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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 12:08

COMMENTAIRE :  Vous dites que le Congo est un pays sûr où les libertés et les droits de l'homme sont respectés ?  Vous parlez certainement d'un Congo imaginaire car le vrai, celui du dictateur Denis Sassou Nguesso, ressemble à un enfer à ciel ouvert où l'on vous tue de faim, de soif, de manque de soins, sans emploi et où l'on vous torture dès que vous l'ouvrez un peu. Pour la dictature militaro-clanique Sassou & Nguesso, le roi ELEPHANT est un demi-dieu, un homme irreprochable et quiconque dit le contraire est un ennemi à abattre, à torturer pour le réduire au silence...

Un article de Jeune Afrique en parle. Il nous a été suggéré par un ami. Et c'est dans ce pays qu'Ali Bongo veut obliger les réfugiés congolais à retourner et nous  savons que c'est sous l'instigation de monsieur Denis Sassou Nguesso qui n'aime pas entendre que ses "sujets", ses esclaves sont réfugiés quelque part : ils les veut tous à domicile pour les détruire à petit feu, lui-même.

 

Torture.jpg

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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 22:48

COMMENTAIRE : C'est l'affaire du moment, celle où des réfugiés congolais sont éconduits de force hors du Gabon en toute violation des lois internationales. On le voit, on le constate, Bongo fils n'a pas l'humanisme de Bongo père. Nous avons vu l'information à la télévision  avant de recevoir ce texte qui indique qu'ils sont au nombre de deux cents (200), les Congolais que le gouvernement gabonais oblige de force à rentrer au Congo  au mépris des lois internationales.

Juste pour rappel, nous disons au président Ali Bongo soi-disant né au Congo :


"SOUVENEZ-VOUS DES 350 DISPARUS DU BEACH qui venaient de la RDC pour retourner dans leur pays - alors même que le gouvernement congolais avait assuré la communauté internationale qu'il ne leur arriverait rien. Ils ont été massacrés par un régime sanguinaire et sans pitié qui est toujours au pouvoir."


Nous le faisons savoir au quotidien, vous le savez certainement, le Congo, Excellence, n'est pas encore un pays sûr. Garder deux cents personnes qui se sont intégrées à la société gabonaise depuis 1997 est un moindre mal que de les envoyer affronter l'inconnu - contre leur gré, contre le respect des lois internationales protégeant les réfugiés...

 

 

APPEL URGENT
 
200 RÉFUGIÉS RAPATRIÉS DE FORCE PAR LE GOUVERNEMENT        
DU GABON SONT EN DANGER

DOUALA, 02 NOVEMBRE 2012
Nous venons d’être informés par les réfugiés rescapés de l’opération rapatriement de force de 200 réfugiés d’origine du Congo Brazzaville par le pouvoir gabonais en violation flagrante des dispositions, des conventions internationales et de ses propres lois, que les camions remplis de réfugiés entassés comme des animaux viennent d’échouer à la frontière Ngongo  de la Région de la Nyanga entre le Gabon et le Congo.  En effet, cette opération qui semble être préparée dans le plus grand secret par le pouvoir gabonais après avoir détenu pendant six (06) mois dans les geôles de la Direction Générale de la Documentation et de l’Immigration  des réfugiés composés de femmes, d'enfants, d'hommes et de personnes du 3ème âge, est en train d’échouer, car les autorités policières congolaises ont refusé catégoriquement aux camions remplis de réfugiés de traverser la frontière.
Ces 200 réfugiés (nouveau-nés, enfants, femmes, jeunes, hommes adultes et vieux) seraient en danger, car cette opération qui ne semble pas être encadrée par le Haut Commissariat de Réfugiés, les Organisation humanitaires et l’implication des autorités du pays d’accueil pourrait avoir des conséquences incalculables sur la vie, la santé sur des personnes dont le seul tort est d’avoir choisi de fuir les atrocités de la guerre meurtrière vers le Gabon.
L’association des Réfugiés Sans Frontières lance un appel urgent vers :
- Les autorités du HCR dont la mission première est de protéger les réfugiés et de s’assurer du respect des conventions internationales relatives au statut de réfugiés pour venir urgemment au secours des réfugiés au Gabon et de s’intéresser au cas de rapatriement forcé clandestin des 200 réfugiés vers le Congo le 02 novembre 2012.
- Les organisations nationales et Internationales de promotion et de défense des droits humains pour des actions humanitaires d’urgence en faveur des réfugiés congolais au Gabon, particulièrement les 200 réfugiés rapatriés de force vers le Gabon qui se trouveraient bloqués aux différentes frontières Gabonaises sans aucun moyen de subsistance.
- L’opinion internationale particulièrement la France, terre de liberté et des droits de l’homme, les USA, terre d’accueil et de démocratie afin d’envisager une solution durable pour les réfugiés dont les pays d’origine sont toujours sous l’emprise des dictateurs et où règnent les guerres et les violences politiques de tous ordres. Les réfugiés du Congo Brazzaville qui, après 15 ans d’exil au Gabon du défunt BONGO ONDIMBA ne méritent pas ce sort du fait de leur refus de retourner librement dans un pays où le dictateur qui réalise un génocide continue de régner avec des méthodes d’une époque de triste mémoire.  

 

ARSF (Association des Réfugiés Sans Frontières)
Daniel MOUNDZEGO
B.P.  713
Douala
Cameroun
E-mail: a_rsf@yahoo.fr/ refugiesansfrontieres@yahoo.fr
Contact téléphonique:
Téléphone fixe:      00(237) 33 42 38 26
Téléphone mobile: 00(237) 77 87 82 79

 

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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 12:36

Nous sommes au début du mois de novembre et nous savons tous que le premier de ce mois, nous pensons à nos morts, à tous les morts du Congo, à tous ceux qui sont morts de quelque façon.

Certainement inspiré par l'article qui rappelle les crimes de la dictature de Denis Sassou Nguesso au travers d'écrits de Hellot Matson Mampouya - alors qu'on avait proclamé la fin des hostilités, notre compatriote M.J. nous écrit afin que l'on se souvienne de l'assassinat de VIET et de six autres Ninjas par un chef NINJA MA NTCHECHE, un parfait cas de trahison - ce qui m'amène à dire que Denis Sassou Nguesso a réussi son coup d'Etat parce que nombreux au sud avaient trahi leur camp et ils furent nombreux, à commencer par Claudine Munari et Martin Mbéri. Voici le contenu de son mail :

 

"Bonjour Nkossi ya Makanda, le 23 mars 1999, assassinat de VIET et de 6 autres Ninjas par leur chef MA NTCHECHE, un grand Ninja de A. Kolelas dont on ne parle jamais. Il tenait l'axe Nganga Lingolo avec son écurie, son chef immédiat était MA NTCHECHE qui lui-même les avait assassinés  prétextant problème de "mabonza" - ce qui signifie collecte effectuée en temps de guerre...

  MA NTCHECHE avait traversé le fleuve pour Kinshasa pour soi-disant aller se ravitailler en vivres ; paradoxalement, il s'est retrouvé à YORO pour rejoindre le camp ennemi SASSOU où il fut reçu par Willy Mantsanga qui  l'introduisit chez SASSOU avec qui ce dernier signa des accords en vue de DESENGORGER l'axe Nganga Lingolo dont il avait la maîtrise. On lui donna de l'argent...et il revint tuer VIET et 6 autres grand Ninja, raison pour laquelle cet axe était tombé entre les mains des cobras..."

