de nouveaux crimes et délits comme les délits liés à l'économie du numérique ou à l'agression de l'environnement. Le droit tant au niveau national qu'international doit aussi évoluer pour que des criminels environnementaux, entre autres, soient condamnés pour crime contre l'humanité. Par exemple, les perturbateurs endocriniens qui affectent la fertilité humaine peuvent entrer dans la définition du crime contre l'humanité - même si dans ce cas, il n'y a pas de violence physique manifeste mais il faut noter que la chute de la fertilité humaine a au final la même conséquence que le massacre des populations par un dictateur. Les industriels de l'agro-chimie menacent le genre humain en ajoutant sciemment des substances qui se substituent aux hormones provoquant des cancers, des leucémies, une atrophie des capacités cognitives, une diminution de la fertilité, etc. Le droit national ou international doit par conséquence évoluer. S'il tarde à le faire, c'est à cause du lobbyisme des archontes au sein des institutions nationales européennes et internationales. Il y a souvent trop de profits en jeu ; ce qui retarde l'évolution du droit. Certaines dispositions peuvent être prises au niveau local, c'est-à-dire, national, comme dans le cas d'espèce des crimes environnementaux mais dans le cas d'un dictature comme celle de Denis Sassou Nguesso au Congo, il faut passer par le droit international car le droit et la justice sont sous influence dans ce pays. Il y a aujourd'hui la question de la dégradation du climat qui doit conduire demain à la caractérisation d'un crime climatique qui est une forme de crime contre l'humanité car provoquer des dysfonctionnements du climat planétaire nuit à toute l'humanité et au delà à tout l'écosystème qui abrite le vivant. Demain, ce sont des millions voire des milliards de vies humaines qui sont menacées par la folie cupide de quelques industriels.

Il nous faut définir ce qu'est un crime contre l'humanité. Pourquoi ? Parce que qui dit crime juridiquement parlant, dit condamnation au niveau de toute l'humanité réunie, une humanité dont le symbole institutionnel est l'ONU - même si cette organisation n'est pas parfaite. Un crime contre l'humanité est une incrimination créée pour la première fois en 1945 dans le statut du Tribunal militaire de Nuremberg, établi par la Charte de Londres (art. 6, c). Il désigne une " violation délibérée et ignominieuse des droits fondamentaux d'un individu ou d'un groupe d'individus inspirée par des motifs politiques, philosophiques, raciaux ou religieux ". La question ici est qui est l'auteur probable d'un tel crime défini comme crime contre l'humanité ? Nous pouvons dire sans ambages qu'une dictature entre parfaitement dans une telle définition car elle viole les droits fondamentaux des individus (prisonniers politiques, par exemple) ou d'un groupe d'individus (génocide des Bakongo dans le Pool par la dictature de l'ethnie-Etat conduite par Denis Sassou Nguesso). Un individu peut aussi à titre personnel être taxé d'avoir commis des crimes contre l'humanité. Tout comme un Etat. Or, il y a un problème : le principe de non-ingérence. Si on parle d'humanité, comment peut-on paradoxalement admettre un principe de non-ingérence ? L'humanité est une considération totalisante, globalisante, qui ne saurait se gargariser d'exceptions nationales. C'est à ce genre de restriction paradoxale que l'on sent qu'il faut une réforme du droit international. En effet, on ne peut pas parler de crime contre l'humanité tout en lui opposant un principe de non-ingérence renvoyant à une échelle nationale.

Notons que l'article 7 du Statut de Rome donne la liste des crimes de droit commun qui sont des crimes contre l'humanité dès lors qu'ils sont commis sur ordre " dans le cadre d'une attaque généralisée ou systématique dirigée contre toute population civile " : meurtre ; esclavage ; déportation ; emprisonnement abusif ; torture ; abus sexuels ; persécution de masse ; disparitions ; apartheid, etc. Nous pouvons conclure que les massacres sur ordre qui sont perpétrés dans le Pool entrent dans ce registre. Oui, le génocide du Pool est un crime contre l'humanité mais il n'est que la conséquence de la dictature ! Aussi, c'est la dictature en elle-même, de façon sui generis, qui est un crime contre l'humanité. Il ne s'agit pas d'incriminer les conséquences mais de bien indexer les causes. Dans le cas du crime contre l'humanité qui se déroule dans le Pool et ailleurs au Congo, le responsable pour ne pas dire le coupable, c'est l'Etat dictatorial du gangster en chef Denis Sassou Nguesso.

