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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 20:24

Il y a un premier paradoxe entre les richesses du Congo et sa pauvreté proclamée, sa pauvreté institutionnalisée pour maintenir le pays en servitude. Nous n'avons jamais été aussi pauvres, nous le peuple congolais, que depuis que nous sommes si riches : la production pétrolière va même doubler et l'on ne parle même pas du bois, du fer, de l'or, du diamant, etc. ! Soit, supposons que nous sommes pauvres. Imaginons que cela soit vraiment le cas mais il y a un deuxième paradoxe qui apparaît à ce moment-là entre la pauvreté du Congo qui nous fait entrer dans le cercle mal famé des PPTE et la propension de Denis Sassou Nguesso à "prêter" (nous a-t-on jamais remboursé ? Sinon à qui sont remboursés ces milliards de francs cfa ?), à distribuer l'argent du Congo à d'autres pays ou à ceux qui ne le lui demandent pas.

A chaque jour, sa surprise. Déjà que l'on vient d'apprendre qu'il y a encore eu un accident sur le chemin de fer Congo-océan - ce qui ramène sur le tapis tout le constat de sa vétusté car il date de l'époque coloniale et incline à dire qu'il y a nécessité à le réhabiliter, nous apprenons de notre ami E. que le Congo a prêté 56 millions de dollars à la Guinée-Conakry. La générosité de Denis Sassou Nguesso pour autrui devient légendaire mais il est insupportable d'apprendre jour après jour, day after day, comment Denis Sassou Nguesso distribue l'argent du Congo sans en référer à l'assemblée nationale et au sénat ou au peuple. Nous estimons qu'il y a assez de problèmes au Congo pour que le surplus d'argent que nous avons à la BEAC puisse servir au mieux-être des Congolais D'ABORD.

Denis Sassou Nguesso éprouve une haine furieuse contre le peuple congolais qui l'a vomi en 1992. Ce rejet par les urnes lui est resté au travers de la gorge et il a décidé de se venger de lui : il vaut mieux donner l'argent des Congolais aux Centrafricains, aux Espagnols, aux Guinéens, aux Nigériens, aux Chinois ou à sa femme pour qu'elle aille se payer un anniversaire de milliardaire, que de l'utiliser au profit du peuple dans des projets infrastructurels ou sociaux. Nous vous rappelons que les enfants du Congo mendient désormais dans les grandes villes du Congo et ça ne se passe pas comme ça dans les pays pétroliers respectables.

Il faut arrêter la folie des grandeurs du monstre de l'Alima car ce n'est pas digne d'un fils du Congo de dilapider l"argent du Trésor public au profit des étrangers. Ce n'est pas digne d'un homme d'Etat, ce n'est pas digne d'un homme tout court. Quel père prendrait la nourriture de sa maison pour la donner aux étrangers pendant que ses enfants meurent de faim et manquent de tout ? Quand bien même il agirait pour sa gloire, il doit tout même rester à Denis Sassou Nguesso un neurone de bon sens ! Où est passé l'homme qui avait dit : "Le Congo m'a tout donné ; je ferai tout pour rendre les Congolais heureux" ? Mais qu'est-ce qui ne tourne pas rond dans les boyaux de la tête du nzokou mounéné ? Il y a quelque chose de satanique, de luciférien dans son attitude qui consiste à sacrifier son propre peuple pour voler au secours des autres peuples - même ceux qui n'ont pas besoin d'argent comme les Chinois, deuxième puissance économique mondiale, à qui il a donné un milliard de francs cfa pour reconstruire une école - alors que l'on ne lui avait rien demandé ! Cet homme se prend pour un monarque absolu, un homme qui n'a aucune limite, aucune morale quand il s'agit de faire du mal au peuple à qui il a usurpé le pouvoir.

A présent, des extraits d'articles trouvés sur le site des Guinéens qui eux aussi se demandent où sont passés les millions de dollars que leur Etat a empruntés aux Congolais et ailleurs... :

 

NGUESSO AURAIT PRÊTÉ AU TOTAL 56 MILLIONS DE DOLLARS À LA GUINÉE CONAKRY DANS LES 5 DERNIÈRES ANNÉES. TOUT LAISSE À CROIRE QUE  MÊME DÉJÀ L' ÉTAT PITEUX DE NOS HÔPITAUX N' EST PAS UNE URGENCE POUR LUI...

EXTRAITS DES RÉVÉLATIONS FAITES PAR CERTAINS SITES GUINEENS


"...Pourtant chronologiquement, l'État a été particulièrement actif pour récupérer (certains diront pour racketter) des sommes d'argent. Ainsi on se souvient qu'en avril 2011, l'État a emprunté 25 millions avec la société Palladino, et 50 millions avec la République du Congo. Il a récupéré 15 millions d'€ (quasiment 19 millions de $ sollicités en avril) de la compagnie sud-africaine Areeba, puis les 700 millions de $ de Rio Tinto (accord également en avril 2011), et enfin les 150 millions d'août 2011 de l'Angola. Pourquoi n'avoir pas remboursé les 25 millions, lorsque la pluie de millions de $ est tombée ?..."
"...Si on fait l'inventaire de ce qui est connu, nul doute que nous ne sommes pas au bout de nos surprises, on peut faire le décompte suivant :
  • 25 millions de $ (Palladino) en avril 2011 (reconnus à son corps défendant par ce régime), aucune information sur son usage.
  • 50 millions avec la République du Congo (Brazzaville) en avril 2011 (dont personne ne parle pour le moment).
  • 15 millions d'€ (soit environ 19 millions de $ sollicités en avril 2011) d'Areeba, aucune information sur son usage, alors qu'ils n'ont pas été budgétés..."

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Le scandale Palladino

La révélation par le Sunday Times(4) de Londres de l’affaire Palladino a jeté un réel embarrassas parmi ses amis et mis en lumière l’opacité de la gouvernance d’Alpha Condé. De quoi s’agit-t-il ? En avril 2011, le ministre des mines, Mohamed Lamine Fofana et son homologue des Finances, Kerfala Yansané signent un accord secret de prêt de 25 millions de dollars avec Walter Hennig, un homme d’affaires sud-africain propriétaire d’une compagnie Palladino Capital domiciliée dans les Îles Vierges Britanniques.
L’une des clauses de cet accord qui porte à controverse est celle qui stipule que si les autorités guinéennes ne parviennent pas à rembourser ce prêt, Palladino Capital convertira la créance en une participation de 30% dans les opérations de la SOGUIPAMI (Société Guinéenne du Patrimoine Minier) créée en août 2011. Devant le tollé général, la Banque Mondiale diligente une enquête. M. Soros pour se démarquer sollicite l’intervention de la « Serious Fraud Office » l’agence de lutte contre la fraude britannique et le gouvernement guinéen rétropédale en remboursant le prêt en catimini pour éviter de compromettre l’atteinte du point d’achèvement du PPTE.
Ce scandale révèle que la SOGUIPAMI est un instrument politique de financement opaque sous le contrôle exclusif du Président et de son fils Mohamed Condé.

