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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 17:23

Mandela et Sassou Nguesso

Quel héritage pour leurs peuples respectifs ?

SassouMandela.jpg  

Face à toute décision, surtout dans les actions qui impliquent des destins présents et futurs de plusieurs générations, les choix des leaders sont d’une importance capitale.

Mandela, cet homme noir africain, devenu icône internationale, cet apôtre de paix et de réconciliation qui a pu se regarder dans le miroir jusqu’à la fin de sa vie, a, lui aussi, été confronté à des dilemmes de choix.

 

Aujourd’hui oint et encensé, presqu’à l’unanimité, par la planète tout entière, il est utile de se rappeler et de garder en mémoire que ce même Mandela, a été étiqueté « terroriste » par ses oppresseurs et leurs alliés, pour avoir défendu les droits de son peuple ; prononcer son nom ou porter sur soi une image de lui étant ainsi considéré comme un crime et sévèrement puni par la loi sud-africaine d’alors.

 

Cet homme qui a connu une géhenne et une humiliation indicibles, a pourtant su puiser au plus profond de son âme meurtri, pour trouver la force et la sagesse de se faire violence, afin de serrer la main qui l’opprimait, la main qui opprimait son peuple, la main qui saignait cruellement l’âme de l’homme noir.

 

Par cette attitude pacifiste d’une grandeur inouïe et d’une sagesse divine, Mandela a libéré aussi bien l’oppresseur blanc que l’opprimé noir, jetant ainsi les bases de la construction d’un état arc-en-ciel. Bien que l’on ne puisse pas encore affirmer que cet état arc-en-ciel soit devenu une nation véritablement homogène, il est indubitablement évident qu’à l’instar de Martin Luther King et bien d’autres héros noirs, Mandela lègue à son peuple – et à l’humanité tout entière – un héritage inestimable.

 

Comme tout leader responsable, Mandela a dû faire des choix qui n’étaient pas toujours du goût de son peuple. A-t-il eu raison d’agir d’une manière et pas d’une autre ? Seule l’histoire pourra apporter une réponse adéquate à cette question. Aujourd’hui, l’humanité tout entière se contente de s’unir à la douleur du peuple arc-en-ciel d’Afrique du Sud, pour célébrer la vie d’un héros, l’entrée dans la légende d’une icône.

 

Mandela dit Madiba, cet africain qui a dirigé son pays avec un immense soutien et une incommensurable bénédiction de son peuple, était auréolé pour une présidence à vie. Pourtant, après seulement un mandat, l’Homme a délibérément cédé sa place pour redevenir un simple citoyen heureux d’avoir accompli sa mission, entrant ainsi, involontairement, dans l’histoire éternelle des Grands Hommes de l’humanité.

 

Plus qu’un symbole, Mandela devient une grande école pour les dizaines de chefs d’Etat africains qui pataugent dans le noir et qui se cherchent encore.

 

L’Afrique est grande, vaste et variée, mais le destin des populations négro-africaines est unique car tous les noirs d’Afrique souffrent d’un même fléau : leurs propres dirigeants.

Pour ne pas avoir à citer tous les dirigeants africains, le cas de Denis Sassou Nguesso, le président de la république du Congo, suffira, à lui seul, pour illustrer ce fléau continental.

 

Porté au pouvoir le 5 février 1979, à l’issue d’un coup d’Etat, Denis Sassou Nguesso dirige le Congo d’une rigide main de fer, depuis plus ou près de trois décennies. Originaire du nord du Congo, d’ethnie mbochi, ce président a transformé la république en un clan où seuls des individus mbochis, ou ressortissants du nord, peuvent jouir des richesses du Congo. Pour rendre ceci possible, Denis Sassou Nguesso a instauré et institutionnalisé un système de nomination aux postes clés de la république selon des critères tribaux ; l’on peut ainsi constater qu’en république du Congo, tous les secteurs socio-politico-économiques, civils et militaires, sont, dans leur grande majorité, dirigés par des individus mbochis ou des cadres originaires du nord qui lui sont infantilement soumis. Cette injustice s’étend également sur l’éducation et la formation des Congolais car les bourses d’études et de formation étant inéquitablement octroyées aux Congolais.

 

Le peuple congolais, dans sa grande majorité, subit silencieusement la terreur et la tyrannie d’un homme et de ses sbires qui sont prêts à tout pour réprimer, par tous les moyens, y compris par l’élimination physique, toute forme de revendication des citoyens congolais opprimés.

 

Face à cette tyrannie qui n’est autre qu’une dictature, la fissure socioéconomique est palpablement criarde dans tous les coins du Congo, plus de 30% de la population active étant au chômage, les populations congolaises étant même privées de la simple eau potable.

Au regard de la situation du Congo, le bilan primaire et non erroné qui pourrait être établi à vue d’œil, par n’importe quel observateur – même le plus naïf – serait le suivant :

Manque d’eau potable, les populations se contentant de l’eau parfois insalubre des puits ou de pluie ;

Manque d’électricité, délestages fréquents ;

Système éducatif totalement en ruine ;

Système sanitaire inadéquat ;

Manque d’infrastructures de bases ;

Manque d’emploi, etc.

 

L’homme n’étant pas éternel, Denis Sassou Nguesso sera bien contraint de tirer sa révérence un jour ou l’autre, comme vient de le faire Mandela.

Quand arrivera ce moment, les Congolais pourront-ils sincèrement dire que le Congo vient de « perdre le plus grands de ses fils » ?

Quel héritage Sassou Nguesso lèguera-t-il aux Congolais ? Lui qui s’est évertué, toute sa vie, à semer et à entretenir la manipulation et la division des Congolais, à perfectionner l’art et la manière de soumettre et de traumatiser les Mbochis et autres nordistes, en les obligeant à se sentir solidairement coupables de ses crimes personnels, à développer la culture du crime, de l’incivisme, de la corruption et de la cleptomanie, à dépénaliser TOUT crime au Congo, à officialiser et promouvoir la délinquance la plus notoire.

 

Quel héritage lèguera-t-il ?

 

Serait-ce son fameux discours tribaliste et criminel à l’endroit de ses Mbochis dans lequel, les liant à ses propres crimes, il les condamnait à mort en déclarant :

« Je vais maintenant vous dire que la paix à laquelle vous croyez n'est que superficielle, votre paix ressemble au repos d'un prisonnier dans sa prison. La guerre que vous avez gagnée vous a seulement écarté du danger, mais ce danger continue à menacer, et aujourd'hui je constate que c'est même pire.

Je vous interpelle tous, pour notre survie, notre futur est noir… S'il m'arrivait de mourir à 11 heures, sachez qu'avant 15 heures, on ne parlera plus du nord tout entier. Tous nos villages seront brûlés, tous nos nordistes de Brazzaville comme ceux de Pointe-Noire mourront dans les 3 heures qui suivront ma mort.

Donnez-moi donc vos enfants, j'ai besoin d'hommes pour assurer votre survie. On ne peut pas toujours compter sur les troupes étrangères, nous devons compter sur nous-mêmes d'abord. Je lutterai aux côtés de mes enfants comme je l'ai toujours fait depuis juin 97.

Je ne fuirai jamais, je lutterai avec vous jusqu'à ma dernière goutte de sang.

Les jeunes hommes iront dans les casernes, les jeunes filles apprendront les armes ici sur place à Brazzaville. Je vous exhorte à plus de vigilance et de courage.

Je vous remercie…» ? Discours prononcé par Denis Sassou Nguesso le dimanche 21 mars 1999 à 9h, au dispensaire Marien Ngouabi situé au croisement Rue Ossio et avenue Talangaï, quartier Mikalou – Brazzaville, république du Congo

 

Serait-ce plutôt son allocution aux prétendus « sages » de sa contrée à qui il disait :

« Pour le reste, je sais que le pays nous appartient à nous tous, mais…. Je ne suis pas encore fatigué… Si un jour Dieu lui-même me dit que c’est le moment pour moi de m’assoir (d’abandonner le pouvoir et me reposer), moi-même, je vous le dirai à ce moment-là !  Pour l’instant, à cette place (de président de la République), il n’y a personne capable de me supplanter. Je vous le dis, cette personne à ce jour n’existe pas !  » Propos tenus par Denis Sassou Nguesso, 11 mai 2012, lors d’une réunion avec les « sages » mbochis

 

Quel héritage Denis Sassou Nguesso lèguera-t-il aux Congolais ?

 

                                                    Marie-Louise ABIA

 

 

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 10:37

des-milliers-d-habitants-ont-fui-les-violences.jpgDepuis que le président François Bozizé a été chassé du pouvoir, plus rien ne va en RCA. Michel Djotodia n'est pas le premier dictateur a être porté au pouvoir par des forces armées étrangères : nous avons eu le cas de Mzé Laurent Désiré Kabila qui entra à Kinshasa avec des Rwandais et au Congo, nous savons que les soldats angolais ont été décisifs dans le triomphe de Denis Sassou Nguesso contre le président Pascal Lissouba et cela ne nous étonne pas que dix mille Angolais occupent désormais une partie de notre territoire en se faisant passer pour des "réfugiés" - ce qui par ailleurs explique mieux l'intervention de l'armée angolaise dans notre territoire sous occupation au travers d'une colonie de 10.000 angolais qui ne sont pas des réfugiés mais des occupants.

Que se passe-t-il en république centrafricaine ? Nous entendons parler de "crise humanitaire", de la réaction des antibalakas avec de simples machettes contre des kalachnikovs - ce qui s'apparente plus à de la résistance qu'à autre chose, de tentative de coup d'Etat de Sany Yalo mais, si vous observez bien ces troubles sociaux, ceux-ci ne constituent que les conséquences d'un phénomène sous-jacent : le règne de la terreur des islamistes de la Séléka qui veulent éradiquer la majorité chrétienne du pays en armant les musulmans afin qu'ils massacrent les chrétiens qui n'ont fait que se défendre face aux pillages et aux violences de la Séléka-Al-Qaïda  selon la révélation de Sany Yalo, un autre prétendant au pouvoir.

François Hollande, le président français, a bien fait de ne pas attendre pour lancer l'opération SANGARIS  car les islamistes de la Séléka/Al-Qaïda préparent une épuration des chrétiens, un génocide confessionnel. Il est évident que 1200 soldats ne suffiront pas à sécuriser tous les quartiers de Bangui et toutes les villes du pays.

En proclamant la dissolution de la Séléka sans désarmement, Michel Djotodia a lâché les chiens enragés dans la nature. Cette politique de la terreur est la même que nous avons observée dans le nord-Mali sous occupation salafiste ; ce qui confirme que la Séléka peut être assimilée à Al-Qaïda par la pratique de la terreur et du chaos. Quand ils arrivent dans un environnement structuré, les salafistes d'Al-Qaïda sèment d'abord le chaos afin de préparer l'ordre islamiste. Il n'y a qu'à voir comment l'archevêque de la ville de Bangui craint pour sa vie au point d'être protégé par des soldats : l'islam salafiste veut amputer la chrétienté de ses dirigeants et cette logique est bien celle d'Al-Qaïda car elle est froide, cynique et dévastatrice.