Voici en détail ce que l'article 7 du Statut de Rome donne de la liste des crimes contre l'humanité, des crimes qui sont légions dans une dictature qui en est la cause en tant qu'ordonnatrice et exécutrice (il est incontestable que le crime contre l'humanité est commis par la dictature de Denis Sassou Nguesso au quotidien dans notre pays, le Congo) :

  • le meurtre (courant en dictature, presque quotidien si on prend l'exemple du Congo) ;
  • l'extermination (ce qui se passe dans le Pool où plus de trois cents villages ont été rasés de la carte, il y a bel et bien extermination des Bakongo, c'est-à-dire, une extermination génocidaire perpétrée par la dictature venue des bords de l'Alima)  ;
  • la réduction en esclavage (lorsque 96% de la population n'a plus aucun droit, qu'on les prive de tous les droits, c'est presque de l'esclavage car l'esclavage n'a aucun droit) ;
  • la déportation ou le transfert forcé de population (aujourd'hui, les populations de Loango sont chassées de leur région d'origine : c'est un cas de déportation) ;
  • l'emprisonnement ou autre forme de privation grave de liberté physique en violation des dispositions fondamentales du droit international (de nombreux Congolais croupissent en prison de façon arbitraire en plus des prisonniers politiques comme le Général Jean Michel Mokoko, André Okombi Salissa, Modeste Boukadia, Paulin Makaya, Jean Ngouabi, etc) ;
  • la torture (nous avons au Congo de nombreux cas de torture comme celui de Kalakala, celui de Jean Ngouabi devenu aveugle, on évoque aussi la mort du colonel Marcel Ntsourou sous le coup de la torture pour ensuite subir des mutilations, etc) ;
  • le viol, l'esclavage sexuel, la prostitution forcée, la grossesse forcée, la stérilisation forcée ou toute autre forme de violence sexuelle de gravité comparable (le viol est courant au Congo-Brazzaville, un viol commis par les mercenaires et miliciens du régime, surtout sur les femmes originaires du sud du Congo) ;
  • la persécution de tout groupe ou de toute collectivité identifiable pour des motifs d’ordre politique, racial, national, ethnique, culturel, religieux ou sexiste, ou en fonction d’autres critères universellement reconnus comme inadmissibles en droit international, en corrélation avec tout acte visé dans le présent paragraphe ou tout crime relevant de la compétence de la Cour (ici, nous pouvons citer à juste titre le massacre des disparus du Beach parce qu'ils étaient Bakongo, le génocide du Pool, etc);
  • la disparition forcée de personnes (au Congo, les enlèvements et les disparitions sont légions au quotidien);
  • le crime d'apartheid (il y a un bien un apartheid nord-sud sinon comment expliquer que l'électricité coûte mensuellement 5000 francs cfa à Oyo et 36500 à Pointe-Noire et à Brazzaville ? Il en est de même pour le prix de l'eau, des transports publics, etc. Denis Sassou Nguesso entretient un apartheid du nord sur le sud du Congo) ;
  • d'autres actes inhumains de caractère analogue causant intentionnellement de grandes souffrances ou des atteintes graves à l’intégrité physique ou à la santé physique ou mentale (médicaments périmés administrés aux malades du VIH, entre autres, eau courant empoisonnée aux matières fécales de monsieur Denis Sassou Nguesso, etc).