En effet après coup, l’opinion apprend que des prêts ont été contractés dans des conditions similaires pour 150 millions de dollars auprès de l’Angola et 6 millions de dollars du Congo- Brazzaville. 

La gravité des faits a amené le FMI a exigé la dissolution pure et simple de la SOGUIPAMI au motif que cette structure favorise la mal-gouvernance. Toutefois une solution de compromis a été trouvée afin de lui retirer toute prérogative commerciale. En retour le FMI exige que soit mis fin à l’existence d’une administration parallèle et occulte du secteur minier rattachée à la Présidence de la République par la limitation des attributions de la SOGUIPAMI seulement à la gestion du portefeuille minier de l’Etat au compte du Trésor Public.


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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 14:20

C'est le nième accident ferroviaire et la cause est toujours imputée à la vitesse - comme si le problème du CFCO se réduisait à une question de compétences des cheminots à dompter la vitesse de trains qui font des jours pour parcourir quelques centaines de kilomètres (en France, il ne faut que deux heures en TGV pour faire le trajet Lyon-Paris !). Qu'en est-il des locomotives ? Des voies ferrées ? Le chemin de fer du Congo est vieux et doit être réhabilité. Les rails sont à la merci des éléments : pluies acides, corrosion, soleil, sabotages, etc, sans oublier le vieillissement naturel des rails qui datent de l'époque coloniale. Ailleurs, les rails sont changés au fur et à mesure que l'on constate des anomalies.

Une fois la route nationale Pointe-Noire - Brazzaville terminée, il faudra s'en préoccuper. Qui vérifie si les conducteurs sont en état d'ébriété ou non ? En Europe et dans les sociétés dites civilisées, les conducteurs de train et les pilotes d'avion ne montent pas à bord sans au prélable un test d'alcoolémie. La sobriété est de règle. Il faudra un vrai travail sur les ressources humaines, sur l'éthique du cheminot et sur les infrastructures trop vieilles puisqu'elles datent de l'époque coloniale. Il est temps que le Congo pense à construire de nouvelles voies ferrées pour élargir notre réseau ferroviaire. Pour commencer, rénovons d'abord l'ancien.

Il faut penser à indemniser blessés et les familles des victimes : cet accident est de la faute d'une société étatique qui ne contrôle pas la sobriété de ses conducteurs, qui n'achète pas de nouvelles locomotives et qui ne change pas les rails qui datent de Mathusalem. Le Congo devrait même penser à créer un fonds d'indemnisation des victimes de tels accidents. Il n'y a pas que les sinistrés du 4 mars 2012 qui sont des victimes. Quand un Antonov qui ne devrait plus voler tombe sur votre maison, fauche vos enfants, vers qui se retourner ? L'Etat doit d'abord prend le rélai avant de se retourner vers les vrais responsables, s'il en est.

Nous présentons nos condoléances aux familles et nous souhaitons que l'Etat se montre digne en prenant en charge le coût total des soins des blessés, sans oublier l'enterrement des morts...

Collision_Train.jpg

Bilan_Accident_Kikembo.jpg

Source : congo-site

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 21:08

Malus invocat malum. Le mal appelle le mal. Cela depuis la mort de Marien Ngouabi jusqu'à l'explosion du 4 mars 2013. Depuis l'explosion des vies innocentes au petit matin à cause de l'incompétence de la hiérarchie militaire ayant pris le risque de garder sans respect des consignes de sécurité des explosifs civils, le mal se préserve par le mal comme s'il n'existait pas une une autre voie. On accable des innocents à la place des coupables, on juge les faibles, on choisit un bouc émissaire en la personne du colonel Marcel Ntsourou. Personne ne peut comprendre pourquoi une chambre où dormait un caporal-chef pouvait permettre que le feu prenne dans le local où des produits dangereux étaient stockés. Il n'y avait donc pas une isolation suffisante ?

A peine deux jours, nous disions que le colonel Marcel Ntsourou allait s'attirer des ennuis en affirmant qu'il était prêt à témoigner dans l'affaire des disparus du beach si un juge français le lui demandait. Sassou via Okiémy rétorquait qu'il était un officier supérieur sous obligation de réserve, c'est-à-dire de silence pour laisser triompher le mensonge.

Il semble que le pouvoir des crocodiles du PCT se soit dit qu'une mise en garde ne suffisait pas pour intimider le colonel Marcel Ntsourou rempli de rancoeur pour avoir été arrêté dans une affaire qui ne le concernait en rien. Il aurait dû se taire au lieu de l'ouvrir dans cet entretien à RFI. La seule raison du pourvoi en cassation introduit par le parquet général près la cour d'appel auprès de la cour suprême vise à rejuger le sieur Marcel Ntsourou pour l'enfermer en prison afin qu'il ne parle pas. En effet, tout le procès-inquisition était orienté Ntsourou, le nouveau le sera aussi.

Dans le monde éléphantesque de Sassou, il faut une plus grosse erreur pour masquer une autre. Donc la Lettre du Continent s'était bien trompée dans son analyse quand elle estimait que Sassou avait demandé un jugement clément concernant Marcel Ntsourou pour ne pas s'aliéner l'électorat téké. Sassou se fiche de l'électorat téké puisque les élections présidentielles ne sont que des mascarades. Il est président à vie et le reste ne sert qu'à divertir la communauté internationale. C'est parce qu'il n'en a pas fini avec cette affaire qu'il a empêché le juge Mathurin Bayi à quitter le pays. Nous soupçonons que ce ne soit lui qui à nouveau rejuge l'affaire pour assouvir la soif de vengeance du pouvoir.