Nous appelons les Congolais à la vigilance car les extrémistes de la Séléka/Al-Qaïda risquent de se déverser au Congo où l'islamisme salafiste et Al-Qaïda sont déjà dans la place avec pour indicateurs ces nombreuses mosquées et un nombre impressionnant de fidèles : plus de 800.000 ! Surtout, ils circulent librement avec de faux papiers d'identité et font déjà la loi au détriment des nationaux au travers d'une force publique corrompue.

Lorsque les soldats français vont commencer à déverser leur puissance de feu sur les islamistes salafistes de la Séléka, ils vont tous descendre vers le nord-Congo, vu que les soldats français comptent sécuriser la frontière entre la Centrafrique et le Cameroun et non celle entre la RCA et le Congo. Les islamistes qui sont entrés en RCA sont les transfuges de Boko-Haram, les djindjahouides, les mercenaires tchadiens en provenance de Lybie, tous ayant en commun la haine du chrétien car l'islam, qu'on se le dise, est une religion au prosélytisme violent - notamment quand il est incarné par la mouvance salafiste à laquelle appartient Al-Qaïda. Djotodia a été porté au pouvoir par des salafistes d'Al-Qaïda dont le but est d'instaurer la charia sur ce pays frère où on compte désormais des centaines de milliers de déplacés. Imaginez que ces pillards et ces assassins se retrouvent au Congo où Sassou leur mange dans la main car il a planqué son argent dans les émirats, notamment au Qatar qui est avec l'Arabie Saoudite , l'un des principaux soutiens de l'islam salafiste.

La France peut-elle se contenter de ne rester que six mois en RCA ? Dans la mesure où les salafistes de la Séléka se sont fondus dans la population où ils distribuent des armes aux musulmans qui vivaient pacifiquement avec les chrétiens, comment les soldats français pourront-ils éradiquer le mal en six mois seulement ? Il faut commencer par purger les salafistes de l'armée régulière centrafricaine avant de mettre en place une vraie armée nationale centrafricaine. Et cela prendra du temps...

Désormais, à la tête de l'armée dite officielle centrafricaine, se trouve un général musulman issu de la Séléka, un étranger qui se vante de massacrer les chrétiens. D'un désastre économique, la Centrafrique bascule désormais dans un désastre humanitaire avant de sombrer si on n'y prend garde dans un génocide confessionnel. On risque d'assister à une terreur pire qu'au Rwanda où la présence des soldats français n'avait pas empêché le génocide des Tutsis. Et ça peut aller vite car les mercenaires salafistes de la Séléka sont armés...

La difficulté de l'intervention française SANGARIS est la suivante : la situation a les apparences d'une guerre civile et dans ce contexte, on se demande qu'est-ce qui pourra être défendu par les mille deux cents soldats français : la colonie française ? L'aéroport ? Les frontières ? Le pillage ? Les exactions ? Les intérêts français ?

Après la destabilisation de la Lybie, celle de la Centrafrique et c'est toute la sous-région de l'Afrique centrale qui est désormais menacée - avec le Congo en ligne de mire par la présence exorbitante d'islamistes dans notre pays qui n'hésiteront pas à prêter main forte à leurs frères en cas de conflit confessionnel.

Le salafisme s'implante par la force, par la ruse et par la corruption dans le Golfe de Guinée et dans mon Congo natal où chrétiens et musulmans cohabitaient pacifiquement - alors que les salafistes à peine arrivés dans le pays ont déjà commencé à s'en prendre aux natifs du pays à dominance chrétienne et animiste - en violant les femmes, en les tazzant, en spoliant les parcelles des Congolais, en brutalisant les populations, en faisant emprisonner les fils du TSI. Seul Eduardo Dos Santos a senti venir le danger mais il ne s'agit pas de répondre à un extrémisme par un autre en décrétant l'ensemble de l'islam hors la loi : IL FAUT JUSTE INTERDIRE L'ISLAM SALAFISTE EN LE RANGEANT DANS LA LISTE DES ORGANISATIONS TERRORISTES !

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 21:47

Mandela.jpg

Avec une voix effacée, Jacob Zuma, président  de l'Afrique du Sud, vient de nous l'annoncer. Un grand homme vient de quitter ce monde, un homme qui inspirera les générations et l'humanité pour toujours. Il s'est battu contre le crime de l'Apartheid instituant les ghettos réservés aux Noirs et tout le destin d'un pays s'était concentré en sa personne jusqu'au dénouement final qui vit la fin du dernier crime racial de l'humanité instauré en politique au sein d'une nation multiraciale.  Nelson Mandela Madiba vient de s'en aller au pays des justes aujourd'hui 5 décembre 2013, en toute humilité. Il est celui qui a dit que l'on ne peut être exploité ou possédé par quelqu'un d'autre. Il a lutté avec les armes quand l'adversaire lui imposait la lutte armée et avec le droit quand l'adversaire pouvait entendre le droit. Premier président noir d'Afrique du sud, il a permis que Noirs et Blancs vivent en paix en Afrique du sud dans une nation réconciliée.

Il a défendu une Afrique du sud Arc-En-Ciel où toutes les couleurs avaient le droit de vivre ensemble selon le principe "ONE MAN, ONE VOTE". Il a donné ses années de jeunesse pour changer le sort de son pays en passant plusieurs années en prison (presque 29 ans), refusant d'écourter sa peine contre le renoncement de ses engagements. Elu président de la république, il a eu la sagesse de quitter le pouvoir et de le laisser à ses successeurs - juste après un mandat. C'est une figure mythique qui a éclairé l'humanité par sa tenacité, sa lucidité et sa sagesse. Un homme qui a gagné le respect des Noirs et des Blancs et de toute l'humanité.

Le guerrier Nkossa n'est plus. Il n'a pas trahi son peuple et s'est battu pour lui jusqu'à la libération totale. Madiba, tu peux t'en aller en paix car tu as gagné le panthéon des grands hommes qui ont vécu pour défendre la cause de leurs semblables. L'histoire a fait Mandela comme Mandela a fait l'histoire. Tous les nains de la politique qui s'accrochent au pouvoir pour continuer à nuire à leurs peuples devraient s'en inspirer. Tout homme à l'instar de Nelson Mandela Madiba devrait se battre pour un monde plus juste, plus libre et toujours meilleur jusqu'à la fin de sa vie - au lieu de trahir son propre peuple comme le fait monsieur Denis Sassou Nguesso depuis près de quarante ans au pouvoir...

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 10:58

Pendant que François Hollande reçoit les Africains pour parler sécurité en Centrafrique et essaie de replacer la France au coeur du dispositif économique continental pour reprendre un peu d'espace économique aux Chinois, le monde découvre un homme dont on ne parlait  jamais, une nouvelle ambition qui veut désormais prendre le pouvoir en Centrafrique - alors que mille deux cents soldats français sont sur le point d'être déployés dans ce pays. Certains affirment qu'il aurait le soutien de notre dictateur national qui n'a pas du tout envie de lâcher prise en RCA.

Cinq cents soldats congolais ont été envoyés à Bangui et l'on constate brusquement une soudaine montée des hostilités. Sany Yalo, un Centrafricain de confession musulmane, proche de François Bozizé, veut chasser Michel Djotodia du pouvoir et prendre sa place. C'est lui et son ami Sassou qui remettent du feu au feu afin de chasser Djotodia et la Séléka avant que les Français ne parviennent à contrôler le pays. Sassou veut prendre Hollande de vitesse. L'homme d'affaires se dit pétrolier de formation, des compétences qui ont dû le rapprocher de notre nzokou national. Sany Yalo se définit lui-même comme un homme de l'ombre mais qui aspire désormais à la lumière, la grande lumière aveuglante du pouvoir dont il a tant et tant rêvé.

Pour vous permettre de connaître cette ambition démesurée qui risque de prendre le pouvoir en RCA, nous mettons en ligne une vidéo qui  vous aidera à donner un visage et une voix à l'homme qui réintroduit du chaos dans le chaos avec l'aide de notre trublion national, le grand nzokou en personne qui risque d'ailleurs de récupérer les soldats de la Séléka ou Al-Qaïda en Centrafrique pour plonger le Congo dans la stupeur à nouveau - afin d'éviter l'organisation de l'élection présidentielle en 2016. S'il ne modifie pas la constitution du 20 janvier 2002, Sassou fera en sorte qu'on ne puisse pas organiser des élections au Congo et pour atteindre cet objectif, il n'y a qu'une réponse : plonger le Congo dans le chaos absolu. D'ailleurs, un ami m'a fait remarquer que Sassou vient en France et ordonne que l'on plonge le Congo dans l'obscurité. Et il y a des individus qui obéissent à de tels ordres criminels qui causent tant de dommages aux populations, aux commerçants, aux sociétés. LE CONGO A L'HEURE OU J'ECRIS CES MOTS SERAIT DANS LE NOIR. C'est tout simplement un crime économique...

Nous demandons au peuple congolais d'être vigilant car les salafistes sont chez nous, construisant mosquée sur mosquée et Al-Qaïda est un mouvement salafiste. Lorsque Sany Yalo chassera la Séléka du pays, sans nulle doute, Sassou la récupérera pour terroriser les Congolais et se maintenir au pouvoir avec l'aide des islamistes de la Séléka-Al-Qaïda qui sont des djindjahouides, des mercenaires tchadiens, des islamistes de Boko-Haram, les membres du M23 qui déstabilisaient la RDC.

En ce moment même sur BFMTV, Michel Djotodia, président autoproclamé de la Centrafrique, accuse les Antibalakas de François Bozizé de provoquer des troubles en RCA - c'est qu'il n'a pas encore compris que Sany Yalo veut le renverser - et demande à l'armée française qu'il a appelée en renfort d'agir et de sauver son pouvoir.

Que Sany Yalo succède à Michel Djotodia ou pas, l'islam a déjà pris le pouvoir chez nos voisins centrafricains et nous sommes certainement les prochains sur la liste...

En conclusion, Al-Qaïda est au pouvoir en RCA et vous voyez ce qui se passe : une violence inouïe qui a même poussé les pacifiques chrétiens à prendre des armes blanches pour se défendre. Al-Qaïda est au Congo où les salafistes implantent des mosquées. Lorsqu'on chassera la Séléka de la Centrafrique, je vous laisse deviner où elle va se diriger...