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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 21:56

Le griot blanc de Denis Sassou Nguesso est un homme qui, à l'analyse de sa plume, a encore un cerveau alerte, la plume précise et rien ne présume d'un problème indiquant un syndrome d'Alzheimer ou des troubles profonds de la mémoire. A moins qu'il développe une amnésie sélective liée au fait qu'on mangerait à " en perdre la mémoire" dans le restaurant Au pied de fouet ! C'est un homme aux comptes en banque bien garnis et si l'argent produit des endomorphines de joie de vivre dans le cerveau comme de la dopamine, on peut estimer que l'homme - sauf quelques problèmes d'ordre cardiaque connus - se porte bien et il peut remercier le grand éléphant qui paie si cher la moindre phrase qu'il se dépêche à mitonner au quotidien pour la défense d'un système qui explose désormais son propre peuple à coups d'armes de destruction massive. Si la plume nourrissait si bien son oiseau, il y aurait des oiseaux qui cultiveraient des plumes au lieu de courir les arbres et Jean-Paul Pigasse un oiseau de cet acabit qui illustre bien que l'expression "vivre de sa plume" n'est pas une allégorie dénuée de sens. Et il s'avère que parfois de tels oiseaux sont des oiseaux de mauvais augure, des oiseaux de mensonge...

Trève de plaisanterie. Retrouvons le sérieux qui est nôtre et dévisons du sujet du jour : Jean-Paul Pigasse critique la très célèbre Lettre du Continent en réfutant un certain nombre d'allégations avancées contre lui comme le témoigne ce texte :


lettre-du-continent.jpg

 

Dans sa quatrième réfutation, Jean-Paul Pigasse affirme : "Je ne suis pas "un grand habitué du restaurant Au pied de fouet (Paris 6è) que je ne connais pas et où je n'ai jamais déjeuné, ni dîné". Si la Lettre du Continent avance une information invraisemblable et mensongère, on s'étonne pourtant que le griot blanc du grand éléphant n'attaque pas la Lettre du Continent en diffamation. Il pourrait être un fin gourmet qui apprécie plus le ngoki que le camembert ou la tête de veau que cela ne nous gênerait pas mais il se trouve que nous avons reçu d'un mystérieux correspondant des informations qui si elles s'avèraient vraies pourraient plaider pour le fait que Jean-Paul Pigasse n'a pas encore divorcé avec la cuisine bien française du Au pied de fouet.

L'élément que nous avons reçu indique les informations qui suivent :

1) Le 7 juin 2010, le griot blanc du grand éléphant aurait mangé pour 51,10 euros payés par carte bancaire au restaurant Au pied de fouet ;

2) Le 26 juin 2010, le plumitif du cobra royal se serait mastiqué les mâchoires de plaisir  pour 42,70 euros Au pied de fouet ;

3) Le 1er juillet 2010,  Jean-Paul Pigasse aurait consommé pour 72,20 euros au restaurant Au pied de fouet et aurait payé par carte bancaire.

Ces informations proviendraient du rélevé de son compte d'entreprise Les Dépêches De Brazzaville dont nous ne pourrons pas donner plus de détails mais qu'il sache que la conseillère qui suit ce compte est mademoiselle X.X. Cardinalement Dénommée.

Bien que la pièce jointe fournie mentionne un numéro de compte, il n'est pas exclu qu'il s'agisse d'un montage mais rien n'est sûr ! Le document peut aussi être tiré d'éléments véridiques.

La question à 75.000,00 euros est donc la suivante : "QUI DE LA LETTRE DU CONTINENT OU DE JEAN-PAUL PIGASSE MENT ?"

Ceci nous intéresse car c'est l'argent du contribuable congolais qui finance les Dépêches de Brazzaville et, à chaque bouchée ingurgitée par Jean-Paul Pigasse au restaurant Au pied de fouet ou ailleurs, un petit congolais meurt faute de nourriture - même  si ce n'est pas la faute à Jean-Paul Pigasse mais à Denis Sassou Nguesso...


http://www.avaaz.org/fr/petition/SASSOU_DOIT_DIRE_QUIL_NE_SERA_PAS_CANDIDAT_APRES_2016_ET_RESTAURER_LA_VRAIE_DEMOCRATIE/?cPGltdb

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 11:42

COMMENTAIRE : Nous avons reçu ce texte d'un citoyen congolais désireux de rappeler aux mémoires les déclarations du ministre Hellot Matson Mampouya démontrant avec perfection les crimes commis au Congo alors même que la "guerre"  (entendez le coup d'Etat de monsieur Denis Sassou Nguesso) était soi-disant terminée. Ce ministre doit avoir un "eraser" qui remet la mémoire à blanc pour collaborer avec les assassins de son peuple aujourd'hui - à moins qu'il ne soit cynique car comment comprendre que l'homme qui s'émouvait hier soit aujourd'hui si effacé face à la décadence qui mine le pays chaque jour que Dieu fait ? Celui qui hier dénonçait la monstruosité du régime dictatorial de Denis Sassou Nguesso  est devenu le boukouteur d'aujourd'hui à la mémoire très très courte. IL CONTINUE ALLEGREMENT LE TOURNAGE DE SON FEUILLETON : "MANGE AVEC LES ASSASSINS DE TON PEUPLE"...

 


A TOUS LES SOUTENEURS DE SASSOU NGUESSO
ET A TOUS CEUX QUI DOUTENT ENCORE...

MASSACRES - ASSASINATS
ET EXECUTIONS SOMMAIRES
par Hellot Matson Mampouya


030498


[NDLR : Nous publions ici la liste de quelques cas connus, sur des milliers, qui illustrent le drame que vit le peuple congolais après le coup d’Etat de Monsieur Sassou Nguesso, le 15 octobre 1997.
Ceux qui souffrent le martyr au Congo-Brazzaville sont, aujourd’hui, en train de témoigner quotidiennement.
Malgré leurs cris, leurs appels au secours répétés, personne ne semble les croire ni les entendre, encore moins les écouter. Leurs cris, leurs appels au secours se perdent dans le néant.
Et quand demain, lorsqu'il sera bien sûr trop tard, l'hécatombe sera enfin constatée, les mêmes qui savent, qui se taisent par cynisme, par hypocrisie et qui peuvent, aujourd'hui, seront les mêmes et les premiers qui s'émouveront, s’en offusqueront et dénonceront cette tragédie pour crier au crime, au massacre, aux atteintes des droits de l'homme et parleront de crimes contre l'humanité (larmes de crocodile). Aujourd'hui, le nombre de victimes n'étant pas suffisant, on préfère se taire, attendre.
Néanmoins, "TRANSPARENCE" n'arrête pas, à travers cet outil de communication incontournable, d'attirer l'attention de la Communauté Internationale et de la Conscience universelle pour qu'elles ne disent pas, demain encore, qu'"elles ne savaient pas".
C’est pourquoi, bien qu’à une échelle moindre par rapport à la quantité de victimes, nous n’arrêterons pas de répéter que la situation du Congo-Brazzaville doit être regardée, considérée et placée au même niveau que celle du Rwanda.
Sinon, comment expliquer, qu’à la suite des résolutions de l’ONU et du Parlement Européen, le ministre congolais des Affaires étrangères, M. Rodolphe ADADA, qui avait demandé aux deux Institutions une Commission d’enquête sur le terrain, soit revenu sur ses déclarations et ait renoncé, la semaine dernière, à sa demande de Commission d'enquête dans sa déclaration à la 54ème Session de la Commission des droits de l’homme de l’ONU qui se tient en ce moment même à Genève ? N’est-ce pas paradoxal ?
Pour nous, c’est un aveu qui conforte les résolutions de l’ONU et l’Union Européenne, par la voix de son Parlement, qui disent clairement que le “CONGO-BRAZZAVILLE n’est plus un Etat de "droit” et que “depuis le retour de Sassou Nguesso au pouvoir” dans des conditions inacceptables, “le Congo-Brazzaville vit une dictature” programmée, délibérée.]


