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11 janvier 2017 3 11 /01 /janvier /2017 18:59
PRISONNIER POLITIQUE : INQUIETUDES SUR L'ETAT DE SANTE D'ANDRE OKOMBI SALISSA

Nous connaissons tous la nature tortionnaire et criminelle de la dictature venue des berges de l'Alima sur le dos du grand ndzokou. De nombreuses photos accréditent ce point de vue : que vous reviennent à la mémoire celles de Kalakala, par exemple. Aussi, lorsqu'on une rumeur circule sur les réseaux sociaux prétendant qu'André Okombi Salissa serait dans le coma, nous versons dans l'inquiétude. On prétend qu'il aurait perdu beaucoup de sang à cause des tortures diverses subies nuitamment hier et que son organisme n'aurait pas supporté les sévices. Il ne nous est pas possible d'affirmer avec certitude l'information relatée faute de preuves - ce qui la réduit, pour l'instant, à une simple rumeur, André Okombi Salissa se trouvant à la DGST totalement à la merci de son bourreau Denis Sassou Nguesso et de ses tortionnaires encagoulés.

Au Congo, il y a des arrestations qui n'obéissent pas aux règles de l'art car aucune loi ne donne autorité de prison ou de lieu de torture à la DGST. Le colonel Marcel Ntsourou, André Okombi Salissa, Paulin Makaya, Modeste Boukadia, le Général Jean Marie Michel Mokoko, Jean Ngouabi, etc, ont droit à une justice équitable. Hélas, ils n'ont pas droit à la visite de leurs avocats ou à un procès digne de ce nom. Attendez, on arrête arbitrairement des citoyens congolais mais les jugements se font attendre. le colonel Marcel Ntsourou, Paulin Makaya, le Général Mokoko, Modeste Boukadia attendent d'être jugés pour qu'ils soient confondus ou libérés mais rien n'y fait. Il est à peu près certain qu'ils resteront longtemps derrière les barreaux, le temps que les cinq années de plus volées au peuple congolais par Denis Sassou Nguesso s'écoulent et que le PCT prépare tranquillement sa succession.

Certains observateurs s'interrogent : peut-on se permettre de juger André Okombi Salissa qui connaît de nombreux secrets du système ? Le colonel Marcel Ntsourou, personne ne sait comment il va, où il se trouve et dans quel état il survit dans sa cage de prison. Il faut peut-être attendre des indiscrétions de proches. Lui aussi connaît des choses qu'il n'aura peut-être jamais l'occasion de révéler. Le Général Jean Marie Michel Mokoko aussi connaît le système de l'intérieur. Aussi, nous ne sommes pas étonnés que la machine de mort de masse du PCT n'organise pas de procès.

Hier, un ami nous a dit que la soeur de l'Honorable André Okombi Salissa lui aurait apporté de la nourriture et qu'il allait bien. Néanmoins, la réputation de lieu de torture qu'est la DGST n'étant plus à faire, il a pu se passer des choses entre l'instant où sa soeur lui a apporté sa pitance et maintenant où nous écrivons ce texte.

Le pouvoir peut facilement dégonfler cette rumeur telle une baudruche : il lui suffit d'exhiber la personne d'André Okombi Salissa saine et sauve pour que nous nous en faisions notre propre idée de visu. De toute façon, André Okombi Salissa ne doit-il pas être présenté à notre procureur accusateur par procuration André Toto Gakala Oko ? Il faudra bien lui notifier ce dont on l'accuse, n'est-ce pas ? Enfin, le procureur de l'injustice André Toto Gakala Oko a tout son temps. Il paraît que pour se déstresser, il va se reposer chez la Bomba, la petite qui sait si bien lui masser le dos. Le mensonge produit beaucoup de toxines dans le sang ; il a besoin de récupérer...

Au Congo, les jours passent, les arrestations et interpellations arbitraires se ressemblent. Ghys Fortuné Dombe Bemba du journal Talassa aurait été arrêté pour avoir annoncé qu'un certain général de police avait été retraité depuis ce mois de janvier - ce qui ne mérite pourtant pas une interpellation si l'info est fondée mais au Congo, l'injustice a pris du grade et sévit tous azimuts.

Nous suivons de près la rumeur concernant le fait que l'Honorable député André Okombi Salissa serait dans le coma et que deux médecins seraient à son chevet - question de lui sauver la vie. Pour l'instant, nous n'avons rien pour confirmer ou pour infirmer cette rumeur. Cependant, au Congo, comme nous l'avons dit, la rumeur est la queue de la vérité, la vérité se trouve entre quatre murs à la DGST - à l'abri du regard de l'opinion publique. De toute façon, au Congo-Brazzaville, même la vérité, partout menacée, est emprisonnée et torturée, de sorte qu'elle est totalement défigurée et méconnaissable. Dictature ne rime-t-elle pas avec mensonge ? Buka lokuta. Matabissi na Oyo...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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10 janvier 2017 2 10 /01 /janvier /2017 10:19
URGENT : CONGO-LIBERTY ANNONCE L'ARRESTATION D'OKOMBI SALISSA

C'est une information que nous plaçons encore sous le coup de la rumeur - jusqu'à ce qu'elle soit confirmée officiellement. Congo-Liberty, un site de la résistance, nous apprend que l'Honorable député André Okombi Salissa aurait été arrêté ce matin. Lorsque Denis Sassou Nguesso avait demandé la levée de son immunité parlementaire, nous avions fait l'hypothèse que le régime avait trouvé l'endroit de sa retraite. 

André Okombi Salissa est un député, un parlementaire qui jouit de l'immunité parlementaire qui ne saurait être violée sans conséquence pour le fonctionnement de la politique dans notre pays. S'il était vraiment arrêté - sans levée de son immunité parlementaire, cela voudrait dire que chaque député peut être arrêté et que les lois dans notre pays ne veulent plus rien dire. Il faut que les députés et sénateurs se révoltent. Denis Sassou Nguesso aurait pu attendre que son mandat de député s'achève avant de l'arrêter arbitrairement sous des motifs fallacieux préfabriqués.

Nous vous avons prédit que Denis Sassou Nguesso mettrait hors d'état de nuire politiquement tous ceux qui l'ont battu à l'élection présidentielle. Après le Général Mokoko, Okombi Salissa. La liste à ce propros n'est pas longue. Guy Brice Parfait Kolélas dont la connexion fictive avec le pasteur Ntumi a été fomentée doit se sentir en danger - même si Sassou est son "père" d'adoption. Le monstre de l'Alima a bien dit : " le Congo est à tous mais le pouvoir est à moi". Cela signifie que tout obstacle entre le pouvoir et lui doit être éradiqué.  Au Congo, la culpabilité suprême consiste à vouloir accéder au pouvoir - même par des moyens légaux. Tous ceux qui l'ont battu lors de l'élection présidentielle de mars 2016 sont susceptibles de rééditer l'exploit lors de la prochaine élection présidentielle. Il faut donc à tout prix les mettre hors jeu en organisant leur mort politique à défaut d'une mort physique.