Entretien du jour du 011013 Sani Yalo... par telesud

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 14:45
 
COMMENTAIRE : Il arrive dans l'histoire d'un pays que le destin de tout un peuple soit déterminé par un conflit entre deux individus dont l'issue pourrait transformer le cours des événements. A Rome, il y eut César et Pompée. En RDC, il y eut l'opposition Mobutu-Kabila pour ne citer que celle-là. Au Congo, nous pouvons évoquer l'opposition Massambat-Débat vs Marien Ngouabi qui a tourné en faveur du dernier et qui a changé l'histoire de ce pays jusqu'à l'avènement du monstre Sassou au pouvoir. Et Sassou doit aussi se rappeler que c'est l'acharnement de Lissouba à vouloir arrêter des criminels que Sassou protégeait qui lui a donné le prétexte de son coup d'Etat. Ce n'est donc pas pour rien que Denis Sassou Nguesso hésite à aller arrêter manu militari un homme qui a docilement servi son régime depuis 1997 avant de se rebeller.
Nous savons tous que depuis qu'il a été remis en liberté après avoir été jugé dans le pseudo-procès du drame du 4 mars 2012 qui ne le concernait en rien, le colonel Marcel Ntsourou s'oppose frontalement à monsieur Denis Sassou Nguesso. Ce qui fait sa différence avec les autres opposants, c'est le fait qu'il soit un soldat qui vient de refuser de retourner arbitrairement en prison et qui est prêt à mourir l'arme à la main. Nous savons que Sassou n'aime pas ceux qui lui résistent. Il voudra à tout prix remporter ce mano à mano car cette fois-ci, il a en face de lui la force, celle-là même qui fait son pouvoir. Une force rebelle ennemie qui pourrait recevoir du soutien en cas d'attaque impromptue et, vouloir continuer dans l'arbitraire contre Marcel Ntsourou pourrait bien être le nouveau prétexte de ce régime à embraser le pays pour conserver le pouvoir en 2016. Et rien ne garantit que Sassou gagnera cette nouvelle guerre. Personne ne sait si cet homme, ce Ntsourou qui ne revendique pas le pouvoir, qui n'a fait que servir jusque-là un régime dont il connaît toutes les forces et toutes les faiblesses, a un destin lié dans les astres avec celui du Congo. Alors, Sassou, méfiance ! Tu ne contrôles plus toute la donne - notamment militaire - depuis le petit Hiroshima du 4 mars 2012.
Nous sommes entre Ntsourou et Sassou dans une haine viscérale, irréversible, "mortelle" mais ce qui me frappe, c'est que d'un côté, il y a un homme (Ntsourou) qui connaît et accorde de l'importance au droit et de l'autre (Sassou), un homme qui foule le droit en se comportant comme le pire des dictateurs.
Ce qui change dans cette empoignade, c'est que Sassou a affaire à un homme qui connaît le système et qui le connaît très bien dans son machiavélisme. Le rapport semble un peu plus équilibré. Quand nous vous disons qu'il est important de connaître les hommes en politique...
ET SI LE SALUT DU CONGO ETAIT LIE AU SORT DU COLONEL MARCEL NTSOUROU ? WAIT AND SEE...
 
Voici une interview du colonel Marcel Ntsourou accordée au journal "LE NOUVEAU REGARD" que nous avons dû lire en détail pour en corriger les coquilles. 
Propos recueillis par Michel Hadridh NKOLA ...

Le colonel Marcel Tsourou, lors du procès des explosions meurtrières devant la cour criminelle de Brazzaville, le 16 août 2013.
 

LE NOUVEAU REGARD :  Que pensez-vous de ce qui est dit dans cet article vous concernant, publié dans « Afrique Éducation n° 379 » du 1er au 15 novembre 2013 ?
Marcel NTSOUROU :  Ce qui est dit dans ce journal « Afrique Éducation » me concernant et concernant mes relations avec SASSOU est exact. Concernant cette sordide affaire d’avis de punition et de billet d’Écrou, il s’agit là du modus operandi et même du modus vivendi de SASSOU NGUESSO.
Il n’a jamais voulu assumer les actions sales, poussant toujours les cadres autour de lui a se salir les mains pour lui. Il donne toujours dans ce cas des ordres verbaux pour les nier dès qu’ils posent problème liant ses cadres par des promotions illégales, des possibilités d’enrichissement complaisantes et une fidélité qu’il réclame à tout prix ou la subornation à travers des sectes telles les francs-maçons.
Ayant travaillé avec lui, je vous dirais par exemple que dans le cas de la guerre du Pool, qui a débuté le 29 août 1998 et pris fin en décembre 2002, en ce qui me concerne, ce monsieur, pourtant commandant en chef des « forces armées congolaises », n’a jamais signé ne fusse qu’une seule directive engageant les « forces armées » au combat.
En son temps, j’ai eu à le dire au chef d’État-major NDOULOU. Je lui ai dit ceci : « Mais vous signez toujours les directives opérationnelles, quelle est la base juridique de ces directives ? Vous ne devrez agir que sur la base des directives stratégiques du commandant en chef ; or je constate que, nous n’avons jamais eu une seule directive de ce genre. Ce qui signifie que demain, quand le problème de cette guerre sera posé au niveau de la Nation, il pourra dire : "moi, je n’ai jamais engagé les forces armées dans la guerre ". Montrez moi, un seul document signé de lui ».
Voyez-vous, dans cet engagement qui a duré 5 ans, qui a provoqué la mort des soldats et des miliciens, des populations civiles et autres ; Là où il devait plus qu’ailleurs engager sa responsabilité, il évite sciemment de le faire et il en est aussi de beaucoup dans d’autres cas.
Pour venir à cette affaire d’avis de punition et de billet d’Écrou, il a sciemment poussé MONDJO à la faute et parce que je connais MONDJO, avec lequel de longues relations m’ont lié. Je sais que les pressions ont été immenses et même insupportables, pour qu’il en arrive là. Mais peut-on refuser à quelqu’un qui a fait de vous ce que vous êtes ? Il faut être d’un sacré caractère pour se montrer Républicain dans ce cas.

MONDJO, avait refusé d’obéir à MILONGO et à mon frère GANGOUO qui m’avait nommé commandant de régiment blindé à sa place. Malheureusement pour lui, l’ordre qu’il a exécuté était politique, mais contraire au règlement et aux statuts des « forces armées congolaises » et illégal au regard de l’ordonnance, loi n° 04-2001 du 05 février 2001, portant sur ces statuts.
Je devais d’ailleurs demander à SASSOU de le punir, puisque porter un punition non réglementaire entraine pour le chef qui s’en est rendu coupable, une punition en retour de 35 jours d’arrêt de rigueur.
Dommage qu’il ne reste à MONDJO devant tous les militaires instruis que la honte de s’être ainsi dupé et d’avoir pris sur lui, la haine et l’acharnement d’un homme contre le colonel NTSOUROU.
Je lui ai seulement démontré article par article sur le règlement de discipline générale dans l’armée et sur les statuts des personnels militaires, à quel point il se fourvoyait et se mettait hors la loi. Et pour terminer, je leur ai retourné et leur billet d’Écrou et leur avis de punition pour s’en servir comme ils l’entendraient.
Être officier c’est avant tout être légaliste, c’est connaître et ne suivre que la loi. L’armée est apolitique et un officier ne peut se mêler des intrigues politiques d’où quelles viennent, même d’un président (souligné par nous). Il doit avoir le courage de refuser des ordres illégaux ou à tendance politique, quelle que soit sa position. Ce que n’a pas pu faire MONDJO et pour sa dignité, après une telle compromission, il devrait démissionner, mais peut-il avoir ce courage ? Non, et c’est dommage pour les forces armées congolaises et la gendarmerie.
Depuis cette affaire du « 04 mars » et même pendant que s’accomplissaient les « crimes du Beach », j’attirais l’attention des officiers, sur la tendance à confondre la volonté parfois capricieuse des chefs et la loi. Je leur demandais de faire attention à ne jamais exécuter des ordres illégaux ; mais il y a une faiblesse chez les cadres militaires et civils congolais : celle qui consiste à privilégier la volonté de l’autorité par rapport à la loi et c’est sur cela que monsieur SASSOU NGUESSO compte, en entraînant les cadres à enfreindre la loi pour exécuter ses volonté mafieuses (souligné par nous).
En ce qui concerne le procès du « 04 mars », là encore « Afrique Éducation » a bien compris la manœuvre de monsieur SASSOU. Ce procès obtenu, suite à une manœuvre perfide du président de la cour suprême, qui a signé le 30 mai 2013 une ordonnance illégale sans aucun fondement juridique, en recourant à un acte de forfaiture jamais vécu au Congo (il a prétendu qu’il existe un article qui lui donne le droit de légiférer par ordonnance, alors qu’il en a jamais été question dans aucune loi) et qui a ainsi occasionné un hold-up juridique, permettant de renvoyer à une nouvelle chambre d’accusation, une affaire ayant connu un jugement définitif ; permettant ainsi à celle-ci de statuer dans des conditions d’illégalité relevant de la mafia sicilienne, afin de saisir la « Cour criminelle ».
Ce procès donc a commencé le 06 août 2013, tout simplement parce que SASSOU ne voulait pas répondre à des questions dans le département des Plateaux ou alors, comme il l’a fait, tromper les populations pour dire : « je voulais régler ce problème, mais ce sont ces avocats qui ont voulu d’un procès ; le procès a donc commencé », une véritable escroquerie digne de Tartuffe.
Comme a dit le journal « Afrique Éducation », il avait instruit YOKA et AKIERA, pour faire pression sur le Procureur général MOUNKALA MOUKOKO et le président de la Cour d’Appel de Brazzaville Mathurin BAYI, pour me condamner à 15 ans de prison et 7 milliards d’amende. Le but étant de me détruire complètement en me privant de liberté et détruire même ma famille en spoliant mes biens et en privant ma descendance de tout.
Un véritable crime planifié pour éteindre même mon nom dans l’histoire (mais je suis sorti et j’ai tiré les leçons de toute cette haine personnelle contre moi). Mais le procès ne s’est pas déroulé comme il l’a souhaité. Les magistrats ont tout simplement constaté une absence complète des charges.
À la veille du verdict, YOKA a réuni hors de Brazzaville tous les artisans du complot judiciaire et leur a dicté le verdict : « 15 ans de prison ferme – 7 milliards d’amende ». Il sait lui même qui s’est opposé à ça.
Alors le dimanche 08 novembre 2012, il a décidé certainement après avis du chef de passer à la corruption des jurés expressément choisis, membres du « PCT » et enclins à la corruption. Il a fait donc distribué à ceux-là des millions à chacun, au point où le président de la Cour fut surpris du sens de leur vote devant des questions si simples sur la complicité non avérée et non prouvée du colonel Marcel NTSOUROU et KAKOM et sur le caractère illégal de la détention des armes, pourtant achetées sur ordre. Ce qui dès lors, selon la loi ne soumet point l’acheteur aux chapitres de l’illégalité.
Pour faire croire au peuple congolais qu’il n’était pas lié à tout cela, monsieur SASSOU est parti à Marbella en Espagne et a dû plusieurs fois retarder sa date de retour pour attendre le verdict. Je disais même à des collaborateurs : « Vous verrez que 3 à 4 jours après le verdict, il va rentrer » et c’est ce qui s’est passé.
C’est un homme très rusé, usant du téléphone et utilisant son patois. Il dirige toutes les opérations depuis l’extérieur, mais là il a eu une douche froide ! Une fois rentré, il a convoqué son équipe tribale en vue de trouver rapidement des solutions pour me remettre en prison :
- Faire un pourvoi en cassation : Mais MOUNKALA MOUKOKO n’acceptera pas. Alors choisir dans le tas des avocats généraux, quelqu’un du coin et lui demander de le faire en toute illégalité ; LEBANGUI est choisi. Mais il ne peut engager le magistrat titulaire ; si ça ne marche pas, que faire? NTSOUROU a déjà parlé à « RFI ». Donc il est sorti de la réserve, voilà une occasion.
- Lui coller une punition de 60 jours d’arrêt de rigueur pour manquement au devoir de réserve : Mais la riposte du colonel NTSOUROU est foudroyante. Cette punition ne respecte ni les normes réglementaires ni les normes statutaires ; elle est illégale. Alors on panique ; que faire ? On demande à la police de trouver un autre subterfuge. Ce que ceux-ci trouvent, c’est remettre une arme à un truand indic, qui la remettra à un autre jeune moyennant une promesse de recrutement dans la police pour qu’il la remette au commandant MPINKINDZA. « il faut l’accuser de détention d’armes de guerre : Mais à l’instruction, le pot aux roses est découvert. Celui qui a cédé l’arme accuse les indics de la police et pour ne pas faire connaître ceux-là, à l’insu du juge d’instruction qui a déjà flairé un montage mafieux, le Procureur OKO NGAKALA (de triste mémoire) sur ordre de SASSOU les enlève à la maison d’arrêt et les transfèrent à Ouesso et Impfondo, arrêtant donc l’instruction ! DU JAMAIS VU.
Ayant échoué sur toutes ces tentatives, il faut revenir sur la première : Le pourvoi en cassation. Mais il est illégal et nous en parlerons. C’est ainsi que SASSOU n’a plus de moyen de nuire. Il lui reste l’illégalité, mais la Constitution du Congo délie tout citoyen du devoir d’obéissance, dès lors qu’il est victime d’atteinte à ses droits et libertés fondamentaux. C’est mon cas, avec un chef qui mobilise toutes les administrations et toutes les juridictions pour me mettre en prison (ceci est de lui-même). Je ne puis l’admettre. Je désobéis et s’il emploie la force même armée je riposterais, c’est mon droit constitutionnel.
SASSOU NGUESSO aujourd’hui, cherche par tous les moyens à travers la justice une décision qui légitimerait des mesures contre moi, mais ses mercenaires qu’il a placés à la tête de la Cour suprême ou qu’il pourrait placer à la tête d’une nouvelle Cour criminelle sont déjà hors la loi.

