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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 12:19

Fredy Mathe, bonjour. Peu de gens me connaissent depuis dix-huit ans que nous avons commencé ce combat avec mon frère Jean Claude Béri à Lyon. Tout a commencé à Lyon avec la RESCO.

Pour accuser quelqu'un de complicité avec un système qu'il combat depuis dix-huit ans, il faut vraiment détenir des preuves solides. Proposer l'idée d'une transition après Sassou au lieu de se précipiter dans une nouvelle élection qui consacrera la poursuite du règne du PCT, n'est pas une collusion avec le régime des crocodiles de l'Alima. Ne vaut-il pas mieux faire comme les Burkinabés en prenant le temps d'une transition qui aurait pour mission de créer les conditions d'une élection présidentielle libre, transparente et plurielle ? C'est la voie choisie par le Burkina-Faso. Les Burkinabés auraient pu, après Blaise Compaoré, respecter la constitution en laissant le président du sénat, un proche de Compaoré, diriger le pays et organiser les élections dans le délai légal prévu par la loi. Ils ne l'ont pas fait. Compaoré parti, ils ont pris le temps de suspendre la constitution pour un nettoyage transitionnel.

Le départ d'un dictateur ou d'un chef d'Etat ne signifie pas la mort de son système qui tient souvent tous les rouages d'un pays : politiques, économiques, sociaux, culturels, médiatiques, etc. Denis Sassou Nguesso lui-même a pris cinq ans de transition pour nettoyer le système laissé par Pascal Lissouba : il fallait nettoyer l'armée, la police, la gendarmerie, la fonction publique, les ambassades, l'assemblée nationale, le sénat, les directions, etc, des personnalités laissées par l'ancien régime. Sassou a pris le temps au cours d'une transition flexible. Nous ne demandons que trois ans et nombreux partagent notre avis.

LA TRANSITION SE DEROULERA SANS SASSOU ET APRES SON MANDAT. Posez-vous cette question : Y aura-t-il des élections en 2016 ? POUR MA PART, JE FAIS MAINTENANT L'HYPOTHESE DE REPONDRE : NON. Organiser des élections en 2016 signifierait que Denis Sassou Nguesso accepte de respecter la Constitution du 20 janvier 2002. OR, IL VEUT L'ASSASSINER ! Par conséquent, cet homme n'a pas envie d'organiser des élections pour que quelqu'un d'autre prenne sa place. S'il réussit son putsch constitutionnel, il mettra en place une transition d'une autre nature, celle dont vous faites allusion certainement.

Tout le monde semble oublier que Denis Sassou Nguesso n'a pas pris le pouvoir démocratiquement mais par les armes et c'est ce qui compte - car le reste ne relève que de mécanismes subtils pour conserver le pouvoir. Il est donc nécessaire qu'après cette parenthèse dictatoriale, quand il aura fini son mandat, qu'on instaure une transition suspensive (de la constitution) - comme l'a fait le Burkina-Faso - pour mettre à plat le système afin que nous ayons un président légitime. Ce dernier aura vocation de par sa légitimité à poser la question de l'adaptation de la constitution du 20 janvier 2002 dont une bonne révision suffirait pour l'adapter. C'est notre point de vue partagé par de nombreuses personnalités.

IL FAUT JUSTE DISTINGUER LA TRANSITION AVEC SASSOU (CELLE QUE VEUT LE PCT POUR ATTENDRE QUE LA DROITE REPRENNE LE POUVOIR EN FRANCE) ET LA NOTRE QUI INSISTE SUR LA NON ORGANISATION DES ELECTIONS EN 2016 POUR EVITER DE PROLONGER ARBITRAIREMENT LE REGNE DU PCT. J'espère que je suis encore un peu pédagogue pour me faire comprendre clairement, mon cher, Fredy Mathe..

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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 20:01

Je reviens de Paris où j'ai participé à la réunion d'initiation d'une coalition républicaine pour la restauration de la démocratie. Comme l'a si bien dit Raphael Goma qui présidait la séance, il ne s'est pas agi de créer un nouveau parti ou de lancer une nième association loi 1901. Il s'agit désormais de mettre sur pied une coalition républicaine pour la restauration de la démocratie avec objectif de porter la dynamique démocratique de la diaspora sur place au Congo en se déplaçant massivement. Jean Claude Béri a rappelé les tenants et les aboutissants de ce qui s'était dit à Lyon lorsqu'il posait la question suivante : pourquoi ne parvient-on à se rassembler ? La session du samedi 28 mars 2015 s'efforçait de répondre à la manière dont il fallait s'y prendre por faire partir Denis Sassou Nguesso. Avant de lancer le débat, les organisateurs ont tenu à donner la parole aux panafricanistes venus participer l'événement.

Lors de mon intervention qui a par ailleurs été remarquée par monsieur Bamba du Mali, j'ai tenu à exposer la démarche des anciens kamites en vigueur à l'époque du royaume du Kongo et même pratiquée en Egypte pharaonique. Face à un problème, les anciens avaient une démarche bien spécifique :

1) S'agit-il d'un problème déjà rencontré par le passé ou non ? Ce premier questionnement est capital : il faut un bon diagnostic pour trouver le bon remède. Toute erreur de discernement à cette étape conduit droit au mur. C'est comme si un médecin faisait un mauvais diagnostic médical - ce qui lui conduirait inéluctablement à vous administrer un traitement inadéquat.

