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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 23:30

L'islam est une religion conquérante qui a usé d'un prosélytisme musclé par le passé - ce qui n'est le cas de la religion chrétienne qui tire son principe d'un catéchisme basé sur le sacrifice salvateur du christ sur la croix, encore moins de la religion juive qui est sélective parce qu'élective : ou on est du peuple élu ou on ne l'est pas. Le christianisme a surtout séduit par l'appropriation du salut qui ne passerait que par le fils de Dieu dont le passage sur terre a été ponctué d'innombrables miracles, notamment sa résurrection, symbole d'une VIE CELESTE après la vie terrestre. L'islam est la religion qui nous vient d'un homme, un analphabète qui s'est surpassé et qui a réussi avec peu de moyens à rassembler une grande partie de l'humanité dans l'une des religions les plus importantes de la planète. Ce n'est pas pour rien que certains historiens considèrent Mahomet comme l'homme le plus important de l'humanité pour avoir réussi une grande oeuvre spirituelle avec peu de moyens. En effet, si le Christ est un pur esprit céleste qui descend dans une femme, dans le ventre d'une vierge fécondée par le Saint-Esprit, pour venir accomplir les Ecritures, Mahomet n'est pas un prince comme Moïse, lui qui n'est qu'un simple berger, bien de notre terre, un pauvre orphelin gardien de chèvres qui parviendra à susciter une religion planétaire.

Tous les musulmans quels qu'ils soient peuvent témoigner que la mission de l'islam est de devenir la religion dominante de l'humanité ; il n'y a pas à ce sujet d'islam modéré ou radical : c'est écrit dans le Coran. Point ! Il faut convertir les incrédules à la dernière religion du dernier prophète et cela, par tous les moyens ! Y compris la force ! En effet, l'islam a autrefois usé de la force en convertissant les peuples au fil de l'épée ; désormais, la religion du dernier prophète met en jeu les importants capitaux dont dispose des pays comme le Qatar qui a soutenu les islamistes qui sévissaient au nord Mali ou ceux de l'Arabie saoudite qui ne vous apporte que ... des mosquées. Là où il y a un désaccord entre musulmans, c'est s'il faut instaurer la charia ou non. Le reste est une question d'interprétation - même s'il faut noter en passant que le courant des salafistes politiques prône la prise et l'exercice du pouvoir politique, du pouvoir temporel.

Avec 800.000 musulmans, le Congo devient une plateforme de l'islam et le fait d'y construire la plus grande mosquée d'Afrique centrale est une forme de reconnaissance et d'encouragement au prosélytisme musulman au sein d'un pays chrétien et animiste. Ce nombre est important au regard d'une population de 4 millions d'habitants. Le Qatar ne va pas nous construire des écoles modernes ou des usines mais des écoles coraniques et les imams  ou les mollahs viendront certainement de ce pays. Il ne s'agira pas d'un islam du Congo comme Sarkozy parlait d'un islam de France mais d'un islam rigoriste qui viendra directement du Qatar qui finance avec l'Arabie Saoudite les salafistes. Bref, les salafistes sont dans la place au Congo et parmi eux, les salafistes djihadistes. Le gouvernement devrait faire attention à la qualité des imams et des prédications. Avec le salafisme, entrent au Congo le trafic d'armes, le trafic de la drogue, le trafic de migrants (faux papiers), entre autre trafics...

L'islam aspire à modifier la culture et la superstructure d'une société ; elle est humaine et veut le pouvoir temporel là où d'autres recherchent un pouvoir intemporel, spirituel.

Ce qui se passe dans les mosquées ressemble un peu à ce qui se passe dans les loges : seuls les initiés ou les croyants y sont autorisés car un profane ou un non-musulman ne peut se permettre d'entrer dans une loge ou dans une mosquée. Nous n'oublions pas la barrière de la langue arabe pour celui qui réussirait à s'y glisser sous un prétexte ou un autre...

On note une importante migration de musulmans de toutes sortes vers le Congo - nombreux sont arrêtés avec de faux passeports congolais dans nos aéroports mais finissent toujours par être relâchés parce qu'un haut gradé corrompu les soutient.

Il est évident que l'objectif du Qatar et de l'Arabie saoudite est de faire du Congo un pays islamiste et comme les deux pays se font concurrence, il y aura une débauche de moyens pour y arriver : il suffira que les musulmans deviennent plus nombreux que les chrétiens. Ils ont désormais accès aux médias et séduisent surtout les Congolais qui veulent sortir de la pauvreté car les musulmans tiennent pratiquement tous les commerces du Congo, de la petite échoppe au supermarché. C'est en jouant sur les instincts primaires du Congolais que l'islam progresse et que les mosquées se multiplient. L'islam est la religion qui vous donne une boutique pour vous convertir. A travers le Qatar, vous comprendrez que les salafistes sont à l'oeuvre dans notre pays et il arrivera tôt ou tard que l'islam entre frontalement, physiquement en conflit avec le christianisme et nos coutumes animistes...

Il ne s'agit certainement pas d'adopter le point de vue D'Eduardo Dos Santos qui a décrété l'islam hors la loi en interdisant purement et simplement l'islman, ses mosquées, ses imams, ses mollahs et ses muezzins - ce qui violerait chez nous le principe de la liberté de culte, mais disons-le sans embages, le Congo est en danger car il est sur le point de devenir le repère des islamistes les plus extrêmes chassés d'Algérie, de Tunisie, de Mauritanie, du Mali ou de la Lybie, du Yémen, des salafistes qui finissent tôt ou tard par échouer au Congo où l'on rencontre désormais même des Afghans et des Yémenistes dans les rues de nos villes. Je ne vous parle pas des Libanais qui ont des passeports diplomatiques congolais, des énergumènes qui vont et viennent sur toute l'étendue de la république, en toute liberté, sans la moindre surveillance. A la population congolaise, vous reconnaîtrez les musulmans salafistes à leur barbe fournie et certains Congolais appartiennent à cette mouvance parmi ceux qui ont adopté la religion musulmane.

Nous demandons donc à la communauté internationale d'attirer l'attention de monsieur Denis Sassou Nguesso afin que le Congo ne finisse pas à la longue par devenir le repère des islamistes extrémistes pour ne pas citer Al Qaïda : les musulmans qui arrivent au Congo ne ressemblent en rien à mes amis d'enfance comme Cheick Fall avec qui je mangeais du riz après l'école : ils sont aux dires du peuple plus violents, plus autoritaires, plus dangereux car ils n'hésitent pas à malmener les vrais fils du TSI - d'autant qu'ils ont la police corrompue du royaume à leur service...


L'islam a des vélléités politiques bien affirmées et bien assumées. A présent que les islamistes de la Séléka ont pris le pouvoir en Centrafrique, nous savons que les regards de tous les mollahs de la planète sont tournés vers le Congo et un jour, si on n'y prend garde, au drapeau vert-jaune-rouge, on y ajoutera un croissant de lune, symbole de l'islam, avec un verset coranique salafiste dans un coin...

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 18:06

9432403126_4a7cd44f9e.jpgDepuis que le président François Bozizé a été renversé par une alliance à tendance islamiste, la république centrafricaine est à feu et à sang entre la furie destructrice de la Séléka réduite par décret à une milice clandestine et la machette des antibalakas qui coupe tout se qui tousse en sortant le son "inch Allah". Pour le grand public qui ne voit que la surface des choses, c'est un conflit confessionnel entre la majorité chrétienne et la minorité musulmane au pouvoir avec Michel Djotodia qu'elle a porté sur ses kalachnikovs.

Le prix payé par le peuple centrafricain est déjà trop élevé. Comment comprendre cette soudaine montée de violence dans un pays où la majorité chrétienne vivait en paix avec la minorité musulmane ? Est-ce une simple question de prise de pouvoir ? D'une dictature en qui en supplante une autre ? Cette affaire est-elle simplement centro-centrafricaine ou y a-t-il une main noire extérieure qui tire les ficelles comme cela se passe souvent en sur le continent africain ?

En Afrique, les puissances du monde font peu cas des hommes et s'intéressent plus à autre chose. En réalité, les choses deviennent plus claires quand on baisse les yeux et qu'on recherche ce qu'il y a en-dessous, dans le sous-sol. Et là, surprise ! Que constate-t-on ? Que les zones que l'on vide de leurs habitants autour de Bossangoa contiendraient un diamant rare que l'on ne trouve qu'en république centrafricaine, une pierre qui serait très prisée en aéronautique et sans laquelle avions paraît-il ne pourraient décoller : le diamant bleu.

Une fois que vous avez compris cela, vous continuez à chercher en farfouillant dans le sous-sol et l'on découvre qu'à la frontière entre le Tchad et la Centrafrique, on aurait trouvé du pétrole onshore, c'est-à-dire, sur la terre ferme, un pétrole facile à exploiter - alors que le pétrole offshore, il faut des investissements coûteux pour aller le chercher à une certaine profondeur sous l'océan.

Donc si on résume, dès qu'une oligarchie financière occidentale convoite quelque chose en Afrique, la solution est comme toujours de provoquer une guerre dans laquelle des nègres s'entretuent, se massacrent pour qu'ensuite les multinationales viennent exploiter nos richesses ou continuent à exploiter à des conditions modiques. Pendant que les nègres s'entre-déchirent, le capital international ramasse nos ressources et les emporte ailleurs où elles rapporteront des fortunes à quelques individus. Au Congo, nous avons eu en 1997 une guerre dont le but était de revenir aux 17% que nous rapportait notre pétrole parce que le président Pascal Lissouba avait instauré le contrat de partage de production qui rapportait plus.

Nous avons oublié de vous dire que les soldats français qui s'installent en Centrafrique, au total près de mille cinq cents homme surveilleront aussi les troubles ou les tensions qui peuvent subvenir au Congo ou ailleurs dans la sous-région comme au Cameroun - car de nombreux pays en Afrique centrale risquent de connaître des troubles électoraux dans les années à venir : des dictateurs pourraient refuser de céder leur fauteuil provoquant des émeutes qui pourraient embraser leurs pays respectifs. Et ils sont nombreux à arriver en fin de mandat. En conséquence, il est peu probable que les soldats français sous mandat de l'ONU ne restent que six mois en république centrafricaine. Pour ne citer qu'un exemple, les investissements des multinationales françaises au Congo s'élèvent à 2000 milliards de francs  cfa, cela dit, je ne vous parle même pas du Cameroun, de la RDC, du Gabon, de la RCA, etc. Tous ces investissements doivent être protégés...

On en vient à se demander pourquoi la France n'envoie autant de soldats que maintenant : est-ce seulement pour protéger populations ou pour préparer l'exploitation de ces nouveaux gisements tranquillement, à des endroits où des villages ont été brûlés pour éloigner les populations et rendre l'extraction desdites ressources possibles ? Fallait-il attendre qu'il y ait tant de morts en RCA ? Pourquoi avoir attendu si longtemps avant d'envoyer autant de soldats - alors que quelques centaines gardent déjà l'aéroport ? Ah, l'aéroport est important car c'est de là que diamants prennent l'envol pour l'Europe. Et les expatriés occidentaux peuvent quitter la Centrafrique sans problème. L'envoi de tous ces soldats aura un coût et il est inconcevable que la France n'agisse qu'au nom des droits de l'homme ; elle a forcément quelque chose à gagner ou pour raisonner à l'envers, elle veut éviter d'avoir beaucoup à perdre...

Trouvez-vous normal que l'on nous pousse à nous massacrer pour ensuite venir ramasser nos richesses en marchant sur nos cadavres ? Kadhafi est mort mais la Lybie ne se porte pas mieux parce que les revenus pétroliers ne profitent plus aux Lybiens comme ce fut le cas sous cet homme qui certes n'était pas irréprochable mais avait amélioré les conditions de vie de ses compatriotes - en amenant de l'eau potable jusque dans le désert ; on peut toujours arguer que tout n'était pas parfait mais si c'était lui le problème, alors pourquoi Benghazi et le reste des villes lybiennes ne se portent pas mieux aujourd'hui ?

Il est temps que nos ressources notamment le pétrole ne soient plus source de conflits : il faut tout simplement LES nationaliser et faire en sorte que les multinationales ne puissent plus venir s'en approprier. Nous pouvons exploiter nos matières premières nous-mêmes. IT'S TIME TO CHANGE YOUR MIND, AFRICANS !

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 12:52

Lettre ouverte de l'intellectuel congolais Isidore AYA TONGA au

Président de la République Française François Hollande !

Publié le 25 Novembre 2013 par Congo-objectif2050

PHILOSOPHIE !

AyaTongaIsidoreMonsieur le Président de la République Française, François Hollande : peut-on d'un côté prêcher la libre-pensée, la liberté de conscience, d'expression et d'association, la démocratie ou la trans-démocratie, l'humanisme, les nouvelles synthèses et la civilisation nouvelle et de l'autre faire entendre raison aux défenseurs du dés-humanisme et de la dé-civilisation opérant sur différentes échelles - Je pense que ça ne colle pas !

CHER MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, FRANÇOIS HOLLANDE !

Les vingt-deux ans que j'ai sans interruption passés en France m'ont permis de découvrir les pensées politiques, philosophiques, économiques, sociales, culturelles, cultuelles, environnementales et sociétales de la société française et occidentale.

La France m'a ouvert les yeux sur la situation politique, dictatoriale, socioéconomique et environnementale qui prévaut dans mon pays - le Congo Brazzaville !

L'ancien indigène de la jungle équatoriale (Nord Congo, forêt dense proche du parc national d'Odzala, Mambili river - un endroit connu de Nicolas Hulot), l'humaniste des sociétés nouvelles et l'intellectuel congolais que je suis - n'a cessé d'être, l'homme des sciences, des philosophies environnementalistes, de nouvelles synthèses et de civilisations nouvelles.

CHER MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, FRANÇOIS HOLLANDE !

Sassou&HollandeL'honneur de tout chef d'état ou d'un homme politique au rang de nation libre, éduquée et civilisée est d'être en connivence avec sa liberté de conscience et non d'écouter aveuglement la voix des groupes d’intérêts appartenant au système destructeur des valeurs "Travail""verte" et de la dignité ou du déclassement humain et social sur différentes échelles : individuelle, locale, nationale, continentale et planétaire.

CHER MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, FRANÇOIS HOLLANDE !

Dans « La Marée du soir », Henri Montherlant a écrit : « Il n’y a que deux partis dans un pays : ceux qui osent dire non, et ceux qui ne l’osent pas. Quand ceux qui ne l’osent pas dépassent en nombre considérable ceux qui l’osent, le pays est fichu ».

J'ajoute de façon similaire : « Il n’y a que deux sortes d'hommes d'Etat dans une civilisation : ceux qui osent dire non, et ceux qui ne l’osent pas. Quand ceux qui ne l’osent pas dépassent en nombre considérable ceux qui l’osent, la civilisation est fichue ».

Albert Camus ajouta plus tard : "Ce n'est pas la révolte en elle-même qui est noble, mais ce qu'elle exige » - je dirai de l'individu.

L’absurde est « la première de mes vérités », écrit Camus dans “Le Mythe de Sisyphe”. Pour mettre à jour le sens spécifique de cette vérité, André Comte-Sponville analyse la complexité de l’absurde camusien, « divorce entre l’homme et le monde, et en décompose l’évolution, de la révolte à une forme d’acquiescement ultime».

CHER MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, FRANÇOIS HOLLANDE !

Votre honneur est celui des peuples soumis aux forces dictatoriales et centrifuges, en ce moment de mécontentement généralisé du Congolais, allié viscéral à la mère patrie ou à la France éternelle, face au régime despote, cynique, stupide et sanguinaire de Denis Sassou Nguesso - votre application des principes ou valeurs universalistes est aussi simple que humaniste et civilisationnelle.

CHER MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, FRANÇOIS HOLLANDE !

En rédigeant cet article unique et qui vraisemblablement restera éternel sur la toile ou le numérique - je tiens à dégager ma conscience libre devant dieu, et devant mes deux peuples : le peuple français et le peuple congolais, des suites que pourraient créer l'observation par vous-même de cette philosophie politique, démocratique et civilisationnelle, fraternelle et universelle sur l'espace-temps !

                                         VIVE LA FRANCE !

                               VIVE LE CONGO BRAZZAVILLE !

Avec ou sans le dictateur Denis Sassou Nguesso - nos intérêts vitaux mutuels et les relations franco-congolaises survivront dans l'espace et le temps !

CE NE SONT NI LES DICTATEURS, NI LES POLITIQUES QUI PERPÉTUENT L'HISTOIRE DES NATIONS - MAIS PLUTÔT LES PEUPLES SOUVERAINS, CAR ILS SONT ÉTERNELS !

                                    Vive la France éternelle !

                                  Vive le Congo libre et digne !

 

 

Isidore AYA TONGA

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ISIDORE AYA TONGA RECOMMANDE LA DESOBEISSANCE CIVILE AU PEUPLE CONGOLAIS

 

La chute du dictateur Sassou Nguesso : peuple congolais - pourquoi la désobéissance civile est l'unique solution envisageable ?

La valeur d'un peuple ne se mesure pas à l'individu - elle se mesure plutôt en terme de collectivité, de courage, d'intelligence et de la force d'oser dire" NON".

PHILOSOPHIE !

La révolte classique oppose la violence à la violence. La désobéissance civile est plus subtile : elle refuse d'être complice d'un pouvoir illégitime et de nourrir ce pouvoir par sa propre coopération. Le principe même du pouvoir politique pourrait rendre possible l'efficacité de cette action.

LE POUVOIR LE PLUS FÉROCE TIRE TOUTE SA PUISSANCE DE SON PEUPLE !

Ainsi, dès l'instant où la population refuse d'obéir, l'État n'a plus de pouvoir. Un peuple peut donc résister sans violence par la désobéissance et provoquer l'effondrement d'un État illégitime.

ENCORE FAUT-IL UNE PRISE DE RISQUE CIVILE ET LE COURAGE DE L'OPPOSITION POLITIQUE CONGOLAISE ET DES FORCES DE RÉSISTANCES INTÉRIEURES POUR QUE CE PRINCIPE PUISSE ÊTRE EFFICACE AU CONGO BRAZZAVILLE ?

Nous invitons principalement Mathias DZON et le collectif de l'opposition congolaise de l’intérieur à prendre cette initiative noble et légitime.

Le principe est d'inviter toute la population, les travailleurs (fonctionnaires) des villes de Brazzaville, Dolisie et de Pointe-Noire à rester chez eux pour une durée illimitée.

Le but du jeu est de bloquer ces trois principales villes stratégiques à l'économie du pays - de fragiliser le régime dictatorial afin qu'il puisse être invité à une table de négociation pour sa chute.

Le peuple ne pourra régler ses comptes avec le régime que lorsque celui-ci sera mis hors d'état de menace et de nuisance à la population.

LE POUVOIR DICTATORIAL DENIS SASSOU NGUESSO CONTRÔLE A 200% LES MÉDIAS (RADIOS ET TELEVISIONS) ET LE NUMÉRIQUE (LA CYBERCENSURE EST DONC TOTALE) !

Dans le cas où le régime dictatorial s'obstine à obtempérer aux injonctions du peuple tenant à faire respecter son droit - la désobéissance civile se poursuivra jusqu'au déséquilibre des forces entre le peuple et le pouvoir.

Par ailleurs, plus la désobéissance civile et les négociations perdureront - plus la population sera fragilisée. D'où l’intérêt de rassurer la population par la communication directe "bouche à oreille" avec des slogans :

Avec la désobéissance, il vaut mieux souffrir encore quelques mois que pendant des années (imagination des slogans même conseillés par tous).

AVEC LA DÉSOBÉISSANCE CIVILE DENIS SASSOU NGUESSO ET SON RÉGIME DOIVENT ÊTRE EN POSITION DE FAIBLESSE TOTALE !

L'OBJECTIF EST QUE DENIS SASSOU NGUESSO NÉGOCIE SON DÉPART OU SA CHUTE ET LE PEUPLE CONGOLAIS PAR SA DENSITÉ DE MATIÈRE ET DE NEURONES SERA LIBÉRÉ PAR LUI-MÊME, C'EST A DIRE QU'IL SERA FIER DE LUI-MÊME ET SERVIRA DE MODÈLE AUX PEUPLES DU CONTINENT NOIR !

LE POUVOIR LE PLUS FÉROCE TIRE TOUTE SA PUISSANCE DE SON PEUPLE !

Ainsi, dès l'instant où la population refuse d'obéir, l'État n'a plus de pouvoir. Un peuple peut donc résister sans violence par la désobéissance et provoquer l'effondrement d'un État illégitime.

C'est principalement Gandhi en Afrique du Sud et en Inde, Martin Luther King aux États-Unis, Mandela en Afrique du Sud, les Mères de la Place de Mai en Argentine et la contestation du pouvoir soviétique dans les années 1980 qui en ont montré l'efficacité de la désobéissance civile.

Par Isidore AYA TONGA, Philosophe et scientifique environnementaliste 

 

 SOURCEhttp://congo-objectif2050.over-blog.com/2013/11/lettre-ouverte-de-l-intellectuel-congolais-isidore-aya-tonga-au-pr%C3%A9sident-de-la-r%C3%A9publique-fran%C3%A7aise-fran%C3%A7ois-hollande.html


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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 13:33

OkombiSalissa_Constitution.jpgNous le savons tous : l'enjeu pour les crocodiles du PCT et pour le grand éléphant est de rester au pouvoir. Ils n'ont qu'un seul obstacle nommé Constitution, LEUR Constitution du 20 janvier 2002 - comme un esclave qui se retourne contre son maître et qu'il faudra à nouveau domestiquer. Elle est donc devenue la chose à abattre comme on abat un arbre qui vous gêne la vue, qui obstrue le paysage ou qui gêne le passage.

Il y a aujourd'hui comme un consensus qui s'installe doucement et qui se manifeste au sein du peuple congolais en faveur du maintien de la Constitution du 20 janvier 2002. Nous saluons le fait qu'André Okombi Salissa ait exigé le respect absolu de la Constitution. Il appartient à la classe de ceux qui défendent leurs idées, leurs convictions - s'il le faut par la force. A tous ceux-là qui hier ont pris les armes à tort ou raison pour défendre Sassou et le porter au sommet du manguier, nous disons : ARE YOU READY ? Etes-vous prêts à prendre à nouveau les armes pour défendre cette fois-ci la Constitution ? Peu importe vos égarements d'hier ; on ne refait pas l'histoire mais le fait est qu'aujourd'hui, vous devez prendre une résolution ferme et décidée de défendre la légalité constitutionnelle - par tous les moyens, y compris la force. Il ne suffira pas de le dire car les mots ne suffisent pas devant un monstre qui ne respecte que la force. La Constitution ne se défendra pas toute seule si Sassou décide de la modifier - ce qui constituera un acte de HAUTE TRAHISON.

Oui, il faut dire NON. Non, il ne faut pas se contenter de ne dire que NON. Il faudra s'apprêter à défendre l'ordre constitutionnel en prenant les armes s'il le faut, en sortant dans les rues et nous demandons à ce qui nous reste de soldats patriotes et loyalistes de se lever et de combattre pour la noble cause du droit et des libertés si ce moment où les hommes doivent entrer dans l'histoire vous appelle. VOUS NE POUVEZ PAS TRAHIR VOTRE PAYS DEUX FOIS DE SUITE POUR SOUTENIR UN MONSTRE QUI LIVRE VOTRE TSI AUX ETRANGERS !

Le monstre est prêt à mettre le pays à feu et à sang pour rester aux affaires louches de la république royale bananière. Il s'arme de plus bel depuis le drame du 4 mars 2012 ; les armes entrent par l'aéroport d'Ollombo et par le port de Pointe-Noire. Il a déjà dit : "Même s'il ne reste que deux Congolais, je règnerai..." Son objectif est clair et ceux qui le connaissent savent que lorsqu'il entre en mode obtus, rien ne peut le ramener à la raison. AUSSI, NOUS N'AURONS PAS LE CHOIX DE COMBATTRE LE FEU PAR AUTRE CHOSE QUE LE FEU. SASSOU VOUS IMPOSERA UN RAPPORT DE FORCE MUSCLE. CE N'EST PAS SEULEMENT AVEC UN NON QU'ON ARRETERA LES BALLES DES KALACHNIKOVS DES MERCENAIRES DE TSAMBITSO.

Quoi que l'on dise d'André Okombi Salissa, nous savons qu'il n'est pas le pire de tous ; il a montré au sein du gouvernement une sensibilité et une ouverture qui ont séduit de nombreux Congolais et ses alliés ne sont pas qu'au nord ou chez les Tékés : il est soutenu par de nombreux Congolais de toutes les ethnies parce que le Téké qui porte un nom Mbochi n'a pas la fibre tribale de Sassou. Même si hier il a combattu pour lui, il est temps qu'il livre le bon combat pour se racheter définitivement auprès du peuple. SI OKOMBI EST DU COTE DU RESPECT DE LA CONSTITUTION, IL EST DU BON COTE. NOUS VOULONS JUSTE SAVOIR SI LUI QUI PARLE DE "RESPECT ABSOLU" DE LA CONSTITUTION EST POUR SA DEFENSE ABSOLUE. PAR TOUS LES MOYENS...

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 19:36

Benjamin Toungamani

Benjamin Toungamani

L’apparence d’un pouvoir fort, hérité du CMP de 1977, a longtemps été entretenue.

A bout de souffle, de ressources et d’intrigues, Il était à la fin des années « 80 » complètement dans l’impasse et n’avait d’autre issue que s’effondrer sur lui-même.

Il avait fallu pourtant attendre la « Chute du Mur de Berlin », dans sa foulée le « discours de la Baule » et enfin la sainte alliance de tous les mécontents congolais pour qu’enfin les conditions d’un débat démocratique puissent s’imposer et que s’ouvre à Brazzaville la Conférence Nationale Souveraine.

 

Le CMP institué en 1977, après l’assassinat du président Marien Ngouabi, avec Henri Lopes à gauche.

Le CMP institué en 1977, après l’assassinat du président Marien Ngouabi, avec Henri Lopes à gauche

Près d’une vingtaine d’années après qu’il renaquit de ses cendres, ce même pouvoir dans les mains d’un même homme, se retrouvera bientôt dans une situation quasi-identique.

Pourtant ni un « printemps arabe » ou un «hiver syrien », ni même les explosions du 4 mars 2012 n’ont pu être l’événement déclencheur d’un sursaut démocratique. Tout porte à croire que ce sursaut est en train de naître de la conjonction d’un mécontentement total des populations, des révélations provenant de l’intérieur même de la citadelle, et d’un fossé grandissant entre l’extrême richesse d’un groupe de personnes agglutinées autour d’une même famille (celle du président), et l’extrême pauvreté d’une proportion toujours croissante de Congolais, avec pour les relayer une Diaspora de plus en plus active aux commandes de l’arme redoutable que sont Internet et les « réseaux sociaux ».

La situation sociale est explosive, malgré l’abondance des ressources financières. Aucune illusion ne peut plus être entretenue à ce sujet. Cependant les quelques hommes et femmes qui tirent profit de ce juteux système, refusent, comme une mule qui ne veut pas avancer, d’en prendre conscience. Pourtant, autour d’eux, de nombreux acteurs politiques, amicaux et constitutionnels ne cessent de tirer les sonnettes d’alarme. En vain pour le moment encore…

Tous, comme nous-mêmes, craignent une explosion qui ne satisfera que ceux, très rares,  qui n’ont plus rien à faire du Congo parce qu’ils ont constitué des fortunes colossales à l’extérieur et qu’ils préfèrent un nouvel embrasement total plutôt que d’accepter d’être mis de côté.

Déjà en 1991, le Peuple congolais fort de toutes ses composantes, sans que la moindre balle de fusil ne fut tirée, avait su fraternellement et pacifiquement imposer le débat démocratique et l’alternance politique. L’autocrate d’alors n’avait d’autre choix. Aujourd’hui, la situation est identique.

Le 10 septembre dernier, le président de la Cour criminelle, Maturin Bayi, débarqué manu-militari par des agents de la Sécurité d’Etat , à Pointe Noire, de l’avion de la TAC qui l’amenait à Cotonou, avait exprimé tout son courroux devant la caméra de DRTV. La veille déjà, dans la sentence qu’il avait rendue dans l’affaire du 4 mars, il n’avait pas suivi les instructions de son ministre de la justice, Emmanuel Yoka, en libérant le Colonel Marcel Ntsourou.

De ce premier « Non » officiel d’un président de tribunal de se plier aux dérives judiciaires d’un Etat mafieux, s’en suivit alors l’escalade verbale et le « Non » du même Colonel à l’égard du président Sassou NGuesso qu’il défia ouvertement.

Ce second « Non » entraîna celui du chef d’état-major général, le général de division Guy Blanchard Okoï, qui refusa d’intervenir contre le même colonel retranché dans sa résidence du Camp du 15 août à Brazzaville.

Cette contestation interne traduit l’impuissance actuelle du pouvoir qui ne peut que faire semblant de l’ignorer comme ce fut le cas pour l’incursion angolaise à Kimongo.

Le mécontentement gronde, bien plus qu’il ne grondait en 1991 et bien plus que jamais. De la Diaspora le rejet de ce régime et de ce pouvoir, ne cesse de clamer son « Non ». Les « réseaux sociaux » et internet n’ont plus la moindre retenue dans leurs attaques même lorsque les auteurs s’expriment de Brazzaville. D’autant plus que le dictateur, comme usé par plus de trente années d’un pouvoir absolu, s’amuse à distribuer des centaines de milliards de FCFA qui ne seront jamais remboursés. Dans ces conditions, l’échéance de 2016 n’est plus justifiée sauf à ruiner le Congo davantage.

Le Congo et les Congolais doivent se retrouver tous autour d’un « Non » fondateur !

« Non » aux abus ! « Non » à l’arbitraire ! « Non » à ce président et à sa famille !

Ce « Non » nous devons le crier haut et fort, de Pointe-Noire à Bétou et dans toute la Diaspora où qu’elle se trouve.

Ce « Non » ne sera pas un symbole de division mais au contraire le ciment de toute une nation, la nation congolaise. Comme ce fut le cas déjà en 1991, après un dépôt pacifique, un gouvernement de transition remettra en place les conditions nécessaires pour un redémarrage démocratique.

Au peuple congolais, il est grand temps de réactualiser la sainte alliance de 1991. Certes, les guerres contre les civils des années 97 et 98 vous ont profondément traumatisés. Ce que nous proposons aujourd’hui est une main tendue pour que tout se passe sans effusion de sang.

A l’opposition politique, demander des états généraux ne suffit pas. Il faut venir à ce grand rendez-vous avec une alternative crédible pour notre peuple. La nouvelle classe politique doit tirer toutes les leçons de la seule expérience réellement démocratique jamais connue dans notre pays. Pour ce faire d’ores et déjà elle doit faire ses propres états généraux afin de tomber d’accord sur

  • Le nouveau contrat pour la nation congolaise, débarrassé de l’ethnocentrisme (véritable poison actuel) et après résolution des nœuds gordiens comme l’affaire du Beach et autres crimes de sang afin de dégager les responsabilités individuelles.

  • Le code pour l’utilisation des ressources nationales.

  • Les nouvelles institutions (constitution, assemblées, contre-pouvoirs, etc.)

  • Les mécanismes de sortie de crise (transition, gouvernement d’union nationale, passage direct à des nouvelles élections, etc.)

A tous ceux qui veulent quitter le navire et qui clament de plus en plus fort que ‘’trop c’est trop’’, l’histoire d’une grande nation est faite par des grands hommes qui savent prendre de grandes décisions lorsqu’il est encore temps.

Moi, Benjamin Toungamani, actuellement en exil en France, je rejoins le « Non » de mes prédécesseurs et vous invite tous à en faire de même.

Non à Sassou ! Non à sa tyrannie familiale ! Non à sa dictature !

Retrouvons-nous tous Congolais de la Diaspora et Congolais de l’intérieur dans un immense rassemblement du « NON » !

                           Par Benjamin Toungamani

Plate forme Congolais contre la Corruption et l'Impunité

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 13:04

Dans le monde de l'action, un paradoxe consiste à faire simultanément une chose et son contraire. Pour ne citer qu'un exemple, on peut relater le fait de prêter et d'emprunter en même temps tout en demandant qu'on vous fasse un don gracieux de votre dette (accès au statut PPTE). Et, en la matière, le Congo, non, Denis Sassou Nguesso est devenu un expert qui pourrait facilement dérouter et déconcerter les experts du comportement.

