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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 21:13

Nous mettons en ligne la vidéo de l'interview exclusive accordée par François Hollande à RFI, France 24 et TV5 Monde ce jeudi 27 novembre 2014. Il a évoqué de nombreux sujets : terrorisme, francophonie, climat, révolution burkinabée, problème de l'alternance en Afrique, etc. Il a particulièrement indexé Denis Sassou Nguesso sans le nommer quand il évoque la question de l'alternance politique en Afrique avec ces présidents qui veulent modifier leur constitution nationale pour convenance personnelle. Lorsqu'il parle de la limite d'âge, il évoque de façon voilée la personne de Denis Sassou Nguesso car la constitution du 20 janvier 2002 est l'une des rares qui limite l'âge du candidat à la présidence de la république à soixante-dix (70) ans.

La position de la France reste stable sur le sujet de l'alternance politique car l'Afrique en a assez de la présidence à vie - même son attitude vis-à-vis de certaines dictatures africaines - reste ambigüe. Il y a pas de démocratie sans alternance et sans alternance, en république - même patatière - on se retrouve en dictature. Une vraie république ne peut se passer de l'alternance au sommet de l'Etat et, l'alternance ne peut être évincée sous le prétexte qu'un dictateur construit quelques machins pour contrebalancer le détournement de milliers de milliards de francs cfa. Il faut mettre fin à la course à la gloire individuelle, au culte de la personnalité. Les dictateurs ne sont pas des surhommes - encore que leur statut d'hommes possédant toutes leurs facultés - est discutable. Comment peut-on se prétendre humain quand on laisse son peuple dans la misère absolue pour distribuer l'argent public  même à ceux qui n'en ont pas besoin ? L'Afrique en a assez de psychoptathes au sommet des Etats. La grande folie et la folie des grandeurs au pouvoir doivent s'arrêter.

L'alternance est la garantie de résultat en politique : ce qui implique des élections libres, plurielles, claires, transparentes pour ne pas priver le peuple de son choix comme ce fut le cas au Gabon récemment lors de l'éviction de Mba Obame. Ceux qui refusent une alternance crédible sont pour la poursuite de politiques assassines, de crimes de masse ethnocentrés - par la faim, la soif, le chômage, l'ignorance au travers de la destruction de l'école, la maladie faute de soins adéquats.

Si vous ne voulez pas visionner toute la vidéo, vous pouvez passer directement à la treizième minute...

 



 

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27 novembre 2014 4 27 /11 /novembre /2014 17:56

Nous vous avons dit : "2016, l'inconnu !" pour reprendre ce qui se dit dans l'ombre des salons feutrés du pouvoir sous des litres de whisky, de vodka et de champagne au citron arrosant des plats épicés de ngoki et de mabokés au poisson-chat. Les surprises sont au rendez-vous dès 2014. Lorsqu'un pays fonde son économie sur le pétrole et que le prix du baril baisse brusquement de 30% sur les marchés internationaux, la tension économique augmente de façon spectaculaire. Les tours jumelles près de la LCB à Brazzaville ont vu leurs travaux s'arrêter faute de financement et ce n'est pas le seul chantier à l'arrêt puisqu'un ami me rapporte que les travaux de construction de l'immeuble du ministère de l'intérieur à côté du CCF (Centre Culturel Français) de Brazzaville sont aussi à l'arrêt... Deux proches De Christel Denis Sassou Nguesso, tous deux transfuges de COTRADE avec leur chef "KIKI", venus poursuivre leur oeuvre de mafieux à la SNPC, Aimé Ngoya, petit-frère de Guy Ngoya et Achille Ondélé (l'homme à tout faire de Kiki) sont aux arrêts à la Direction Générale de la Sécurité pour une affaire de détournement de deux cargaisons de pétrole. Comme ils sont tous des mafieux et que Sassou marche au sentiment, Kiki lui fera certainement lâcher prise. Cependant, c'est la première fois, s'étonnent les Brazzavillois, que des membres du système sont aux fers pour cause de détournements. Denis père aurait dit à Denis fils de faire le ménage autour de lui. Il faut que ça brille comme du Christel ! En effet, ça tombe en pleine période de vache maigre. Pas de chance ! Les entrées d'argent au Trésor Public se raréfient. De nombreuses sociétés étrangères plient bagage.

Sur le plan politique, le Burkina Faso vient de réussir la première révolution de rue d'Afrique obsidienne. Dans la foulée, Paul Kagamé vient d'annoncer qu'il va lâcher le pouvoir au Rwanda. S'il s'en va, son "cheval de Troie" en RDC, le premier Rwandais Congolais, ira dépenser ses quinze milliards de dollars ailleurs. Au Togo, les esprits s'échauffent. Denis Sassou Nguesso, qui espérait changer la constitution du 20 janvier 2002, ne sent pas un soutien franc venir de son propre camp ; certains membres de son clan ont déjà mis leurs familles au vert à l'étranger. Le PCT, même SON PCT n'a pa été capable de lui apporter un soutien franc et massif lors de la réunion du 7 novembre 2014 à Brazzaville.

Jacques Soudan a essayé d'intimider Clément Mierassa dont la maison a été mise à sac et Parfait Kolélas au cours d'une interview mais les deux n'ont pas cédé et se sont montrés intransigeants et déterminés. Madame Soudan est venue à la rescousse en affirmant que le Congo n'était pas le Burkina Faso certes mais nous au Congo avons été les premiers à pousser un président à la démission le 15 août 1963 en la personne du président Fulbert Youlou. Le Burkina se réveille en 2014 et nous disons : tant mieux pour nos frères de ce pays. Conclusion, chère madame, la politique d'intimidation semble ne pas apporter les résultats escomptés puisque le peuple congolais ne se laissera pas faire et personne ne peut prédire à l'avance ce que fera le peuple face à une décision inique.

Sassou a donc changé de tactique avec Parfait Kolélas en allongeant 6 milliards de francs cfa, une opération corruptive dénoncée par la Lettre du Continent. Lorsque ce dernier a voulu porter plainte, il a appris que l'informateur de la LC n'était autre que le Général (devinez)... Ca vous dégonfle illico un projet de plainte. Pourquoi le régime frotte le dos de Parfait Kolélas avec des milliards tout en lui jetant des peaux de banane sur la route de sa renommée ? Parce que le président du MCCDI serait en entente avec le RDD pour créer une alliance rénégate au sein du système et torpiller le PCT le moment venu.

Toute cette situation ne promet rien de bon. Obara, Ndenguet et les autres affûtent le baston. Ils sont prêts : véhicules blindés, gilets pare-balles, hélicoptères de combat, etc. Tout ça ne suffit pas : Denis Sassou Nguesso préfère compter sur ses mercenaires en dernier ressort. Il lui faut créer une situation de troubles pour rendre le pays ingouvernable Le plan du faux coup d'Etat étant démasqué, Bouya et les autres tenants du maintien de Sassou au pouvoir doivent trouver autre chose.

Les hommes en armes, policiers, gendarmes, soldats, sont en rogne. On se demande ce qui va se passer ce 30 novembre 2014, vu que certains soldats ont porté des réclamations (lire l'article concerné). Espérons juste qu'ils ne donneront pas à Sassou le prétexte constitutionnel de mettre le pays en coupe réglée, la constitution stipulant qu'en cas de crise...

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27 novembre 2014 4 27 /11 /novembre /2014 13:53

Paul_Kagame_New_York_2010.jpgConnaissant le président sur échasses avec os longs bien garantis d'origine, Paul Kagamé, l'homme qui a fait d'un Rwandais le premier citoyen de la RDC, c'est une nouvelle qui surprend et qui mérite d'être rapportée ici car si vraiment il a promis publiquement de ne pas vouloir briguer un troisième mandat, c'est une information qui vaut son pesant de cacahuètes des mille collines. Cependant, attendons de les voir pour se réjouir, de les manger avant de danser de joie.

Nous avons déjà demandé à notre éléphantesque président Denis Sassou Nguesso de se prononcer publiquement sur le respect de la constitution du 20 janvier 2002 en annonçant publiquement qu'il ne se présenterait pas en 2016 à l'élection présidentielle en toute violation de ladite constitution mais c'est croire qu'un ndzokou est animal capable de changer ses vieilles habitudes. Nous avons eu le silence comme seule réponse et aujourd'hui, nous savons qu'il est prêt à s'incruster, à prendre racine au sommet de l'Etat. Philippe Obara, à la tête de la tristement célèbre DGST (Direction Générale de la Sécurité du Territoire) n'a-t-il pas dit que le régime était prêt à parer à toute éventualité ?

