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28 décembre 2016 3 28 /12 /décembre /2016 11:30
URGENT : L'AVION DE SASSOU IMMOBILISE AUX ETATS-UNIS

C'est en ce moment l'information qui fait le buzz sur les réseaux sociaux. Nous venons d'apprendre que l'avion de Sassou serait immobilisé aux Etats-Unis. Façon de parler : Denis Sassou Nguesso n'a pas d'avion personnel mais le Congo, si. C'est juste un abus de langage de parler de "l'avion de Sassou" car c'est soit l'avion de l'Etat congolais, soit un avion loué par le Congo, à savoir son Etat. Maître Norbert Tricaud m'a envoyé un message me signalant que ses amis avocats américains du cabinet White and Case avaient fait le nécessaire pour bloquer l'avion qui doit ramener Denis Sassou Nguesso au Congo. Cela laisse une ouverture à une très onéreuse joute juridique dont les cabinets d'avocats américains ont le secret.

Ce n'est pas très reluisant pour un Etat de voir son avion cloué sur le tarmac d'un pays étranger. Et cela ne me réjouit pas non plus en tant que Congolais. Les fonds vautours et tous les avocats d'Hojeij sont derrière leur dû. C'est la chasse au fric dû. Ce n'est pas Denis Sassou Nguesso qui est menacé mais l'Etat congolais - et c'est ce qui nous rattrapera un jour - même si l'Etat change de locataire, même si nous parvenons à restaurer la démocratie. Vous comprenez pourquoi nous parlons de l'importance de l'état dans lequel nous trouverons le pays à la fin de la dictature qui n'a pas intérêt à s'éterniser trop longtemps. Il est important de savoir dans quel état sera notre Etat quand nous restaurerons la démocratie. Hassan Hojeij ne lâchera pas son milliard de dollars dû par l'Etat congolais - même si c'est une dette fictive gonflée à bloc par des magouilles de ministres véreux. Et il n'est pas seul. C'est une honte pour un Etat de se retrouver dans cette situation. Plus qu'une honte : une humiliation. Très citoyen, je me sens offensé.

Denis Sassou Nguesso trouvera  le moyen de revenir dans son royaume - quitte à louer un avion privé. Ses avocats feront tout pour. Ce n'est pas son argent qui est en jeu mais les revenus du Congo. Il peut donc s'en foutre. Même si le pays est en faillite, on peut toujours faire confiance à un Etat. Les créanciers trouveront le moyen de se faire payer, parfois au prix fort. Il faut que cela s'arrête. Il faut stopper la Bête Sassou et ses folies de grandeur. Plus facile à dire qu'à faire. Cependant, nous le disons derechef, nul besoin de lever une armée de mercenaires pour cela. Le droit peut à lui tout seul vous terrasser un Etat. Il suffit de bloquer les comptes d'un Etat pour qu'il se retrouve le cul par terre. Avec Tracfin et les autres institutions qui surveillent les transactions financières, c'est possible - même si la dictature des crocodiles du PCT n'utilise pas les comptes de l'Etat. Il suffit de savoir sur quels comptes les sociétés pétrolières étrangères versent l'argent du pétrole. La loi peut obliger Total et ENI à les révéler.

Si les Américains peuvent garder la Bête de l'Alima chez eux, qui s'en plaindrait ? Hélas, nous le savons tous, Sassou reviendra hanter la nuit de millions de Congolais. Il n'a pas encore fini son travail de démolition du pays...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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27 décembre 2016 2 27 /12 /décembre /2016 22:45
USA/DONALD TRUMP : LA RENCONTRE SASSOU/'TROMPE' N'A PAS EU LIEU