I.- MASSACRES, ASSASSINATS, EXECUTIONS SOMMAIRES

Du 16 au 17 octobre 1997 :
Les troupes étrangères, notamment l'armée angolaise, les mercenaires, les éléments tchadiens, les ex-Faz et les cobras ont massacré plus de cinq cents (500) civils, résidents et réfugiés des quartiers nord de Brazzaville à Bacongo, Makélékélé et environs, aménagés par le Député, Maire de Brazzaville, Monsieur Bernard KOLELAS, en zone humanitaire depuis le déclenchement de la guerre. Les corps des victimes étaient entassés au Centre sportif de Makélékélé et dans les cours de la morgue du Centre hospitalier de Makélékélé.

16 octobre 1997 :
- Le ministre Gabriel MATSIONA et deux (2) membres de sa famille sont assassinés par les milices cobras, les mercenaires et les troupes angolaises de Sassou Nguesso à son domicile situé à Massissia (zone sud). Les corps des victimes furent jetés dans un congélateur.

- Monsieur BAZEBIZONZA, Professeur d’anglais au Collège de l’Amitié, en compagnie de son épouse, sa soeur et de son enfant sont abattus à bout portant dans sa voiture au niveau du Centre Sportif de Makélékélé.

- Le jeune Marien, domicilié à Nzoko (Kinsoundi, zone sud) est froidement abattu par les cobras qui l’ont achevé au carrefour de Mbouono (Madibou, zone sud) devant la population.

Octobre 1997 :
- Monsieur MALANDA DIA MAYEMBO
- Monsieur MOUINI-LOUAGA
- Monsieur MALERCO
- Monsieur LOCKO-BOUKAKA Anicet sont abattus par les milices cobras, mercenaires et soldats angolais de Sassou Nguesso à Matoumbou (localité située sur le chemin de fer CFCO), dans la région du Pool.

Novembre 1997 :
- Monsieur MISSIDIMBAZI Paul et son fils Cyprien sont abattus à leur domicile par les milices cobras et les troupes de l’armée angolaise au service de Sassou Nguesso avant de piller leur domicile.

- Monsieur NTSONGA, domicilié au quartier Château d’Eau (zone sud - arrondissement 1)
- Monsieur MAYELE
- Monsieur MATSAMBA
- Monsieur NGANGA Charles
- Monsieur NGOMA Eric
- Monsieur OUMBA Jonas sont tous sommairement abattus au passage des milices cobras et soldats angolais au quartier Château d’eau.
- Monsieur LOUMBOUZI, chauffeur retraité des Services de Santé, domicilié rue Matiabou à Moukounzi-Ngouaka (zone sud, arrondissement 1) est froidement abattu au beach de “La Main-Bleue”.

13 novembre 1997 :
- Monsieur ILLO est fusillé au passage des troupes angolaises.

16 novembre 1997 :
- Monsieur NGUEMBO est abattu froidement par les milices cobras, les mercenaires et soldats angolais au camp de la Gendarmerie de Makélékélé (zone sud de Brazzaville).

17 novembre 1997 :
- Monsieur MALANDA, domicilié à Brazzaville, est assassiné par les milices cobras de Sassou Nguesso.
- Monsieur MATABA Anicet, réfugié dans son village Louingui (région du Pool, District de Louingui) situé à plus de 150 km de Brazzaville (zone sud), est abattu par les troupes angolaises en compagnie des milices cobras.

25 novembre 1997 :
- Monsieur NGOUMA Joseph, exploitant forestier domicilié à Dolisie, est froidement abattu avec cinq (5) de ses enfants; tous enterrés dans sa parcelle située à côté du CEG Hochi-Minh, par un groupe de cobras et d’Angolais conduits par NGUESSO, neveu de Monsieur SASSOU NGUESSO.

Novembre 1997 :
- Trois jeunes lycéens sont sommairement exécutés à Dolisie par les cobras, mercenaires et troupes angolaises. Il s’agit de :
- MOUKOYI Albert (25 ans)
- IBOUANGA Robert dit Roberto (23 ans)
- MOUKOKO Parfait (27 ans)

Décembre 1997 :
Enlèvement de quatre (4) jeunes filles, violées et exécutées par les cobras, mercenaires et soldats angolais dans la banlieue de Madibou (Arrondissement 1 Makélékélé - zone sud). Il s’agit de Mesdemoiselles :
- MILANDOU Odile
- MABIALA Carole
- PANGUI Rosette
- SYLVIE NENETTE

Décembre 1997 :
- Mademoiselle KIBAMBA Agnès, 25 ans, élève au lycée Lénine, habitant rue du Caire à Dolisie, est violée et assassinée par dix (10) soldats angolais, près de la base militaire.

Décembre 1997 :
Enlèvement et exécutions sommaires par les milices cobras, mercenaires et soldats angolais de :
- Monsieur KIBONGUI François, résidant à Pointe-Noire
- Sergent TOUTI Joseph, résidant à Pointe-Noire
- Sergent BOUDINGA Cyriac, Pointe-Noire
- Monsieur MBOUNGOU Roland, résidant à Pointe-Noire
- Monsieur DIANZINGA, demeurant à Makélékélé (Zone sud Brazzaville)
- Monsieur MANTSIONA, demeurant au quartier Matouta (zone Brazzaville sud)
- Monsieur MAMPIA, demeurant au quartier Matouta (zone Brazzaville sud)

25 décembre 1997 (jour de Noël) :
- Le Lieutenant Franck NGOUMA est enlevé, exécuté et enterré à la sauvette dans les alentours de la base aérienne Numéro 01/20 à Brazzaville (zone sud) où son corps fut retrouvé.

2 janvier 1998 :
- Monsieur NGOUILOU Joseph
- Monsieur NKODIA Alexis
- Monsieur MASSAMBA Siméon, demeurant tous au quartier MATOUTA (Arrondissement 1 Makélékélé, zone Brazzaville sud) sont enlevés et froidement exécutés par les milices cobras, les mercenaires et soldats angolais au service de SASSOU NGUESSO.

3 janvier 1998 :
- Monsieur MALEKA Richard, militaire, est enlevé et fusillé au Stade Marchand à Brazzaville par un groupe de cobras, mercenaires et Angolais au service de SASSOU NGUESSO.

27 janvier 1998 :
- Le Colonel MALONDA Jean-Joseph, Directeur Général de la Police Judiciaire, est exécuté à GAMBOMA sur instruction du Colonel OMBELE, neveu de Monsieur Denis SASSOU NGUESSO.

4 mars 1998 :
- Monsieur BADINGA Rodrigue et sa femme MAKISSOU Berthe sont enlevés au quartier Fond Tié-Tié, à Pointe-Noire, par un groupe de cobras, mercenaires et soldats angolais au service de Sassou Nguesso et ses souteneurs. La femme a été violée et son époux a été porté disparu.

- Monsieur YOULOU Patrice, alias “La Denga”, père de sept (7) enfants, domicilié 65 rue Lounianga au quartier Météo à Brazzaville (zone sud) a été abattu sommairement par un cobra.

11 mars 1998 :
- Messieurs MOUTONDA Anatole et NKAYA-MAMPASSI, tous deux retraités, parti de Mouyondzi (Région du Niari-Bouenza- Lékoumou/Niboland) pour percevoir leur pension de retraite à Brazzaville sont retrouvés morts, assassinés, derrière le Lycée Technique de Brazzaville.