La soif de pouvoir de Kagamé est telle qu'il a assassiné deux chefs d'Etat et provoqué un horrible génocide dans son propre pays pour arriver à ses fins. Ce n'est pas tout : pour s'enrichir, il n'a pas hésité à massacrer des millions de Congolais de la RDC pour leur voler leur coltan entre autres matières premières. Il n'y a qu'à voir à quelle vitesse se construit le Rwanda pour le comprendre.

Paul Kagamé aurait annoncé qu'il ne se présentera pas à l'élection présidentielle de 2017 au Rwanda conformément à la constitution mais en Afrique, les promesses faites au sommet de l'Etat n'engagent que ceux qui y croient, pas ceux qui les professent. Vibrant très en déça du kimuntu sur l'échelle des valeurs bantoues, c'est-à-dire, dans la sphère de la sauvagerie, de la barbarie et de l'animalité, la plupart des chefs d'Etat africains obéissent plus à leur âme animale qu'à ce qui fait l'essence de l'homme (selon la kabale juive, l'homme aurait deux âmes : une divine et une autre animale). Nous ne pouvons être sûrs de la véracité des propos de Paul Kagamé qu'en 2017. Pour l'instant, cette promesse reste une intention brute sans valeur ajoutée puisque non réalisée. Wait and see.

KagameLacheLePouvoir.jpg

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 17:12

Les grands esprits voient les choses avant qu'elles ne se produisent. Nous avons dit que Denis Sassou Nguesso s'il ne peut modifier ou changer la constitution créera volontairement des situations de troubles au pays pour le rendre ingouvernable et se maintenir au pouvoir (faites des recherches sur nos articles et vous trouverez). Vous avez déjà vu de nombreuses tentatives d'agitation politique comme l'opération "Mbata ya mokolo Sassou", des troubles militaires au nord, des arrestations d'opposants avec passage à baston, des initimidations, des blocages de manifestations, l'arrestation musclée de Ntsourou avec un déploiement d'armes de guerre et des hélicoptères de combat, sans oublier le petit Hiroshima du 4 mars 2012 - pour traumatiser à son tour les populations originaires du nord dont les parcelles sont récupérées par le système.

Nous venons de recevoir du Congo un appel téléphonique urgent. Denis Sassou Nguesso veut simuler une tentative de coup d'Etat en faisant intervenir des mercenaires venus d'Afrique du nord (peut-être des Marocains mais certains parlent de Libanais) qui se trouvent actuellement à Moukondo près de demeure de Jean-Jacques Bouya, l'argentier du système qui a dû les faire venir et les financer. Cette agitation politique permettrait à Denis Sassou Nguesso de faire arrêter de nombreux opposants tout en plaçant le pays sous l'état d'urgence avec couvre-feu, etc. Ce qui lui permettrait de bloquer tout mouvement qui proviendrait de la rue et prolonger son règne au-delà de 2016 puisqu'il ne semble pas trouver la solution pour sortir du piège constitutionnel dans lequel il est pris. Les pseudo-sages ont échoué, les Pierre Mabiala et les Justin Koumba n'ont pas réussi, le PCT a renvoyé l'os pourri constitutionnel à sa base et celle-ci sait qu'elle ne pourra que passer du temps à meugler - sans avoir de véritable pouvoir sur le cours des événements, un PCT par ailleurs divisé sur la question...

Nous demandons aux Congolais d'être vigilants et de continuer à nous alerter de sorte à ce que nos concitoyens apprennent ce qui se trame afin de ne pas se faire piéger car exposés à la lumière, les projets des ténèbres sont anéantis.

Brazzaville se trouve en ce moment dans le noir. C'est devenu une habitude. Il n'est pas pas possible de voir ce qui se fomente dans l'obscurité mais grâce à la vigilance de nos frères, nous mettrons ce régime à genoux - jusqu'à la victoire finale.

Nous avons toujours eu de bons rapports avec le Maroc qui par ailleurs s'accommode bien de la présence de dictateurs africains sur son sol - alors qu'ailleurs ils sont indésirables comme des pestiférés : après Mobutu, voilà que Blaise Compaoré vient y trouver exil en partance de la Côte-d'Ivoire. Le royaume chérifien  ne doit pas servir de support pour des dictatures en fin de carrière. Le Maroc doit s'occuper des problèmes marocains et ne pas faire de l'ingérence dans nos problèmes.