Je viens de finir de voir le film sur Edward Snowden qui montre comment les Etats-Unis ont mis le monde entier sous écoute - avec infiltration des réseaux de télécommunication - même ceux des pays alliés à l'Amérique. On ne peut pas mentir à la NSA qui écoute tout le monde et espionne tout le monde - y compris les chefs d'Etat - avec des systèmes comme PRISM ou XKEYSCORE, entre autres. Même une chose qui se dit sur Téléfoufou par Thierry Moungalla est captée aux Etats-Unis. Il n'y pas eu de rencontre Sassou/Trump mais l'habituelle rencontre Sassou/Trompe (son peuple). Moungalla qui n'a pas "léziné" sur le mensonge doit se trouver bien mal en ayant prétendu que Donald Trump avait rencontré le dictateur congolais Denis Sassou Nguesso. Le président élu américain vient de démentir la fausse rumeur. Un ndzokou, ça trompe énormément mais le mensonge est parfois trop gros pour passer inaperçu. L'homme qui a déjà planté le décor en se montrant plus exigeant avec l'allié israélien ne peut pas se compromettre en accordant sa première rencontre à un homme qui est à lui tout seul une arme de destruction massive contre son propre peuple. Donald Trump est certainement au courant des 400.000 assassinats et meurtres politiques de masse commis sous le règne de la Bête de l'Alima. Il ne peut souiller sa réputation d'homme intransigeant en commençant par recevoir un truand d'Etat - alors qu'il y a plus propre et plus puissant à recevoir avant. La méthode Trump est faite d'originalité car c'est la première fois qu'un président américain refuse de recevoir son salaire - même s'il percevra une modique somme symbolique pour son job. Donald Trump se veut libre car affranchi par ses milliards de dollars vis-à-vis de l'Establishment. Denis Sassou Nguesso ne saurait l'acheter comme il a acheté Chirac ou Sarkozy. Peut-être même François Hollande lors de la COP21 en France. Quand ça commence par un mensonge, c'est comme si l'éléphant avait trempé son pied dans un gros tas de merde. L'éléphant  d'Edou a rencontré un mammouth de la politique qui a un plus gros caca. MWANA A SIMBI TOUFI. A KO YOKA SOLO...

On peut penser que Thierry Moungalla et le régime dictatorial congolais ont voulu susciter une incitation à réception pour que Trump se sente obligé de recevoir la trompe trompeuse du ndzokou. Manipuler des images, faire courir des rumeurs pour donner l'illusion que pragmatisme rime avec acceptation de la dictature, c'est un peu trop vite aller en besogne, monsieur Moungalla : Thierry peut tromper Moungalla mais pas les Américains qui viennent d'apporter un cinglant démenti à la rencontre imaginaire Sassou/Trompe (son peuple).

Cher monstre de l'Alima, Trump sait que tu trompes ton peuple en usant de ta longue trompe d'éléphant mais à inventer une rencontre imaginaire dans l'espace-temps avec le président américain élu, c'est un peu fort de whisky car nous avons dépassé là, le stade du café. Et nous savons ton goût immodéré pour le Scotch. Parfois, il faut se contenter d'une bière ! 

Ce mensonge du régime illégitime PCT ne peut que renforcer l'aversion de Donald Trump à l'égard de la dictature de monsieur OUI POUR SANG. Si être pragmatique, c'est accepter et faire avec les dictateurs africains - en connaissance de cause, Trump ne trempe pas dans cette définition-là, cher perroquet du régime, Thierry Moungalla car il vous a "trumpé" dans la honte. Avant même la prise de fonction du nouveau président élu américain, le diable qui trompe aussi énormément vient de plonger la trompe du ndzokou dans la boue du mensonge. Il arrive au diable de tromper ses propres serviteurs. Même les meilleurs... 

Le président Donald Trump doit tenir sa promesse de nous débarrasser de ces gangster d'Etat, de cette racaille politique qui sévit au Congo et partout en Afrique et dans le monde dont Denis Sassou Nguesso. Il faut bien que quelqu'un donne un coup de pouce à l'Afrique. Donald Trump, en dépit de ses déclarations fracassantes sur les Noirs et sur l'Afrique pourrait bien être cet homme. 

