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1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 21:11


Spectres2.jpgCOMMENTAIRE : Nous venons de recevoir un mail de madame Silvie de l'association Enjeux sur Image qui nous apprend que le film Spectres sur Patrice Lumumba sera projeté le 6 novembre 2013 à leur ciné-club Opéra (Lyon 1er) à partir de 20 heures à Lyon et qu'elle souhaiterait que nous en parlions sur notre blog. C'est avec plaisir que nous le faisons. Nous sommes heureux de répondre favorablement à sa requête afin de permettre aux nombreux Congolaises et Congolais des deux Congo qui habitent Lyon et ses environs d'aller le voir.

Pour ma part, j'y serai parce que le combat de Lumumba avait une dimension continentale voire universelle. Sa mort exprime le refus des  puissances du monde de voir les vrais nationalistes  prendre le pouvoir en Afrique. La situation n'a pas changé depuis la mort de Patrice Lumumba jusqu'à nos jours : nous avons toujours un continent à décoloniser...

Quand le cinéma rend honneur à la résistance politique, quelle qu'elle soit, les hommes épris de liberté doivent l'encourager. Nous espérons vous voir nombreuses et nombreux le 6 novembre au cinéma Opéra pour honorer la mémoire de Patrice Lumumba.

                                                                       LDM


Projection de Spectres
Silvie
Bonjour,
Notre association passe dans quelques jours à son ciné-club un film qui peut intéresser des personnes de votre entourage même s'il s'agit du Congo Belge.
Pouvez-vous l'annoncer sur votre blog ?
Merci d'avance !

Spectres.jpg

Spectres un film de Sven Augustijnen Belgique. Documentaire, 2013, 104 mn.
En partenariat avec l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon

Mercredi 6 novembre à 20h00 Cinéma Opéra
6, rue Joseph-Serlin. Lyon 1er Soirée en présence du réalisateur 

Cinquante ans après son assassinat, Patrice Lumumba, Premier ministre du nouveau Congo indépendant, revient hanter la Belgique. A travers des rencontres, des conférences et un retour sur place, un haut fonctionnaire belge qui fut présent à Élisabethville ce jour sanglant du 17 janvier 1961, tente de conjurer les fantômes du passé. Aux sons de La Passion selon Saint Jean de J. S. Bach, Spectres nous plonge dans la page la plus sombre de la décolonisation du Congo belge. Interrogation sur le corps biopolitique, cet essai documentaire explose également l'ambivalence d'une historiographie troublée par la question traumatisante de la responsabilité et de la culpabilité.
                                                            http://enjeuxsurimage.com

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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 21:04

Quoi que l'on dise de ce jeune homme et de la fondation Ebina, il reste une des âmes les plus exceptionnelles du Congo. Avec un excellent sens de la communication et des actions pleines de générosité, Joe Washington Ebina sait pallier les carences de l'Etat congolais là où elles se manifestent. Bien entendu, avec les limites des moyens dont il dispose au travers de la Fondation Ebina.

Pendant que l'on s'interroge, se pose des questions, échaffaude des hypothèses les plus farfelues depuis l'incident frontalier entre le Congo et l'Angola (Cabinda), aucun officiel n'a daigné aller voir ce qui s'y passe. Lui l'a fait et il n'est pas allé les mains vides. Les photos indiquent qu'il y était le 27 octobre 2013. Les populations ont bien confirmé la présence de l'armée angolaise à l'intérieur de nos frontières - même si elles en ignorent les motifs et les raisons, lacune que le gouvernement aurait dû combler mais rien n'y fait.

Joe Washington Ebina nous apprend que les Angolais ont voulu bitumer la route jusqu'à Dolisie mais le gouvernement des crocodiles du PCT, à la tête duquel le gros nzokou pèse de tout son poids, a refusé, redoutant certainement une trop grande facilité d'accès de notre pays depuis le Cabinda ou réprouvant simplement que cette partie si misérable du sud puisse commercer avec son riche voisin cabindais. A l'heure où l'on parle de connecter la sous-région par le biais d'un réseau routier bitumé, ce refus du système est incompréhensible :  en accentuant les échanges avec le Cabinda voisin, les conditions de vie de toutes ces populations auraient pu s'améliorer. Sassou se montre généreux avec la côte-d'Ivoire, la Centrafrique, les Espagnols, les Chinois et tant d'autres pays mais refuse une contribution d'un pays frontalier qui aurait pu améliorer la circulation routière au sud du pays. Si vous avez compris quelque chose à ça, n'hésitez pas à m'expliquer ce comportement. Quand on n'a pas besoin de la générosité des autres, on fait les choses soi-même. ON LES FAIT !

Reste cependant l'épineuse question de la frontière réelle entre les deux pays. Sur une photo, nous avons cru voir une corde qui marque une limite frontalière qui n'a rien de spectaculaire et qui surtout n'exprime pas l'idée que nous avons des frontières et d'un poste frontalier. Je reste convaincu que l'Angola s'est emparé d'une partie de la terre sacrée du Congo. Seul l'avenir nous le dira. OBSERVEZ BIEN LA PREMIERE PHOTO...

Joe, bravo pour ton courage. Tes actes parlent pour toi et le monde entier te regarde, toi qui supplées l'incompétence de l'Etat de ton pays en complétant son inaction et son cynisme par des actions humanitaires. Laisse-moi te dire qu'il n'y a pas de meilleure façon de faire de la politique qu'en donnant de l'eau, un peu de riz et quelques semences aux populations. Il y a une grande âme en toi et, il serait louable qu'il y corresponde un grand destin, un grand avenir à l'ECHELLE NATIONALE et sur le plan POLITIQUE mais ce que tu fais est déjà grandiose et admirable...

