Nous connaissons tous la nature tortionnaire et criminelle de la dictature venue des berges de l'Alima sur le dos du grand ndzokou. De nombreuses photos accréditent ce point de vue : que vous reviennent à la mémoire celles de Kalakala, par exemple. Aussi, lorsqu'on une rumeur circule sur les réseaux sociaux prétendant qu'André Okombi Salissa serait dans le coma, nous versons dans l'inquiétude. On prétend qu'il aurait perdu beaucoup de sang à cause des tortures diverses subies nuitamment hier et que son organisme n'aurait pas supporté les sévices. Il ne nous est pas possible d'affirmer avec certitude l'information relatée faute de preuves - ce qui la réduit, pour l'instant, à une simple rumeur, André Okombi Salissa se trouvant à la DGST totalement à la merci de son bourreau Denis Sassou Nguesso et de ses tortionnaires encagoulés.
Au Congo, il y a des arrestations qui n'obéissent pas aux règles de l'art car aucune loi ne donne autorité de prison ou de lieu de torture à la DGST. Le colonel Marcel Ntsourou, André Okombi Salissa, Paulin Makaya, Modeste Boukadia, le Général Jean Marie Michel Mokoko, Jean Ngouabi, etc, ont droit à une justice équitable. Hélas, ils n'ont pas droit à la visite de leurs avocats ou à un procès digne de ce nom. Attendez, on arrête arbitrairement des citoyens congolais mais les jugements se font attendre. le colonel Marcel Ntsourou, Paulin Makaya, le Général Mokoko, Modeste Boukadia attendent d'être jugés pour qu'ils soient confondus ou libérés mais rien n'y fait. Il est à peu près certain qu'ils resteront longtemps derrière les barreaux, le temps que les cinq années de plus volées au peuple congolais par Denis Sassou Nguesso s'écoulent et que le PCT prépare tranquillement sa succession.
Certains observateurs s'interrogent : peut-on se permettre de juger André Okombi Salissa qui connaît de nombreux secrets du système ? Le colonel Marcel Ntsourou, personne ne sait comment il va, où il se trouve et dans quel état il survit dans sa cage de prison. Il faut peut-être attendre des indiscrétions de proches. Lui aussi connaît des choses qu'il n'aura peut-être jamais l'occasion de révéler. Le Général Jean Marie Michel Mokoko aussi connaît le système de l'intérieur. Aussi, nous ne sommes pas étonnés que la machine de mort de masse du PCT n'organise pas de procès.
Hier, un ami nous a dit que la soeur de l'Honorable André Okombi Salissa lui aurait apporté de la nourriture et qu'il allait bien. Néanmoins, la réputation de lieu de torture qu'est la DGST n'étant plus à faire, il a pu se passer des choses entre l'instant où sa soeur lui a apporté sa pitance et maintenant où nous écrivons ce texte.
Le pouvoir peut facilement dégonfler cette rumeur telle une baudruche : il lui suffit d'exhiber la personne d'André Okombi Salissa saine et sauve pour que nous nous en faisions notre propre idée de visu. De toute façon, André Okombi Salissa ne doit-il pas être présenté à notre procureur accusateur par procuration André Toto Gakala Oko ? Il faudra bien lui notifier ce dont on l'accuse, n'est-ce pas ? Enfin, le procureur de l'injustice André Toto Gakala Oko a tout son temps. Il paraît que pour se déstresser, il va se reposer chez la Bomba, la petite qui sait si bien lui masser le dos. Le mensonge produit beaucoup de toxines dans le sang ; il a besoin de récupérer...
Au Congo, les jours passent, les arrestations et interpellations arbitraires se ressemblent. Ghys Fortuné Dombe Bemba du journal Talassa aurait été arrêté pour avoir annoncé qu'un certain général de police avait été retraité depuis ce mois de janvier - ce qui ne mérite pourtant pas une interpellation si l'info est fondée mais au Congo, l'injustice a pris du grade et sévit tous azimuts.
Nous suivons de près la rumeur concernant le fait que l'Honorable député André Okombi Salissa serait dans le coma et que deux médecins seraient à son chevet - question de lui sauver la vie. Pour l'instant, nous n'avons rien pour confirmer ou pour infirmer cette rumeur. Cependant, au Congo, comme nous l'avons dit, la rumeur est la queue de la vérité, la vérité se trouve entre quatre murs à la DGST - à l'abri du regard de l'opinion publique. De toute façon, au Congo-Brazzaville, même la vérité, partout menacée, est emprisonnée et torturée, de sorte qu'elle est totalement défigurée et méconnaissable. Dictature ne rime-t-elle pas avec mensonge ? Buka lokuta. Matabissi na Oyo...
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU