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20 octobre 2013 7 20 /10 /octobre /2013 21:38

Billet_D_Ecrou.jpgNous avons voulu en savoir un peu plus sur les rumeurs qui circulaient sur le colonel Marcel Ntsourou dont le billet d'écrou avait été publié sur les réseaux sociaux. D'aucuns prétendaient qu'il s'était réfugié à l'ambassade de France mais nous avons voulu en avoir le coeur net.

Il semble que le colonel Marcel Ntsourou se serait enfermé chez lui en refusant de sortir et de suivre les soldats qui seraient venus l'arrêter et qui auraient cerné sa demeure.

Depuis qu'il a déclaré que l'affaire des disparus du beach était en fait l'affaire des massacrés du beach et qu'il était prêt à témoigner devant un juge français, le pouvoir saurien des crocodiles du PCT a décidé de l'arrêter à titre préventif - sans attendre que l'affaire du 4 mars 2012 soit rejugée. L'homme refuserait de se rendre et affirmerait qu'il serait prêt à mourir. Nous l'avons dit, nous l'avons pressenti, nous savions que le pouvoir de Brazzaville voulait la peau du colonel Marcel Ntsourou, un homme qui doit être au parfum des secrets du royaume en sa qualité de véritable gardien de la sécurité du roi éléphant pendant des années, lui qui surveillait le pays quand Sassou et Okemba, en véritables pigeons voyageurs, écumaient les continents. L'affaire du 4 mars 2013 en a fait un bouc émissaire parfait détenteur d'armes et de faux billets, c'est-à-dire, ourdissant dans l'ombre un hypothétique coup d'Etat qui n'existe en fait que dans l'esprit fécond du grand nzokou de l'Alima.

La crise congolo-angolaise est passée. Sassou vient de payer une avance de 10 milliards de francs cfa aux familles (veuves et orphelins) de soldats angolais morts pendant le coup de force du mois d'octobre de l'an 1997. Il a signé un accord reconnaissant qu'il n'allait pas tarder à payer les dix milliards de francs cfa restants. A présent, il a tout le loisir de se tourner vers le truculent Ntsourou qu'il ne tient plus, un homme qu'il a engraissé pendant des années et qu'il va maintenant dévorer comme on le fait pour une bête de la ferme.

Le Congo n'a pas fini de frémir et de trembler car le pouvoir a révélé ses faiblesses à la face du monde et il faut ressusciter la peur dans les esprits des Congolais. Il faut terroriser et torturer de plus bel. En effet, des soldats qui capitulent devant l'ennemi sans combattre sont des lâches. Et surtout, dans votre propre pays...

Comment peut-on capturer des soldats dans leur propre pays sans tirer un seul coup de feu ? Des soldats qui se livrent à l'ennemi sans combattre n'inspirent pas la confiance. De toutes façons, les militaires, surtout les généraux, sont des hommes d'affaires comme les autres. Il y a plus de Primus dans le cerveau de nos généraux que de tactiques de guerre...

La question qui taraude l'esprit du grand nzokou doit être la suivante : "Cette bande de mercenaires violeurs et criminels que j'entretiens à coups de milliards de francs cfa à Tsambitso ou ailleurs chaque année pourra-t-elle me défendre demain si les choses dégénéraient ? Ils ont pris la fuite le 4 mars 2012 et à la moindre petite étincelle au palais présidentiel, ils détalent comme des lapins..." Faute d'avoir une armée forte, il faut donc continuer à affaiblir la résistance potentielle au système en éliminant des cadres, des officiers, des vrais opposants à défaut de les acheter car Sassou ne discute pas : il ouvre ses caisses et paye et quand il ne peut vous acheter, alors, il y a problème qu'il faut à tout prix ...éliminer.

Si Ntsourou parvient à se cacher dans une ambassade ou un autre, tant mieux pour lui. S'il est cerné, combien de temps pourra-t-il tenir ? Nous espérons que c'est une rumeur de plus et rien d'autre mais si on se fie au billet d'écrou déjà édité par les chasseurs de tête d'Okemba et de Ndenguet, les jours de liberté du colonel Marcel Ntsourou sont comptés.

Demain à 7 heures, Sassou pourrait aller à Djamena chez son frère d'ombre noirci par le chaud soleil du désert tchadien. Que va-t-il chercher chez Déby ? De l'aide ? Des conseils ? En fait, il y va pour assister à une réunion sur la crise centrafricaine dont la résolution a été confiée à Idriss Déby par les Français. Encore une humiliation de plus pour le "sage" bantou selon le CICIBA. Depuis les preuves de bravoure de l'armée tchadienne au Mali, Déby a pris du galon au niveau sous-régional et ce ne sont pas les soldats tchadiens qui auraient pu subir l'humiliation que nos militaires ont enduré à l'intérieur de leurs frontières de la part de la soldatesque angolaise...