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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 15:01

 

Denis SASSOU NGUESSO au comble du désespoir ?

 

nguesso.jpegLorsqu’il n’est pas en public, l’homme devient méconnaissable.

Complètement abattu, il prend automatiquement quelques postures, pour essayer de donner le change, pour retrouver un peu de l’apparence qu’il avait d’un  lion, d’un tigre, même de papier… !

 Il n’y a pas si longtemps tout semblait lui réussir. L’illusion était totale, mais c’était avant l’élection de François Hollande, avant l’anniversaire d’Antoinette à Saint Tropez, avant le Forum Forbes Africa, Copé et Rachida, avant l’enveloppe pleine de billets jetée aux pauvres espagnols à Marbella, avant l’interpellation de Norbert Dabira à Torcy, la perquisition chez Justin Leckoundzou, les perquisitions chez Pierre Oba à Sartrouville, avant les sifflets au stade de Bamako, avant les sabotages en série des transformateurs électriques à Brazzaville et à Pointe Noire, avant l’hallali lancé par les juges et les policiers de France, de Suisse et d’autres pays encore dans les affaires des Biens Mal Acquis, des Disparus du Beach et dans l’affaire Gunvor en attendant celles qui ne manqueront pas d’être ouvertes pour les blanchiments d’argent auxquelles est déjà mêlé Jean-Jacques Bouya  qui sera rejoint bientôt par le clan tout entier des enfants et des neveux, avant l’humiliante incursion angolaise à Kimongo et enfin, avant que ne surgisse l’épée de Damoclès fourbie par Marcel Ntsourou et autres pour que l’affaire du 4 mars 2012 fasse l’objet d’une inculpation auprès du TPI….

L’homme, Denis Sassou NGuesso, a perdu beaucoup de son éclat, le maquillage, les cheveux teints et la posture ne parviennent plus à lui redonner un peu de sa superbe. L’âge et la maladie n’en sont pas tout à fait responsables.

Le dictateur, n’est pas un surhomme, loin de là. Marien lui avait collé le surnom de « femmelette ». Même président, ses proches longtemps en avaient usé. L’homme est miné intérieurement. Ses francs sourires l’ont quitté. Le pire est à venir. Sans cesse dans ses pensées, l’homme est ailleurs. Broie-t-il du noir ? Sans aucun doute. Son entourage l’a compris et chacun amasse ce qu’il peut. Pour eux, la chute apparaît inéluctable. L’homme, qui n’est rien qu’un homme, rejoindra sans tarder le destin funeste de nombre de ses pairs tyrans du continent, d’Idi Amin Dada à Joseph Mobutu.

Ses longues réflexions ne peuvent qu’être taraudées par l’inquiétude du destin que le sort, et que les Congolais, lui réservent. Tous ceux qui n’étaient pas de sa très nombreuse famille ont été écartés du premier cercle de commandement. Outrageusement gavés de toutes les richesses, ses neveux le haïssent  pour la légèreté avec laquelle il a traité leurs épouses. Ses enfants, avides et cupides lui ressemblent bien et ne pourront s’exonérer du sombre destin qui s’annonce. Karim Wade, brillantissime au regard du Kiki riquiqui, est logé à la prison de Rebeuss pour avoir détourné, sur des comptes monégasques, à peine 150 millions d’euros.

La chute, que quelques-uns appréhendent et que tous espèrent, est dans ses pensées de tous les instants. Les féticheurs et leurs fétiches n’ont plus aucun effet dans le déroulement des événements qui semble même s’accélérer. Tout rejoint ce que Firmin Ayessa, le Ministre d’Etat Directeur du Cabinet présidentiel, affirmait à qui voulait l’entendre voilà deux ans : « Je ne comprends pas comment ce pouvoir tient encore… ! » Pourtant, mieux que personne, ce dernier savait que l’achat des consciences et du silence était la clef de voûte du système.

L’homme a toujours fait le contraire de ce qu’il annonçait.

Il disait « combattre l’impérialisme » ; il a envoyé Claire Dirat, la mère  de la défunte Edith, de Ninelle et de Juju, se réfugier aux Etats-Unis. La grand-mère de ses petits enfants les y élèvent dans le rêve américain, grâce au recel des milliards volés, pendant que les enfants congolais vivent le cauchemar de l’enfer que l’homme-tyran a édifié dans leur pays.

« Tout pour le peuple, rien que pour le peuple ! » Avec les opérateurs pétroliers complices, aucun chiffre officiel de la production pétrolière n’est communiqué, permettant ainsi à l’homme et à son fils Kiki de se servir comme bon leur semble sur le milliard de dollars mensuel (500 milliards de FCFA) qui devrait revenir au Trésor congolais. Plutôt que l’investir dans le bonheur du peuple congolais, il préfère en faire don, dans des prêts qui ne seront jamais remboursés, à la Côte d’Ivoire, au Niger et à la Guinée.

sassou-et-benoit-16.jpegEn bon marxiste, il restait toujours à l’extérieur des Eglises, surtout après le sort tragique qu’il a infligé, selon Hervé Zebrowski, au premier Cardinal africain, Monseigneur Biayenda. Malgré cela, au sommet de sa gloire et de son pouvoir de corruption, il parvenait à recevoir en 2010 la bénédiction du Pape Benoît XVI au Vatican. Une des raisons, sans doute, de la démission de ce dernier.

