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24 avril 2017 1 24 /04 /avril /2017 21:43
FRANCE/DIASPORA CONGOLAISE/URGENT : APPEL AU RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN A NOTRE FRERE DE LUTTE SAMBA KEVIN

SOUTIEN A SAMBA KEVIN

URGENT : APPEL AU RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN A NOTRE FRERE DE LUTTE
SAMBA KEVIN convoqué A L’HOTEL DE POLICE DE CERGY CE 25 AVRIL 2017 A 10 H00 précises

Nous appelons tous les patriotes, les républicains et les combattants de la lutte contre la dictature crapuleuse du Congo Brazzaville et la diaspora militante dans son ensemble à se mobiliser massivement demain matin dés 9 heures pour un sit in, devant l’hôtel de police de Cergy en soutien à notre camarade de lutte qui sera entendu par les forces de l’ordre dans le cadre de notre lutte.
Nous vous attendons très nombreux !
L’adresse Gare de Cergy préfecture direction Cergy le haut. Ensuite l’hôtel de police se trouve à 5 minutes de la gare.

A paris le 24/04/2017
La Diaspora congolaise

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23 avril 2017 7 23 /04 /avril /2017 18:21
FRANCE/ELECTION PRESIDENTIELLE : NOUS SALUONS L'ELIMINATION DE FRANCOIS FILLON

A l'assemblée nationale française, le Lion De Makanda a posé les bases d'une nouvelle façon de changer les choses en Afrique pour lutter contre les dictatures qui étranglent nos peuples : faire tomber par l'arme du vote les alliés français des dictateurs africains agissant dans une conspiration appelée Françafrique. J'avais appelé à un "vote intelligent", il y a plus d'un an, - lorsque l'on détient la carte d'électeur en sa qualité d'AfroFrançais. Il s'agissait dans mon esprit d'affaiblir les alliés extérieurs - notamment français - du monstre qui écrasait notre peuple. Force est de constater que j'ai été entendu. Je prends à témoin mon cadet Mwinga Biango qui m'avait invité. Il ne s'agit plus de ne voter que pour la politique intérieure de la France mais aussi de chercher à en influencer la politique extérieure. Il y va du soutien des dictateurs, de l'exploitation des matières premières et  de la chaîne esclavagiste monétaire du franc cfa.

Nous avons les résultats du premier tour de l'élection présidentielle française de ce 23 avril 2017. Il s'agit dans cet article de féliciter les AfroFrançais et AfroVotants à cette élection qui ont fait battre François Fillon en propulsant au deuxième tour Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Le cheval en lequel j'avais misé, Jean-Luc Mélenchon, n'est pas au deuxième tour. Cependant, son score est très satisfaisant et pour l'avenir, ses idées ne feront que grandir. La prochaine élection présidentielle pourrait être la bonne. Qui sait ? L'expérience Macron aura intérêt à ne pas décevoir les Français en général et les AfroFrançais en particulier. La défense des intérêts de la France peut bien se concilier avec la démocratisation de l'Afrique, sans ingérence, sans soutien aux dictateurs - parce que l'Hexagone prendrait parti du soutien des aspirations populaires.

Il a fallu faire battre François Fillon, allié assumé de Denis Sassou Nguesso et des dictateurs africains. Désormais, les hommes politiques français sont avertis : nous jugerons la façon dont ils s'accommoderont les dictatures africaines. Il faut changer les choses en France car nous savons qu'elle est faiseuse de roi chez nous. Les Africains aspirent à un changement  en Afrique. Ils savent que désormais il faudra agir avec sa carte d'électeur en France pour espérer changer les choses sur le vieux continent.

Cette élection est un séisme politique qui explose les partis traditionnels qui se sont partagés le pouvoir pendant toute cette cinquième république, avec à la clé une traîtrise au détriment du peuple et en faveur des puissants, du monde de l'argent. Nous assistons à un effondrement des partis traditionnels pour excès de trahison. L'arrogance des seigneurs a été mise à mal. Désormais, les seigneurs savent que quelque chose a changé. Les Français aspirent à un renouvellement de la vie politique dans leur pays. Les Africains appellent à un changement des relations entre la France et les dictateurs africains.

Si son destin se confirme, Emmanuel Macron a mission de sceller la rupture en nous aidant à nous débarrasser des vieilles canailles politiques comme Denis Sassou Nguesso, l'homme qui est à lui tout seul une arme de destruction massive pour son propre peuple. S'il se dérobe à cette tâche, il ne fera qu'un mandat. Nous scruterons sa politique et ses accointances africaines. Nous avons bon espoir et presque une certitude que les démocrates porteront Emmanuel Macron à Elysée. Ce jeune homme a une mission à accomplir : il peut très bien concilier les intérêts de la France et la démocratie en Afrique. Quels sont donc ces intérêts français au Congo et ailleurs en Afrique que la démocratie ne pourrait garantir - pour que l'Elysée ne veuille traiter qu'avec des dictatures ? La France est bien en affaires avec des démocraties en Europe - sans que cela n'entache ses intérêts. Il n'y a pas de raison qu'en Afrique elle préfère s'acoquiner des dictatures.

Emmanuel Macron doit savoir que la conscience politique des AfroFrançais a changé : désormais, nous exigeons le changement en Afrique parce que nous avons vocation à rentrer chez nous vivre nos vieux jours dans des pays apaisés par la démocratie : il y a aussi des immigrés qui veulent rentrer chez eux.  Et, en dépit des dictatures, nombreux repartent en Afrique. Cela, on ne le dit pas assez.

Comme on dirait au Pool qui souffre sous les bombes assassines de Denis Sassou Nguesso - sans que le monde dit civilisé ne s'en offusque : KU MPUTU, POLITIQUE IKUBIRI !

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU.

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21 avril 2017 5 21 /04 /avril /2017 13:11
FRANCE/ELECTION PRESIDENTIELLE : ET SI CHRISTOPHE BARBIER AVAIT VU JUSTE ?

Celui qui avait dit que la propagande est à la démocratie ce que l'usage de la force est à la dictature avait certainement raison. Même en soi disant démocratie, il est possible de manipuler l'opinion pour qu'un homme qui a moins de quarante ans et qui n'a en fait que quelques années en politique devienne très populaire pour caracoler à la tête des sondages. A quelques jours du premier tour de l'élection présidentielle française, nous assistons en France à une étrange situation qui montre que des forces manipulatrices sont à l'oeuvre pour orienter le choix des électeurs français vers le candidat choisi par le système. D'abord, les affaires qui essaient de ternir l'image de François Fillon et celle de Marine Le Pen à quelques jours du premier tour de l'élection présidentielle, des affaires qui portent atteinte à leur dignité, à leur crédibilité. Et il y a ces sondages qui maintiennent Emmanuel Macron et Marine Le Pen au second tour. Manoeuvre habile pour pousser les électeurs vers un vote dit "utile" car l'électeur peut se dire que se disperser sur les autres candidats serait comme si sa voix n'avait pas été essentielle. Or, les journalistes corrompus des grandes chaînes de médias qui insistent sur cet aspect oublient d'indiquer qu'il y a un deuxième tour. A quoi cela sert-il de voter contre ses convictions dès le premier tour - alors que l'on sait pertinemment qu'il y a un deuxième tour ? Pourquoi ne pas attendre le second ? C'est que le système (des 200 familles qui possèdent la France) a peur qu'un président français qu'il ne contrôle pas prenne le pouvoir. Il faut donc orienter le choix de l'électeur dans un certain sens - dès le premier tour. La Gauche et la Droite classiques ressemblent à deux portes différentes, une à gauche et une à droite, qui conduisent au même abattoir socio-libéral. Or, le peuple a désormais compris la manoeuvre. L'élite doit donc innover pour éviter que les extrêmes ne prennent le pouvoir en France. Goldman-Sachs a lancé la fusée Macron pour la mettre en orbite en 2017. Reste à savoir si la manoeuvre sera concluante...

Si les sondages étaient des prophéties (heureusement qu'ils ne le sont pas), François Fillon ne serait pas au deuxième tour de l'élection présidentielle. Minée par l'affaire du contrat virtuel de son épouse Penelope, sa campagne stagne - même si elle progresse un peu. Il y a ensuite eu l'affaire des costumes. Quelqu'un cherche absolument à faire couler François Fillon pour voir le triomphe d'Emmanuel Macron. On peut parler d'une élection sous influence. C'est la première fois en France qu'on assiste à une telle immixtion poussant les Français à se départir de leurs convictions afin d'aller à l'essentiel dès le premier tour.

Quel contexte pouvait faire que la donne politique change afin que François Fillon se retrouve au deuxième tour ?  Face à cette impasse, Christophe Barbier, le journaliste éditorialiste de l'Express, avait dit qu'il fallait des attentats en France pour faire oublier le penelopegate afin de permettre à François Fillon de gagner l'élection présidentielle française. Tollé de la presse et des Français. Et s'il avait vu juste ? Aujourd'hui, ses prédictions sont d'actualité. Daesh se mêle ouvertement de l'élection présidentielle française. Peut-être pas : il peut s'agir d'un complot intérieur. qui sait ? A trois jours du premier tour de l'élection présidentielle française, un attentat frappe la police. Bilan : un policier blessé et plusieurs autres blessés. François Fillon apparaît à la télévision dans une posture présidentielle nimbée d'autorité. Reste à savoir si cet attentat de plus permettra de faire oublier le penelopegate. Il a trouvé une situation en or pour vendre son expérience de premier ministre - comme s'il fallait avoir fait de vieux os pour devenir président de la république. Cet attentat pouvait aussi mobiliser pour Marine Le Pen qui associe dans son programme immigration et terrorisme.

En conclusion, les sondages publics devraient être interdits à cinq mois d'une élection présidentielle afin de ne pas peser sur le suffrage universel car nous savons tous qu'ils sont truqués parce qu'il est possible de les acheter comme l'avait expliqué Philippe De Villiers.

Pour ma part, j'invite les AfroFrançais à barrer la route à François Fillon dès le premier tour de l'élection présidentielle française : il faut écarter cet ami des dictateurs africains comme Denis Sassou Nguesso. Ne vous laissez pas distraire : il faut absolument que cette élection envoie le message suivant : DESORMAIS, NOUS BARRERONS LA ROUTE DE CEUX QUI SOUTIENNENT LES DICTATEURS AFRICAINS EN FRANCE ET EN EUROPE. Que votre carte d'électeur devienne une redoutable machine à remodeler la politique extérieure de la France ! S'ils se rendent compte que soutenir des dictateurs peut leur coûter une carrière politique, ils y réfléchiraient à deux fois avant de le faire...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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17 avril 2017 1 17 /04 /avril /2017 18:19
MWANG’ MILONGUI, MUNA KERIKA : " MBUTA MUNTU, DEBATTONS ENCORE... "

 

Mon cher MWANG’ MILONGUI, MUNA KERIKA,

quand vous dites que la force de l'argument doit prendre le dessus sur l'argument de la force, cela dépend du contexte : en démocratie pure, oui, mais en dictature, il faut croire que ce n'est pas très approprié. La force ne respecte que l'argument de la force. Nous l'avons vu à l'épreuve en Gambie. La force de l'argument doit s'appuyer sur une volonté politique et sur une détermination populaire prêtes à risquer le face-à-face de la rue.

Ceux qui liront votre article conviendront que vous spécifiez bien que Denis Sassou Nguesso avait préparé militairement l'argument de la force pour écraser la force de l'argument. Oui, il faut croire en la force de l'argument mais que vaut la force de l'argument quand elle se retrouve face à l'argument de la force ? Vous avez peur de redouter le recours à la force armée car il est vrai que l'expérience a montré que l'armée, mieux structurée, possédant en plus un argument canon pour imposer sa volonté, a toujours abusé de la volonté populaire au travers de coups de force. Il s'agit de se demander comment on peut pacifier le canon qui braque un Etat pour ensuite prendre en joue son propre peuple. Si nous trouvons le moyen de résoudre cet algorithme, nous pourrions crier sur les toits avoir réussi à faire un grand pas vers la démocratie, c'est-à-dire, la force de l'argument.

Il y a cinq variables dans cet algorithme ; les partis politiques, l'Etat, le peuple, l'armée et la loi. Si l'armée devient l'Etat (armée = Etat) en saupoudrant le processus par un semblant de pluripartisme, il faut au moins que le peuple s'accapare la loi pour que le jeu soit équilibré (peuple = loi). Or, vous constatez que la loi de la force devient force de loi quand l'armée et l'Etat se confondent dans le cas d'une dictature militaire comme c'est le cas dans notre pays. Et même la loi (cour anticonstitutionnelle) s'incline - même si tous les magistrats ne sont pas pour la dictature. Il faut une sixième variable de la même nature que l'armée mais qui vienne du peuple que j'appelle une insurrection armée pour tenter d'équilibrer cet algorithme. C'est là où le Général Jean Marie Michel Mokoko a suscité de l'espoir mais en vain. Ah, si le pasteur Ntumi avait les moyens de renverser les crocodiles du PCT et leur pachyderme de l'Alima, vous comprendriez ce que je veux dire. C'est peut-être pour cela que la Bête de l'Alima veut absolument éliminer la seule potentialité armée qui pourrait opposer une résistance militaire. Je l'avais prédit. Il est parfois douloureux d'avoir raison.

Sur les prisonniers politiques, c'est toujours l'argument de la force qui veut faire taire la force de l'argument. C'est vrai que l'excès dénote d'un bug dans le maniement de la force. Il faut enfermer un argument qui parle ou le faire taire à jamais en l'expédiant ad patres. Nous avons atteint une espèce d'hyperbole dans la force de l'arbitraire et l'arbitraire de la force. Il arrivera bien un moment où la descente s'amorcera. C'est inévitable.

De mon humble avis, il faut passer par une phase douloureuse pour que la force de l'argument s'impose enfin. En attendant, il faut former les esprits, la démocratie n'étant pas une génération spontanée. Après le coup d'Etat de 1997, il a fallu abattre un gros travail pour que notre peuple englué dans des problèmes de l'ordre de la survie se remobilise autour de ses droits. Nous avons battu le pavé, passé des nuits blanches pour faire entendre la voix échaudée des démocrates en fuite face à la tyrannie de la Kalachnikov. C'est à Lyon que ce mouvement de la résistance a commencé avec la RESCO. Nous étions quelques Congolais au milieu de centaines de Français. Comme nous avions honte à cette époque au milieu des militants de l'association Survie et ATTAC ! Aujourd'hui, vous pouvez  mesurer l'engouement de nos compatriotes pour la cause nationale.

