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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 18:15

La ville réfuge est un concept biblique : les Hébreux avaient construit une treizième ville en plus des douze correspondant aux douze tribus d'Israël pour permettre aux personnes ayant accidentellement tué quelqu'un de s'y cacher sans courir le risque d'être poursuivies (regardez dans l'Ancien Testament). La France est en quelque sorte la ville de réfuge des dictateurs africains lorsqu'ils ont quitté le pouvoir : en effet, par le passé, ils tuaient, volaient et, une fois le pouvoir perdu, venaient se blottir dans les bras douillet de la Gaule où ils avaient acheté des palaces avec l'argent du peuple, la Gaule, pays des droits de l'homme et du dictateur. Hélas, les choses ont changé. La justice française a désormais une compétence qui déborde le cadre national pour prétendre à la justice universelle. Et ça change tout !

Comme pour se rattraper du "mal colonial", la justice française a désormais vocation universelle au point où les Centrafricains ont imité les Congolais en portant plainte contre l'ancien homme fort de Bangui chassé par la Séléka parce que trahi par deux frères d'ombre et d'occultisme tripointé (Sassou et Déby). Bref, poursuivi devant les tribunaux français par un collectif centrafricain, Bozizé a voulu se faire la malle en Belgique sous une fausse identité mais pas de chance, il a été reconnu par les Belges qui l'ont extradé en France - alors même que la justice française lui interdisait de quitter le pays. Par conséquent, il a deux nouveaux chefs d'accusation devant la justice française : délit de fuite + détention de faux documents en plus de la plainte initiale qui a été requalifiée.

Si ça continue, les dictateurs du golfe de Guinée vont vendre toutes leurs villas en métropole car désormais, le pays qui leur accordait si facilement un asile doré les transforme en justiciables, eux qui sont tant habitués à l'impunité absolue.

Je connais quelqu'un qui depuis un moment passe ses vacances en Espagne (Marbella) par dépit pour la France où il a au moins seize villas car désormais, il a des ennuis de justice dans ce pays qui autrefois l'accueillait les bras ouverts. En lisant cet article, il aura une raison supplémentaire pour garder sa villa espagnole. Déjà qu'il se fait bien voir des paysans espagnols en leur distribuant de l'argent... Pourvu qu'une plainte inopinée ne soit pas déposée en Espagne. Qui sait ?

BozizeExtradeDeBelgiqueVersFrance.jpg

SOURCE : http://www.singatioubangui.org/2013/09/29/france-francois-bozize-extrade-en-france-de-belgique/

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 22:08
SNE_Direction_Feu.jpgCOMMENTAIRE : Un incendie s'est déclenché à la direction générale de la Société Nationale d'Electricité à Brazzaville. Certaines langues bien pendues supputent déjà qu'il s'agirait d'un incendie d'origine criminelle dont le but est, à l'approche de la collaboration entre la SNE et EDF, de la calcination de certains documents compromettants. Cependant, il peut aussi s'agir d'installations ou de matériels défectueux. Wait and see...
Congo: un incendie se produit à la Société nationale d'électricité au centre-ville de Brazzaville
 Mis à jour le 02-10-2013
Un incendie s'est produit mardi à la capitale congolaise Brazzaville à la Société nationale d'électricité (SNE), principalement au niveau du poste source Haute tension (HT2), situé dans l'enceinte du domaine abritant la direction générale de cette entreprise d'Etat au centre-ville, causant des dégâts matériels importants, a constaté Xinhua sur place.
Cet incendie d'origine encore inconnue va priver ainsi une partie de la capitale congolaise d'environ 30 mégawats, a déclaré à cet effet, le directeur général de la SNE, Kanoa Elenga au cours d'une conférence de presse animée conjointement avec le ministre de l'Energie et de l'Hydraulique, Henri Ossébi.
SNE Direction Feu2
Le déclenchement du feu a provoqué le départ brusque de la tension, paralysant l'alimentation électrique du centre-ville de Brazzaville, selon M. Elenga, cet incendie qui paraissait mineur afin que très rapidement le service soit repris, a été malheureusement plus sérieux vu l'importance du feu au point que les efforts personnels n'ont pas permis de maitriser ce feu.
"Nous avons été obligés de faire appel aux services des sapeurs pompiers de Brazzaville", a-t-il noté.
Toutefois, le directuer général de la SNE a rassuré que les services techniques sont à pied d'oeuvre pour rétablir le service public d'électricité à partir des autres postes sources qui alimentent différents quartiers de Brazzaville.
"Etant entendu que la société perd une capacité importante de transformation, la reprise de service à partir d'autres postes sources pourrait provoquer la dégradation de service dans les quartiers affectés", a-t-il expliqué, en attendant de connaître le diagnostic et l'évaluation des dégâts et que les solutions durables soient prises.
L'ampleur de l'incendie a nécessité, a confié le directeur de la sécurité civile, le colonel Jacques Banongo, à cette occasion, l'intervention de cinq véhicules de sapeurs pompiers, qui ont pu déversé 45.000 litre d'eau et 1.200 litres d'émulseurs pour éteindre ce feu qui s'est déclenché vers 10 heures du matin.
A cet effet, le ministre Ossébi a annoncé la mise en place immédiate d'une cellule de crise au sein de l'entreprise, composée des techniciens de l'entreprise, mais également au niveau du gouvernement, de façon transversale pour que des solutions urgentes et pérennes soient trouvées.
La SNE et ses partenaires étrangers, a-t-il souligné, devront tout faire pour que l'entreprise ait la maitrise de la situation, l'identifier et apporter les correctifs nécessaires. Pour le reste, "il n'est besoin d'alarmer le public ; nous n'avons incriminé personne, mais nous n'écartons aucune hypothèse et tout cela doit être fait le coeur froid et l'âme sereine", a-t-il indiqué, précisant que les flammes ont été perçues juste après un grand bruit au service HT2.
Il a reconnu que cet incendie qui intervient après celui de 2009, est plus lourd, avant de notifier que ce poste source d' électricité, datant des temps coloniaux, fonctionnait normalement. F
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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 21:34

Madame ou mademoiselle O. nous avait alerté, il y a quelques jours à peine, de l'arrestation arbitraire de monsieur Armand Nzamba dans une affaire de dette qui opposait monsieur Samba, son ami, à un certain monsieur Ondzé. Nous avons fait ce que nous devons faire en portant cette affaire sur la place publique tout en attirant l'attention du général Jean-François Ndenguet, directeur général de la police.

Certains on fait état de leur pessimisme sur les raisons sociaux quand nous avons interpellé le directeur général de la police nationale Jean-François Ndenguet concernant cette présupposée affaire d'arrestation arbitraire. Nombreux ont même estimé que le Jean-François Ndenguet de Facebook est peut-être un faux. Soit ! Mais le message que nous avons porté à la face de la nation congolaise et du monde civilisé a eu pour conséquence la libération de monsieur Armand Nzamba.

Nous savons que d'autres personnes sont arbitrairement embastillées au Congo. Nous avons bon espoir que la justice s'améliore progressivement au Congo en faisant son travail de façon professionnelle, c'est-à-dire, sans parti pris et sans complaisance - même si la police continue dans ses bavures et comportements délictueux en rançonnant, en rackettant et en arrêtant arbitrairement les citoyens de notre pays.

Un pays qui ne respecte pas ses propres lois n'attire ni les investisseurs étrangers, ni les touristes qui ne peuvent avoir envie de venir investir ou de visiter un pays où la police bastonne même des femmes journalistes.

Lorsque l'on prétend ne pas faire de la politique mais juste veiller au respect de la loi, il faut commencer d'abord soi-même à la respecter et à la faire respecter de la part de ceux qui en sont les gardiens comme les policiers entre autres matraqueurs en uniforme. Autrement, parler de "loi" revient à faire allusion à la loi du plus fort, à la loi de la jungle.

Merci à mademoiselle ou madame O. pour l'information...

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 18:56

El-ves-par-terre.jpgMonsieur Jean-Dominique Okemba, êtes-vous pour que tous les enfants du Congo aient les mêmes chances au départ de la vie qui se joue souvent au travers de la qualité de l'école ou non ? Pensez-vous, cher "spécial", que l'école de la république doit avoir le même visage sur toute l'étendue de la république ou non ?

Monsieur Jean Dominique Okemba, je viens par cet article récuser l'idée de la journée de solidarité pour l'école que vous voulez instituer non pas parce qu'elle est mauvaise en soi mais parce qu'elle va, si elle se déroule comme vous le souhaitez, détruire l'école publique qui deviendrait ipso facto une espèce d'école privée portant le nom de quelque mécène ici ou là, c'est-à-dire, une école publique à la solde, non, à la merci de coureurs de gloire comme vous.

La construction, la réhabilitation et la modernisation de l'école publique est du ressort de l'Etat et nous savons que de telles tâches doivent être budgétisées annuellement. Améliorer la qualité de l'école publique relève d'un des devoirs cardinaux de l'Etat. N'est-ce pas pour cela qu'il y a au moins trois ministères à ce propos (primaire, secondaire, supérieur sans oublier la recherche scientifique) ?

clip_image002.jpgFélicitation que l'école du village natal de votre père à  Otsendé puisse désormais porter votre nom mais que vont devenir les écoles délabrées qui n'ont pas réussi à susciter une seule richissime personnalité comme vous dans les alentours et le voisinage d'Otsendé ? Vous leur direz : "Allez au diable" ou "Cherchez votre propre moro obosso" ?

Monsieur le conseiller spécial, vous avez les moyens (à moins d'avoir puisé dans la caisse spéciale du PCT) de construire deux bâtiments neufs de trois salles, des logements pour les enseignants auxquels vous ajoutez même le luxe d'une salle de conférence pour une école primaire, des blocs sanitaires, un magasin et un dispensaire. Bientôt, nous apprendrons que vous l'avez dotée d'ordinateurs comme l'a fait le grand nzokou pour son école primaire. Sans blague, à quoi jouez-vous ? A qui revient-il le devoir de réhabiliter l'école publique ? Aux individus ou à l'Etat ? Votre comportement crée une inégalité dans la qualité des écoles primaires aux alentours d'Otsendé.

C'est bien que les petite "otsendiens" ne puissent plus parcourir 80 kilomètres pour aller à l'école à Owando mais qu'en est-il des écoles délabrées du voisinage qui n'ont pas de personnalités dans le gouvernement ? Les élèves doivent-ils continuer à apprendre à même le sol ? A l'air libre ? A quoi sert donc le ministère de monsieur Hellot Mampouya ? Juste à réceptionner des écoles "Jean-Dominique Okemba", " Thierry Moungalla" (juste un exemple) et compagnie ? Non, il vous faut un peu de scrupule, cher monsieur car c'est indigne d'un homme public de votre rang de ne pas demander à l'Etat qui ne manque pas de moyens de construire et de réhabiliter les écoles dans toute l'étendue du territoire. C'est honteux de vouloir organiser une journée pour que les nantis aillent s'occuper des écoles de leur enfance - alors que le président Denis Sassou Nguesso distribue de l'argent au Niger, à la RCA, aux Chinois pour reconstruire justement une école (un milliaird de francs cfa), aux Espagnols qui n'ont rien demandé - et que les écoles du Kouilou qui produit le pétrole sont des taudis.

EcolePleinAirIl est vrai que les paysans d'Otsendé, le village natal de votre père, ont de bonnes raison de débaptiser cette école pour en faire une école qui porte votre nom mais dans cinquante ans, qu'en sera-t-il ? Faudra-t-il qu'Otsendé ait toujours un "moro obosso" pour que son école soit propice à l'apprentissage ? Sachez que si un autre richissime personnage la réhabilitait dans vingt ans, elle changera de nom. Et ce n'est pas là, l'objectif de l'école primaire que de servir de tremplin glorieux à quelque enfant du village ayant réussi dans les affaires louches de la république.

Je marque ici ma déception car il faut que l'Etat de notre pays arrête de nous faire honte à la face du monde. Il ne doit pas y avoir des écoles de privilégiés et les autres ! Toute l'école publique sur l'étendue de la république doit avoir le même visage. C'est le principe même de l'égalité constitutionnelle ! Or, vous introduisez même l'injustice là où elle ne devrait pas exister, là où tout enfant innocent commence à se forger les outils pour devenir le citoyen de demain.

Juste pour interpeller un peu monsieur le ministre  Hellot Mampouya : cher monsieur, que faites-vous du budget de construction et de réhabilitation des écoles du Congo que l'Etat attribue à votre ministère chaque année ? Vous construire des villas à un milliard de francs cfa ? Acheter de somptueuses villas à l'étranger ou entretenir vos maîtresses ?

Non, trop, c'est trop ! Sassou envoie sa femme festoyer lors d'un anniversaire à plus d'un million d'euros et vous ne pouvez pas réhabiliter quelques salles de classes avec le denier public ? Cette situation ne peut plus durer. Les organisations internationales devraient se pencher sur la question. Il y a des choses pour lesquelles l'Etat devrait être aux avant-postes mais, vous, monsieur Jean Dominique Okemba, vous souhaitez que ce soit l'individu fortuné qui vienne au secours de l'école de son enfance, de l'école de sa bourgade natale - comme si tous les villages du Congo dotés d'écoles avaient des natifs milliardaires comme vous !

Franchement, j'ai honte pour le Congo. J'ai honte à votre place car même si vous avez accompli un acte qui vous met en valeur devant les natifs du village de votre père, il eût fallu s'arrêter là et ne pas chercher à en rajouter !

Une dernière question, monsieur Jean Dominique Okemba : si l'école d'Otsendé n'était pas l'école du village natal de votre père, l'auriez-vous réhabilitée ? Et on me dit que le tribalisme, le régionalisme et le "villagisme" n'existent pas au Congo !

Vous faites honte au Congo car non seulement vous ne méritez pas les positions que vous vous êtes arrogés au sommet de l'Etat, vous et les autres, mais en plus, au lieu de faire bonne figure en prônant, en agissant pour l'égalité, vous êtes devenus les instruments d'une république bananière inégalitaire où chacun s'occupe de son petit village parce que Denis Sassou Nguesso en ne s'occupant que d'Oyo, vous montre l'exemple. Même pas honte...

 

Jean Dominique Okemba plaide pour la solidarité envers l’école congolaise
Mardi 1 Octobre 2013 - 09:46


Le conseiller spécial du chef de l’Etat a lancé un appel le 30 septembre en vue de l’institution d’une journée nationale de solidarité pour l’école. Il s’est adressé lors d’une cérémonie de remise des bâtiments et logements des enseignants de l’école primaire du village Otsendé (département de la Cuvette) au ministre en charge du département, Hellot Matson Mampouya

Jean Dominique Okemba plaide pour la solidarité envers l’école congolaise
Pour lui, l’organisation d’une telle journée devrait permettre à chacun d’apporter sa pierre à la recherche des solutions aux problèmes auxquels l’école est confrontée dans le pays. 

«Je pense à l’institutionnalisation et à l’organisation chaque année en prélude à la rentrée scolaire au primaire de la journée nationale de solidarité pour l’école. Il s’agit de demander à chaque congolais adulte de consacrer une journée dans l’année à son école primaire afin d’apporter de concert avec ses condisciples d’antan un peu de leur temps, un peu de leur esprit d’innovations et d’initiatives et un peu de leurs ressources», a déclaré M. Okemba. 

Le secrétaire général du conseil national de sécurité a financé les travaux de construction et d’équipement de deux bâtiments de trois salles, de réhabilitation de deux autres de deux salles, de 
construction et d’équipement des logements des enseignants, des blocs sanitaires, d’une salle de conférence, d’un magasin et du dispensaire de la localité. 

«En remettant officiellement à l’Etat les bâtiments qui abriteront les écoles et les dispensaires d’Otsendé et Ondebé, je réalise le chemin parcouru par un enfant de ces terres et qui aurait pu ne pas aller à l’école au regard de son éloignement et des risques que les parents et l’enfant devaient assumer en ces temps-là», a-t-il indiqué. 

Située à une vingtaine de kilomètres du district d’Oyo, l’école d’Otsendé a été fondée le 31 octobre 1951 par les missionnaires de l’église évangélique qui l’ont ensuite transmise à l’Etat congolais en 1963. Avant la création de cette école, les élèves d’Otsendé et des villages environnants étaient tenus d’aller étudier à Owando à plus de 80km ou à Edou à plus de 20km. 

En 2002, les toits des salles de classe de cet établissement scolaire ont été emportés par une tornade. Informé du désastre survenu au village natal de son père, Jean Dominique Okemba n’a pas attendu l’intervention des pouvoirs publics en s’engageant à faire renaître cette école débaptisé en son nom. 

«L’école était dans un état piteux. Nous étions contraints tout temps de réhabiliter les toits des bâtiments. Aujourd’hui, nous sommes contents de la qualité des travaux menés au sein de cette structure d’encadrement de nos enfants. Et, nous remercions Jean Dominique Okemba et son épouse de nous avoir libéré de cette servitude», s’est réjoui le chef du village Otsendé, Jean jacques Ngassaki. 

La cérémonie de remise des clés des bâtiments de l’école primaire d’Otsendé s’est déroulée en présence des ministres de la santé et de la population François Ibovi, de l’équipement et des travaux publics Emile Ouosso, de la jeunesse et de l’instruction civique Anatole Collinet Makosso, des anciens élèves de cette école et de plusieurs autres personnalités. 