Le 15 août est un jour de fête républicaine, il fait défiler des féticheurs….

Le 2 novembre, Fête des Morts, le lendemain de la Toussaint, prend maintenant une dimension de Fête Nationale.

L’homme, se revoit dans la même situation qu’aux premiers jours de 1991 et  va chercher une fois encore l’aide de ses disparus. Tous ses proches vivants ont été interdits de voyager. Tous se retrouveront, dans leur capitale Oyo, au cimetière exclusivement familial de Kona-Kona, pour une grande cérémonie œcuménique mêlant christianisme et animisme. Ultime tentative de fédérer autour des morts,  les  fidèles, les hésitants et les courtisans.

Des spécialistes avancent l’idée que lorsque la force de certains esprits vous abandonne plus rien ne l’empêche de se retourner contre vous….  Contre ce diable d’homme, nul ne rechignera quant à l’aide que les esprits, bons ou mauvais, offriront d’apporter !

 

                                            Rigobert OSSEBI

 

 

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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 12:36

Nous sommes des Bantous. Au plus profond de notre être, nous croyons qu'il y a une vie après la mort. Oui, les morts ne sont pas morts ; ils vivent autrement, une vie pure, par l'esprit, une vie éthérée, proche des mânes des ancêtres, au plus près des anges et de Dieu.

Dans ce curieux article, je m'adresse non pas au peuple congolais, ni à monsieur Denis Sassou Nguesso en personne, comme inspiré par le Saint-Esprit qui m'habite, mais aux exprits des morts qui sont honorés chaque premier novembre au cimetière familial des Nguesso à Kona-Kona, par le chef de l'Etat Denis Sassou Nguesso et certains membres de sa famille.

Chers esprits qui reposez en paix, débarrassés de tous les fardeaux de la chair, au cimetière de Kona-Kona,

Vous, qui avant de quitter ce monde, avez compris le sens véritable de l'existence qui se trouve en fait dans l'amour, dans l'art de donner plus que de recevoir, et que toutes les choses de ce monde ne valent pas une seule vie humaine,

Vous,

Maman Emilienne Mouébara,

qu'il vous revienne à l'esprit les propos suivants de votre fils :

"Mama, soki ba somba liwa mbé na sombi"

"Si on pouvait acheter la mort, je l'aurais fait pour que tu restes vivante !"

Preuve combien immense de l'amour filial d'un homme puissant devant les hommes mais combien démuni devant le sort parce qu'il s'était rendu compte qu'il ne pouvait triompher de la mort, du destin, pour vous garder auprès de lui,

Vous,

papa Julien Nguesso,

grand guérisseur, vous avez soigné vos semblables, partagé ce que votre fils vous donnait avec tous les autres parce que vous teniez à vivre dans la simplicité bien que votre fils fut chef de l'Etat,

Vous,

grand-frère Ambendet Nguesso,

vous que votre frère a décrit comme un homme humble, soucieux de l'harmonie au sein de la famille,

Vous,

Edith Lucie Ondimba née Sassou Nguesso,

fille bien-aimée de son père que le monde entier vit verser des larmes pour son infini amour paternel pour sa fille chérie qui fut la première de ses conseillers,

Et à tous les autres dont j'ignore les noms mais qui sont aussi dans le repos éternel à Kona-Kona,

Ce premier novembre 2013, Denis Sassou Nguesso, votre fils, votre frère, votre père, votre oncle,

viendra avec toute la famille réunie vous rendre hommage comme il le fait chaque année, dans une dévotion quasi-religieuse avec tout le faste de la république comme s'il s'agissait d'une cérémonie d'Etat, alors que c'est juste un rituel privé.

Nous savons que le chef de l'Etat n'a pas le moral, lui qui a interdit à tous les membres de la famille de se rendre à l'étranger pour que tout le monde se retrouve autour de lui au cimetière familial de Kona-Kona. Certains des ministres et de ses proches n'iront pas rendre un culte à leurs morts mais seront là-bas avec lui.

Vous qui  entendez la souffrance du peuple congolais,  devez verser des larmes chaque qu'un innocent meurt et vous rejoint dans l'Hadès,

Tous ces cris, tous ces pleurs, toute cette misère, toute cette douleur, toutes ces larmes sur toute l'étendue du pays - alors que lui a pourtant promis de protéger toute vie dans notre beau pays le Congo,

Vous devez tournez la tête à chaque fois qu'un enfant affamé tend la main pour mendier tandis que les vôtres se goinfrent, que Kiki se paye des chemises à 1000 euros pour les jeter le soir,

Dites-lui, quand il viendra se rappeler qu'il était hier un enfant comme les autres, un homme comme les autres avant de se hisser plus haut que Dieu lui-même se permettant de prendre des vies, de laisser mourir ou d'accorder la vie,

Qu'il est temps que tout ceci s'arrête,

pour la paix du peuple,

pour sa propre paix,

pour qu'il dorme d'un sommeil sans cauchemars, sans stress, sans peur d'un coup d'Etat.

Vous pouvez lui apparaître ou lui inspirer des songes.

Vous, il vous aime et il vous écoutera.

Si les vivants ne peuvent sauver les vivants, alors que vous les morts sauviez un peuple tout entier qui se meurt de la tyrannie d'un seul.

Dites-lui qu'il est assez riche, qu'il a plus qu'il ne faut pour passer le reste de sa vie à l'abri du besoin.