Pour le malentendu, prenez-le comme dissipé car, nous ne reprochons pas à Guy Brice Parfait Kolélas d'avoir fait preuve d'ambition en brisant une alliance qui penchait plus du côté des intérêts du PCT que du MCCDI. C'est de la bonne "trahison", celle-là : il n'y a que le PCT et Sassou qui en souffrent. Quant à l'autre situation, si les militants du Youki ont compris leur leader, c'est plus important que le reste. Je comprends qu'il y avait ambiguïté à reconnaître une "désinstitution" anticonstitutionnelle pour ne pas avoir renouvelé son tiers. - pour ensuite ne pas lui reconnaître son MAUVAIS (pour ne pas dire bon) DROIT. Tout était biaisé dès le départ. Okombi et Mokoko ont simplement cru que l'argument de la loi (anticonstitutionnelle avec canon braqué sur le droit) avait force de droit.

J'entends respecter la saine ambition personnelle politique. Par saine, il faut entendre celle qui ne pèche pas en se hissant au sommet au détriment du peuple. C'est humain. C'est institutionnel. C'est politique. C'est historique.

En ce qui concerne les soutiens hexagonaux de cette monstruosité dictatoriale qui dévore notre peuple de l'intérieur, c'est la première fois en France que les AfroFrançais voteront en tenant compte des enjeux de politique extérieure, un travail que j'ai amorcé à l'assemblée nationale française, le 9 janvier 2016. Si on pouvait faire tomber François Fillon, ça serait déjà ça. On y travaille.

En ce qui me concerne, ma stratégie signifiée était d'affaiblir le régime en le battant à son propre jeu rendu jeu propre. Que la cour anticonstitutionnelle ait statué le fusil à la tempe ne change rien. Sassou aurait pu faire comme Kabila sur l'autre rive du fleuve en n'organisant pas les élections. Vous savez que nous n'avons pas les moyens de lui faire rendre gorge. Cependant, le monde entier sait qu'il n'a aucune légitimité venue du peuple. Et qu'il nous massacre, nous emprisonne, il sait que le peuple a fait entendre sa volonté. Il arrivera bien une situation, un contexte où l'argument de la force ne prévaudra plus. Il nous suffit de faire confiance à l'histoire.

Nous avons la faiblesse de l'éloignement et vous l'avantage du terrain. Vous êtes au plus serré du risque, je vous le concède mais n'oubliez pas que le Général Mbaou a reçu une balle dans le dos, ici, en France. En criminalité, c'est comme en sorcellerie : la distance importe peu. Vous appréhendez au plus près de l'événement avec parfois un peu de parti pris et de manque de distance ; nous apprécions de loin avec le désavantage de manquer de proximité. Cependant, l'acuité de la raison peut pallier à la distance.

Vous soulevez que Tsaty et Pako défendent les valeurs républicaines. Il faut plus que la force de l'argument démocratique en face des gens qui font peu de scrupules de celles-ci. La dictature est en soi la mère des valeurs antirépublicaines. Même sous les oripeaux de loi. Comment espérer les faire triompher si les voies des urnes, du droit, de la loi et de la constitution ne valent rien ? On fait de la politique pour prendre le pouvoir. C'est de la bonne ambition mais que faire quand les mots ne suffisent pas ? Si par le jeu politique, constitutionnel, militaire et populaire, nous sommes en face d'un écueil, que nous reste-t-il ? THAT IS THE MOTHER OF ALL PROBLEMS.

Parlons un peu des accords de gouvernement comme vous le dites si bien : comment fait-on le grand écart quand on sert un dictateur, quand on collabore avec une dictature - en obéissant aux ordres ? C'est nécessaire d'avoir une expérience politique - même s'il faille aller au feu de l'obéissance volontaire comme le disait le professeur Zacharie Bowao mais dans ce cas, où a-t-on placé sa dignité, sa fierté ? Comment peut-on se mettre à table avec un cannibale quand on ne mange pas de la chair humaine ? C'est une image. Ne le prenez pas pour PAKO puisque nombreux sont dans cette situation. Je me souviens que le PCT n'a pas hésité à critiqué PAKO en disant qu'il n'avait pas fait grand' chose en tant que ministre. Vous pouvez arguer que passé de l'autre côté, le PCT ne pouvait que lui trouver des puces.

Bref, nous avons une situation très complexe à gérer pour sortir notre pays de l'impasse car tout pose problème : le peuple par sa nonchalance et ses atermoiements, les partis par des accords de gouvernement avec la dictature, l'armée pour ne servir que l'Etat, l'Etat en s'ethnisant à souhait et la loi cédant face à l'argument de la force. Commençons par élever la conscience de notre peuple car il n'y a pas de plus grande richesse pour un pays que la qualité de ses citoyens. Qu'importent les meilleures lois du monde, qu'importent les richesses matérielles si les hommes sont mauvais ?  Puisque PAKO est une valeur sûre à vos yeux, veillez bien sur lui car il me semble que le monstre de l'Alima voit en lui un adversaire qui lui a déjà fait mordre la poussière. Et il a la rancune épaisse pour un pachyderme...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

                                                           *

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MBUTA MUNTU,


Je suis très heureux que vous ayez disposé d’un peu temps pour me lire et de réagir à mon propos. Soyez en remercié et surtout félicité pour cette courageuse initiative. La vitalité démocratique que nous voulons dans notre pays, passe par ces échanges qui nous aident à éclaircir mutuellement nos opinions. C’est mille fois mieux que les affrontements armés auxquels on nous expose. La force de l’argument doit prendre le dessus sur l’argument de la force. Encore merci Mbuta pour la réponse. 
Dans le débat démocratique, on s’efforce d’éviter les provocations tout en essayant de parler vrai. Le dialogue, la compréhension mutuelle, la tolérance et le respect des engagements pris sont les meilleures recettes des politiciens civilisés. Pour moi, être civilisé, c’est être riche en vitamine psychologique de sagesse. Les gestionnaires égoïstes du pouvoir de la prison Congo ont une carence prononcée de cette vitamine, vous percevrez cela par leur hystérie politique. La pléthore des effectifs des prisonniers politiques, la distribution facile de la mort et leur incapacité congénitale à garantir le bien-être de la population en sont les illustrations. 
A propos des malentendus Mbuta, quelques-uns persistent encore, voilà pourquoi, je reviens à la charge pour tenter de les dissiper afin que, désormais, les mauvaises appréhensions cessent de fonder nos propos et de conditionner nos actions. 
De prime abord, je ne nie pas le rôle très important qui est le vôtre dans le processus de déstabilisation des soutiens internationaux de ce sale système ; c’est ce qu’il nous faut davantage, dans le but ultime de porter un coup de massue mortel à la fameuse expérience de gestion des affaires internationales du geôlier en chef de la prison Congo, tant vantée par ses thuriféraires. De tout cœur Mbuta, je vous en suis infiniment très reconnaissant. Vous faites du bon travail d’harcèlement politique.
S’agissant de la fameuse double trahison de Pako que vous avez essayé de démontrer en long et en large dans votre post, je continue d’insister que l’on ne se comprend pas. Tenez, lorsque l’élection présidentielle était précipitamment programmée à la date du 20 mars 2016, le gouvernement d’alors avait confié la gestion des candidatures et de validation des résultats à la fameuse cour anticonstitutionnelle. Nous avions tous décrié cela, mais nous nous y étions, finalement, conformés à contre cœur, parce qu’il n’y avait que cette institution obsolète présentée par ce dangereux pouvoir qui espérait voir les candidats de l’opposition décliner l’offre à l’effet de justifier leur état d’urgence. Ces derniers étaient donc obligés de déposer leurs dossiers de candidature à cette sale cour qui les avait validés sans contestation (il n’y avait pas que des magistrats acquis à la cause de Mpila à cette cacophonie constitutionnelle, l’honnêteté intellectuelle nous oblige de reconnaître les efforts des autres, eux aussi, avaient pris le risque de s’opposer à la volonté de Mpila, même s’ils étaient minoritaires). Ce qui de facto, supposait que tous - Okombi et Mokoko compris, avaient tacitement reconnu l’autorité de cette cour anticonstitutionnelle en se conformant à sa logique fonctionnelle blâmable. C’est là-bas qu’ils avaient tous déposé leurs dossiers de candidature. Okombi et Mokoko l’avaient fait de leur propre gré, sans pression aucune et en respectant la volonté de leurs électeurs. C’est clair.
Pourquoi donc que ça soit à la proclamation des résultats (faux) que Mokoko et Okombi ne reconnaissaient plus l’autorité de cette cour anticonstitutionnelle à laquelle ils s’étaient tacitement conformés ? Je suis très curieux de connaître les raisons qui avaient motivé ce retournement brusque et impropice. C’était quoi, la peur de se déclarer vaincus après s’être engagés dans la bataille électorale? J’avais senti un relent de rancœur, autrement dit, ils étaient tombés dans le piège de provocation du pouvoir qui les attendait au tournant, ce n’était pas intelligent de leur part. Le mieux pour eux aurait été qu’ils ne se présentent pas pour affirmer et confirmer la contestation de l’autorité de cette cour que vous qualifiez de plus inconstitutionnelle que constitutionnelle. A mon humble avis, c’est plutôt Okombi et Mokoko qui vous ont trahi en ne reconnaissant plus l’autorité de cette cour, à mi-parcours du processus qu’ils avaient accepté. Paradoxal. 
Mbuta, Il faut savoir que les aigreurs en politiques sont les causes majeures des crises ouvertes (Thisekedi, premier ministre de Mobutu avait biffé un article du décret qui l’avait nommé. Cette sottise avait suffi pour qu’il soit en conflit direct avec son président, vous vous souvenez). Dire que ma naïveté politique m’avait fait croire qu’en boudant les résultats et en refusant de déposer les recours, Mokoko et Okombi étaient prêts à toutes épreuves de leur entêtement, pour démonter Sassou et confondre Pako, le traitre, qui avait pensé autrement ! Mon œil !
En effet, ce dernier avait juste eu la probité morale de prendre acte, je dis bien, prendre acte de la décision de cette cour anticonstitutionnelle sans toutefois, reconnaître la victoire de Sassou-Nguesso (ça été dit et redit, mais jamais compris). Il avait suivi la procédure de remise en cause des résultats en déposant un dossier de recours (suite logique de son engagement) ; tout en sachant, à l’avance, que rien d’important n’en résulterait. Par cet acte républicain, Pako avait été la risée de ses détracteurs, alors que nous avions pensé que l’honnêteté intellectuelle voulait qu’on apprenne à respecter les procédures ; du fait que lorsqu’on prétend être un dirigeant de la République, il faut commencer par respecter les institutions publiques de son pays avec toutes leurs faiblesses, avant de prétendre les réformer, une fois, arrivé au pouvoir. Tsaty n’est pas un rusé rat palmiste, il défend, comme Pako, les valeurs républicaines dans la République bananière. Ce sont des bons pédagogues politiques, ils œuvrent pour le changement de mentalité politique au Congo. Les convulsions de leurs détracteurs les font simplement sourire. Mokoko et Okombi n’ont pas eu la sagesse de le faire, ils avaient privilégié la rupture brutale, sans garantir leurs arrières. Qui veut voyager loin, prépare sa monture Mbuta. Le Professeur Bowao nous recommande tous, l’hygiène de l’environnement politique congolaise. C’est une option favorable à la démocratie. C’est une vision prospective de la politique congolaise très ambitieuse. 
En ce qui concerne la trahison de Pako au MCCDI, je voudrais vous dire, Mbuta, que vous connaissez peu ou pas du tout le fonctionnement de ce parti avant son éclatement, voilà pourquoi, du haut de vos gradins, vous prenez la liberté de commenter les effets sans avoir la maîtrise des causes. 
Mbuta, on ne crée pas un parti politique pour accompagner éternellement les autres au pouvoir, même si le cas est légion dans le pays. Si telle est votre approche méthodologique de la pratique politique, je crois que la démocratie restera un rêve lointain au Congo. Mélenchon a cessé d’être le porteur des voix du Parti Socialiste, peu importe les résultats, mais l’enfant Mélenchon a progressé pendant que le grand HAMON se cherche. C’est la politique dans sa dynamique : Munari, Blanchard et Mapingou-Mokoko sont passés par là aussi. C’est humain. 
En se comportant ainsi, Pako avait voulu mettre un terme à cette sorte d’unité du cheval et du cavalier (alliance MCDDI-PCT). Cette unité de l’éternel porteur (MCCDI) et de l’éternel porté (PCT), était devenue préjudiciable pour l’émergence politique de Pako qui avait nourri, lui aussi, l’ambition de défendre les couleurs du MCDDI à l’élection présidentielle de 2016. Voilà pourquoi, le congrès du MCDDI devant statuer sur la présentation ou non du MCDDI à celle-ci, avait décidé de présenter son candidat Guy Brice Parfait KOLELAS. L’héritage s’entretient bien en l’améliorant. Attitude que l’allié glouton (PCT) n’avait pas tolérée parce qu’il y allait de sa survie. Que Jean Louis Pandou vienne contredire la décision d’un congrès (instance suprême du Parti) à téléfoufou comme vous le dites, cela dénotait l’indiscipline d’un militant complexé (vous connaissez la suite), et relevait de la manœuvre politicienne du PCT. Ce n’est pas une preuve de trahison de Pako à la parole donnée, parce qu’il avait déjà commencé à dénoncer cette alliance. Les responsables du PCT imbus de leurs personnalités, ne prêtaient pas une oreille attentive aux réclamations de Pako pour un ordre nouveau de cette alliance. Ce qui était arrivé ne peut être interprété comme une trahison ; parce qu’à vouloir y trouver un réel motif de trahison, je crois que cela relèverait de l’acharnement pur et simple contre sa personne. Entre les corrompus qui sont restés au MCDDI nguirisés pour soutenir ce méchant pouvoir et Pako qui avait brisé le mur de glace, qui a réellement trahi la volonté du peuple qui avait refusé avec fracas, de monnayer sa soif inextinguible du changement ? That is the big question ! (Toboyi mbongo, tolingui changement, c’était chanté pendant la campagne).
Oui, Pako a été ministre d’un des gouvernements de Sassou, c’est la conséquence de l’accord de l’alliance entre le MCDDI et le PCT, c’est le cas avec le RDPS, le MAR, et les autres Partis. Ce ne sont pas des arrangements familiaux, encore moins, une allégeance, non Mbuta, vous avez l’imagination trop facile. Les accords de gouvernement entre les partis politiques vous les connaissez mieux que moi. Mokoko Président, allait signer des accords de gouvernement avec les autres Partis qui l’auraient accepté, sauf s’il avait un agenda dictatorial caché. Les arrangements familiaux c’est ce que vous voyez actuellement, avec le MCDDI mboka-mboka. Leur discours faisant foi « ils étaient laissés par Bernard KOLELAS à leur père Sassou ». En tout cas, pas Pako et nous. Ce vilain mélange des torchons et des mouchoirs est préjudiciable à la démocratie. 
J’avais voulu aussi d’une candidature unique pour l’opposition. Or pendant que les autres candidats se préparaient à Brazzaville, Mokoko n’avait pas la volonté de se présenter, c’est tardivement qu’il l’a fait. Et au moment où il arrive, il voulait (vous aussi), que tous les autres soient derrière lui. Ah ! ! C’est vraiment dur d’être un politicien civil au Congo ! Lissouba en sait quelque chose. Vous refusez que les militaires gouvernent et vous faites encore appel aux militaires pour gouverner ! Ce n’est pas paradoxal ? Les militaires au pouvoir sont des loups à la peau d’agneau, ils finissent toujours par se rappeler qu’ils sont militaires et les civils, des machins. 
Ces choses-là se préparent longuement : Sassou, sachant qu’il devait modifier la constitution, s’était préparé pour la manière forte, en recrutant massivement les jeunes dans l’armée et en les affectant dans tous les départements pour contrer toute éventualité de contestation. Mokoko ne s’étant pas préparé en conséquence, avait compté sur l’improvisation, qui s’était, malheureusement avérée être une stratégie stérile. Ne nous dispersons donc pas en distribuant les torts de cette fausse stratégie aux autres, et particulièrement à Pako. J’insiste.
Le départ de Vivien Manangou ne peut pas s’interpréter comme vous le dite, le prétexte est fallacieux. Savez-vous qu’après son apparition en public sous les bons offices de Pako, il a été recruté à l’université Marien NGouabi en qualité d’enseignant titulaire ? Vous savez ce que ça lui a coûté ? La dévotion aux pratiques asservissantes du pouvoir, sinon, pas de boulot, mon cher. Il a été obligé de faire la volonté de ses recruteurs. Vous avez compris, suivez simplement mon regard et cessez donc d’ergoter sur les effets dont vous ne maîtrisez les contours.
L’acharnement de Sassou contre les peuples du Pool est un autre dossier. Pako n’y est pour rien. Vous avez une bonne interprétation de ce carnage. Mais la lutte continue. 
Oui Mokoko a fait une campagne remarquable, comme Pako aussi, les résultats font foi. On peut avoir mangé les cacahuètes avec ce pouvoir dangereux ; comme Mokoko et Okombi et on peut finir aussi par en avoir marre. C’est humain, l’hygiène politique nous fait obligation.
Cordialement. 