Le directeur de cette école, Jérôme Andzouana qui séjourne à Otsendé depuis quatre ans, a estimé que l’œuvre entreprise devrait influer sur les rendements des enseignants et des élèves. «C’est une grande joie pour nous enseignants de travailler dans de telles conditions. Car, nous dormions auparavant dans des maisons en terre battue. Ces nouveaux bâtiments inciteront les parents à envoyer leurs progénitures à l’école», a-t-il ajouté. 

L’école primaire d’Otsendé accueille également les enfants des villages d’Olenga et de Mbobo. Cette structure scolaire dispose de six enseignants dont quatre titulaires et deux bénévoles. Le projet de réhabilitation et de construction des bâtiments de l’école d’Otsendé a été coordonné par l’ancien ministre, François Nguimbi. 

Hormis cette école, le centre de santé intégré (CSI) de la localité a été réhabilité et équipé en médicaments et matériels médicaux par le couple Okemba qui a été affectueusement ovationné par les populations. Des groupes de musique traditionnelle et tradi moderne ont rythmé la cérémonie, de même le chansonnier Cosmos Moutouari. 

Pour le ministre Mampouya, «à travers ce geste, le conseiller spécial du chef de l’Etat s’est souvenu d’où il venait, des risques qu’il a encourus mais aussi du concours de circonstance qui lui a permis finalement de faire des études. Alors, il a pris la résolution de faire en sorte que ceux qui viennent après lui ne puissent pas subir ce qu’il aurait subi». 


EN ILLUSTRATION, UNE SALLE DE CLASSE A LOUINGUI. JEAN-DOMINIQUE A LA GENEROSITE DEBORDANTE A L'EGARD DES ECOLES DU CONGO, LUI QUI EST SI SOLIDAIRE ET PAS TRIBAL DU TOUT, PEUT-IL ALLER LA REHABILITER ? AH, J'OUBLIAIS : SON PERE N'Y EST PAS NE !
Salle_De_Classe_A_Louingui.jpg
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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 11:23

Pierre-Oba.jpgLa perquisition menée au domicile parisien du ministre des mines, de la géologie et de l'industrie minière Pierre Oba, le 27 septembre 2013, par la police française dans le cadre de l'affaire des disparus du beach serait due à une fuite qui aurait signalé à la justice française la présence de l'homme en ces lieux (Sartrouville dans le 78). Il semble que la justice française ait saisi d'importants documents relatifs à l'affaire des disparus du Beach, une affaire qui devient une véritable épée de Damoclès sur la tête des membres du régime impliqués dans ce crime contre l'humanité, c'est-à-dire, un crime imprescriptible.

Pierre Oba, actuel ministre des mines, de la géologie et de l'industrie minière, a été ministre de la sécurité et de la police en 1997. Il a aussi occupé le poste de chef de la sécurité rapprochée de monsieur Denis Sassou Nguesso et directeur général de la police nationale. C'est à ce titre qu'il est poursuivi dans l'affaire des disparus du beach. Vous pouvez aisément mesurer qu'il a été progressivement éloigné du cercle immédiat du chef de l'Etat - même s'il reste lui aussi ministre à vie. Aujourd'hui, le nzokou mounéné lui préfère Jean Domique Okemba et Jean-François Ndenguet pour conserver son pouvoir. Il est donc comptable des violations de droits de l'homme, des disparitions, des tortures qui ont eu lieu lorsqu'il occupait le poste tenu actuellement par Jean-François Ndenguet, par exemple - sans oublier ses autres précédents postes.

Les rapports auraient changé entre Pierre Oba et son mentor en politique Denis Sassou Nguesso au point où Pierre Oba est désormais fouillé quand il se rend chez le grand nzokou à la présidence de la république, l'éléphant national congolais qui fait pourtant mine de lui dire : "Pierre, ce n'est pas moi qui ai ordonné..." Nous avons même appris pourquoi Denis Sassou Nguesso lui aurait préféré Jean Dominique Okemba comme deuxième personnalité du pouvoir et gardien du système des crocodiles du PCT. Pierre Oba, véritable deuxième personnalité de l'Etat sous Sassou I, a été l'un des artisans du retour de Denis Sassou Nguesso aux affaires louches de la république. Il aurait oeuvré secrètement à l'achat des armes pour armer les cobras entre autres services rendus à son maître Sassou. Alors, pourquoi cet homme autrefois très protégé par la France a-t-il perdu son rang de véritable numéro deux dans le coeur du plus grand monstre de l'Alima, le seul mokili mbembé du Congo ? On prétend qu'il aurait déclaré : "Avant que je ne quitte ce monde, il faut que je devienne président de la république...", autrement dit, kalife à la place du kalife ; ce qui n'aurait pas plu à Sassou. Ce qui s'entend bien, par ailleurs, et expliquerait la méfiance que Sassou lui témoigne désormais depuis qu'il a été mis au courant de de ce dessein qui menace son fauteuil présidentiel.

Sassou a repris contact avec ses réseaux de gauche lâchés lorsque la droite était revenue au pouvoir pour essayer d'atténuer la pression de la justice française dans toutes les affaires judiciaires qui pèsent sur lui et son clan - notamment une femme française bien connue. Il semble que le manège ne fonctionne pas, raison pour laquelle il cherche à "courtiser" directement le président François Hollande...

Entre autres affaires comme celle des Biens Mal Acquis, celle des  disparus du beach va hanter ce pouvoir inique jusqu'au bout et la vigilance des "veilleurs" permettra à la justice française de se tenir au courant dès que les prévenus dans cette affaire mettront le pied sur le sol français. Hier, Dabira qui se trouverait encore au Maroc, aujourd'hui Pierre Oba, nous suivons de près les mouvements des membres de ce régime et nous savons qu'il y aura toujours de la désinformation mais la bonne information finit toujours par nous parvenir...