Que s'est-il donc passé pour qu'on en arrive à l'arrestation de l'honorable André Okombi Salissa ? Plusieurs versions que nous avons reçues sur les réseaux sociaux se chevauchent.

Voici les messages que nous avons reçus sur téléphone portable (Whatsapp):

"André Okombi Salissa a été arrêté en périphérie de Brazzaville. Son aide de camp a été admis en soins intensifs à l'hôpital militaire et l'un de ses collaborateurs Nicolas Kossaloba seraient parmi les personnes arrêtées lors de cette opération.

AOS est actuellement à la DGST. Son immunité parlementaire devrait être levée dans quelques jours."

"André Okombi Salissa aurait été arrêté ce matin aux environs de quatre heures dans le quartier Massengo, précisément dans le secteur IBOMAPOKO après près d'une année de cavale. Il occupait un petit studio dans l'arrière cour d'une parcelle qui appartient à un ancien militaire originaire de LEKANA comme lui. D'après ma source, il serait repéré à cause de l'utilisation de son téléphone satellitaire par les services secrets. A suivre..." (Merci à JPV).

Reçu de la part de la FRTDH :

"ARRESTATION D'OKOMBI SALISSA

IL N'A PAS ETE BRUTALISE, NI CONDUIT A MPILA, NI A OYO

Après un travail de trois mois de filature, il a été géolocalisé à minuit dans le quartier Diata par les Israéliens venus spécialement à Brazzaville pour décrypter les communications cryptées.

Okombi avaitt déjà l'information sur l'étau qui se resserrait et a refusé de prendre la clé des champs, préférant prendre le soin de se séparer de ses fidèles compagnons.

Sa demeure a été localisé avec précision à cinq heures moins. Les éléments de la DGSP et de la GR (assistés des Israéliens) ont escaladé le mur de la clôture. Pendant ce temps, Okombi, qui les attendait, travaillait au salon. Il a calmement ouvert la porte après le "toc toc" et s'est rendu sans sommation.

Vêtu d'un polo, d'un pantalon et des baskets, il a été conduit directement à la DGST. Il n'a pas été brutalisé, ni emmené à Oyo, contrairement à ce qui a été dit sur la toile.

Okombi est cagoulé sur instructions de Ndenguet et Obara... Ne me caressez pas ce bandit batéké ; il n'a qu'à demander à son frère Tsourou comment ça se passe ici. Dixit Obara. AOS n'a pas voulu se faire cagouler mais la force a eu raison de lui.

Ndenguet vient de faire bloquer l'avenue qui mène à la DGST par des véhicules blindés."

Pour l'instant, c'est tout ce que nous avons comme informations sur cette affaire qui ajoute un nouveau prisonnier politique dans les geôles du régime dictatorial congolais.

Nous venons de modifier le titre de l'article car il ne s'agit plus d'une rumeur mais d'une information confirmée par Téléfoufou jqui a juste émis un petit communiqué. Un pays comme le Congo avec autant de prisonniers politiques n'a plus de crédibilité internationale : Tsourou, Boukadia, Mokoko, Paulin Makaya, Jean Ngouabi, André Okombi Salissa et bien d'autres moins connus. Le climat politique ne pourra que se détériorer un peu plus. Les craquelures vont finir par devenir fissures et divisions au sein du PCT, de l'armée voire du clan. De toute façon, la société elle-même est déjà divisée entre les 8% qui soutiennent le monstre de l'Alima et les 92% qui l'ont vomi. Nous sommes dans la surenchère de l'excès dans l'arbitraire. Une telle mécanique lorsqu'elle s'emballe ne sait plus s'arrêter jusqu'à sa propre destruction. La violence, la torture, l'arbitraire, les assassinats de masse se veulent des bloqueurs, des inhibiteurs d'action en infusant la peur dans les esprits. Ca marche jusqu'à un seuil. Un jour, la réaction ne sera plus simple ressentiment, simple rejet mental. Un jour, la réaction à la violence arbitraire sera une action violente, une violence légitime. Même la peur a une fin...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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7 janvier 2017 6 07 /01 /janvier /2017 14:22

Cher Patriote, cher ami, Isidore Aya Tonga, les commentaires que tu postes sur DNCB doivent être relatifs aux articles consultés et non constituer des publicités pour tes propres articles. Tu as un blog que je consulte souvent. Il ne m'est jamais venu à l'esprit de l'utiliser pour faire de la pub au mien parce que j'estime qu'un article doit faire sa propre promotion par son importance, sa profondeur et son épaisseur. Par ailleurs, il est malsain de véhiculer des idées dangereuses en faisant des lectures que l'on a comprises approximativement - sans avoir pris la peine de les passer au crible de l'esprit critique. 
La liberté, ça se mérite, hein ? Jean Jacques Rousseau ne l'a jamais dit. Il a écrit "L'homme naît libre mais partout, il est dans les fers". Rousseau défend l'idée de la possession de la liberté par l'homme dès sa naissance mais que ce dernier naît dans une prison appelée "société". Aussi, la liberté est-elle de facto emprisonnée dès la naissance. La liberté est une nature constitutive de l'homme mais qui peut être embrigadée par la culture, la religion, l'éducation, la force ou la politique. Et le combat de la libération de l'esprit consiste justement à défaire les voiles et les chaînes qui empêchent son expression. Il est donc absurde de parler de "liberté acquise". Même en Occident, la liberté n'est pas totale mais encadrée dans le respect de l'expression de celle de chacun.

Si la liberté était extérieure à l'homme, alors elle pourrait être confisquée mais même en prison de toutes sortes, elle s'exprime et finit un jour par se déjouer de ses geôliers - c'est la preuve qu'elle est au dedans de nous et qu'elle n'est pas forcément expression actante mais elle est pensée, conception du juste et de l'injuste, du normal et de l'arbitraire, du toléré et de l'intolérable, de l'accepté et de l'inacceptable. Une phrase comme "Quelqu'un de libre adore mettre sa liberté en action" signifie que ceux qui ne mettent pas la liberté en action ne sont pas dotés du don ou du sens intérieur de la liberté. C'est tout simplement insultant. La liberté est un état d'esprit et demeure en constant mouvement contre les forces qui l'oppressent. Il y a la dimension de la liberté individuelle à ne pas confondre avec la liberté collective qui exige une certaine éducation car il n'existe pas de cerveau collectif. Même les peuples d'Europe ont connu, il y a à peine deux siècles des monarques de droit divin. Hitler nous rappelle encore que même au vingtième siècle, un peuple peut être privé de l'expression de sa liberté collective.
Dire que la liberté, ça se mérite est une idée dangereuse car cela voudrait dire qu'elle n'est pas constitutive de l'être humain mais le résultat d'une conquête et que seuls ceux qui ont réussi la conquête de la liberté méritent d'être libres. C'est une aberration dangereuse. Les révoltes d'esclaves l'ont prouvé en permettant de comprendre que le sentiment et l'idée de liberté sont intrinsèques à l'homme. Je viens de voir l'extraordinaire film "The Birth of a Nation" qui l'illustre. La liberté n'est pas en dehors de nous pour être conquise. C'est juste son expression extérieure qui peut être étouffée mais jamais assassinée car elle est le feu intérieur de la vie qui doit agir dans le respect de la liberté des autres et des bornes qui encadrent la liberté collective. Le propre de l'intellectuel khamite, c'est de se vanter à citer les penseurs occidentaux comme si son cerveau était incapable de percevoir les choses par lui-même.