Nous avons publié un article dans lequel le porte-parole du gouvernement ivoirien reconnaissait que le Congo avait prêté 100 milliards de francs cfa en douce à la Côte-d'Ivoire. Dans son argumentation, le ministre affirmait que si un pays avait de l'argent à ne savoir quoi en faire (sic), rien n'empêchait qu'il le prête à un autre qui en avait le plus besoin. Cela suppose que le Congo a de l'argent en trop, des surliquidités qui ne peuvent servir à améliorer le quotidien des Congolais tellement les choses vont bien partout si l'on tire les conclusions de ce raisonnement à l'ivoirienne jusqu'à la dernière goutte de sauce graine. Ce qui évidemment est faux puisque tout va mal et ce ne sont pas les sinistrés du 4 mars 2012 qui vont dire le contraire.

D'un côté, ne parvenant plus à rembourser ses dettes, le Congo a dû se résoudre, tout pays producteur de pétrole qu'il est, à accéder au statut de pays pauvre très endetté (PPTE) lui permettant ainsi une remise de sa dette extérieure de plusieurs milliards de dollars. Parmi ceux qui ont permis à Sassou de bénéficier de telles largesses, on peut compter le Brésil (200 millions de dollars annulés), Dilma ayant dû succomber au charme hypnotique du cobra royal à corps d'éléphant ou l'Espagne.

Donc, selon toute vraisemblance, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes tordus et pourris pour Sassou puisque le Congo possède même près de la moitié des surliquidités à la BEAC - avec plus de 3000 milliards de francs cfa. Dans ce contexte, le grand nzokou peut faire montre de générosité avec autrui - même s'il est cynique avec le peuple congolais : quelques milliards à Youssoufou au Niger, un dépannage rapide de 50 milliards de francs cfa à la RCA qu'il a plongée dans le chaos par une mauvaise médiation à Libreville, 100 milliards à son "frère" Ouattara, des pourboires à des gentils paysans espagnols qui ont eu le mérite de lui sourire, une école reconstruite à un milliard de francs cfa en Chine pour faire plaisir aux "amis" chinois qui nous construisent des édifices architecturaux qui ont du mal à dépasser les cinq ans, et je dépense à tout casser car je n'ai aucun problème ! Même l'UMP dans la détresse financière est passée à Brazzaville tendre la main. De son retour du Congo, Coppé pouvait affirmer haut et fort que son parti pouvait rembourser les onze millions d'euros de dettes auprès des banques.

Seulement, voilà, le FMI nous apprend que le Congo a repris le chemin de l'emprunt provoquant un rapide gonflement de sa dette extérieure au point d'attirer l'attention de l'argentier international qui lui recommande désormais la prudence. Sassou, prudent ? Oui, il l'est mais seulement quand il s'agit de protéger son pouvoir. N'est-il pas l'homme qui a instauré la mode de la chemise jetable à plus de mille euros ? Dans sa cupidité, il trouvera toujours que le Congo n'a pas assez d'argent pour satisfaire son ego démesuré. Bien sûr, chère Christine Lagarde, il vous dira qu'il fera attention mais n'en fera qu'à sa tête.

Franchement, que fait Sassou de l'argent du Congo puisqu'il peut se permettre de devenir une banque pour d'autres nations africaines ? A quoi sert l'argent que Sassou emprunte puisque le peuple n'en voit pas les retombées ? Comment peut-on prêter les fonds de l'Etat à d'autres pays nécessiteux quand on a soi-même besoin d'argent et que l'on emprunte à des taux exorbitants, le Congo étant reconnu comme un mauvais payeur poursuivi par de nombreux créanciers ?

Tout ceci peut vous paraître incohérent mais il y a bien une logique derrière tout ce gaspillage qui vise la conservation du pouvoir au sein d'un clan et d'un camp : Sassou sait qu'un peuple malheureux qui n'a rien à manger et à boire ne peut s'atteler à combattre une dictature et, un régime qui le supplanterait ne pourra pas faire long feu sans argent. Aussi, il gaspille l'argent existant pour ensuite plonger le Congo dans des dettes afin que ce pays ne se développe jamais - de sorte que le clan Sassou & Nguesso soit toujours la famille la plus puissante du Congo qui se maintiendra ainsi au pouvoir - même si Denis Sassou Nguesso n'était plus de ce monde ad aeternam. Sachez que selon un proche de Sassou, ce dernier compte rester au pouvoir au moins jusqu'en 2025 - c'est-à-dire jusqu'à l'âge de 82 ans. ET VOUS AVEZ TOUS COMPRIS CE QUE CELA IMPLIQUE...

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23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 10:45

Monsieur Gilbert Ondongo, lorsqu'on se contente d'enlever le pus d'une plaie sans combattre la véritable cause dont il est l'effet, il faut s'attendre à ce que les signes extérieures de la maladie reviennent à la surface très rapidement. Ce n'est pas parce que la peau est lisse à la surface qu'il n'y a pas d'agents pathogènes en dessous, si vous voyez ce que je veux dire. Si vous dénombrez près de 4000 agents fictifs dans la fonction et la force publiques, sans nous expliquer par quel processus, on en arrive là, c'est que vous ne saurez empêcher que ceux qui ont mis en place ce système recommencent leurs magouilles. D'ailleurs, qu'est-ce qui ne nous dit pas que vous en faites partie ? 

Si fictifs ils sont, c'est qu'ils n'existent pas ! Par contre, les salaires qui sont décaissés du Trésor public ne sont pas du tout fictifs ! Alors qui  a créé les salariés fictifs pour que des escrocs touchent un salaire bien réel sinon celui ou ceux qui ont le pouvoir de  recruter dans notre force et fonction publiques ?

Il y a deux sortes de salariés fictifs : ceux qui n'existent pas et ceux qui n'ont jamais occupé les fonctions pour lesquelles ils sont payés. Si tout travail mérite salaire, tout salaire ne se mérite que si l'on a effectivement travaillé. Quant à ceux qui ont plusieurs salaires, c'est tout bonnement un faux et usage de faux doublé d'une escroquerie qui mérite la prison. Cela ne se peut sans complicités au sein des instances de recrutement et du Trésor public. Nous savons qu'il suffit de payer une certaine somme d'argent à des fonctionnaires véreux pour être enregistré comme fonctionnaire. Et cela, c'est encore et toujours de la corruption.

C'est bien beau de mettre quelques Congolais en prison quand vous laissez les Maliens Baïdi Mamadou et Djigui Fousseny, deux escrocs maliens en liberté, c'est bien de dire que vous faites économiser 6 milliards à l'Etat quand vous lui faites perdre 4 milliards avec Baïdi Mamadou et Djigui Fousseny qui ont sorti 658 conteneurs de marchandises  sans payer un rond. Vous osez parler d'économie quand vous donnez 100 milliards de francs cfa à Sassou pour qu'il les refile à ses frères Ivoiriens. Non, c'est une affaire gravissime que vous ne maîtrisez pas ou dont vous ne voulez traiter que la surface. Qui empoche l'argent de ces salariés fictifs ? Ceux-là auraient pu être arrêtés si vous l'aviez voulu : il suffisait d'attendre qu'ils viennent toucher le magot pour les prendre la main dans le cambouis.

Je vais vous dire ce qui se passe : vous savez qui sont ceux qui ont créé ces salariés fictifs mais ceux-là, vous ne les avez pas punis ; ceux qui ont été punis ne sont pas des salariés fictifs puisque ce sont des militaires ayant pris du galon sans passer par Sassou que vous avez jetés en prison. En fait, votre maître le grand nzokou, a tellement jeté l'argent par les fenêtres que vous êtes obligé de faire des économies. 50 milliards en RCA, 100 milliards en Côte-d'Ivoire, un petit milliard donné gracieusement aux Chinois, des pourboires à toute un village espagnol, et la liste n'est pas exhaustive.

J'ai mieux à vous suggérer : vous avez payé pendant des années, plus précisément depuis 1997, ces salaires fictifs à qui vous savez ; au lieu de faire semblant d'économiser cet argent pour que Sassou en fasse cadeau à des étrangers, vous pouvez le donner à 4000 familles démunies sur toute l'étendue du territoire ou utiliser cet argent pour moderniser l'école ou pourquoi pas créer 4000 vrais emplois - en procédant par concours pour éviter la cooptation ethnique qui nuit gravement au pays.

