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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 15:19

C'est avec un grand plaisir que nous vous présentons les première et quatrième de couverture du prochain livre de notre ami Roger Yenga, juriste, administrateur des SAF, membre de l'Institut International des Droits de l'homme de Strasbourg (France), qui paraîtra courant décembre 2013 dont l'intitulé est : "Plaidoyer pour la fin du présidentialisme en République du Congo". Nous ne manquerons pas de vous donner de plus amples informations à sa parution et surtout lorsque nous l'aurons lu.

Couv_Roger_Yenga.jpg

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 13:56

Nous avons tenu à vérifier ce qu'il en était de la panne d'électricité et de l'absence d'eau potable à Dolisie, la ville où la qualité de l'eau m'a poussé à la boire sans craindre la moindre infection quand j'ai visité le Congo en 2008, Dolisie célèbre pour la stabilité et la quotidienneté de son électricité. L'information a été confirmée par un ami qui y vit : tout a commencé par une panne au niveau de Loudima mais lorsque le courant aurait été rétabli, l'installation placée à la réception a pris feu. Vétusté ? Simple dysfonctionnement ? Mauvaise réparation de la panne ? Aujourd'hui, la ville se retrouve dans une situation identique à celle des deux autres grandes villes du Congo, Pointe-Noire et Brazzaville. Nous espérons que la SNE fera tout son possible pour que les choses rentrent dans l'ordre.

La bataille pour l'émergence en 2025 est perdue d'avance si le Congo n'est même pas capable d'accéder à l'indépendance énergétique avec tous les atouts naturels dont il dispose : pétrole, fleuves, ensoleillement. Et quand bien même, nous aurions l'indépendance énergétique, ce ne sera pas encore gagné mais cette étape est un jalon indispensable.

Pour la petite digression, nous avons suivi notre frère Djess à la télé : il a été pertinent dans son intervention. Dommage que l'émission n'ait duré que quelques minutes. La question de l'émergence est la suivante : à quoi devrons-nous reconnaître l'émergence ? Qu'est-ce qui permet d'établir l'atteinte de l'émergence ? Les infrastructures éparses ici et là ou le niveau de la qualité globale de la vie des Congolais ? Le progrès ne peut réellement être proclamé que lorsqu'il profite à tous où que l'on se trouve. Prenez les progrès essentiels de notre bon vieux XX ième siècle en Europe : ils sont tous presque à la portée de tout le monde : l'eau, l'électricité, la qualité de vie, l'automobile, internet, l'éducation, etc.

La construction d'une seule route ne répond pas à la question du déplacement des populations sur toute l'étendue du territoire tout comme la construction d'Imboulou ne garantit pas que les Brazzavillois aient aujourd'hui l'électricité promise et je ne parle même pas de l'atteinte de l'électrification globale du pays. Nous l'avons dit : il faut des projets globaux qui se tiennent car tout est lié ; ce qui nécessite une synchronisation. Ecoutez, ces gens à la tête du pays sont médiocres, d'autant plus qu'ils n'aiment pas le Congo ; on ne va plus leur donner des billes. Qu'ils s'en aillent en reconnaissant leur échec ; nous viendrons construire notre pays...

Panne_Electricite_Dolisie.png


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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 19:22

C'est une vidéo que je viens d'extraire de Facebook pour la mettre à la disposition de tout le peuple congolais (je me demande si elle ne se trouve pas déjà sur Youtube ; malheureusement, je n'ai pas trouvé le lien et autrement, elle ne peut être accessible qu'à ceux qui ont un compte Facebook). Il s'agit d'une conférence de presse donnée par l'honorable MABIO MAVOUNGOU ZINGA dont le contenu mérite d'être livré au grand public. Les sujets qui y sont évoqués sont multiples. La conclusion de la vidéo est si belle qu'elle mérite que Denis Sassou Nguesso et les crocodiles du PCT qui l'auraient loupé l'écoutent attentivement.

Voilà un député franc du collier nommé Mabio Mavoungou Zinga, éloquent, à l'argument fluide qui n'a pas sa langue dans sa poche. La conférence de presse qu'il a donnée ne mérite pas d'être cachée dans l'univers feutré de Facebook ; il faut que tout le monde ait la possibilité d'entendre cet élu du RDPS, un parti de la mouvance présidentielle, qui défend les habitants de Mvindoulou menacés d'expulsion par l'Etat, qui parle du droit de manifester en criant : "TOUCHE PAS A MA CONSTITUTION" comme certains ont eu le droit de manifester en criant : "TOUCHE PAS A MON PRESIDENT", constitution liée à Denis Sassou Nguesso par le biais de son serment d'investiture où l'éléphant de l'Alima a juré de  la protéger comme première garantie de son mandat à la tête de l'Etat.

L'honorable Mabio Mavoungou Zinga se demande comment dans ces conditions le chef de l'Etat pourrait-il s'abaisser à tomber dans le parjure. Wait and see. Le mastodonte l'a dit lui-même : "j'ai le coeur chaud et la tête froide..." Nous espérons vivement qu'il va aussi refroidir son coeur avec l'eau fraîche de l'Alima  si son eau Okiéssi est trop tiède pour avoir la sagesse de ne pas finir dans l'histoire comme un parjure. Il mérite de sortir de l'arène politique autrement que comme le traître de la république. Avec tous ses antécédents, franchement, il peut au moins réussir sa sortie...

 

 

 


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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 15:57

Lorsqu'un chef d'Etat sait qu'il s'est emparé du pouvoir par la force, il redoute qu'on le lui reprenne de la même manière. Plus grave, il est angoissé car il craint chaque jour pour sa vie et change souvent sa garde présidentielle, les motards qui le conduisent à l'aéroport lors de voyages officiels, de cuisiniers, etc. Il a donc tendance à devenir paranoïaque - quitte à faire fouiller ses amis ou ses collaborateurs quand ils viennent lui rendre visite. La solitude du pouvoir doit amplifier les peurs, les illusions et enflammer l'imagination. Surtout, quand on est un dictateur qui a tant et tant fait tuer des innocents comme Denis Sassou Nguesso. Dans son cas, on se doit de parer à toute éventualité - surtout lors de déplacements. La sécurité devient la première préoccupation du régime.

Combien de chefs d'Etat dans le monde possède des véhicules blindés ? Dans les pays démocratiques, les présidents de la république élus au travers de votes transparents n'ont pas à craindre un coup d'Etat et peuvent même se permettre de prendre le train comme l'a fait une fois le président français François Hollande. Ce qui n'est pas le cas de dictateurs comme Denis Sassou Nguesso qui vivent en redoutant chaque jour un coup de force. Aussi, varient-ils les endroits où ils passent la nuit : un coup à Oyo au club House ou ailleurs, un autre au palais ou tout simplement à la villa Cristal quand il se trouve à l'intérieur du pays. Et en ce moment, la paranoïa a atteint un comble : les conseillers du big nzokou of Alima voient des coups d'Etat partout, poussant le monstre politique du Congo, le seul mokili mbembé qui nous reste, à éviter de sortir du pays pour se rendre à l'étranger...VehiculeBlinde.jpg

Denis Sassou Nguesso, non, en fait, l'Etat congolais, possédait deux véhicules blindés - comme si le grand nzokou redoute un coup d'Etat, alors même qu'il a toute l'armée sous la botte, une armée qui n'est autre que sa milice cobra en treillis remontée de quelques vrais militaires - de plus en rares. Désormais, il ne reste plus qu'un seul véhicule blindé officiel. Au lieu de le réparer, Sassou a vendu l'un des deux véhicules officiels blindés sous prétexte de pannes répétitives à un député de la RDC qui l'aurait peut-être acquis pour le premier Rwandais du Congo. Qui sait ?

Comment peut-on vendre un véhicule blindé à un simple député de la RDC ? Le Congo n'a donc pas des mécaniciens qui pourraient réparer les véhicules en panne ? Où est passé l'argent de cette vente de gré à gré sans le moindre contrôle de l'assemblée nationale et du sénat ? Cet argent doit être reversé dans les caisses de l'Etat. Il ne s'agit pas d'un véhicule propre à monsieur Denis Sassou Nguesso mais d'un véhicule de fonction. Donc, l'argent doit être versé dans les caisses du Trésor Public.

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 22:50

 Kaléidoscope Septembre-Octobre 2013

De Rigobert Ossebi


Retard stratégique dans le déroulement des prochaines élections locales

Dans toute la République du Congo,  sur l’étendue de tout son territoire, le 23 juillet dernier, financé en partie par des fonds européens, le recensement administratif spécial aurait dû démarrer. L’absence de communication à ce sujet laisse penser qu’il faudra enregistrer un très sérieux retard quant à son achèvement. Pourtant, arrivés  à leur fin de mandat le 30 juin 2013, les Conseils départementaux et communaux ne siègent plus. Avant  la mise en place effective de nouveaux Conseils, au terme des élections locales qui ne se dérouleront vraisemblablement pas avant la mi-2014, les bureaux de ces Conseils expédient les affaires courantes, sans que les conseillers puissent intervenir sur de nouveaux sujets.  