MWANG’MILONGUI, MUNA KERIKA

 
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14 avril 2017 5 14 /04 /avril /2017 18:16
DAVY ALBANO : LE SASSOUISME OU SYSTEME CRIMINO-KLEPTOMANO-OLIGARCHIQUE DE DSN
Denis Sassou est un OLIGARQUE car seule sa famille, son ethnie et quelques courtisans de tous bords ont droit de Cité au Congo.
Je n'ai jamais compris comment les médecins commis par LA COUR, INCONSTITUTIONNELLE fût-elle, n'ont pas pu déceler la psychopathie avérée du prince d'Edou pour ainsi valider sa candidature à la magistrature suprême ! Ce monsieur est à lui tout seul LE MAL DU CONGO. Voyez combien de constitutions a-t-il changé, car elles ne lui servent que de paillasson. Après avoir doublement échoué de coopter le Rwandais Joseph Kabila par un mariage arrangé avec l'une de ses nombreuses filles et tenté de pistonner Jean Ping du Gabon aux élections présidentielles contre Ali Bongo afin de plus tard positionner son petit fils Bongo, Sassou s'est mis martel en tête de promouvoir à tout prix son Kiki de fils comme successeur au trône. Son rêve inavoué est le contrôle des voisins frontaliers (Gabon, RCA et RDC) en y plaçant des gens de paille à défaut de sa famille.
 
Denis Sassou est un KLEPTOCRATE en ce qu'il a instauré la corruption à grande échelle comme mode de gouvernance. Ce système inique tire toute sa substance de l'argent facile, le tout couronné par une impunité absolue du fait que la justice lui est toute dévouée. Cette KLEPTOCRATIE dont Sassou est le maître ordonnateur a gangrené la socièté entière à tel point que ne pas verser dans la corruption au Congo s'apparenterait presque à un délit. Depuis longtemps au royaume de Sassou,  l'honêteté n'est plus qu'un vice, une tare.
Rien ne se fait au Congo-Brazzaville comme affaire sans qu'on y voit l'ombre du sinistre et lugubre Sassou ainsi que celle de ses proches. Ils sont soit propriétaires ou actionnaires dans de multiples sociétés. Avis aux Généraux laissés pour compte : Vous êtes exhortés d'aller vous servir en véhicules 4x4 neufs à la CFAO au lieu de rouler dans vos vieilles guimbardes qui vous lâchent à chaque feu de stop. La CFAO étant une des nombreuses sociétés de Sassou, vous avez le droit de vous y servir, entre vous, hauts officiers. N'ayez pas peur, il vous craint malgré tout, sinon il ne vous aurait pas octroyé des salaires à vie de plusieurs millions de cfa. 
 
François Hollande nous dira que cet énergumène a une telle capacité de nuisance qu'il s'attaquerait à une scie circulaire,  qu'il irait  jusqu'à corrompre le diable lui-même si c'était possible. Il remplace sur ce registre, feu Omar Bongo qui à son époque finançait à tous vents les partis politiques français de gauche comme de droite par le système des mallettes. Récemment nous avons vu comment par son lobby américain, il a tenté d'approcher l'administration de Donald Trump, engloutissant d'énormes sommes d'argent pour juste satisfaire son ego d'être le premier dictateur à être reçu par le nouveau locataire de la White House. Il tient par ce système abject tous les leviers du pouvoir politique et économique du pays. 
Je citerai maître Amédé Nganga, l'avocat du colonel Ntsourou, qui affirme que Sassou tient en otage les cadres du Nord par le crime rituel sur Marien Ngouabi, en les plaçant à tous les postes de commandement dans l'armée, la police et la gendarmerie, dans l'administration, même s'ils n'ont pas les compétences requises. Ajoutez à cela la propension génétiquement avérée qu'a cette ethnie à ne pas faire la différence entre le trésor public et celui de la famille, la course au pillage était longtemps ouverte. C'est la seule tribu au Congo qui se permet de narguer tout le monde. Pour ne parler que de Pointe-Noire, leur ville de prédilection, ils ont acheté tout le quartier Mvou-Mvou et poursuivent leur conquête du coté de Loandjili, Nkouikou, Mongo-Kamba, Siafumu...  Cependant ils évitent soigneusement les autres quartiers comme Tié-Tié, Mpaka, Voungou, Loussala parce qu'ils savent qu'ils agissent très mal. Leurs maisons poussent comme des champignons, avec une prédominance pour les bâtiments à plusieurs étages, le tout sur la base d'un maigre salaire de fonctionnaire. Parfois ils poussent la hardiesse jusqu' à racheter tout un bloc habité (cf. ce célèbre douanier du secteur du collège Moe-Poaty de Loandjili qui étend indéfiniment ses acquisitions autour de lui sans gêne) délogeant les pauvres voisins à coup de millions !  Quant à l'achat des voitures, je parlerai plutôt en termes de parcs à voitures ! Comme ils ne peuvent plus sortir facilement les grosses sommes d'argent volé, ils ont innové dans un système de blanchissement inédit. Après avoir investi localement dans l'achat et la construction d'un grand immeuble, le rez de chaussée est consacré à des commerces de façade telles qu'une blanchisserie ultra moderne, un salon de coiffure, une croissanterie qui, du reste, ne rapportent rien. Ces semblant de commerces leur permettent de justifier les versements quotidiens d'argent recyclé dans les banques de la place.
 
Quelle autre ethnie au Congo a déjà tenu des slogans guerriers du genre : "camarade Marien, si vous avancez on vous suit, si vous vous arrêtez on vous pointe, si vous reculez on vous abat ",  " le pouvoir est au bout du fusil, il ne se donne pas, mais il s'arrache", " ebonga ebonga té toujours meilleur, le ciel ne tombera, tia ngue o",  "lé nua lé dia lé tonga ndako lé somba Pajero na VX (4×4 Toyota) mokolo okokufa yo yebi te" ? C'est la seule ethnie-Etat qui nous avait jadis habitué aux communiqués audiovisuels du genre : "Yoka Manuel azo yebisa ndeko na ye lssongo Norbert  na mboka Oyo, aya noki noki na mboka mokonzi Brazzaville. Billet na ye ekofutama na makolo ya mpepo"
 
Tout avait commencé avec la chute du président Massamba Débat en 1968. Cette année marquait  pour le Congo  le début de la perte de la notion de la chose publique et, la descente aux abysses amorcée avec l'avènement du camarade Marien Ngouabi. Plus d'une cinquantaine d'unités de production de l'Etat du nord au sud, initiées par feu Massamba Débat, ont été vouées à la prédation du PCT. Car le principe inavoué semble-t-il serait que le camarade membre du parti qui REUSSISSAIT à détruire une entreprise se voyait PROMU à un poste au dessus du premier (cas de Lékoundzou qui après avoir fait tomber la société de pêche maritime SICAP s'est vu élevé au rang de MINISTRE). Les exemples sont légion.
 
Denis Sassou est un CLEPTOMANE car rien ne justifie autant d'inutiles détournements d'argent public comparé au seuil de pauvreté des citoyens. La question aujourd'hui est de savoir qui des présidents Youlou, Yhombi et du CLEPTOMANE Sassou a tout volé ?
 
La Conférence nationale nous avait révélé comment Sassou détourne l'argent public, à l'exemple des 11 millards de cfa dissipés pour la construction fictive d'un hangar de l'avion présidentiel, 50 milliards pour une brasserie fantôme de bière à Oyo et j'en passe. 
 
Revenu au pouvoir par les armes au prix d'une guerre inutile, Sassou ne se retient plus ; aucun membre de son entourage ne pouvant le stopper dans sa dérive démentielle. Ses compères chefs des Etats le surnomment "DAB pour distributeur automatique des billets de banque". C'est ainsi que Bozizé de la RCA bénéficiera gratuitement de Sassou une dotation exceptionnelle de près de 40 voitures Mercedes de luxe pour son gouvernement.
2012 : 50 milliards de cfa sont donnés à Mamadou Issoufou du Niger, 
2013 : 25 milliards de cfa à Nicolas Tiangaye ministre des finances du CentreAfrique.
2013 : 230 millîards de cfa à Wattara de la Côté d'Ivoire. Yayi Boni, IBK, la liste des heureux bénéficiaires de l'argent du contribuable congolais est longue. Les scandales économiques au sein de sa famille ne sont plus un secret pour personne, car Sassou est le premier et le seul président dans l'histoire du Congo à posséder des sociétés privées et un campement transformé en cité du genre Gbouadoluté de Mobutu du Zaïre.
 
Denis Sassou est un TYRAN car c'est un gouverneur autoritaire, cruellement criminel, despotique, injuste en ce qu'il ne respecte pas les libertés individuelles. Maître Amédée Nganga, le qualifie de TUEUR-NÉ et de LÂCHE, par ce qu'il n'a jamais eu le courage d'assumer ses crimes. Il s'ingénie toujours à les faire porter à d'autres personnes par des montages rocambolesques, lesquelles personnes pour la plus part sont des victimes innocentes. La bête d'Edou est en elle même, tout le MAL INCARNÉ. L'avocat affirme que la seule chose que Sassou sait faire  c'est TUER au delà de PILLER. Souvenez-vous qu'après sa victoire de 1997, n'ayant plus d'argent pour payer ses cobras, il leur avait ordonné de piller le peuple en attendant l'aide de la France.  Je pense que c'est cette déviance pathologique qu'a dû repérer en lui les recruteurs des réseaux Foccart dans les années soixante pour en faire ensuite le fidèle valet de la FRANÇAFRIQUE. 
 
On raconte que très tôt, alors qu'il n'était qu'un tout petit gamin, le petit Denis avait déjà expérimenté en toute impunité le goût du crime, dans son propre milieu familial. Aujourd'hui, selon la pertinente remarque de maître Amédée, tout jeune Mbochi en âge d'apprentissage de tuer est envoyé s'exercer dans les prairies zoologiques du Pool, les Bakongo étant leurs gibiers non protégés. Ces jeunes sont même étonnés de parfois y trouver la mort, car comme Israël, ils y vont après avoir jeûné et invoqué la protection divine par dessus leurs gris-gris (voir la vidéo des 20 soldats morts dans l'embuscade au Pool). Pendant que le Sud a été longtemps évangélisé, la majeure partie du Nord est restée fétichiste, en témoignent les sacrifices rituels donc le prince d'Edou est friand. Tout ce qui est scientifique échappe à sa comprenette, les fétiches étant son principal credo. J'imagine qu'il doit faire appel à ses marabouts incultes pour faire des sacrifices contre la crise économique en cours, tellement qu'il est incapable de comprendre ce mot tout comme il n'est à même de lire sa propre constitution et encore moins de la comprendre. Après avoir commandité l'assassinat de leur leader Marien Ngouabi, les coupables étaient tout trouvés.  D'abord on accuse Yves Motando pour ensuite se défouler sur le Pool : "Ba kongo ba bomi Marien". S'en était suivie une purge ethnique dans le "Poolailler" ! Et maintenant on nous parle du "VIVRE ENSEMBLE, PO NA EKOLO" comme si c'est une nouvelle trouvaille ! Déjà qu'on nous impose le lingala comme langue administrative.
Récemment, une vulgaire bagarre entre les élèves de deux lycées avait vite justifié l'intervention musclée de ses tueurs à gage. Bilan : 3 élèves assassinés gratuitement, et le roi Zulu Bad continue à se pavaner en toute impunité dans les rues de Pointe-Noire. Sous d'autres cieux, ce tueur se serait déjà fait abattre par l'une ou l'autre des familles éprouvées à titre de vengeance. Mais le Sud est tellement christianisé que là où l'homme du Nord tue, il s'en remet à un jugement divin...
 