Quant à Denis Sassou Nguesso, il n'est pas encore trop tard pour qu'il puisse sortir tranquillement par la porte constitutionnelle - sans faire couler inutilement les larmes et le sang des autres (surtout des sudistes). Certes, sa parole est dévaluée mais il peut encore choisir de se comporter en être humain au moins une fois en réussissant sa sortie politique puisqu'il n'a ni réussi sa rentrée en politique (assassinat de Marien Ngouabi), ni ses différents règnes. Il pourrait profiter de son discours de fin d'année pour annoncer qu'il respecterait son serment et qu'il se retirerait en 2016 pour refermer la parenthèse dictatoriale sanglante qu'il a ouverte depuis plus de dix-sept ans...

Nous suivons de près cette histoire et nous exhortons notre peuple à rester vigilant et à ne pas perdre confiance. MEME LA PIRE DES DICTATURES A UNE FIN...

 

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24 novembre 2014 1 24 /11 /novembre /2014 20:06

PlaintecontreX.jpgL'Afrique est le continent des impostures, lisait-on, dans un de mes articles. J'évoquais l'imposture identitaire à l'intérieur de laquelle on peut distinguer celle de la fausse identité nationale qui a permis et permet encore à des étrangers de présider aux destinées de pays dont ils ne sont pas les ressortissants. Cette imposture identitaire est un crime grave parce qu'un étranger ne se préoccupe pas de la condition des citoyens d'un pays lorsqu'il accède au sommet de l'Etat comme un natif le ferait. Il a toujours un déficit de compassion et il est plus facile pour de tels énergumènes de livrer ledit pays entre les mains des étrangers. C'est ce que l'on a observé partout où ce fut ou c'est encore le cas.

Combien de chefs d'Etat imposteurs squattent ou ont squatté le fauteuil présidentiel en Afrique ? Alassane Dramane Ouattara, le Burkinabé, président de la Côte-d'Ivoire ? Denis Sassou Nguesso, le Béninois ? Feu Omar Bongo Ondimba ? Mobutu Sese-Séko, le Centrafricain ? Bokassa, l'Abbey, originaire de Côte-d'Ivoire comme Patassé ?  

Je lis actuellement le dernier livre de Pierre Péan intitulé "Nouvelles Affaires Africaines Mensonges et pillages au Gabon". Le livre établit clairement qu'Ali Bongo Ondimba n'est pas un Gabonais et que par conséquent, il n'a rien à faire à la tête du Gabon.

Le pillage du Gabon par les étrangers sous la direction de Maixent Acrombessi d'origine béninoise, directeur de cabinet tout-puissant au palais du bord de mer, est un scandale répugnant. Ce n'est pas nouveau et il n'y a pas lieu de s'y attarder. Par contre, je suis bien curieux de savoir quelle suite le procureur de la république près le Tribunal de Grande Instance de Libreville a donné à la plainte de monsieur Bengono Nsi contre X déposé en 2011 à propos du faux acte de naissance d'Ali Bongo Ondimba car il est évident que c'est un faux. La plainte l'explique assez bien :

ActeBongoOndimbaFaux.jpg

PlainteContreAliBongo_1.jpg

PlainteContreAliBongo_2.jpg


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24 novembre 2014 1 24 /11 /novembre /2014 16:17

ldm-mbiki.jpg

La politique est avant tout une affaire d'hommes. Une façon de dire que la politique dépend de la volonté et de l'idéal des hommes qui l'exercent. Vertueux, ils pratiqueront une politique vertueuse car, corrompus, ils contamineront les autres, au détriment de la grande majorité de la société.

Ce n'est donc pas par choix de carrière ou par opportunité que l'homme se présentera à vouloir régler les problèmes de tous qui trouvent leur solution dans la politique qui nous concerne tous, mais par l'engagement de ceux qui se sentent interpelléspar le peuple pour le servir en prenant des décisions qui déterminent son avenir dans le bon sens.

 

             La priorité est de redonner confiance au Peuple en prenant en compte ses défis.