Le crime contre l'humanité est crime individuel ou et surtout de masse, crime génocidaire, crime affectant l'humanité en retardant son progrès, son évolution, sa croissance, crime explicite ou implicite. Le crime de masse peut s'avérer direct ou indirect. Direct par des massacres de masse, des guerres, des génocides. Indirect par négligence, par non respect du droit des peuples et des populations. Ce crime peut être létal ou juste invalidant parfois à vie. A Nuremberg, le monde civilisé n'a pas eu du mal à le caractériser et à en juger les coupables. Aujourd'hui, il est encore plus évident que tous les massacres et atrocités commises par les dictatures - notamment africaines - sont connus de la communauté internationale qui brille par un certain laxisme - alors qu'elle dispose de tous les outils contraignants pour traîner les coupables devant les tribunaux internationaux comme la CPI.

La dictature politique a un caractère juridique criminel parce que potentiellement ou activement criminelle : C'est un système qui sert un dictateur et ses complices en massacrant, assassinant, laissant mourir de faim, de soif, de maladie des milliers voire des millions d'êtres humains en usant de la légitimité d'un Etat, l'immunité qu'il confère et, tout cela, sous la protection d'un principe de non-ingérence qui est en fait non-assistance de peuple ou d'humanité en danger..

Les agissements de toute dictature politique - tortures, enlèvements, massacres, arrestations arbitraires, génocides, etc - correspond bien à la définition du crime contre l'humanité. En détournant les liquidités et les devises qui auraient pu permettre de nourrir, soigner, éduquer, loger, déplacer, fournir de l'énergie et de l'eau potable à des millions de personnes reconnues comme éléments constitutifs d'un peuple, une dictature conduit à la mort de masse. En menant des attaques et des massacres génocidaires ou non juste pour pérenniser leur régime, la dictature tombe dans le crime contre l'humanité et vu le caractère imprescriptible de ce crime, tous les membres d'un régime dictatorial sont ipso facto coupables de génocide, de crime contre l'humanité.

Il faut inciter l'ONU à classer les dictatures, notamment africaines comme des crimes contre l'humanité - ce qui permettrait de contrebalancer le principe de la non ingérence en affirmant que la non ingérence revient dans le cas de crime contre l'humanité à de non-assistance de peuple ou d'humanité en danger. Cette institution doit évoluer et cesser de protéger les régimes, les industriels - au lieu de protéger l'humanité, le génome humain. Il faut réformer l'ONU car elle ne sert en fait que l'intérêt des puissants et non des peuples. Il est temps de rompre avec la politique bloquante du veto.

Voici les incidences et avantages d'une telle disposition : elle permet de bloquer les moyens d'un Etat dictatorial qui se verrait refuser toute reconnaissance officielle à engager les moyens ou les ressources d'un pays. Plus de signature, plus de commerce, plus d'achat d'armes, plus d'opérations bancaires. L'asphyxie totale doit amener la dictature à abdiquer. Si de telles mesures ne sont pas suffisantes, l'ONU ayant adopté le principe de non-assistance de peuple ou d'humanité en danger peut renverser le régime par la force et organiser des élections transparentes et démocratiques. Aussi, nous appelons l'ONU à considérer de facto une dictature politique comme un CRIME CONTRE L'HUMANITE - puisqu'elle en est la cause potentielle ou réelle.

Les grandes idées germent toujours dans un petit nombre d'esprits avant de devenir des idées collectives, populaires et internationales (pour exemple, l'idée de la création de l'Etat d'Israël à rebours sur l'histoire, un cas insolite). La dictature sera un jour reconnue juridiquement comme un crime contre l'humanité car facteur multiple de crimes contre l'humanité. Nous en avons l'espoir. Chez l'homme, les idées évoluent moins vite que les infrastructures matérielles mais elles finissent par évoluer.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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12 mars 2017 7 12 /03 /mars /2017 14:27
CONGO/FAILLITE : LE FMI NE VERSE PAS DANS LA PHILANTHROPIE