Denis Sassou est un DICTATEUR car parvenu frauduleusement au pouvoir, il gouverne ARBITRAIREMENT sans contrôle démocratique. C'est donc un AUTOCRATE, en témoignent le referendum, les changements à répétition des constitutions, le hold up électoral, le musellement de l'opposition et les arrestations de tout genre. 
Aucune déontologie dans la gestion de l'Etat. Quitte à garder des vieux fidèles octogénaires au trésor public (qui lui sortent des milliards de francs juste sur un simple appel téléphonique), des vieux magistrats qui ne  se souviennent plus du droit que comme de leur première paire de chaussettes, des chefs des escadrons de la mort qui tirent sur le pauvre peuple sans sommations alors qu'ils ont brillé par leur absence du côté de Kimongo pendant l'invasion de l'armée angolaise. 
Sur le plan de la  politique intérieure sa formule est toute éprouvée :
-création de multiples partis satellites et associations affiliées au pouvoi ;
-financement des candidats de pacotilles aux différentes élections ;
-nomination des députés et sénateurs pour avoir un parlement acquis à sa cause ;
-contrôle du pays par ces réseaux d'information ;
-achat de conscience des parlementaires indépendants ;
-arrestations et élimination par empoisonnement des opposants réfractaires.
 
Pour la petite histoire, quand il fait arrêter le général Mokoko, il envoie Ayessa son directeur de cabinet avec 120 millions de cfa pour corrompre les pseudos sages de son village, avec comme message qu'il l'aurait mis en prison pour le protéger de son neveu Jean Dominique Okemba qui veut le tuer ! Quant à l'assassinat du Colonel Ntsourou, je vous laisse imaginer la corruption qui a entouré cet événement au sein de sa famille... On nous laisse entendre qu'il fait miroiter près d'un millard pour les prochaines législatives malgré la crise.
 
En lisant son pseudo livre "Le fleuve, le manguier et la souris", vous vous rendrez compte combien l'ambition est débordante chez ce fils de forêt. 
 
Ouvrons une parenthèse. Or ce que les Occidentaux appellent AMBITION (recherche d'honneur, de gloire, d'élévation sociale, de distinction) est tout bonnement synonyme  de CONVOITISE (désir immodéré, déréglé) car ces deux notions se mesurent par rapport à autrui, tandis que leur COURTOISIE est une forme D'HYPOCRISIE à peine voilée. Selon leurs intérêts, la communauté internationale (y compris l'UA, le syndicat des vieux dictateurs) peut ignorer par bienséance (courtoisie) le génocide en cours dans le département du Pool et le plébisciter (par hypocrisie) comme PRÉSIDENT DU TRÈS HAUT NIVEAU (sic) pour la résolution de la crise Lybienne. La France peut hypocritement s'appitoyer sur le sort des Lybiens dont Sarkozy est le fauteur de trouble et fermer sournoisement les yeux sur celui des Congolais. Elle peut également sans vergogne condamner les bombardements du président  Bachar el-Assad de la Syrie sur son peuple et par complaisance ne rien observer sur ceux du Pool orchestrés par Denis Sassou. Comment peut-on tolérer qu' un terroriste d'Etat puisse être comme par enchantement un médiateur ailleurs ? Fermons parenthèse. 
 
Le colonisateur a enseigné aux sudistes les préceptes suivants : 
 
TU MANGERAS A LA SUEUR DE TON FRONT, TU TRAVAILLERAS SIX JOURS POUR TE REPOSER LE SEPTIEME, TU NE TUERAS POINT, TU NE VOLERAS POINT, TU NE COMMETTRAS POINT D'ADULTERE, TU NE MENTIRAS POINT, TU NE CONVOITERAS PAS LA FEMME DE TON PROCHAIN, NI SA MAISON.
Or ces notions basiques du "VIVRE ENSEMBLE" sont presque ignorées par nos frères du Nord. Par leurs pratiques d'un autre âge ils ont corrompu presque toute la société. Souvenez-vous de la rencontre de Sassou avec les pseudos sages (singes) d'Oyo à propos du POUVOIR en 2014. Ils se comportent de façon barbare et ont le goût très prononcé pour le sang. Là où l'homme du Sud pardonne,  l'homme du Nord tue !
 
A douze ans, d'après son propre témoignage, quittant sa mère Mouebara (du nom de code du génocide dans le Pool) pour aller à l'école, l'enfant d'Edou ne put réprimer ses instincts de chef de gang, car nous dit-il, il prit la tête du groupe, supplantant même les plus vieux que lui ! La suite nous la connaissons. Il est émerveillé de prendre le même jour un camion pour "nguélé", entendez la ville  (Brazzaville), suivi du train pour Dolisie. Je vous laisse imaginer le choc que cet enfant de forêt subit sans transition en découvrant le monde civilisé. Mais fort de sa malice, la seule image qu'il va laisser transparaître est celle d'un vulgaire coureur de jupons, ce qui fera dire à son mentor Marien Ngouabi que c'est un bon à rien mis à part les femmes. Camouflage très réussi. Il observe beaucoup et assimile petit à petit les rouages du pouvoir auprès de ses aînés qui d'ailleurs ne soupçonnent rien. On dit qu'il est même le commissionnaire de Marien Ngouabi dont il arrange les rencontres avec les femmes de joie. Cela expliquerait peut être plus rationnellement pourquoi ce dernier recevant un coup de fil de Sassou alors qu'il s'entretenait avec le cardinal Emile Biayenda, s'excuse et congédie l'homme de l'église pour aller discrètement avec juste son chauffeur à l'hôtel le Mistral, siège habituel de leurs ébats, sans gardes de corps. Je n'ai du reste pas mordu à la version officielle absurde, selon laquelle on venait de lui annoncer que son protégé, Yves Montando ayant reçu une balle au champ de tirs, se serait refugé à l'hotel le Mistral au lieu de l'hôpital militaire !
 
Après avoir détruit le système scolaire qui est la base toute société et qui a fait de ces fils de paysans ce qu'ils sont devenus aujourd'hui, ils ont réduit le peuple en un troupeau de moutons de Panurge, prêts à les ovationner sans réfléchir. Feu Fulbert Youlou pouvait prédire de ce peuple qu'il acclamerait un jour un fou, et nous y sommes. Une fois l'école détruite, il ne reste plus du peuple qu'une foule ignorante de ses droits et libertés. Savez-vous que la foule est ce qu'il y a de plus versatile ? La Bible nous en fournit un exemple très parlant. Le Seigneur Jésus après avoir fait du bien à une grande foule indigente monte à Jérusalem sous des acclamations: "Hosana, soit béni celui qui monte au nom du Seigneur". Une semaine plus tard, c'est exactement la même foule qui réclame son sang au bénéfice d'un truand nommé Barabbas. Comprenez que les peuples ont les dirigeants qu'il méritent, et que la seule arme contre une dictature, c'est la révolte de ce même peuple.
 
La cigale qui hier en été chantait en dilapidant le trésor public en vient à quémander aujourd'hui de quoi subsister, volant d'un pays vers un autre. Finis les forums et autres rencontres de luxes qui donnaient vie à l'hôtel 5 étoiles Alima et à l'aéroport international d'Ollombo. 
Organisés en cercle de véritables mafiosos, les contributions directes (les douanes, les impôts, les mairies), la police, la gendarmerie et à une moindre échelle l'armée, rançonnent le peuple et découragent tout développement de l'informel susceptible de faire vivre la grande population. C'est à croire que nous devrions tous croiser nos bras, ne rien entreprendre et attendre que seul le bâtisseur infatigable puisse lui-même construire et nourrir le pays tant l'Etat blâme tous ceux qui osent se débrouiller. Combien de nos vieilles mamans sont brutalisées par la police pour avoir vendu occasionnellement des légumes ou des fruits aux abords des marchés ? Combien des transporteurs sont rançonnés dans les barrages érigés sans fondement le long des nationales "chemins d'avenir" ? Combien de citoyens sont "rackettés" parce que privés de carte nationale d'identité qu'ils peinent à avoir, tant celle-ci est distribuée gracieusement aux Congolais de la RDC et aux OUEST- Africains ? Que sont devenus le grand marché de Pointe-noire et celui de Tié-tié détruits pour des raisons de campagne électorale ? Espérons que le nain procureur Oko Ngakala, spécialiste en ouverture d'enquête, mettra en examen le monstre d'Edou et toute sa famille atteinte de KLEPTOMANIE. 
 
Nous attendons la REDEMPTION des cadres Nord, nous dit maître Amédée Nganga, car c'est au maître du chien enragé qu'il échoit de le noyer. Longtemps ces cadres ont cautionné ce système sous le fallacieux prétexte de la conservation du pouvoir. Le Sud a toujours démontré son patriotisme : dès les premiers signes de dérive du gouvernement de Fulbert Youlou, les Mountsaka et autres sudistes ne l'ont pas soutenu comme le font les Généraux Mondjo, Okoï, Nianga Mbouala. C'est de votre devoir de débarrasser le pays de ce fils du diable que vous avez enfanté. Nous savons maintenant qu'il ne vous aime pas, mais il vous utilise pour cacher sa folie meurtrière. Je vous envoie relire l'analyse du général Dabira dans son document secret de 1999 où il préconise comme solution extrême la démission de Sassou et l'exil afin d'exorciser ses méfaits contre la nation.
Chaque chose ayant une fin, le pire est à venir car dit-il : "dans le meilleur des cas, nous les fortunés Mbochi, finirons en exil et ceux de nos parents qui échapperont à la vendetta se verront ravalés au rang de primitifs dans nos forêts".  
Je vous renvoie à une de vos déclarations favorites au PCT : IL N'EST PAS TROP TARD POUR AGIR.
 
                                        DAVY ALBANO
 
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10 avril 2017 1 10 /04 /avril /2017 09:56
ENERGIE : ENVISAGER UNE CENTRALE NUCLEAIRE AU CONGO EST UNE BLAGUE TRES DANGEREUSE  !

L'ancien ministre Clément Mierassa s'insurge contre l'évocation par l'ambassadeur de Russie au Congo d'un projet de construction de centrale nucléaire au Congo. Il a raison. Oui, le Congo a besoin d'augmenter sa dotation énergétique mais pas à n'importe quel prix !  Oui, nous avons besoin d'électricité mais pas au prix de provoquer un Tchernobyl chez nous. C'est une industrie lourde que de dompter l'énergie nucléaire. Il faut des ingénieurs spécialisés, des infrastructures hautement sécurisées et un environnement qui s'y prête - notamment au bord d'une rivière, d'un fleuve ou d'un océan. Nous n'avons même pas la capacité d'enrichir l'uranium que nous cherchons déjà à posséder une centrale nucléaire. C'est vraiment avoir les yeux plus grands que le ventre !


On n'en disconvient pas que le Congo a besoin d'une stabilité énergétique, d'une énergie constante, disponible et moins chère partout - avec un prix uniforme sur toute l'étendue du territoire et non des tarifs discriminatoires parce qu'ethnisés ou régionalisés. Nous n'avons pas de problème de pollution dans notre pays pour se barricader dans l'excuse du nucléaire. Il y a d'autres moyens, d'autres technologies avant de s'aventurer dans le nucléaire. Le barrage de Sounda, pourquoi Denis Sassou Nguesso ne veut-il pas le construire ? Parce qu'il se retrouverait au sud ? La grande majorité des populations du Congo ne vit - elle pas au sud du Congo dans les grandes villes comme Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, etc ? Il y a le solaire, l'éolien, la géothermie, l'énergie hydroélectrique, etc. Avant d'aller embrasser le cul malodorant du diable, il faut essayer Dieu. Le Sénégal sous Wade voulait tenter le saut dans le nucléaire en installant une usine en pleine mer. Survint Fukushima et l'envoûtement prit fin. Non, le risque est trop grand. Il y a des étapes et des procédures énergétiques plus saines avant d'aller titiller l'atome.


Par delà les questions de financements, de compétences de gestion d'une centrale nucléaire et de dépendance à l'uranium, des questions se posent. Où va--t-on installer cette centrale nucléaire ? Je ne souhaite pas de Fukushima à Oyo, de Tchernobyl à Pointe-Noire ou quelque part dans notre pays qui fait partie du bassin du Congo. Imaginez un accident nucléaire qui affecterait nos forêts, nos cours d'eau, les animaux, etc. C'est la mort en masse des paysans qui ne pourront plus se nourrir car la faune et la flore sont leur garde-manger.

Si même les Nippons ont du mal à maîtriser cette technologie, malgré toute leur technicité, ce n'est pas le Congo qui y parviendra ! Avons -nous le personnel qualifié pour  faire fonctionner une centrale nucléaire ou la laisserons-nous entre des mains étrangères ? Franchement, je ne veux pas d'un Fukushima dans notre pays.

Areva et tous ceux qui s'enrichissent au travers de l'énergie de l'atome ont du mal à trouver de nouveaux marchés car de nombreux pays occidentaux réduisent la part du nucléair ou s'en désengagent progressivement. Aussi, ils se tournent vers l'Afrique pour vendre leur saleté atomique. Et des cupides comme Denis Sassou Nguesso y trouvent là le moyen de saigner le Trésor public en détournant des milliards  de pétrocfas. Nous espérons que l'autorité mondiale de la sûreté nucléaire ne permettra pas une telle exposition du bassin du Congo à une explosion nucléaire. Nous a suffi le petit Hiroshima du 4 mars 2012 aux bombes à l'uranium appauvri du défunt Mouammar Kadhafi.