On ne doit pas croire que l'on va juger les vrais coupables cette fois-ci, que la hiérarchie militaire va rendre des comptes. Sassou se bat dans l'arène du droit français et il sait que son poids d'éléphant en milliards de dollars ne le sortira pas de ce pétrin. Je rigole quand Sassou publie un texte de la reine Ngalifourou des tékés, dans le journal du griot blanc, la Pie qui Agace pour essayer de faire lâcher prise à la justice française oubliant  qu'il a affaire aux descendants de De Brazza et que ce sont eux qui ont signé un contrat avec lui et non la reine Ngalifourou. Il ne sait plus quoi faire. La reine Ngalifourou n'a pas agi de son plein gré : Sassou l'a poussé à publier un texte chez la Pie qui Agace. Mais réussira-t-il à se tirer des griffes redoutables de la justice française ?

Pas cette fois-ci. Il essaie les meetings comme le dernier devant l'ambassade de France. Comme par hasard, Ngakala est le seul membre du PCT pour y participer. Pourquoi les Djombo, les Okiémy, les Yoka, les Ossébi, les Moungalla, les Claudia Sassou, les Kiki, ne sont pas aux avant-postes ? Ce sont des membres du PCT et en France, nul ne peut imaginer qu'un meeting de soutien à François Hollande ne voit pas les ministres, députés et sénateurs ps en première ligne. Pourtant nous n'avons pas vu les Obami Itou devant l'ambassade de France. Quand l'on sait que les familles de certains ministres sont en France, on comprend qu'ils aient peur d'apparaître en première ligne parce que la France pourrait leur interdire le visa d'entrée en métropole. Pas la peine d'aller loin pour comprendre combien ils ont besoin de la France : Mvouba est l'homme qui critiquait la France en en ces mots : "ils ont caressé le dessein secret...", pourtant, il n'a pas hésité à aller se faire soigner en France. Tous savent que la France est un refuge et qu'il n'est pas toujours bon de se la mettre à dos. Aussi, attendus au meeting, comme disent nos frères du Pool : "Ba dzokélé..."

Pour revenir à Marcel Ntsourou, il n'est que l'un de ceux qui savent la vérité sur les assassinés du beach et  autres crimes du système inique Sassou. Ce caillou dans la chaussure du pouvoir reptilien de l'Alima ne partira pas tout seul. Des gens doivent payer. Et cette fois-ci, pas des innocents...

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 10:21

Lorsqu'on regarde le paysage audiovisuel congolais, on constate que seuls les proches du pouvoir sont autorisés à créer des chaînes de radio et de télévision. L'opposition n'a même pas la possibilité de hanter la télévision officielle privatisée en Télé Sassou. Les journalistes peuvent toujours prétexter que les vrais opposants ou opposants dits "radicaux" ne répondent pas aux invitations qu'on leur fait mais les reçoivent-ils vraiment ? Ont-ils la liberté de venir dire leur part de vérité sans la moindre censure ? Sans craindre d'être enlevés à la sortie de la chaîne de télévision ?

La dictature n'aime pas souffrir de la moindre contestation, de la plus petite parole contraire. Et c'est au silence des peuples dans l'incapacité de dénoncer les injustices qu'ils subissent parce qu'elles ont les bouches bâillonnées qu'on reconnaît une dictature. Modeste Boukadia qui a osé l'ouvrir au meeting de Pointe-Noire, lui qui réclame toujours son "coq" à Sassou comme si ce dernier était le fermier de la nation Congo, a dû venir se réfugier en France pendant que le pouvoir arrêtait ses proches. Le colonel Marcel Ntsourou, concernant l'affaire des disparus du beach, promet de l'ouvrir, Sassou au travers d'Okiémy vient la lui fermer en lui rappelant son droit de réserve. Droit de réserve ou droit au silence pour laisser triompher le mensonge ?

Sur le plan judiciaire, toute personne qui entrave l'expression de la vérité se trouve en situation de délit. Et un jour, tous ceux qui ont connaissance de la vérité du mal fait au peuple mais qui n'osent le dénoncer seront jugés. CECI EST UNE PROMESSE...

Comme si les fétiches sous les statues, dans les éléphants blancs ou ceux placés au mémorial Savorgnan de Brazza ne suffisaient pas pour maintenir le peuple bouche cousue, Denis Sassou Nguesso empêche au travers du Conseil Supérieur de la Liberté de la Communication (CSLC) toute possibilité d'apparition de médias hostiles au système qui a instauré un véritable terrorisme d'Etat au Congo. Quelle ironie lorsqu'on ose régimenter la liberté de la communication au travers d'une structure étatique qui exerce en fait une vraie censure !

Il n'y a qu'à voir comment les journaux qui osent prêcher un autre évangile que celui de la louange au grand nzokou sont suspendus, leurs directeurs et journalistes menacés.

Le CSLC doit être récusé devant la justice congolaise et internationale dans la mesure où il s'agit-là d'un outil qui bloque la liberté d'expression garantie par la Constitution du 20 janvier 2002.

En fait, comme vous le constaterez, les médias existants appartiennent tous aux proches de monsieur Denis Sassou Nguesso. Ils n'ont qu'un problème : internet, raison pour laquelle Claudia Sassou Nguesso Lemboumba, conseillère en communication de son père, suit une formation sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, etc). Les Etats veulent domestiquer la sphère universelle de la liberté d'expression qu'est le web et c'est la bataille du siècle selon Assange de WikiLeaks qui croit que le moyen pour garder internet libre - au moment où l'on apprend que la NSA américaine contrôle tout, c'est le cryptage et il a même lancé un document crypté sur 255 bits sur internet comme assurance-vie ! S'il lui arrivait quelque chose, la clé serait fournie sur le web.

Sassou ne démocratisera jamais internet parce qu'il sait que c'est un instrument libre qu'il ne pourra pas instrumenter à son profit personnel. C'est pour cela que l'installation de la fibre optique traîne...

La dictature ne vous ôte pas seulement le moungouélé de la bouche pour vous affamer de sorte qu'à l'instar des animaux votre seule préoccupation soit de chercher ou de mendier un os auprès du système ; il vous empêche surtout de parler, il enchaîne la parole car il sait que vous affamer ne vous rend pas muets et que la parole d'un affamé a plus de puissance que celle d'un estomac plein qui ne pense qu'à jouir des privilèges et des bonnes choses de cette terre.