Rappelez-lui que le Congo lui a tout donné - alors que lui a tout pris au Congo - sans oublier tout ce qu'il a donné aux étrangers au lieu de le céder aux fils du tsi.

S'il vous plaît, inspirez-lui le départ par la grande porte, pour que jamais son sommeil ne soit troublé dans votre cimetière familial à Kona-Kona un de ces jours.

Apparaissez-lui pour qu'en 2016, la sagesse prenne enfin dans son esprit et qu'il sorte de la bulle de pouvoir dans laquelle il est enfermé pour réaliser que la vie est plus simple, plus belle quand on aime, quand on sert les autres, quand on respecte son peuple comme Mandela l'a fait.

Tous sont fatigués, même ses amis du PCT. Ils veulent tous que ce massacre s'arrête. Que ce cauchemar éveillé que fait le peuple congolais disparaisse.

Dites-lui :

"IL EST TEMPS DE LACHER PRISE SANS VERSER UNE SEULE AUTRE GOUTTE DE SANG. LAISSE ENFIN VIVRE CE PEUPLE QUI T'A TOUT  ET TANT DONNE - Y COMPRIS LA VIE ! LAISSE VIVRE NOTRE PEUPLE ! LAISSE MANGER NOS ENFANTS ! TOUT A UNE FIN ! ACCEPTE LE SORT ET L'HISTOIRE ! NE FORCE PAS LE DESTIN ! FILS, FRERE, PERE, SAUVE TON AME ! "

 

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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 01:26

Il faut que le peuple congolais sache qu'il y aura toujours des éléments nuisibles qui véhiculeront des fausses informations afin de nous discréditer en les émettant sur les réseaux sociaux. Une information erronnée qui me fut envoyée m'a déjà coûté deux ans de procès de 2009 à 2011. C'est peut-être le prix à payer pour avoir gagné une certaine reconnaissance publique, nationale, voire internationale. Cependant, nous savons que le peuple congolais n'est pas dupe : nous n'avons aucun intérêt à tromper le peuple mais certains ont intérêt à nous abuser pour nous discréditer.

A l'attention de monsieur Christian Perrin : quand on exhibe la photo du lion de Makanda qui se trouve sur son blog dans un reportage à la télévision, il faut m'expliquer comment on devient brusquement amnésique pour confondre Demain le Nouveau Congo-Brazzaville et zenga-mambu - bien que je reconnaisse que mes frères de zenga font un travail proche de l'exigence journalistique, ce qui pourrait expliquer qu'ils soient mieux appréciés du système que nous. Y aurait-il un embargo officiel qui interdirait qu'on parle de publiquement de DNCB et du Lion de Makanda de façon officielle ? Il est vrai que cela m'amuse beaucoup et d'ailleurs, même les télévisions françaises ont du mal à me citer nommément - alors que nous sommes lus par toute la presse française et par l'élite politique de l'Hexagone. 

Qu'il n'y ait eu qu'une simple coupure et non un incendie au transformateur CT 3 de Songolo, nous avouons avoir été abusés mais l'intérêt est que cette information a permis que monsieur Christian Perrin, journaliste, fasse son travail pour aller vérifier l'information. Hélas, je vis en France et je n'ai pas cet avantage. Nous reconnaissons la promptitude notre compatriote journaliste à vérifier l'information aussi, nous lui demandons d'aller vérifier aussi ce qui se passe à Kimongo pour en instruire le peuple. Que le transformateur CT 3 fonctionne est une bonne chose mais Songolo n'est que Songolo ; encore faille-t-il que tous les transformateurs  CT 3 de la république aient le même sort.

Le travail que nous faisons est désormais parasité par de la mauvaise graine qui dissémine de fausses informations et nous avons appris à nous en écarter. Nous remercions monsieur Christian Perrin de nous avoir demandé de retirer l'article ; ce qui a été fait. Qu'à cela ne tienne, nous ne faisons pas oeuvre de journalisme mais de critique politique et il y aura toujours des retombées positives pour le peuple même lorsqu'on nous induira en erreur. Le peuple peut compter sur nous pour dire avec promptitude les maux qui minent le pays. Pour le bien du peuple. Pour que les pouvoirs publics desserre l'étau qui étouffe nos compatriotes.

Oui, le transformateur de Songolo fonctionne bien et n'a pas pris feu mais cela n'implique pas la permanence de l'électricité ou l'absence de délestage à Pointe-Noire ou dans le reste du pays et c'est cela l'essentiel puisque nous aspirons à l'émergence. Or sans l'électrification générale du Congo, l'émergence restera à l'état d'utopie.

Si à Songolo, l'électricité est un bien de tous les jours, alors qu'il en soit ainsi sur toute l'étendue de la république au nom de l'égalité constitutionnelle et infrastructurelle que nous appelons de nos voeux.

Je n'oublierai jamais les paroles de ce proche du chef de l'Etat qui m'avait répondu quand je lui ai dit :

"Si votre X avait au moins réussi en douze ans à électrifier tout le Congo....

- Mbé to koma mossika, me répondit-il en lingala sans attendre que je termine ma phrase". Il se reconnaîtra.

L'électricité ne doit pas être le privilège de quelques-uns mais le bien commun de tous car le développement réussi est celui qui est partagé par tous et qui vient transformer la vie des citoyens là où ils vivent. Indépendamment de leur rang, de leur classe sociale. Sur le chemin de l'émergence, il s'agira de maintenir les anciennes structures tout en contruisant de nouvelles plus robustes.