Du fait de cette procédure et même de leurs propres turpitudes ; au point où désormais aucune décision émanant soit de la « Cour suprême » de LENGABOUKA et AKIERA ne pourrait m’être opposable dans cette procédure du 4 mars, tout comme toute décision venant d’une nouvelle « Cour criminelle », dont les magistrats et jurés seront instrumentalisés pour atteindre la décision ratée par la procédure.
Je ne me présenterais pas à cette mascarade et j’ai instruit mes avocats, qui d’ailleurs n’ont jamais reçu notification d’un quelconque pourvoi, de ne prendre aucune initiative pour cautionner cette mascarade, avec une décision déjà connue. Elle me sera opposable.
J’ai fait dire aux chefs des forces armées, que ce problème n’est pas un problème entre le colonel NTSOUROU et la justice mais un problème entre le colonel NTSOUROU et une coalition de policiers, de magistrats et de ministres véreux avec à leur tête SASSOU NGUESSO.
Il s’agit donc d’un problème purement personnel et privé. Les magistrats ne sont ni la justice ni la loi, dès lors qu’ils agissent pour satisfaire des instincts politiques criminels d’un monsieur qui a l’intention de ne pas respecter la loi fondamentale pour rester au pouvoir contre les prescriptions de la Constitution et qui me trouve comme un obstacle à ses ambitions et veut me détruire, mais en se cachant derrière la justice.

J’ai donc dit que les forces armées doivent rester en dehors de ce conflit, que nul n’a le droit de les utiliser à des fins privées. Il en est de même des cadres de la gendarmerie et de la police. Que SASSOU ait recours à des fanatiques de sa tribu comme supplétives, j’en ferais de même en cas d’affrontement final (souligné par nous).

LE NOUVEAU REGARD :  Et sur Maître Martin MBEMBA ?
Marcel NTSOUROU :  Sur Maître Martin MBEMBA, les choses sont claires et bien restituées par le journal « Afrique Éducation ». De ses propres indiscrétions, je sais que monsieur SASSOU voue un grand respect à Maître Martin MBEMBA, concernant ses connaissances et son expérience en droit. Mais monsieur SASSOU a un problème permanent ; les cadres formés ne tiennent pas à s’immiscer dans ses sordides et mafieuses manigances. Il a besoin de leur savoir-faire pour parfaire ses actions odieuses et s’ils ne suivent pas, c’est ce qu’il appelle le manque de fidélité.
Je connais malheureusement un épisode de leurs contradictions, qui a fait partir Maître Marin MBEMBA du poste de ministre.
Nous sommes lors des élections présidentielles de 2009, le ministre Martin MBEMBA s’est rendu auprès du Roi « sans l’informer », comme s’il était obligé de le faire. Y étant, toute sa causerie a été enregistrée par un proche d’une amie d’un de ses proches, qui est du cercle royal. Cette causerie devait avoir déplu au président, au point où il nous a envoyé chez le ministre lui demander comment il s’y était rendu et qu’avait-il dit. Le ministre Martin MBEMBA m’en avait même voulu, alors que connaissant le milieu et les différentes infiltrations auprès du Roi, je lui avais formellement déconseillé de s’y rendre.
Connaissant l’homme, je savais qu’il ne serait pas au prochain gouvernement et c’est ce qui s’est passé. Mais pour ne pas rompre totalement avec lui, il l’a nommé aux droits de l’homme, auxquelles d’ailleurs il n’accorde aucune importance. Et d’ailleurs, lorsqu’en sa qualité, le ministre Martin MBEMBA a voulu s’intéresser aux détentions illégales à la « DGST », dans le cadre de l’« affaire du 04 mars », il lui a répondu verbalement en lui renvoyant sa correspondance (sans rien y marquer) « il ne faut pas qu’il me provoque ».
Il n’est donc pas étonnant dans sa stratégie d’anéantir tous ceux qui peuvent s’opposer à sa tentative de se maintenir au pouvoir après 2016.
Qu’il ait intrigue contre Maître Martin MBEMBA, dans le but de le mettre en prison et de le faire taire, tout comme il a voulu le faire pour Mathias DZON en créant artificiellement une complicité dans l’affaire du 4 mars où il aurait soi-disant remis au colonel NTSOUROU un plan de Mpila ; aveux extorqués par des tortures au jeune DEPAGET dit Leblanc.
Et aussi, au ministre André OKOMBI SALISSA, en voulant instrumentaliser NGOUOLALI, qui avait quelques relations familiales avec lui, cherchant à créer un lien entre le fait qu’il avait été un moment à sa garde en l’accusant de complicité avec KAKOM, prétendant qu’il aurait reçu de l’argent qu’il aurait promis à ce dernier. Une ineptie totale, qui avait pour but de nuire au ministre OKOMBI.
C’est donc dans le cadre de ces plans machiavéliques, visant les cadres tékés les plus en vue, le ministre MVOUBA y compris (tant je suis au courant de toutes ces intrigues contre lui) que Maître MBEMBA a été visé, en y associant le colonel MBANGO que NDENGUET déteste particulièrement (et je sais de quoi je parle).
Mais ce plan a connu un échec total, au point où sans vergogne, SASSOU recherche le contact avec certains de ces cadres, pour participer à l’isolement des plus irréductibles. Que Dieu garde celui qui repartira dans ce jeu diabolique à 24 mois de la fin de son mandat.

LE NOUVEAU REGARD :  Consciencieusement, vous sentez vous menacé ?
Marcel NTSOUROU :  Depuis 1997SASSOU cherche ma peau. Il avait toujours joué caché dans l’ombre et par personne interposée, mais il le sait. Je le savais depuis, car on peut tout me reprocher sauf de ne pas être visionnaire et de ne pas voir venir les choses.
Je savais même par intuition que 2012, serait l’année de rupture. Je sentais venir les choses et j’avais dit en mars à Jean Dominique OKEMBAMBOULOU et BOWAO, que j’étais prêt à démissionner.
Cet homme est très rusé et tout aussi visionnaire. Il a cru tenir le bon bout pour me surprendre et m’asséner un coup fatal qui m’anéantirait complètement ; il m’a même emprisonné à la « DGST » pendant deux mois. Mes enfants et mes cousins officiers, mes petits frères, les parents de Brazzaville et ceux venus du village, à la gendarmerie, une vingtaine de jeunes gens venus me soutenir, des membres de ma garde qui m’avaient accompagné à la « DGST », tous les officiers qui m’étaient proches ; vous pouvez imaginer tant de tortures morales.
J’ai puisé en moi-même et en Dieu les forces nécessaires pour résister à cela ; jusqu’alors des jeunes gens traînent à la maison d’arrêt de Brazzaville et de Ouesso à cause de moi. Comment pouvez-vous me demander si je me sens menacé ? Jamais aucun homme n’a mis autant d’acharnement à vouloir me détruire. Quand j’étais en prison, il envoyait en permanence des policiers partir terroriser mes enfants de 6, 9 et 13 ans, à mon deuxième domicile qui était tout le temps perquisitionné.
Pour cela, j’ai juré que plus jamais cela ne se reproduira ; ou alors je serais mort. Moi aussi j’ai la rancune tenace et nous sommes là dans une haine mortelle. Rien et rien ne pourra nous réconcilier, pour ce qu’ont vécu mes enfants. Je suis sorti de prison, l’effet de surprise est passé ; j’ai pris mes dispositions et j’attends ! Ce qui est sûr, c’est que je ne lui pardonnerais rien.

LE NOUVEAU REGARD :  Est ce que vous vous sentez isolé ou soutenu dans l'opinion congolaise ?
Marcel NTSOUROU :  Le but de SASSOU NGUESSO était de profiter de l'émotion provoquer par la brutalité de l'« événement du 04 mars », pour jeter mon nom en pâture à la vindicte populaire. Il organisait même des groupes de voyous pour m'injurier dans la rue et provoquer une révolte jusqu'à détruire mes maisons.
Je vais vous raconter une anecdote, une fillette de sa famille ayant vu ma fille de 9 ans dans les installations de jeux d'un site à Brazzaville s'est approchée d'elle pour lui dire : « C'est ton père qui a tué les gens du " 04 mars " ». Pensez-vous qu'une fillette puisse avoir des idées de ce genre ? Non cela lui a été insufflé par des parents qui l'avaient accompagné. Regardez jusqu'où vont la haine et la jalousie de ce clan !
Mais, malheureusement pour SASSOU, ces manœuvres sordides ont échoué. J'ai pu tout expliquer à l'opinion, à travers la presse écrite à laquelle je rends un vibrant hommage, pour avoir su mener un combat épique contre les médias du pouvoir. L'opinion congolaise a compris la fausseté d'un monarque, qui a tout simplement voulu utiliser les morts dont il est responsable par son sadisme, en voulant les mettre sur le dos d'un cadre qu'il déteste, en instrumentalisant les services de sécurité et la justice, pour justifier un crime qu'il devait attribuer à la justice et, garder comme toujours les mains propres, mais en réalité couvertes du sang de beaucoup d'innocents, qu'il a fait immoler depuis des temps immémoriaux. L'ayant compris, l'opinion congolaise s'est rangée de mon côté et m'a depuis lors, soutenu à fond contre les manœuvres de cet homme.
Vous ne pouvez imaginer les soutiens j'ai reçus tant de l'intérieur que de l'extérieur de ce pays. Et le soutien de cette opinion me pousse à aller de l'avant comme une force divine. Les milliers de congolais me demandent de ne plus jamais traiter avec SASSOU, qui a voulu de ma mort et je respecte leurs conseils. La rupture est définitive.