L'obéissance aux lois ne définit pas la liberté car les lois constituent juste le moyen de réguler toutes les libertés individuelles qui s'expriment pour ne pas entrer perpétuellement en conflit.  Si je ne dois me soumettre qu'à la loi dont je suis l'auteur, alors chaque individu doit devenir le législateur de sa propre loi et on s'aperçoit que ce n'est pas possible car il y aurait autant de citoyens que de lois - ce qui rendrait la vie collective impossible. Avant de citer aveuglement les penseurs occidentaux, il faut bien réfléchir. Le phénomène de l'individu-législateur est impossible sinon le phénomène de l'aliénation qui a permis aux institutions politiques n'existerait pas. Une société où chaque individu ne se soumettrait qu'à sa propre loi impliquerait l'impossibilité de toute vie collective, de toute vie sociale. Toutes les sociétés humaines ont connu des formes où l'aliénation a conduit un individu ou groupe d'individu à imposer sa volonté à tous. C'est de la réaction de la liberté constitutive de l'homme à ce genre d'oppression que sont nées les sociétés dites démocratiques. En effet, le phénomène de l'aliénation imposée par le fait que le tout ne peut pas administrer le tout que par la partie comporte nécessairement un risque dont les sociétés dites démocratiques ne sont pas du reste. Ce qui est possible, c'est la votation, c'est-à-dire, la possibilité de consulter le peuple avant de voter la moindre loi. Or, même en Europe, cela a été confisqué par l'instauration des députés et des sénateurs qui décident à la place du peuple. Seule la Suisse, pays natal de Rousseau, utilise la votation. Les choses ne sont pas parfaites même en Suisse car soumise à votation un article de loi ne répond qu'à la majorité des votants et délaisse tous ceux qui ont voté contre si le oui l'emporte et inversement. Même ce système n'est pas parfait.

UN INTELLECTUEL DOIT ETRE LE JARDINIER DE SA PROPRE PENSEE AU LIEU DE CONSOMMER AVEUGLEMENT LES FRUITS DE LA PENSEE DES AUTRES. Ceci s'adresse à tous les Khamites. Et je sais que nombreux sont nos frères qui l'ont compris. Il nous faut aussi sortir de l'esclavage éducationnel comme de l'esclavage religieux. Et à ce propos, les pièges sont nombreux.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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6 janvier 2017 5 06 /01 /janvier /2017 07:22
PRISONNIER POLITIQUE PAULIN MAKAYA : IL EST ABSURDE D'ARRETER UN HOMME QUI EST DEJA EN PRISON

La dictature, on le sait, ne cherche qu'à se maintenir au sommet de l'Etat pour jouir de l'argent facile au détriment du peuple. A tout prix. Elle est injustice, violence, barbarie et ne recule devant aucune sorte de cruauté, de barbarie. On peut comprendre qu'elle se montre inhumaine pour défendre et conserver le pouvoir illégitime mal acquis mais, qu'elle plonge dans l'absurdité choque l'entendement car il est des choses qui n'ont aucun sens. On ne peut pas arrêter un homme qui est déjà arrêté. C'est ce qui pourtant est arrivé à monsieur Paulin Makaya qui a été extirpé de sa prison par des hommes cagoulés pour ensuite être accusé d'avoir tenté de s'évader entre autres griefs. Si Paulin Makaya avait été en fuite, il aurait pu prendre la peine de se refugier auprès de l'ambassade britannique. Or, il n'y a même pas eu tentative d'évasion mais tentative d'enlèvement de Paulin Makaya par les mercenaires du régime, une opération ratée qui s'est soldée par la mort d'un gendarme parmi ceux qui s'étaient opposés au rapt. Au Congo, le régime a l'art et la manière de transformer la victime en bourreau et le bourreau en victime. Et on ose parler de "rigueur", de "vérité". La dictature est un monde à l'envers. Même les concepts sont renversés de sorte qu'au dedans, ils ont les contenus de leurs contraires, de leurs opposés.

TOTO Ngakala, une fois de plus a ouvert la comédie judiciaire qui joue la musique de l'injustice ; il accuse Paulin Makaya d'atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat, assassinat, complicité d'évasion, complicité de détention illégale d'armes et munitions de guerre. Tout ça, en étant enfermé dans une cellule de prison. On ne comprend pas pourquoi TOTO Ngakala n'a pas lancé ses accusations dès sa première sortie ; il a dû prendre le temps de fomenter son mensonge. Il utilise Téléfoufou, instrument de manipulation, pour répandre son venin mensonger. Cependant, personne n'est dupe.

Le Congo connaît en ce moment une grande tribulation qui prendra fin un jour. Nous l'appelons de nos voeux. Les conditions de détention ne permettent pas à un prisonnier de s'évader : il vous suffit de regarder la photo pour vous en convaincre. Si un Général comme J3M ne parvient pas à s'évader, ce n'est pas un civil qui peut réussir à le faire, lui qui ne s'y connaît pas au maniement des armes. Et si c'était le cas, comment expliquer qu'il soit revenu s'enfermer dans sa cage au lieu de chercher asile dans son embassade, lui, le citoyen britannique ? De toute façon, au pays où l'injustice fait la justice, à quoi peut-on s'attendre ?