 

Avec cet argent, le Congo peut construire le barrage de Sounda et doter tout le Congo et les pays environnants d'électricité hydraulique. Il faut prendre les solutions les plus simples et les moins risquées pour nos populations.

Nous devons toujours réagir quand des projets loufoques et malsains sont présentés au public car notre mokili mbembé de l'Alima peut très bien mordre à l'hameçon russe, une grosse hameçon empoisonné. Que les Russes viennent nous construire le barrage de Sounda s'ils veulent vraiment nous aider. Le barrage de Sounda est un projet énergétique à taille continentale que l'ethnie-Etat bloque par pur tribalisme parce que ce barrage se situerait au sud - comme si au sud ne vivent que les Bakongos (il n'y a qu'à voir le tribalisme à l'oeuvre : tous les projets de construction de barrages se situent au nord du pays). La plus grosse proportion de la population de notre pays, toutes ethnies confondues, vit au sud. On ne prive donc pas seulement le Vili d'électricité mais aussi le Téké, le Mbochi, le Likouba, le Bomitaba qui vivent à Pointe-Noire. Il est tant de revenir sur l'ineptie du genre : " TANT QUE NOUS SERONS AU POUVOIR, LE BARRAGE DE SOUNDA NE SERA JAMAIS CONSTRUIT". Le barrage de Sounda profitera à tout le Congo. La route Pointe-Noire - Brazzaville ne profite-elle pas à tout le pays ? Il faut arrêter de retarder le pays sous de prétextes idiots et fallacieux. Si Denis Sassou Nguesso écoute de telles sornettes, c'est qu'il n'aime pas le Congo et les Congolais, TOUS les Congolais ! Empêcher le progrès de tout un pays pour satisfaire une haine ethnique injustifiée relève de la paranoïa. Certains conseillers de Denis Sassou Nguesso doivent se faire soigner. Et très vite !

Denis Sassou Nguesso n'a même pas commencé son projet de gazoduc Pointe-Noire - Oyo qu'il voudrait se hasarder à la construction d'une centrale nucléaire ? C'est un peu trop fort de Scotch ! Il faut que Denis Sassou Nguesso soit raisonné par ses conseillers qui ont encore un neurone de bon sens. Une central nucléaire, c'est cher et dangereux ! Areva a du mal à construire ses EPR ou centrales nucléaires de nouvelle génération : la durée de livraison s'allonge tandis que le coût de production explose. Ce n'est pas une raison pour nous vendre une technologie qui n'intéresse plus l'Allemagne - alors que nous avons tout pour réaliser l'autonomie énergétique de façon plus saine comme le fait le Maroc qui exploite son exposition permanente au soleil au travers d'un gigantesque réseau de panneaux solaires - au point d'envisager de vendre de l'électricité à l'Allemagne.

Que Denis Sassou Nguesso commence déjà par fournir du gaz et du carburant au peuple. On ne peut même pas le moins qu'on voudrait le plus ? Nous estimons que cette histoire de centrale nucléaire est une blague, une mauvaise blague ! Si le Congo n'a même pas d'argent pour payer correctement ses fonctionnaires, ce ne sont pas les capitaux pour construire une centrale nucléaire qu'il va trouver. It's a joke !

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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9 avril 2017 7 09 /04 /avril /2017 11:03
LEGISLATIVES : ELLES N'ONT UN SENS QUE SI LES ELECTIONS SONT LIBRES ET TRANSPARENTES

La guerre entre la dictature et la démocratie s'appelle "conquête du pouvoir entre le dictateur et le peuple". Si la dictature possède 100% du pouvoir, le travail d'une opposition, c'est de reprendre les 100% de pouvoir - (ou du moins la majorité de celui-ci) - pour les remettre au service du peuple - avec l'aide du peuple. La dictature veut la totalité du pouvoir, un pouvoir sans partage, un pouvoir non limité dans l'espace et le temps. Il faut parfois procéder par phases, en commençant par reconquérir des portions de pouvoir : mairies, assemblée nationale, sénat, préfectures, etc. Si on s'empare progressivement des institutions qui incarnent le pouvoir, on finira par cette stratégie à vaincre la dictature.  Oui, on peut vaincre une dictature comme cela s'est vérifié en Tunisie, au Burkina-Faso, ou en Gambie.

La force de la dictature de Sassou et du PCT, c'est la corruption et la fraude. Il faut résister à la corruption en positionnant des citoyens incorruptibles (encore faille-t-il trouver les oiseaux rares parce que vertueux et dignes) et à la fraude par la vigilance et la démonstration de la victoire en contrôlant le processus électoral de bout en bout. Plus facile à dire qu'à faire mais pas impossible ! Il ne faut plus se contenter d'exiger ce qu'on aura jamais comme une commission électorale indépendante quand un pays se trouve en régime dictatorial. Il faut que le peuple se substitue à la commission électorale indépendante. Mieux : le peuple doit devenir cette commission électorale indépendante !

Nous avons fait l'expérience lors de l'élection présidentielle du 20 mars 2016 qu'en cas d'élections libres, transparentes et plurielles, on peut battre Denis Sassou Nguesso et son Parti Congolais des Tricheurs Tueurs. Hélas, nous avons affaire à une dictature qui possède le pouvoir d'organiser et de proclamer les résultats à son avantage.  Si le pouvoir est obligé de tricher en se proclamant vainqueur d'une élection, cela affaiblit forcément la dictature. Tous les démocrates doivent avoir cela à l'esprit. Le pouvoir est mental. Quand on sait que l'on n'a pas de vraie légitimité, on est affaibli. Nous voulons affaiblir la dictature de Denis Sassou Nguesso sur notre pays - à défaut de la vaincre et de la détruire une bonne fois pour toutes (pour cela, il faut prendre par les armes ce qui a été ravi par les armes). Ce n'est pas en procédant à des boycotts qu'on y parviendra car le boycott favorise la dictature et le dictateur.

Il y a quelque chose de paradoxal dans une dictature : un dictateur peut se contenter de nommer les hommes qui animent les institutions d'un pays. Pourquoi dépenser des milliards de pétrocfas quand on connaît le résultat à l'avance ? C'est parce que nous avons affaire à une dictature qui a honte de s'assumer comme telle, une dictature qui joue à la démocratie électorale, une "dictadémocratorale", une dictature qui joue à la démocratie au travers de l'organisation d'élections fictives, une démocrature comme nous l'avons dit dans un de nos articles. Si le PCT a déjà gagné des élections avant de les organiser, à quoi bon y participer ? Pourtant, nombreux ont l'intention de participer aux élections législatives, y compris quelques personnalités de la diaspora qui croient encore qu'elles ont leurs chances dans des élections truquées. L'ambition est aveugle, n'est-ce pas ? Cependant, qui ne risque rien n'a rien. Les démocrates doivent tous se jeter à l'eau et nager à contre-courant pour affaiblir la dictature. Il y a de la bonne et de la mauvaise ambition, la bonne se mettant au service du peuple, de l'ambition collective et la mauvaise au service de la dictature et du dictateur.

Il est possible de rêver qu'on a une chance de gagner à une élection organisée par une dictature. Dans ce cas, il faut se demander s'il existe une petite chance de rendre les élections "clean", propres, transparentes. Par conséquent, il faut se donner le moyen de contrôler le processus électoral. Contrôler les listes électorales, surveiller les électeurs pour en dénicher de faux, observer le dépouillement en le filmant, en photographiant les formulaires de résultats, renouveler l'opération " je vote, je reste". Si on parvenait à maîtriser le processus électoral de bout en bout en empêchant la fraude avant que les résultats ne soient proclamés, il y a une chance que de vrais démocrates prennent le pouvoir législatif qui permettrait de contrer la dictature de Denis Sassou Nguesso.

Nous avons été les premiers à déconseiller le boycott lors de l'élection présidentielle et cette fois-ci aussi, nous souhaitons que de vrais démocrates prennent l'Assemblée Nationale pour véritablement porter la volonté du peuple. On peut battre le PCT et le prouver. Il faut rééditer l'exploit de l'élection présidentielle du 20 mars 2016. Si le PCT n'a plus la majorité à l'Assemblée Nationale, imaginez ce qui sera possible : on pourra se donner les moyens de modifier la Constitution pour ôter les défenses de l'éléphant. Comment ? En abrogeant le permis de tuer avec impunité absolue que la constitution octroie à Denis Sassou Nguesso.

L'enjeu pour de vraies élections législatives est là dans le contrôle de la loi qui pourrait affaiblir le pouvoir absolu de la Bête de l'Alima. Boycotter, c'est dérouler le plan de Denis Sassou Nguesso en le laissant installer ses serviteurs volontaires à l'Assemblée Nationale et au sénat. Je vois d'ici tous ceux qui disent que ce n'est pas possible de prendre l'Assemblée Nationale au PCT. Nous pensons que si nous nous montrons vigilants, il est possible de se doter d'une majorité à l'Assemblée Nationale. Tous ceux qui peuvent gagner parce qu'ils ont le soutien des populations doivent s'engager dans cette élection : Zacharie Bowao et tous les membres de l'IDC-FROCAD qui ont pris le parti du peuple doivent se présenter aux élections législatives.

Il faut agir dans le sens de la collection des preuves de la victoire. Il nous faut rogner le pouvoir de Sassou et les élections législatives sont un atout considérable - si nous parvenions à battre Denis Sassou Nguesso à son propre jeu rendu jeu propre par notre détermination. Est déjà vaincu celui qui n'ose rien. Toute bataille non menée est déjà perdue d'avance.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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8 avril 2017 6 08 /04 /avril /2017 09:27
ECONOMIE MONDIALE/BANQUES : LA BANQUEROUTE PROGRAMMEE SE PRODUIRA-T-ELLE ENTRE 2019 ET 2022 ?

Ces temps-ci, je lis beaucoup car je sais que les jeunes informent le peuple sur ce qui se passe dans notre pays. Ce qui me permet de me pencher sur des sujets qui me passionnent. Je prépare un travail sur la libération spirituelle de l'Afrique car la religion fut la première arme qui, introduite à Mbanza Kongo (San Salvador), détruisit l'empire Kongo en cassant sa culture, ses valeurs, sa religion, son modus vivendi : lorsqu'un peuple est coupé de l'esprit collectif qui englobe ses ancêtres, surtout quand il prie des dieux étrangers, il est perdu car il renforce l'esprit collectif des autres, celui de ceux qui le dominent. En orientant nos pensées, nos prières vers une même source qui nous est associée, nous alimentons un esprit collectif qui réagit en nous renvoyant des bénédictions. En nous coupant de nos ancêtres, nous constatons tous que l'unité des peuples d'Afrique n'est plus possible. Même Jésus prétendait être venu pour les siens d'abord (Matthieu 15 :24). Il ne s'est pas coupé à l'esprit collectif de son peuple.

Ma préoccupation actuelle porte sur l'étude de l'occupation de la Judée-Samarie par les Romains pour comprendre ce qui s'y passa réellement - dans le but de retrouver la vérité sur la création du christianisme qui descend en fait de la secte des Kanaïtes ou Zélotes (vous noterez la présence de disciples zélotes auprès de Jésus) plus que de celle des Esséniens. La secte El Kana (zèle de Dieu) est la quatrième voie du judaïsme fondée par Yéhouda, le père de l'homme surnommé Jésus Christ (Cette doctrine n'est pas de moi, disait Jésus, mais de mon père). Hélas, on n'en trouve plus les principes dans l'oeuvre de Flavius Josèphe qui a été retouchée par les scribes de la Bible. Seul l'Ancien Testament en porte des traces comme le fait que pour les Kanaïtes, seul Dieu était leur père à tous ; ce qui fait qu'ils se considéraient comme fils de Dieu.

Il s'agit d'une époque qui avait deux calendriers : le romain et le juif auquel on pourrait ajouter le calendrier grec. Il y avait l'écriture hébraïque et celle des Romains auxquelles s'ajoute celle des Grecs. En effet, les Grecs ont occupé la Palestine actuelle à l'époque d'Alexandre le Grand. Donc, on peut dater et situer précisément certains événements historiques qui ont été manipulés par l'église catholique romaine fondée par des Juifs pour cacher la vérité historique derrière des fables et des mensonges. On ne peut pas admettre que Jésus ait deux généalogies qui s'opposent, Joseph étant fils de Jacob dans l'une et fils d'Héli dans l'autre. Et surtout, les Juifs disent que Jeconia (Matthieu 1 : 11) dont descend Joseph avait été maudit et qu'aucun de ses descendants ne pouvait occuper le trône de David - ce qui disqualifie toute prétention à la messianité de toute personne se réclamant descendant de Jeconia ou Jéchonias  :

Jérémie 22
28Est-il donc un vase méprisé, brisé, ce Jeconia ? Est-il un objet auquel on n'attache aucun prix ? Pourquoi sont-ils jetés, lui et sa postérité, Lancés dans un pays qu'ils ne connaissent pas ? - 29Terre, terre, terre, Ecoute la parole de l'Eternel ! 30Ainsi parle l'Eternel: Inscrivez cet homme comme privé d'enfants, Comme un homme dont les jours ne seront pas prospères; Car nul de ses descendants ne réussira à s'asseoir sur le trône de David Et à régner sur Juda.

Il est clair que le Messie ne pouvait pas sortir de ce Joseph, descendant de Jeconia, roi maudit par le Dieu des Juifs et apprendre de telles choses démontre que nous avons été abusés par la foi. il faut désormais libérer le peuple par la vérité.

Une partie des Juifs était hellénisée. Je veux comprendre le contexte de l'apparition du messianisme juif et j'ai découvert que la fin du règne des Hasmonéens détrônés par les Iduméens (clan d'Hérode) correspond dans l'imaginaire juif appuyé par le verset de Genèse 49:10 qui dit : " Le sceptre ne s'éloignera point de Juda, Ni le bâton souverain d'entre ses pieds, Jusqu'à ce que vienne le Schilo, Et que les peuples lui obéissent " à une période d'attente du Messie Céleste qui descendrait sur cette terre à cette période-là.