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 09:04

Il y a encore peu de temps, j'écrivais un texte sur l'importance de la connaissance de l'homme en politique tandis que certains estimaient la question non fondée. Ceux-là mêmes qui dévoilent aujourd'hui une sombre et froide ambition qui froissent leurs propres amis qui crient : "TRAHISON !"

Oui, il faut des codes dans la vie en société comme chez les légionnaires et le sang de tout code est l'honneur tandis que le coeur qui le distille est la constante loyauté mais tous doivent jouer le jeu en le respectant, en ne marchant pas hors des plates-bandes. Le code d'honneur suppose l'honneur, c'est-à-dire le gage irréversible de la parole donnée ou de la parole acceptée.

L'homme n'est pas dans son extériorité mais d'abord intériorité, c'est-à-dire, de l'ADN biologique combiné à de l'ADN social, à de l'ADN culturel et celle-ci est cachée, masquée, parfois perceptible au travers de la parole mais la parole peut mentir tandis que les actions ne mentent pas. C'est donc au rapport entre la parole et l'action que l'on peut mesurer l'intériorité d'une personne, que l'on peut apprécier sa Valeur Intérieure Ajoutée. La rigueur du code garantit l'ordre et l'atteinte d'un objectif de groupe qui n'est pas, hélas, la même chose que l'objectif personnel. Tout le problème de l'homme est là : comment concilier ses objectifs égoïstes avec ceux du groupe, de la société ? La tentation de trahir ou d'utiliser le groupe ou la société pour l'atteint de ses propres objectifs reste tout le long de l'histoire humaine le péché mignon de notre espèce.

La politique ne se réduit pas à un jeu d'ambition où tout est permis pour se hisser le plus haut possible en profitant du rassemblement de ceux qui partagent en vrai et/ou en apparence vos convictions.

Pendant que la jeunesse congolaise se fourvoie, le peuple souffre, le peuple est torturé, les enfants meurent de faim, l'éducation est bafouée, piétinée même, les richesses du pays dilapidées pour la gloire de quelques-uns, la soif gagne, la maladie triomphe, tout cela enveloppé dans de l'ignorance.

A ceux qui ont cru qu'il suffisait d'être jeunes pour être vertueux, nous disons : " la vertu est un long combat contre ses propres démons intestins et qui ne les a pas affrontés ne peut les vaincre..."

Epargnez-nous vos petites vies trouées à l'abri du besoin. Avec le temps, toutes les natures se dévoilent comme telles, avec le temps, les hommes constants restent dans la constance - condition première du respect d'un code d'honneur. Il ne peut y avoir d'idéal collectif qui ne se trouve au-delà de nos petites personnes et pour l'atteindre, cet idéal collectif, il faut des hommes désintéressés...

Longue la lutte est. Rude est le combat. Ceux qui comme nous mènons une oeuvre désintéressée se compteront à la fin sur les doigts de la main. Notre quête se confond avec le bonheur d'un peuple. N'ajoutez pas à sa souffrance, s'il vous plaît. A cette jeunesse qui perd son Cap faute de maintenir le Sud (vous avez compris, j'espère l'allégorie), vous nous décevez, nous qui sommes au creux des générations ayant dépassé le demi-siècle. Vous êtes l'avenir mais si en vous ne se trouvent que les germes du mal, où va-t-on ? Avec vous, je redoute que notre avenir soit déjà notre présent, c'est-à-dire, l'objet même de votre critique. Au dedans des louveteaux, on perçoit la nature de l'éléphant, sa lourdeur, sa gloutonnerie, sa lubricité, ses écarts, sa folie des grandeurs, son art de diviser, de corrompre, de ruser, de tromper. Y a-t-il quelque espoir dans cette jeunesse qui se déchire, qui étale sa vie privée sur les réseaux sociaux ou devrons-nous attendre une autre ?

Il y a comme une carence en kimuntu qui se reproduit, qui passe des pères aux fils - faute d'un ADN culturel et social pur et nous désespérons car nos forces vives, nos jeunes, ressemblent à ceux-là mêmes qu'ils prétendre combattre.

Ils se cachent sous des pseudos multiples comme les multiples têtes de l'hydre de la légende, symbole de leur duplicité. Oui, notre parti à tous, c'est notre patrie, c'est le peuple Congolais mais pas pour qu'il nous serve de strapontin.

La vie est un jeu universel qui a tourné vrai dès le début. Il n'y a pas d'innocence puisque tout est enjeux ; tous les coups sont blessures. Ceux qui en donnent doivent s'attendre à en recevoir et la force de les supporter doit être plus grande que celle de les donner.

Comme toute force physique qui entraîne nécessairement une force opposée de même intensité, tout code de l'honneur appelle la traîtrise, la lâcheté. Quoique reconnaissant le droit à tous à l'ambition légitime de prendre l'ascenseur social, cela ne doit pas se faire en jetant les autres dans le vide.

Certains m'ont dit que je les avais inspirés ; je leur dis : "soyez constants, soyez plus grands que les pesanteurs de la chair et de l'argent, soyez les dignes fils de nos aïeux qui plaçaient l'homme au piedestal de l'importance..."

On ne fait pas l'histoire en avançant masqués ; il faut être entier ou lâcher la lutte et ceux qui annoncent de la lâcher font bien car l'homme qui lutte accepte de voir triompher sa cause même à titre posthume : Christ n'a pas vu le christianisme triompher comme Marx n'a pas vu le communisme devenir société. Le vrai combattant politique a ceci de commun avec l'homme religieux : ils ont tous deux la foi qui déplace les montagnes et transforme les hommes en leur ôtant chaque jour une petite part de leur animalité car ainsi naît l'humain. Si vous n'êtes pas des hommes de foi, votre code d'honneur ne tiendra jamais ; il cèdera face à vos différences, à vos ambitions croisées.