 

LION DE MAKANDA MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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4 janvier 2017 3 04 /01 /janvier /2017 20:13

Encore une fois, nous parviennent des images insoutenables du Pool. A l'heure du smartphone, aucun crime ne saurait plus passer inaperçu. Parmi les tortionnaires envoyés dans le Pool, quelques-uns n'ont pas perdu toute leur humanité ; il leur reste encore un peu de ce qui nous rattache tous au genre humain et pour cela, un seul neurone d'humanité suffit. Le régime inhumain de Denis Sassou Nguesso massacre à huis clos dans le Pool. Personne ne viendra au secours d'innocents qui sont persécutés depuis le mois d'avril 2016 dans le Pool. Rappelons que la haine du Mukongo a repris le pouvoir au Congo-Brazzaville en 1997. La caste supérieure qui colonise le pays depuis près de quarante ans assoit son règne sur la terreur - exactement comme l'avaient fait les colons blancs dont ils assument désormais la cruauté par procuration. Il faut soumettre les Bakongo par la force, la violence et la torture, quitte à commettre un holocauste qui traumatisera à jamais ces fils du Congo. Tout prétexte est le bienvenu pour traiter les Bakongo comme des bêtes sauvages en les taillardant à la machette, en les torturant de mille et une manières. Un génocide à huis clos se déroule dans le Pool. A la fin de l'année 2017, si le massacre continue, le Pool sera totalement dépeuplé. Cette région est d'ores et déjà une région sinistrée.

Nous avons encore reçu des images terribles, des images qui attestent que la monstruosité a pris le pouvoir au Congo-Brazzaville. Denis Sassou Nguesso est prêt à tous les massacres pour affirmer son pouvoir illégitime et illégal. L'opération Mouébara II a pour fonction de tuer jeunes et vieux dans le Pool pour que plus jamais cette région ne se relève. Mais tel un phénix, nous le savons, le Pool reviendra à la vie - en dépit de l'holocauste inhumain subi par nos compatriotes.

Certaines images de tortures vous glacent le sang car on se demande comment un homme peut affliger de telles blessures et de telles atrocités à son semblable : il vaut mieux tuer quelqu'un que de lui affliger de telles blessures qui le marqueront à vie s'il survit. Doit-on arriver à une telle cruauté sous prétexte de conserver le pouvoir ? Il est à peu près certain que ceux qui subissent de telles tortures ne survivent pas longtemps à de tels calvaires.

Le Pool est devenu une boucherie à ciel ouvert, un abattoir où la soif des larmes et du sang des autres de Denis Sassou Nguesso est rassasiée par ses bourreaux en treillis et en armes. Ntumi n'est qu'un prétexte qui permet d'assouvir la folie meurtrière d'un monarque qui se sait désavoué par le peuple. Le Pool subit un holocauste punitif pour ne pas avoir voté pour Denis Sassou Nguesso. Si Ntumi n'existait pas, Denis Sassou Nguesso allait trouver un autre prétexte pour assouvir sa soif de vengeance.

Quand la haine prend le pouvoir dans un pays, elle produit toujours un holocauste du sang des autres. Nous n'avons pas fini de pleurer face aux souffrances de tous les Kalakala du Congo. Juste une question : qu'est-ce qui transforme un homme en monstre froid de sorte à massacrer de sang-froid, les yeux dans les yeux, son semblable ? Doit-on être drogué ? Envoûté ? Faille-t-il au préalable avoir perdu la raison ? Non, ce qui se passe dans Pool dépasse le cadre du meurtre gratuit : c'est du TERRORISME D'ETAT bien pensé. L'ethnie-Etat des crocodiles du PCT est l'exacte réplique de DAESH. Au terrorisme religieux répond le terrorisme politique. Il n'y a qu'une différence de motivation, politique au Congo et religieux en Syrie ou en Irak : la violence meurtrière et la puissance traumatique sont les mêmes.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

POOL/HOLOCAUSTE DES BAKONGO : LA TORTURE A HUIS CLOS CONTINUE !
POOL/HOLOCAUSTE DES BAKONGO : LA TORTURE A HUIS CLOS CONTINUE !
POOL/HOLOCAUSTE DES BAKONGO : LA TORTURE A HUIS CLOS CONTINUE !
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3 janvier 2017 2 03 /01 /janvier /2017 18:53
 CEMAC : IDRISS DEBY RECONNAIT LA CRISE DANS LA SOUS-REGION MAIS PROPOSE DES SOLUTIONS PEU CREDIBLES

La conjoncture économique est morose au sein de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale (CEMAC). Idriss Déby a eu le courage de révéler que toutes les économies de la sous-région souffrent, surtout à cause de la baisse drastique du prix du baril de pétrole entre autres problèmes. Tous les trésors publics peinent à joindre les deux bouts sans le recours à l'endettement. Si le mal est diagnostiqué, les solutions envisagées ne sont pas très convaincantes. Si on n'agit pas sur les véritables facteurs d'une situation, il est à peu près certain qu'on ne pourra pas la changer. Par exemple, la CEMAC n'est pas en crise financière à cause de la grille de salaire ici et là. Les agents de la fonction publique de la zone CEMAC sont même sous-payés. Réduire le niveau des salaires ne changera rien.

Idriss Déby affirme que le collège des dictateurs a envisagé deux possibilités : la dévaluation du franc cfa et la baisse du train de vie des Etats. C'est la seconde solution qui a été retenue comme la moins douloureuse mais lorsqu'il donne des détails, on se rend vite compte que la réduction du train de vie des Etats ne renvoie qu'à la baisse des salaires - probablement ceux des fonctionnaires car on voit mal les gouvernements baisser les salaires des ministres, des députés ou des sénateurs. C'est le petit personnel qui va devoir se serrer la ceinture, les retraités n'étant pas du reste.

Quand Idriss Déby évoque le fait que les multinationales enregistrées dans la sous-région devront désormais avoir des comptes à la BEAC pour que leurs fonds y transitent, nous estimons que c'est un voeu pieux car rien ne peut obliger une société comme Total à passer par la BEAC ou à réinvestir une partie de ses bénéfices dans la zone CEMAC. Nous tenons à voir cette mesure à l'oeuvre mais sur le plan pratique, elle se heurtera à la liberté d'entreprendre et à la libre circulation du capital. Nous restons dubitatifs. Le risque de faire fuir les investisseurs ne semble pas rebuter le collège des dictateurs de la CEMAC. Nous attendons de voir tout ceci à l'oeuvre. La zone CEMAC connaît une fuite importante de capitaux. Il ne sera pas facile de changer cet état de fait qui dure depuis plus d'un demi-siècle. Il est à peu près certain que les maigres salaires qui ne répondent même pas au très onéreux coût de la vie dans des pays comme le Congo subiront des coupes drastiques mais cela ne résoudra pas le problème : on ne fera pas remonter le cours du baril du pétrole et cela n'arrêtera pas la corruption et le détournement du denier public. On peut pourtant faire des économies ailleurs mais c'est une autre histoire. Au pauvre, on prendra le peu qu'il a et au riche on ajoutera pour qu'il devienne encore plus riche. Il y a longtemps que des prophètes avaient déjà eu des visions à propos de ces situations cornéliennes.