C'est dire toute l'importance et la responsabilité qui incombe à la classe politiqued'une Nation. Qu'on se souvienne de Néron, de l'Allemagne nazie sous Hitler avec toutes ses atrocités. Qu'on se souvienne aussi de Solon le sage qui parvint à résoudre la grave crise politique qui secouait la Grèce son pays. Qui a oublié Lumumba assassiné et son dessein de faire profiter les richesses du Congo à ses compatriotes ? Avons-nous besoin de prendre en exemple Nelson Mandela, père de l'Afrique du sud arc-en-ciel, pour illustrer le bien-fondé de nos propos ?

 

Le Rassemblement des véritables opposants, c'est à dire ceux qui sont acquis à la Restauration de la Démocratie et au Départ sans Condition de Denis Sassou Nguesso avec tout son systèmeétant UNE URGENCE:

c'est sur cette base que LE LION DE MAKANDA etMBIKI DE NANITÉLAMIO sont entrés en contact et ont décidé de proclamer leur rapprochement pour signifier au Congo profond que ses fils et filles désireux de porter une autre vision politique ont ressenti la nécessité de former UN FRONTde véritables opposantspour barrer le chemin à tous les opportunistes qui n’œuvrent que pour la satisfaction de leur propre ambition, au moment où le peuple tient à se libérer d'un clan responsable de la décadence du Congo qui manque d'eau potable alors l'hydrologie du pays ne s'y prête point.

 

N'est pas homme politique qui le veut, faire la politique dépend avant tout de la qualité des hommes qui savent que c'est auprès du peuple qu'ils iront solliciter le POUVOIR pour le servir et non se servir car, même si les textes et les projets sont les meilleurs du monde, portés par des hommes qui se partagent le pouvoir, aucun développement ne peut en découler en faveur du Peuple car le dialogue que les uns sont en train de vendre et les autres tiennent à acheter maintenant : IL NE PEUT EN RESULTER QUE SOUFFRANCES, MISERE SOCIALE ET MULTIPLICATION DESANTIVALEURSque nous sommes en train de décrier.

 

Ensemble, le LION DE MAKANDA et MBIKI DE NANITÉLAMIO poursuivent l'objectif de la consolidation de l'alliance des hommes qui sont pour le RASSEMBLEMENT et LE CHANGEMENT afin de préparer le Congolais qui se sentira être appelé en politique par le Peuple, demain.

 

                            Vive le Congo libéré de la dictature et de la traîtrise de ses propres fils,

                                            Vive le renouveau politique de notre pays en marche,

                                                                      Vive la République !

 

                                                       SIGNATAIRES :

 

LION DE MAKANDA                                                MBIKI DE NANITÉLAMIO

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23 novembre 2014 7 23 /11 /novembre /2014 16:54

Le dialogue apparaît nécessaire lorsque du constat général, les choses semblent dériver dangereusement vers une crise majeure sociopolitique future. Oui, il faudra bien que l'on débatte de l'avenir du pays parce que la gestion du denier public, le respect des droits fondamentaux ainsi que l'absence d'une vision claire de l'avenir posent problème. Non, la constitution n'est pas sujet à débat car elle a permis le fonctionnement harmonieux des institutions de l'Etat jusqu'à présent. CE N'EST PAS LA FAUTE DES TEXTES CONSTITUTIONNELS SI LES MEMBRES DU PCT AU SOMMET DE L'ETAT NE LES RESPECTENT PAS. Alors, un débat sur commande ne changera pas la nature du vrai problème que connaît notre pays : la mauvaise gestion de la chose publique accompagnée de l'ethnodiscrimination. Quelques gangsters ethnisés élargis en clan de boukouteurs ont pris tout un pays en otage. cette situation dégradante ne peut plus durer.

Qu'importe que quelques membres du PCT gesticulent à Paris pour maugréer et ne rien dire car nous savons qu'ils n'ont aucun degré de liberté et ne réagissent que comme quelques automates à l'esprit brouillé par des billets de banque.

Si l'on veut le consensus, le vrai, pas simplement, un soutien monnayé et partisan comme celui du PCT, il faudra un vrai dialogue national pour préparer la sortie de Denis Sassou Nguesso. Oui, pour discuter de son départ, examiner son bilan à la tête du pays depuis dix-sept ans mais non à un débat qui vise à ce qu'il reste à la tête de l'Etat. Il a fait son temps. Il doit sortir par la porte constitutionnelle. Ceux qui le soutiennent ne pensent qu'à leur propre avenir et non à celui du pays. Le Congo est plus grand que Denis Sassou Nguesso et même plus grand que tous les Congolais réunis : LE CONGO, SELON LA VISION DE NOS ANCETRES, CE SONT NOS MORTS, MARTYRS OU PAS, LES VIVANTS ET CEUX QUI VONT NAITRE. NUL N'A LE DROIT DE GACHER L'AVENIR DE TOUT UN PAYS POUR LA SATISFACTION DE L'EGO DEMESURE D'UN INDIVIDU.  Sa cause ne peut être trahie juste pour satisfaire l'ego d'un individu ou de quelques canailles politiques qui jouent aux gangsters nageant dans l'impunité absolue depuis dix-sept ans.