Le retard apporté à ces élections, qui étaient vaguement fixées à la fin 2013, dans une indifférence quasi-totale, à une importance stratégique pour la pseudo-démocratie en place. Faute de pouvoir faire accepter une modification de la Constitution de 2002, il est important dès maintenant d’enregistrer un retard conséquent sur l’organisation de ces élections locales, qui diffèreront d’autant, voire plus, les élections sénatoriales  prévues en 2014, suivant le calendrier, à 2015 au moins. Cela dans le but ultime que l’élection présidentielle de 2016 ne puisse se dérouler avant 2017, avec l’espoir, à peine dissimulé, que le Président François Hollande ne soit plus alors le locataire de l’Elysée.

Mouvement diplomatique à Brazzaville

La confirmation lui en était parvenue alors qu’il était en vacances à Marbella. Informé de longue date par ses barbouzes parisiennes, Denis Sassou NGuesso avait reçu sans surprise l’annonce officielle du départ de l’Ambassadeur Valette, que son entourage surnommait sournoisement « l’ambassadeur Malette ». Déjà son remplaçant, son nom à peine connu, Jacques Maillard, perfidement et dans le même registre, était baptisé d’un sobriquet qui se voulait prometteur « d’ambassadeur Milliard ». Le dictateur en avait bien ri, toutefois sans trop d’illusions… !

Même s’il avait bénéficié d’un coup de pouce corrézien, le 25 avril 2007 juste avant le départ de l’Elysée de Jacques Chirac, pour trois années paradisiaques d’ambassadeur de France à l’Île Maurice, sa nomination dans « l’enfer brazzavillois » relèverait maintenant beaucoup plus de la mission commandée du grand nettoyage des écuries d’Augias que de la poursuite de « la diplomatie de complicité complaisance »  de son prédécesseur (Voir ci-dessous la grande ressemblance entre  Denis Sassou NGuesso et le Roi Augias).

 Il n’a pas échappé à l’Elysée, et même au très conservateur Quai d’Orsay, que Brazzaville est le lieu de tous les trafics, que la corruption la plus insensée y sévit et que beaucoup de diplomates et de fonctionnaires internationaux quittent ce pays grande fortune faite.

(N.B. Le nettoyage des écuries d'Augias est le cinquième des douze travaux d'Héraclès.

Augias, roi d'Élide, possédait d'énormes troupeaux de bétail. Mais ses écuries étaient tellement sales qu'on ne pouvait plus y rentrer, elles n'avaient plus été nettoyées depuis trente ans.

La tâche d'Héraclès fut de nettoyer ces écuries, ce qu'il fit en une seule journée, en détournant les eaux des fleuves Alphée et Pénée, les décrassant en profondeur.

Ce travail ne fut cependant pas comptabilisé ; Eurysthée prétexta qu'Héraclès avait demandé à Augias d'être payé pour la tâche. Augias ne versa jamais ce paiement (il lui avait promis 300 bœufs) et chassa Héraclès quand il vint le lui réclamer. Irrité, Héraclès leva une armée, prit la ville d'Élis, et tua Augias ainsi que tous ses fils sauf un, Phylée, qui avait pris le parti d'Héraclès. En récompense, le héros le plaça sur le trône d'Élide, le faisant ainsi succéder à son père.)

 

Pressions des « affaires » et inquiétudes du pouvoir…

L’interpellation dans le cadre de l’affaire des Disparus du Beach du Général Norbert Dabira  avait profondément irrité Denis Sassou NGuesso. De Marbella et de son palace andalou, le dictateur avait appelé, le 4 septembre dernier, les représentants des partis de la majorité réunis, à Brazzaville, autour d’Aimé Emmanuel Yoka, l’oncle ministre de la justice et du Secrétaire Général du PCT, Pierre NGolo. Dans une conférence téléphonique, le dictateur les avait salués de s’être retrouvés et s’était alors plaint « d’être presque traqué au sujet de l’Affaire des Disparus du Beach. A cela s’ajoute la crise née des explosions du 4 Mars. Où veut en arriver l’Occident (France en tête suivie de l’Allemagne, l’Angleterre et les USA) ? Je me le demande.  Au point où même le recensement administratif que nous avons demandé est vu comme une manœuvre politicienne. »

S’agissant du premier point, à savoir Les Disparus du Beach :