Nous avions compris très tôt, qu'il fallait libérer la parole de son carcan de peur, désenvoûter l'élan critique pour susciter une parole contraire à celle pondue par la presse du pouvoir comme celle du griot blanc de Sassou, Jean-Paul Pigasse. Vous parlez aussi naturellement que vous respirez mais parler au peuple - ne serait-ce qu'à une partie du peuple qui lui peut répercuter vos idées à tout le reste du peuple, est un privilège que la France nous garantit. Au Congo, DNCB serait probablement fermé depuis longtemps.

De nos jours, la parole, expression universelle de l'idée extériorisée dans le but d'influencer autrui au travers de la communication, doit être instrumentée si elle veut atteindre le peuple (journaux, radios, télévisions, internet). Nous constatons qu'elle est instrumentalisée (idéologie de mensonge et de manipulation) au travers de cette instrumentation (presse audiovisuelle étatique) pour développer un mensonge de masse qui maintient les peuples dans l'obscurité de sorte que seule une petite élite détient vraiment la vérité. Si vous cherchez une image, vous n'avez qu'à regarder le billet d'un dollar américain avec la pyramide des francs-maçons qui porte l'oeil qui voit tout : au sommet de la pyramide, ceux qui contrôlent, savent et voient tout ; au bas, les animaux du pâturage humain qui ne vivent et ne travaillent que pour subsister et sont maintenus au travers de la parole instrumentée et instrumentalisée dans l'ignorance. Or, l'ignorance, c'est la mort selon qu'il est écrit dans le livre d'Esaïe : "Mon peuple se meurt par manque de connaissance" ET NOUS ESSAYONS DE VOUS APPORTER LA CONNAISSANCE (QUI NE PEUT CONCERNER QUE LES CHOSES CACHEES) POUR VOUS MAINTENIR EN VIE (SPIRITUELLE) AU TRAVERS DU SOUFFLE DE LA REVOLTE...

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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 22:18

Qu'on se le dise, le procès inquisitoire concernant le drame du 4 mars 2012 a tourné autour du colonel Marcel Ntsourou - alors qu'il s'agissait d'établir les responsabilités pour un acte aussi grave ayant entraîné la mort de milliers de gens avec des pertes immobilières et matérielles colossales, Marcel Ntsourou, pourtant bon serviteur du système, un autre Téké en désamour avec le pouvoir comme Mathias Dzon, Martin Mbemba, André Okombi Salissa, Joe Washington Ebina pour ne citer que les plus célèbres.

Tout le monde semble soutenir que le juge Mathurin Bayi a pris la décision héroïque de le condamner juste par sursis en bravant le pouvoir qui voulait le voir condamné à une peine effective mais pour la LC c'est Denis Sassou Nguesso qui s'est montré clément, l'éléphant de l'Alima ne voulant pas perdre ("s'aliéner") l'électorat téké. Si tel est le cas, on comprendrait mal pourquoi le juge Mathurin Bayi a perdu sa liberté de circuler avec retrait du passeport - s'il n'a fait que suivre le verdict du pouvoir. N'a-t-il mérité, s'il avait suivi les recommandations du système et de son éléphantesque chef d'aller tranquillement à sa conférence au Bénin ?

Personne ne comprendrait que le colonel Marcel Ntsourou ait caressé des "vélléités puschistes", lui qui aurait pu profiter de la débandade générale le 4 mars 2012 pour prendre le pouvoir, dans la mesure où la milice qui tient d'armée au régime des crocodiles du P.C.T. était en fuite.

L'analyse de la Lettre du Continent vaut ce qu'elle vaut mais nul ne peut comprendre que Sassou veuille à la fois les faveurs de l'électorat téké - lui qui ne peut plus être candidat à la présidence de la république en 2016 - tout en continuant à s'en prendre à des personnalités tékées. Cherchez l'erreur. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans cette analyse...

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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 17:03
MESSAGE AU PEUPLE CONGOLAIS

Congolaise, congolais,

Chers compatriotes,

Nous voici arrivés à l’heure de vérité. Chaque Congolais, chaque Congolaise est en droit de connaître la vérité sur le mal dont souffre le peuple congolais.

En effet, des gisements les plus riches de notre pays se trouvent près de chez vous au cimetière. Là, au cimetière, gisent enfouis des idées et rêves qui ne se réaliseront jamais, des visions qui ne se concrétiseront pas, des projets qui resteront dans les pensées, des destins qui ne s’accompliront jamais, en somme des dons et des talents qui ne s’exerceront jamais. Et, pourtant, le Congolais est né doué, plein de potentiels. L’un des grands drames du Congo, c’est de voir mourir des potentiels inexploités.

La cause principale de ce drame est avant tout spirituelle car la vie d’une nation repose naturellement sur des fondations que posent ses dirigeants.

Tout individu vit sur trois fondations :

- Celle de son père

- Celle qu’il pose lui-même

- Celle posée par le chef suprême de la nation. Les fondations posées par les autorités gouvernementales déterminent la vie d’une nation et de son peuple.

C’est pourquoi, chaque peuple doit faire attention dans le choix de ses dirigeants. Il doit savoir qui établir à la tête de son pays.

Nous ne devons pas être ignorants de la nature des fondations posées par le Président SASSOU et ses amis et leurs conséquences sur la vie des Congolais.

En 2002, le Président Denis Sassou Nguesso déclarait solennellement : « je remets le Congo à Dieu ». Lors de sa visite chez le Pape à Rome, il rappelait au Pape et aux évêques qui l’entourent, qu’il est lui aussi chrétien catholique.

Or, par les faits et gestes qu’il pose, il est clairement établi que le Congo a été remis à Satan « ses dieux du sang et de malheur, les dieux de la confusion et de l’oppression ».

Toutes les nations sur la terre appartiennent à Dieu, personne n’a la prétention de donner à Dieu, le Créateur du ciel et de la terre, ce qui Lui appartient. Il est Dieu en haut, dans le ciel et en bas sur la terre. Il n’y a point d’autre. Heureux le peuple dont l’Eternel est Dieu (PS144 :15).

Ce que le Président Denis Sassou Nguesso avait déclaré, c’est la confusion, la ruse et pur mensonge. C’est pourquoi le peuple congolais doit connaître la vérité. La Parole de Dieu dit : « mon peuple périt par manque de connaissance».

Oui, nous devons connaître qui nous sommes, où sommes- nous aujourd’hui et où allons-nous ! Dieu a créé chacun de nous pour un but précis: Dominer sur la terre et non sur l’homme, crée à son image.