Nous avons pris depuis longtemps le seul parti qui vaille la peine d'être pris : le parti du peuple congolais, la cause du peuple congolais. NOUS NE CEDERONS PAS. JAMAIS NOUS NE TRAHIRONS COMME CEUX QUI VENDENT DES PETITES ANNONCES AVEC L'ARGENT DE LA CORRUPTION AVOUEE  ET ASSUMEE...

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28 septembre 2013 6 28 /09 /septembre /2013 11:26

Mon cher Man (j’aurais préféré Muntu à la place de Man comme pseudo), je ne fais pas mystère de mon désamour des Chinois qui sont les financiers (dette du Congo alourdie en vue de posséder nos terres demain – alors que le passage au statut PPTE a annulé une bonne partie de notre dette) et les maîtres-d’œuvre de Denis Sassou Nguesso par la construction d'ouvrages avec du mauvais ciment et du mauvais béton venus de Chine – alors qu’ils peuvent utiliser le ciment congolais, sans oublier qu'ils viennent avec leurs ouvriers souvent des prisonniers en Chine, qu'ils ne consomment rien sur nos marchés et importent même la tomate de Chine, qu'ils établissent des colonies de peuplement qui commencent à vendre même les mikatés sur nos marchés ou le long de nos rues, signe d’une installation permanente. Si les Chinoises vendent les mikatés pendant que les ouest-Africains et les Libanais tiennent les commerces, que vendront nos mères pour survivre ?

Je m’intéresse à ce pays qui va envahir démographiquement l’Afrique à cause de sa surpopulation et la coloniser en mêlant les Chinois aux populations locales.

Voici les problèmes de la Chine :

surpopulation en dépit de la limitation des naissances, besoin insatiable de matières premières – surtout de pétrole dont la consommation augmente chaque année, sans oublier le bois, le ciment, etc, grande pollution environnementale du fait que la Chine est devenue l’usine du monde, désertification qui menace même Pékin entraînant la construction d'une chaîne verte (des millions d’arbres) autour de la mégalopole pour arrêter le sable – alors qu’ils rasent nos forêts sans reboiser avec la complicité du ministre Henri Djombo, leur "tonton" ping-pongueur, méthodes de management nazies à cause desquelles des ouvriers se suicident en Chine chaque jour, ouvriers traités comme des animaux, du bétail, augmentation du coût de production qui pousse les Chinois à aller produire ailleurs pour faire plus de profits (Afrique, Phillipines, etc.), diminution des terres fertiles et des ressources, etc.

Conséquencescolonisation de l’Afrique au travers de la dette, occupation des terres fertiles africaines car la Chine n’en possèdent plus, vente des armes au lieu de nous aider à ne dépendre que de nous-mêmes, installation de colonies de peuplement en Afrique pour servir de relai, épuisement des ressources marines en vidant nos côtes de nos poissons avec des bateaux usines qui pêchent 24 heures sur 24, destruction de nos forêts, etc.

Bref, si vous avez une femme chinoise et que vous êtes communiste – alors même que la Chine ne l’est désormais qu’en apparence, vous avez la parole. Argumentez car je ne prends que des commentaires sérieux ! Sinon, il y a zenga où tout le monde insulte tout le monde !

La RN1 par exemple doit être réhabilitée sur le tronçon Pointe-Noire/Dolisie. Déjà ! Il serait même question d'élargir la route - ce qui aurait pu être fait dès le début comme nous l'avons dit. A Pointe-Noire, sur nos côtes, ils pêchent même dans les frayères des poissons poussant le gouvernement à interdire certaines compagnies de pêche - alors que l'Etat peut créer sa propre compagnie de pêche pour nourrir les Congolais et même exporter ; ils rasent nos forêts en payant nos essences rares au prix des cacahuètes et reviennent nous vendre des meubles à prix d'or - alors que nous avons des menuisiers talentueux qui font un travail formidable.

Bref, je n'aime pas les Chinois qui recolonisent l'Afrique et qui commencent à être chassés dans certains pays du continent qui ont fini par comprendre leur politique de colonisation silencieuse, rampante, sourie jaune au bec mais tout aussi cynique.

A cause de l’augmentation du coût de production en Chine, ils sont en Ethiopie où ils font travailler les Ethiopiens comme des esclaves pour fabriquer des chaussures !  Un reportage est passé récemment sur une chaîne de télé française au journal de 20 heures.

Maintenant si vous avez une raison de les aimer parce que vous avez une femme aux yeux bridés, vous avez la parole. Essayez d'être dans l'argumentation et non dans le vague.

Franchement ne trouvez-vous pas bizarre qu’en tant que prêteur, c’est la Chine qui estime le coût du barrage d’Imboulou et c’est elle qui prête l’argent et qui fait venir les matériaux de construction et les ouvriers de Chine, soit un contrôle total du processus ? En effet, si la Chine se contentait de prêter de l’argent et nous laissait choisir un autre maître-d’œuvre, on pourrait se rendre compte s’il y a des surcoûts ou non. Et si elle achetait le ciment au Congo, cela aurait permis de développer nos cimenteries. Bref, on peut faire affaire avec les Chinois autrement et le peuple finira un jour par me donner raison.

Sachez que c'est mesquin de prêter de l'argent au Congo pour construire un barrage non opérationnel à 100% - ce qui nécessite qu'on fasse appel à EDF - on leur rembourse sur la base d'un travail bâclé. Le Congo doit encore rembourser l'argent de la Chine sans avoir obtenu totale satisfaction. Fichtre !

 

A vous ! Et ce n'est pas la peine de se cacher derrière un pseudo comme Man qui ne veut rien dire ! Vous défendez les Chinois, le premier créditeur du Congo qui lui doit la plus importante part de toute sa dette. Alors, soyez un mec et signez votre vrai nom ! Que redoutez-vous ? Vous n’avez rien à craindre ! Il n'y a que ceux qui critiquent le pouvoir qui ont quelque chose à redouter. Et encore !