Nous avons été les premiers à évoquer la faillite de l'Etat congolais surpris par la chute brutale des cours du baril de pétrole. La situation ne fait qu'empirer depuis lors car aucune initiative conséquente n'est prise à ce jour et pour cause : l'ethnie-Etat n'est pas là pour sauver le Congo mais pour le ruiner. Une trop grande dépendance de notre économie au pétrole nous met dans une situation délicate en cas de chute drastique du prix du baril. Les finances du pays en prennent un coup, un énorme coup à la hauteur du poids du pétrole dans notre économie peu diversifiée. Quand l'argent manque, il faut aller le chercher quelque part. Il faut emprunter pour faire vivre l'Etat incompétent, l'Etat bricoleur, l'Etat rentier qui ne produit rien, l'Etat flambeur, l'Etat glouton, l'Etat-ténia, l'Etat assassin, l'Etat démocide. CE QUE DENIS SASSOU NGUESSO EMPRUNTE PROFITE PLUS A DENIS SASSOU NGUESSO ET A SON CLAN, A SON ETHNIE-ETAT QU'AU CONGO TOUT ENTIER. EN SOMME, C'EST UNE DETTE PRIVEE CONTRACTEE AU NOM D'UN ETAT, D'UN PAYS, UNE DETTE QU'ILS LAISSERONT EN HERITAGE A NOS ENFANTS. Ce que le Congo fait de l'argent emprunté ne concerne en rien le créditeur qui ne se préoccupe que de la façon dont vous allez vous y prendre pour rembourser son argent avec intérêts. Qui a déjà vu un propriétaire se préoccuper de la façon dont se débrouille son locataire pour payer son loyer ? Seul lui importe qu'il paye. Certains prennent alors la peine de vérifier si les conditions sont remplies pour que le locataire paye son loyer tous les mois. Si vous avez compris cela, vous avez compris le capitalisme moderne inventée par la juiverie internationale.

Le FMI ressemble à un croque-mort qui se réjouit à la vue d'un cadavre - ce qui lui permet de vendre des cercueils, des couronnes de fleurs et tout le tralala lié à l'industrie de la mort ; il n'est donc pas inquiétant pour lui si un Etat est en faillite car c'est ainsi qu'il se fait son lait, son beurre et son fromage. Aussi, la question de savoir de quoi vous êtes mort intéresse-t-elle le croque-mort ? Ce qui l'intéresse, c'est de tout faire pour vous vendre le cercueil le plus cher et quelques bibelots inutiles comme la croix, la couronne de fleur, etc. N'est-ce pas ? 

Je viens de lire un article sur les tractations entre le FMI et le Congo qui ne peuvent que concerner la demande d'un emprunt financier de la part de l'Etat congolais. Le FMI fait des affaires et ne se soucie nullement de sauver des Etats de la faillite : c'est une entreprise capitaliste qui veut faire du profit au plus pressé en réorganisant le fonctionnement de ses débiteurs de façon à récupérer son argent au plus vite - en le piochant directement dans la caisse si possible (c'est ce qui explique la présence de ses agents dans de tels pays). C'est un sursis d'emprunter au FMI qui fait tout pour régenter votre pays afin de récupérer au plus vite l'argent que vous empruntez dans ses caisses. Ses programmes d'ajustement structurel ne servent qu'à cela. Le FMI ne sauvera pas le Congo et son action n'a pas pour objet de se préoccuper de la "propreté" des régimes, de leur caractère démocratique ou dictatorial. Et si ses employés sont corrompus, il ne s'agit que de pur business. Rien de plus. Au final, c'est toujours le Congo et son peuple qui trinqueront.

Le fait que le Congo s'adresse au FMI est par contre un indicateur de la faillite confirmée de notre Etat à qui personne ne veut plus prêter de l'argent. Lorsqu'on va vers le bailleur de fonds le plus sévère du marché, c'est qu'on est désespéré et c'est le cas du Congo. La question est comment en est-on arrivé là après avoir bénéficié injustement du statut de Pays Pauvre Très Endetté qui avait réduit notre dette par l'effet de l'ardoise magique ? Réponse : la mauvaise gestion et la cupidité de nos dirigeants kleptocrates. 