Plus on s'approche de 2016, plus l'esprit froid du saurien à corps d'éléphant va s'échauffer...

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19 octobre 2013 6 19 /10 /octobre /2013 13:04

La progression d'un phénomène naturel ou social, ce sont les chiffres qui en parlent le mieux. Si on se contente d'évoquer une poussée de l'islam dans notre pays à tradition chrétienne sur fond d'animisme - sans des études statistiques sérieuses, on se situe sur le plan de l'impression. Heureusement, une enquête menée par le Conseil Supérieur Islamique du Congo (CSIC) nous permet d'en avoir un aperçu plus objectif. Merci, El Hadj Bopaka...

Vous devez garder à l'esprit que nous sommes une population de 3 millions d'habitants, 4 millions si on ajoute nos frères d'en-face.

Combien y a-t-il de musulmans au Congo ? Réponse : 800.000 rien que Pointe-Noire et Brazzaville, peut-être déjà un million sur toute l'étendue du territoire, soit un quart de la population nationale. Et chaque semaine, cinquante Congolais se convertissent à l'islam, soit  près de 3000 par an puisqu'il y a 52 semaines dans l'année.

Si sur les 800.000, on compte 15% de Congolais, on peut dire sans craindre de se tromper qu'il y a plus de 680.000 ouest-africains au Congo, comme le nombre de Maliens en France sauf qu'en France, la population est de 60 millions d'habitants tandis que nous, nous sommes à peine 4 millions soit un pourcentage de 17%.

Voilà comme les musulmans s'y prennent pour convaincre les Congolais : émissions de télévision, de radio, les imams étrangers maîtrisent nos langues nationales allant jusqu'à écrire un coran en lingala - alors que l'arabe est la langue sainte du coran, l'entraide, le fait que les musulmans tiennent tous les commerces, etc. Si cette tendance continue, le Congo sera un pays islamique dans une vingtaine d'années.

Islamisation_Du_Congo.jpg

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19 octobre 2013 6 19 /10 /octobre /2013 12:18

Nous avons pris de nos colons français, l'esprit de débat et de contradiction. Exemple, en France, en ce moment même, il y a une controverse nationale sur une lycéenne expulsée avec sa famille au Kosovo - alors même que Valls n'a fait qu'appliquer la loi ; d'autres approuvent Valls tandis que certains défendent Leonarda poussant même le président François Hollande à intervenir. La France est un pays de loi mais là,une toute petite extorsion à l'application de la loi pousse les lycéens dans les rues. Chez nous, on se plaît, surtout chez les sudistes, à débattre de tout, même ce qui ne fait pas débat.

Y a-t-il un problème d'âge concernant monsieur Denis Sassou Nguesso ? Non ! Pourtant, certains commencent à ouvrir cette brèche - ce qui pourrait donner des mauvaises idées aux crocodiles du P.C.T. qui tiennent mordicus que leur éléphant reste à la tête de l'Etat pour qu'ils continuent le saccage du pays.

Denis Sassou Nguesso ne peut pas changer d'acte de naissance puisqu'il a déjà présenté un acte de naissance précisant qu'il est né en 1943 à de précédentes élections présidentielles. On oublie qu'il y a déjà eu des échéances présidentielles - notamment celle de 1992 qui est la plus sérieuse. Sassou ne peut pas être né en 1938 car il serait plus âgé que son frère aîné Maurice Nguesso né lui en 1939 et je suis sûr et certain de ce que je dis : cette année de naissance se trouve dans un document de justice que le tribunal de grande instance de Paris m'a envoyé lors de nos différends judiciaires. Donc, racontons des choses qui tiennent la route. Par ailleurs, même s'il présentait un acte de naissance qui le rajeunit, comment ferait-il pour franchir la barrière de la limite des mandats à deux (or, il termine son second et dernier mandat) sans retoucher la constitution ? Donc, ou il agit sur le logiciel Constitution ou il l'empêche de fonctionner en rendant le pays ingouvernable pour se maintenir au pouvoir. En la matière, il n'a pas beaucoup de choix.

Sassou ne peut pas changer d'acte de naissance, peu importe que celui-ci ne soit pas conforme avec celui des états civils de Nantes. Pour l'instant, ce n'est pas sur cette variable que Sassou prétend jouer pour se maintenir au pouvoir ; ça serait trop scandaleux : nous n'hésiterons pas à aller à Nantes et là, nous saurons vraiment qui est Denis Sassou.