Les habitants de Songolo ont au moins vérifié que nous avons un impact qui a permis aux autorités d'envoyer la presse vérifier ce qui se passe au niveau du transformateur CT 3 de Songolo. Et nous sommes convaincus que les pouvoirs publics veilleront à ce que ce transformateur CT 3 soit maintenu en bon état.

Nous regrettons cette diffusion erronée sur le motif de l'exception de vérité car nous n'avions pas la possibilité comme monsieur Christian Perrin d'aller sur le terrain vérifier la véracité de l'information. Nous attendons de lui plus qu'un démenti mais davantage de travail de terrain dans le sens de la libération de la parole et de l'éclosion de la vérité. Qu'il aille à présent à Kimongo et à Pangui car nous avons besoin d'un homme prompt à l'exercice de la vérification informationnelle pour compléter notre travail de critique socio-politique : il ne suffit pas d'aller respirer l'air frais au bord de l'océan atlantique ; il faut parfois aller au plus près du bruit des bottes...

Encore une fois, désolé pour l'erreur mais cela a au moins eu le mérite de nous démontrer que le CT 3 de Songolo fonctionne comme si on avait préché le faux pour faire jaillir le vrai...

                                           LION DE MAKANDA

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 22:39

Nous devons dire que beaucoup de choses se disent sur la toile et, il peut arriver que l'on se trompe mais le silence laisse toujours place à la spéculation, la supputation, à toutes sortes d'hypothèses loufoques. Quand le peuple attend une explication d'un gouvernement, il n'est pas normal que l'explication vienne de l'extérieur. Prenons le cas de l'arrestation d'une cinquantaine de nos soldats à Pangui vers la Frontière avec le Cabinda qui fait partie de l'Angola - même si cette enclave est séparée de son Etat de tutelle par un morceau de la RDC qui ouvre sur l'océan atlantique. Des soldats sont arrêtés, peu importe à tort ou à travers, le gouvernement aurait dû envoyer les journalistes couvrir l'événement au lieu de se contenter d'interroger l'ambassadeur de l'Angola à Brazzaville. ET NOUS ATTENDONS TOUJOURS UN VRAI REPORTAGE SUR LE SUJET. Attendez, de Brazzaville à Kimongo, ce n'est pas comme si les journalistes se rendaient au pôle nord ! Vous avez des hélicoptères, des 4x4 pour s'y rendre et renseigner le peuple. Les officiels angolais se sont rendus sur place. Alors, pourquoi pas le ministre congolais de l'administration du territoire ? Le ministre de l'intérieur Raymond Mboulou ? Ont-ils peur de se faire prendre en otage par les Angolais ? Il s'agit d'un litige frontalier en apparence et nous voyons mal pourquoi ce sont les militaires qui ne connaissent rien en géographie et en topographie qui doivent aller le résoudre, les armes à la main ! L'armée est nécessaire pour un cas de force, de force majeure et ici, l'expression est à prendre au sens trivial. Si la force ne prévaut pas, on fait jouer la diplomatie et les diplomates, les technocrates ou les techniciens. Ce n'est que lorsque tous ceux-ci ont échoué que les gens en armes entrent en scène. Si cette logique était respectée dans le cas de cette affaire, on ne nous dit pas tout !

Dans un litige frontalier véritable, on envoie des géographes, des topographes, des cartographes discuter sur les bornes laissées par les colonisateurs qui ont pris le souhait d'établir les frontières. Oui, les frontières ne sont pas le fait des Africains mais de la puissance coloniale occidentale qui s'est partagée l'Afrique en plusieurs morceaux. Vous devez savoir que les bornes frontalières ont des coordonnées en latitude et en longitude tellement précises que les retrouver ne pose pas de problème à des spécialisites. Et en cas de désaccord, il y a des tribunaux internationaux pour cela. Que l'on se souvienne de la guerre entre l'Angleterre et l'Argentine à propos des îles Malouines lorsque la diplomatie a échoué. Aucun pays au monde ne concède un centimètre carré de son territoire sans livrer bataille...

A ceux qui disent que nous ne nous sommes pas inquiétés de nos soldats, je dis, il s'agit tout de même de cinquante prétendus hommes en armes qui se laissent désarmer dans leur propre pays sans réagir, sans échanger un seul coup de feu. N'avaient-ils pas pour mission de sécuriser la frontière, c'est-à-dire empêcher voire éliminer tout ce qui violerait nos frontières ? De construire un poste-frontière avancé ? Sur quelle base allaient-ils le faire ? Avaient-ils des géographes ? Des topographes ? Des cartographes ? Des rélevés sattelitaires ? Nous n'en savons rien et rien n'a été dit. Et si la véritable raison était ailleurs ? On veut bien s'apitoyer sur le sort de ces soldats qui obéissaient aux ordres d'un hiérarchie qui pour une curieuse raison avait décidé de se soucier de la frontière congolo-cabindaise pour ne pas dire congolo-angolaise. Et celle avec la RDC ? La Centrafrique ? Le Gabon ? Le Cameroun ? Pourquoi ne s'en soucie-t-on pas - même quand on entend des rumeurs de bottes dans la Sangha ?

Il y a quelque chose de louche dans cette affaire qui serait aux dires de quelqu'un qui s'est rendu récemment à Kimongo "un secret d'Etat". Quel secret d'Etat ? En quoi y a-t-il péril de l'Etat dans cette affaire ? Nous savons que les Angolais occupent une partie de notre territoire. Si c'est cela le secret, ce n'est pas un secret d'Etat.