LE NOUVEAU REGARD :  Comment est-ce que vous préparez le nouveau procès que le pouvoir vous annonce après la publication de l'arrêt de la « cour criminelle », procès acquis dans l'esprit du pouvoir congolais ?
Marcel NTSOUROU :  Je vous ai déjà dit, toute la procédure concernant le « 04 mars » est illégale. Comment le congolais peut accorder du crédit à ces mascarades et appeler cela procès ? Tous les gens saisis savent que SASSOU veut utiliser les magistrats véreux pour rendre un verdict qu'il faut pour que dans son discours de fin d’année il déclare : « le problème du " 04 mars " est clos ; les responsables définitivement condamnés et d'autres acquittés, le Congo est un pays de droit, la justice a été dite ».
Voilà ce que veut SASSOU, en utilisant une cour suprême composée de LENGABOUKA et AKIERA pour casser le jugement de la «Cour d'Appel », renvoyer vers une « Cour d'appel » totalement instrumentalisée pour rendre ce verdict tant attendu et qui légitimerait ses actions contre ma personne.
Comment voulez-vous que moi NTSOUROU, après tout ce que j'ai vécu et tout ce que je viens de vous dire, que je me présente devant une telle Cour, même avec les meilleurs avocats du monde, alors que la messe a été dite et que pour en arriver là, SASSOU et ces hommes infâmes ont piétiné toutes les dispositions du code de procédure pénale. Vous me prenez pour un naïf ou un fou ?
Ces gens ne sont pas là pour rendre la justice. Ils sont des bourreaux à la solde de SASSOU, pour condamner ceux qu'ils n'aiment pas et qu'ils prennent sans aucune raison pour les pousser dans leurs bras. Mais aujourd'hui, je ne suis pas dans leurs mains et, je considère tous les actes et leurs décisions non pas comme des actes de justice, mais comme des attaques personnelles auxquelles je répondrai de manière ciblée.

Ces gens sont : SASSOU NGUESSOEmmanuel YOKARaymond MBOULOUPlacide LENGAOKO NGAKALAAKIERAESSAMY NGATSEBOUKAJean Dominique OKEMBANDENGUETOBARAOBOUANDEKOUNI. Les jurés de la « Cour d'Appel » ayant siégé et tous ceux qui composeraient cette Cour autrement composée.

LE NOUVEAU REGARD :  Pourquoi condamnés ou non encore jugés, la plupart des gens qu'on prétend vous être proches ont-ils été déportés dans les prisons du Nord Congo ?
Marcel NTSOUROU :  Vous comprenez que SASSOU est habitué à ce genre de choses. Il ne s'est pas rendu compte que le monde a évolué, que la loi prime sur tout, même sur lui. Habitué sous le mono à détruire illégalement les gens à la « DGSE (Direction Générale de la Sûreté de l'État) », il pense que cela est encore possible.
Dieu seul sait s'il connaît même le contenu du code de procédure pénale ; J'en doute. Car quelqu'un qui se dit tant soit peu cadre de ce pays, ne peut se permettre de piétiner ainsi allègrement toutes les lois du pays : la loi fondamentale, la Constitution qu'il a lui même promulguée, le Code de procédure pénale, le Code pénal, etc.
C'est lui qui donne à des cadres véreux, l'occasion de marcher sur la loi, parce qu'il est lui même champion de l'illégalité au lieu d'être garant de la loi. Constatez vous-mêmes, comment il peut maintenir en poste des policiers coupables de tortures sur des citoyens, alors que la Constitution du pays, déclare la torture prohibée et condamne tous ceux qui en font usage de leur propre chef ou sur ordre (NDENGUETOBARAOBOUANDEKOUNI).
Dans le cas dont vous parlez, sachez seulement que les instructions sont données par lui. L'avion dans lequel ce voyage est organisé est son avion présidentiel du parc d'Equaflight. Il ne sait pas ce que c'est que l'instruction et considère que toute personne qui se trouve en prison, peut être déportée de cette façon, hors de la circonscription compétente pour mener l'instruction, que celui qui est en prison perd ses droits, même s'il n'est que sous mandat de dépôt pour la durée de l'instruction.
Il ignore qu'en déportant ainsi des gens hors des juridictions de compétence, il interrompt l'instruction au cours de laquelle, ils peuvent bénéficier soit d'une liberté provisoire, soit d'un non-lieu. Il agit ainsi dans l'illégalité totale.
Les choses sont claires, les manigances politiques de SASSOU, appuyées par des magistrats instrumentalisés qui usent de la justice comme paravent, pour faire triompher les idées de leur maître ont trop duré dans ce pays (souligné par nous).
Depuis le 09 septembre 2013, j'avais dit et je le répète que cette histoire du « 04 mars » est terminée et toute gesticulation à ce propos, au sujet d'un éventuel pourvoi du ministère public signé par ELANGUI, est irrecevable et illégale, comme est illégale toute la procédure initiée par le président SASSOU. Il ne me sera pas opposable, aucune décision prise par une juridiction quelconque à ce sujet.
Que les magistrats et les jurés qui composeront cette juridiction, qui obéiront aux instructions de SASSOU devront se considérer comme mes ennemis dans une affaire que je considère privée, et, je leur ferai face à ce titre.
Retenez donc qu'il n'est pas question pour moi, ni pour mes avocats de nous présenter à une parodie de justice dont les conclusions sont à la volonté de SASSOU que nous connaissons déjà.
Nous réservons nos forces pour l'affrontement final, qui sera du fait de SASSOU et qui sera armé s'il le veut (le peuple est averti).
Le Commandant MPINKINDZA et le Colonel MBANGO sont victimes de cet acharnement tribal de la part du clan Mbochi, qui occupe tous les postes clés au palais de Justice et y compris de monsieur Placide LENGA, qui a vendu son âme à une amitié avec un criminel, qui lui fait commettre des actes de forfaiture. Mais tout ceci, aura bientôt une fin dans 24 mois.

LE NOUVEAU REGARD :  Que pensez-vous de la suspension pour 9 mois de trois titres de la presse privée congolaise à savoir : « LA VOIX DU PEUPLE », « LE GLAIVE », et « SEL-PIMENT » ?
Marcel NTSOUROU :  Vous voyez, monsieur SASSOU annonce clairement à sa télé qu'il apprécie l'émission « l'Odyssée de la démocratie ». L'émission qui fait ses éloges et l'encense en permanence, et, il traite outrageusement la presse écrite, qui foisonne pourtant des idées contradictoires et de vrais débats sur les sujets nationaux.
Dans sa vie, il a toujours préféré ce qui est censuré et connu d'avance et qui le place au dessus des mortels. Et a toujours craint, la parole libre et contradictoire ainsi que les sujets et débats non censurés. C'est un homme « mono », qui ne s'accoutumera jamais à la démocratie pluraliste. Un pareil homme représente le plus grand blocage de la société, qui ne peut dès lors avancer à des grands rythmes.
C'est pourquoi, dès lors, qu'il ne peut contrôler ce qui l'attaque et qu'il n'a plus les capacités de répondre, il ordonne à Jean Dominique OKEMBA de dire à Philippe MVOUO de suspendre. Ce que celui-ci qui est un frère, qui a connu le chemin de la croix est obligé de faire pour ne plus vivre la galère. Voilà comment il salit les cadres.
Demain, Philippe MVOUO aura beau expliquer aux autres cadres, qu'il recevait les instructions de SASSOU, personne ne le comprendra, et il vivra rejeté par les autres. Un cadre pourtant brillant, mais qui ne peut vivre indépendant, parce que malheureusement SASSOU le tient sur le plan social.
La véritable raison de la suspension de ces journaux, surtout « LA VOIX DU PEUPLE » et « LE GLAIVE », qui n'ont jamais dépassé trois mois de parution, et qui en deux ans, ont connu de multiples suspensions est connue : SASSOU la connaît, Jean Dominique OKEMBA la connaît, Philippe MVOUO la connaît, le Colonel NTSOUROU la connaît ; la référence à des articles annexes qui justifient ces suspensions relève de faux fuyants !
La presse a mis en place des mécanismes, tels que le droit de réponse qui équilibre tout. Alors pourquoi suspendre ? Les journalistes doivent apprendre à ne point se soumettre à ce qui est illégal et continuer à écrire leurs journaux en ignorant royalement les mesures illégales de suspension, on ne mettra pas tous les journalistes en prison. Il s'agit là, ni plus ni moins que d'une atteinte au droit d'expression et de diffusion de son opinion, ainsi qu'à la liberté d'information et de la communication.
Mais qu'attendez-vous de cet homme qui a toujours refusé une mutation interne, qui se réfère toujours au passé. Un homme qui n'a jamais cessé d'admirer MOBUTU, comme facteur de stabilité en RDC (oubliant que la chute d'un dictateur qui a exercé le pouvoir personnel pendant 30 ans est toujours sujette à certains désordres en société) et qui n'a jamais eu un respect pour la liberté et la vie des autres ?

Je ne peux que constater le peu de crédit que cet homme et la bande de magistrats véreux, qu'il a positionnés aux postes clés de la justice accordent à la loi et aux droits humains. N'eût été la rigueur de la communauté internationale, il en viendrait à exécuter personnellement des paisibles citoyens, dont le faciès ne lui plaît point.
Le transfert du Commandant MPINKINDZAMBANGO et autres dans ces contrées du nord Congo est donc illégal. Les inventions d'un procureur sur les velléités d'évasion de ces derniers, cachent mal leurs choix subjectifs de s'attaquer aux officiers de l'ethnie Téké. Cette répression tribale des membres de cette ethnie est inacceptable à mes yeux et ceux qui s'en rendent coupables ou complices payeront le prix le plus lourd.

LE NOUVEAU REGARD :  Pensez-vous que votre rupture avec monsieur SASSOU est définitive ?
Marcel NTSOUROU :  Oui, elle est définitive. Je ne peux pas m'accoutumer de la présence d'intrigants, de menteurs, de criminels et d'hypocrites. Je suis un homme d'honneur, je suis très respectueux des valeurs d'honnêteté, de dignité, de vérité et respect de la vie humaine.