Diriger, c'est prévoir mais Denis Sassou Nguesso et son Etat ne prévoient que le détournement de l'argent public, rien de plus. Quand la crise arrive, l'Etat bricoleur se voit obligé de faire avec. On commence par épuiser l'argent conservé pour les générations futures avant d'hypothéquer - même les recettes des douanes pour se rendre compte que cela ne suffit pas. Si personne ne veut plus prêter de l'argent au Congo, ce dernier ira nécessairement s'adresser au croque-mort de la finance, le FMI : c'est le chemin de croix de tout Etat fainéant et incompétent à produire de la richesse au lieu de se contenter à agir comme un rentier des ressources du pays. Ce n'est pas la première fois que le Congo s'adresse au FMI et ça ne sera certainement pas la dernière fois car nous avons toujours affaire aux mêmes énergumènes de l'ethnie-Etat : des incompétents cupides malveillants et insouciants, des égoïstes qui ne pensent qu'à eux. Ils reproduiront les mêmes attitudes, les mêmes gestes, les mêmes comportements. Le FMI ne redressera pas le Congo mais lui permettra provisoirement d'assainir son économie en attendant une période de vache grasse pour que la gabegie reprenne. Hélas, il faut redouter que même la vache Congo redevenait grasse, que les créditeurs passent avant l'Etat pour se servir...

Les programmes d'ajustement structurel du FMI sont toujours des moments douloureux pour les peuples qui doivent se serrer la ceinture pendant qu'il réajuste la société afin de récupérer au plus vite son argent. L'Etat débiteur auprès du Fonds Monétaire International doit se serrer les fesses pour que cet organisme récupère son argent au plus vite. Denis Sassou Nguesso pourra-t-il poursuivre sa guerre génocidaire dans le Pool si le FMI estime qu'elle engloutit les finances de l'Etat pour rien ? Certaines constructions architecturales de prestige vont-elles se poursuivre ? L'Etat congolais va-t-il produire de la richesse en s'industrialisant ? Ce n'est pas la préoccupation centrale du FMI :  L'Etat congolais devra faire des économies et madame Lagarde voudra jeter son oeil partout. La perfusion du FMI sera à ce prix. Cependant, une fois que le FMI aura réussi à mettre les choses en ordre afin de récupérer son prêt et une fois cela fait, le FMI s'en ira et nous serons à nouveau confrontés à nous-mêmes, c'est-à-dire, à l'Etat canaille, à l'Etat prédateur.

L'emprunt appelle l'emprunt quand cet argent est mal investi ou détourné par ceux qui ont mission de l'utiliser au mieux, c'est-à-dire, dans l'intérêt du peuple, de la nation. Il faut parfois emprunter pour rembourser un autre emprunt ; ainsi, on s'enfonce dans la dette jusqu'aux oreilles, jusqu'au crâne. L'odeur putride que dégage un Etat en faillite, un Etat en décomposition attire encore plus de prédateurs. Tout ce qui a de l'intérêt risque d'y passer si on n'y prend garde. Le Congo finira par ne plus appartenir aux Congolais. La Chine polluée à l'extrême se désertifie. Il faut à l'Etat chinois des terres pour nourrir les milliards de Chinois, étant donné que la politique de l'enfant unique a été abandonnée. Les Chinois lorgnent sur nos forêts et sur nos terres fertiles quand ce ne n'est pas sur notre littoral marin très poissonneux. Ce qui peut vraiment sauver Denis Sassou Nguesso, c'est la remontée significative du prix du baril de pétrole. Mais ce n'est pas si sûr. Nous assistons à une fuite en avant dans l'endettement d'un Etat qui nous laissera des dettes après avoir vidé les caisses du Trésor Public. Vous savez ce que dit le proverbe : " Quand il ne reste plus que des os, les hyènes se battent pour le moindre os d'une carcasse". Que le DIEU des ancêtres protège notre pays !

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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11 mars 2017 6 11 /03 /mars /2017 21:51
DAVY ALBANO : SASSOU, LE BONIMENTEUR INVETERE

Pourquoi diantre, le despote sanguinaire Denis Sassou Nguesso s'évertue-t-il à se faire tant détester par les Congolais ? Comment cela se fait-il que tous les siens l'accompagnent sur ce fameux CHEMIN D'AVENIR DE LA NOUVELLE (ANCIENNE ) ESPERANCE EN ALLANT TOUJOURS PLUS LOIN DANS LA BETISE ?