« Il faut savoir que le rebondissement de cette affaire avec la mise en examen du Général Norbert Dabira n’est pas anodin. Il procède d’un agenda caché. Aussi tous les partis de la majorité doivent organiser des meetings pour soutenir l’action du Gouvernement afin que l’opinion internationale se rende compte que nous avons tout le pays derrière nous et que ce n’est pas le moment de remettre en cause la paix si chèrement obtenue. Pour cela, Aimé Emmanuel Yoka trouvera comment faire appuyer les meetings des débats télévisés au cours desquels, en homme de droit, il démontrera l’autorité de la chose jugée. C’est l’autorité de la chose jugée qui doit l’emporter. »

La manifestation « spontanée » à la révolte anti-française du 14 septembre avait été clairement ordonnée par le dictateur congolais. (N.B. Dans le document qui a été transmis, il est surnommé « la vache folle » par le narrateur de la réunion téléphonique à laquelle il avait assisté.)

Il ajouta alors : « Le risque d’intervention de la France en Syrie ne nous épargne pas. Au contraire, l’Afrique centrale risque d’être le théâtre d’affrontements dans les mois à venir pour changer de force les régimes en place. Je vous invite à la réflexion sur cette question. »

Deuxième Point : Les Biens Mal Acquis

« Là aussi, il y a un rebondissement qui nous met mal à l’aise. Nous ne sommes pas les seuls à avoir des biens au Congo( ?) . Si nous sommes déstabilisés, nous allons tous perdre. Or parmi vous ; nombreux n’ont des biens qu’au Congo. Donc ce n’est pas mon affaire personnelle. A chacun de jouer sa partition pour que nous protégions au moins nos biens qui sont au Congo. Et il martèle : je répète que ce n’est pas mes biens que je vous invite à défendre, parmi vous qui n’en a pas ? »

Troisième Point : Le recensement administratif

« J’apprends que le recensement est vu comme une attitude pour nous de monopoliser le pouvoir et que même au sein des partis de la majorité, il y a des voix discordantes. Je vous invite à l’unité et à l’unification de nos forces. Ce n’est plus le temps de dissiper nos forces. Parlons d’une même voix ; notre salut en tant que majorité en dépend. »

 

Conclusion :

 « Il a insisté que le fait que bientôt ce sera la rentrée des classes augure un bon temps pour une telle campagne de soutien à son action politique. Il faut pour se faire vanter les bienfaits de la Municipalisation Accélérée, télévision à l’appui. Il faudra pour cela montrer chaque soir des films sur les municipalisations déjà passées, précédés ou suivis des débats sur la paix et ses dividendes que sont la prospérité économique et sociale. Donc mettre la jeunesse et les femmes à contribution, surtout dans les régions qui sont acquises au pouvoir. »

 

N.B. La manifestation du 14 septembre n’avait pas réduit la détermination des juges français. Des perquisitions et des interpellations  ont eu lieu chez l’ancien ministre de la défense au moment des faits, monsieur Justin Lékoundzou et chez  le ministre de l’Intérieur d’alors, Monsieur Pierre Oba.

Le ressentiment du président congolais à l’égard de son homologue français a alors atteint son paroxysme. Sa réaction à cette escalade ne pouvait alors que se rapprocher de celle qu’avaient eu,  dans un passé peu éloigné, le Rwanda et la Guinée Equatoriale à l’égard de ce partenaire, c'est-à-dire la rupture des relations diplomatiques. La menace  devrait être contenue dans un courrier très récemment adressé au Président François Hollande.

 

Inquiétudes du pouvoir (suite)……

Denis Sassou NGuesso est un habitué des Assemblées Générales de l’O.N.U. à New-York, rendez-vous qu’il ne rate pour rien au monde, même si son train de vie indécent est régulièrement épinglé par la presse américaine. Le luxe n’a vraiment un sens qu’à New-York et chaque année il se plaît à montrer qu’il compte plus que jamais parmi les quelques « rois du monde » !

Or depuis son retour d’Espagne, ses services de renseignements intérieurs et extérieurs ne cessent de pondre des notes alarmantes sur des tentatives imminentes de renversement de son pouvoir. Pas question alors de faire ce déplacement à New-York qu’il aime tant ! Le problème, avec cette conspiration permanente et généralisée, est qu’il n’y a pas un « Chef » ou une « région » en pointe ! Personne ou pas de groupe de personnes parfaitement identifiés contre lesquels envoyer ses chars, ses hélicos et ses hommes de main. L’ennemi est invisible … !

De Pointe-Noire, pourtant la contestation gronde plus que de coutume. Aussi un détachement de 240 hommes (Rwandais, exilés zaïrois de la DSP et autres assassins patentés), précédemment stationné à Tsambitso, vient d’être envoyé à Pointe-Noire, histoire d’être prêt à calmer férocement toute velléité de soulèvement populaire.