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 23:02

Avec autant d'argent, le régime du grand nzokou qui gère  tous les petits et les "grands" travaux du pays à la présidence de la république doit faire semblant de doter le Congo de quelques infrastructures pour faire diversion pendant que le clan fait main basse sur la richesse nationale. En effet, il ne faut pas donner au peuple l'occasion de se rendre compte que 90% de l'argent public n'entrent pas dans les caisses de l'Etat pour cause de détournements excessifs. Sinon, comment expliquer qu'ils soient si nombreux à avoir des villas qui coûtent parfois plus d'un milliard de francs cfa au Congo et à l'étranger ? Aussi, tout est négocié au rabais : c'est ce qui explique que nous avons souvent le même maître-d'oeuvre.

En matière d'appels d'offres, vous avez tous remarqué dans notre pays que ce sont les Chinois qui se taillent la part de "l'éléphant". D'accord, ils ne discutent pas, ne font pas d'études techniques coûteuses et se mettent tout de suite à l'ouvrage en faisant venir leurs cohortes d'ouvriers aux yeux bridés de Chine pour venir bâcler le travail comme si le Congo n'avait pas de chômeurs qui veulent travailler. Résultats : une route Pointe-Noire - Dolisie à refaire parce qu'elle se détériore à peine construite, un barrage d'Imboulou qui n'est pas totalement opérationnel, des bâtisses construites à Bacongo qui commencent à se délabrer comme l'hôpital de Loandjili, pas d'eau potable, etc.

Nous l'avons dit, en matière d'infrastructures, il faut faire jouer la concurrence et prendre la technologie et les compétences les plus performantes - au lieu de donner tous les marchés ou presque aux Chinois - ce qui est louche et peu prudent.

Il vaut mieux parfois payer le prix fort si l'on veut des oeuvres consistantes mais si Sassou le faisait, où trouverait-il l'argent pour se montrer généreux avec les étrangers à qui il distribue le denier du peuple congolais - et cela, même lorsqu'on ne lui demande rien ? Comment aurait-il pu s'offrir plus de deux mille six cents vaches, entre autres animaux de bétail ? Comment pourrait-il s'offir tous ces palaces en France, en Espagne et ailleurs dans le monde ? Toutes ces voitures de luxe ? Et il n'est pas le seul : tout son entourage veut la belle, la grande vie, à l'instar des princes saoudiens ou du Qatar. Hélas, eux au moins font pousser des tomates dans le désert - alors que nous qui sommes gâtés par la nature importons tout - même la tomate...

A cause de son incompétence et de la mauvaise qualité des infrastructures énergétiques, LA SNE est obligée de demander de l'aide à la société française EDF sur les plans technique, commercial et managérial. On devrait  confier à EDF la construction du barrage de Sounda, par exemple, pour surfer sur l'expérience de cette entreprise reconnue au niveau mondial et résoudre définitivement les problèmes d'électricité au Congo mais comme ils l'ont dit : "Tant que nous serons au pouvoir, le barrage de Sounda ne sera jamais construit". Le ministre Henri Ossébi peut-il nous dire où en sont les études qui devraient être menées pour évaluer la faisabilité de cet ouvrage capital ? Comme nous le redoutions, c'était juste un effet d'annonce. Vous remarquerez que tous les projets de barrages à construire concernent le nord de la république puisque le prochain sera construit dans la Sangha...

Nous disons aux caciques du P.C.T. : "Hier, vous avez organisé un meeting pour protester contre la France. Aujourd'hui, vous faites appel à une société publique française pour venir vous tirer de la fange dans laquelle vont ont plongé vos amis chinois. Pourquoi ne pas avoir appelé vos amis aux sourires jaunes pour venir vous sortir de la mélasse ?  La France n'est-elle donc plus jalouse de vos petites réalisations ? " En matière d'affaires, il n'y a pas de sentimentalisme : on doit pouvoir s'offrir le meilleur dans son domaine lorsqu'on a les moyens - et nous avons les moyens puisque Denis Sassou Nguesso n'arrête pas de prêter à qui vient lui tendre la main du mendiant.

Non seulement, on emprunte - sans raison -  de l'argent aux Chinois mais on leur demande d'être les maîtres-d'oeuvre - au lieu de faire appel à des sociétés occidentales méritantes. Au final, nous avons des infrastructures pourries et nous devons en plus leur rembourser les milliards de dollars d'emprunts. Si ne n'est pas malheureux comme le disent nos amis ivoiriens...

 

EDF_AU_CONGO.jpg


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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 21:16

charles_Taylor.jpgCe jeudi 26 septembre 2013 voit la condamnation pour la première fois d'un ex-chef d'Etat à la Haye (Hollande). Charles Taylor, 65 ans, va passer le reste de sa vie en prison car il a été condamné à 50 ans, peine qu'il effectuera en Grande-Bretagne selon des accords préalables - alors que l'assassin aux diamants voulait effectuer sa peine auprès du dictateur sur échasses au Rwanda. Allez-y comprendre pourquoi ! La cour d'appel du Tribunal spécial pour la Sierra Leone a confirmé par la bouche de son président George King la décision prise en mai 2012 par le TSSL qui condamnait Charles Taylor à 50 ans de prison.

Le spectre des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité hante aussi le Congo : citons les massacres perpétrés dans le Pool lors de l'opération punitive Mouébara, sans oublier l'affaire des massacrés du beach si l'on en croit le colonel Marcel Ntsourou déjà classée crime contre l'humanité et rien ne nous empêche d'ajouter le drame du 4 mars comme un autre crime contre l'humanité : toutes négligences reconnues, tout mélange des genres entre explosifs civils et explosifs militaires constaté, vu le détournement des sommes importantes qui auraient pu éloigner cette mort explosive qui planait en pleine cité, eu égard aux mauvaises conditions de sécurité en matière de stockage de matières explosives et inflammables, il est possible d'assimiler le petit Hiroshima du 4 mars 2013 comme un crime contre l'humanité. 