2) Si oui, quelle fut la solution apportée à l'époque ? Avait-elle fonctionné ? Si oui, les conditions, le contexte et les paramètres actuels étaient-ils les mêmes que par le passé ? Qu'est-ce qui avait changé ? Les Egyptiens consultaient ce qu'ils appelaient leurs annales pour trouver une solution appliquée à telle ou telle époque. Dans le monde kamite régi par l'oralité, c'est la mémoire collective qui était soumise à contribution.

3) Si non, il fallait réfléchir ensemble pour trouver d'éventuelles solutions et en choisir celle qui apparaît comme la plus appropriée - peu importe qui la propose tant que le crédit rejaillit sur la société entière. Une solution éprouvée finissait par intégrer le corpus de la tradition.

J'ai fait remarquer qu'il y avait au Congo un précédent qui avait déjà permis de se débarrasser de Denis Sassou Nguesso sans manifestation de rue, sans tirer une seule cartouche : ce fut le processus d'instauration de la démocratie en 1991-1992 qui permit des élections libres, transparentes et plurielles dans notre pays. La restauration de la démocratie devrait, à mon humble avis, s'inspirer de ce qui se fit à l'époque. Bien entendu, je conçois que le contexte ait changé parce que les syndicats ne sont plus aussi puissants et aussi unis qu'à l'époque de Sassou I et comme l'a dit un jeune frère, la neutralité de l'armée relève plus de l'utopie que du fait mais cela ne signifie en rien qu'une autre force sociale ne puisse pas émerger pour galvaniser la société. Je pense qu'il n'est plus nécessaire de procéder comme ce fut le cas à cette époque avec une longue conférence nationale souveraine de défoulement puisqu'il nous suffit de passer aux étapes les plus déterminantes : Décision d'une transition ==> Gouvernement de transition ===> Mise en ordre du système électoral ==> Organisation d'une élection libre, transparente et plurielle ==> Election d'un nouveau président de la république.

Il ne vous échappe pas que la configuration politique actuelle a un logiciel politique programmé pour faire gagner le PCT et ses candidats à chaque fois, à tout prix (corruption, sang, larmes, urine, etc). Aucune personne sensée ne peut prétendre vouloir restaurer la démocratie en laissant Denis Sassou, le PCT et ses ministres contrôler le processus électoral. L'ex-ministre Jean-Luc Malékat partage cet avis tout comme son Excellence l'ancien ambassadeur Marcel Makomé.

Monsieur Bamba (le Malien car il y avait un autre Bamba ivoirien) a estimé qu'il fallait aussi regarder ce qui se faisait ou s'était fait ailleurs et dans les environs. Cela dit, il conclut pourtant qu'il faille des élections au Congo - dans un environnement corrompu et totalement à la solde du PCT. Lui qui nous demande de regarder ce qui s'est fait ailleurs, pour un Africain de l'ouest, je suis curieux de comprendre pourquoi il n'a pas tiré les leçons de l'expérience burkinabée : certes ce pays est retombé entre les mains de militaires proches de Blaise Compaoré mais il a fallu faire partir celui qui voulait violer la constitution de son pays. Un panafricaniste sénégalais, ancien membre du mouvement Y en a Marre, a même aussi suggéré de s'inspirer de l'expérience sénégalaise : Wade a modifié la constitution mais a été battu par une opposition unie, un contexte qui ne fonctionnera pas chez nous où tout le monde rêve de devenir président de la république et, surtout, organisant les élections, le PCT ne manquera pas de proclamer son champion vainqueur. Non, la solution à la sénégalaise est trop risquée - encore que légalement rien ne justifie un changement de constitution. Si le mouvement de la rue augure de la récupération du pouvoir par les militaires, alors les civils ont intérêt à se coaliser pour leur opposer un refus quant à la conduite de la suite des événements politiques après Denis Sassou Nguesso. L'armée est organisée, hiérarchisée, respectueuse des ordres hiérarchiques, elle possède les moyens d'imposer son point du vue puisqu'elle dispose du permis de tuer - pourtant pour défendre le peuple mais souvent, très souvent, elle retourne l'arme contre le peuple qui le nourrit et qui a mis au monde les soldats qui la composent.

Bien que cela ne se rapportait pas directement à la question posée, certains ont évoqué la question du dialogue, claironnant fièrement qu'ils allaient participer au "dialogue" - sans en connaître le contenu, en sachant qu'il sera complètement verouillé par le PCT et ses alliés corrompus. Or, participer au dialogue, c'est déjà faire le jeu de Denis Sassou Nguesso : le mastodonte a déjà annoncé la couleur, le dialogue n'étant qu'un prétexte qui lui ouvrira la voie vers la convocation d'un référendume illégal. DONC QUICONQUE PARTICIPERA A CE DIALOGUE-LA, SERA IPSO FACTO UN TRAITRE, UN COMPLICE DE DENIS SASSOU NGUESSO. NOUS SAVONS QUELS NOMS SONT SUR LES LISTES DE PERSONNES QUI VONT QUITTER LA FRANCE POUR Y PARTICIPER, LISTES QUE CONFECTIONNE L'AMBASSADE DU CONGO EN FRANCE.