Le problème de la lâcheté de nos soldats incapables de défendre notre territoire se pose et ces gens-là, soi-disant des militaires, on devrait s'en plaindre - alors qu'ils se sont laissés capturer sans combattre, sans défendre le territoire national ? Sans tirer un seul coup de feu ? De qui se moque-t-on ? Ils sont payés pour tuer ou mourir au nom de la défense de la nation ; or, ils n'ont pas exercé leur devoir avec courage. Et on devrait les plaindre ? Cette armée est pourtant la première à persécuter le peuple qu'elle est supposée protéger, une armée qui ne peut même pas défendre quelques kilomètres de frontière. Dans cette affaire, c'est l'Angola qui a imposé son diktat. L'Angola n'a rien négocié. Ceux qui prétendent qu'il y a eu des accords signés, qu'ils les exhibent ; nous défions quiconque de brandir le moindre document. Qui l'aurait signé puisqu'aucun officiel ne s'était rendu sur le terrain ? Où a-t-il été signé ? Entre qui et qui ? Répondez.

On veut nous faire croire que l'armée angolaise se serait retirée du territoire congolais. Qu'est-ce qui le prouve ? La bonne foi angolaise n'est certifiée par aucun officiel de haut rang de part et d'autre. il y a un silence malsain qui pèse sur cette affaire comme si Sassou avait peur de froisser ceux qui l'ont ramené au pouvoir.

A notre frère A.M., toi qui es rentré en France après un voyage au pays et qui aurais visité Kimongo en affirmant que tu ne dirais rien de ce qui s'y passe car tu craindrais pour ta vie parce qu'il s'agit d'une affaire "secret  défense" ou "secret d'Etat". Tu es France et tu redouterais quoi ? Si tu sais quelque chose d'intrigant, tu devrais nous le révéler ! Sinon, pourquoi avoir fait le voyage jusqu'à Kimongo ? Tu es un résistant, un homme qui par de multiples facettes combat la dictature et tu n'oserais pas dire ce que tu as vu ou entendu à Kimongo ? 

Nous avons été les premiers à écrire sur la nécessité de sécuriser nos frontières en y bâtissant des camps militaires fortifiés tout le long - de sorte que les militaires y résident en permanence pour sécuriser notre pays qui compte tellement d'étrangers de toutes les nationalités, de toutes les confessions. Le pouvoir semble pourtant ne pas s'en inquiéter et même le fait que Brazzaville compte vingt-six mosquées, rien n'y fait ; on passe son temps à espionner Ntsourou, maître Mbemba, etc. Aujourd'hui, s'il y a péril sur nos frontières, nous savons que c'est la faute du pouvoir. Nous allons tout faire pour savoir ce qui se passe à Kimongo. Nous avons un réseau au pays et nous allons faire en sorte que certains de nos amis fassent un tour à Kimongo voir ce qui s'y passe - puisque Télé Congo ne veut pas envoyer les journalistes faire un reportage dans cette zone.

En conclusion, ce pouvoir reptilien semble plus préoccupé à se prémunir des soulèvements du peuple que d'autre chose. La porosité des frontières nationales fait l'affaire des étrangers qui viennent piller le pays mais lorsqu'il y a trop d'étrangers dans votre pays, vous pouvez être sûrs que c'est l'âme de celui-ci qui disparaît peu à peu. Quand les étrangers auront acheté une plus grande superficie que les nationaux du Congo, le Congo appartiendra aux étrangers et, si l'immigration continue, il y aura plus d'étrangers que de Congolais sur le sol national. Denis Sassou Nguesso a juré lors de son pseudo serment d'investiture de protéger l'intégrité territoriale. Or, le fait que les étrangers prolifèrent au Congo est le signe que rien n'est fait à ce propos. Avec  déjà 800.000 musulmans, et, vu la hargne du prosélytisme islamique, le Congo va finir par devenir un pays de confession musulmane si l'islam gagne la bataille entre la Bible et le Coran.

Franchement, je ne me plaindrai jamais du sort d'une armée qui est incapable de protéger le peuple et le territoire national de l'invasion des "barbares" pour parler comme les anciens Grecs. Cette histoire ne nous envoie qu'un seul message : il est temps que ceux qui aiment le Congo prennent les rênes du pouvoir avant qu'il ne soit trop tard... 

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 20:03

Demain, Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères de la France se rendra à Luanda pour rencontrer le président angolais Eduardo Dos Santos. Certains veulent y voir la clôture de l'Angolate, affaire trouble de vente d'armes à l'Angola ou la remise en mains propres de l'invitation à se rendre au sommet sur la paix, la sécurité et le développement en Afrique, qui aura lieu à Paris, à l'homme fort de Luanda. Mais rien n'est certain car l'Angolagate est désormais derrière nous et, Laurent Fabius n'a pas besoin de se déplacer personnellement à Luanda pour remettre une invitation en mains propres à Eduardo : il y a d'autres canons protocolaires pour ça.