Pour ne parler que de l'Etat congolais, des économies substantielles sont possibles si la rigueur budgétaire était appliquée à tous les étages de cette machine du boukoutage car il y a des abus, des énormes abus qui conduisent le Congo directement dans une situation de faillite totale si rien ne change. En guise d'illustration, nous publions une feuille de demandes de paiements émanant du ministre des finances, du budget et du portefeuille public, Calixte Nganongo. C'est un document qui circule sur les réseaux sociaux et qui, au vu du cachet et de la signature, nous donne l'impression d'un document authentique. L'examen dudit document montre qu'il y a de la gabegie, du détournement de fonds et des factures gonflées quand il n'y a pas tout simplement collusion entre les membres de la famille royale Sassou & Nguesso travestis en hommes et femmes d'affaires et l'Etat. Les factures ne sont nullement justifiées. On se rend vite compte que chacun essaie d'y trouver son compte. Le premier ministre Clément Mouambe ne manque pas de servir au passage : plus de 500 millions de francs cfa - juste pour des travaux parlementaires ! Les parlementaires ne sont-ils pas déjà payés pour faire leur travail ? Le Congo est d'abord détruit et ruiné à cause de la cupidité de ses propres enfants. J'ai vraiment mal pour mon pays.

Nous soumettons le document à votre libre entendement. Tout y est discutable en matière de facturation abusive, rien n'étant justifié et corroboré par des détails issus d'une comptabilité sérieuse. Cependant, prenons juste quelques exemples pour illustrer notre propos (vous noterez au passage que tout ce qui a trait à Denis Sassou Nguesso et à sa famille fait l'objet d'un OK) :

- Présidence de la république/Journée du 28 novembre facturée à 300 millions de francs cfa. Qu'a-t-on donc fait de spécial pour que cette journée coûte aussi chère - juste pour la seule présidence de la république ? Et on peut noter en marge qu'il s'agit d'un remboursement. Tiens, le budget de la présidence de la république n'est-il pas concocté pour répondre à de tels événements ? C'est cela la rupture annoncée ? Non, c'est une arnaque et le mot est faible. Il y a là un abus manifeste. Nous tenons là un exemple patent de crime économique...

- Présidence de la république/ Obsèques de Fidel Castro/coût : un milliard 560 millions de francs cfa. Attendez, le Congo a-t-il organisé les obsèques de Fidel Castro ? Ce rôle n'est-il pas dévolu à Cuba ? Qu'est-ce qui explique qu'une somme aussi exorbitante soit décaissée du Trésor public en direction de la présidence de la république ? Comment expliquer qu'un petit séjour à Cuba coûte aussi cher ? Vous aurez vite compris que ces ténias ne cherchent pas à se maintenir au sommet de l'Etat pour servir notre pays mais pour le dépouiller. Imaginez vingt ou trente années d'une telle hémorragie financière féroce et continue : c'est un massacre économique, une escroquerie d'Etat bien huilée afin de ruiner notre pays. C'est une cupidité mal tournée qui nuit à tous les Congolais.

Toutes les dépenses recensées sur ce document sont exagérées comme si on voulait spolier les comptes publics. Il faut vraiment que toute cette escroquerie d'Etat s'arrête. C'est tout bonnement insupportable. Et vous soutenez ça ? Quelle haute trahison, chers soldats de la république !

 

LION DE MAKANDA, MWAN', MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 CEMAC : IDRISS DEBY RECONNAIT LA CRISE DANS LA SOUS-REGION MAIS PROPOSE DES SOLUTIONS PEU CREDIBLES
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2 janvier 2017 1 02 /01 /janvier /2017 23:10
A NOS SOLDATS : LE SACRIFICE SUPREME NE VAUT QUE SI VOUS PERDEZ LA VIE EN DEFENDANT NON UN TYRAN MAIS VOTRE PEUPLE !

Le rituel des discours de fin d'année prononcés par les chefs d'Etat est bien connu. Le dictateur Denis Sassou Nguesso n'a pas dérogé à la règle. Il s'est exprimé face à la nation et face aux forces armées congolaises. Nous avons pris la peine de voir la vidéo du discours de fin d'année de Denis Sassou Nguesso et celle de l'allocution qu'il a prononcée à l'endroit des forces armées congolaises - en sa qualité de chef suprême des armées ethnisées du Congo. Dans la première, monsieur OUI POUR SANG confirme ce que nous avons dit en annonçant que 2017 sera une année difficile. Difficile pour qui ? Pour son clan ? Bien sûr que non ! Difficile juste pour le peuple. Le clan Sassou & Nguesso est riche de tous les milliers de milliards de francs cfa dérobés dans les caisses de l'Etat. La faillite de l'Etat, ceux qui la ressentent le plus, ce sont les citoyens lambda et non les nantis du système PCT et apparentés. Ils trouveront même le moyen de s'enrichir de plus bel sur notre souffrance : ils le font déjà... 

Un de mes amis redoutent la baisse des salaires et des retraites - alors même que le paiement selon indice de la grille des fonctionnaires n'est déjà pas respecté. Nous avons suffisamment expliqué pourquoi 2017 sera une année difficile ; vous n'avez qu'à lire les articles précédents. Même si le pétrole remontait un peu, cela ne suffira pas à résoudre nos problèmes financiers. L'endettement de l'Etat qui hier distribuait ses milliards à tant d'autres pays africains se poursuivra. L'érosion de la population active se poursuivra aussi et avec elle plus de misère frappera le peuple. L'ensemble du peuple.

Soutenir Denis Sassou Nguesso finira par apparaître un jour comme absurde et suicidaire. Absurde parce que cela n'a aucun sens de soutenir un système qui détruit l'avenir de ses propres enfants et suicidaire parce que ce soutien finira par coûter la vie à ceux-là qui le portent à bout de bras - si ce n'est déjà le cas. Il ne saurait se comprendre que l'on soutienne surtout manu militari une dictature qui affame et tue le peuple qui vous a donné la vie !

Si le discours à la nation à été insipide et terne, celui aux forces armées se caractérise par un appel des soldats au sacrifice suprême, c'est-à-dire, à sacrifier leur vie en défendant celle du dictateur afin de pérenniser son régime tyrannique. Nous savons tous que cet appel fait écho et allusion à ce qui se passe dans le Pool où de jeunes soldats de Tsambitso meurent pour rien. Le monstre d'Edou, mi-ndzokou, mi-ngoki, incite ses mercenaires à mourir pour lui, à défendre son pouvoir, quitte à donner leur sang, à verser par terre leurs vies. Il ne veut plus seulement prendre et sacrifier gratuitement le sang des autres mais voilà qu'il est prêt à sacrifier le sang des siens qu'il avait déjà sacrifié en 1997 en se hissant à nouveau au sommet de l'Etat. Bien entendu, si ceux qui sont en première ligne au front sont de son sang royal. Aucun de ses enfants n'est engagé dans l'opération Mouébara. Pas plus que ses neveux. En somme, Denis Sassou Nguesso exige le sacrifice suprême aux enfants des autres, les siens se contentant d'en engranger les bénéfices. Les Sassou & Nguesso sont devenus des dieux pour lesquels les fils du Congo doivent mourir. C'est bien triste.