En effet, si Denis Sassou Nguesso n'organise pas son dialogue, il lui faudra trouver un autre moyen funeste pour perpétrer son coup d'Etat constitutionnel. Si ce faux dialogue qui n'a de dialogue que le mot est l'étape indispensable pour aller vers un faux référendum illégal, il faut l'empêcher à tout prix. Et quiconque soutient une telle escroquerie, qu'il vienne arrogamment parler de son parti ou d'autre chose devant ceux qui veulent arrêter la bête, est un TRAITRE coupable de HAUTE TRAHISON qu'il faudra juger le jour venu. LE SEUL DIALOGUE QUI VAILLE EST CELUI DE SAVOIR COMMENT FAIRE POUR RESTAURER NOTRE DEMOCRATIE. LE RESTE EST UNE ESCROQUERIE, UNE HAUTE TRAHISON...

                                              LION DE MAKANDA

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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 08:15
DIASPORA CONGOLAISE/FRANCE : MISE EN PLACE D'UNE COALITION REPUBLICAINE CE SAMEDI 28 MARS A PARIS (PORTE DE CLICHY)
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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 23:02

Au commencement de la dictature Sassou, étaient la dispersion, le découragement, la démobilisation, la fuite de l'élite politique à l'étranger, la résignation, le découragement, l'abattement du peuple. Puis vinrent l'indignation, la révolte, la résistance de quelques enfants du Congo à l'étranger. Rares sont ceux qui ont fait ce long cheminement qui façonne les vrais résistants. Certaines personnalités viennent de rejoindre la dynamique du changement il y a à peine quelques années, voire quelques jours. TOUS SONT LES BIENVENUS, LE CONGO ETANT UN PATRIMOINE COMMUN. Tous veulent devenir les plus en vue, tous veulent d'abord faire triompher l'ambition personnelle avant l'ambition collective.

Ah, mes compatriotes, tous plus intelligents les uns que les autres, toujours plus hautains, plus arrogants, égoïstes à souhait ne voulant jamais que les autres fassent quelque chose qui ne les mettent pas au premier plan. Pourtant, il semble que nous voulons tous le départ du mastodonte qui massacre la "forêt" nationale, oui, tous nous sommes pour la restauration de la démocratie perdue mais dès qu'une initiative de rassemblement jaillit ici ou là, on boude. Chacun est président de quelque chose et refuse de s'associer à autrui pour ne pas se diluer dans le grand nombre. Comme ils brillent tous, ces astres de la contestation, de la trahison, de la jalousie ! On veut récolter mais que personne d'autre ne cultive sauf moi ! Je suis le plus malin, je suis le plus intelligent, seul je peux tout ! Quel genre de souverain mérite un peuple peu enclin à se rassembler pour devenir une force politique véritable ? Si vous étiez si intelligents tous seuls dans vos coins, comment se fait-il que vous ne parvenez pas à chasser Denis Sassou Nguesso qui fait tant de mal au peuple ? Pourquoi ne vous servez-vous pas de vos ambitions individuelles si performantes pour terrasser celle de Denis Sassou Nguesso ?

Au moment où la mangue est mûre sur le manguier du bord de l'Alima, la division règne affaiblissant ipso facto l'ambition politique collective. Or, sans ambition collective, pas d'ambition politique du tout. La démocratie est comme un moteur à trois temps : l'ambition collective, l'ambition individuelle et le projet de société. On ne peut passer la seconde sans être passé par la première, la troisième sans la seconde.

Si faire de la politique consistait juste à crier, les babouins seraient meilleurs politiciens que les Congolais. L'orgueil ! Péché qui appelle le démon de l'égoïsme et l'égoïsme fait à son tour la courte échelle à la convoitise. La convoitise finit par entraîner la division, la division amène la décadence et cette dernière finit par tuer même une grande civilisation. Ceux qui nous tiennent dans leur carcan, "ba mindélé", savent se servir du moteur à trois temps. L'ambition collective est une école de discipline, d'humilité où l'on apprend à écouter ce qui sort du cerveau de l'autre parce que tout être a des limites et une grande idée peut naître même d'un tout petit cerveau. Ambition collective = pensée collective + action collective.

C'est ensemble que nous ferons partir Denis Sassou Nguesso. Par contre, c'est dispersés que nous échouerons, chacun ne regardant que son nombril. Ce n'est pas un individu seul aussi brillant soit-il qui réussira à vaincre une système armé jusqu'aux dents comme Tartarin de Tarascon. C'est sur le cheval de la force collective que galope la grande ambition individuelle. Les petites idées font le lit des grandes. Les petites alliances préfigurent les grandes révoltes.

Si vous n'aimez pas la cuisine de votre voisin, pourquoi apprécierait-il la vôtre ? Pourtant, quand vous faites des recettes - même non épicées, ils viennent manger mais vous, vous boudez leur cuisine - parce que vous croyez avoir réussi à incarner l'esprit du Congo. Par quel mystère ? Parce que vous vous croyez meilleurs que les autres ? Il y a ceux qui depuis dix-huit ans n'ont pas arrêté de lancer leur intifada de mots sur le système carcéral politique congolais - sans rechercher la moindre gratification personnelle et de l'autre côté, il y a ceux qui viennent d'entrer dans la danse qui veulent déjà danser plus vite que le tam-tam. Les lumières qui veulent briller trop vite malgré le peu d'oxygène finissent par éteindre même le feu de la révolte. Criminel est celui qui par orgueil veut faire échouer dix-huit ans de lutte.