On raconte que l'instinct primitif et criminel du tyran Denis Sassou, alias Nguesso par adoption, remonte à sa plus tendre enfance au village d'Edou où il était plus prédisposé à être dans le meilleur des cas un brillant pêcheur, contrairement à cette image de piètre chef d'Etat qu'il nous offre. Très tôt, nous dit-on qu'il tua son demi-frère ou cousin par noyade (immergence) pour une vulgaire affaire de poisson !

Transplanté brutalement du campement des pêcheurs de la forêt d'Edou à la ville sans transition, notre énergumène n'eut pas assez de temps pour s'adapter à sa nouvelle vie de citadin à Dolisie. Dans son livre "Le manguier, le fleuve et la souris", il se vante en bon villageois d'avoir accompli, à son grand ébahissement la prouesse d'avoir emprunté en un jour la pirogue, le camion et le train. Ses quelques rares compagnons de jeunesse racontent qu'il était plus attiré par la gent féminine que par les études...

A l'issue de celles-ci à Mbounda, études dont personne ne rapporte s'il était brillant, notre instituteur par crainte d'affronter une salle de classe, fût-elle celle des élèves du cours primaire, par carence de langage, avait vite fait de s'enôler dans l'armée où il espérait mieux assouvir sa nature brute et bestiale.

C'est de là que vient le plus grand tort de l'Etat qui lui offre cette opportunité inouïe d'intégrer une corporation réputée brutale en Afrique. Très tôt, il est du groupe des premiers remuants activistes qui ébranlèrent le gouvernement de l'Abbé Fulbert Youlou et qui avec son compère Marien Ngouabi, firent tomber le président Massamba Débat. On oublie très souvent de souligner que c'est Marien Ngouabi qui est à l'origine de la déliquescence de notre Etat. Avec son PCT, parti congolais du travail, le pays allait rentrer dans une escalade des scandales : détournements de denier public, faillites des compagnies de l'Etat, corruption et paresse généralisées érigées en mode de gestion jamais vécue. Mon vieil oncle raconte qu'il a vu tomber en faillite, dès l'arrivée du PCT aux affaires, la cinquantaine d'unités de production créée en cinq ans par le président Massamba Débat. De là commence l'ère des discours vides, des intrigues, du mensonge, de l'intolérance et de l'arbitraire (j'emprunte ici leurs termes). A défaut d'y jouer au football, le stade de la révolution devient le sinistre théâtre d'exhibition des cadavres des opposants exposés comme des trophées révolutionnaires.

Dans la foulée, Sassou assassine tous ceux de ces camarades susceptibles de lui faire ombrage : Kinganga, Diawara (après avoir ravi à son frère Kader le jour même du mariage, la prostituée Antoinette Tchibota), Ikoko, les présidents Marien Ngouabi et Massamba Débat (après lui avoir troué les yeux par le lugubre général Ngolo, écrasé et donné en pâture aux lions du zoo pour récupérer ses os à des fins mystiques), le cardinal Emile Biayenda (enterré rituellement vivant), les Ndoudi Nganga, Kikadidi, Ontsou, Anga Pierre (dont il préleva de sa propre main à l'aide d'un canif sorti de sa poche, le sexe comme un trophée à Oyo), le général Adoua qu'il se débarrassa comme un citron après usage, et tout récemment l'ancien gouverneur autoproclamé civil et militaire le colonel Ntsourou (sic).

Tout le monde sait que l'enfant terrible d'Edou n'a aucun sens de l'honneur, malgré son ronflant titre d'officier-Instituteur-Général . Il n'est jamais lié à ses promesses, qui d'ailleurs n'engagent que ceux qui les croient. Citons quelques unes des plus célèbres des ses promesses jamais tenues :

- l'autosuffisance alimentaire d'ici (1980) à l'an 2000 : Dans une affiche publicitaire d'Agri-Congo, "l'homme des masses et de actions concrètes, fidèle continuateur de l'oeuvre de l'immortel camarade Marien Ngouabi" se présente avec des aubergines violettes qu'il appelle "les fruits du Congo".