Connaître la vérité, c’est connaître la signification de chaque autel et statue érigés sur l’ensemble du territoire congolais, plus particulièrement dans chaque rond-point de Brazzaville par le Président Sassou et ses amis.

Connaître la vérité, c’est savoir pourquoi les congolais meurent brutalement actuellement sous prétexte qu’ils meurent d’une maladie imaginaire dans l’inconscience collective, appelée « AVC ».

Connaître la vérité, c’est savoir pourquoi tous les congolais sont oppressés et ont peur de réagir.

Connaître la vérité, c’est aussi savoir pourquoi le Congo va très mal et les dirigeants tournent en rond.

Connaître la vérité, c’est enfin savoir pourquoi la plupart des  praticiens des œuvres de ténèbres ont tous rejoint le PCT.

Connaître la vérité, c’est finalement connaître pourquoi Dieu nous a créés, et qu’est-ce que nous avons fait de la vie et du potentiel qu’Il nous a donnés?

Mon frère, ma sœur,

L’histoire nous enseigne que Jacob, père des douze 12 tribus d’Israël, avait sacrifié la liberté de sa descendance sur plusieurs générations (430 années) à cause de la nourriture. En ayant déclaré devant Pharaon : « Pourquoi mourrions-nous de faim ? Achète-nous avec notre terre contre du pain, et nous appartiendrons à mon seigneur, nous et nos terres. Donne-nous de quoi semer afin que nous vivions et que nous ne mourrions pas et que nos terres ne soient pas désolées ».

Cette situation est similaire à celle que vit le peuple congolais depuis bientôt trente ans sous le règne de ce régime tyrannique et oppresseur.

Il est donc nécessaire de connaître la signification et les conséquences des autels et statues érigés par les méchants sur notre pays. Les lieux de leur implantation ne sont pas choisis par hasard.

Il convient ici, de noter que tous fondements posés par le Président Sassou dans le pays expliquent son désir manifeste de se maintenir à vie au pouvoir. La seule manière d’y parvenir, c’est de vendre le peuple congolais et sa terre à Satan.

D’où la nécessité de connaître la vérité sur le rôle et les conséquences de chaque autel, chaque statue érigés sur le territoire congolais, plus précisément à Brazzaville, capitale de la République du Congo.

Maintenant, ouvrez vos yeux et lisez attentivement la signification et le rôle de chaque autel et statue ci-dessous énumérés, plantés dans la ville de Brazzaville:

1- L’esprit de pharaon : Comme son nom l’indique c’est la statue implantée à l’angle du rond-point à côté la devanture de l’immeuble ex-Hydro-Congo.

Un panneau teinté des dessins historiques indique clairement le choix de cet endroit. C’est bien là où de nombreux corps des congolais victimes de la baraterie de la guerre civile des années 60 ont été enterrés.

Cette statue a pour rôle de maintenir esclave le peuple congolais. Maintenir captives les pensées du peuple congolais et fermer leur bouche.

2- L’implantation de la statue de Pierre Savorgnan De Brazza à l’Hôtel de ville :

Le colonisateur du peuple congolais, qui, par un traité signé avec le roi Makoko, acheta le peuple congolais et sa terre en 1844. Le retour de ses os sur la terre congolaise n’est bien entendu pas un fait anodin. Ces os récupérés pour les faits magiques par le pouvoir fétichiste avaient pour but de :

Maintenir le peuple congolais sous la domination et la servitude. Garantir la durée du règne du pouvoir sur la nation congolaise et enfin, faire de cet endroit un lieu de sacrifices humains et culte satanique chaque nuit.

3- Une statue représentée par trois femmes ayant les têtes et les bras coupés placée au croisement de l’avenue des 3 Martyrs et avenue Loutaci, à l’esplanade de la nouvelle Préfecture. Elle symbolise les esprits de mort, de paralysie qui anéantisent et tuent les congolais. Le choix de l’avenue des trois martyrs n’est non plus anodin. Les méchants aiment le sang humain, car le sang donne la force et le pouvoir. Les décès des congolais deviennent un marché juteux pour le pouvoir.

4- Une statue d’éléphant placée au croisement de l’avenue de Maya–Maya qui mène à l’Aéroport et le Boulevard des Armées, à l’angle du Palais du parlement. Elle représente l’esprit de la bête qui gouverne le Congo. L’éléphant est une bête redoutable. Très robuste, très fort, il écrase, détruit et déracine tout. C’est ce qui fait peur au congolais, personne ne peut oser affronter l’éléphant de peur qu’il soit écrasé. L’éléphant représente la force. Un symbole qui maintient un pouvoir fort ne peut être que placé dans un lieu où s’exerce le pouvoir : le Palais du parlement.

5- Une statue fixée sur un poteau pointu, orné des marques d’éléphant, et un roiassis, placé au rond-point de Moungali, représente le règne éternel et la force du roi du Congo, assis sur son trône que personne ne peut toucher.

6- Une statue d’aigle assis sur une boule placée au rond-point de Poto-Poto est la marque de la conservation du pouvoir. Le roi est assis sur son pouvoir, bien protégé et enraciné sur terre: donc personne ne peut le toucher. L’aigle symbolise la protection et la sécurité. Un pouvoir sécurité. A ceux qui s’agitent, ils disent : « le chien aboie la caravane passe ».

7- Un autel érigé sur un poteau simple, orné tout au tour d’éléphants et des étoiles,placé au rond-point de la coupole au Centre ville. Cet autel représente un pouvoir fort qui brille, une force qui rayonne.

8- Une statue d’un homme debout tenant dans sa main une épée, placée au rond-point de Congo-Pharmacie en diagonale  de l’Ambassade de France. Cette statue représente un monde satanique qui détruit le peuple congolais. L’homme débout avec l’épée en main est un chasseur d’âmes. Un homme d’action qui veille sur le pouvoir. Tout ennemi du pouvoir ou personne douteuse est égorgé par une épée nocturne. Cette épée frappe tout ce qui bouge, y compris ceux qui sont sur la liste des candidats retenus pour un voyage sans retour.

9- Un autel satanique fixé sur un poteau, orné tout autour par des masques clôturé par des grilles, placé au rond-point, à côté du ministère des Finances proche de l’Ambassade de Belgique en diagonale de la station d’hydro carbure. Cet autel explique de manière claire la réalité du monde démoniaque dans notre pays. Les masques clôturés représentent les esprits humains emprisonnés dans une cage. C’est là où sont enfermés les congolais avec leur dons et talents. Les congolais deviennent aujourd’hui des peureux qui acceptent la domination et la servitude sans réaction. Ils sont liés, enfermés dans une cage comme un pigeon surtout ceux qui acceptent des présents offerts par les autorités.