Les grands hommes se reconnaissent à leur capacité à apprécier les petites choses qu'ils savent transformer en grandes choses. Là où mon frère m'appelle pour qu'à deux nous soyons plus forts que tout seul, j'accours. Si vous avez déjà en vous le mépris de l'action des autres, si vous n'osez pas écouter ou vous associer aux autres pour leur faire profiter de votre grande lumière, en quoi ne présagez-vous pas faire demain pire que Denis Sassou Nguesso ? La grandeur de l'âme n'accouche pas du rejet de l'autre car c'est d'un alliage qui associe toutes les énergies que naît un peuple libre.

Ceux qui ne viennent pas encourager les autres à agir pour le Congo n'aime pas les autres mais, n'aimant pas les autres, ils n'aiment pas le Congo. Quel est donc ce moule qui crée l'orgueil congolais à la chaîne au point de nous faire perdre la face ? Est véritablement grand celui qui transforme les petites graines de rassemblement en pépites démocratiques. Et si l'or s'amalgame pour prendre plus de valeur, il s'étire aussi aussi à l'infini pour se dissiper dans l'espace.

Celui qui n'aime pas les autres ne s'aime pas lui-même car c'est dans le miroir de l'amour que l'on donne aux autres qu'on lit celui qu'on se consacre soi-même.

Ce samedi, si vous ne venez pas, vous ne boycotterez pas quelques citoyens mais votre pays. Et le faisant, on saura dans quel camp vous êtes. C'est au fruit que l'on reconnaît la valeur de l'arbre mais c'est au goût qu'on reconnaît celui du fruit. Si vous n'êtes pas capables d'écouter les autres, vous êtes déjà des dictateurs en puissance. LE CHRIST N'A-T-IL PAS DIT : "QUE CELUI QUI VEUT ETRE LE PLUS GRAND D'ENTRE-VOUS SOIT LE SERVITEUR DES AUTRES" ?

Je serai à Paris ce samedi avec mes frères de combat, ceux qui font les petites choses qui donnent du courage au peuple. Hier, on se comptait sur les doigts de la main ; aujourd'hui, on marche sur les fautes d'orthographe pour parler du Congo sur les réseaux sociaux ; j'en suis si fier.

L'AMOUR NE SE RECONNAIT QU'AU SACRIFICE CONSENTI POUR L'HONORER. IL N'Y A CERTAINEMENT PAS D'AMOUR DU CONGO EN VOUS. NOTRE PAYS NE SERA PLUS LE MARCHE-PIED DES AMBITIONS SOLITAIRES.

MON MESSAGE A LA DIASPORA : N'EXECUTONS PAS LA DANSE DE L'AMBITION PERSONNELLE AVANT LA MUSIQUE DE LA DEMOCRATIE RETROUVEE ! C'EST COMME DANSER SEUL DANS LE VIDE, DANS LE VICE...

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 13:43

Une bonne idée finit par être partagée par tous. L'idée de la transition fait son trou. Ce n'est encore qu'une idée qui devra trouver le cheminement de sa réalisation. Peu importe là d'où elle provient en premier ; l'essentiel que nous en comprenions tous la nécessité. Quant au passage de l'idée à sa réalisation, c'est le travail de tout le peuple congolais.

Juste une digression : quand Mathias Dzon dit qu'il a soutenu que la constitution actuelle est mauvaise mais qu'il s'oppose à son changement mais aspire à des élections avec le PCT et Denis Sassou Nguesso aux manettes, juste après quelques retouches de listes électorales, son subconscient lui dit qu'il pourrait bien dans ces conditions remporter l'élection présidentielle. L'homme dans une vidéo a bien dit que devenir président est son obsession. C'est là où il se trompe : Denis Sassou Nguesso n'a pas l'intention de laisser le pouvoir puisque la suite de son plan est déjà affichée : Dialogue-Echec du dialogue-Référendum-Conservation du pouvoir. Le fait qu'il embauche des milliers de gendarmes montre qu'il se prépare à affronter la colère de la rue si nécessaire.

Le dialogue ? A quelle fin ? Sassou le veut comme prétexte à son référendum - pendant que le PCT brandit la carotte de la transition arrosée de sacs d'argent et les lapins frétillent à l'idée de devenir des ministres. Ne nous leurrons pas : il n'y aura pas de vrai dialogue horizontal mais un diktat. La preuve ? On ne vous dit même pas de quoi vous allez vraiment dialoguer car tout dont les Bokamba ont mis en objectif ne veut rien dire. C'est eux qui eux qui danseront la danse du dialogue mais c'est Denis Sassou Nguesso qui en jouera la musique.

Jean-Luc Malékat a été ministre des finances de la transition qui a permis la seule et unique élection présidentielle démocratique du Congo en 1992. Il est donc normal qu'il adhère à l'idée d'une transition à partir de la seizième minute (16:10). Il s'agit de refermer la parenthèse dictatoriale ouverte par Denis Sassou Nguesso en 1997. Il partage mon idée que dans la configuration actuelle, il n'est pas possible d'organiser une seule petite élection que le PCT ne gagnera pas. Même avec des listes nouvelles, il suffira que le régime PCT qui organise les élections et qui les proclamera par son ministère de l'intérieur déclare son champion comme vainqueur. Franchement, la transition est incontournable. Nous estimons qu'elle doit durer trois ans au lieu de deux car il y aura une audit complète des comptes de l'Etat, un recensement général de la population et de l'habitation, la révision des listes, le redressement de certaines institutions comme la justice, la force publique, l'éducation, la santé. Deux ans me paraissent trop courts. Cependant, il reviendra au peuple d'en décider s'il adopte l'idée d'une transition démocratique véritable. Oui, nous avons introduit l'idée de la transition et si les Congolais veulent un vrai sujet de débat, il est tout trouvé : ON PEUT DIALOGUER DEs CONTOURS DE LA PROCHAINE TRANSITION.