Ceux qui meurent sous les coups de la résistance de nos compatriotes du Pool meurent pour rien car Ntumi et ses hommes, en position de légitime défense, ne menacent ni l'Etat, ni le pouvoir, ni le pays. Ils meurent pour rien. Un soldat ne devrait mourir que pour défendre son pays et son peuple et non pour pérenniser une dictature. Or, le sacrifice qu'on exige ici consiste à massacrer ses compatriotes, quitte à mourir de leur riposte légitime. Ce n'est pas Ntumi le danger qui menace l'Etat et le Congo mais bien Denis Sassou Nguesso. Si les soldats veulent vraiment que leur sacrifice vaille quelque chose, ils savent ce qu'ils doivent faire - d'autant qu'il est encore temps de sauver et l'Etat et le pays de la ruine totale qui nous menace si on laisse Denis Sassou Nguesso poursuivre son amateurisme destructeur au sommet de l'Etat.

Chers membres de la force publique, il faut rompre avec l'obéissance aveugle et avec la servitude volontaire. Ceux qui défendent ce régime à tort et à travers seront aussi coupables de la faillite totale de notre pays quand elle surviendra. Quitte à se sacrifier, mieux vaut le faire en sauvant des millions de vies au lieu de les condamner. Encore une fois : même si un cabri nous délivrait de la tyrannie de Denis Sassou Nguesso, nous applaudirons le cabri. Tout véritable sacrifice doit être utile à sa nation. Il ne faut pas seulement se sacrifier pour sauver le peuple mais il est encore plus important de le faire pour lui garantir un avenir.

Soldats de la république, à quoi cela vous sert-il de vous sacrifier pour un individu qui ruine l'avenir de vos enfants ? Vous êtes envoûtés par la logique de l'ethnie-Etat mais quand surviendra la faillite totale, nous souffrirons tous. Ne souffrons-nous pas déjà tous au nord comme au sud, à l'est comme à l'ouest ? Ouvrez les yeux. Il est encore temps pour vous de sortir de votre léthargie pour prendre la bonne décision. IL FAUT SAUVER LE CONGO PENDANT QU'IL EST ENCORE TEMPS. Vous avez fait le serment de défendre votre pays. Il vous faut à présent déterminer qui est votre véritable ennemi car c'est celui-là qui est l'ennemi de votre peuple, le peuple qui vous a donné la vie. Un sacrifice suprême, celui dans lequel on engage sa vie, celle-là même que Dieu nous demande de préserver, doit en valoir la peine. TOUS CEUX QUI MEURENT A CAUSE DE SASSOU SONT ASSASSINES ET CEUX QUI MEURENT POUR SASSOU SE SUICIDENT. Vous ne méritez aucune reconnaissance de la part de notre peuple. L'histoire ne se souviendra pas de vous, déjà que Denis Sassou Nguesso ne se souvient même pas de vous. Vous êtes des morts pour rien...

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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31 décembre 2016 6 31 /12 /décembre /2016 13:28
VOEUX 2017 : IL FAUT QUE LE PEUPLE PERSEVERE DANS SON OBJECTIF DE RENVERSER LE SYSTEME PCT

Chers compatriotes,

Mesdames, messieurs,

2016 s'achève tandis que 2017 se prépare à conduire le monde pendant 365 jours de plus. Il est de bon ton de présenter les voeux du nouvel an, notamment à nos compatriotes qui ont connu un année 2016 très combative, eu égard au réveil de notre peuple désormais conscient de ses droits et de la façon dont il faudra s'y prendre pour restaurer la démocratie et la justice sociale. 2016 est l'année qui a vu la défaite électorale de monsieur OUI POUR SANG - dans un sursaut électoral sans précédent. 2017 doit être une année où une nouvelle défaite doit être infligée aux crocodiles du PCT en leur ôtant la majorité à l'assemblée nationale et au sénat. Pour notre part, nous poursuivrons le combat des idées jusqu'à la chute de l'éléphant. Sachez que nous ne combattons pas seulement un homme mais aussi un système qui lui survivra.

Nous avons appris que les salaires avaient été payés mais que les promesses d'avancement indiciaire n'avaient pas été tenues par la dictature. Cela vous permettra au moins de faire semblant d'être heureux.

Il faut toujours choisir la vie, la vie dans la liberté car seul celui qui vit libre vit pleinement. Hélas, quand on vit longtemps dans la servitude, on s'habitue aux chaînes. Cependant, la liberté est la véritable nature de l'homme. Si on vous prive de votre liberté, on vous prive de votre nature humaine car même l'animal est libre. Aussi, la privation de la liberté ne saurait nous plonger dans l'animalité. Lorsqu'on vous prive de liberté, il n'existe qu'un mot pour définir votre état si vous n'êtes pas en prison : esclavage. Il faut que les Congolais refusent d'être les esclaves des Sassou & Nguesso.

Hélas, 2016 s'achève au Congo dans un génocide des populations kongos, l'opération d'extermination Mouébara ayant été remise à l'ordre du jour par le régime sassouiste qui règne par la terreur et la force.

A ceux qui vont passer le réveillon du nouvel an dans les forêts du Pool, sous la pluie ou sous le froid, affamés, malades, affaiblis moralement et physiquement, sans toit, nous disons : courage ! Tenez bon ! Nous avons réussi à exposer aux yeux du monde entier cette dictature qui vous tue de mille et une manières depuis près de vingt ans. Désormais, le monde entier sait ce que vous vivez, ce que vous subissez.

Des prisonniers politiques comme le Général Jean Marie Michel Mokoko, Paulin Makaya ou Modeste Boukadia, entre autres, passeront le réveillon du nouvel an en prison. Ils payent le prix fort pour montrer à notre peuple que la résistance à l'oppresseur et à l'oppression implique un sacrifice qui exige que nous en payions TOUS, à notre manière, le prix.

Sur le plan humain, il n'existe que trois types de forces : force physique, force mentale et force spirituelle, les deux dernières alimentant la première. Nos vies sont déjà sur la balance de la dictature. Il est absurde de dire que nous ne pouvons  pas, là où nous sommes, peser dans cet affrontement. Le combat commence dans la sphère spirituelle, descend dans le plan mental et déferle dans le monde physique. On peut éviter la confrontation physique pendant un moment jusqu'à ce qu'elle soit inévitable. Il arrive même au plus couard des hommes de se voir en position de ne plus refuser le combat pour la vie, le combat pour sa survie. Le pasteur Ntumi en est actuellement la parfaite illustration ; il doit se battre pour sa survie. On vient de me faire parvenir une vidéo de jeunes soldats de Tsambitso tombés au front, des images qu'on cache au grand public...