Denis-Christel Sassou NGuesso peut continuer tranquillement son hold-up pétrolier permanent, « Papa » couvre ses arrières… ! Mais pendant combien de temps encore ?  

Inquiétudes du pouvoir (suite et fin)

Le Colonel Marcel Ntsourou, depuis sa libération après une parodie grotesque de procès, parle beaucoup. Certes sa déclaration de disponibilité à témoigner devant les Juges français de l’affaire des « Disparus du Beach » a beaucoup intéressé les magistrats en question mais a irrité au plus au point son ancien patron. Les autres provocations publiées dans le journal « le Glaive » à Brazzaville ont encore jeté de l’huile sur le feu. Des émissaires de sa région, dont Maxime Gandzion (du Clan des Mapapa), ont été dépêchés auprès de lui afin qu’il accepte un exil doré à Libreville, copieusement pourvu et indemnisé.

Le Colonel a la dent dure (contre Sassou ?). Il  a rejeté toutes les propositions !

Catégoriquement !

 

Enfin, une bonne nouvelle pour Denis Sassou NGuesso

L’ordonnance de non-lieu en faveur de l’ancien président Nicolas Sarkozy, délivrée par le Juge Gentil de Bordeaux le 7 octobre 2013, a été célébrée joyeusement par le dictateur congolais tant malmené par son successeur François Hollande. L’espoir est grand, à nouveau, de retrouver en 2017 un ami au Palais de l’Elysée ! Brazzaville sera sans aucun doute la destination préférée d’ici-là des financiers de ses compétiteurs.

Crédit illimité, sans aucun doute, pour s’assurer du départ du Président François Hollande…. !

« SASSOU NGUESSO USE DE SON ARGENT COMME D’UN MOYEN POLITIQUE ». Jean Yves Ollivier (un ami intime du dictateur  congolais)

 

 

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 10:54

Sassou_Pensif.jpgNous l'avons écrit en épitaphe sur notre site : tous ceux qui profitent d'un système ne veulent pas le voir périr ou disparaître. Ils souhaitent qu'il perdure comme tel pour qu'ils continuent à jouir de leur position de privilégiés - même si tout se passe mal dans le pays. Cependant, il y a un hic, une situation qui dépend avant tout de la volonté d'un seul homme, du mastodonte qui a créé ce système mafieux. La constitution du 20 janvier 2002 stipule que nul ne peut faire plus de deux mandats au sommet de l'Etat et surtout, nul ne peut se présenter à l'élection présidentielle au-delà de soixante-dix ans. Que va-t-il donc se passer en 2016 quand arrivera la fin du dernier mandat de Denis Sassou Nguesso qui aura dépassé soixante-dix ans ?

Ils le disent tous dans les corridors du pouvoir, le murmurent dans les antichambres du palais, le clament haut et fort dans leurs villas de luxe et se préparent à toute éventualité en affirmant : "2016, l'inconnu".  Des crocodiles du PCT ou des membres du clan, personne ne connaît vraiment ce que va décider le big nzokou quant à la suite de cette parenthèse de sang ouverte du côté du peuple et que l'on voudrait refermer du côté du pouvoir. L'avenir lu au miroir de la constitution de janvier 2002 se décline sans Denis Sassou Nguesso. Or, le régime des crocodiles du PCT pourrait-il survivre sans ce mammouth des forêts de l'Alima, maître de tous les pouvoirs ? Certains ont déjà mis leurs familles au frais à l'étranger et ceux qui n'ont pas encore acheté de villas à l'étranger se dépêchent de le faire. Il n'y a à l'analyse que trois possibilités dans ce jeu tragique du pouvoir qu'on pourrait appeler "GOUVERNATOR" :