Aux sceptiques, je renvoie à un constat : pourquoi les Burkinabés qui ont chassé Blaise Compaoré en envahissant les rues n'ont pas appliqué la constitution mais décidé d'organiser une transition démocratique - qui a de fait suspendu ladite constitution ? On aurait dû nommer le président du sénat comme président de la république avec mission d'organiser l'élection présidentielle dans un certain délai. Ils ont choisi de suspendre la constitution pour une transition. Qu'est-ce qui rend donc cette transition si nécessaire ? Répondez donc !

 

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 23:18

Nous avons appris que Denis Sassou Nguesso recrute 3000 nouveaux gendarmes. Alors qu'il est question de dégraisser la fonction publique pléthorique, qu'il n'y a plus d'argent pour achever de nombreux travaux publics, Denis Sassou Nguesso, nous l'apprenons d'un compatriote récemment rentré du Congo, enrôle 3000 nouveaux gendarmes dans la force publique. Le baril de pétrole est actuellement en dessous des 50 dollars - ce qui ce ressent amèrement au niveau économique, l'Etat étant le principal employeur du pays.

3000 nouveaux gendarmes, pour quoi faire ? Denis Sassou Nguesso aurait dit au Général Nianga Mbouala de se préparer à la guerre car il allait défier la France (Hollande) et les Etats-Unis (Obama) en exécutant son putsch constitutionnel. 

Nous savons que le monarque achète de nombreuses armes - alors même que le pays est en paix avec ses voisins. Tout ceci indique des intentions belliqueuses tournées vers son propre peuple qu'il est prêt à châtier en versant des torrents de larmes, de sang et d'urine. Denis Sassou Nguesso aurait dit à ses proches qu'il livrait le combat de sa vie. Contre qui ? Contre son propre peuple ! Croyez-moi, les forces publiques congolaises ne sont pas là pour protéger le peuple congolais ; pour preuve, elles ont pointé leurs armes contre le peuple congolais depuis octobre 1997.

Voici ce que BrazzaNews vient de publier (nous espérons qu'il ne s'agit que d'une rumeur mais nous prenons l'information au sérieux) :

" Le pouvoir de Brazzaville a recruté des tueurs à gage, une dizaine de ouest-Africains. Actuellement ils sont dans le vol pour Paris. Leur mission : Faire du mal aux Congolais résidant en France, Belgique, Luxembourg (Europe) notamment, les combattants et autres défenseurs de la démocratie qui se trouvent en France ou en Europe .

La police Française est saisie de cette affaire . Affaire prise au sérieux. "

Tel un éléphant pris de démence, Denis Sassou Nguesso attaque tous azimuts en montrant ses défenses. Nous nous attendons à une année 2015 ensanglantée - parce que le Diable l'exige...

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 22:16

Denis Sassou Nguesso a clairement affiché son intention de changer la constitution du 20 janvier 2002. Ne manque plus que le prétexte qui naîtra du dialoque-diktat auquel vont jouer le régime et une opposition fantôche. L'Europe peut mieux faire pour ramener l'égocentrique Denis Sassou Nguesso à la raison : il suffit de bloquer tous les comptes des tenants du système, PCT, clan, famille. Une décision qui pourrait être assortie de l'interdiction du séjour en Europe et aux Etats-Unis. Voilà des mesures qui pourraient pousser le système dictatoriale instauré par le mastodonte de l'Alima à reculer. L'Occident s'en remet juste à l'OIF (Organisation Internationale de la Francophonie). Il serait même intéressant de bloquer les revenus issus du pétrole à partir du 14 août 2014 si le dernier mokilimbembé d'Edou jouait au soldat récalcitrant : il est inconcevable que l'Occident verse l'argent du Congo à un dictateur... L'asphyxie financière a été appliquée contre Laurent Gbagbo - alors qu'il ne le méritait même pas. Aussi, pourquoi l'Europe ne pourrait pas l'appliquer à un dictateur qu'il est pourtant très facile d'arrêter ?

L'Occident ne joue pas franc jeu avec l'Afrique : d'un côté, elle se plaint de l'immigration, de l'autre, elle complote avec des dictateurs pour dépouiller l'Afrique de ses richesses, poussant ses fils à fuir la misère.