Vous pouvez multiplier les réunions du PCT à Paris que ça ne changera rien : le PCT n'est pas plus grand que l'ensemble des Congolais et ne représente que quelques intérêts partisans et non la masse des souffreteux qui végètent au pays.

A tous les gredins rouges (comme votre drapeau) qui veulent jouer aux traîtres de la nation, nous disons : GAME IS OVER. Le PCT n'a aucune légitimité en ce qui concerne la modification légale de la constitution. Tout le reste est une sordide tentative de manipulation qui ne trompera pas les vrais fils du TSI. LA SOUFFRANCE DU PEUPLE CONGOLAIS A TROP DURE. VOUS, PCT-FRANCE, AVEZ LA LIBERTE D'EXPRESSION EN FRANCE - CELLE-LA MEME QUE VOUS REFUSEZ AUX CITOYENS QUI NE PENSENT PAS COMME LES TENORS DU PCT MAIS VOS DISCUSSIONS N'ONT AUCUN IMPACT LEGITIME SUR LE MAINTIEN OU NON DE L'ACTUEL CONSTITUTION ET VOUS NE NOUS FORCEREZ PAS A UN REFERENDUM QUI NE SE JUSTIFIE PAS. Pérorez pendant des heures si ça vous chante, usez et abusez de l'argent public que l'on met à votre disposition pour louer des salles presque vides mais sachez que vous perdez votre temps car nous n'attendons qu'une seule chose : QUE DENIS SASSOU NGUESSO LANCE LA PREMIERE SOTTISE SUR LA PORTE CONSTITUTIONNELLE...

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22 novembre 2014 6 22 /11 /novembre /2014 14:11

togo7.jpgL'Afrique est en ébullition politique. Telles des eaux souterraines qui cherchent désespérément un cheminement vers l'océan de la liberté, l'Afrique sous le carcan des dictatures cherche SA démocratie. Dans le sang et les larmes. Des autres. Dans la douleur. Des autres. Non, cette fille de la liberté n'est pas l'apanage de l'Occident - même si elle a du mal à s'accommoder de la pauvreté établie depuis les temps coloniaux en Afrique, pauvreté qui mine les coeurs et les esprits. Ailleurs, ils ont dû passer par la guillotine et la Bastille pour en arriver à la république et de la république à la démocratie.

Nous, au Congo, nous avons eu la république en présent deux ans avant l'indépendance. La république, un présent que nous ne parvenons pas à déployer parfaitement depuis cinquante-quatre ans - pour la faire voler comme en Occident. Idem pour la démocratie imposée à la Baule par François Mitterrand. La démocratie et la république, ça se mérite ! Il ne suffit pas de les décréter ou de les recevoir en présents ! Comme qui dirait : il faut gagner la république et la démocratie pour les mériter. Il en fut ainsi au départ en Occident. L'Afrique doit en payer le prix. L'arène où se déroulera la bataille ? LA RUE - même si l'Afrique a aussi ses "Bastilles" !

Il y a eu la révolution de Jasmin en Tunisie contre Ben Ali avec contagion en Egypte où l'armée a repris les affaires en main depuis un moment. Elle fut vite assimilée au monde arabe et à sa fougue. Certains spécialistes devisaient que la "révolution" ne traverseraient jamais les Tropiques pour déferler sur le riche golfe de Guinée. C'est plus du domaine du souhait que de la réalité historique que nul ne peut prévoir à l'avance. Les étincelles du feu du Tunisien immolé ont fini par atteindre le Burkina Faso et aujourd'hui le Togo. Nous sommes en Afrique de l'ouest. Si on descend d'un cran, on traverse les Tropiques pour se retrouver en Afrique centrale. Patience ! La bicyclette de l'histoire finira par atteindre les rives du fleuve Congo...