  • d'abord la première, la plus sage, la plus à même de respecter la trajectoire démocratique du Congo vue sous l'angle d'un parcours démocratique de l'histoire politique du Congo, celle qui s'asseoit sur la constitution du 20 janvier 2002. Denis Sassou Nguesso, soi-disant "sage bantou" selon le CICIBA, se conforme aux articles limitant l'âge (<70) et le nombre de mandats (2) pour quitter le pouvoir sans tirer un seul coup de feu. Conséquence, un enthousiasme national qui le laisse aller vaquer à ses occupations à Oyo, il a droit aux égards dus à son rang. La parenthèse dictatoriale se referme et nous revenons tous au Congo pour participer au développement de notre pays car il y a beaucoup à faire et le Congo aura besoin de  toutes ses filles et de tous ses fils pour remettre le pays debout sur tous les plans.
  • Sassou_Boudeur.jpgLa seconde : Sassou modifie la Constitution en jouant sur une assemblée nationale favorable, sur la faiblesse d'une opposition corrompue et sur le trauma d'un peuple incapable de sortir dans les rues revendiquer ses droits par peur d'être brutalisé. Conséquence : on reprend les mêmes et on continue le saccage du pays. Il y a dans cette situation de nombreuses inconnues qui peuvent justifier l'angoisse du grand éléphant. Comment va réagir la communauté internationale ? Comment réagira l'armée ? Est-il certain que le peuple ne fasse rien ? Et si l'opposition était plus forte que prévue ? Sassou pourrait instaurer le couvre-feu et se maintenir manu militari en s'appuyant sur sa milice de Tsambitso et sur des hordes de mercenaires étrangers pour conserver le pouvoir jusqu'à ce que le peuple soit blasé et admette la situation en se résignant face à un dictateur qui s'est maintenu au pouvoir au travers d'un coup de force constitutionnel - parce qu'il avait tous les leviers du pouvoir de son côté : pouvoir politique, économique, militaire, juridique, etc.
  • 33-Freemasonry.jpgLa dernière inspiré de la logique franc-maçonnique ordo ab chao (l'ordre après le chaos) : Sassou ne modifie pas la constitution mais crée une situation de chaos qui rend le Congo ingouvernable. Il lui suffit d'arguer un coup d'Etat ou instaurer la terreur dans le pays au travers de la police de Jean-François Ndenguet, de l'armée et d'une horde de voyous. Ainsi, Sassou pousse le pays à une concertation qui lui permet de suspendre la constitution du 20 janvier 2002 avec un gouvernement d'union nationale sous sa tutelle qui réfléchirait à l'avenir du Congo. Il gagne trois à cinq ans de pouvoir et manipule tout le monde à coups de milliards de francs cfa et l'idée d'une nouvelle constitution s'impose d'elle-même au nom de la paix - ce qui permet à Sassou d'être à nouveau candidat à moins qu'il ne décide de laisser le pouvoir car il aura 77 ou 79 ans, un bel âge pour se retirer en ayant eu le temps de préparer un successeur car pour le moment, Denis Sassou Nguesso n'a pas de dauphin désigné. Certes, nombreux  voient en Christel Denis Sassou Nguesso un certain "mwana ndeya" mais il n'est pas certain que ce rejeton gabégiste dont la mère était d'origine étrangère emballe les Congolais. Son propre camp pourrait le court-circuiter pour préserver ses chances...

Si vous avez un meilleur scénario sur la façon dont tout ça va se dégoupiller, n'hésitez pas à laisser des suggestions au travers des commentaires  ; il est possible qu'une variable nous ait échappé ou que nous ayons mal déployé les conséquences. Et quiconque verrait une autre possibilité d'évolution de notre mélodrame politique aurait tort de ne pas nous le dire pour préparer le peuple à parer à toute éventualité. Il est évident que nous avons préféré écarter l'hypothèse de l'irréparable ou la "forêt" du nord déciderait de sacrifier le mastodonte de l'Alima comme chaos des chaos afin de conserver le pouvoir pour rejouer la pièce Marien Ngouabi où l'on redirait : "Bakongo ba bomi Sassou..." Pourquoi ? Parce qu'elle est très peu probable !

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 13:15

Quel est l'état psychologique du président Denis Sassou Nguesso en dépit des affaires judiciaires, du drame du 4 mars 2012 et de la grande souffrance du peuple congolais qui manque de tout ? De nos écoles qui font honte à la république ? Du manque d'électricité et d'eau dans le pays ? Eh bien, il va bien ! A quoi le voyons-nous ? A une simple image. Encore faille-t-il qu'elle soit vraie ! Et il se pourrait qu'elle le soit !

Dans les tonnes de données que nous recevons, il peut parfois se trouver une pépite sur dix mille données inutiles ou de faible importance. Et cette photo d'un Denis Sassou Nguesso se cabrant face à des agents officiels, on a de la peine à croire qu'elle est réelle et vu ce que l'on peut faire avec Photoshop, on pourrait croire à un montage : on peut prendre la tête de n'importe qui et la greffer sur n'importe quel corps mais tout semble indiquer que ce n'est pas un faux. En effet, nous reconnaissons par exemple chaussures Pierre Cardin du chef de l'Etat, son alliance, ses lunettes en écailles de tortue ou de crocodile et après tout, Sassou a de nombreuses raisons de se réjouir : il est immensément riche - sans tenir compte qu'il gère le denier public directement de sa maison puisque l'argent circule dans des sacs - avec des milliers de vaches, de caprins, des ovins, des autruches, des étangs, une usine de fabrication d'huile de palme, de l'eau Okiéssi, du fromage made in Oyo, des chevaux, des plantations, des vergers, des actions dans de grandes banques (peut-être même une banque dont il serait propriétaire ou actionnaire principal) de nombreuses villasà l'étranger, et, surtout, son pouvoir n'est inquiété par personne.  