2016 est aussi l'année qui se termine par la faillite de l'Etat qui ne peut pas payer les salaires sans emprunt. La chute du prix du baril de pétrole additionnée à la mauvaise gestion des finances publiques a mis le pays par terre. Tout indique que les choses vont empirer en 2017. Selon les prévisions des experts, le baril de pétrole ne pourra pas en 2017 dépasser les 60 dollars. Vu que nous avons déjà hypothéqué nos cargaisons futures, la faillite se poursuivra. Seule la perfusion de l'endettement permettra à l'Etat de fonctionner. Cependant, on peut se demander : jusqu'à quand les puissances du monde nous prêteront-ils leur argent ? Il va arriver un moment où le système connaîtra un blocage. Si l'argent sort par la gauche, il doit en même temps entrer par la droite. Or, il arrive qu'il n'entre plus par la droite car le Congo ne parvient plus à payer ses dettes. Dans cet univers de requins, tout repose sur la confiance. Or, même un Etat peut perdre la confiance des financiers et des Fonds vautours.

Ce qui est en jeu, ce n'est pas juste notre liberté ou la démocratie mais surtout notre avenir, celui de nos enfants et de nos petits-enfants. La faillite actuelle de notre pays menace notre destin collectif en hypothéquant nos ressources, c'est-à-dire, toute possibilité de définir par nous-mêmes ce que nous devons faire de nos ressources, de nos terres, de notre envionnement. La dictature, c'est de l'esclavage. La dette, c'est aussi de l'esclavage. Esclavage intérieur et esclavage extérieur. Pour reprendre en main notre destin, il faut d'abord réussir à se débarrasser de la dictature du dedans qui est le bras matraqueur de la dictature du dehors qui doit aussi être combattue. Cependant, même si nous parvenons à restaurer la démocratie, si nous n'avons plus les clés de notre économie, nous sommes perdus. Il faut renverser la vapeur avant qu'il ne soit trop tard. Aussi, nous demandons à TOUS les Afrofrançais de s'inscrire sur les listes électorales afin de peser sur le choix de celui qui présidera la France pour les cinq prochaines années. Combattre la dictature de dedans par la résistance, la politique en changeant l'assemblée et le sénat, combattre la dictature du dehors en pesant sur l'élection présidentielle - de manière à écarter les complices de monsieur Denis Sassou Nguesso. Voilà mes voeux pour 2017.

Je vous souhaite à toutes et à tous une année 2017 plus combative, plus revendicative, plus démocratique, avec plus de détermination à faire tomber cette dictature qui nous étouffe et qui conduit le pays à la ruine financière, politique, éducative, culturelle, morale.

Pour ma part, je ne ferai pas de fête car je n'ai aucune raison de me réjouir. La seule année qui sera une bonne année à mes yeux désormais sera celle de la chute de la dictature instaurée par Denis Sassou Nguesso avec restauration de la démocratie.

Que Dieu et les ancêtres me fassent la faveur de voir cet événement de mes propres yeux. Il nous faut persévérer dans notre volonté de renverser cette dictature, cette oppression qui détruit à grande vitesse notre pays en le privant de la maîtrise de son destin. L'esprit de la liberté doit vous gagner partout où vous vous trouvez. Que vive à jamais le peuple congolais LIBRE !

LION DE MAKANDA, MWAN MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

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29 décembre 2016 4 29 /12 /décembre /2016 11:16

Heureusement que le Congo a encore du pétrole pour rendre possibles de telles magouilles. D'un côté, Denis Sassou Nguesso, au travers de son fils Christel et de son neveu Denis Gokana entre en qualité d'actionnaire dans les sociétés qui exploitent notre pétrole car la loi impose désormais la présence d'un actionnaire national et de l'autre, le fils va faire la manche pour recevoir de l'argent contre du pétrole gagé qui est bradé car il faut obtenir de l'argent rapidement, vu que les caisses de l'Etat sont vides. La SNPC a de grosses difficultés de trésorerie  et ne parvient plus à rembourser ses dettes : elle est obligée de poursuivre le mécanisme de l'endettement. Il va bien arriver un moment où Trafigura et compagnies ne joueront plus le jeu et voudront tout leur argent car le même pétrole est déjà gagé ailleurs. L'insolvabilité de la SNPC est patente. Il va advenir que le Congo n'ait plus un seul centime qui proviendra de la vente de son pétrole - à ce moment-là, la faillite sera totale.

Je mets en ligne deux articles tirés d'une revue internationale qui permettent de comprendre que le Congo est en danger car il arrivera un moment où le système sera coincé. Denis Christel Sassou Nguesso va brader plus de 950000 barils de pétrole pour parer au plus pressé mais cela ne sortira pas le pays de la faillite : le degré d'endettement est trop élevé. Pourvu que ça dure. Les multinationales qui jouent à ce jeu sordide sont complices d'une arnaque et peuvent être poursuivies en justice devant les tribunaux internationaux. L'amateurisme au sommet de l'Etat expose notre pays à un avenir très sombre. Ce régime passera. Nous hériterons de la mal-gouvernance. Nous aurons un jour sur le dos tous les Hojeij et tous les Fonds vautours de la terre...

Ce qui est grave, c'est la collusion entre la politique et l'affairisme, de la haute trahison qui devra être jugée. Un homme politique défend les intérêts de son pays - notamment un chef d'Etat ; or, quand il fait du profit derrière des affaires publiques, c'est de la haute trahison. Le pétrole est une ressource nationale stratégique qu'on ne peut se permettre de brader. Des Congolais trahissent leur pays. Qu'on le veuille ou non, il faudra bien juger ces traîtres qui dilapident les ressources de la nation.

Le pétrole, ressource fissile, ne se reproduit pas et s'épuisera bien un jour. Ce n'est pas pour rien que l'Occident travaille déjà au développement d'autres sources d'énergie. Le drame réside dans le fait que notre pays n'aura pas profité de cette ressource pour préparer l'après-pétrole. Quand il n'y aura plus de pétrole, Total, ENI et les autres iront voir ailleurs. Nul besoin de sortir de Sciences Po pour déduire qu'à la fin du règne des Nguesso, le pays sortira totalement ruiné. Le pire est à venir.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

CONGO/PETROLE : LES MAGOUILLES DE DENIS CHRISTEL SASSOU NGUESSO ENTRE MENDICITE ET ACTIONNARIAT
CONGO/PETROLE : LES MAGOUILLES DE DENIS CHRISTEL SASSOU NGUESSO ENTRE MENDICITE ET ACTIONNARIAT
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28 décembre 2016 3 28 /12 /décembre /2016 18:30
VICTOR KISSAMBOU-MAKANGA : L'APOLOGIE DE LA MEDIOCRITE ?