10- Une statue d’un homme debout à l’esplanade de la grande gare en diagonale de la Prémature. Cet homme est le gardien du temple. C’est un agent espion. Un informateur qui surveille et signale tout mouvement suspect au responsable du monde démoniaque.

11- A l’entrée du district de Ngamboma, une statue d’homme et femme est érigée. Cette statue représente un couple opérant et séducteur qui séduit la population et contrôle la ville de Gamboma et ses environs. Les statues placées à l’entrée d’Ollombo et Oyo représentent des agents territoriaux qui surveillent et contrôlent  le territoire.

D’autres statues sont en construction à côté de l’école 31 juillet,  au rond-point de Mankélékélé, en face de la Mairie de Mfilou,.

Il est également prévu la construction des statues dans tous les camps militaires.

Chers compatriotes,

Vous devez comprendre qu’une fondation, c’est l’ensemble des travaux effectués dans le but d’assurer la stabilité d’une construction. Dans la vie d’une nation, les fondements posés par les autorités nationales déterminent l’avenir d’un pays. Si les fondations posées sont bonnes, le pays est béni. Si les fondations sont sataniques, le pays est livré à la malédiction.

Un pays béni est un pays qui a une alliance avec Dieu car Dieu déclare : Je Suis l’Eternel ton Dieu, tu n’auras point d’autres « dieux » devant Ma face. Tu ne dresseras point des statues qui sont en aversion à l’Eternel, ton Dieu. Tu ne fixeras aucune idole de bois, tu ne te feras point d’images taillées, de représentations quelconques, tu ne te prosterneras point devant elles et tu ne les serviras point car moi, l’Eternel ton Dieu, je Suis un Dieu jaloux qui punit l’iniquité des pères jusqu’à la 3ème et la 4ème génération de ceux qui m’ont laissé. Je fais miséricorde jusqu’à mille générations de ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements.

Tu ne prendras point le nom de l’Eternel en vain car l’Eternel ne laissera point impuni, celui qui prendra son nom en vain (Deut5:11).

Tu aimeras l’Eternel ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force.

Maintenant, vous connaissez la vérité et vous pouvez enfin dire non à l’esclavage, non à la servitude, non à l’épée nocturne, non aux démons espions. Non à la sorcellerie au sommet de l’Etat, non au sacrifice humain.

L’heure est à la libération du Congo

Levons nous, Ensemble nous vaincrons !

Paris le 17 septembre 2013

Dodo ELĒAZAR  

SOURCE : http://www.francaisdeletranger.org/2013/09/22/mdfde-la-saga-abracabrantesque-de-pierre-savorgnan-de-brazza-ii/

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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 12:40

Ce 19 septembre 2013, au stade du 26 mars à Bamako (Mali), une quarantaine de délégations dont une vingtaine de chefs d'Etat, notamment Denis Sassou Nguesso, Alassane Ouattara, François Hollande, Boni Yayi, Ali Bongo Ondimba, Idriss Déby Itno, Jorge Carlos de Almeida (Cap-Vert), Blaise Campaoré, entre autres, ont assisté à l'investiture de son Excellence Ibrahim Boubacar Kéïta, président élu démocratiquement du Mali. Nous avons regroupé quelques photos dont nous allons tirer quelques enseignements.

Il y a  d'abord François Hollande, invité de marque, artisan de l'unité nationale retrouvée du Mali, très courtisé que tout le monde voulait rencontrer dans la mesure où nous sommes dans le précarré français en raison des liens coloniaux et de la recherche du quitus français pour tous ces dictateurs qui veulent rester au pouvoir en voulant faire croire qu'ils sont bien vus de la France au travers d'images de proximité avec le chef d'Etat français. 

Le point de repère de l'événement, c'est évidemment Ibrahim Boubacar Kéïta. L'importance accordée aux invités se mesure donc à la proximité, aux gestes de déférence, de reconnaissance, d'amitié qu'il vous concède :

Hollande_Deby_etc-copie-1.JPG

Hollande est assis entre Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK) et Idriss Déby. IBK veut montrer au peuple malien qu'il est très reconnaissant envers l'appui militaire que son pays a reçu de la part de la France et du Tchad qui ont versé le sang de leurs soldats pour bouter hors du Mali l'ennemi islamiste. Cela se voit, se conçoit même très bien que François Hollande soit le principal invité et l'interlocuteur central du nouveau président malien qui n'a pas fini de demander de l'aide à la France. D'ailleurs, c'est grâce à la France qui a exigé des élections démocratiques qu'IBK doit son arrivée au sommet de l'Etat malien.

Deby_Hollande_Ibk.jpg

Il y a eu ceux qui ont eu droit à la parole, marque de respect et de haute considération.

Et voici comment se concrétise le respect absolu quand votre hôte vous accorde la parole (Sassou a dû envier ce moment...) :

Hollande Au Mali

Il y a aussi ceux qui ont pu approcher François Hollande et discuter en aparté avec lui :

Hollande_Ibk.jpg

C'est normal qu'IBK soit proche du président français car il est l'hôte du jour et le maître de cérémonie.

Il y a aussi l'opportuniste Boni Yayi qui a réussi à approcher le président de l'Hexagone au moins à deux reprises, la seconde fois, on notera la présence de Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères de la France.

Hollande_Boni_Yayi.jpg

Hollande a l'air de le regarder comme une curiosité humaine qui essaie bassement de le courtiser...

Boni Hollande Fabius

Cette fois-ci, Boni Yayi a réussi a se faire entendre en privé - alors que cet entretien n'était même pas annoncé par la presse française. Le vaudou a vraiment du bon...

Il y a celui que l'on remercie chaleureusement de façon à ce que cela se sache en public...

IBK-Itno.jpg

Et puis, il y a eu ça, une réception debout où deux chefs d'Etat parlent en même temps à François Hollande qui écoute et regarde plutôt Ali Bongo Ondimba qui est en face de lui. Vous noterez qu'Alassane Ouattara mieux éduqué, écoute et regarde Denis Sassou Nguesso en face de lui, l'air de lui dire : "Mais laisse d'abord Ali finir de parler à François, s'il te plaît !"