Ce qui m'inquiète plutôt, c'est ce qu'un ami me dit de ce qu'il a entendu provenant de la bouche de soldats qui discutaient devant lui à Dolisie : Sassou aurait clairement dit qu'il ne quitterait pas le pouvoir ; ce qui implique qu'il va se passer des choses - certainement pas une modification de son acte de naissance... 

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 20:06

Voilà plus d'une semaine que des bruits de bottes se font entendre du côté de Kimongo en provenance du Cabinda voisin - sans que le pouvoir n'en souffle un mot de façon officielle - même les journalistes de télé Sassou sont à présent obligés d'en parler - pour ne pas laisser les réseaux sociaux combler le vide informationnel créé par le silence de l'armée et du chef de l'Etat. Ce n'est pas juste pour venir déguster son fromage made in Oyo que Sassou a interrompu son séjour à Ouagadougou. Son retour précipité est un indicateur de l'importance de l'affaire.

Pendant que l'ambassadeur de l'Angola ambarrassé répond par l'esquive en évoquant soit des incidents de frontière, soit qu'il est à la recherche d'informations comme tout le monde et qu'il n'est au courant de rien, on apprend qu'on aurait libéré les soldats congolais arrêtés - pas par la presse officielle mais par le truchement des réseaux sociaux et que des accords auraient été signés  - sans qu'on ne nous dise qui en sont les signataires, quel en est le contenu, les frontières étant régies par des traités internationaux qui datent de l'époque coloniale...

Un ami à Dolisie m'apprend qu'un transal militaire a atterri à l'aéroport de Dolisie hier après-midi ; il suppose qu'il s'agit d'agents des renseignements généraux mais se ravise en estimant qu'il pourrait s'agir des mercenaires de Tsambitso. Moi j'ajoute : ou les deux car c'est un gros avion, un transal.

Au moment où je m'apprêtais à terminer l'article, je viens de recevoir un coup de fil qui m'apprend que tous les militaires de Pointe-Noire auraient été consignés dans leurs casernes jusqu'à nouvel ordre. Ceux qui ont des parents soldats à Pointe-Noire peuvent les appeler pour valider ou infirmer l'information...

"Bonjour,
Je viens de lire ta publication et semble percevoir la logique qui alimente la réflexion de Luanda sur les enjeux électoraux de 2016, et notamment ceux qui engagent la république à modifier la constitution entraînant des effets collatéraux possibles. Cette démarche est corroborée par l'attention accordée par les autorités de P/N sur la conférence couverte par le journaliste qui s'inquiète sur sa vie, le fait d'avoir diffusé les propos du Député du RDPS. Il est pour ma part clair que SASSOU écope un nouvel échec de ses plans outrageux.
Il reste à savoir jusqu'où les Angolais sont-ils capables d'arriver ? Hier soir un ''transal'' militaire a atterri sur l'aéroport de Dolisie en fin d'après-midi et, il est à croire que des émissaires des renseignements généraux de l'armée ont été envoyés pour s'enquérir d'une situation étalée sur la place publique. J'ai peine à croire qu'il s'agit des officiers des renseignements, mais plutôt des renforts de "mercenaires", soient-ils ceux qui sont formés à TCHAMBITCHO."

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 17:08

Franchement, je n'aimerais pas avoir à vous le dire mais deux personnes sérieuses viennent de me confirmer l'information, l'une d'elle ayant un très important réseau sur place au Congo - même si je la considère encore comme une rumeur. Sans certitude mais sachant qu'au Congo, la rumeur est comme la queue qui annonce la présence de la vérité dans la place, je ne peux garder ce que j'entends pour moi car la divulgation de certaines informations est capitale surtout si elle peut sauver des vies ou en préserver.

Des troupes en provenance de l'Angola ou de l'étranger seraient subrepticement entrées dans la région du Kouilou ; je ne peux hélas dire à quel niveau elles se trouveraient actuellement. On m'a parlé de vieux chars ; c'est tout ce que je peux dire.

Encore une fois, je vis à l'étranger en tant que Congolais de la diaspora - je ne peux donc pas garantir la nouvelle et d'ailleurs, je souhaite qu'elle ne soit que pure rumeur. D'autre part, les fameuses troupes prétendument composées de soldats angolais ne le seraient peut-être pas - en tout cas pas dans leur totalité ; on évoquerait la présence de soldats congolais parmi les insurgés ayant pénétré au Congo. D'autres parlent même de la présence de mercenaires...