Mars 1998 :
- Le couple TAMBIKA Victor et Solange, avec plusieurs civils, sont froidement abattus par un bataillon de plus de deux cents (200) cobras, mercenaires et soldats angolais dans le village MATOUMBOU, région du Pool. Cette localité est située sur le chemin de fer CFCO, à 15 km de Kinkala, capitale régionale du Pool.

18 mars 1998 :
- Messieurs DIAWARA et NGOUNGA, demeurant à Massina (zone sud de Brazzaville), sont assassinés par un groupe de cobras, mercenaires et soldats angolais au service de SASSOU NGUESSO.

II.- ENLEVEMENTS, VIOLS

Novembre 1997 :
- Madame MOUKIMOU Célestine et ses trois (3) filles, Mesdemoiselles : IBINGA Anne, IBINGA Pierrette, IBINGA Fabienne, sont violées dans leur maison à Dolisie par les mercenaires et soldats angolais au service de SASSOU NGUESSO.

- Quatre (4) filles, élèves du Collège (CEG) Central de Dolisie, revenant des cours, ont été violées par des soldats angolais, mercenaires et cobras au service de SASSOU NGUESSO.
Il s’agit de :
- Mademoiselle MOUKIETO Françoise
- Mademoiselle KIAMA Léontine
- MBEMBA Judicaëlle
- MPASSI Alpha

- Mademoiselle MAVOUNGOU Julie, 22 ans, étudiante, est enlevée et violée par des cobras au quartier OCH de Pointe-Noire.

30 décembre 1997 :
Mesdemoiselles :
- SAMBA Yvette
- SAMBA Reine
- SAMBA Patricia,
trois soeurs habitant, toutes, la rue Berlioz à Brazzaville-Bacongo (zone sud) sont enlevées devant leurs parents, et violées par un groupe de cobras, mercenaires et soldats angolais au service de Monsieur SASSOU NGUESSO.

17 janvier 1998 :
- Madame OUMBA Suzanne, âgée de 50 ans, est violée par quatre (4) soldats angolais dans sa maison sise rue Jolly à Bacongo (Brazzaville sud).

III.- ARRESTATIONS - DETENTIONS ARBITRAIRES

Novembre 1997: Arrestation et détention de :
- Ministre Jacques MOUANDA-MPASSI
- MOUNGONO Albert, Directeur commercial de Hydro-Congo
- KIBAMBA Pierre, Directeur Général des Douanes du Congo
- NGONO Emmanuel, Directeur Général de la CCA (Caisse Congolaise d’Amortissement)

Décembre 1997 :
Arrestations arbitraires d’officiers supérieurs détenus dans une prison souterraine à l’Académie militaire de Djili, à 30 km de Brazzaville, sur la Nationale 2 (Route du Nord).
Il s’agit de :
- Général ETA-ONKA, Secrétaire Général à la Défense
- Colonel EWOLO Oscar, Commandant du Génie
- Colonel NKOUNKOU
- ABA-GANDZION, ancien Préfet de la Région des Plateaux
- MAKOUNZI-WOLO Nestor, membre du Conseil constitutionnel
- DZOUMANGUELET Henri-Marcelin, Inspecteur Général d’Etat adjoint
- MOUNANGA Patrick, PDG de Société
- KOUASSI Georges, Commerçant

Mars 1998 :
Arrestations arbitraires à Pointe-Noire :
- Colonel IGNE
- Colonel NDZOTA
- Colonel SABA
- Capitaine Célestin NGANGOYE, Commissaire de Police de Pointe-Noire
- Monsieur OKABE Saturnin, membre du Bureau politique du RDD, le parti de M. Jacques-Joachim Yhombi-Opango.

Ainsi donc, depuis l’installation du pouvoir putschiste de Monsieur SASSOU NGUESSO au Congo, de nombreux crimes, dont les exécutions sommaires, se poursuivent impunément (ndlr : et la litanie des crimes continue dont celui du 4 mars 2012 où de nombreux innocents ont explosé dans leur sommeil).
Précédemment, nous avons déjà rappelé à l’opinion et à la Communauté internationales que dans la deuxième quinzaine du mois de février 1998, les Eglises du Congo-Brazzaville ont dénoncé, par la voix de l’Archevêque de Brazzaville, Monseigneur Barthélémy BATANTOU, les exécutions sommaires qui se poursuivent au Congo-Brazzaville, plusieurs mois après la fin de la guerre publiquement annoncée.

Le 9 mars 1998, l’Observatoire congolais des droits de l’homme, par la voix de son Président, Monsieur MOUNDZEO Parfait, informait par une interview sur la BBC, l’opinion internationale sur les exécutions sommaires de deux (2) policiers fusillés publiquement par les cobras, mercenaires et soldats angolais, au service de Sassou Nguesso, au quartier Saint-Pierre à Pointe-Noire. L’un succomba sur le champ, l’autre fut transporté à l’hôpital Adolphe Cissé par les habitants du quartier. Il fut retiré (enlevé) de l’hôpital par les mêmes cobras, mercenaires et soldats angolais, au service de Sassou Nguesso, pour être achevé publiquement aux abords de l’hôpital.

Bref, lorsque nous dénonçons la poursuite de la violence, des crimes au Congo-Brazzaville, nous parlons bel et bien de la dramatique réalité quotidienne sur le terrain.

Hellot Matson MAMPOUYA
Porte-Parole du Président du MCDDI
Président de l’ERDDUN
Premier Ministre du Gouvernement Constitutionnel
du Congo-Brazzaville


 

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 22:45
Thème: "Méga meeting: les cadres et les populations du Niari remercient le Président de la République..."

 

Posons-nous la question : si la démarche adoptée par le panel des cadres prénommés est universelle au sens de la politique congolaise, pourquoi  les cadres du Pool qui ont eu la « bénédiction » d’abriter le 52e anniversaire de notre pays, ceux qui ont été nommés aux différents postes de gouvernement avec une proportion élevée, de parlementaires au bureau, que sais-je encore,  n’ont-ils pas pris l’initiative au même moment que le Niari, sinon avant,  de remercier le Président de la République ? Ont-ils compris que ces charges publiques ne sont pas une faveur mais plutôt une confiance à mériter par la qualité du travail  ?
L’on peut conclure que cette démarche est solitaire et historique, chargée d’indice de méfiance, car elle nous place sur une orbite d’outre-mesure.
Rappelons que l’assemblée nationale est une émanation du peuple congolais, en conséquence, son Président est élu indirectement par le peuple par le principe de délégation de pouvoir. Aussi, la seule volonté et le choix du Président de la République ne suffisent pas pour accéder au perchoir. Autrement, le principe moniste de la pensée se matérialise et le remerciement illustre bien ce principe. D’où la perte de l’exercice démocratique au sein du parlement, tel le veut le méga meeting du 4 novembre 2012 qui deviendra une date mémorable de la dépendance d’une institution envers une autre.