Nous savons que l'Amérique dépouille l'Europe de son or afin de la réduire en servitude - si ce n'est déjà fait. Nicolas Sarkozy n'a-t-il pas vendu 600 tonnes d'or de la Banque de France à un vil prix aux Américains - ce qui fit de lui la risée du monde ? Les Allemands attendront longtemps avant que les Etats-Unis leur restituent leurs 700 tonnes d'or. L'Europe se rabat sur l'Afrique pour rééquilibrer son économie sauvagement pillée par l'Amérique et les cupides "maîtres du monde" qui tiennent la FED qui fait flamber la planche à billets pour mieux asservir le monde qui est arrimé à l'esclavage du fait que toutes les monnaies sont liées à l'étalon universel dollar. Or, le dollar, tout le monde le sait, ne vaut plus rien. Actuellement, le dollar a perdu 99,7% de sa valeur. Les Américains ont donc besoin d'or et travaillent à dépouiller l'Europe de tout son or - déjà qu'une bonne partie avait été expédiée aux States pour échapper à Hitler. Que les nations qui ont fait garder leur or aux Etats-Unis sachent qu'il ne leur reste plus rien : tout s'est volatilisé. A Fort Knox, les coffres-forts sont vides...

Le monde dit civilisé refuse d'aider l'Afrique. Qu'elle se tienne bien tranquille puisque nous sommes dans des temps apocalyptiques. Dieu va détruire le système financier mondial tel que cela est prédit dans la Bible. Les USA vont exploser et les Américains vont tous s'entretuer à cause de leur cupidité pendant que le reste du monde les regardera se massacrer. C'est de l'ordre de la prophétie. Lisez l'Apocalypse pour comprendre ce que je vous dis. Pour Dieu, le temps n'existe pas (Ecclésiaste 3:15) - il peut donc révéler aux prophètes ce qui va se produire.

Les Etats-Unis vont éclater en plusieurs nations avant de plonger le monde dans une banqueroute universelle. Tout le mal que les Occidentaux font subir à l'Afrique et aux Africains ne tardera pas à atteindre les cieux. Les banques ne pourront pas toujours être sauvées, déjà que de nombreux pays préfèrent à présent faire confiance à la Chine ou à la zone euro car le dollar en tant que monnaie est une escroquerie puisqu'il ne dépend plus de l'étalon-or. C'est de l'argent issu du néant qui permet pourtant d'acheter de l'or. Inquiète de cette situation, la FED milite même pour une démonétisation : l'Amérique veut créer à présent de la monnaie virtuelle. Reste à savoir si le monde suivra. La dette des Etats-Unis est scandaleuse ; ce pays a déjà remboursé plus de dix fois ce qu'il doit à la FED, une banque privée, mais la cupidité des banques actionnaires de la FED est infinie. LE PIRE APPROCHE A GRANDS PAS...

Oui, au Congo, nous sommes empêtrés dans une dictature que les Occidentaux peuvent écraser en un jour : il suffit de bloquer les terminaux de paiement du Congo. Cependant, personne ne bouge. Et pour cause : ce  sont les Occidentaux qui ont aidé Denis Sassou Nguesso, le Grand Maître franc-maçon à revenir au pouvoir.

Denis Sassou Nguesso s'en ira. Cependant, partira-t-il avant d'avoir complètement ruiné le Congo où des musulmans occupent des routes pour faire leurs prières comme pour montrer qu'ils sont désormais les maîtres du pays ? Nous vivons des temps difficiles. Cependant, tous ceux qui sont des vrais enfants de la foi savent que nous sommes entrés les temps de la fin. Prenez très au sérieux ce que je vous prédis : une banqueroute universelle va survenir qui plongera le monde dit moderne dans le chaos. Nous ne savons pas dans quel état se trouvera notre pays quand le MAL ABSOLU frappera le monde.

L'OIF peut toujours suspendre le Congo ; le monstre Denis Sassou Nguesso ne prêtera certainement pas attention à la menace. Hélas, faute de mieux, nous sommes réduits à nous contenter d'aussi peu de la part du monde occidental qui a d'autres chats à fouetter puisque toutes ses économies vont mal à quelques exceptions près...

CHANGEMENTE DE LA CONSTITUTION : L'OIF MENACE DE SUSPENDRE LE CONGO
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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 21:54
DIASPORA CONGOLAISE/ROYAUME-UNI (United Kingdom) : COMMUNIQUE DE PRESSE

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

PAR LA DIASPORA CONGOLAISE AU UK

La Diaspora Congo Brazzaville - UK déplore l’attitude irresponsable du président de la République et de son parti politique, le PCT, au regard du débat sur le changement ou non de la constitution du 20 janvier 2002, une attitude qui consiste à faire une fuite en avant avec la notion du « travaillons d’abord » mais en glissant en même temps par petites doses la préoccupation de vouloir changer cette constitution qui empêche le président sortant de briguer un troisième mandat, car cet objectif est le seul motif qui peut justifier les efforts que la majorité au pouvoir et le président déploient dans un exercice qui s’avère désormais à haut risque depuis le soulèvement du peuple Burkinabé qui a évincé son président en Novembre 2014, lequel président était, lui aussi, animé par le même désir de demeurer au pouvoir au-delà des exigences de la constitution.

Dans une répartition des rôles bien ajustée, le tandem Présidence de la République et Secrétariat général du PCT continue à manipuler la communauté nationale sur un débat qui n’a constitutionnellement pas lieu d’être.

Bien que conscients des problèmes juridico-politiques que pourrait déclencher cette périlleuse initiative de changer la constitution, le Président de la République se camoufle insidieusement derrière des entités non-constitutionnelles comme les pseudo-sages et les ministres du gouvernement – qui n’ont aucune légitimité dans pareille situation – pour tenter d’imposer le changement constitutionnel, à tout prix, au peuple Congolais qu’il asphyxie à dessein.