D'un côté, je ne souhaite pas créer un climat de panique et de l'autre, je me dis que si l'information est fondée, je m'en voudrais de ne pas avoir informé les populations pour qu'elles prennent leurs dispositions. Pendant que le pouvoir des crocodiles sans dents du PCT affirme que tout est sous contrôle, deux colonels seraient aussi arrêtés par la soldatesque venue de l'Angola ou du Cabinda - alors qu'ils allaient s'enquérir de  la situation de quarante-sept personnes arrêtées. Du côté d'Impfondo, des troupes seraient aussi en mouvement en direction d'Oyo mais tout ceci est à mettre au conditionnel.

Il me semble qu'il est temps que les autorités de Brazzaville prennent leur courage à deux mains et disent au peuple ce qui se passe vraiment. Que Dieu préserve le Congo...

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 22:23

Oui, le langage de style utilisé ici est l'ironie pour rappeler aux Angolais qu'ils nous ont amené le MAL Sassou mais s'ils le chassent et se retirent chez eux, franchement, dites-moi sincèrement, vous plaindrez-vous ? Si celui qui vous bafoue vous remet dans votre bon droit, n'est-ce pas une sorte de justice, de rachat, de repentance ? Je vous prie de me répondre ! Si le peuple congolais ne peut se débarrasser seul de son pire fardeau, est-ce que l'aider à le faire est mal ? 

La France en aidant le Mali à retrouver son intégrité territoriale a-t-elle bafoué ou honoré le Mali ? Je vous prie de répondre à toutes ces questions. Le Tchad n'est pas une démocratie mais en aidant le Mali à reconquérir le nord du pays a-t-il fait un acte louable ou non ? 

 Ne prenez pas ma pensée au sens de l'émotion mais au sens du résultat recherché car ce n'est pas comme si l'Angola nous colonisait : ils ont installé Sassou, ils peuvent le désinstaller. Et cela, Sassou le sait …

Et si l'Angola nous piquait une partie de notre territoire, avons-nous la force de nous défendre avec cette armée de buveurs de kéléwélé venus de Tsambitso ?

C'est un texte insidieux mais je le répète si l'Angola chasse Sassou pour se racheter, je boirai le samba avec eux - surtout si les Angolais rentrent chez eux. L'idée est que l'Angola ne doit pas nous trahir deux fois. Apparemment, ça pourrait être le cas.

Je tiens à lire votre réponse décomplexée en vous disant que nous avons bien aidé l'Angola, à l'époque de Marien Ngouabi, à chasser le colon portugais. A-t-on été une force d'occupation ou avons-nous bafoué la dignité du peuple angolais  pour autant ? NON !!!

 

 

 

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 17:43

 

DOS SANTOS IMPOSERA SA LOI A SASSOU NGUESSO

  

Images_Septembre_2013-88405919323896.jpegLe cocktail explosif (Pointe-Noire-Rwandais-FLEC) concocté par Denis Sassou Nguesso, sur le fond de ses mauvaises relations avec le pouvoir angolais, vient de lui exploser à la figure…. Cela fait également des années que le président angolais, Edouardo Dos Santos, refuse de le rencontrer.

Les apprentis sorciers ne sont pas toujours les seuls à commettre des erreurs. Parfois les grands maîtres, en sorcellerie ou pas, en font aussi.

Tous les peuples aspirent à la paix. Certains chefs ont fait de la guerre le socle de leur pouvoir, mais il est bien connu que « Qui vit par l’épée périra par l’épée » (Ei qui gladio vixerint, gladio occident). Denis Sassou NGuesso, maintenant, doit craindre plus que jamais ce destin funeste.

 

« F.L.E.C./POSITION MILITAIRE »                                                                               

Certains, du « F.L.E.C./position militaire », affirment que l’intrusion d'un bataillon de l'armée angolaise dans la zone de Kimongo remonte déjà à une semaine et que l’ingrat autocrate de l’Alima a d'abord recherché une solution discrète et amicale avec Dos Santos, son bienfaiteur de 1997.

Toujours selon eux, « le F.L.E.C./position militaire » ne peut pas s'aventurer sur le territoire congolais et ne pouvait donc pas donner un motif de poursuite aux forces angolaises. Depuis l'affaire togolaise en 2010, le « F.L.E.C/position militaire » a changé de stratégie, par manque de moyens (leurs financiers français mécontents avaient alors opposé leur veto).