Nous souhaitons que le président Donald Trump expose Denis Sassou Nguesso et tous les autres dictateurs africains. S'il le veut, il peut nous en délivrer. Une dictaturette comme celle du Congo peut tomber en une heure si l'Amérique le décide (et on se demande pourquoi on veut abattre Assad - alors que Sassou est cent fois pire). Si Moubama nous a laissé dans la merde, nous espérons que Trump ne se trompera pas en ce qui concerne l'Afrique. Nul besoin d'une guerre physique pour faire ployer l'éléphant qui trompe son peuple sous le manguier à Oyo ; il suffit de le bloquer juridiquement financièrement pour le faire plier : un embargo du pétrole issu des pays où règne le non respect de la loi, voilà une forme de pragmatisme innovant car il n'y a pas que l'embargo sur les armes. A l'audace du mensonge de Moungalla doit répondre l'intransigeance de Trump. Il s'agit de faire changer le monde en bien - ce qui n'est pas incompatible avec la recherche du profit.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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26 décembre 2016 1 26 /12 /décembre /2016 10:34
ETAT/FINANCES PUBLIQUES : NOUS ESPERONS QU'IL NE SE POSERA PAS UN PROBLEME DE SALAIRES

Nous aimons notre pays. C'est quelque chose de viscéral, de charnel. Comme un amour filial. Le Congo vit en moi, comme s'il me possédait. Partout, ma carcasse trimbale une portion de ce pays, de cette terre que j'ai bue dans le lait de ma mère. Je me définis comme la terre du Congo devenue vie, une terre debout qui parle. Mon souhait ? Voir et savoir mon peuple heureux. Digne. Hélas, la réalité actuelle de mon pays m'écoeure, m'afflige car je sais que son malheur vient des propres fils du Congo. Ceux qui ont prêté serment de le servir se servent plus de lui et laissent crever le peuple.

Je n'éprouve pas de haine envers ceux qui torturent notre pays, me disant que le pouvoir certainement corrompt ou quelqu'un, quelque chose corrompt le pouvoir mais vu que c'est une chose, c'est plutôt le pouvoir qui est corrompu par l'élite. L'ambition peut expliquer qu'on prenne le pouvoir par la force mais pas le reste. Après tout, même en cas de démocratie, il y a un risque à déléguer le pouvoir collectif à un individu dont le cerveau ne deviendra jamais un cerveau collectif. Les intérêts d'un monarque ne sont pas forcément ceux du peuple. Le phénomène de la délégation de pouvoir qui ne saurait s'animer collectivement est nécessaire mais risqué. Le souverain est humain et y colporte nos vertus et nos faiblesses. Nous ne sommes plus hélas au temps de la maat triomphante où pharaon visait la perfection car il lui fallait maintenir l'ordre cosmique. Certes, le kimuntu n'a pas disparu mais confronté aux intérêts matériels, il a perdu de sa hauteur et de son épaisseur. Voici comment se résume ce monde : après un billet de banque, plus rien. Le quantitatif a pris le pas sur le qualitatif. Même la vie humaine, le précieux des précieux, est quantifiée. L'argent chosifie même la vie. L'idéal humain s'est arrêté devant une sorte de tangente matérielle. On veut toujours plus de zéros après un chiffre et, à ce jeu de la cupidité, il n'y a pas limites. La fortune disent les maîtres du monde est la seule chose qui peut s'accroître indéfiniment. Même la mort ne l'arrête plus puisque les enfants poursuivent la quête sur le chemin de la cupidité. Ainsi va ce monde.

L'Afrique a eu ses heures de gloire quand elle se construisait sans l'aide de personne et à l'abri des appétits du monde. En courant après la domination planétaire, l'Occident a eu ses heures sombres car il s'est construit par le glaive et le sang. Les choses ont bien tourné pour eux, les Occidentaux, qui ont reçu de nous, par KMT, le don de la civilisation. Nous, Africains, n'avons plus que des souvenirs de splendeur humaine, eux la vivent au présent et pas besoin de souvenirs qui ne nourrissent personne pour cela. L'Afrique sombre, coule, entraînée vers les abysses par les fils d'Europe servis par des gouverneurs noirs traîtres à leurs propres causes nationales. Ils ont construit et construisent encore leur grandeur en nous abaissant, en nous écrasant. Il n'y a pour eux de grandeur que dans l'abaissement des autres. Est-ce le prix de la grandeur ? Faille-t-il toujours un sacrifice pour édifier quelque chose de grand ? Que doit-on alors sacrifier pour honorer la dignité ? Notre dignité d'homme que nous bafouons à la face du monde ? On nous mortifie et pendant ce temps, nous nous suicidons. On nous aide même à nous déchirer. Avec le peu d'argent que nous laissent les puissances du monde, nous achetons des armes pour nous entre-canarder. Bref, passons.