Du point de vue de la morale.
Cette périphrase se focalise sur le Président de l’assemblée qui, à lui tout seul, incarne toute une institution. Mais elle ouvre par là un débat politique à risque, en rapport avec les responsabilités à partager avec l’ensemble des cadres que l’on engage aveuglément.
De façon intellectuelle ou morale, la règle sociale établit qu’un bienfait soit reconnu par celui qui le reçoit. Une famille entière liée à cette personnalité n’a pas l’obligation de reconnaissance pour laisser courir la libre-pensée et la libre-action. Parallèlement, les cadres du Niari, au sens large, disséminés dans le monde ne se sont pas constitués en associations ou mouvements nantis d’un cadre juridique donnant mandat à des tiers d’engager toute responsabilité collective avec pour risque d’endiguer des énergies en effervescence. Encore que là, il est essentiel de sortir des réalités mesquines du parlement ou du gouvernement, voire de leurs attributs dont les programmes sont ciblés, souvent à l’opposé des attentes du peuple. La seule troupe politico-intellectuelle de cette frange ne peut se prévaloir détenir le monopole du pouvoir du peuple au moyen d’une élection pour le moins contestable à certains endroits afin de décider au nom de tous. Cette formule n’est pas honnête du tout ! Elle harcèle les élites et confisque les pouvoirs. Abraham LINCOLN disait : ‘’un peuple qui a le pouvoir et la volonté peut changer les gouvernements’’.

Du point de vue politique.
Dans l’intérêt d’assurer un développement harmonieux de notre département, comme l’on s’efforce à le dire pour masquer les vraies raisons de ce meeting, il est impérieux de regarder le rétroviseur de notre lutte politique depuis 10 ans. Qu’avons-nous pu faire pour notre département, l’éducation de nos enfants, de notre population ? Ce que nous  préconisons de faire, ne se trouve-t-il pas dans les projets gouvernementaux ? Avons-nous réussi à matérialiser quelques-uns, malgré les priorités du gouvernement orientées ailleurs ? Notre action, vraisemblablement, est-elle déterminante pour leur aboutissement  ?
Si, oui, quels sont les cadres locaux ou de l’hinterland appropriés devront conjuguer leurs efforts dans la réalisation ou la réussite de tel ou tel autre projet, sans sonner les clarinettes actuelles ?
Si, non, quelles sont les mesures urgentes interpelant le gouvernement pour attirer son attention ?
Au-delà, comment peut-on mettre ensemble des énergies avec des élus et cadres des partis de l’opposition, au nom du même département, pour des modèles de sociétés différentes, bien que nous nous inspirons tous de la social-démocratie sans base structurale ? Où met-on la tête, lorsque l’on sait que les partis doivent participer à donner à leurs militants la culture démocratique, mais pas la fusion démocratique.
Dans l’événement qui se dessine, au fil des jours, les cadres et les élus de l’opposition, s’ils ne prêchent pas dans la corruption morale et… alors sont des faire-valoir pour amortir les réactions des populations aux retrouvailles programmées. Faire ainsi conduira et aboutira à la récupération et à la dénonciation de ceux-ci. Prenons-en date ! Ils n’ont aucun intérêt à remercier le Président de la République, puisqu’ils sont chargés de suivre l’action du gouvernement et des partis de la majorité tout en dénonçant les dérives et les outrages du pouvoir.
Encore moins, il ne peut se créer un mouvement de revendicateurs des cadres et élus du Niari aux côtés du pouvoir en faveur d’une partie de la population, car l’on est élu ou cadre national appelé à défendre des intérêts de l’ensemble du peuple.
Le PCT s’est levé contre toute forme d’association ou mouvement animé par ses membres. Or les différents acteurs de cette dynamique sont tous membres du PCT, tout au moins les principaux, sans influence d’envergure, certes. C’est bien qu’ils sont à la recherche d’une certaine influence, en stigmatisant les populations du Niari dont ils n’ont reçu aucun mandat. Cette tendance viendrait équilibrer les décisions du PCT dans le département du Niari en prenant en compte leur point de vue ; ainsi ils auront le contrôle de tous les cadres promus ou élus. En effet, les résultats des législatives de 2012 n’ont pas été à la hauteur des attentes du PCT, qui a vu ses efforts financiers se noyer dans la défaite cuisante, malgré des rassurances auprès du chef de l’état. Incontestablement, l’exercice de la conception moniste de la pensée fait resurgir les élans de l’INP (Initiative pour la Paix) inventée lors des élections de 2009 pour faire le contrepoids du RMP, aujourd’hui qui sombre sous le poids avant- gardiste du PCT. Plusieurs voix ont perdu leur écho dans le centre de décision, en milieu PCT et trouvent le réconfort dans ces sous-groupes qui frisent l’interdit. Aujourd’hui préparant demain, c’est se mettre en ordre de bataille pour le grand parti de demain !
C’est une erreur que de rechercher des solutions hors parti, alors que les principes de démocratie sont actives en leur sein ; sinon l’on croirait tout de suite au contraire, le mono d’hier.
En fait, cette retrouvaille devrait se fonder sur un objet de valeur, celui de briser les barrières des clivages ethniques qui rendent chaotiques tous les projets de développement dans le département, en projetant la formation des cadres et étudiants dans divers secteurs clés des nouvelles technologies et le rapatriements de nombreux d’entre-eux ayant fini leurs études, en inversant les traitements financiers : un ingénieur, un docteur, j’en passe, seraient mieux traités qu’un Préfet. Un peu d’humilité ferait que la compétitivité reste de rigueur, en dehors du cadre politique où le pouvoir est du peuple. Globalement, la formation entraînerait la résolution de plusieurs problèmes sur l’ensemble du pays.
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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 16:41

Le Congo est certainement le dernier pays du monde en matière de sécurité et cela, nous le savons tous : on retrouve chaque jour des personnes assassinées jetées dans la rue ou dans la rivière Madoukou à Brazzaville : crimes crapuleux, crimes ésotériques, crimes politiques, crimes gratuits. Nous sommes dans le règne de l'impunité et du non-droit, ce qui dépasse largement la dictature, une dictature n'est pas forcément synonyme de loi de la jungle dans un pays.

Je viens de recevoir un mail dans lequel il est question de la disparition de petites filles en bas âge et de jeunes femmes entre 20 et 35 ans - la plupart originaires du sud - caractéristique qui a attiré l'attention de notre compatriote qui m'a écrit. Qu'on se rappelle les meurtres rituels de petites filles à Moukondo, un quartier de Brazzaville. Le pouvoir de Denis Sassou Nguesso est un pouvoir fétichiste, occultiste, maniant sectes et sorcellerie tout autant que magie noire. Surtout, en éliminant les jeunes femmes du sud, cela pourrait être une manière de réduire la population de cette partie du Congo car  les enfants ne naissent que de femmes.

Les autorités devraient tout faire pour résoudre cette question pour éviter que l'opinion ne puisse conclure à des pratiques de nantis du pouvoir afin de conserver certaines positions sociales avantageuses. Dans un pays où l'injustice règne à la place de la justice et où la police est d'abord constituée d'originaires du nord, il est peu probable qu'on se préoccupe de la disparition de petites filles et de jeunes femmes - surtout s'il s'agit de populations du sud dont on veut réduire la densité démographique à des fins de conservation du pouvoir au nord.

 

Disparitions.jpg

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 11:15

Avant de rentrer dans le vif du sujet, nous félicitons le ministre des Affaires foncières et du domaine public Pierre Mabiala d'avoir adopté notre idée d'étalon d'une parcelle à 1000 mètres carrés et à 800 mètres carrés dans des zones comme Dolisie afin de doubler l'espace d'habitation de façon à faire correspondre l'espace de vie à la structure familiale africaine en général et congolaise en particulier : en effet, l'occupation des parcelles montrent parfois des familles à 10 ou 20 personnes voire plus dans un réduit de 500 mètres carrés car nous vivons avec femme(s), enfants, neveux et autres parents, selon la logique de la famille lignagère ou clanique. Par ailleurs, les filles font des enfants sans se marier et restent au domicile familial. Une telle étendue peut même permettre aux citoyens de développer une petite agriculture urbaine - ce qui contribuerait évidemment à tendre vers l'autosuffisance alimentaire. Nous signalons que le Congo n'est pas le Portugal et nous avons même la plus grande partie du pays non occupée par des populations - alors qu'on devrait désengorger les villes.