Toutefois, il est très important de souligner que le changement de la constitution – qui est clairement une volonté exclusive du Président de la République et son parti, le PCT – serait une très grave violation de la loi suprême de la République du Congo, d’autant plus que les institutions actuelles ne souffrent d’aucune crise de fonctionnement nécessitant ce changement.

Comme ils l’avaient fait au mois de décembre 2014, le mois de mars 2015 a, une fois encore, enrichi l’agenda subversif de ce même tandem qui a effectué des sorties où chacun était dans un rôle bien précis :

  • Le Président se donnant la tâche d’annoncer qu’en cas de divergence entre les partis politiques sur la question du changement de la constitution, il reviendra au peuple congolais de trancher par voie référendaire

  • Le secrétaire général du PCT s’attelant, quant à lui, à disserter – sans convaincre – de l’intérêt de changer la constitution pour une supposée république moderne dans laquelle la constitution actuelle serait un frein à l’épanouissement de la société.

Au regard des éléments susmentionnés, la Diaspora Congo Brazzaville – UK pense que le Président de la République et son parti – le PCT – pratiquent cette fuite en avant en feignant d’ignorer que la majorité des forces vives de la nation ont déjà donné leur verdict sur le sujet.

Dans un contexte où les partis de l’opposition tout entière, plusieurs partis se réclamant de la majorité présidentielle – MCDDI, RDPS, RDD, UP, MUST, etc. – l’Episcopat ainsi qu’une grande partie de la société civile, ont déclaré un NON sans équivoque au changement de la constitution, la seule question pertinente, fondamentale, cruciale et déterminante qui impose de mobiliser les énergies doit être celle liée à la transparence des prochaines échéances électorales afin de garantir un avenir apaisé et rassurant dépourvu des comportements égoïstes des uns se confrontant aux velléités protestataires des autres.

Malheureusement, plutôt que d’offrir aux Congolais un avenir paisible libérant toutes les énergies pour la construction du pays, le Président et son parti créent, au contraire, une atmosphère politique remplie d’incertitudes asphyxiant ainsi toutes les énergies positives, tout en introduisant des craintes d’un pays condamné à sombrer dans le chaos.

La Diaspora Congo Brazzaville-UK estime que la seule voie pour garantir la paix et la sécurité des citoyens congolais est celle d’une organisation de l’élection présidentielle en 2016 dont les résultats ne souffriraient d’aucune contestation.

Il est aujourd’hui impératif que le Congo se rassemble autour d’un processus impliquant le camp présidentiel, l’opposition, la société civile et, dans une certaine mesure, l’Episcopat, pour discuter – sans tergiverser et sans perdre de temps – des questions de listes électorales fiables, de la commission électorale et son indépendance.

La Diaspora Congo Brazzaville - UK estime que dans l’intérêt supérieur de la nation congolaise, une concertation avec un ordre du jour allégé se focalisant exclusivement sur les conditions du déroulement des prochaines échéances, devrait être convoquée immédiatement afin que l’exécution de ses conclusions ne bouleverse pas le calendrier établi par notre loi fondamentale qui reste au dessus de tout autre texte ou arrangement. Cette concertation doit avoir un ordre du jour réaliste et concis, se limitant de préférence aux questions relatives aux opérations pré-électorales, électorales et post-électorales.

La Diaspora Congo Brazzaville-UK estime que toute autre initiative visant à gagner du temps pour le camp au pouvoir serait de nature à mettre en péril la stabilité du Congo car la jeunesse congolaise qui a vu l’exemple du Burkina n’est pas prête à laisser passer l’opportunité d’une alternance politique apaisée.


 

Fait à Londres 14 Mars 2015

La Diaspora Congo Brazzaville -UK

 

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 15:05

Fétichiste, occultiste, franc-maçon, sataniste, Denis Sassou Nguesso a introduit au Congo les pratiques diaboliques les plus abominables axées sur le sang propitiatoire. Juste pour conserver le pouvoir. Cet homme a voué sa vie à servir les forces des ténèbres qui lui imposent des sacrifices rituels en retour pour faire aboutir ses projets machiavéliques. Pour assouvir sa soif de gloire. Bref, les meilleurs conseillers de Denis Sassou Nguesso sont les marabouts, féticheurs, magiciens et occultistes de tous genres qu'ils consultent à longueur de journée. Une personnalité qui l'a rencontré m'a rapporté que le premier conseiller de Sassou est un féticheur qui a pouvoir d'annuler un conseil des ministres.

Le Congo a été vendu aux forces des ténèbres, à Satan. Pour preuve, je vous citerai ce qu'avait dit un descendant de Pietro Savorgnan de Brazza lorsque ce dernier avait affirmé que la tombe de son aïeul était vide au mausolée Savorgnan De Brazza à Brazaville, les os de l'explorateur ayant été utilisés dans la confection de fétiches visant à envoûter le pays entier (nkini). Vous avez compris pourquoi Denis Sassou Nguesso ne pourra pas restituer les restes de De Brazza à ses descendants : parce qu'il n'y a plus de restes du tout...

A chaque fois que la conservation du pouvoir connaît une crise, Denis Sassou Nguesso s'en remet aux forces des ténèbres qui réclament du sang. Qui se souvient des cadavres que l'on retrouvait à Moukondo (Brazzaville) dont les parties génitales avaient été enlevées sous Sassou I ? Je peux évoquer l'épisode Anga dont les parties génitales furent prélevées à des fins mystiques.