 

Pointe-Noire trop voisine de Cabinda

 

Après 20 années d’une très sanglante guerre civile, l’Angola, très riche et toujours amie du Congo qui avait permis son indépendance, avec force de moyens et d’investissements, ne pense qu’à tourner cette page. La paix est un élément fondamental de progrès et d’attraction pour les partenaires étrangers dont le développement de l’Angola a besoin pour s’imposer, avec ses 2 millions de barils/jour de pétrole (auxquels la province de Cabinda contribue pour moitié) et sa croissance annuelle de près de 10%. L’Angola avance à grand pas dans toutes les directions, jusqu’à investir des milliards de dollars chez son ancienne puissance coloniale, le Portugal, en quasi faillite. Le PIB du pays lusophone est dix fois plus élevé que celui de la République du Congo. Il en est de même pour sa puissance militaire.

 

Le risque de contamination en Afrique est toujours grand. Aujourd’hui, le Président Dos Santos ne peut apprendre, sans inquiétude, que son homologue congolais est dans une stratégie de conservation du pouvoir qui pourrait le pousser à « mettre le feu » à Pointe-Noire. Au-delà des ressentiments qu’Edouardo Dos Santo a pu accumuler à l’encontre de l’ingrat Sassou NGuesso, l’arrivée de près de 1000 combattants Rwandais, génocidaires-patentés cantonnés à Makola non loin de Pointe-Noire et de Cabinda, ne pouvait que l’irriter au plus haut point.

 

Pointe-Noire « en feu » livrée aux Rwandais et aux Cobras (même si les biens dissimulés ou pas des Nguesso et de leurs amis seraient épargnés), cela en aucun cas Edouardo Dos Santos ne pourrait l’accepter ! Le risque de contagion au Cabinda serait trop grand ! Après l’exploitation du Coltan dans l’Est-RDC, « l’éponge de pétrole » du Cabinda pourrait aussi exciter l’appétit des Rwandais-génocidaires en recherchant à collaborer, d’une manière ou d’une autre, avec le F.L.E.C..

 

L’incursion, le 15 octobre dernier, de l’armée angolaise à Kimongo et villages alentours avec la capture des 47 militaires, est un signal « on ne peut plus fort » qu’une limite a été franchie par Denis Sassou-NGuesso.

 

Il faut absolument noter que la presse angolaise est restée muette sur le sujet et tout particulièrement « Agence Angola Presse ». Preuve que la diplomatie de la canonnière choisie par Luanda se veut discrète et suffisamment impressionnante pour obliger Denis Sassou NGuesso à faire marche arrière.

 

Le moment est particulièrement bien choisi car Dos Santos peut profiter de l'affaiblissement et du discrédit international de Sassou Nguesso. Lors de l’intronisation officielle d’IBK à Bamako, il y a peu, nombreux ont été les Chefs d’Etats qui s’étaient plaints auprès de François Hollande de l’interventionnisme malsain de leur homologue congolais dans les affaires du Continent. L’Angola pouvait alors agir d’autant plus facilement que tous accueilleraient favorablement un « recadrage » du très orgueilleux et très comploteur président congolais.

 

Denis Sassou NGuesso est quasiment échec et mat ! Cela explique le silence officiel actuel. La Pravda de Brazzaville n’a pas écrit une ligne à ce sujet. Le dictateur n’a pas dénoncé cette incursion-invasion auprès de l’Union Africaine. Pourquoi ? Ni à l’ONU non plus. Pourquoi ? Il en est réduit à manger son chapeau pendant que les proches se défilent un à un….

 

Le Congo avec ses généraux d’opérettes déguisés en militaires de Bokassa, n’a pas d’autre possibilité que de capituler. Les Cobras ne sont forts qu’avec les vieillards et les fillettes. Le retrait des Rwandais de la zone donnerait un fort signal à la contestation ponténégrine qui ne manquera pas de prendre le contrôle à court terme de la ville.

 

Aussi, Sassou Nguesso est aujourd’hui complètement nu ! L’illusion de son pouvoir fort est complètement submergée par l’incompétence et la nullité de tous et de ses proches principalement. Ses soutiens vont le lâcher. Il n’aura d’autre choix qu’à se soumettre à la loi angolaise.

 

Quelle sera-t-elle ?

 

Dos Santos ne veut pas que la région retombe dans les conflits et que le développement économique de son pays soit entravé par l’instabilité et par des combats peut être même à l’intérieur de ses frontières ou au moins de celles de sa province de Cabinda.

 

Le Président angolais va donc veiller à ce que son homologue congolais règle au plus vite les problèmes de son pays « démocratiquement ». Un forum avec l’opposition, des Etats Généraux ? C’est par la discussion que la crise congolaise devra être réglée avant qu’elle n’explose, également donc, au détriment de l’Angola voisin.