Certains de nos 319 abonnés peuvent témoigner du fait que nous avons émis cette idée dans un de nos articles toujours en ligne (il y a plus de 1700 articles et cela prendrait du temps à le retrouver). Il est évident que le gouvernement de notre pays peut s'inspirer de toutes nos idées et nous sommes ouverts à apporter un supplément d'informations.

D'orès et déjà nous demandons au ministre des affaires foncières et du domaine public de communiquer davantage sur sa politique du guichet unique et de l'achat auprès des propriétaires fonciers de "terrains aménagés" car la notion de "terrain aménagé" peut être équivoque.

Nous prédisons déjà de grosses difficultés quant à la mise en pratique du guichet unique. Dans toute relation commerciale, qu'on parle de C TO C ou de B  TO B ou B TO C, il n'y a pas d'intermédiaire dans la relation commerciale : un client est directement mis en contact avec son client. Nous avons l'impression dans cette affaire d'un mariage à trois : Etat, propriétaires fonciers, populations. Ce qui présage déjà d'une ambiguïté fonctionnelle. Mais n'est-ce pas déjà le cas ?

 Bien sûr, que l'Etat rachète les terrains aménagés pour les revendre (ou les utiliser lui-même) selon ce que nous avons cru comprendre. A qui ? aux particuliers ? A tout le monde ?  A mon avis, si la prévalence des propriétaires fonciers ne peut être éludée, il faut que l'Etat contrôle le prix du mètre carré, le titre de propriété qui lui peut être élaboré par le guichet unique - ce qui permettrait aussi de contrôler les prix de vente ainsi que les surfaces vendues.

Il y a conflit quand deux entités revendiquent l'autorité sur un même élément, sur une même structure ou système. Certes, les propriétaires fonciers ne contrôlent pas les produits du sous-sol mais se contentent de vendre le sol, la surface mais l'Etat ne peut pas établir un plan cadastral global s'il ne contrôle pas la totalité du territoire. Pour être franc, nous sommes contre la logique des propriétaires fonciers car elle contrecarre le pouvoir de l'Etat sur l'espace territorial - même si cela ne concerne que les zones d'habitation. Bien sûr, et le ministre l'a évoqué, c'est  pendant la conférence nationale que les propriétaires fonciers ont repris la main sur les terrains. Et nous assistons à des scandales comme des lignes électriques à haute tension qui passent à quelques mètres au-dessus des habitations avec des conséquences graves sur la santé. Et surtout, l'Etat ne sait pas qui occupe quoi en matière de terrain - ce qui nous rend pessimistes à propos de la réussite de l'opération de relogement des sinistrés du drame du 4 mars 2012. Si l'Etat ne tient pas un registre strict des occupations de terrains en contrôlant les titres de propriété, comment peut-on reloger correctement les populations ?

En 2008, nous étions au Congo. Nous avons reçu de nombreux voisins qui ont été surpris quand nous avons demandé : "Notre nouveau quartier au vu des types de construction sera un grand quartier. A-t-on prévu des espaces pour la police, les écoles, les hôpitaux, les marchés, les aires de jeux, etc. ?" Mes voisins se sont regardés et m'ont répondu qu'il y avait juste un espace prévu pour le marché mais qui avait déjà été vendu par les propriétaires fonciers. Je leur ai demandé de se constituer en association pour évoquer toutes ces questions. Je crois qu'ils l'ont fait mais dire que celle-ci deviendra force de proposition ou groupe d'influence, c'est un autre problème.

Le ministre Pierre Mabiala dont nous suivons particulièrement le travail a un rôle central et nous aurions apprécié qu'il bénéficie du soutien du chef de l'Etat dans l'affaire Touré Salahani, cet immigré, qui menace de le poursuivre en justice - alors qu'il occupe le domaine public sans que la politique du déguerpissement ne s'applique - alors qu'il occupe anarchiquement plus de 300 mètres carrés du domaine public ! Il ne suffit pas de chasser les petits citoyens qui occupent de façon volatile le domaine public par des tables et étals faciles à transporter. Touré Salahani a construit en dur sur le domaine public et lui, cet immigré, le ministre Pierre Mabiala est obligé de porter plainte pour qu'on le déguerpisse ! Mais dans quel pays sommes-nous pour qu'on traite durement les locaux et qu'on courbe l'échine devant des immigrés parce que riches et puissants ?

Tout cela ne s'explique que par le fait qu'il y a un ministre de l'injustice à la tête du ministère de la justice. La justice est le maillon faible de la politique de monsieur Sassou - alors qu'elle devrait être le maillon fort. A croire qu'ils le font à dessein ! En effet, on pille mieux et plus vite un pays dans le désordre absolu...

Nous suggérons ce qui suit au ministre Pierre Mabiala : pour qu'une vente de terrain soit légale, tout propriétaire foncier devrait retirer une autorisation de vente auprès du guichet unique en y  remplissant un dossier dans lequel sont indiqués la surface, le prix en respect du prix du mètre carré et surtout, la vente doit se conclure auprès du guichet unique pour être valable afin de garantir que le droit foncier est respecté. La politique de l'achat du terrain aménagé par l'Etat  va se heurter à l'argent privé  :  qu'est-ce qui garantit au ministre Pierre Mabiala que les propriétaires fonciers ne préféreront pas vendre aux privés qu'à l'Etat - surtout si on leur propose plus d'argent ? Le ministre des affaires foncières et du domaine public et ses conseillers doivent bien creuser toutes ces questions.

 

1) Le développement  national est une question globale


Contrairement à ce que pense monsieur Denis Sassou Nguesso, nous estimons que le développement qui n'est pas synonyme de modernité est une question globale. Et la globalité commence par la prise en compte de la totalité de l'étendue du territoire avec contrôle sur les sols et le sous-sol ainsi que l'environnement aérien, maritime, la faune, la flore. Tout Etat qui n'est pas à même d'exercer un tel contrôle viole ses propres lois constitutionnelles puisque la souveraineté de l'Etat est légalement garantie sur tout le territoire et il n'est nul part question dans la constitution de propriétaires fonciers.

 

2) La modernité est une notion technologique et requiert la maîtrise de son économie


La modernité renvoie à se mettre à niveau sur le plan des standards internationaux en matière d'éducation, de santé, de foncier, d'admnistration du territoire, d'eau, d'énergie, de maîtrise technologique. Et pour cela, il faut qu'un Etat obéisse à un code éthique pour maîtriser ses finances publiques, son économie, ses ressources tant humaines que naturelles. La modernité nécessite un transfert de technologie du genre "au lieu de voir les Chinois venir construire des routes et des barrages au Congo, mieux vaut encourager l'apprentissage de comment construire nos propres routes, produire nous-mêmes notre pétrole, etc.".

Il est possible de concevoir un développement sans pour autant adhérer entièrement aux canons de la modernité par respect à la culture ; c'est ce qui fait l'originialité de certains pays. On peut adapater l'habitat pour ne citer que cet exemple au climat et aux matériaux que nous trouvons sur place.