Je ne peux donc plus approcher cet individu jusqu'à ce qu'il abandonne le pouvoir en 2016.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 11:37

Pour réduire les cooptations ethno-tribales dans la fonction publique, nos lecteurs et nos 422 abonnés peuvent témoigner que nous avons proposé depuis longtemps l'idée d'un accès par concours au sein de l'administration publique. Il ne s'agit pas d'une idée originale, qu'on se le dise, mais au moins, la relation entre fonction publique et mérite peut être établie. Néanmoins, notre idée est bien plus complexe car nous avons estimé qu'un certain nombre de postes devraient être réservés à des locaux et à des personnes handicapées au sein de ces "natifs du coin". Prenons un exemple : la fonction publique s'étend sur toute l'étendue du territoire par son implantation nationale. Pour ne pas brimer les locaux, les natifs d'une zone ou d'une localité, un pourcentage de 50% des postes doit leur être réservé et dans ce pourcentage, 10% doivent être alloués aux handicapés locaux sans concours et 10% aux membres des familles les plus pauvres aussi sans concours. Il resterait que 80% des postes seraient soumis à concours dont une moyenne de 50% réservée aux locaux et 50 autres % réservés à l'ensemble des candidats de tout le pays - cela éviterait une prédominance de non locaux dans une administration publique pourtant localement implantée. Même en France, il existe des postes réservés.

Il s'agira de vérifier l'état civil dans un pays où elle n'est pas si sûre et de veiller à ce qu'il n'y ait pas de fuites du test. Et quand nous parlons de CONGOLAIS, il s'agit de privilégier ceux qui sont nés de père et de mère bien du terroir, du tsi ; il faut appliquer une préférence nationale car qui peut mieux défendre l'intérêt du Congo qu'un vrai Congolais ? Et d'ailleurs, la falsification des documents officiels est telle que les étrangers qui ont la nationalité congolaise sont parfois suspects. Qu'il vous souvienne que de nombreux étrangers ont de faux passeports congolais - y compris des passeports diplomatiques.

Nous savons que Denis Christel Sassou Nguesso a fait entrer de nombreux Congolais d'en-face à la SNPC qui devrait être accessible aussi par concours...

Pour la fiabilité de l'identification des locaux, les chefs de quartiers et les chefs traditionnels peuvent mettre mis à contribution pour établir l'implantation locale des individus - qui ne sera pas seulement liée à l'ethnie mais à l'établissement de façon durable d'une famille dans une localité depuis plusieurs générations (au moins vingt). Nous tenons à cette idée car nous savons que l'attachement à un terroir, à un espace dépend parfois de la durée d'implantation d'une famille dans ce terroir ou cet espace. Les Pygmées sont par exemple bien placés pour devenir des fonctionnaires publics chargés de la protection des forêts et de la faune parce qu'ils connaissent mieux que quiconque nos forêts et qu'ils y sont attachés de façon vitale. Les priver de postes de fonctionnaires au sein du ministère des eaux et forêts est une grave aberration parce qu'ils seraient incapables de réussir les tests...

Il devrait y avoir une rigueur absolue à ce propos en veillant à ce que très peu de personnes soient au courant des sujets proposés lors de ces tests.

En dépit de ces réserves, nous félicitons le ministre de la fonction publique Guy Brice Parfait Kolélas d'avoir adopté cette idée - quoique tardivement - car elle aurait pu être expérimentée plus de dix ans en arrière. On devrait aussi soumettre à concours certains postes techniques au sein des ministères - de façon à introduire la constance et la compétence au sein de nos ministères qui en ont largement besoin. Ainsi, les ministres passeraient mais ces cadres fonctionnaires garderaient leurs postes et permettraient qu'un nouveau ministre ne reprenne pas les projets à zéro...

Et on peut envisager l'accès à la police sur concours dans le même principe que celui que nous avons énoncé ci-dessus, en tenant compte que les locaux auront moins tendance à brutaliser les populations que ceux qui viennent d'autres régions du Congo. Nous appelons cette politique la "localisation" de l'emploi en même temps qu'il est ouvert à tous les Congolais au nom de la justice sociale. De la sorte, 50% des membres de la fonction publique, de la police, etc, à Oyo ou à Boko viendraient de l'ensemble du pays tandis que la moitié des postes serait réservée aux locaux.

A ceux qui n'auraient pas compris, dans notre projet à l'UPIERAD, il s'agit de tordre le cou à la cooptation tribalo-régionale qui caractérise le régime des crocodiles de l'Alima qui possède une assemblée bis à Edou où tous les cadres et décisionnaires du pays sont nommés, le nord se réservant la part de ... l'éléphant !

GuyBP_KolelasFPTEST.jpg

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 19:12

Et il poussa une peau et une queue d'éléphant à celui que l'on croyait de l'espèce des révoltés. J'en rigole encore. Certains avaient déjà perçu la queue de l'éléphant sous le pelage de la colombe quand on crut l'apercevoir du côté de Londres avec "l'éléphantette". Oui, tu peux toujours claironner que tu veux dialoguer avec tout le monde. CE QUI SE TRAME DANS LES TENEBRES N'APPARTIENT PAS A LA LUMIERE MAIS AU MAL.

Il y aura beaucoup d'appelés mais peu d'élus quand le Seigneur recensera les JUSTES et les DEMOCRATES.

Passons.

A ceux qui réinventent le tourisme politique qui va d'une destination directement à Edou, youpi ! C'est d'une nouveauté chouettissime. Oui, bien sûr, bien nôtre est le Congo du sud au nord, d'est en ouest. Tout le monde a le droit de déposer une gerbe de fleurs sur la tombe de mama Mouébara - avec la permission de qui vous savez car le cimetière de Kona Kona est fermé et surveillé. Si la colombe engendre un monstre, est-ce de sa faute ? Non.

Passons.

Les lions invitent parfois les traîtres à leur table partager une bonne viande qui ne craint pas comme du côté de l'Alima. Ce temps est révolu. A la chouette à peau d'éléphant qui lance des cris d'orfraie, il faut désormais passer ton chemin d'hypocrisie et de traîtrise loin de nous. Nous ne pactisons pas avec les ennemis de notre peuple.

Passons.

Certains vendent désormais des mots à la petite cuillère avec l'argent de la corruption, d'autres espèrent bien mieux, par exemple, un poste de ministre mais qu'ils sachent que les promesses d'un éléphant n'engagent que ceux qui les prennent au sérieux. LES FRANCAIS NE DISENT-T-ILS PAS : "UN ELEPHANT, CA TROMPE ENORMEMENT" ?

Dialoguer avec l'éléphant. Tu parles ! TOUT SEUL ? TU ECOUTES, OUI ! MAIS QUI EST DONC DERRIERE TOI POUR QU'IL T'ACCORDE UNE QUELCONQUE ATTENTION ? As-tu vu la taille de sa merde pour prétendre faire jeu égal avec lui ?

J'espère que tu as dîné avec une loupe à la main. A chaque bouchée à côté du diable, l'enfer se rapproche un peu plus. En conclusion, vive l'inventeur du tourisme politique qui mène directement à Edou ! Toi au moins, tu as le mérite de le faire en pleine journée. Certains y vont la nuit tendre la main et courber l'échine...

La rumeur qui veut que tu reviennes demain avec le mastodonte court déjà mais ce n'est pas un billet d'avion qui te manque, si tu vois ce que je veux dire.

Les cerbères de Sassou sont déjà sur place à Paris et tentent de distribuer quelques menus billets et des tee-shirts pour la réception de leur éléphantesque kani qui vient participer à la réunion sur la sécurité en RCA à la gare du nord. Pour eux, tout s'achète et ils onts l'argent du peuple pour cela. A ceux qui pensent que Sassou vient dicter sa lettre à Hollande, je n'aurai que ce proverbe : "C'est celui qui invite qui dresse la table et sert le repas avant d'indiquer comment on va danser le muhirika". La France n'a pas attendu la permission de l'Afrique pour prendre pied en Centrafrique où elle envoie ses soldats et il est à parier que toutes les forces africaines qui s'y trouvent se mettront sous le commandement d'un officier français. La France est une puissance capable d'en imposer à tout un continent ; l'histoire ne nous l'enseigne-t-il pas ? Sassou va jouer son petit numéro mais la messe est déjà dite. La France prend les commandes en RCA...

Passons.

Pour conclure sur notre pied nickelé de la politique du ventre, suprême inventeur du tourisme politique rapide (à peine quelques jours), soit le fast-food du tourisme du mendiant politique congolais,  il est parti résistant et révolutionnaire ; il nous revient démagogue et traître, la queue entre les jambes, lui qui a été purgé de toutes les organisations qui lui permettaient de pousser des cris de "chouette politique", son originale façon de tendre la main du mendiant politique sans épaisseur - bien que désormais indexé d'une peau d'éléphant qui lui collera aux fesses toute sa vie...

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 20:18

Avant d'entrer dans le vif du sujet, je dois vous dire que ce n'est pas par hasard qu'une vidéo ou une information concernant le pouvoir de Sassou devient publique : l'information est distillée sciemment pour des desseins souvent démagogiques ou de propagande. Attendre plus d'une année pour sortir une vidéo, ça fait beaucoup car l'homme qui l'a filmée est un proche du pouvoir et c'est probablement lui qui l'a mise en ligne et il est fort probable qu'il l'a fait avec le consentement du pouvoir. A moins que quelqu'un ait réussi à la subtiliser...

A ceux qui doutent que Denis Sassou Nguesso exerce le pouvoir de façon clanique, voici une vidéo tournée le 11 mai 2012, deux mois après le petit Hiroshima du 4 mars dans la partie nord de Brazzaville,  qui illustre que Denis Sassou Nguesso et les kanis du nord ont une deuxième assemblée nationale où ils se réunissent pour comploter contre la république. Dans les paroles confuses diffusées, vous comprendrez que pour ces soi-disant mwénés, twérés, obalis, okanis, etc, le pouvoir est une chose détenue par un seul homme - alors qu'en république, c'est le peuple souverain qui possède le pouvoir et le délègue à un homme pour le représenter. Ici, vous voyez confirmée la conception royale du pouvoir incarnée par un seul individu a qui on a donné tous les pouvoirs : politique, traditionnel, spirituel, occulte, économique, militaire. Il n'est pas étonnant que cette assemblée bis prenne les décisions en faveur d'Oyo et des ressortissants du bord de l'Alima. C'est à cause de ce pouvoir bis sous le manguier que personne n'est sanctionné parmi les ressortissants du nord - même quand il détourne des milliards de francs cfa : il suffit que les parents viennent plaider qu'il s'agit d'un frère, d'un fils, etc, et qu'il faut lui pardonner ses égarements : cette assemblée d'Edou exerce le vrai pouvoir exécutif et le vrai pouvoir législatif en même temps violant ainsi les textes de notre constitution et de notre législation.

C'est une étrange façon de faire de la politique qui n'est pas en phase avec la modernité et ce n'est pas parce que Sassou a fait venir Koumba, le président du sénat, que le pouvoir n'est pas exercé par le nord seul ; la preuve, il s'exprime en mbochi, une langue que les ressortissants du Niari ne comprennent pas.

C'est à Edou que se nomment les ministres, les députés, les maires, les ambassadeurs, les officiers de l'armée, etc. C'est une confirmation qu'il y a ambiguïté dans le mode de gouvernance du Congo qui ne répond pas aux normes constitutionnelles en créant une sorte d'éclectisme entre tradition et modernité.