Hollande Questionné

N'avez-vous pas l'impression que François Hollande qui jette tout de même un regard en biais à son interlocuteur de côté, les lèvres pincées, semble plutôt méfiant et sceptique quant à ses propos ? C'est du moins mon humble point de vue...

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 18:41

Affaire MAPAKOU

LES PREUVES DU TRIBALISME

Depuis l’interrogation publique sur ce que cache l’emprisonnement de Joseph Mapakou  et la mise à nu des détails du plan pour l’écarter, Il ne fait plus aucun doute que l’affaire de l’Observatoire Anticorruption (oac) est un montage qui a permis de jeter en prison Joseph Mapakou  et ses collaborateurs devenus gênants, aussitôt après l’effacement de l’essentiel de la dette publique congolaise via acquisition de l’initiative ppte.

Les faux mandats et documents comptables accusateurs, fabriqués de toutes pièces et sortis de la présidence même de Denis Sassou Nguesso avec pour messager Gabriel Bopaka, ont confirmé le caractère politique, ethnique et stratégique de la machination.

Les preuves du Tribalisme se sont également révélées avec le remplacement instantané de Joseph Mapakou, par  Emmanuel Ollita Odongo  secondé par FélixAndzono,  à l’occasion d’une postiche d’assemblée supervisée par Gabriel Bopaka.

Accusé aussi faussement de corruption, avec Joseph Mapakou, le sénateur André Ikongo Logan, vice président élu de l’oac, ne se présentera pas devant la justice de son pays et encore moins ne dormira en prison (tant mieux pour lui).  André Obami Itou et le sénat pct ayant mis leur véto sur la levée de son immunité. Preuve flagrante que même dans ces rangs, personne ne croit à cette pseudo-affaire.

Sauf naïveté, Joseph Mapakou qui s’est fait jeter en prison par Jean Aive Allakoua, n’a probablement pas compris assez tôt qu’il était cerné.

Allégations de corruption

Les insuffisances de dotation publique, les exécutions partielles de décaissement de fonds,  les blocages de soldes budgétaires déjà engagés et les suspensions injustifiées d’engagements budgétaires, ont été simplement des moyens planifiés d’asphyxie de l’efficacité de l’oac.

Du vrai-faux litige né de la mauvaise exécution du marché de réhabilitation du siège de l’oac, il s’est clairement révélé être une tentative d’implication de Joseph Mapakou dans une malversation via un entrepreneur véreux (Bienvenu Oyombi). Pourtant, les détails décrits dans le rapport de conciliation, établi sous le contrôle de la Gestapo locale (dgst), ont explicitement mis hors de cause Joseph  Mapakou et son institution.

La publication par André Ikongo Logan de document transactionnel avec les établissements Juliette, pour l’acquisition d’équipement en matériel roulant de l’oac, a fini par faire tomber les allégations éhontées de corruption à l’encontre du bureau dirigé avec Joseph Mapakou. Pourtant ce dernier et ses collègues sont jusqu’ici en détention arbitraire prolongée.

La découverte spontanée de preuves d’accusation fabriquées de toutes pièces et introduites dans les bureaux du président de l’oac et de la directrice comptable et financière, apparaît être forcément en lien avec le flagrant délit d’intrusion dans ces bureaux, par ailleurs sous scellés, de Jonas Amboulou (neveu de Félix Andzono) et du fils Bopaka.

Remplacement instantané de J. Mapakou

Aussitôt après l’incarcération de Joseph Mapakou dans les geôles du régime, Emmanuel Ollita Odongo et Félix Andzono,  porté par Gabriel Bopaka, ont été mis en orbite à la tête de l’institution en usant de coup de force : méthode classique de Denis Sassou Nguesso pour la conquête du pouvoir politique depuis mars 1977. Et le vice-président élu, évincé, n’a pas dit autre chose : « C’est une espèce de coup d’Etat, ce qui se passe, aujourd’hui. Ils ont cassé la porte de la salle des conférences et ils ne remplissent pas la condition des deux-tiers [pour tenir une AG ; ndlr]» (sic).

Le coup tribaliste sur Joseph Mapakou se clarifie avec les propos d’Emmanuel Ollita Odongo nommé à la tête de l’institution et qui, comme pour avouer implicitement “mission accomplie“,  déclare :

« Ce n’est pas un coup d’Etat ! Le combat à mener, je crois que, dans un premier temps, les gens se sont divisés, il faut  ramener la famille de l’Observatoire anti-corruption ensemble.

Nous devons travailler ensemble. C’est une situation très sensible, c’est l’image du pays qui est en jeu. Nous sommes appelés à faire un travail de fond.

Nous ne laisserons personne au bord, pour bien mener le combat et arriver aux résultats attendus.

Mais, j’ai, en effet, des pouvoirs limités. Je suis là juste pour gérer les affaires courantes, en attendant la sortie du décret que nous attendons depuis un temps» (Sic).

Les propos ont le mérite de la clarté, la concision et la précision. En effet, les personnes n’appartenant pas à la famille et prévues à être laisser au bord, le sont effectivement déjà. Ces personnes croupissent dans les geôles et ne reviendront plus jamais. Mission d’éloignement des indésirables accomplie donc. La famille, co-ethnique, restante peut ainsi se rassembler et à Denis Sassou Nguesso de parachever l’œuvre par un décret de nomination, prévu et attendu depuis un temps !

La prison et l’« injustice » exclusivement pour Mapakou & collaborateurs

Pour orner la mélodie et donner une forme à la détention arbitraire prolongée dont sont victimes Joseph Mapakou et ses collaborateurs, Denis Sassou Nguesso a instruit d’une procédure judiciaire de façade à leur encontre. Et fidèle à sa tradition de procès d’élimination (politique et physique) de ses ennemis de l’intérieur depuis 1977, il y a des raisons à craindre pour la vie de Joseph Mapakou et de ses collaborateurs. Son origine Kongo  étant un motif supplémentaire.

Entre-temps, le premier acte judiciaire de demande de levée de l’immunité parlementaire du sénateur Ikongo-Logan, vice-président élu de l’oac également accusé de corruption, s’est  vu opposer une fin de non-recevoir par ses collègues du pct le 30 Août 2013. André Obami Itou s’est ainsi acquitté de son légitime devoir de protection de son frère.

Depuis bientôt quatre (4) mois, les enfants Kongo peuvent ainsi continuer à croupir en prison, après avoir accompli le travail qui leur était assigné avant de les écarter.