 

3) Il n'y a pas d'économie prospère sans contrôle du territoire et des ressources


Certes, nous sommes à l'époque de la mondialisation mais une économie se comptabilise d'abord au niveau de la prospérité nationale et la réussite économique exige le contrôle du territoire et de ses ressources. Nous avons été témoins de la pression des propriétaires fonciers sur les opérateurs économiques qui construisaient le tronçon Pointe-Noire / Dolisie. Les propriétaires fonciers devraient être habilités par l'Etat et leur zone d'influence clairement délimitée avec des restrictions et des droits de préhension de l'Etat. Cela n'est possible que si l'Etat contrôle la vente des terrains par les propriétaires fonciers aux privés. Et c'est un défi majeur.

On devrait céder des terres agricoles à des étrangers sous condition afin de garantir qu'une partie de la production s'écoulera au niveau du marché national car nous savons que les légumes que cultivent les Chinois entre autres ne sont pas vendus sur les étals de nos marchés. Avant de concéder des terres du domaine public à des exploitants, on devrait fixer par la loi un pourcentage minimum (30 à 50%) qui doit servir à réduire la crise alimentaire dans notre pays car il est à redouter que nos poissons ou les légumes qu'on fait pousser chez nous ne servent qu'à nourrir des Chinois ou des sud-Africains.

 

3) La notion de territoire : entre la constante Espace national et la variable Démographie


L'époque des conquêtes et des invasions est révolue - même si déplorons que le Rwanda ait cette vélléité pour son grand voisin, la RDC. Un territoire ne grandit pas au niveau de ses dimensions car le Congo aura toujours une superficie de 342.000 kilomètres carrés mais par contre la population n'arrête pas de s'accroître et la notion d'aménagement du territoire renvoie aussi à une dimension prévisionnelle qui consiste à envisager à l'avance les infrastructures du futur pour les populations nouvelles : écoles, hôpitaux, universités, zones industrielles, routes, marchés, etc. Cela implique une collaboration du ministère des affaires foncières et du domaine public, du ministère du plan, de l'économie, de l'éducation et celui de l'aménagement du territoire qui devrait par ailleurs être couplé avec celui du plan. Bref, rien que cet aspect dynamique devrait amener un gouvernement à envisager des actions collectives globales qui concerneraient la plupart des ministères en vue non seulement de gérer le présent mais de prévoir le futur. Notre population ne va pas rester à 4 millions ; elle pourrait rapidement doubler et vous devez vous poser la question de savoir si les écoles, les universités, les hôpitaux, les marchés, etc., vont doubler...

 

Cette réflexion n'est pas exhaustive. Nous la pousuivrons pour l'approfondir un peu plus au fil du temps, vu l'importance du sujet évoqué.

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 02:10

COMMENTAIRE : Non, Charles Zacharie Bowao n'est pas un agneau car il a refusé de se faire manger par l'opinion en brisant le silence. Bref, il a suivi notre conseil en répondant au ministre de l'injustice Aimé  Emmanuel Yoka, l'oncle de l'éléphantesque Denis Sassou Nguesso et, cette fois-ci, il n'a pas loupé l'occasion de renvoyer le ministre de l'injustice et faux député de Vindza dans un coin du ring. La philosophie s'est faite refus de "l'agnélisme" par amour de la dialectique. Hegel reconnaîtra son disciple. Et il est évident qu'Aimé Emmanuel Yoka va puiser dans la rhétorique de l'avocat pour démêler la dialectique du philosophe en la saupoudrant de "politique-mensonge" à la mode de chez nous.

Finis les apartés ! Qu'ils règlent le différend sur la place publique. Curieusement, Bowao parle de servitude volontaire. Très intéressant ! Reconnaît-il par là que tel était son cas lorsqu'il était ministre ? En effet, la politique mange la philosophie en la travaillant à l'esprit pour en faire une "servitude volontaire". Finalement, nous remercions Sassou d'avoir ressuscité le philosophe en assassinant l'homme politique débarrassé de la servitude volontaire, le philosophe capable de dénoncer l'injustice, l'arbitraire, la servitude volontaire (pourquoi pas du peuple), le sectarisme dans une démarche citoyenne qui est notre "philosophie", cher professeur, depuis la nuit du kimuntu...

 

Za-bowao.jpgDans une lettre adressée au secrétaire général du P.c.t (Parti congolais du travail), Pierre Ngolo, en date du 17 octobre 2012, à Brazzaville, l’ancien ministre à la présidence chargé de la défense nationale, le professeur Charles Zacharie Bowao réagit à la lettre du ministre d’Etat Aimé Emmanuel Yoka, garde des sceaux, ministre de la justice et des droits humains, toujours adressée au secrétaire général du P.c.t et publiée dans l’édition n°3235 de La Semaine Africaine du vendredi 19 octobre 2012. Voici l’intégralité de la lettre du professeur Charles Zacharie Bowao où il souligne que «sur le plan pénal, le juge d’instruction a reconnu l’illégalité de mon inculpation».