Peut-on peut parler de démocratie sans votes libres et transparents ? Non. Peut-on parler aussi de démocratie sans alternance ? Non plus ! IL FAUT SE BATTRE POUR REMPLIR LES CONDITIONS D'UNE VERITABLE ALTERNANCE DEMOCRATIQUE EN AFRIQUE. SI LA DEMOCRATIE EST UN LUXE COMME L'AVAIT AFFIRME LE PRESIDENT JACQUES CHIRAC, ALORS L'ALTERNANCE RESSEMBLE A DE LA HAUTE COUTURE POLITIQUE QUI PRODUIT CE LUXE AVEC LES FILS DU VOTE TRANSPARENT...

togo1.jpgDepuis hier, le Togo, au travers de deux manifestations, voit son peuple se diviser entre ceux qui soutiennent le maintien de la constitution actuelle - le camp au pouvoir et ceux qui veulent le changement - à savoir l'opposition lasse du long règne des Eyadéma à la tête du pays. Dans la nouvelle constitution togolaise que Denis Sassou Nguesso doit leur envier, il n'y a pas de limitation de mandat et l'élection se joue à un tour comme au Gabon. Aujourd'hui, l'opposition a compris que cela constitue un déni de démocratie car Faure Eyédema peut rester au pouvoir jusqu'à sa mort comme le fit son père avant lui - comme dans une monarchie républicaine à la sauce gombo.

La situation togolaise ne tient pas la ressemblance avec le Burkina Faso parce qu'au pays des hommes intègres l'alternance passait par le maintien de l'actuelle constitution tandis qu'au Togo dame alternance exige que la constitution soit modifiée. DONC LA QUESTION CENTRALE EST L'ALTERNANCE QUI SEMBLE PEU RESOLUE A EPOUSER L'HISTOIRE POLITIQUE AFRICAINE. Au Burkina, la domination des Mossis (50% de la population) et la détermination à l'alternance du fait du long règne de Blaise Compaoré a fait le lit de l'unanimité. Au Togo où nos regards se tournent, on ne fera pas l'impasse d'un affrontement populaire si l'absence de dialogue persiste. Encore une fois l'Afrique innove en démontrant sa capacité à résoudre le même problème (ici la dictature et son refus de l'alternance) par des voies différentes. Non, l'Afrique n'est pas que le continent de la démesure ; il est surtout le continent des impostures : imposture identitaire, imposture religieuse, imposture politique, imposture économique, bref, imposture historique et cela prendrait trop long à le démontrer.

Là où l'alternance politique est enchaînée, bâillonnée, piétinée, il y a DICTATURE. C'est même l'un des indicateurs sociologiques de la tyrannie politique avec le viol des libertés fondamentales, le détournement des deniers publics, la corruption, etc. Donc tout doit être fait pour se frayer un chemin vers l'alternance, gage de résultats politiques. Les dictateurs savent que jugés aux résultats, ils ne font pas le poids - donc ils refusent l'alternance en bidouillant les constitutions.

togo4.jpgMême si l'Afrique gagnait la bataille de l'alternance, rien ne garantirait la transparence démocratique car on l'a vu en RDC, au Togo, que l'alternance peut se jouer au sein d'un même camp, d'une même ethnie ou d'une même famille. En Afrique, dès qu'on semble trouver un nouveau remède politique, surgit brusquement une nouvelle complication. Nous ne sommes pas sortis du piège tendu par les conservatismes dicatatoriaux et leurs complices internationaux qui veulent nous maintenir la tête sous l'eau. Au Burkina, l'armée s'est accrochée au pouvoir puisque le lieutenant colonel Isaac Zida est premier ministre et nous parions qu'il y aura d'autres militaires dans le nouveau gouvernement. Par contre, la Tunisie vient de connaître ses premières élections libres, transparentes - c'est-à-dire, démocratiques. C'est une guerre mentale comme je le disais à un de mes amis qui se moquait de moi. C'est en musclant les cerveaux de nos concitoyens et en libérant la parole de ceux-ci que la lave de la contestation réussira à se frayer un chemin vers l'océan de la liberté pour nager un jour en pleine démocratie. QUE LA FONDATION JACQUES CHIRAC AIT PRIME UNE BLOGUEUSE TUNISIENNE, TOUT UN SYMBOLE...