L’apologie de la médiocrité ?
Par Victor Kissambou-Makanga, éducateur en droits humains


     Ça ne va pas bien, qu’on se le dise ! En dépit de l’actualité morbide, le cadre, l’érudit et l’intellectuel congolais ont encore du répondant. Incroyable Congo ! Innommable raté que ce faux rendez-vous de cette fin d’année 2016, entre le chef de l’Etat congolais et le président élu (et pas encore investi) des Etats-Unis d’Amérique. Cet incident fait les choux gras de la presse africaine et Outre-Atlantique, et il y a de quoi. Il n’y a pas lieu d’évoquer l’amateurisme des uns ou des autres pour justifier ou expliquer ce gros couac. Ceux qui ont prévu, organisé ou annoncé cette activité diplomatique sont certainement des hommes d’expérience.

       En toutes choses, il faut savoir faire le bon choix : fait-on toujours prévaloir ses compétences ou n’ose-t-on pas toujours étaler ses atouts ? Telle est la question. Le Congo est annoncé comme un pays fortement alphabétisé, et cette assertion, très ancienne, est toujours d’actualité. Il se trouve malheureusement que certaines vertus ne sont pas toujours mises en exergue, et à certains égards, ce sont même les paradigmes négatifs qui semblent prendre le dessus. Personne n’ignore qu’un « slogan » anciennement en vigueur stipulait : « e bonga e bonga te, toujours meilleur ». Plus tard, au sortir de la guerre dite du 5-Juin, un deuxième a pris forme : « on roule en mbeba ». Et l’autre slogan, qui n’est pas foncièrement congolais, mais repris partout, est celui qui stipule que le ridicule ne tue pas. Curieusement, tout le monde (ou presque) semble s’en accommoder. Mesure-t-on seulement les risques de cette apologie de la médiocrité ? Le Congo est aussi de ces pays où quelqu’un qui veut faire son travail comme il se doit, s’entend reprocher : « Qu’est-ce qu’il veut montrer ? ». Pourtant, il nous revient cette citation anonyme : « Toute l’intelligence du monde est impuissante contre une idiotie à la mode ». L’auteur aurait dû se faire connaître pour qu’il soit bien congratulé.

     Il arrivera un jour où la réalité finira par rattraper ceux qui professent ou qui n’ont pas le cran de combattre la médiocrité, et ce de la manière la plus forte. Aujourd’hui, les Congolais éprouvent de la honte. Honte de leur identité. Honte pour leur chef d’Etat ainsi humilié, honte de leur statut de cadre. Au-delà de la honte, il y a même une espèce de crainte à voir un candidat congolais à un emploi international, se voir douter de ses compétences. De ce fait, il est impérieux de restituer la dignité et la respectabilité du cadre et de l’érudit congolais. Dans toute administration, de quoi a normalement besoin un chef ? D’un flatteur, d’un zélateur, d’un laudateur, d’un vil courtisan, d’un petit rapporteur, ou nécessairement d’un cadre rompu à la tâche ? De la composition de son entourage professionnel, dépendra le rendement de son département. C’est là aussi une question de choix. Le florilège de ratés et de dérapages, à côté d’un surcroit de désinvolture, nous interpellent et ne plaisent pas.

               Les puristes feraient bien de se saisir de la plume et du micro pour remettre les choses à plat. L’emploi des mots au Congo prend une tournure inquiétante. Sachant que « sachant » est le participe présent du verbe savoir, il n’y a pas lieu de dire que l’on ferait appel à tout « sachant » pour tel ou tel dossier. « Antivaleur », dans la langue française, est-ce un substantif ou un adjectif ? Dans le langage administratif ou même politique congolais, ce terme, mis au pluriel, prend le sens du contraire des valeurs. Ce n’est qu’au Congo que l’on peut parler de « municipalisation du département… ». Il y a là deux entités différentes : une municipalité et un département. Doit-on raisonnablement parler de municipaliser un département ? Autre chose, à l’occasion de la présentation d’un important ouvrage, l’allocution de circonstance parlait de la «productibilité d’électricité». N’eût-ce pas été plus approprié ou simple de parler de production d’électricité ? Il y a certainement d’autres énormités, mais il vaut mieux ne pas s’y attarder.
La Bible recommande à l’homme instruit de faire bon usage de ses atouts et compétences : Matthieu 5 : 15 et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. 16 Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.
   Le Congo est de ces pays où un homme chargé d’une fonction, a peur de présenter un dossier pertinent à son supérieur, avec toute l’expertise qui l’accompagne, de crainte que le chef ne prenne ça mal, ne soit contrarié, ou se dise qu’il s’agit d’un concurrent qui veut prendre son poste. Dans le contexte bantu et tropical où le chef a toujours raison, il y a au moins une limite. Si tel est le cas, il serait bon de retenir ce propos de Napoléon : « Il est quelque fois fatigant d’être contredit, mais il est dangereux de ne pas l’être ».
  Y a-t-il aujourd’hui un seul secteur qui échappe à cette vague d’approximations ? Pas évident. La plupart des posters, banderoles et affiches que l’on déploie dans les villes à telle ou telle occasion, contiennent des énormités, de même qu’on en trouve sur les façades de magasins et restaurants. Des serviteurs de Dieu utilisent l’anglicisme « Bishop » et pour d’autres, « Archibishop » (au lieu d’archbishop, en bon anglais) comme pour rajouter de l’onction, alors que ces termes, traduits en français, donnent tout simplement évêque pour bishop et archevêque pour archbishop. Dépendamment des religions auxquelles ils appartiennent, sont-ils vraiment des évêques ou archevêques ? Dans nos écoles privées, les enseignants de nos chers enfants ne présentent pas toujours les garanties d’un savoir élevé. Nos parutions de la presse privée, à quelques exceptions près, ne contiennent que des perles, entre phrases mal bâties, mots mal orthographiés ou idiomes utilisés à contresens. Nos artistes- musiciens ne sont pas en reste, surtout quand il s’agit de se faire pédant.
   Alors, faut-il pour autant désespérer de l’intellectuel congolais ? Bien sûr que non. Simplement, chacun ferait œuvre utile de s’inspirer de ce propos entendu dans le film Un taxi pour Tobrouk : « Un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche ».
Peut-être qu’en faisant correctement son travail, et en s’abstenant de faire ce qui est contraire au bon sens, chacun à son niveau pourrait éviter de nombreuses violations des droits de la personne et des conflits de toutes natures.


Victor Kissambou-Makanga,
Educateur en droits humains

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