- l'eau priorité des priorités : Les robinets de la SNDE sont aussi secs que le sable du désert, en absence d'une eau des plus fétide.

- "l'homme de la paix du coeur et de la tranquillité des esprits" n'est en réalité qu'un grand chef terroriste envers son peuple, en témoignent les bombardements dans la région du Pool, les arrestations de masse ainsi que les assassinats multiples.

- le pyromame-médiateur des conflits extérieurs est cependant un grand fauteur de troubles chez lui.

- le bâtisseur infatigable qui en fait n'est qu'un destructeur invétéré.

- ll promet la construction du barrage de SOUNDA alors qu'il sait dans son fort intérieur avoir juré ne pas donner au Kouilou cet outil de développement, tant qu'il serait aux affaires, privilégiant des micro-barrages du genre IMBOULOU.

- ll avait tambour battant clamé construire une autoroute Pointe-Noire/Brazzaville. La réalité est que les Chinois nous ont livré une espèce de souricière de " piste d'avenir". Ceux-ci nous prévenaient dans un français approximatif que : "route finie, Congolais finir".

Au moment où nous écrivons ces lignes, l'homme du "monodialogue" (néologisme forcé car il est à son cinquième monologue en moins de 10 ans et sur le même sujet) est à Ouesso pour sélectionner ses députés.

 

Quid de la crise du Pool ?

Notre bâtisseur infatigable affirme que pour lui, "il n'y a pas de crise dans le Pool. Il y a juste un bandit dont il a entendu dire, du nom de pasteur Ntumi (bien qu'il ait travaillé pour lui comme ministre) qui se cache dans les buissons et qui trouble la paix". Il invite d'ailleurs tous les responsables politiques du Pool et les sages (singes) à ne pas jouer le double jeu, mais de se mettre avec lui le président de fait, d'isoler Ntoumi, de le capturer sans le tuer afin de le livrer à L'INJUSTICE pour un procès... Comment demander aux pauvres civils des résultats là où les milices et mercenaires ont échoué depuis bientôt un an malgré tout l'armada mis en branle ?

Nous devons comprendre que le modus operandi de Sassou est simple : ll élève certains cadres de sa tribu d'adoption à des postes de commandement. Ceux-ci peuvent voler, piller, usurper et spolier les biens de l'Etat sans rendre compte à personne. Ainsi, il suscite un semblant de clivage sud/nord qui lui permet d'asseoir son pouvoir clanique. Bien sûr que pour ne pas laisser paraître son vrai visage, quelques représentants du sud sont associés à la fiesta. De ce fait, le jeune milicien mbochi qu'il envoie s'exercer à tuer dans le Pool pense avoir affaire à du bétail. C'est ce qui explique la surprise de ces miliciens dans la vidéo de l'embuscade des Ninjas dans le Pool, qui ont de la peine à réaliser que le pseudo bétail peut aussi REMBOURSER comme il le dise en mbochi. Remarquez combien de fois l'un de ces miliciens invoque le nom de Jésus, car dans sa conscience, il n'était nullement programmé à subir un retour de flamme, puisqu'ils tiennent même de séances de prière comme Israël avant d'aller tuer dans le Pool.

Nous pensons que le Christianisme a fait beaucoup de tort dans la conscience de l'homme du Sud. Pendant que le colon nous lavait le cerveau en nous faisant avaler la Bible avec les versets :  "TU NE TUERAS POINT, TU NE VOLERAS POINT, TU NE MENTIRAS POINT", le Nord était resté attaché à son animisme, et donc à son esprit grégaire. Le sudiste est par conséquent moins belliqueux parce que fondamentalement très RELIGIEUX. Il ne connaît qu'une chose : prier un dieu lointain pour le délivrer de son adversaire. Sinon, comment expliquer que Zulu Bad et les autres criminels puissent vivre en toute quiétude au milieu de nous ? Quand est-ce que nous oserons nous attaquer par Vengeance aux biens et familles de nos persécuteurs ?

Sassou est dans la situation d'un chien enragé qui mord tout autour de lui sans contrôle.

 

DAVY ALBANO

 

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