Sassou a eu peur le 4 mars 2012 et il est venu demander le soutien des siens qui l'encouragent dans sa dérive tribale. Et certains osent me traiter de tribal, juste parce que je dénonce le tribalisme ! Essayez d'abord de définir le mot, s'il vous plaît ! Etre tribal, c'est accorder les privilèges de tous à un groupuscule ethno-tribal. Au Congo, les ressortissants ethniquement proches de Denis Sassou Nguesso occupent tous les postes de décision du pays et le conduisent à la ruine. Et tout cela se décide tribalement dans leur assemblée clano-tribal à Edou sous le manguier.

Denis Sassou Nguesso a tort d'estimer qu'il est le seul à être capable d'exercer le pouvoir : il n'y a rien en lui de spécial qui le prédestinait à cette fonction ; c'est la politique tribal de Marien Ngouabi qui l'a placé en orbite (en le hissant si haut qu'il a fini par faire trébucher celui qui l'avait élevé). L'ambition a fait le reste. Vous connaissez l'histoire. Si un instituteur comme Sassou est capable de diriger le Congo, qui ne pourrait pas le faire ? Aux kanis, mwénés, twérés, le pouvoir n'est pas une bête sauvage que l'on capture mais le condensé de la volonté de la totalité du peuple qui choisit son dépositaire pour l'exercer à sa place - dans l'intérêt de tous. Il ne s'agit pas de violer la volonté du peuple qui ne peut l'exercer lui-même au travers du pouvoir politique car c'est impossible sans délégation mais de la RESPECTER. 

Que Sassou garde sa force pour s'occuper de ses vaches et de ses poissons-chats en 2016 quand il aura quitté le pouvoir que le peuple congolais lui reprendra parce qu'il appartient au peuple souverain. Dans ce discours, Sassou donne l'impression que ce pouvoir provient des kanis et mwénés - alors que ces individus ne représentent ni ne constituent la totalité du peuple !

Cette conception erronée du pouvoir a plongé le Congo dans une situation terrible car tous les enfants du Congo qui meurent de faim à cause des discriminations tribales fomentées à Edou sont ASSASSINES par les mwénés, les okanis, les twérés et les obalis. Ils sont tous coupables de haute trahison pour incitation à l'exclusion de la plus grande partie du Congo aux moyens de subsistance de la république. UN JOUR, IL FAUDRA LES JUGER CAR DE TELS COMPORTEMENTS SONT TOUT SIMPLEMENT INADMISSIBLES ! Au lieu d'orienter Sassou vers plus d'équité, plus de justice, plus de partage et d'impartialité ces soi-disant "sages" entraînent l'âme de Sassou déjà noircie par son ambition mégalomane et éléphantesque, la franc-maçonnerie et l'occultisme, vers le meurtre de masse. Non, ce n'est pas acceptable. VOUS, KANIS, MWENES, TWERES, OBALIS, ETES CO-RESPONSABLES DU MARASME CONGOLAIS AVEC SASSOU. Il faudra un jour que cela s'arrête ! VOUS ETES TOUS AUTANT QUE VOUS ETES DES CRIMINELS COMME DENIS SASSOU NGUESSO ! CETTE VIDEO EN EST LA PREUVE ! VOUS ETES TOUS PASSIBLES DE LA COUR PENALE INTERNATIONALE ! QU'ON SE LE DISE SANS LANGUE DE BOIS ! Et si à nouveau, vous poussez Denis Sassou Nguesso à s'engager dans une autre guerre pour la conservation du pouvoir, vous en serez responsables au même titre que lui.

Voici la traduction sommaire de cette vidéo trouvée sur Youtube pour ceux qui ne parviendraient pas à la lire (je pense à mes lecteurs au pays à cause de la faiblesse du streaming) Nous ne sommes pas responsables des fautes d'orthographe de la traduction interne à la vidéo.

 

Traduction des dires de la réunion entre Sassou et les pseudos sages 
Réunion tenue le 11 mai 2012, après les explosions de Mpila Sassou : 

Il commence par rendre hommage à toutes les délégations des sages venues au rassemblement en les citant clan par clan (côté maternel et paternel) et, invoque les totems rattachés à tous ces clans, sans oublier les métaphores sur les cyclones (engoussou), la panthère (nguè), etc... 

SASSOU poursuit : Je m'adresse à vous, les notables (kani et mwénè), vous êtes venus me voir, vous m'avez parlé, vous avez abordé beaucoup de sujets. En réponse, je dis ceci : un proverbe de chez nous dit que, si quelqu'un meurt au cours d'un voyage, cela veut dire que le deuil ( la malédiction) a pour origine sa propre famille depuis son village ( allusion aux rats du jardin qui mangent le fromage dans le buffet avec la complicité des souris de la maison). Vous venez de me dire que vous ici au village, il n'y a pas de deuil (la malédiction). Cela veut dire que cette malédiction ne peut avoir pour origine que nguélè (La ville donc Brazzaville) ? 

Vous savez qu'en ce qui concerne les affaires du pays, il s'agit principalement du pouvoir. Le Pouvoir que nous nous disputons là-bas, c'est tantôt des fautes qu'on vous attribue, tantôt ce sont les chamaillades, parfois les guerres que vous devez faire ! 

Si vous ne m'ouvrez pas le chemin par votre bénédiction (deux fois cette phrase dans la vidéo), ce combat pour le pouvoir (sa conservation) deviendra quoi ? Ira où ? Il ne saurait aboutir ! Toujours en ce qui concerne la lutte pour le pouvoir, sachez que si le coq avale quelque chose qui se bloque à sa gorge et s'étouffe c'est de sa propre faute. Traduction : si par le défaut de votre soutient nous venions à perdre le pouvoir alors que vous êtes prévenus des dangers qui nous guettent ce sera de votre propre faute. 

Chers notables (kani, mwénè), constatez avec moi que le pays bouge ces derniers jours en mal. Vous ne le voyez pas ? 

L'assistance: 
Hein ! 

Les gens qui sont devant vous (parlant de Koumba et autres de la délégation du Niari) sont des kani et mwéné comme vous, ils viennent du Niari. Ce que je viens de vous dire ici, je leur en ai dit un mot hier à Oyo. Eux aussi, sont venus m'apporter leur soutien. 

Pour le reste, je sais que le pays nous appartient à nous tous, mais.... Je ne suis pas encore fatigué... Si un jour Dieu lui-même me dit que c'est le moment pour moi de m'asseoir (d'abandonner le pouvoir et me reposer), moi-même, je vous le dirai à ce moment-là ! 

Pour l'instant, à cette place (de président de la République), il n'y a personne capable de me supplanter. Je vous le dis, cette personne à ce jour n'existe pas ! 

Dans les prochains jours, nous allons choisir vos représentants (allusions aux futures élections), si vous m'appuyez, je vous enverrai des candidats que vous voterez. Ces candidats que je désignerai pour vous, une fois élus par vous, viendront appuyer mon pouvoir dans les institutions à Brazzaville (Nguélè). Ensuite, nous verrons comment cet « animal » (le pouvoir) va nous échapper ! (reprenant à son compte la métaphore du twerè. 

Tout ce que vous m'avez dit, je l'ai accepté (je suis d'accord) je vous remercie (mbombooténi), vous ici, gardez nos villages. Moi, je m'occupe du reste du pays depuis nguélè (Brazzaville) ! N'est-ce pas cela ? 

L'assistance : Hein !

SASSOU termine ensuite son speech par une formule de la rhétorique mbochi. 

Commentaire du traducteur : quand on vous dit que ce pouvoir est clanique...... !

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 17:30
Déclaration de  la  Coordination   Congo  Ya  Sika   sur   les manoeuvres de création à Brazzaville de l'Inititiative Nationale   pour   l'Apaisement   du  Climat  Politique  en   République    du  Congo (INA)


      La Coordination Congo  Ya Sika, regroupement   d'associations  et d'individualités  régulièrement installées en  Europe, est  informée des   contacts  et autres arrangements   nébuleux  entre  les  hommes  du pouvoir de  Brazzaville  et  leurs   alliés  au  sujet   de  la  création   de l'Initiative  Nationale  pour   l'Apaisement   du  climat politique   en République  du  Congo (INA),  afin   d'étouffer   la  perspective   de la convocation  et la tenue des  Etats  généraux   de  la  nation.  

Cette démarche  du   régime de  Brazzaville est lourde de   conséquences   d'autant   qu'elle   intervient    à un moment   où   les  Congolais   ont   plus   que jamais besoin d'alternance   politique    dans   leur  pays.  Elle  appelle,   de la  part  de la Coordination  Congo   Ya  Sika,   la   déclaration   ci-après.

En  effet,  se  refusant  jusqu'ici   par  pure  volonté affichée  de conserver   le  pouvoir,   à    reg arder  en face   la  réalité   de  la  demande pressante par  les  forces vives de  la nation   de  la convocation   des  Etats   généraux  de la nation,   le  régime   de Brazzaville,  soutenu   par   des   traîtres à la  patrie et  des rentiers politiques,  s'ingénie  à détourner  les  exigences   des Congolais et de   la   communauté  internationale   au sujet   de la démocratie en    proposant   au   peuple    congolais  des  scénarios  de sortie   de crise   en   trompe-l'oeil  du   genre  Initiative Nationale   pour l'Apaisement. 
  
Au travers    de  l'INA  qui  n'est  rien  d'autre  qu'une   arnaque  politique,  le   pouvoir    de  Brazzaville   voudrait non   seulement brouiller la   lisibilité   de la  constitution   du  20   janvier  2002   qui   mentionne   que  le mandat de Mr  Sassou  Nguesso    s'achève  en   août  2016,    mais encore   empêcher  que   s'ouvre au   delà   de cette   échéance    la   compétition   électorale  présidentielle sans  Mr  Sassou  Nguesso,  légalement  mis  hors jeu  par sa propre   constitution.   
     
L'argumentaire   tristement  propagandiste  de l'Initiative  Nationale  pour   l'Apaisement  insiste ''qu'il  est   fondamental  pour que   se poursuive  le développement tant  social, économique   que politique  du  Congo  de préserver  les acquis  sociaux   déjà  obtenus   à  travers de multiples  réalisations  faites   sur toute  l'étendue   du territoire   national''.  Un   argumentaire  qui   relève  par ailleurs  '' qu'avec   l'échéance présidentielle   de 2016, les congolais    ont  peur    d'hypothéquer  l'avenir  de  leur pays  qui   s'annonce  radieux''. 

Ainsi  dit,  l'Initiative  Nationale   pour  l'Apaisement   rejoint   la  préoccupation    de la  conservation autoritaire   et  sans limite  du   pouvoir de Mr Sassou Nguesso   et  son  clan   après   un  long  et  improductif   règne    d'une   trentaine   d'années,   quand   bien   même la  constitution   en  la  matière  le lui interdit. 