«Camarade secrétaire général,
Je viens de prendre connaissance de la réaction du ministre d’Etat, garde des sceaux, ministre de la justice et des droits humains, à ma déclaration du 7 octobre 2012 en réunion du bureau politique. J’en sais personnellement gré au ministre Aimé Emmanuel Yoka, qui confirme que je ne suis pas condamné, que je bénéficie pleinement de la présomption d’innocence et que je suis totalement libre de soulever les arguments de fait et de droit nécessaires à ma défense. Respect des droits humains oblige!
Je suis disposé à discuter, avec lui, en votre présence ou selon les modalités de votre choix, pour en tirer les leçons, dans l’intérêt d’une bonne administration de la justice et de la consolidation de l’Etat de droit dans notre pays. Après tout, en tant que parti de gouvernement, notre responsabilité y est engagée. Pour le bien de nos populations, nous n’avons pas le droit d’amuser la galerie sur une situation aussi tragique que celle de ce dimanche 4 mars 2012. En attendant, j’appelle votre militante attention sur les points suivants:
1- Je n’ai jamais -alors jamais- refusé de déférer aux convocations du juge d’instruction. Au contraire, je n’ai pas reçu de convocation en bonne et due forme confirmant ma deuxième comparution à la date oralement communiquée, comme l’exige la bonne pratique en la matière. Encore que ce lundi 8 octobre 2012, j’ai récusé le juge d’instruction, par lettre adressée au premier président de la cour d’appel, avec ampliations à la chancellerie et au premier président de la cour suprême, par voie d’huissier.
Ce même jour, en fin d’après-midi, j’ai reçu une convocation pour le mardi 9 octobre 2012, à 10h. Ce n’est pas, par conséquent, à la demande du ministre d’Etat que le lendemain je me suis présenté au palais de justice, mais bien par respect justifié de la justice. De tout temps, j’ai toujours collaboré avec la justice, sans faux-fuyants.
En présence de mon conseil, Maître Brudey, Monsieur le juge d’instruction m’a convenablement reçu le mardi 9 octobre 20121, à l’heure indiquée, pour me notifier l’ordonnance par laquelle il se déclarait incompétent d’instruire cette affaire, en ce qui me concerne, renvoyant l’entier dossier au ministère public pour mieux se pourvoir.
C’est dire que sur le plan pénal, le juge d’instruction a reconnu l’illégalité de mon inculpation, en violation de l’article 154 de la Constitution, confirmant le caractère stupide et cavalier de l’acte qu’il venait de poser le 4 octobre 2012. Le ministre d’Etat le sait, dans le cas d’espèce, le juge d’instruction devrait préalablement se poser la question au demeurant préjudicielle de sa compétence avant de prendre une décision aussi gravissime qu’une inculpation qui, d’emblée, installe l’esprit dans la présomption de culpabilité.
Où est donc l’outrage à magistrat dont parle le ministre d’Etat qui semble occulter cet aspect d’illégalité de mon inculpation découlant de la violation de l’article 154 de la Constitution évoqué, illégalité au cœur de ma déclaration du 7 octobre 2012 en réunion du Bureau politique?
Ne l’oublions jamais, nul n’est au dessus de la loi, y compris les magistrats. La République est Une, et Nous ne sommes pas une République des juges.
Alors, quelles conséquences a t-il pu tirer de cette faute grave du juge d’instruction qui a violé la Constitution?
2- En tant que citoyen respectueux des lois et règlements de la République, j’attends éventuellement du garde des sceaux, ministre de la justice et des droits humains, la procédure de ma mise en accusation devant la Haute cour de justice, puisqu’il semble établi, selon sa lettre, qu’après mes deux premières auditions à titre de simples renseignements, le juge d’instruction a retenu contre ma personne le délit d’homicide involontaire par imprudence, maladresse, négligence, inattention et inobservation des règlements.
Je tiens à signaler que, de toutes les hautes autorités politiques et militaires auditionnées, citées en référence par le Ministre d’Etat, à ce jour, curieusement, je suis la seule concernée par une faute pénale ayant conduit à la tragédie du 4 mars, ce que je ne puis accepter en mon âme et conscience. J’insiste qu’il s’agit bien dans cette triste affaire d’une responsabilité civile de l’Etat (donc collégiale ou collective) à caractère indemnitaire, différente de la responsabilité pénale strictement personnelle, et qui pèse sur moi.
Le ministre d’Etat, brillant magistrat de ce pays, est censé ne pas oublier qu’en matière pénale, la loi est d’interprétation stricte, et qu’en la circonstance, l’article 319 du code pénal évoqué trouvera sa juste application: Que ma faute personnelle sera établie. Ce dont je doute, fortement, convaincu d’avoir fait, en tant que ministre en fonction, ce que j’avais à faire, et du mieux que je pouvais.
Personnellement, je ne vois pas au travers de mes deux premières auditions à titre de simples renseignements, le moindre indice susceptible de faire de moi l’auteur de la tragédie du 4 mars... Non. Dans tous les cas, il ne m’appartient pas d’apporter la preuve de ma culpabilité. Voire!
La responsabilité morale, oui! Entendue ici sur le plan strictement éthique, elle procède du sens élevé du devoir politique, autrement dit une prise de conscience citoyenne qui fait assumer virtuellement à chacun, courageusement, sa part d’engagement dans la protection d’humanité, sans préjudice des exigences de l’Etat de droit.
Dans cette optique éthique, la tragédie de Mpila n’est donc pas, en tout cas ne devrait pas être, pour chacun de nous, un phénomène ordinaire, sur fond duquel seraient permises des discussions oiseuses.
Je suis dans une posture renouvelée de noblesse argumentative, à moins que le ministre d’Etat, brillant avocat, veuille bien entretenir une mauvaise querelle, celle dite des émotions, en divaguant ironiquement sur certains passages de ma déclaration, tirés à l’emporte-pièce. Par exemple, dans mon texte, je n’ai nulle part utilisé le concept de «responsabilité morale et collective en matière pénale». C’est de l’amalgame.

3. Oui, à son initiative, le lundi 8 octobre 2012 à 19h30 mn, le ministre d’Etat nous a entretenus à son domicile, mon épouse et moi. Il m’a recommandé, entre autres, l’attitude d’un agneau, lui qui, dans sa lettre, indique sans ambages, «qu’en matière politique, qui se fait agneau, l’opinion le mange».
Quelle belle pointe d’humour! N’est-ce pas une belle enseigne de la servitude volontaire procédant du droit d’aînesse...
En fait, n’est-ce pas cette «attitude d’agneau» qui m’a valu le matraquage médiatique organisé, soigneusement, par des loups pour me dévorer sans pitié, sur fond de déformation machiavélique de ma déclaration du 4 mars 2012? J’en parlerais en temps opportun.
De cet entretien et au regard de la lecture faite par le ministre d’Etat de ma sortie du gouvernement, suivie immédiatement de mon inculpation illégale, ma conviction sur la machination politicienne n’a fait que se renforcer. Je ne sacrifierais pas ma dignité sur l’autel du cynisme et du sadisme.
Je l’ai dit fermement, clairement et poliment au ministre d’Etat, non sans lui avoir recommandé, à mon tour, un peu d’éthique en politique, un tout petit peu quand même, juste un peu d’éthique. Voltaire en dirait plus et mieux...
Cette attitude du ministre d’Etat, pour le moins surprenante, est révélatrice, a contrario, de la frustration dont a toujours été victime l’imagination inventive (créatrice) et critique d’une élite qui a du mal à partager la culture de l’excellence, du mérite et la liberté de jugement, se cantonnant, par responsabilité plus que par conviction, dans ce qu’à travers une éthique contre l’armature du pouvoir, Etienne de La Boetie caractérise, avec pudeur et lucidité, comme étant l’expression de la servitude volontaire. [Discours de la servitude volontaire (1576), texte magnifique s’il en est, toujours d’actualité]

Camarade secrétaire général,
De toute évidence, je considère la lettre du ministre d’Etat comme aveu de la machination politicienne, hélas, devant une tragédie qui met le Congo à la croisée des temps. Une tragédie qui devrait être vécue comme l’amorce d’un temps de reconversion spirituelle d’autocritique nationale et de renaissance républicaine.
Pour ma part, sans préjudice pour la raison d’Etat, j’assume une démarche citoyenne; une démarche qui fait signe vers la mise en cause des égocentrismes et autres sectarismes, certes inavoués, mais pourtant bien perceptibles et agissantes.
Or, notre responsabilité collective n’est-elle pas d’offrir à la postérité une espérance débarrassée des anachronismes qui pulvérisent l’intérêt général et aliènent la noblesse du jeu politique? Et cela, dans un espace public où la tolérance positive est une promesse à tenir absolument où le sens de l’Etat est une quête inachevée.
Je n’ai jamais été en politique, dans la vie en général, ni pour la ruse de la raison, ni pour la raison de la ruse. Jamais. Ma condamnation par injustice se révélera histoire d’une ruse; mon acquittement ne sera pas une ruse de l’histoire, loin s’en faudrait.
L’histoire retiendra mon innocence. Bien cordialement !».


 

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 18:50

COMMENTAIRE : Le président de la république centrafricaine François Bozizé semble avoir perdu le gène de la confiance politique en son prochain "trop proche" de lui. Il suspecte tout le monde et on se demande bien pourquoi. Conséquence, il limoge à tout casser dans son beau palais présidentiel. Pour Bozizé, il semble qu'en politique il n'y a plus d'amis seulement des ambitieux qui veulent vous piquer votre place. Et  à plus forte raison lorsqu'on sait que vous l'avez piquée à quelqu'un d'autre...

Quand on voit que Boni Yayi vient d'échapper à un empoisonnement, de telles nouvelles ne sont pas faites pour rassurer les dictateurs comme  François Bozizé. Pourtant, Boni Yayi a l'air très affable. Il est tout gentil, yaya Yayi ! Alors, qui veut lui faire manger un petit plat mitonné au venin de cobra ? Certainement pas son frère Denis Sassou Nguesso.

En tout cas, Bozizé flippe et frappe de bannissement ses proches collaborateurs surtout si vous devenez un peu trop puissant. Et certainement sous le conseil du grand maître Denis Sassou Nguesso, il se rabat sur la famille pour se rassurer. La famille, c'est le sang et le sang, c'est du tout bon, du tout cuit, du tout soumis, de la toute confiance en chair et en os.  Ah, famille, quand tu nous tiens ! Nous pouvons mourir de confiance !

 

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