Un verset qui au temps de Jacob, des siècles à l'avance, prévoit déjà que la tribu de Juda régnera sur Israël, des siècles avant la prise du pouvoir par David. Les Juifs croyaient que le Fils de l'Homme de la vision du prophète Daniel allait descendre sur la terre pour rétablir le royaume de David et donner aux Juifs tout pouvoir sur les nations. Nombreux se proclamèrent "Messie" et provoquèrent des révoltes qui furent réprimées violemment dans le sang par des Romains.

Aussi étrange que cela paraisse la bénédiction de Yakoov (Jacob) évoque déjà la souveraineté de la tribu de Juda matérialisée par le règne de David et de ses successeurs. La perte du pouvoir correspondait selon ce verset à l'apparition du Messie qui incarnerait la domination totale des Juifs sur les autres peuples, les Goyims. Hélas, ce Messie-là n'est pas apparu mais nombreux se proclamèrent Messie dont le plus célèbre fut Ménahem dont le nom signifie : "paraclet". La Galilée fournit à cette époque le plus grand lot de résistants. Le messianisme juif mêle politique et religion : il s'agit de restaurer par la force s'il le faut le règne des descendants de David qui est considéré comme le "royaume de Dieu". On attendait exactement l'avènement du Messie le 14 nisan 789 de la création de Rome, une année jubilaire correspondant à sept fois sept années. Hélas, ce jour-là, il ne vint pas. C'est donc une fausse prophétie car le Schilo n'est pas venu et il n'a pas dominé les peuples du monde entier au bénéfice des Juifs.

La foi des Juifs dans leurs prophéties a suscité révoltes et agitations au cours de cette période correspondant au règne d'Hérode le Grand qui a duré trente-sept ans, un règne de trente-sept ans qui s'est terminé en 4 avant la naissance de l'homme surnommé Jésus-christ. Bref, ce n'est pas ici mon propos. Je publierai toutes mes découvertes très prochainement.

Le christianisme a détruit la religion de nos ancêtres. Mon objectif est de prouver qu'elle est basée sur des mensonges dont le premier est la date même de la naissance du Christ. Le moine scythe Denys surnommé le Petit cassa volontairement la clepsydre qui déterminait le temps depuis la fondation de Rome et la remplaça par le sablier du Vatican. Il décida qu'il fallait désormais prendre ce jour comme date de naissance du Christ et commencement d'une nouvelle ère calendaire. Ce Jésus-là, ce Jésus de l'an zéro n'a jamais existé. Le vrai est né quand je recoupe toutes mes recherches en 739 de la création de Rome. Il fut crucifié exactement le 14 Nisan 788, date à laquelle se termine l'année juive sabbatique et jubilaire 788. Bref, c'est une autre histoire. Abordons le sujet du jour qui me paraît plus important - même si je pense qu'on ne libère le peuple du mensonge qu'avec la clé de la vérité.

 

Imaginez qu'un beau matin, vous vous réveillez et que vous ne pouvez plus utiliser votre carte bancaire, ni retirer de l'argent liquide. Vous ne pouvez plus faire vos courses, acheter de l'essence, vous payer un soda. Vous vous rendez à votre banque que vous trouvez fermée et une marée humaine en train de la casser. Et vous constatez que ce n'est pas que dans votre pays que ça se passe mais dans le monde entier. Vous n'avez que deux jours de réserves de nourriture. Que faire ? Se joindre à ceux qui dévalisent les magasins ? De toute façon, même les policiers sont du lot car eux aussi ont les mêmes problèmes. C'est une atmosphère de guerre civile planétaire, de chaos mondial. Tous les flux financiers et commerciaux sont arrêtés. Les gens descendent dans la rue, il y a répression et aux Etats-Unis où les citoyens sont armés, on se canarde dans les rues. Ceux qui vient à la campagne s'en sortiront mieux car ils pourront planter des carottes et du choux et boire le lait des vaches. En 2008, cela aurait pu se produire mais les banques ont été sauvées par les Etats. Ce scénario catastrophe et apocalyptique planétaire n'est pas de la pure fiction. La cupidité de l'élite peut nous y entraîner. A moins que quelque chose ou quelqu'un ne les arrête. Mes recherches m'ont conduit à comprendre que des extranéens étaient sur la terre depuis le crash de Roswell et même bien avant. Depuis que l'homme a découvert et utilisé le pouvoir de l'atome, les être de plusieurs planètes se sont intéressés à la terre car nous possédons aujourd'hui, la potentialité de détruire la vie sur terre. Il faudra bien que quelque civilisation venue d'ailleurs nous arrête...

Mes amis m'ont appris qu'une banqueroute totale qui frapperait toutes les banques et toute l'économie mondiale pourrait survenir entre 2019 et 2022, voire plus tôt en 2021. Elle peut encore être arrêtée mais lorsque l'on sait que le déficit bancaire dépasse les 58000 milliards de dollars, on se dit que la crise pourrait bien survenir sans crier gare. Le système s'arrêterait parce que les banques ne fonctionneraient plus comme si elles avaient été paralysées volontairement. Il semble qu'elle ait déjà été programmée par l'élite qui en profiterait pour militariser les banques et instaurer le gouvernement mondial, l'argent papier et monnaie ayant disparu au passage remplacé par de la monnaie virtuelle. Il y a de moins en moins de l'argent liquide dans les banques. Dans certains pays, on expérimente même déjà le paiement totalement démonétisé avec usage de puces électroniques. L'argent papier est progressivement retiré. Une fois, j'ai dû m'engueuler ferme avec ma banque pour retirer 2000 euros, il y a huit ans de cela ! 

Cette banqueroute n'est pas à souhaiter mais si elle survenait, les Français doivent savoir qu'une loi sournoise appelée Buy In a été votée en août 2015 pour que la banque bloque leurs comptes et utilise leur argent pour se renflouer. Vous devenez actionnaire de votre banque dont les actions ne valent plus rien. Votre argent, celui que vous avez gagné par votre travail, vous est volé par le biais d'une loi scélérate. L'armée, la police et la gendarmerie protégeront les banques des clients transformés malgré eux en actionnaires. Toutes conditions pour une guerre civile sont réunies. Ceux qui sont à la campagne s'en sortiront mieux si cela arrive. Il faut toujours avoir des réserves de nourriture chez soi. L'Allemagne recommande à ses citoyens d'avoir au moins une semaine de réserve de nourriture. Aux Etats-Unis, des villes - prisons ont déjà été construites. On comprend à présent pourquoi.

En France, on conseille de vivre à la campagne en se rapprochant du travail de la terre et des cours d'eau. En Afrique, il faudra retourner dans les villages. Cet article peut sembler une plaisanterie mais si jamais un crash boursier généralisé se produisait, l'économie mondiale pourrait connaître un coup d'arrêt momentané avant de redémarrer.

Les illuminatis n'ont pas renoncé à leur gouvernement mondial. L'élite juive tient toujours à dominer la planète et à la soumettre car elle croit que Dieu a créé ce monde pour eux, les Juifs, pour que toute la terre se soumette à la race élue. Aujourd'hui au travers du contrôle totale des communications, on peut savoir où se trouvent tous les possesseurs de smartphone dont les caméras d'ordinateur peuvent même être activées à distance pour voir ce que vous faites. Il paraît que l'élite a troqué l'obtention de cette technologie contre des territoires à des extraterrestres dont la planète est sur le point de mourir. La nôtre en prend par ailleurs le même chemin. Vous vous demandez pourquoi la NASA dépense tant de milliards à chercher une autre planète viable. Vous pouvez deviner pourquoi. En attendant, on redoute tous une guerre nucléaire entre la Russie et les Etats-Unis qui se font face en Syrie. Le prochain président qui remplacera François Hollande à l'Elysée pourrait bien affronter ce problème. Ce n'est pas pour rien que la finance a lancé deux candidats dans la course à la présidence de la république. Aux Etats-Unis, un membre de l'élite est déjà au pouvoir - même si on croit que Donald Trump n'appartient pas à ce groupuscule ; ce qui est une grosse erreur.

En Afrique et dans le monde, on verrait un accroissement du fait migratoire, les populations cherchant à gagner des pays où la survie sera possible ou moins rude. Il n'est pas exclu que nos frères de la RDC viennent au Congo pour mieux survivre comme ils le font déjà. Actuellement, la migration est plus le fait de la guerre comme on l'a vu en Europe ces temps-ci mais, la banqueroute financière mondiale pourrait provoquer une immigration d'un nouveau genre. Et à cela, il faudra ajouter les réfugiés climatiques...

En 2019, Denis Sassou Nguesso sera toujours au pouvoir puisque son mandat volé finira en 2021. Le Congo est déjà en faillite. On se demande comment on fera pour s'en sortir - surtout dans les grandes villes si cette banqueroute mondiale survient. Il est vrai que la majorité de la population congolaise vit avec presque rien. Cependant, dans les villes, une fois les magasins pillés, la situation risque d'être horrible. Ceci n'est pas que de la spéculation car il y a bien eu le crash boursier de 1929 - programmé par l'élite mondiale financière. Tout est possible avec des esprits cupides avides de pouvoir qui se prennent pour des surhommes.

En 2008, les Etats ont renfloué les banques mais, désormais ruinés, ils ne pourront plus sauver les banques. L'élite veut instaurer une dictature mondiale sous le label de Nouvel Ordre Mondial. Cela suppose de détruire l'ordre ancien. Et le crash bancaire planétaire pourrait bien donner à l'élite l'occasion de l'imposer en tablant sur la faillite des Etats et des nations. Ce n'est pas

Ce qui se passe dans les milieux puissants nous échappe : si nous ne sommes même pas capables de connaître ce que trafiquent vraiment Denis Sassou Nguesso et son clan prédateur, comment appréhender ce qui se passe au niveau mondial où les banques jouissent toujours d'une certaine liberté ? . Nous, membres du petit peuple, subissons un système que nous ne maîtrisons et ne contrôlons pas. Il faut que l'on prenne conscience de ce qui pourrait nous tomber dessus si l'élite mondiale cupide poussait son projet à bout. D'après mes sources, ils redoutent ce qui pourrait se passer aux Etats-Unis où les populations sont armées. La guerre civile risque d'être plus meurtrière que prévue et il n'est pas dit que les banquiers en réchappent. Les observateurs disent que nous sommes tous prisonniers du système monétaire. Deux factions au sein du milieu bancaire se battent pour hâter la chute du système bancaire qui pourrait survenir au plus tard en avril 2021. On ne parle plus de simple prévision à partir des statistiques mais à présent de programmation.

 

LION DE MAKANDA, MWAN', MINDZUMB', MBUTA MUNTU.

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3 avril 2017 1 03 /04 /avril /2017 11:13
MWANG' MILONGUI MUNA KERIKA : A TOI MWAN ’MINDZUMB, MBUTA MUNTU

COMMENTAIRE : Je prends le temps de publier un texte que j'ai reçu par le biais du formulaire de mon blog de la part d'un concitoyen. - visiblement soutien de Guy Brice Parfait Kolélas. Cela dit, je ne lui reproche pas le fait de soutenir Guy Brice Parfait Kolélas. C'est son droit comme d'autres ont soutenu André Okombi Salissa ou le Général Jean Marie Michel Mokoko entre autres. Il y va de la démocratie comme du goût et des couleurs. A mon propos, il y a des allégations qui sont des provocations mais je le prends avec philosophie.

Ah, l'immigré ! Décrié par son hôte et par les siens ! Oui, nous aurons toujours le déficit de l'espace, de la distance au pays, de l'appréciation lointaine. C'est la vie qui impose parfois des choix difficiles, des contraintes. Si vivre loin du pays, vu que nous n'avons pas déjà le droit de voter, nous interdit de porter la parole du Congo, il faudra nous le signifier. Or, si vous reconnaissez qu'au pays, il est tant soit peu difficile de s'exprimer, si les Congolais de l'étranger qui vivent dans des pays démocratiques ne le font pas, qui le fera ? On se le demande. C'est déjà beaucoup qu'on coupe internet, qu'on nous accuse de mener une guerre médiatique pour que nous nous voyons encore recevoir le blâme de la distance, une distance qui n'a pas empêché le système de m'intenter deux ans de procès (2009-2011). Le Congo refuse de me délivrer un passeport. Je me considère un peu aujourd'hui comme un paria, un sans droit. C'est dur de recevoir encore à la figure le reproche de l'éloignement - surtout quand on veut rentrer chez soi. Cependant, j'ai impulsé l'idée qu'il faille combattre les soutiens français de Denis Sassou Nguesso : un nouveau régime plus rigide avec les dictatures pourrait nous être utile en France - nonobstant la défense implicite des intérêts de la France qui est la seule politique africaine de l'Hexagone. Mélenchon a reconnu que les Africains ont réussi à faire tomber Sarkozy et Valls. Nous allons nous battre pour faire tomber François Fillon.

Monsieur Malonga qui écrit sous le pseudo de Mwang' Milongui Muna Kerika réagit à un post intitulé : "Ne nous dispersons pas : il faut garder l'essentiel" et en profite pour défendre Guy Brice Parfait Kolélas. Disons-le tout de suite : c'est son droit, c'est le jeu démocratique mais il faut que j'apporte quelques éléments de précision car les malentendus sont nombreux :

1) Sur la notion de double trahison telle que je l'entends. Je prends mes lecteurs à témoins. La trahison, c'est le non-respect d'un accord, la négation d'un contrat, la reprise d'un objet ou d'une parole donnés. Quand les Congolais font de Guy Brice Parfait Kolélas le premier en voix lors de l'élection présidentielle du 20 mars 2016, comment interpréter le fait que ce dernier reconnaisse ou "prenne acte" de la défaite-victoire de Denis Sassou Nguesso ? Tous ceux qui ont voté Guy Brice Parfait Kolélas ne l'ont-ils pas fait pour rien ? N'ont-ils pas légitimement le droit de s'attendre à ce que PAKO défendent leurs votes  en refusant de reconnaître le viol des urnes ? S'il avait refusé de reconnaître la fausse victoire de Denis Sassou Nguesso, qu'est-ce qui aurait changé puisque l'autre, la Bête de l'Alima, Denis Sassou Nguesso, serait resté dans son fauteuil royal ? Au moins, il aurait été en phase avec ses électeurs : on ne crache pas sur les voix du peuple ; c'est du mépris. C'est déjà dur d'être méprisés par celui que nos compatriotes ne votent pas pour encore supporter le mépris de ceux pour qui nos concitoyens votent. On donne sa voix à quelqu'un qui la prend et qui la nie ensuite. Qu'est-ce que c'est que ce comportement ? Si ce n'est pas de la trahison, qu'est-ce donc ? Si le Général Jean Marie Michel Mokoko arrivé second avait eu la même attitude, peut-être ne serait-il pas en prison aujourd'hui. Nous reviendrons sur cet homme plus loin.