 

Ce ne serait aussi pas par hasard que la date du 15 octobre, date anniversaire de 1997, aura été choisie pour l’incursion angolaise…

 

Dos Santos envoie ainsi à son ancien ami un message clair : « Je t’ai fait ! Je peux te défaire ! »

 

Nous serions alors tentés de crier fort, très fort : « Vive l’amitié angolo-congolaise ! »

 

 

                                       Rigobert OSSEBI

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 15:09

Il n'y a pas de conflit sans motivation, sans revendication préalable, sans enjeu (territoires, ressources, population, autorité politique). Nous commençons à avoir un peu plus d'informations sur ce qui se passe à Kimongo et dans toute la partie frontalière avec le Cabinda. Le problème se résumerait à une contestation frontalière : les Angolais prétendent que toutes les zones occupées par leur soldatesque, à savoir, Kimongo, Pangui, iloupaga, Yanza et Ngandambinda, apparemment jusqu'à Dolisie appartiendraient désormais à l'Angola. Ce qui  rendrait plausible leur avancée vers Dolisie mais rien n'est sûr. C'est encore une rumeur pour le moment...

Sassou est rentré et aurait même discuté avec Dos Santos. Hélas rien n'a filtré de cette conversation. Nous allons tout de même essayer d'en savoir un peu plus sur cette discussion. D'après nos informateurs, Denis Sassou Nguesso aurait vendu une partie du sud du Congo à l'Angola pour l'avoir aidé à reconquérir le pouvoir mais la chose paraît invraisemblable : il y aurait violation de l'intégrité nationale et un tel accord serait nul et non avenu. Nous n'imaginons pas un tel scénario mais avec Denis Sassou Nguesso, vous croyez avoir vu le pire que quelque chose de plus terrible apparaît...

Voici un article de Jeune Afrique qui confirme la thèse de la contestation frontalière. Nous savons que Denis Sassou Nguesso n'a pas les moyens d'affronter l'armée angolaise. Que va-t-il faire : laisser les Angolais occuper une partie du Congo ou se battre ? N'est-ce pas là une belle occasion de déclencher des hostilités avec une puissance sous-régionale - de sorte à suspendre l'élection présidentielle ?

Cette affaire commence à prendre un peu plus de lumière. A l'analyse, l'histoire s'apparente à une provocation car il n'y a jamais eu d'incident frontalier en le Congo et l'Angola. Alors, provocation ou prétexte ? Déjà que l'enclave du Cabinda a des velléités d'indépendance, on ne comprendrait pas comment les Angolais pourraient avoir des prétentions territoriales au-delà de ce qui leur a été accordé loin de leurs frontières terrestres. La vérité se trouve certainement dans le secret des accords concédés par Denis Sassou Nguesso lors de son retour au pouvoir en 1997 : les Angolais ne lui ont pas apporté de l'aide pour rien. Et s'il leur était venu l'envie de prendre possession de leur butin de guerre avant que Denis Sassou Nguesso ne quitte le pouvoir ?

 

"Jeudi 17 octobre à la mi-journée, plusieurs centaines de militaires angolais détenaient toujours un détachement de l'armée congolaise et occupaient cinq localités dans la région de Niari, au sud du Congo. Le président Denis Sassou Nguesso est rentré, mercredi, de Ouagadougou où il assistait au sommet de l'Ohada.

Est-on au bord d'une grave crise diplomatique entre l'Angola et le Congo-Brazzaville? Depuis trois jours, des troupes angolaises occupent cinq localités de l'extrême sud du Congo : Kimongo, Pangui, Iloupaga, Yanza et Ngandambinda. Tout a débuté lundi 14 octobre. Alertée de l'incursion de plusieurs centaines d'hommes avec des blindés légers, Brazzaville décide d'envoyer quelques renforts pour épauler la vingtaine de soldats présents dans la zone. Mené par le commandant Christian Loubaki, un petit détachement de 47 militaires se rend sur place. C'est alors que les forces angolaises les prennent en otage et s'emparent des cinq localités susmentionnées.

L'information se répand sur les réseaux sociaux avant d'être diffusée sur RFI, mercredi soir. Face à cette situation inédite, les autorités congolaises optent pour le mutisme, tout en s'activant en coulisses. Mardi après-midi, le président Denis Sassou Nguesso quitte précipitamment Ouagadougou où il assiste au sommet des chefs d’État et de gouvernement des 17 pays membres de l’Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique (OHADA). Mercredi matin, il réunit l'état-major des armées pour faire le point sur la situation. Peu de temps après, il convoque l'ambassadeur angolais à Brazzaville, avant de s'entretenir avec José Eduardo dos Santos.

Quelles motivations ?

Les forces angolaises sont présentes en nombre au Cabinda, avec près de 4 000 hommes.