La   pratique    gouvernementale   de  Mr  Sassou   Nguesso   a  fait   rompre   le  lien organique   et  politique entre  son    pouvoir   et la société  congolaise. Lorsque dans  l'armée,  la  gendarmerie  et  la  police   d'un   pays, il  ne  se   trouve     à la  tête  de  la   plupart  de  tous leurs organes   de  commandement    que des  officiers   de la  région d'origine   du  président   de la   république,  on ne  peut    dire   que  les autorités travaillent  à l'apaisement.  Quand   la  quasi  totalité  des   directions générales   des  administrations   publiques   d'un  pays   est  tenue  par des hommes   de la région  du    chef   de l'Etat,  on   ne   peut  également  laisser les  dirigeants parler  d'apaisement.  

Où    est  l'apaisement   lorsque les populations congolaises,  conscientes   de leurs   droits légitimes   bafoués, ne   cessent   de  boycotter,  à   chaque  occasion, la  mascarade permanente  et   avilissante des consultations  électorales  truquées, antidémocratiques et totalitaires  dont  le seul   bénéficiaire est    toujours le Parti  Congolais du  Travail,   le  parti   du   pouvoir clanique   et  conservateur.  L'échec   cuisant    du recensement   administratif  spécial  en cours  est  la preuve  manifeste du refus   de   ces  populations   de valider   une  autre  farce  électorale  qui  profile  à l'horizon. 

Un régime  qui  cultive l'apaisement  fait   un travail   de pédagogie. Il  explique, informe,  fait  parler   son  chef   pour   rassurer  et    apaiser. Or,   de tous  les   graves événements   qu'a connus  le Congo  ces   dernières années, les  Congolais  n'en savent  rien   depuis l'assassinat   de Marien Ngouabi  en  passant  par   le  lieu  de la  sépulture  de Massamba  Débat,   les  disparus  du beach,  l'affaire des  biens  mal acquis, les   explosions   du 4 mars 2012,  l'affaire  Maître Mbemba, les  multiples incendies   dans  les  villes,  l'incursion   des  troupes angolaises   dans  les terres    de Kimongo  et  le  récent spectacle honteux   du   representant  du Congo  au Maroc sur   les  "réseaux   sociaux." 

Comment  peut-on donner  une  forme   définitive  à l'apaisement   du climat  politique  dans  un  pays   qui,   ayant   bénéficié  il  y a   si  peu de   temps  de la faveur   de  la communauté  internationale   qui   lui  a octroyé le statut   de  pays pauvre   très   endetté   pour   l'aider   à   se décharger  d'un  certain  nombre   de  contraintes,   soit  devenu  aujourd'hui   le  mécène financier  d'Afrique alors  que ses  propres populations, maltraitées, vivent   en  situation de  vulnérabilité  sociale et   sanitaire   chroniques, sans  perspectives    d'emplois, de   resocialisation, poussées    à la  malnutrition,   coincées   dans  un   environnement  pollué,  avec des infrastructures  sanitaires   et  éducatives   traînant  à   se moderniser.

Telle  qu'arrangée  par ses  sombres  inspirateurs, l'Initiative  Nationale   pour   l'Apaissement est un   complot   contre   la    république et  l'Etat   de droit.  C'est une   forfaiture,  une   anormalité  du  point  de vue  de  la démocratie   et  de la  laïcité. 

Quoi qu'en   dise   la  propagande   des  médias  publics  et privés au  service   du  clan Sassou Nguesso, le  peuple   congolais   souffre    des retards   qu'accuse  le   developpement  de   son  pays   pourtant    présenté comme   immensément   riche   au   regard de  ses ressources   naturelles.  Ce  peuple  est  hostile   à   ces cirques   du  genre  INA  déshumanisant  qui   voudrait qu'il  soit  toujours le    spectateur,  inhibé   et infantilisé d'une  mise en  scène  mortifère,    insensée  avec  pour but d'accompagner  le  cycle  politique et  historique  de Mr  Sassou  Nguesso en   voilant   ses   impunités,   ses carences   et    ses forfaits.    

L'Initiative  Nationale   pour   l'Apaisement,   concoctée   par    les  extrémistes   claniques   et   les  fossoyeurs   de l'unité   nationale   est   une   fuite  en avant  du   pouvoir de  Brazzaville,    un   bavardage  pour  rien, car   les   conditions   historiques, politiques, morales   et  sociales de  l'apaisement   au  Congo   sont   dans  la   fin définitive du   régime   de  dictature et   d'oppression   de  Mr Sassou Nguesso.

Dès   lors   que   sont  consignées  les  contreparties rassurantes   de  la nation,  que  la   discussion   préliminaire  sur les  fins   supérieures  inaliénables  du   pays  n'est  pas  biaisée mais   libre,  élargie et   ouverte,   que les  mesures  urgentes   de  resocialisation, de justice et  d'égalité  touchant   le bien être  concrêt   des populations  sont   exécutoires et  orientées  dans le sens   d'un   processus   de   progrès social, que l'ordre   renaissant  de  ce consensus  pondéré   laisse le jeu politique  ouvert   et   que  l'alternance  à  construire   dans  le pays   n'est ni  binaire  ni   tragique,  mais nationale   et  patriotique, alors  seulement  pourraient   s'examiner  les  principes   d'une   telle  démarche publique,  et  nationale  sur  l'apaisement.

Contrairement  au  discours  alarmiste de  l'INA  qui   apeure   les  Congolais,   jetant  le trouble  dans  leur esprit  à  propos  de   l'échéance   présidentielle de 2016 qui  serait   pour  l'INA   pleine   d'incertitude  et   de danger  en   raison des  enjeux  politiques  qu'elle comporte,   la Coordination   Congo  Ya  Sika   estime   que  seul  le respect   de la  légalité  constitutionnelle  peut permettre  de  rassurer   toutes  les  forces   de la nation.  Au   delà   de  la fin   du   mandat   de Mr  Sassou Nguesso,  la  nation   congolaise,   rassemblée   dans   la paix  et  le respect  de  la diversité,  sans le moindre   signe    de   vengeance  ou  de  revanche,  est politiquement   majeure  et  en   droit  d'organiser   une   transition  de compromis   d'hommes et  de femmes   de qualité. Cette   transition,  à   durée   raisonnable, mettrait  fin à   l'abattement  moral   d'un  pays  qui   se   sent   déclassé et  apporterait   des    solutions    appropriées   aux   questions  sensibles   qui   divisent  profondément  le pays. D'une  part,   la   reconversion   en  véritable appareil   d'un  Etat  laïc   de  l'armée, de  la  police, de la gendarmerie  et  de  l'administration.  

De l'autre,   l'organisation   d'un   vrai    recensement administratif spécial   devant   déboucher   sur  l'élection   libre, démocratique et  transparente   du   nouveau   président   de la  république.  Le   chantier   des   réformes,   toute    nature  confondue,  devant   relancer   la    république   et   consolider   la   nation,     serait    du ressort   de   ce dernier.

Il  se   passe   quelque  chose  au Congo   qu'exprime  la prise de conscience des  populations   sur  la nature véritable du régime de Mr Sassou Nguesso. L'exaspération est   profonde   traduisant   un désir  ardent et  inéluctable de changement, le   peuple   congolais  étant  décidé à   reprendre  en mains son  destin.  

D'ores   et   dèjà,   toutes   les   forces   congolaises   se   battant pour  l'accomplissement  de   l'alternance  tant   attendue   aussi   bien   à l'intérieur   du  pays   qu'à l'extérieur -  partis  politiques,  associations, confessions religieuses,  agents   de l'Etat,  artisans, intellectuels,   jeunes,  femmes  et   les  sans emplois -  doivent  réaliser que  le   changement   qui  est   à  leur  portée   ne   devienda   effectif   que  si   leur  détermination   à  voir   leur  pays  être   gouverné   autrement   après  Sassou Nguesso  prend   corps  au  jour  le  jour. C'est   pourquoi, dans  cette   étape  de l'histoire   du Congo,  pleine d'espérance,  l'Union   des Forces  de  l'Alternance  est   d'une   nécessité  vitale  pour   le  changement.

Le   pouvoir   est  moins   dans  la force   détenue  par  une minorité   que  dans   la  liberté   partagée   par   le  plus grand nombre.   
   

                                                  Fait  à  Paris   le  29  novembre  2013 

                  Le  Coordonateur de Congo Ya Sika  
                                                                                                   
                                     J. Ouabari Mariotti
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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 11:27

Certains de mes lecteurs m'écrivent pour savoir ce  qu'il en est de cet ambassadeur, de cet homme qui représente le Congo au Maroc, s'il s'est bien adonné à des pratiques masturbatoires en public en faisant joujou face à une webcam avec son serpent mou. Oui, l'affaire est fondée ! Hélas, nous n'avons pas voulu vous montrer de telles images obscènes et impudiques qui font honte à notre pays. Nous pensions que l'affaire allait vite avoir une réaction officielle à cause du caractère scandaleux de la vidéo mais il a fallu attendre pour apprendre que monsieur Valentin Olessongo, ambassadeur du Congo au Maroc, un homme dont les étudiants se plaignaient tout le temps pour des questions de bourses impayées, est enfin rappelé à Brazzaville.

La surprise vient du ministre des affaires étrangères Basile Ikouébé qui a du mal à lui trouver un remplaçant ! Attendez, ce ne sont pas les hommes qui manquent - donc ce qui manque, c'est forcément la vertu. Nous savons qu'en la matière, on commence toujours par rechercher un remplaçant par cooptation ethnique. Donc, s'il a du mal à trouver un remplaçant qui viendrait du bord de l'Alima au moment où nous apprenons que monsieur Olessongo aurait été rappelé au Congo, la conclusion est simple : pour une fois que l'on combine cooptation et bonne moralité, il n'y a plus personne !

Monsieur Basile Ikouébé, soyez courageux ! Si aucun Mbochi n'est moralement digne à ce poste, trouvez quelqu'un d'autre sans toujours regarder à l'ethnie. Il n'y a pas que les Mbochis qui sont dignes de devenir ambassadeur ! Prenez votre courage à deux mains et proposez même un Pygmée vertueux qui pourrait faire l'affaire si vous ne voulez pas mettre à la place de ce coquin d'Olessongo un sudiste ou un téké.

Nous sommes blasés au Congo où nous partageons notre quotidien avec le vice mais qu'on se mette à l'exporter à l'étranger, ça fait trop !

  Franchement, si vous avez du mal à le remplacer, c'est peut-être que vous vous dites : "Ils sont tous pareils chez nous ! Ils vont encore faire la même chose que lui !" Non, tous les Congolais ne se ressemblent pas car certains ont le kimuntu. Et même chez les Mbochis, surtout ceux qui ne sont pas proches du pouvoir ou pourris par lui, il y a certainement des personnes qui possèdent encore du bomoto !

Voici  la pensée que m'a inspirée cette vidéo : "Le tribalisme nique le peuple et fait honte au Congo à la face du monde !"

Nous avons toujours pensé qu'il était important de savoir qui est qui avant de lui confier des responsabilités. Avec le cas de cet ambassadeur qui au lieu de travailler préfère émoustiller son entre-jambes, vous finirez par me donner raison. A MON HUMBLE AVIS, LA CONNAISSANCE DES HOMMES EST UNE VERTU CARDINALE EN POLITIQUE...

 


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