A Brazzaville, nombreux s'interrogent et s'inquiètent : Eduardo vient de montrer ses muscles à Sassou en arrêtant ses soldats et en détruisant le poste frontière avancé qu'ils voulaient construire en territoire congolais dont l'Angola réclame désormais une large bande de plus de dix kilomètres de largeur à l'intérieur du Congo - sans que Brazza ne profère un murmure et ce dernier aurait eu le toupet de ne pas prendre Laurent Fabius au téléphone - ce qui constitue un acte de défiance de part d'un 'gouverneur noir" à l'égard de la nation qui fait les rois dans le golfe de Guinée. Cette visite tombe dans un contexte qui ne rassure pas le pouvoir des crocodiles du P.C.T. A Brazzavile, on redoute que Fabius en profite pour déconstruire l'entente déjà entamée entre Sassou et Dos Santos. Et si Laurent Fabius oeuvrait pour qu'Eduardo lâche une fois pour toutes son allié d'hier ? Il s'en suivrait un vrai affaiblissement du pouvoir de Brazzaville dont les généraux ventripotents semblent avoir plus de prédispositions au business qu'aux tactiques militaires. Si l'Angola a aidé hier pour installer Sassou aux affaires louches de la république, rien n'empêcherait que ce pays défasse ce qu'il fait demain. Chirac pourrait avoir demandé une chose et François Hollande via Hollande programmer tout bonnement son contraire mais ce n'est que supputation.

Il serait curieux de savoir comment la France justifie ce déplacement de Laurent Fabius en Angola. Voici ce que nous avons trouvé sur le site du mi (source : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/angola/la-france-et-l-angola/evenements-4395/article/visite-de-laurent-fabius-en-angola ):

"Laurent Fabius se rend jeudi 31 octobre en Angola. Il s’agit du premier déplacement d’un ministre des Affaires étrangères dans ce pays depuis 2003. Cette visite marque la volonté de la France d’approfondir, dans tous les domaines, son partenariat avec l’Angola.

M. Fabius s’entretiendra avec les plus hautes autorités angolaises. Il rencontrera notamment le Président de la République, José Eduardo dos Santos, ainsi que son homologue Georges Rebelo Chikoti.

Outre le renforcement des capacités africaines de maintien de la paix et la gestion des crises en Afrique, les entretiens du Ministre porteront sur des enjeux prioritaires tels que la lutte contre la piraterie maritime ou le développement durable

Le déplacement de Laurent Fabius permettra également de progresser dans le renforcement des relations économiques entre la France et l’Angola. Le ministre sera accompagné d’une délégation de responsables d’entreprises. Au-delà du secteur pétrolier et parapétrolier, la politique de diversification de l’économie menée par les autorités angolaises ouvre des perspectives pour nos entreprises, notamment dans le secteur du développement durable, où elles disposent de savoir-faire reconnus : agro-alimentaire, énergies renouvelables, ville durable, services à l’industrie."

Vous avez compris que sur le plan diplomatique officiel, il n'est nullement question de l'Angolate ni d'une quelconque invitation à un sommet mais de partenariat, surtout économique. Ceci est le côté lissement diplomatique de la visite mais Brazzaville s'imagine que le ministre des Affaires étrangères de la France a un agenda caché qui viserait à brouiller les rapports entre l'Angola et le Congo. Qu'on se rassure au bord de l'Alima et à Brazzaville : Fabius est tout sauf un revanchard et un comploteur. La France attend que l'éléphant tombe seul dans le piège constitutionnel qu'il s'est confectionné en 2002...

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 19:51

Regardez cette photo où un jeune vendeur de carburant, sur l'avenue de la Paix à brazzaville,  a le crâne fendu de sorte que l'on aperçoive son cerveau exposé à l'air libre, ce qui dans un climat tropical chaud et humide est un appel aux microbes ambiants, à se demander avec quel objet tranchant cette blessure a été faite pour réussir à fendre les os du crâne. Dans les conditions d'une médecine nationale congolaise brouillonne et tatillonne, il pouvait se prévoir qu'il ne survivrait pas s'il restait au Congo au lieu d'être rapidement évacué à l'étranger. Ce jeune homme est mort à cause des coups de ses tortionnaires. A ceux qui en doutent, voilà une fois encore une belle preuve de l'existence de la torture et de la barbarie dans notre pays. Et nous la devons à ceux qui devraient protéger le peuple mais qui au contraire ont ordre de le taillarder comme les bouchers le font pour du bétail.

Selon les personnes qui ont mis cette image en ligne, ce jeune vendeur de carburant aurait été victime de la barbarie de la police de Jean-François Ndenguet, le garde-chiourme du régime de Mpila venu des bords de l'Alima. Cette milice, car il s'agit bien d'une milice qui n'a rien de l'éthique d'une police normale doit demain être réformée de fond en comble pour être remplacée par une véritable police de métier. Il y a trop de vies qui sont prises gratuitement au Congo comme si le diable fixait un ratio quotidien de Congolais à sacrifier pour que le pouvoir des crocodiles de l'Alima perdure encore et encore. Qu'ils se tiennent tranquilles : il y a une fin à tout. Même le règne des dinosaures a fini par se terminer. Le règne des crocodiles s'achève bientôt, celui des lions commencera avec une nouvelle génération éprise de justice et de kimuntu. Que l'âme de la vie sacrifiée pour rien repose en paix. Nous comptabilisons tous ces crimes pour que demain nous réclamions justice et réparations. Nos condoléances à la famille du pauvre disparu...