Aucun chef d'Etat n'a jamais été surpris dans une telle posture au milieu de gens  si sérieux soucieux de la sécurité d'un homme aussi important, presque une arme de destruction de masse à lui tout seul !  Ah, j'oubliais ! Il y a eu Eltsine en Russie ! Certes, c'est un homme qui a le droit de danser et chacun danse selon son inspiration du moment mais là, en regardant de près et en tenant compte qu'il s'agit d'un homme qui a une excellente santé mentale (sinon il y aurait des motifs de grosse inquiétude pour le Congo et les Congolais),  c'est la preuve de l'insouciance absolue, certainement produite par l'impunité absolue qui elle-même vient du pouvoir absolu. Une telle photo ne veut dire qu'une seule chose : LES CONGOLAIS ONT ENCORE DE NOMBREUX MAUVAIS JOURS DEVANT EUX ! Reconnaissons-le tout de même : pour un homme qui boîte un peu d'un pied lorsqu'il marche, c'est une grande prouesse !

Sassou_Danse.jpg

 

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 11:44

C'est une information que nous a envoyée notre ami E., information dont la source est le site bien connu de zenga-mambu.com sur lequel on peut lire ce texte laconique ne rapportant que des faits (les administrateurs du site zenga-mambu.com se soucient beaucoup de la conformité à la norme journalistique ; ce qui n'est pas notre cas car nous ne faisons pas oeuvre de journalisme mais de militantisme et de résistance à une dictature sans fois ni loi : eux, les membres du système, ne respectent pas les lois, nous ne prenons pas de gants pour dénoncer...) :

"Un accident a eu lieu sur la route nationale n°1 dans le Kouilou dans les environs du village Tchikanou. Un camion s'est renversé par excès de vitesse et a heurté dans sa course une femme qui est morte sur le champ.

Le conducteur, un ressortissant de la RDC n'avait pas de permis de conduire et ne disposait d’aucun papier du ministère du transport. Le seul document en sa possession était une autorisation de tolérance administrative signée de l'honorable Willy Mantsanga."

Voici les leçons que nous tirons de cette situation :

  • La question de l'immigration illégale dans notre pays est une question essentielle qui démontre en suffisance que nos frontières sont poreuses, peut-être à dessein afin que des députés véreux comme Willy Matsanga puissent avoir de la main-d'oeuvre bon marché - alors qu'en qualité de député national, le rôle de monsieur Matsanga est plutôt de voter les lois de la république et de faire en sorte qu'elles soient respectées. Dans le cas d'espèce, le député Matsanga enfreint plusieurs fois la loi en employant un clandestin, de surcroît sans permis au volant d'un poids-lourd certainement pas aux normes et en lui produisant une espèce de "tolérance administrative" qui ne peut s'appliquer dans ces conditions car il s'agit ici d'un cas où l'intérêt public est nul. Les travailleurs clandestins volent le travail des Congolais et aucun gouvernement républicain ne devrait l'accepter. Hélas, au Congo, en guise d'Etat, nous avons une mafia qui laisse aux Libanais et Ouest-Africains le monopole du commerce dans notre pays. Ne soyez donc pas étonnés qu'après avoir causé la mort d'une pauvre femme innocente, le chauffeur de Willy Matsanga s'en tire à bon compte ;
  • L'affairisme généralisé de nos hommes politiques : tous, députés, ministres, conseillers, sénateurs, maires, généraux sont devenus des hommes d'affaires et on peut se demander combien emploient des clandestins sans papiers et sans permis comme Willy Matsanga. En effet, monsieur Matsanga n'est pas le seul dans ce cas : nous savons par exemple que nos frères de la RDC sont préférés par le clan présidentiel en matière de recrutement et il ne serait pas étonnant qu'ils soient aussi munis de "tolérance administrative". Normal : ils sont fragiles, exploitables et ils savent la boucler sans oublier qu'ils se contentent de salaires de misère sans réchigner ;
  • La route nationale n°1 devient un tombeau à ciel ouvert à cause d'incessants accidents quotidiens souvent causés par les poids lourds, des véhicules circulant sans contrôle technique et dont les freins ne sont souvent pas fonctionnels causant la mort de pauvres innocents ;
  • La route nationale n°1 a été construite au rabais puisque d'autoroute, elle a rétrogradé à route nationale. L'autoroute aurait eu l'avantage de prévoir une voie pour véhicules lents comme les poids lourds - même si rien ne nous garantit le respect de la limitation de vitesse. Il semble, eu égard au doublement du flux de circulation, que le gouvernement prévoit de l'agrandir, ce qu'on aurait pu faire plus tôt, vu l'importance économique de celle-ci. Nous proposons d'imposer l'utilisation du rail pour les grumes et d'interdire les poids lourds en journée pour réduire le nombre d'accidents et surtout, cette route doit être éclairée pour réduire le nombre d'accidents à cause de la mauvaise visibilité. Il faudra que la police nationale accentue les contrôles d'identité et accélère la reconduite à la frontière de sans-papiers. Quand on y réfléchit, les Chinois ont vu juste en affirmant de façon prophétique : "Route finie, Congolais finis..."
  • Une question pour terminer : QUI A COMPETENCE A DELIVRER UNE TOLERANCE ADMINISTRATIVE DANS NOTRE PAYS ? ET DANS QUELLES CONDITIONS ?