Non, Charles Taylor ne sera pas le dernier à être jugé à la Haye pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité : nos morts crient vengeance outre-tombe. Le sang des innocents réclament justice. Et des salauds doivent payer. Nonobstant les intérêts des puissances du monde qui font les yeux doux aux criminels en col blanc qui tiennent nos dictatures assises sur d'immenses richesses naturelles, un jour le caillou sous la chaussure de tous nos occultistes et fétichistes du Congo se transformera en chaînes.

Les diamants sales  de Taylor ne l'ont pas sauvé de la case prison. Nous avons des témoignages sur les massacres dans le Pool, des charniers, des vidéos d'exécutions sommaires. La vie des centaines de milliers de Libériens et des Sierra-léonais n'est pas plus importante que celle des Congolais morts innocemment depuis 1997 et même avant. Eux aussi en masse, en dizaines de milliers. La justice internationale doit passer - même pour les crocodiles du P.C.T. et les sanguinaires en uniformes. Ils doivent tous aller méditer le mal qu'ils ont fait au Congo dans les geôles de la Haye. Et nous le disons ici : "NOUS NE CEDERONS PAS"...

Des cellules doivent être préparées à la Haye où un Tribunal spécial pour le Congo-Brazzaville doit être créé. Quelle que soit la taille de la bête ou de la bestiole, chacun aura sa cage et ses chaînes bien assorties. Charles Taylor a attendu dix ans. Nous n'attendrons peut-être pas aussi longtemps. Plaise à l'ange de la justice, dont l'esprit parcourt le Congo en ce moment, qu'il en soit ainsi. Amen...

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 20:49

Vous, mes 404 abonnés et mes autres lecteurs, serez peut-être étonnés de lire que le directeur général de la police nationale du Congo, Jean-François Ndenguet, m'a fait une demande d'amitié sur Facebook que j'ai acceptée : c'est un compatriote ; il n'y a pas lieu de refuser son amitié sur le grand réseau social du monde. Cet officier occupe un poste important du fait qu'il est le directeur général de la police nationale. Cela tombe bien : je viens solliciter l'aide de mon "ami facebookien" à la face de tout le Congo pour une affaire qui pourrait s'avérer rélever de l'arrestation arbitraire. J'espère qu'il prendra la peine de vérifier ce qu'il en est et appréciera en conséquence quant à la violation ou au respect de la loi dans cette affaire.

Lorsque nos compatriotes n'ont pas d'autres recours pour se faire entendre, ils s'adressent parfois à moi pour faire passer des messages. Il est évident que j'ignore ce qu'il en est et quelle est la part de vérité mais je fais mon devoir pour porter devant le public les doléances de nos compatriotes. C'est le lot d'avoir mis en place un espace connu de tous les Congolais. Et j'assume.

Le général Jean-François Ndenguet a toujours dit qu'il ne faisait pas de politique mais s'occupait uniquement de faire respecter la loi et c'est en ce sens que je sollicite son aide pour s'enquérir personnellement de cette affaire : un simple coup de téléphone ou une visite pourrait suffire à dénouer cette affaire. Il est  de son ressort de vérifier si l'arrestation de monsieur Armand Dzamba au poste de police de Ouenzé est fondée ou non.

Il est possible que le directeur général de la police nationale ne soit pas au courant de toutes les injustices et de toutes les violations de la loi dans notre pays. Il est donc de notre devoir de compatriote, lorsque nous sommes au courant d'une situation, de lui dire ce qui peut paraître relever de l'arbitraire pour qu'il ramène les choses dans le giron de la loi.

Je sais que cet article sera automatiquement posté sur Facebook et il ne manquera pas de le lire.

Vu, l'état de nos prisons, toute détention prolongée peut s'avérer néfaste pour la santé d'un individu, à fortiori s'il est détenu arbitrairement. Nous souhaitons recevoir bientôt un message de notre "ami facebookien" Jean-François Ndenguet informant les Congolais qu'il a dénoué cette affaire. DANS LE RESPECT DES LOIS DE LA REPUBLIQUE.

Nul ne peut être arrêté pour le délit commis par quelqu'un d'autre - même au nom de l'amitié ou de la famille - surtout lorsqu'il s'agit d'adultes. Le DGPN Jean-François Ndenguet, qui dit ne pas faire la politique mais veiller à l'application de la loi, est censé le savoir...

                     A présent, le message reçu d'une compatriote :

" Flash info arrestation injuste

Je viens auprès de vous pour dénoncer l'arrestation de Mr Nzamba Armand au commissariat de Ouenzé pour une affaire concernant une dette de 300.000 FCFA alors que cette même affaire est déjà au tribunal et aux mains des magistrats.
Le commissaire de Ouenzé demande 20.000.000 FCFA pour libérer Mr Nzamba. Ci-joint la convocation. Étant donné qu'il s'agissait d'une convocation, Mr Nzamba s'y est rendu et il a été arrêté. Mr Roger samba, ami de Mr Nzamba, doit Mr Ondze Bruno ; pour cette dette, un contrat a été signé en bonne et due forme.
Mr samba étant en France pour des soins, Mr Ondze, après avoir cherché mr Samba, a commencé à menacer des proches de Mr samba y compris Mr Nzamba en leur demandant une première fois 10 millions. Mr Samba ayant été informé, a décidé de porter plainte pour tentative d'extorsion de fonds. Le tribunal actuellement vérifie la véracité de cette dette.
Mr Ondze, bénéficiant de liens avec certains policiers, a demandé que Mr Nzamba soit convoqué. S'étant rendu au commissariat, Mr Nzamba a été retenu par le commissaire qui lui demande 20 millions pour  le libérer... "
Ndzamba.png
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