Vendeur_De_Carburant-copie-1.jpg

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 11:27

Cela devait arriver comme nous l'avons prédit. Techniquement, le colonel Marcel Ntsourou et Jean Dominique Okemba ne pouvaient plus travailler ensemble au Conseil National de Sécurité : ils ont eu des propos contradictoires lors du procès inquisitoire du drame du 4 mars 2012 et, surtout, les soupçons de JDO qui voyait en son second un hypothétique fomenteur de coup d'Etat, ont fini par ruiner toute possibilité de collaboration future au sein d'une structure chargée d'assurer la sécurité du régime des crocodiles du PCT avec le grand nzokou à sa tête. Eh oui, la confiance a été rompue quand le pouvoir a arbitrairement arrêté le colonel Marcel Ntsourou et il devenait risqué de le conserver à son poste. Le Téké a été remplacé au poste de secrétaire général adjoint du conseil national de sécurité par Chryst Bonaventure Engobo, colonel de sa milice d'Etat issu de l'ethnie des chefs que je vous laisse deviner. Sassou en a profité pour faire deux autres nominations : Serge Oboa comme conseiller spécial - ce qui fait que Jean Dominique Okemba n'est plus si "spécial" que ça et Simplice Euloge Ollita au poste de directeur général de la sécurité présidentielle, ambassadeur et directeur national du protocole. Il y a comme quelque chose de brisé dans la confiance que le grand nzokou avait placé en Jean Dominique Okemba - c'est ce qui se ressent de ces trois nominations.

En limogeant Marcel Ntsourou du Conseil National de Sécurité, Sassou ouvre la porte à une éventuelle arrestation de ce dernier puisque plus rien ne protège le colonel réfractaire mais d'autre part, Marcel Ntsourou s'en va avec des tonnes de secrets d'Etat que l'obligation de réserve ne protège plus à cause des iniquités qu'il subit et qui ont fini par le révolter. Ntsourou peut désormais rendre service à la république en l'ouvrant grandement et en pissant sur le pouvoir qui l'a transformé en bouc émissaire. L'obligation de réserve ne prive personne de sa liberté d'expression et, lorsqu'il y a va de l'intérêt de la république, pour qu'elle redevienne ce qu'elle devrait être, tout le monde doit l'ouvrir : on ne peut pas protéger un système destructeur et prédateur qui démolit son propre peuple qu'il doit en fait protéger sans tomber dans la HAUTE TRAHISON. C'est ce que nous appelons la "libération de la parole" quand tous l'ouvrent et dénoncent le crime, l'injustice, l'incompétence, l'arbitraire. Oui, il faut libérer la parole, la première chose que les dictateurs emprisonnent pour que la vérité ne vienne pas leur troubler le sommeil.

Il y a dans la situation du colonel Marcel Ntsourou, une situation qui pourrait faire péter la république royale bananière : en effet, supposons que le pouvoir du monstre de l'Alima s'obstine à l'arrêter et qu'une partie de l'armée prenne la défense de Marcel Ntsourou. Nous voilà partis dans une espèce de mini-guerre civile qui pourrait être un prétexte à l'ajournement sine die de l'élection présidentielle de 2016. Il y a d'un côté un pouvoir armé jusqu'aux dents et de l'autre un officier qui a décidé de ne plus accepter une autre arrestation arbitraire. Que va-t-il se passer passer ? Que celui qui est devin nous le dise ! Tic, tac, tic tac, tic tac, l'horloge du destin tourne...

 

Nominations à la présidence de la République

Le dictateur a nommé par décrets pris, le 25 octobre, les colonels Chryst Bonaventure Engobo, Serge Oboa et Landry Simplice Euloge Ollita, respectivement aux fonctions de secrétaire général adjoint du Conseil national de sécurité ; conseiller spécial, directeur général de la sécurité présidentielle et ambassadeur, directeur national du protocole

Ancien directeur national des voyages officiels puis ambassadeur, directeur national du protocole jusqu’en 2012, Chryst Bonaventure Engobo remplace dans ses nouvelles fonctions le colonel Marcel Ntsourou, précise le décret du chef de l’État.
Le colonel Serge Oboa a, quant à lui, occupé auparavant les fonctions de directeur de la sécurité rapprochée du président de la République entre 2000 et 2007. Ayant ensuite évolué au Conseil national de sécurité, il était jusqu’à sa nouvelle nomination chargé de mission du chef de l’État, coordonateur du projet de délocalisation et de construction des casernes militaires auprès de la délégation générale des grands travaux. Après le décès de son titulaire, le général Blaise Adoua, au mois d’avril, les fonctions de directeur général de la sécurité présidentielle étaient assurées cumulativement par le général de brigade Nianga Ngaté Mbouala, commandant de la garde républicaine.
En poste depuis mi-2012 en qualité d’intérimaire, le colonel Landry Simplice Euloge Ollita a été pour sa part confirmé dans ses fonctions d’ambassadeur, directeur national du protocole.
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26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 19:45

Des personnes mécontentes ont incendié le Tribunal de Grande Instance de Madingou. Des écrits à la craie blanche indiquent que les populations de Madingou sont insatisfaites du "président qui travaille mal" et exigent le départ du procureur de la république. Nous désapprouvons que l'on s'en prenne à des bâtiments car si la justice est déplorable, ce n'est pas la faute des murs et du plafond. Il faut préserver les bâtiments publics ; nous en aurons besoin quand nous instaurerons la vraie justice.

Même lorsque le grand nzokou tombera, il ne faudra pas détruire les palaces construits aux frais de l'argent du contribuable : nous en ferons des écoles, des dispensaires, des orphelinats, des centres de formation, etc. Contenez votre rage. Vous aurez l'occasion de la manifester contre ceux qui les fils de l'injustice. Seulement contre eux sans violence car la nouvelle justice que nous mettrons en place  aura aussi pour but de les juger. Il n'y a pas de paix véritable dans l'injustice et si l'on ne rend pas justice, nul ne peut parler de "réconciliation" car on ne réconcilie pas le crime et l'innocence sans un jugement équitable. Pardonner un criminel sans le juger à la hauteur de ses crimes, c'est donner l'occasion au crime de proliférer...

 

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