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 13:52

 

Hellot Mampouya

Le ministre Hellot Mampouya semble totalement indifférent à la misère de cette salle de classe d'une école qu'il est venu visiter. A quoi le voit-on ? A l'homme debout à sa gauche qui semble regarder le toit délabré de la salle de classe tandis que Mampouya regarde vaguement droit devant lui. Il est bien heureux de recevoir un gros ngouri yaka, deux poules et surtout du vin de palme - comme si les paysans le récompensaient de ruiner l'école de la république. En tout cas, ce n'est certainement pas l'école de son enfance ou celle du village de son père sinon il aurait réagi comme Jean-Dominique Okemba en la réhabilitant de fond en comble...

En admirant les écoles de la république qui lui ressemblent puisqu'elle sont à son image, le ministre Hellot Mampouya, après avoir goûté à son samba ne manquera pas de souhaiter à tous les élèves congolais en cette année 2013 : "Bonne rentrée, mes chers petits ! Désolé si vous n'avez nulle part où vous asseoir, si vous allez suivre des cours dans la crasse, si vous allez vous mouiller lorsqu'il pleuvra car j'ai bouffé tout le budget du ministère ! Comprenez qu'il me fallait faire comme tous les autres en m'achètant des villas à l'étranger et en menant la belle vie à laquelle mon rang de ministre me prédispose. Je suis vraiment désolé ! "

Ecole Du Congo HM

Ecole De La Misère

HM Son Ecole

Ecole Mampouya Hellot

Ecole

EcolePleinAir

Elèves Par Terre

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Non, vous ne rêvez pas : il s'agit bien de l'état de l'école dans un pays producteur de pétrole comme le Congo (bientôt près de 800.000 barils pas jour) ! Comme c'est triste et affligeant !

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 12:56

C'est le genre d'information à faire rire à chaudes larmes les poissons-chats des étangs de Sassou à Oyo qu'on ne voit jamais sur nos marchés : "il manque quarante mille tonnes de poisson au Congo par an ! Kié, kié, kié !" On croit que la solution est dans la pisciculture alors que nous avons un littoral atlantique très poissonneux, l'un des plus grands fleuves du monde, des rivières, des lacs ! Au lieu de faire de la pisciculture, commencez par pêcher les poissons de votre côte au lieu de laisser les Chinois tout prendre ! Franchement, quel est cet Etat où la nature se montre largement généreuse et qui est incapable de nourrir son peuple ? C'est quoi ce gouvernement qui préfère que des étrangers prennent notre poisson pour aller nourrir les leurs au lieu de le pêcher nous-mêmes ? C'est inacceptable parce que de tels comportements relèvent de la haute trahison.

Au ministre Tsibambelela : c'est d'une pêcherie nationale dont le Congo a besoin et non seulement de pisciculture pour éviter que les poissons meurent de vieillesse dans nos cours d'eau ! Et quand les Congolais achètent des bateaux de pêche pour venir pêcher le long de nos côtes, vous leur mettez des bâtons dans les roues ! Non, l'explication n'est pas dans votre incompétence, chers ministres de la république, car même incompétents, vous avez l'argent qui vous permet de le compenser. L'explication est la suivante : vous n'aimez pas votre pays, raison pour laquelle vous laissez mourir les enfants de la république de faim !

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