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 20:11

COMMENTAIRE : Guy Parfait Kolélas, ministre de la fonction publique de son royaume, vient de recevoir 6 milliards de francs cfa de la part de Denis Sassou Nguesso. Désormais, il n'aura plus à envier son demi-frère Hellot Mampouya d'être devenu milliardaire avec de l'argent public puisque lui ausi l'est devenu ! Quand je vous dis que Denis Sassou Nguesso ne fait les choses que pour sa gloire personnelle, vous avez ici la preuve que décaisser des milliards de francs cfa pour bien se faire voir à l'extérieur ou à l'intérieur du pays ne lui pose aucun problème : il ne travaille que pour sa gloire et cette gloire n'existe que s'il garde le pouvoir. Donc pour le conserver, il est prêt à tout. Il se passera encore des choses d'ici 2016...

Corrompre un fils du Pool pour qu'il corrompe à son tour ses propres frères. C'est une stratégie qui aurait pu marcher à l'époque de Néron mais il est moins certain qu'elle fonctionne aujourd'hui, le peuple prenant vite les billets car il sait que cet argent est le sien mais ne suivant plus les directives assignées par le corrupteur. Que Guy Parfait Kolélas sache que distribuer quelques milliers de francs cfa aux populations du Pool ne suffira pas à faire en sorte que Denis Sassou Nguesso, l'homme qui a massacré les fils du Pool au Beach et lors de l'opération Mouébara se fasse bien voir. Un petit conseil : garde tes milliards mal acquis. Tu pourrais en avoir besoin en exil, demain !

KolelasCorrompu.jpg

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 19:08

COMMENTAIRE : Tandis que le monde entier regardait avec grand intérêt ce qui se passait au pays des hommes intègres, au Congo-Brazzaville, les chaînes d'Etat ou affiliées au pouvoir n'ont pas eu le quitus pour évoquer la chute de Blaise Compaoré au Burkina Faso. Nul besoin de donner des idées révolutionnaires et renversantes au pacifique et amorphe peuple congolais ! Pour le moment, le statu quo fait l'affaire du pouvoir. Montrer à la télé des hommes et des femmes qui vont faire échouer la tentative de modification de la constitution burkinabée aurait pu coûter leur place à quelques journalistes audacieux. La presse officielle a donc fait l'autruche. Si le silence correspondait dans cette affaire à garder de quoi payer son moungouéllé, il fallait la boucler pour ne pas amplifier les malaises du grand ndzokou.

Cependant, les réactions concernant la victoire d'un peuple sur un dictateur, à Brazzaville, à Kinshasa, à Cotonou, à Lomé ou ailleurs, dans les palais, ont fini par parvenir jusqu'aux oreilles de la presse. Nous les partageons avec vous dans cet article. On sait que Denis Sassou Nguesso a beaucoup compati à la chute de Blaise Compaoré à qui, paraît-il, il aurait promis des soldats pour mâter le peuple burkinabé mais ce n'est qu'une rumeur - rien de fondé. Par contre, il n'a pas arrêté de l'appeler pour prendre de ses nouvelles. Lisez donc les deux articles ci-dessous.

Après avoir entendu ce que François Hollande vient de déclarer aujourd'hui, à la fondation Chirac, sur les dictateurs, nos pachydermes qui ont la peau politique si dure, doivent se dire que l'ère des mammouths est sur le point de toucher à sa fin puisque même le maître ne veut plus de ses serviteurs qui affament et malmènent leurs peuples.


Le cas Compaoré représente un précédent qui a déjà fait reculer le PCT au début du mois de novembre dans la mesure où sa réunion sur le changement de la constitution n'a pas débouché sur une déclaration franche, le parti se dédouanant sur sa base.

Les Africains changent et prennent conscience de leurs droits. Plus personne ne peut plus se contenter de terroriser son peuple pour se maintenir au pouvoir. Il va falloir se faire à l'idée que l'Afrique change ; ce changement inclut une certaine perception de la politique. Ceux qui ne voudront pas se résoudre à comprendre les mutations en cours risquent de se voir emporter par la lame de fond qui partie de la Tunisie, déferle désormais sur l'Afrique dite "noire".

OUI, IL PEUT Y AVOIR ET IL Y AURA CERTAINEMENT UNE REVOLUTION POLITIQUE SOUS LES TROPIQUES. RESTE A EN SAVOIR LA NATURE ET A EN MESURER L'AMPLEUR...

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