Il y a quand même une bonne distance entre le refus de la violation du choix des électeurs et le fait de les mettre dans la rue. L'argument du respect d'une cour plus inconstitutionnelle que constitutionnelle ne tient pas : le parti pris systémique pour Sassou est trop gros. Cela, Guy Brice Parfait Kolélas le sait très bien : s'il a eu le courage, comme vous le dites si bien, de protester au sein du gouvernement, pourquoi ne le ferait-il pas hors du système ? That is the big question. S'il n'avait pas reconnu les faux résultats de Denis Sassou Nguesso, celui-ci serait toujours chef d'Etat de fait (et non président car non élu) et il n'y aurait pas eu d'émeutes donc pas de massacres de ses militants.

Lorsque monsieur Jean Louis Pandou passe à téléfoufou dire que le MCDDI avait des accords avec Denis Sassou Nguesso pour qu'il n'y ait aucun candidat de ce parti et qu'il accuse publiquement Guy Brice Parfait Kolélas de trahir la parole donnée, cette trahison-là qui n'est pas de mon constat, est la seconde. C'est au travers d'un article que j'ai écrit que Guy Brice Kolélas a dû savoir que le pouvoir attendait qu'il se présente sous les couleurs du MCDDI pour le disqualifier que celui-ci a pris les dispositions pour se présenter sous les couleurs de CODEHA. Enfin, nous l'avons averti parce que nous souhaitions sa candidature, la stratégie pour battre Sassou à ce moment-là étant de lui prendre des voix partout - alors que moi je souhaitais un seul candidat.

Avouons que c'est Denis Sassou Nguesso qui a fait l'homme politique Guy Brice Parfait Kolélas en le faisant entrer au gouvernement comme André Okombi Salissa, ne vous déplaise : cela est la conséquence de l'alliance entre le père et le diable de la république royale bananière. Qu'il poursuive l'idéal de son père qui a fait allégeance à Sassou est bien récent car il  a été MINISTRE de Denis Sassou Nguesso pendant des années. IL A BIEN SERVI VOLONTAIREMENT LA BETE - COMME TANT D'AUTRES. Il leur a fallu du courage pour quitter le beurre et le fromage du système. Il est normal que que Denis Sassou Nguesso se sente trahi par ses "enfants" politiques. Je n'ai cessé d'avertir Guy Brice Parfait Kolélas à ce propos. L'heure où nous rendrons tous compte au peuple arrivera.

2) Avant cette reconnaissance du viol de la volonté populaire lors de l'élection présidentielle, vous ne verrez pas un texte de ma main contre Guy Brice Kolélas, en tout cas, pas un texte qui le juge sévèrement : je suis un homme rationnel qui ne prend personne en grippe sans raison valable. Aussi, me traiter de jaloux me semble un peu gros. Je n'ai aucune raison d'être jaloux de Guy Brice Parfait Kolélas : nous ne convoitons pas le même poste de député à Kinkala que je sache. Dans cette vie, j'ai dépassé les pesanteurs matérielles pour ressentir de l'envie, de la jalousie, moi, un simple mortel, moi qui sais que toutes les choses terrestres passeront car elles ne sont que vanités.

3) Mwan' Mindzumb' tribaliste ! Non, si vous prenez le fait que le sociologue a décidé de reprendre son identité traditionnelle pour du tribalisme, vous faites erreur, cher Malonga. Dans ma tradition qui est celle des peuplades kongos en général, l'homme se présentait par son appartenance clanique et par sa filiation clanique : appartenance clanique car on est membre du clan de sa mère (MAKANDA, LIKAND', etc) et la filiation clanique du fait d'être fils du clan de son père (MINDZUMB'), tout le clan devenant une classe d'équivalence. C'était cela notre "carte d'identité". Cela ne me fait pas détester le mbochi, le ngala, etc. Du reste, les MAKANDA et les MINDZUMBA se distribuent dans toutes les ethnies qui se reconnaissent par la culture et le partage d'une langue commune. On peut être BEMBE et MAKANDA, MBOCHI et MAKANDA. Je vous épargne des exemples. Ceux qui me lisent savent que le clan est trans-ethnique car il traverse et cimente les ethnies rendant possible l'existence de chefferies composites, de royaumes ou d'empire - comme à l'époque de Mbanza Kongo, un royaume qui englobait plus que les seuls Kongos - et cela on ne le dit pas assez.

4) La trahison de Guy Brice Parfait Kolélas de mon point de vue n'a rien à voir avec le fait qu'il ait décidé de ne pas provoquer un massacre des siens, de ses supporters - car malgré cela Denis Sassou Nguesso tue à Kinkala les soutiens politiques de Guy Brice Parfait Kolélas. Le Général Jean Marie Michel Mokoko ou André Okombi Salissa n'ont pas demandé à leurs votants de devenir de la chair à canon ; ils ont pourtant refusé de reconnaître la fausse victoire de Denis Sassou Nguesso. C'est juste une attitude, une posture de soumission que je réprouve, une négation du choix des électeurs que je désapprouve. Il y a un océan entre ne pas reconnaître une fausse victoire et envoyer les gens se faire massacrer. Il faut que cela soit dit. S'il y a ceux qui attendaient cela de Guy Brice Parfait Kolélas, je n'en fais pas partie puisque je plaide pour une insurrection armée comme seule option, unique réponse viable mais c'est une autre histoire - même si personne ne sait ce qui peut se passer au sein de notre "faiblesse publique" fortement ethnisée.

5) Le soutien au Général Jean Marie Michel Mokoko. Je me souviens d'un commentaire d'un homme sur ce blog qui bien avant l'élection présidentielle du 20 mars 2016 pensait qu'il fallait face à Sassou un soldat comme lui, un homme qui aurait la capacité d'en imposer militairement. Cette stratégie a été souhaitée par de nombreux Congolais parce qu'ils croyaient que face à une armée ethnisée, un Général plus ou moins intègre - de surcroît du nord - pouvait faire contrepoids au Général Denis Sassou Nguesso. Malgré les appels du pied du peuple le Général Jean Marie Michel Mokoko a longtemps hésité avant de se déterminer à un mois, je crois, de la clôture des inscriptions à l'élection présidentielle du 20 mars 2016. Je crois savoir que les soldats ont majoritairement voté pour lui - même si après ce plébiscite ceux-ci n'ont pas voulu prendre le parti du peuple lorsque Denis Sassou Nguesso a ourdi son putsch électoral et constitutionnel. A ce propos, j'ai écrit à un ami et à un candidat à cette élection en disant qu'il nous fallait pousser le Général Jean Marie Michel Mokoko à candidater car nous savions que Sassou allait tricher et qu'il aurait assez d'autorité pour diviser l'armée pour la paralyser, permettant l'expression de la démocratie. Hélas, l'armée n'a pas bougé. Nous avons perdu cinq ans de plus et les souffrances n'en sont que plus grandes pour notre peuple.

6) Le Pool (nous y avons tous des liens de parenté - même le monstre Sassou) : Je n'ai jamais associé Guy Brice Parfait Kolélas avec ce qui s'y passe car je savais depuis longtemps que sous un faux prétexte, Denis Sassou Nguesso allait poursuivre l'opération Mouébara de nivellement des populations du sud. Je ne me suis pas trompé. Mes articles sont là, avec leurs dates pour témoigner de cette intuition. Sur le papier le nord est déjà plus peuplé que le sud mais dans la réalité Sassou sait qu'il lui faut procéder à un génocide des Kongos qui sont la partie la plus importante de notre population. Qu'on l'accuse de ne pas dénoncer les atrocités dans le Pool, c'est un autre problème. Même s'il le fait en s'arrachant les cheveux, vous et moi savons que cela ne changera rien. Denis Sassou Nguesso poursuivra son génocide - nettoyage ethnique pour niveler les populations du sud trop importantes à ses yeux.

7) Oui, je crois que vous avez bien compris que je souhaite l'émergence d'une nouvelle classe politique dans notre pays. Comme vous. J'ai passé des heures à écrire pour remettre l'enjeu politique au coeur du débat de notre pays. Au début, les zenga-mambu, les Congo-liberty, les BrazzaNews, les BrazzaParisInfos n'existaient pas. Je n'avais qu'internet. En vingt ans, j'ai pu mesurer l'évolution de l'engouement et certains ont eu la franchise de m'avouer que je leur avais donné envie de porter la voix de notre pays. J'ai défendu lorsque cela était nécessaire les Congolais du nord au sud, d'est en ouest et je continue à le faire. Je vous pardonne l'insulte du tribalisme, moi qui ai des liens et des attaches avec les Kongos-Laris, les Tékés, les Vilis, les Mbochis, les Bembés, les Tsanguis, les Punus, les Kugnis. Je suis écartelé par mes origines entre le royaume de Loango donc l'empire Kongo et le royaume d'Anzico (Téké) par le père de ma mère, vu que les Tsangui appartiennent au groupe téké (mon défunt grand-père Kessi portait les balafres tékées). Par la famille, j'ai des liens au en RDC, au Libéria, au Gabon, en France, ma nièce ayant épousé un Français avec qui elle a deux enfants métis. Non, je ne pense pas que vous fassiez partie de ceux qui prennent la dénonciation du tribalisme avec la pratique du tribalisme. Critiquer l'attitude de Guy Brice Parfait Kolélas ne fait pas de moi un tribaliste - encore que ce que je dénonce - la trahison - je ne suis pas le seul à le ressentir. Peut-être que vous avez raison de penser que dans le contexte d'une dictature féroce comme celle de Denis Sassou Nguesso, il faut des hommes politiques ronds et non carrés pour une meilleure survie. Parfois, il faut savoir survivre - dans une jungle politique appelée dictature. Et c'est cela le mérite de Guy Brice Parfait Kolélas.

8) Le destin politique de Guy Brice Parfait Kolélas ne dépend pas de ceux qui le critiquent mais de l'ensemble du peuple et de Dieu (j'ai la faiblesse d'être croyant). Si vous me lisez souvent, vous savez que je reconnais que l'homme a ses soutiens - peu importent les bases de ce phénomène (fanatisme, conviction, liens ethnorégionaux, etc). Ceux qui le critiquent sont aussi ceux qui en attendaient beaucoup de sa part. Il y a ceux qui l'ont quitté comme Vivien Manangou, Jean Claude Béri, entre autres, qui sont bien Kongos comme lui. Non, n'embrassons pas trop vite les arguments faciles qui au final n'en sont pas. L'homme a peut-être encore un rôle à jouer dans l'histoire politique de notre pays car il est jeune. Il semble avoir maîtrisé l'art de la survie politique en dictature comme Tsaty Mabiala, le rusé rat palmiste qui squatte les palmiers de l'UPADS. On ne refera pas le Congo rien qu'avec du neuf et du blanc comme neige - même si moi je le souhaite ; il faudra aussi des hommes du sérail qui connaissent le système. C'est pour cela que l'art de la survie est nécessaire.

9) Sur ma prétendue participation aux intrigues du président Pascal Lissouba : je suis arrivé en France en 1990. Pascal Lissouba a été élu démocratiquement en 1992. J'étais encore étudiant à cette époque-là. Je n'ai pas participé au régime de Pascal Lissouba, du moins dans sa pratique sur le terrain au sommet de l'Etat. Je ne suis donc pas comptable de ce qui s'est passé à ce moment-là au pays - même si à cette époque - par adhésion au projet et non à la personne de Pascal Lissouba - après examen des autres projets de société, j'ai adhéré à l'UPADS. J'avoue avoir été déçu par le choix des hommes qui ont par la suite plombé le mandat de Lissouba jusqu'à la conspiration qui a fait revenir Denis Sassou Nguesso aux affaires louches de la république royale bananière du Congo. 

10) Le Général Jean Marie Michel Mokoko a fait une campagne remarquable ; il faut l'avouer. J'ai publié les programmes de tous les candidats - y compris celui de Denis Sassou Nguesso. J'ai écrit quelques articles le concernant qui peuvent faire croire à un soutien mais en bon démocrate, je n'ai qu'un camp : celui du peuple. Quand le peuple gagne, j'estime gagner avec lui et quand il perd, je perds avec lui. Je n'ai pas fait partie des équipes de soutien du Général Jean Marie Michel Mokoko. L'homme, qu'on l'aime ou pas, quel que soit ce qu'on lui reproche car il n'est pas irréprochable - pas plus que PAKO, Okombi, Munari ou Tsaty Mabiala, sans appareil politique, a réussi à sortir second de cette élection. Cela dénote d'un certain soutien populaire notoire. Dommage que Denis Sassou Nguesso nous ait privé d'un deuxième tour à l'élection présidentielle : Guy Brice Parfait Kolélas versus le général Jean Marie Michel Mokoko.

Oui, nous nous sommes trompés sur le compte du général Jean Marie Michel Mokoko : son impact sur l'armée a été simplement électoral et rien de plus. L'urgence était à ce moment-là d'écarter Denis Sassou Nguesso mais il nous manquait un vrai champion : le champion du peuple avec des moyens suffisants pour renverser le Léviathan de l'Alima. Je l'ai écrit, vous pouvez le vérifier. J'ai dit : le sauveur n'est pas un HOMME SEUL mais TOUT LE PEUPLE. Pour moi, dès le départ, Moïse, c'était LE PEUPLE. Vérifiez-le ! 

Pour conclure, je ne suis pas contre Guy Brice Parfait Kolélas car je n'ai aucune raison de l'être. Certes, nous avons le même objectif mais comme vous le dites, nos méthodes divergent ainsi que notre conception de la politique. Et lui, aura toujours le mérite du terrain et une grosse base derrière lui. Il a donc l'exigence de ne pas décevoir - ceux qui comme vous le soutiennent. Je veux chasser l'éléphant avec tant d'autres Congolais. J'ai la grâce de ne jamais avoir mangé une cacahuète de ce système monstrueux, ni travaillé pour lui. Ma petite sagaie est donc propre et immaculée. 