Rien n'a filtré de leur discussion. Mais, selon les informations de Jeune Afrique, la situation n'avait pas évolué, jeudi à la mi-journée. Quelles sont les motivations de l'armée angolaise ? On a d'abord avancé qu'ils pourchassaient des rebelles cabindais en fuite sur le territoire congolais. Il est vrai que les cinq localités occupées se trouvent dans la région du Niari à la frontière avec le Cabinda, où sont présents les rebelles du FLEC (le Front pour la libération de l'enclave du Cabinda). Les forces angolaises, qui disposent comme Brazzaville d'un poste avancé dans la zone, y sont présentes en nombre, avec près de 4 000 hommes commandés par le lieutenant-général Eugenio.

Cependant aucun élément ne vient étayer cette thèse. Et selon une source à la gendarmerie locale, citée par RFI, les militaires angolais auraient fait état de revendications territoriales, affirmant à la population qu'ils se trouvaient en territoire angolais… Des revendications pour le moins surprenantes. Car si la frontière entre les deux pays est particulièrement poreuse, elle n'a jamais fait l'objet de quelconque litige entre Brazzaville et Luanda. Même si de telles incursions des forces angolaises ont déjà été signalées en RDC (au Bas-Congo et dans le Katanga), la situation actuelle est totalement inédite."

________

Par Vincent Duhem 

Source: http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20131017174720/diplomatie-denis-sassou-nguesso-jose-eduardo-dos-santos-conflit-frontalier-conflit-frontalier-tensions-inquietantes-entre-le-congo-brazzaville-et-l-angola.html


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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 11:37

Octobre de l'an 1997. Rappelez-vous ce mois. C'est l'entrée de l'Angola en guerre contre notre juvénile démocratie. Juché sur les chars angolais au-dessus desquels planaient les Migs-21, Denis Sassou Nguesso revient aux affaires louches de la république et la transforme en royaume.

Octobre de l'an 2013 : l'armée angolaise entre et occupe les localités proches de Kimongo tandis que l'on apprend qu'un deuxième front est ouvert du côté de BAIKI vers la frontière centrafricaine.

L'Angola est riche. L'Angola est désormais en paix. Hélas, peut-elle supporter des régimes cleptocrates et intrigantes à ses frontières ? On parle de trahison, de vengeance, des "fourberies de Sassou" qui auraient été mises a nu par Eduardo Dos Santos mais tout ceci n'est qu'élucubrations, supputations, rumeurs, hypothèses.

Le symbole du mois d'octobre a au moins un sens clair : Eduardo veut rappeler à Sassou qu'il lui doit d'être remonté sur le trône du Congo. Quelles que soient les intrigues entre les deux personnalités, nous demandons à l'Angola de ne pas trahir deux fois un peuple frère avec lequel il a des liens qui remonte à Kongo Dia Totila.

Que les Angolais se rappellent : nous avons été de beaucoup pour la libération de ce pays frère luttant contre le colon portugais. En trahissant les Congolais, Sassou a aussi trahi les Angolais : il n'y a qu'à voir tout ce qui est révélé au travers des affaires judiciaires.

Luanda a commis une erreur en 1997 en installant un éléphantesque cobra au pouvoir. Octobre 2013, les Angolais doivent songer à nous aider à corriger l'erreur qu'ils ont commise en aidant le monstre Sassou à triompher de Pascal Lissouba et de notre jeune démocratie.

Si les intentions de Luanda sont de chasser Sassou, alors que le char de la délivrance entre au Congo. Nous trinquerons avec nos frères angolais en dansant.

Si Eduardo Dos Santos fait le jeu de Sassou, il faudra que les Angolais le ramène à la raison car Sassou n'est pas un homme de paix, lui qui s'est allié avec le Rwanda au détriment de nos frères de la RDC pour faire capoter les négociations de Kampala. Il a trahi Bozizé pourtant son frère de lumière noire d'Eblis. Et il ne tardera pas à trahir l'Angola.

Que le mois d'octobre en cette année 2013 sonne le glas de la rectification d'une erreur commise il y a près de quatorze ans par nos frères angolais. Que l'Angola nous délivre du monstre Sassou puisque c'est l'armée angolaise qui l'a installé aux affaires. En signe de reconnaissance, nous boirons le samba avec nos frères de Luanda et construirons de nouvelles relations sur la base du kimuntu qui régissait l'antique royaume du Kongo.

                               Vive l'Angola, vie le Congo !