Un compatriote revenu récemment du Congo m'a rapporté un fait qui va dans le même sens : à Pointe-Noire, on retrouve chaque jour des cadavres de femmes dont les seins et le sexe sont amputés. Cela ne semble pas inquiéter les hommes parce que cela concernerait uniquement les femmes ! Mais qu'est donc devenu mon pays pour que l'on banalise le meurtre rituel de femmes ? Tuer une femme, c'est comme assassiner l'humanité tout entière car le monde ne naît que des femmes. Entendre dire qu'il y a des compatriotes qui ne s'en offusquent pas parce qu'il s'agit de femmes assassinées, je suis choqué !

 

Nous nous insurgeons contre ces pratiques diaboliques qui ne visent quà maintenir Denis Sassou Nguesso au pouvoir et nous affirmons ici solennellement que ces crimes rituels gratuits ne sauveront pas le système du sanguinaire qui s'est juché au sommet de l'Etat. Mobutu a fait la même chose avant de s'enfuir au Maroc : une vidéo existe sur youtube où l'on entend la famille de Mobutu crier lors de funérailles de parents morts de façon suspecte  : " KO SILISSA BISSO TE !"

Que nos soeurs fassent très attention quand elles font des rencontres pour ne pas se retrouver en face de tueurs sans pitié - parce qu'ils auront exhibé des billets de banque pour les appâter. Certes, la survie est difficile mais rien ne vaut que l'on risque sa vie en entrant dans la voiture d'un inconnu qui peut vous emmener directement au cimetière.

Le Congo est devenu l'antre du mal. Notre combat n'est pas seulement un combat politique mais c'est aussi une guerre spirituelle. LES CONGOLAIS DOIVENT BEAUCOUP PRIER... 

P.S. : Voici une correspondance que je viens de recevoir de Pointe-Noire à propos de ces meurtres rituels. Certaines informations de nature à faire échouer les démarches citoyennes ont été supprimées. Nous encourageons nos compatriotes à faire oeuvre de plus de vigilance et de coopération. Ces criminels vivent bien parmi vous et peuvent donc être neutralisés. Une fois arrêtés, il faudra qu'ils parlent pour que vous sachiez pour le compte de qui ils travaillent... :

" Bonjour NKOSSI ZA MAKANDA, j'ai lu votre article sur les enlèvements et les tueries rituelles des jeunes filles SUDISTES á SIAFOUMOU particulièrement et dans tout Pointe-noire en général, car aucune d'elle n'est du nord. Si vous vous souvenez un JOUR je vous en avais fait état. Eh bien la police garante de la sécurité publique ne mène aucune enquette : ces faits sont considérés comme banals. Mais (...) "

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 18:37

C'est un secret de polichinelle que tout Congolais avisé devine facilement. Cependant qu'un éminent membre du Bureau Politique du PCT, ex-ministre de la défense, avoue que le changement de constitution ne vise qu'à permettre au champion du PCT, Denis Sassou Nguesso, de rempiler pour un troisième mandat, la chose revêt toute son importance. Comme qui dirait un membre du commando avoue le crime que tout le commando nie en bloc. Bowao concilie néanmoins dénonciation du putsch constitutionnel et cohabitation avec les autres membres du Bureau. C'est totalement incongru. Pourquoi attendre l'organisation du référendum qui signerait le coup d'Etat constitutionnel au lieu de démissionner tout de suite du PCT - pour bien marquer sa différence ? La philosophie de cette acrobatie comportementale nous paraît difficile à justifier de façon rationnelle - même si on se servait de la dialectique de monsieur Hegel qui sait faire des synthèses de thèses contradictoires. Quand on sort de la servitude volontaire, on ne peut y laisser le moindre petit doigt - à moins que toutes les bonnes intentions flanchent devant les impératifs matériels. En demeurant au sein du PCT, le professeur Charles Zacharie Bowao n'honore ni Hegel, ni le peuple congolais car il se drape dans un paradoxe insoluble et il le sait pourtant. Il doit constituer l'exemple que d'autres membres de ce parti putschiste et criminel depuis le commencement - doivent suivre : DEMISSIONNER TOUT DE SUITE DE CE PARTI CRIMINEL QUE NOUS ALLONS DE TOUTE FACON DISSOUDRE POUR HAUTE TRAHISON S'IL CONTINUE A SOUTENIR LE PROJET PUTSCHISTE DE DENIS SASSOU NGUESSO.

J'ai entendu dire que certains au PCT me qualifient "d'ayatollah de la démocratie" quand d'autres au sein du même PCT me qualifient d'extrémiste. J'avoue volontiers être un RADICAL DEMOCRATE car je ne conçois pas de transiger sur les valeurs démocratiques et républicaines. Brailler au sein de la porcherie en mangeant les mêmes ordures que les autres porcs - n'a pas de mérite - même si on dénonce les méthodes du fermier. Il faut sortir de celle-ci et oser manger de la nourriture spirituelle saine. CHARLES ZACHARIE BOWAO NE DOIT PAS ATTENDRE DE DEMISSIONNER DU PCT : IL DOIT LE FAIRE MAINTENANT. POUR SA CREDIBILITE ET POUR L'EXEMPLE...

 

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