Vous devez savoir que vous êtes comptable de toutes les magouilles qui se passent dans notre pays puisque c'est vous qui décaissez l'argent public - sans savoir s'il va être dépensé dans l'intérêt public ou non et, je peux même ajouter que vous savez qu'il est tout simplement détourné. Je me souviens de cette vidéo où Sassou vous dit sans même vous saluer : "Han, vous avez l'argent ?" tournée par une télévision française, preuve que vous apportez l'argent dans des sacs ou des mallettes au grand nzokou. Tous ceux qui ont occupé le poste de ministre des finances au Congo comme vous auront des comptes à rendre : en effet, puisque l'argent au Congo circule hors des banques de gré à gré, c'est vous qui autorisez sa sortie en votre qualité de ministre des finances.

Le problème du contrôle au sein de  fonction publique se pose avec acuité entre autres problèmes et il est tout à fait possible de le résoudre si le gouvernement le veut : il faut instaurer un système de pointage journalier des fonctionnaires et des militaires avec identifiant unique pour que quelqu'un ne pointe pas deux fois. Il suffirait de munir les fonctionnaires de cartes à code qu'ils valideraient sur leurs lieux de travail. Vous savez pourquoi vous, membres du gouvernement, ne voulez pas instaurer un contrôle informatisé de la force et de la fonction publiques : parce que ce désordre permet aux nantis du système que vous êtes de détourner l'argent public.

Nous l'avons écrit : pour empêcher que les "morts" continuent à toucher un salaire, pour éviter que des absentéistes qui vivent peinards à Paris ou à Londres reçoivent un salaire pour un travail qu'ils n'effectuent pas,  il faut informatiser un certain nombre de services comme l'état civil, la morgue, les services aéroportuaires, la fonction publique, - surtout le Trésor public, l'armée et mettre tout cela en réseau. Dès qu'un fonctionnaire meurt et que son décès est enregistré à la morgue, un processus se déclenche automatiquement au niveau de son administration de tutelle avec des triggers qui se mettre en marche au niveau du Trésor public. C'est tout à fait possible de le faire ; il suffit qu'il y ait une bonne connexion réseau qui soit disponible en permanence. C'est quoi ce pays où l'on ignore qui naît, qui meurt ou qui sort du territoire ? Et ça vous étonne que des étrangers comme les Baïdi Mamadou et les Djigui Fousseny se retrouvent dans notre pays  - surtout s'ils peuvent payer leur visa une fois arrivés au Congo ? TOUT CECI DOIT CHANGER. UN CHANGEMENT RADICAL. EN PROFONDEUR.

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 13:57

Au Congo, la corruption sévit à tous les étages. Même au sous-sol. Et tout part du sommet du "manguier" où se trouve perché le grand nzokou. Au travers de la corruption, les étrangers font la loi au Congo en bafouant nos lois et notre juridiction que les puissants ne respectent pas, par ailleurs. Même quand le crime économique est gros comme une baleine et su de tous, vous constaterez que rien n'y fait : il n'y a ni poursuites, ni arrestations comme si l'impunité était devenue la normalité judiciaire. D'ailleurs, plus c'est gros, plus ça passe. Ce Congo-là, nous savons à qui nous le devons. Ce Congo-là, nous n'en voulons plus.

Lorsque vous ethnisez le recrutement à tous les niveaux comme dans le cas si décrié de Serge Bouya, le frère du ventripotent, il n'est pas étonnant que des comportements de ce genre se multiplient car ceux qui arrivent au port autonome de Pointe-Noire pour y travailler parce que cooptés ethniquement n'ont ni l'intégrité, ni la moralité, ni l'éthique professionnelle suffisantes pour garantir l'intérêt public. Le dire, ce n'est pas exonérer le reste des travailleurs du secteur public de telles attitudes mafieuses. Il y a trop longtemps que plus rien ne nous surprend au Congo.

Deux Maliens, Baïdi Mamadou et Djigui Fousseny, entrent au port autonome de Pointe-Noire, présentent de fausses déclarations et sortent 658 conteneurs de marchandises - sans débourser un rond. ON ME FAIT REMARQUER QUE CONGO TERMINAL SE MONTRE PLUS SEVERE AVEC LES VRAIS FILS DU TSI QU'AVEC LES ETRANGERS : ENVOYEZ DONC UN PETIT VEHICULE AU PAYS POUR VOUS EN RENDRE COMPTE...

C'EST QUOI CE GOUVERNEMENT, DUR AVEC LES FILS DU TERROIR ET COMPLAISANT AVEC LES ETRANGERS ? 

Même Bolloré est roulé dans la farine. Plus forts que Fantomas, nos deux Maliens ! L'affaire fait grand bruit puisque le griot blanc de Sassou en parle mais les deux étrangers qui ont fait perdre plus de 4 milliards de francs cfa à l'Etat sont libres comme l'air et comment ne pas imaginer qu'ils se disent "CONGO ZOBA" ? Même quand l'iniquité est grosse comme une planète, il n'y a pas de poursuites judiciaires ? Et ça vous étonne que les étrangers aient raison contre les fils du tsi - même quand ils ont tort ? Ils n'ont pas agi seuls et le fait qu'ils ne soient pas poursuivis montre qu'ils ont des complices en haut lieu qui leur assurent l'impunité absolue qui s'achète auprès de ceux qui la détiennent - au travers d'une corruption sonnante et trébuchante.

Nous demandons à la douane et à la justice de notre pays de se ressaisir : il faut arrêter les sieurs Baïdi Mamadou et Djigui Fousseny et sanctionner les établissements SOTRAC et GOOD MARKET. Le Congo est un Etat de droit. 

SI LA SOCIETE CONGO TERMINAL EST CORROMPUE, L'ETAT DOIT FAIRE LE MENAGE EN SON SEIN MAIS NOUS SAVONS TOUS QUE CEUX QUI Y TRAVAILLENT N'ONT RIEN A CRAINDRE CAR ILS ONT ETE COOPTES PAR DES RECOMMANDATIONS EN HAUT LIEU. IL Y AURA DONC TOUJOURS DE FAUX BONS DE SORTIE INFORMATISES POUR SATISFAIRE TOUS CES ETRANGERS QUI FONT PERDRE DE L'ARGENT AU CONGO. 

Vraiment, j'ai honte de ce que mon pays est devenu à cause de cet Etat corrompu jusqu'à l'os. Imaginez que ces conteneurs transportaient autre chose que des marchandises. Et si c'étaient des armes qu'on distribuait en douce aux 800.000 musulmans du Congo ? Vous me direz que j'exagère mais pouvez-vous dire que je n'ai pas le droit de me poser une telle question ? En 1997, Sassou a fait entrer des armes au Congo dans des conteneurs à marchandises...

Que Bolloré gère le port ne changera rien à l'affaire : ils réussiront toujours à sortir des conteneurs de marchandises quand ils le voudront avec l'aide de complices haut perchés. La tâche ne sera pas facile - même si quelqu'un d'autre succédait à Denis Sassou Nguesso : il y a un tel état de corruption généralisée au Congo qu'il faut vraiment une nouvelle classe de gladiateurs politiques pour redresser la barre. Al Capone fut vaincu aux Etats-Unis parce qu'il n'avait pas le pouvoir. Or, au Congo, tout se passe en pire parce que Al Capone Sassou règne éléphantesquement sur le pays et favorise la dérive des valeurs, la décadence des moeurs, la corruption et la concussion généralisées.

Quand nous vous disons que 90% de l'économie congolaise se déroulent de façon souterraine et qu'il y a assez d'argent pour construire un pays où il fasse bon vivre en dix ans, vous pouvez nous croire.


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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 19:58

Sassou-Dilma.jpgUN ARTICLE DE RIGOBERT OSSEBI REPRIS PAR UN BLOG BRESILIEN

 

Sassou NGuesso, le très riche président Pays Pauvre Très Endetté, abuse de la générosité du Brésil

Le prêt de 200 millions de dollars devait être tenu secret. Il avait été négocié lorsque le président ivoirien, Alassane Ouattara, s’était rendu auprès de son homologue congolais, Denis Sassou NGuesso, pour une visite officielle de 72 heures, le 6 juin 2013.

Le financier, le riche prêteur était le Congolais, le dictateur de la République du Congo.