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 22:01

Voici ce que la Diaspora des Tékés a pu écrire aujourd'hui sur Facebook, des éclaircissements que nous portons à la connaissance de tout le monde puisque Facebook est un réseau fermé qui nécessite qu'on y soit d'abord inscrit pour accéder aux publications d'amis (encore faille-t-il que vos amis soient passionnés de faits politiques et non de sapelogie...) - alors que sur la grande toile du web, l'information est accessible à tous : 

 

 

Voici nos remarques : A l'heure actuelle, dire que les Angolais n'ont pas été invités au Congo est une affirmation gratuite car il se peut que le grand éléphant ait concocté un plan machiavélique avec son ami Eduardo pour semer la zizanie au sud du pays : toute armée répond aux ordres d'une hiérarchie et ce qui nous intrigue, c'est ceci :

 

"Congo-Brazzaville : incursion de militaires angolais en territoire congolais


Pour la première fois, sans y être invités, des militaires angolais conduisent une opération au Congo-Brazzaville. Ce mercredi 16 octobre, on s’interroge sur les raisons qui ont poussé l’armée angolaise à mener cette action. Les soldats pourchassaient-ils des rebelles cabindais qui se seraient repliés en territoire congolais ou s'agit-il d'une simple provocation de Luanda (ndlr : c'est une hypothèse qui ne justifie pas la situation d'autant que nous n'avons pas entendu parler de troubles causés par le FLEC au Cabinda ou en Angola en dehors des incidents de la dernière coupe d'Afrique et même à cette occasion, l'armée angolaise n'a pas envahi le Congo) ? Depuis le 14 octobre, ces derniers occupent cinq localités en territoire congolais. A Brazzaville, c’est le mutisme total.

L’affaire a commencé 
lundi dernier lorsqu’un bataillon de militaires angolais pénètre en territoire congolais, par l’enclave de Cabinda. Les deux pays ont chacun un poste avancé à la frontière. Celui de l’Angola se situe à Mickonge et celui du Congo-Brazzaville à Pangui.

Face à la supériorité militaire déployée par Luanda – on parle d’environ 500 hommes - et face à ce rapport de force, la vingtaine de soldats congolais se replie et rend immédiatement compte à sa hiérarchie, à savoir le commandement de la zone militaire de Dolisie.

Brazzaville est aussitôt informée mais préfère jouer la carte de l'apaisement. Elle envoie sur place un petit détachement militaire en renfort aux soldats sur le terrain et délègue surtout le commandant 
Christian Loubaki, natif de la région, pour négocier un compromis.

Sur place, la réaction des militaires angolais est surprenante. Ils prennent en otages non seulement le commandant Loubaki et ses 46 hommes mais se déploient avec leurs engins blindés dans les localités de 
Kimongo, Pangui, Iloupaga, Yanza et Ngandambinda.

Dans l’enclave de Cabinda, Luanda maintient un fort contingent de forces de sécurité dont les effectifs se montent à environ 4 000 hommes pour une population d'à peine 40 000 personnes, soit un soldat pour dix civils. Une force qui, d’habitude, est accusée de violations de droits de l’homme par les organisations internationales mais 
cette incursion en territoire étranger est une première."


Voici les interrogations que cette situation inédite soulève dans notre esprit :

  • Que cache toute cette opération d'occupation de localités congolaises par l'armée angolaise ? Les soldats angolais ont-ils commencé une opération d'occupation préventive du territoire congolais en prévision de la prochaine modification de la Constitution du 20 janvier 2002 ? Pourquoi le pouvoir n'en parle pas comme si l'affaire n'existait pas ? Le torchon brûle-t-il entre Sassou et Dos Santos ? Franchement, à propos de quoi ? Des frontières ? Du pétrole offshore ? Des FLEC ? Tout ceci semble se dérober au bon sens mais une de nos hypothèses est forcément vraie. Et si c'était Denis Sassou Nguesso qui avait commencé à destabiliser le Congo en se servant de l'armée angolaise ?

Que ceux qui peuvent nous fassent parvenir des photos ou des vidéos qui prouveraient factuellement l'occupation le fassent. Il faut vite tirer cette affaire au clair : des alliés d'hier, de surcroît ceux qui ont installé Sassou au pouvoir, ne peuvent pas brusquement devenir des ennemis ! On ne peut pas ainsi violer le droit international garantissant l'intégrité territoriale d'un pays et se comporter comme les Rwandais en RDC - sans une bonne raison. Nous savons tous que Joseph Kabila est le cheval de Troie des Rwandais. Donc cette affaire implique une connexion entre Denis Sassou Nguesso et Eduardo Dos Santos.

Nous exigeons que le pouvoir des crocodiles du PCT aux ordres de l'éléphant de l'Alima fasse publiquement toute la lumière sur cette affaire. Il y a "loucherie" sous occupation...

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