Dans ces conditions et au regard des noms qui l’entourent, qui pourra continuer de nier l’effet du Tribalisme dans “l’affaire Mapakou ?

 

Honorable Robert POATY PANGOU

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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 19:56

Nous savions qu'il allait revenir au Congo, le pays où il appartient à la race des notables. Nous nous doutions que si Sassou lui gardait son fauteuil ministériel au chaud, c'est qu'il savait que son ami de longue date ne pouvait lui faire faux bond. Nous savions aussi que les deux hommes communiquaient par téléphone. Nous avions été informés qu'il avait subi une opération à la hanche en France et qu'on lui aurait paraît-il installé une prothèse - ce qui aurait demandé un long temps de rééducation. Ceux qui prétendaient qu'il avait quitté le navire Alima ont eu tort de le penser.

Le grand nzokou l'avait dit : "Au Congo, un ministre ne démissionne pas ; il est démis de ses fonctions au bon vouloir du roi qui ne doit souffrir d'aucun travers, d'aucun regard en biais, d'aucun murmure, d'aucune  bravade..." André Okombi Salissa en sait quelque chose.

Bref, le ministre Isidore Mvouba est de retour au royaume du grand éléphant après une si longue absence. Pourquoi quitter un royaume où l'on a le privilège de manger à la table du roi chaque jour ? Parfois à Oyo au Club House (nom de la villa oyienne de Sassou) ? Et Mvouba sait que son yaka sera toujours aussi pur que celui de sa mère quand il est servi à la table du grand nzokou. Il est entré dans le cercle de confiance de l'enfant terrible d'Oyo et on n'en sort pas. Jamais.

Peut-être voulait-il rentrer plus vite à cause de l'affaire des licenciés de la Comilog réclamant près de 2 millions d'euros à l'Etat congolais, un procès qui va être jugé aux Prud'hommes en France : en effet, ces temps-ci, les juges français ont un peu trop d'audace, eux qui n'ont pas hésité à entendre Lékoundzou dans l'affaire des disparus du beach, une affaire dans laquelle il n'est même pas impliqué ! Or, Mvouba avait ordonné qu'on décaisse les 1,8 millions d'euros mais personne n'a jamais vu la couleur des billets... Aussi,  Vite ! Tuélé kueto ku hata...

Isidore_Mvouba_Le_Retour.jpg

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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 17:40

Sassou BoudeurSassou Nguesso, le dictateur congolais devenu paranoïaque

 

Par Taguy Kihoulou

 

Englué et empêtré dans plusieurs affaires louches qui touchent à sa réputation et à celle des membres de son clan, le dictateur congolais, en mal d’être et en mal de confiance, voit des ennemis partout.

 

Å Au Congo-Brazzaville, ses ennemis jurés actuels sont les Batékés : Mathias Dzon, Marcel Ntsourou, Okombi Salissa, Martin Mbemba, Joe Washington Ebina, etc., pour ne citer que ceux-là. Afin de les contrecarrer, le dictateur congolais a fait rentrer au bercail Lambert Galibali qu’il a dû acheter à coups de milliards de FCFA. N’a-t-on d’ailleurs pas vu à la télé, ce dernier danser devant le roi Sassou en guise de remerciements ? Les négociations de cette transaction secrète ont été menées, de bout en bout, par Florent Ntsiba qui paradoxalement, avait fait dynamiter ses maisons de Brazzaville au lendemain de la réussite du putsch de leur chef Sassou Nguesso. Lambert Galibali et Florent Ntsiba se vouaient une haine féroce hier mais l’argent a tout fait rentrer dans l’ordre avec à la clé, la reconstruction de toutes ses maisons.

 

Å Dans la sous-région de l’Afrique centrale, ses ennemis sont, dans l’ordre d’importance :

 

Idriss Déby Itno, le Président tchadien qui l’avait pourtant aidé en 1997 lors de la reconquête du pouvoir. Sa haine viscérale actuelle envers le président tchadien est lié au fait qu’il lui a ravi le Leadership régional. Ce sont les militaires tchadiens qui ont combattu les islamistes salafistes au Mali et non les petits cobras de Sassou Nguesso. Et Déby est actuellement très courtisé par l’Elysée qui tolère sa dictature.

 

Ali Bongo, le président Gabonais, qui en l’espace de quelques années de pouvoir est en train de transformer le Gabon en un petit Eldorado. A ce rythme, le Gabon risque de devenir un pays émergent d’ici 2025, ce qui ne sera guère le cas du Congo du dictateur Sassou. Depuis plus de trente  ans qu’il se cramponne au pouvoir, il n’a rien apporté à son peuple. En effet, malgré le pétrole qui coule aux larges des côtes à Pointe Noire, les Congolais sont réduits à néant : pas d’eau, pas d’électricité, pas d’hôpitaux, pas d’écoles, etc.

 

Å En France, son premier ennemi est la justice française qui ne veut pas lui ôter les morceaux de cailloux qu’il traine dans ses pieds et qui commencent à lui faire très mal : Affaire des biens mal acquis – Affaire des 350 disparus du Beach dans laquelle son homme de main, le général Norbert Dabira, vient d’être mis en examen pour crimes contre l’humanité – Affaire des restes mortuaires  de Savorgnan De Brazza dans laquelle la Cour d’Appel de Paris a ordonné récemment la restitution de la dépouille de l’ancien colonisateur à ses descendants. Son deuxième ennemi personnel est Maître William Bourdon, celui qui a osé lancer cette affaire des biens mal acquis. S’il résidait au Congo-Brazzaville, il y’a très longtemps qu’il aurait disparu. Dieu merci, il vit dans un pays où la démocratie et la justice font foi. Son troisième ennemi enfin, est le président Français, François Hollande qui ne lui prête guère attention et qui ne l’aide point à se débarrasser des cailloux qui traînent dans ses chaussures.

 

Conscient que son deuxième et ultime mandat arrive à échéance en 2016, le dictateur congolais devenu paranoïaque met tout en œuvre pour modifier sa propre constitution taillée sur mesure. L’objectif est de se cramponner au pouvoir comme Robert Mugabe, afin d’échapper à la justice internationale qui pourrait l’inculper s’il n’était plus protégé par l’immunité diplomatique.

 

Interrogation : Avec de telles casseroles à traîner tous les jours, peut-on avoir un bon sommeil ?

 

 

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