Quelques jours plus tôt à Addis-Abeba, le 25 mai 2013, Dilma Rousseff, présidente du Brésil, sur une dette de 352,6 millions de dollars faisait un don effectif de 280 millions de dollars au même dictateur congolais. La République du Congo est un pays riche de pétrole, de nombreux minerais et de forêts primaires immenses. Toutes ses richesses sont exploitées dans l’opacité la plus totale notamment grâce aux  sociétés pétrolières, TOTAL, ENI et MURPHY qui ne communiquent aucun chiffre relatif à la production congolaise. La part qui revient au Congo peut ainsi facilement être détournée par le fils Denis Christel Sassou NGuesso. Chaque mois ce dernier gère de 700 millions de dollars à 1 milliards de dollars de revenus pétroliers sans avoir à rendre de compte à quiconque.

S’agissant du Brésil, si Sassou NGuesso n’avait pas été un chef d’Etat protégé par ses immunités, et par des élections présidentielles truquées, mais un simple acteur privé, personne physique ou morale, il aurait été poursuivi pour escroquerie et Madame Dilma Rousseff pour complicité.

En 2010, le FMI a permis à la République du Congo de rejoindre le programme PPTE (Pays Pauvre Très Endetté) et de bénéficier d’un effacement de dettes de près de 5 milliards de dollars. Pourtant le FMI et la Banque Mondiale avaient été informés de falsifications grotesques, de faux et de fraudes dans les procédures d’obtention de ce programme. D’après certains observateurs, Sassou NGuesso avait corrompu, à de très hauts niveaux, les experts et fonctionnaires internationaux qui avaient permis cette décision.

Dans de mêmes conditions obscures, la Côte d’Ivoire a obtenu l’effacement de ses dettes en juillet 2012 grâce au même programme. En Mai 2012, Alassane Ouatarra, le président de ce pays et ancien Directeur général-adjoint du FMI, multipliait par trois, à 600 millions de dollars, ses fonds de souveraineté auxquels pouvaient avoir accès son épouse et son frère. 600 millions de dollars qui peuvent être dépensés, chaque année, sans rendre de compte à quiconque. La France, sous la présidence de Nicolas Sarkozy avait donné son accord pour 3 milliards d’euros. Le 24 juillet 2012, le président François Hollande concédait finalement  un effacement total de 3,750 milliards d’euros. Le 7 janvier 2013, à Abidjan en Côte d’Ivoire, Christine Lagarde, Directrice générale du FMI annonçait un prêt de 600 millions de dollars pour ce même pays.

Il faut souligner que les pays les plus avancés, (Norvège, Suisse, Finlande, Singapour etc..) dans lesquels la corruption est inexistante ou presque, ne prêtent jamais d’argent à ces Etats.

La suspicion de « rétro-charité », comme l’affirment les mêmes observateurs proches de ces dossiers, est très grande… ! Le Congo et la Côte d’Ivoire sont des trous sans fond. La misère y est de plus en plus grande ; les dirigeants de plus en plus riches ! L’argent que tous s’empressent d’y déverser  n’est vraisemblablement pas perdu pour tout le monde….

C’est parce que Sassou NGuesso et Alassane Ouatarra ont accès à d’énormes quantités de « cash » dont ils peuvent disposer comme bon leur semble…

Sassou NGuesso en a-t-il usé pour obtenir du Brésil, de Dilma Rousseff et/ou de son entourage un effacement de 280 millions de dollars qu’il ne méritait pas du tout ? Sassou NGuesso a une réputation, tout à fait méritée, de très grand corrupteur !

L’autocrate-kleptocrate Sassou NGuesso quelques jours plus tard en prêtant secrètement 200 millions de dollars, que la Côte d’Ivoire ne lui remboursera jamais, a-t-il obtenu en contrepartie une commission  (« rétro-commission » ou « rétro-charité ») de la part de Ouattara l’emprunteur ? Et combien : 20%, 30% , 50 % ?

Peu importe pour l’un et pour l’autre, dans ce coup-là c’est le contribuable brésilien qui paiera !

 

                                                  Rigobert Ossebi

 

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SOURCEhttp://acordandoalicesemarias.blogspot.com.br/2013/11/sassou-nguesso-o-presidente-rico-do.html

 

Sassou Nguesso, o presidente rico do País Pobre Altamente Endividado, abusa da generosidade do Brasil.


O empréstimo de 200 milhões de dólares, deveria ser mantido em segredo. Ele teria sido negociado quando o presidente da Costa do Marfim, Alassane Ouattara, foi para uma visita oficial de 72 horas ao seu homólogo congolês Denis Sassou Nguesso no dia 06 de junho de 2013.


O financiador, foi o rico congolês ditador da República do Congo.


Alguns dias antes, em Adis Abeba no dia 25 de Maio de 2013, Dilma Rousseff, Presidente do Brasil, sobre uma dívida de 352,6 milhões de dólares fazia uma doação de 280 milhões ao mesmo ditador congolês. A República do Congo é um país rico em petróleo, recursos minerais e muitas florestas primárias. Toda a sua riqueza é explorada na obscuridade total graças as suas companhias de petróleo, TOTAL, ENI e MURPHY que não comunicam nenhum número relativo à produção congolesa. Assim, a parte que regressa ao Congo pode ser facilmente desviada pelo filho Denis Christel Sassou Nguesso. A Cada mês, este ultimo gera de 700 milhões à 1 bilhão de dólares em rendimentos petrolíferos, sem prestar contas a ninguém.


Em se tratando do Brasil, se Sassou Nguesso não fosse um chefe de Estado, protegido por sua imunidade e eleições presidenciais fraudulentas, mas um simples ator privado,  pessoa física ou moral, ele teria sido processado por extorsão e a Sra. Dilma Rousseff por cumplicidade.


Em 2010, o FMI permitiu que a República do Congo se juntasse ao PPAE (Países Pobres Altamente Endividados) e que se beneficiasse de um livramento de dívida de quase 5 bilhões de dólares. No entanto, o FMI e o Banco Central tinham sido informados de falsificação grotesca e fraude no processo de obtenção deste programa. Segundo alguns observadores, Sassou Nguesso teria corrompido, em níveis muito elevados, especialistas internacionais e funcionários que haviam permitido esta decisão.


Nas mesmas condições obscuras, a Costa do Marfim obteve o livramento de suas dívidas em julho de 2012 graças ao mesmo programa. Em maio de 2012, Alassane Ouatarra, presidente do país e ex-director geral adjunto do FMI, multiplicava por três, à 600 milhões de dólares, seus fundos de soberania aos quais poderiam ter acesso sua esposa e seu irmão. 600.000.000 de dólares que podem ser gastos a cada ano, sem prestar contas a ninguém. A França, sob a presidência de Nicolas Sarkozy tinha dado seu acordo por três bilhões de euros. Em 24 de julho de 2012, o presidente François Hollande finalmente concedeu o livramento total de 3,750 bilhões de euros. No dia 07 de janeiro de 2013 em Abidjan, Costa do Marfim, Christine Lagarde, diretora geral do FMI anunciava um empréstimo de 600 milhões de dólares para o mesmo país.


E vale ressaltar que os países mais avançados (Noruega, Suíça, Finlândia, Cingapura, etc...) em que a corrupção é inexistente ou quase inexistente, nunca emprestam dinheiro a estes Estados.

A suspeita de "retrô-caridade", como suspeitam os mesmos observadores próximos a estas informações é muito grande! ... Congo e Costa do Marfim são buracos sem fundos. A miséria cresçe cada vez mais, os dirigentes são cada vez mais ricos! O dinheiro que todos se apressam para despejar provavelmente não está perdido para todo mundo...


Isso ocorre porque Sassou Nguesso e Alassane Ouatarra têm acesso a enormes quantidades em "dinheiro" das quais eles podem dispor como bem entendem...


Sassou Nguesso usou para obter do Brasil, de Dilma Rousseff e / ou de seus conhecidos próximos um livramento de 280.000.000 dólares que ele não merecia de modo algum? Sassou Nguesso tem uma reputação perfeitamente  merecida, de um grande corrupto!


O autocrático-cleptocrático Sassou Nguesso alguns dias depois emprestando secretamente  200 milhões de dólares, que a Costa do Marfim não lhe pagará jamais,  obteve ele em contrapartida uma comissão ("retrô- comissão" ou "retrô-caridade") por parte de Ouattara o emprestador? E de quanto: 20%, 30%, 50%?


