Nous demandons à nos compatriotes de bien lire les signes du temps pour comprendre que nous sommes plus que jamais sous la loi de la force, de la bombe et de la soumission au profit. La force est toute sorte de coercition que vous subissez et elle est multiforme : on va jusqu'à vous imposer votre manière de penser. En fait, la force, la bombe et le profit, c'est la même chose puisque c'est le même esprit qui anime les trois. Ce qui se passe en Israël, en Ukraine ou même en France où des manifestations sont interdites dans le pays des droits de l'homme, relève de la même logique.
D'un côté, on célèbre la rafle du Vel' d'Hiv avec le premier ministre Manuel Valls aux manettes, de l'autre, on empêche ceux qui protestent contre la boucherie des civils, femmes, enfants et vieillards en Palestine à Gaza. Toujours le même aux manettes. Le premier ministre Manuel Valls est clair : "S'en prendre à un juif, c'est s'attaquer à la France". Tout y est, tout est dit : Le juif, c'est la France. Le juif résume la France. Non, monsieur Valls, c'est l'interdiction qui crée des troubles et non la manifestation en elle-même !
On sait que la liberté d'expression dans ce pays s'arrête à la première marche de l'escalier de l'holocauste et de l'antisémitisme. Dieudonné Mbala Mbala en a fait les frais. On peut plaisanter de tout sauf de celui qui fait l'essence de la France ! Victime hier, victime d'une certaine histoire, victime toujours et jamais coupable même quand il massacre des innocents à coups de bombardements intensifs prolongés dans le temps à Gaza. On ne se défend pas contre des soi-disant terroristes en massacrant des enfants. Parfois, Paris donne l'impression d'être une banlieue de Tel Aviv tellement les sionistes sont légions dans la société française - à tous les étages, s'il vous plaît ! Mais passons. Il y a des crimes contre l'humanité qui valent plus que d'autres. Ca ne date pas d'aujourd'hui, ni d'hier dans la mesure où ça vaut tout le temps.
Nous, nous avons déjà fort à faire avec notre petit Congo qui se trouve par ailleurs sous la même loi : en ce moment, la croissance approche les 10% au Congo - signe que l'exploitation du pays tourne à fond les casseroles. Quand le profit se porte bien en Afrique, la force et la bombe sont du côté du dictateur. Vous voyez bien qu'ils sont capables de laisser massacrer des innocents tant que la logique du profit est garantie. Qui tient la sphère bancaire internationale, symbole du profit absolu puisqu'elle peut faire du profit à partir de rien ? Quand vous aurez répondu à cette question, tout le reste vous apparaîtra éclairé par la lumière du profit qui dirige ce monde.
En 2016, les préoccupations des démocrates congolais importeront peu aux yeux des puissances du profit qui se préoccupent d'abord de leurs intérêts. Et ils sont gros, les intérêts. Regardons le monde en action et comprenons que l'ennemi que nous combattons ressemble à une secte des adorateurs de l'argent et du profit qui tient le monde entier entre ses mains. Partout, les nations sont soumises au profit mais le profit n'est soumis à personne ; la preuve, les banques qui ont plongé le monde dans une crise financière ont remis leurs basses habitudes dictées par le profit. D'ailleurs, en France, nous attendons toujours la réalisation de la promesse du candidat Hollande de séparer banques de dépôt et banques d'investissements. Je crois que nous attendrons longtemps ! Sachez que les banques continueront à prendre 90% de votre argent pour l'investir. Essayez donc de retirer un certain montant en banque et vous verrez.
La question qui se pose aux maîtres du monde est de savoir si Denis Sassou Nguesso est un bon serviteur du profit ou non. Le reste, qu'il tue, qu'il massacre les siens comme le 4 mars 2012, ils n'en ont cure. Tant que l'être humain ne leur rapporte pas un seul petit billet de banque, il peut mourir. Ils s'enfoutent ! Ils feront même du profit sur vos cadavres s'ils le peuvent ! Conclusion, 2016 ne dépend pas que de Denis Sassou Nguesso mais aussi des maîtres du profit qui font les "gouverneurs noirs". Alors comment devenir des David de la démocratie face aux Goliath de l'argent ? That is the problem.
On nous a promis au XXI ème siècle commençant, un siècle plus lumineux, plus humanisé mais l'obscurité persiste comme la logique du profit qui nous déshumanise de plus en plus pour mieux nous exploiter. Le profit tient tout : la pensée, les médias, la culture, l'éducation, l'économie, la politique - nationale comme internationale. Bref, c'est le profit qui fait l'histoire. Nous savons que la démocratie, ils ne la veulent pas pour nous. C'est un luxe réservé à l'occident et à ses filles. Cependant, nous étions démocrates avant l'Europe - ET NOTRE DEMOCRATIE ETAIT BIEN SUPERIEURE A CELLE DE L'OCCIDENT TANT ELLE PLACAIT L'HOMME AU-DESSUS DE TOUT. En Europe, la démocratie s'incline, baisse les yeux et s'agenouille devant le monde du profit. La soumission à la logique du profit place l'argent au-dessus de la vie humaine. Nous n'avons donc pas de leçons à recevoir de la part de ceux qui sont prêts à tuer des innocents pour servir le capital et le profit et, surtout, nous ne devons pas attendre d'eux le salut de notre peuple. Aussi, il nous faut compter d'abord sur nos propres forces car quoi que nous envisageons de faire, les maîtres du monde regardent d'abord du côté de leur profit. En somme, le profit tient la politique. Partout ! Et je vous l'ai déjà dit : IL N'Y A PAS DE DEMOCRATIE DANS LE MONDE DE L'ARGENT ET DU PROFIT. LA EST LE NOEUD GORDIEN DES PROBLEMES DU MONDE...
LION DE MAKANDA