Des personnes mécontentes ont incendié le Tribunal de Grande Instance de Madingou. Des écrits à la craie blanche indiquent que les populations de Madingou sont insatisfaites du "président qui travaille mal" et exigent le départ du procureur de la république. Nous désapprouvons que l'on s'en prenne à des bâtiments car si la justice est déplorable, ce n'est pas la faute des murs et du plafond. Il faut préserver les bâtiments publics ; nous en aurons besoin quand nous instaurerons la vraie justice.
Même lorsque le grand nzokou tombera, il ne faudra pas détruire les palaces construits aux frais de l'argent du contribuable : nous en ferons des écoles, des dispensaires, des orphelinats, des centres de formation, etc. Contenez votre rage. Vous aurez l'occasion de la manifester contre ceux qui les fils de l'injustice. Seulement contre eux sans violence car la nouvelle justice que nous mettrons en place aura aussi pour but de les juger. Il n'y a pas de paix véritable dans l'injustice et si l'on ne rend pas justice, nul ne peut parler de "réconciliation" car on ne réconcilie pas le crime et l'innocence sans un jugement équitable. Pardonner un criminel sans le juger à la hauteur de ses crimes, c'est donner l'occasion au crime de proliférer...