Cordialement,

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

                                                                  *

A TOI MWAN’ MINDZUMB, MBUTA MUNTU


En guise de réaction à votre post intitulé : « Ne nous dispersons pas : il faut garder l’essentiel », je voudrais, avant tout Mbuta, reconnaître de tout cœur, votre courage de dire et d’écrire, à vos risques et périls, sur la sociologie politique du Congo, notre cher et beau pays étranglé par un système politique qui a un réel problème de changement de mentalité. Votre souci permanent de voir le Congo de demain, être dirigé par une génération de politiciens en phase avec les exigences démocratiques, me va droit au cœur. 
Au fond Mbuta, nous voulons tous la même chose, mais nos approches méthodologiques divergent. C’est normal, nous sommes des humains.
Mbuta, pour mieux nous comprendre, je crois qu’il faut que nous nous accordons sur le fait que vous parlez de la politique depuis la France et moi, au Congo, aux côtés de Pako, je pose les actes politiques. Autrement dit, vous êtes sur les gradins de la diaspora et nous sommes sur le terrain de jeu. Oui, vous êtes suffisamment informés par ceux que vous contactez ici sur le terrain, vous informez le public sur ce vous voulez dire, parce que vous avez aussi votre penchant.
Au Congo Mbuta, c’est dur d’oser dire non au dictateur Sassou. Ceux qui le font ici, méritent quand même respect et considération, surtout par vous autres de la diaspora, parce que vous ne le ferez jamais. Je vous mets au défi, venez dire non au dictateur ici à Brazzaville ou dans une localité du Congo. Je pense au manque de tact politique de Paulin MAKAYA. 
Il faut le reconnaître que le système politique congolais est difficile à désactiver, il faut du tact et une grande lucidité, Mbuta. Vos écrits et votre bla bla électroniques n’ont pas droit de cité, parce qu’ici vous serez vite considéré comme l’ennemi de la paix, de l’unité et de la concorde nationale. Pourtant Mbuta, dans vos propos, vous ne faites (que) stigmatiser les méfaits politiques dans le but de promouvoir la démocratie au Congo. Vous êtes sur les gradins de la diaspora d’où vous vous permettez de dire ce que vous voulez. Vous avez la chance de théoriser sur les stratégies à mettre en œuvre pour déboulonner ce système dangereux. 
Mbuta, pendant que Koléla père s’opposait, au risque de sa vie, à la tyrannie de ce système, votre général du peuple était l’un des protecteurs zélés dudit système. Le retour musclé de Sassou au pouvoir, en 1998, avait aussi pour meurtriers actifs Okombi et Ntsourou. KOLELAS père et fils avaient tous disparus chacun dans sa direction avec Pascal Lissouba, et peut-être avec vous Mbuta.
La lutte politique ne s’arrêtant pas, il fallait bien revenir au Congo pour continuer la lutte contre les Mokoko, Okombi et Ntsourou, grands protecteurs du Système dictatorial du gourou Sassou.
Cette folie ayant atteint son paroxysme, les Mokoko, Okombi et Ntsourou ont vite pris conscience du danger que ce système faisait courir au peuple congolais. Il fallait bien qu’ils se repentent. Ensemble, on avait dit merci, sans toutefois oublier qui ils étaient et quel était le degré de rancœur de leur mentor Sassou qu’ils venaient d’offenser, pour ne pas en faire des candidats potentiels à l’élection présidentielle. 
En 2016, lorsque Guy Brice Parfait KOLELAS avait, de vive voix dit à Sassou, « non au changement la constitution », Mbuta ! Tous les malheurs de la République s’étaient abattus sur lui : limogeage du gouvernement (réclamé par Tsalissan), éclatement de sa famille biologique, refus d’utiliser les symboles et le siège du MCDDI, interdiction formelle de parler aux militants (décision de justice), embastillement peu avant la marche de contestation, etc... C’est ça affronter la colère du système Mbuta. 
A ses risques et péril, Pako a affronté cette colère et continué son chemin aux côtés du peuple que vous traitez par haine, de fanatiques. 
Dans cette démarche, vous les spectateurs des gradins de la diaspora avez fait, par enthousiasme, du général Mokoko (qui avait un contentieux de coup d’Etat avec le système) votre candidat à l’élection présidentielle à laquelle vous ne participez pas. Le système vous empêche de voter Mbuta, vous ne votez pas. 
Mbuta, votre général candidat orgueilleux, suffisant et insensible à la réalité de terrain avait cru bon de négliger la présence d’autres acteurs politiques sur le terrain, surtout qu’ils étaient des civils. Votre Okombi, lui aussi orgueilleux, arrogant, avait cru que son agitation politique apprise à Moscou et le volume de son portemonnaie auraient suffi pour faire oublier aux congolais qu’il avait, aux côtés de Sassou, tué les parents de ceux-là auprès de qui il sollicitait les suffrages. Trop facile Mbuta ! Les résultats sont connus de tous.
Un combat politique se mène avec sagesse et prudence dans un pays où le cynisme, le crime, la délation, la corruption et les trahisons sont monnaie courante.
Comment votre général du peuple peut-il demander une désobéissance civile sans une concertation préalable avec les autres acteurs politiques victimes du holp up électoral ? La fameuse trahison de Guy Brice Parfait KOLELAS, c’est le fait de n’avoir pas envoyé ses électeurs à la fusillade populaire pour permettre à votre général de faire sa sale besogne. Vous lui reprochez aussi le fait d’avoir accepté la victoire de Sassou. La double trahison est vite trouvée. Donc la faute c’est lui. Génial ! 
Pourquoi les électeurs du Nord, de Pointe-Noire et du Nibolek qui l’avaient voté n’étaient pas sortis dans la rue pour résister contre Sassou ?
Mbuta, après ce holp-up électoral, Sassou n’est-il pas un président de fait ? Il est là, vous ne reconnaissez pas sa victoire, nous aussi. Nous avons juste pris acte de la décision de la cour constitutionnelle qui a fait de Sassou le président de la République du Congo. Pour Pako, Sassou est un président de fait. Il a volé notre victoire.
Ce n’est pas ton général qui a été le victorieux, non ne rêve pas Mbuta, c’est Pako. Vous n’avez pas accordé vos voix à votre candidat parce que vous étiez sur les gradins de la diaspora Mbuta.
Pako n’a trahi personne, votre général a été naïf et n’avait pas assuré ses arrières, voilà pourquoi il s’est retrouvé sans résistance en prison. Si pour être célèbre, il faut rester en prison, c’est tant mieux. Qu’il y reste avec son cadet Okombi, mais pas Pako. La stratégie on l’avait perçu « croiser le fer contre le fer et éviter la brimade des gens du Nord par les gens du Sud une fois arrivés au pouvoir ». Alors, si ça n’a pas marché à qui la faute ?
Mbuta, vos calculs ont été faux. Reconnaissez d’abord cette faiblesse, puis reprenez les choses en main. La lutte ne doit pas s’arrêter, il faut la continuer jusqu’à la victoire.
Pako n’est pas le bouc émissaire de votre stupidité stratégique. Il n’a trahi personne, au contraire, vos préférés n’avaient pas pris en compte son charisme et son assurance politiques. 
La diaspora passe tout son temps à le dénigrer, le calomnier et à sous-estimer son charisme politique, Mbuta, je comprends qu’il fait peur, mais à qui et pourquoi ?
Pourquoi vous avez voulu le rencontrer à Paris, lui le pestiféré, celui par qui vous traitez ses militants et sympathisants d’abrutis. Les injures toujours les injures ! les condamnations toujours les condamnations ! Mbuta ça fait mal de le dire, mais hélas, c’est la vérité ! Rencontrer Pako qui abruti les gens pour un débat, ne fus qu’intellectuel ? C’est pour qu’il vous parle de sa double trahison ou vous donner les nouvelles de Mokoko et Okombi ? Est-ce nécessaire ? Vous n’avez pas peur de vous abrutir à ces côtés ?
Battez-vous Mbuta par les mots et par les idées, mais à vouloir chercher à trouver le bouc émissaire sur l’emprisonnement de votre général du peuple, Mbuta, vous faites fausse route, vous camouflez votre stupidité stratégique.
Le combat d’idées oui, c’est la voix que Pako avait choisi d’entrée de jeu en politique, celle-là que vous lui avez reproché. Heureusement qu’il ne vous avait pas écouté. Finalement son observation du sens du vent vous conduit sur sa voix. Le dialogue et la non-violence. Recommandez cela à l’IDC-Frocad et J3M ! Mbuta, ne nous mêlez pas à vos élucubrations politiques. 
Pako que ses détracteurs avaient pris pour un fuyard avec des nguiris d’argent donnés par Sassou, était bel et bien rentré au bercail, le 17 mars 2017, où il a pris ses fonctions en qualité de Président de l’UDH-YUKI, son Parti, le 19 mars 2017, dans la salle des congrès pleine comme un œuf du Palais des Congrès ; j’ose croire que vous avez reçu les images et les vidéos y afférents. Nous ses militants, sommes très fiers de son intégrité morale. Ce n’est pas votre jalousie maladive contre sa personne qui ébranlera notre confiance en lui.
Pako ne s’est jamais abaissé contre un quelconque pouvoir. Lui au moins a eu le courage et l’audace en tant que ministre de dire non au changement de la constitution à Sassou, pendant que les vôtre le criaient loin très loin du Palais de la dictature (ndlr : André Okombi Salissa s'est opposé à Sassou avant PAKO et en a subi les foudres avant lui). Il en a assumé les conséquences avec dignité et en toute responsabilité.
Qui dit mieux ? Pako assure et rassure ! Il est toujours à côté de ceux qui souffrent avec eux il souffre aussi, voilà pourquoi, il ne peut jamais fuir le terrain de jeu pour aller s’asseoir sur les gradins de la diaspora. Il prend les coups pour le peuple depuis son jeune âge à côté de son père et maintenant il les prend avec nous. Ton préféré ( ndlr : lequel ?) les prend à peine. La lutte continue. 
Brazzaville est une vaste prison, nous sommes pris en étau ici. Vous êtes là-bas, Mbuta, libres comme le vent. Madame Gertrude Malalou Koumba a peut-être beaucoup fait pour vous là-bas, mais dans la prison Congo, ni vue ni connue, elle aussi, est libre comme le vent là-bas chez vous. Ce n’était donc pas une priorité pour Pako de la recevoir et de se justifier devant elle. Pour quel intérêt ? Elle parle avec Dieu ?
Le combat politique, Pako le mène sur le terrain, il est prudent, stratège et très charismatique. Vous le savez, mais votre faiblesse c’est un peu votre tribalisme MWAN’MINDZUMB, qui vous rend parfois aveugle. Je suis désolé de vous le dire, cela se sent et je vous comprends. 
A vos yeux si Pako n’est pas en prison, donc il a trahi, c’est votre point de vue, je le respecte. Je vous prie de vous ressaisisir, le Congo n’a pas besoin de ces scories qui divisent et qui font dormir Sassou paisiblement. 
Guy Brice Parfait KOLELAS n’a pas été fait par Sassou, il est le fruit de la passion et de l’activisme politique de son père Bernard BAKANA KOLELAS. Il se bat pour asseoir la démocratie au Congo. Même idéal politique avec vous Mbuta ! Mais pas la même méthodologie.
Vous êtes là-bas au frais, au pays de la liberté, Pako est ici au Congo, l’enfer qu’il faut rafraîchir pour que vous rentrez. Vous adorez la fraîcheur n’est-ce pas Mbuta ?
Pako ne coopère pas avec Sassou, je regrette que la diaspora, notamment Massengo Tiassé puisse affirmer sans gêne intellectuelle que Pako est la cause des malheurs du Pool. Je suis vraiment navré de l’entendre d’un soi disant homme de droit. Ce n’est pas Pako qui apporte les fagots de bois pour allumer et embraser le Pool, il faut le dire et le répéter que ce sont les Landry KOLELAS, sa sœur, Claude Alphonse SILOU, Hellot MAMPOUYA, Rosalie MATONDO, Isidore MVOUBA, Adélaïde MOUNGHANI, et les autres.
Cordialement.

MWANG’ MILONGUI, MUNA KERIKA    

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29 mars 2017 3 29 /03 /mars /2017 19:32

On peut toujours dire que tout va bien au royaume dont Sassou est le roi. Cependant, lorsqu'on ferme de nombreuses représentations diplomatiques, entendez, ambassades, pour loyers impayés, par exemple, qui peut encore douter qu'il y a la faillite au cul de l'Etat congolais ? La diplomatie est toujours sous perfusion, n'en déplaise au ministre des affaires étrangères du royaume, Jean-Claude Gakosso. S'il y avait de l'argent, sachant que l'ambassade est la vitrine du Congo dans un pays étranger, comment expliquer que l'Etat congolais n'en prenne pas soin ? L'ambassade du Congo aux Etats-Unis (New York) est dans un état de délabrement indigne d'un pays souverain. La chancellerie du Congo en Namibie est une honte. Jean-Claude Gakosso peut-il dire qu'il n'y a pas un budget de réfection des chancelleries ? Si oui, où est passé l'argent ?

Les difficultés observées dans les chancelleries congolaises sont à l'échelle de la faillite de l'Etat et à l'image des problèmes financiers qui se posent au niveau national. Avançons seulement en mode mboutou mboutou. Même à quatre pattes. La panne sèche n'est pas très loin. On pourra toujours en appeler au FMI pour tracter l'Etat au prix fort.

Il arrive toujours dans la vie d'un pays que les incompétences et les malversations conjuguées de son élite se conjuguent pour plonger le pays dans les ténèbres et le chaos. Nous sommes déjà dans le noir. Nous sombrons doucement. Nous coulons. On finira bien tous par s'en rendre compte. Alors commenceront panique et débandade et au final ... CHAOS avant le K.O...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU.

CONGO : LES EFFETS DE LA FAILLITE SUR LE FONCTIONNEMENT DE LA DIPLOMATIE
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