Pouco importa para um ou para outro, nesse caso aí, é o contribuinte brasileiro que pagará!

 

                                                      Rigobert Ossebi

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 19:47

Certains croient que lorsqu'on entre dans la lutte politique, le but avoué ou inavoué est la conquête du pouvoir en vue de la satisfaction d'une ambition personnelle. Il est possible que cela soit le cas pour quelques-uns à l'ego démesuré mais certains se contentent comme nous d'user de la critique sociale pour conduire à un changement social par la mutation d'un état mental collectif. Voltaire, Rousseau, Hugo, Montesquieu, Montaigne et tant d'autres penseurs étaient des hommes de lettres ou de science qui ont inspiré un nouvel idéal social qui a transformé la royauté en république et la république en démocratie. La société idéale apparaît comme la somme des luttes sociales alimentées par des libres-penseurs.

On adhère à un parti ou à un organisme lorsque vos idées, votre vision de la vie, de la société, du progrès, de l'humanité y sont représentées. Mais qu'advient-il lorsque votre vision des choses est originale, authentique, c'est-à-dire non incarnée par une structure ? On crée un parti, un mouvement, une structure afin de faire triompher sa vision des choses. Marx a par exemple imaginé le communisme scientifique mais n'a jamais appliqué personnellement la dictature du prolétariat quelque part ; c'est Lénine qui l'a fait à sa place. Aujourd'hui, plus que jamais, nombreux pensent que Marx n'avait pas tort - même s'il n'avait pas totalement raison.

Pour notre part, pourquoi écrivons-nous ? D'abord pour libérer la parole bâillonnée dans notre pays car si la presse était libre, nous passerions notre temps à lire et il est plus facile de lire que de penser, que de réfléchir ou d'écrire pour édifier ses contemporains. La satisfaction d'un penseur qui combat pour une noble cause est de voir que ses idées font du chemin et prennent vie ici ou là, en dépit des résistances systémiques. Il ne suffit pas d'avoir raison pour triompher ; encore faille-t-il avoir les moyens d'amener votre idéal à la victoire. Vos idées sont comme une monture qui a besoin d'un bon cavalier pour aller là où vous voulez qu'elles aboutissent.

Lorsque les idées pénètrent doucement les esprits et deviennent des schèmes, la mutation mentale est en marche et tôt ou tard, elle finira par se traduire en faits sur le terrain. Mais même lorsque les foules renversent un système oppresseur, il faut encore qu'elles trouvent la structure la plus apte à remplir l'idéal collectif. Vous avez l'exemple de la Tunisie si vous voulez approfondir la question : la révolution de jasmin a tourné à l'absinthe, faute d'avoir préparé l'élite qui aurait pu incarner ce beau mouvement collectif. Il ne suffit pas de se préparer à renverser les dictatures ; il faut parallèlement préparer une élite adéquate qui servirait la noble cause défendue par tous.

Mon propos après cette longue digression est de disserter sur un paradoxe : celui de la croissance en Afrique comparée à la même catégorie inventée par les économistes en Europe. On se contentera de comparer deux pays, la France et le Congo - parce que je peux m'y risquer puisque le premier est mon pays d'accueil depuis plus d'un quart de siècle et l'autre est ma patrie d'origine.

Il n'y a pas un seul discours de fin d'année de monsieur Denis Sassou Nguesso où l'on ne nous brandit pas la croissance du pays tantôt à deux chiffres ou s'en rapprochant comme un indicateur de bonne santé de l'économie nationale. Seulement voilà, nous ne partageons pas cette vision de l'économie moderne car nous avons pour indicateur le bien-être de la population qui se traduit dans l'assiette, dans son aspect physique, son éducation, sa santé, la qualité de son logement et de son environnement, bref son capital bien-être individuel et collectif.

En France, avec moins de 1% de croissance, les petits Français ont tous ou presque à manger, ont bonne mine, étudient dans de bonnes écoles, mangent à la cantine et sont soignés gratuitement. Et pas que les enfants d'ailleurs. Et que penser lorsqu'on sait qu'ils sont plus de 65 millions là où nous sommes à peine quatre millions étrangers compris ? Avec cette petite croissance, toutes les routes des villes sont bitumées, il y a de l'électricité et de l'eau partout, des universités et des instituts dans toutes les grandes villes, et j'en passe. Chez nous, une grande ville comme Pointe-Noire de près de 800.000 habitants n'a même pas une seule université, là où une petite ville comme Grenoble a plusieurs universités et instituts - sans compter les centres de formation.

Au Congo, avec une croissance pouvant atteindre 8%, les marmites et les assiettes de 90% de la population congolaise sont vides ; les Congolais n'ont même pas de l'eau potable, les écoles sont en piteux état, la vie est si chère qu'on en vient à se demander si les économistes ne se sont pas trompés quelque part dans leurs analyses : comment la même croissance peut-elle générer bonheur, prospérité et bien-être collectif en France, même lorsqu'elle est faible et correspondre à une pauvreté absolue au Congo où elle est pourtant très élevée ? J

Vous pourrez me rétorquer qu'il y a d'un côté un pays démocratique et développé, le développement étant souvent favorisé par le fait démocratique, et, de l'autre, au Congo-Brazzaville, la pire des dictatures du monde avec à sa tête un homme qui disperse à tous les vents le denier de son pays comme s'il avait perdu la mesure des choses. Y a-t-il des surhommes d'un côté et des sous-hommes de l'autre ? Non ! Tout est dans la conception du système, du processeur social qui a mis en avant les droits et les devoirs de tous ici, et qui les dilapide là. Si d'un côté, on conçoit le capitalisme comme un outil de progrès social, l'Etat veillant à ce que chacun contribue selon ses revenus au bien-être collectif, de l'autre, l'Etat a été privatisé et complètement déconnecté des exigences du peuple. Les pays développés n'ont pas seulement une mentalité qui garantit par la loi les droits et les devoirs de tous mais ils vont chercher dans vos poches l'argent nécessaire au bien-être de tous : faites des affaires mais vous payerez des impôts, des taxes et on vous obligera à payer des salaires décents ainsi qu'à investir une partie de vos bénéfices sur place. Quant aux actionnaires, ils vont aussi payer quand ils reçoivent leur part du bénéfice. L'Etat jugule donc dans les pays développés le capitalisme le plus concurrentiel qui aspire au libéralisme et c'est à ce niveau que Marx n'a pas totalement raison.

Au Congo, il y a peut-être 8 ou 10% de croissance mais toute cette croissance ne sert pas le pays à bon escient. Le système économique n'est pas bâti sur un mode d'exploitation et de production industrielles mais sur une économie de rente qui ne profite qu'à une caste depuis plus de cinquante ans.

Vous avez compris qu'il faut changer quelque chose pour que la croissance signifie la même chose chez nous et en France. A moins qu'il s'agisse d'une façon différente d'exploiter socialement la croissance ici et là. Quand votre économie est tenu à 90% par des étrangers, votre pays est pillé puisque tout l'argent qu'on y engrange est destiné à sortir. Il faudra changer cette façon de faire et ce n'est pas parce que nous le disons qu'il nous revient de le faire mais quoi qu'il en soit, il faudra une nouvelle élite politique patriote au Congo pour que les choses changent. Sassou et les membres de son clan ne sont pas tout simplement à la hauteur des enjeux.

Le Congo est la terre du kimuntu où l'homme valait mieux que tout l'or du monde puisqu'il était le bien absolu, l'expression de la richesse la plus noble. Vous pouvez ou ne pas me croire mais vous devez savoir que la plume de l'oiseau quetzal valait plus que l'or chez les Incas qui s'étonnaient de voir les Espagnols si préoccupés d'amasser de l'or et de tuer pour cela.

Il s'agit, pour nous Bantus, de replacer l'Homme collectif au centre de l'échiquier politique. En Europe, ils sont pourtant plus individualistes que nous mais pourquoi ça se passe mieux chez eux ? Parce qu'ils respectent plus la vie et la condition humaines dans leurs sociétés que nous ne le faisons et l'Etat se charge d'en imposer à tous pour que le niveau de vie global soit digne des homo sapiens sapiens que nous sommes. 

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