Ce monde n'est pas pour moi. J'appartiens à une espèce en voie de disparition. A présent, que les jeunes frères ont entendu le cri que j'ai lancé dans le désert, je n'écris plus beaucoup. Je lis plus. De temps en temps, il faut bien donner un peu d'éclairage car le réveil sera long après sept siècles d'un coma culturel. Elle se dégivre doucement, notre Afrique. Partout, les jeunes se réapproprient leur patrimoine volé. We want back our stolen legacy. Comme une termitière, un jour nous verrons le fruit de ce travail de réveil surgir de dessous terre. Les bourgeons se voient déjà.

Ayant appris que le pays avait du mal à payer les salaires, - ce qui vient encore de m'être confirmé, je n'ai pas eu la force de souhaiter un joyeux noël à notre peuple - déjà que dans le Pool le génocide contre les Bakongo se poursuit et que certains vivent dans les forêts - alors que la pluie bat son plein.

Nous avons des racines chrétiennes qui remontent à 1483. On peut même dire que le christianisme a mieux réussi en Afrique qu'en Occident avec la prolifération des sectes et des églises chrétiennes.  Ce n'est pas négligeable. Qu'importe qu'on dise "joyeux noël" au lieu de "joyeux Jésus" ? Jésus naît, on souhaite la joie à Noël car Noël a bien existé. On aurait pu dire : joyeux Jésus !  Bref, cette fête païenne récupérée est entrée dans les moeurs ; on fait avec. Le Jésus historique selon un auteur juif est né au mois de nissan (avril). C'est le symbole qui compte, dira-t-on. Cependant, il faut de l'argent pour célébrer la naissance du Christ le même jour que la naissance de Mithra et du dieu romain Sol Invictus. Même le peuple le plus meurtri mérite ses heures de réjouissance. Il faut sauver les apparences en y mettant les formes comme dit un ami.

L'impact d'un arrêt de paiement des salaires des fonctionnaires sur le pays serait catastrophique ; aussi, nous ne le souhaitons pas - en dépit du fait que ce régime nous déçoive - déjà que les retraites ont du mal à être payées. Dans un pays où la famille est la plus grande forme d'assistance sociale, chaque fonctionnaire pourvoit au moins à la survie de cinq personnes. Au moins.

Depuis son coup d'Etat en 1997, le grand ndzokou a toujours mis un point d'honneur à payer les salaires. Du moins, jusqu'à présent. Nous souhaitons qu'il s'en tienne à ça. C'est le moins qu'on attende d'une dictature - même la plus impitoyable. Il ne peut pas nous confisquer le pouvoir et nous priver du peu que le peuple gagne en le servant. Le salaire est dû, pas une aumône. Seuls les esclaves travaillent sans attendre de salaire. Cependant, même l'esclave doit manger. Sur plus de 4000 milliards de francs cfa de budget quand tout va bien, on peut bien trouver 400 milliards pour faire fonctionner l'Etat ! Même avec moins de 3000 milliards de francs cfa, il y a encore de la marge. Aussi, quand on apprend que le Congo a lancé un emprunt de 150 milliards de francs cfa sur les marchés obligataires de la CEMAC, on se pose des questions

Nous avons crié depuis un moment à la faillite de notre Etat. Ce que nous ignorions, c'était la gravité de la chose. Trop d'argent publié détourné, gaspillé ! On se permet même une chasse à l'homme qui ne rime à rien pour maquiller un génocide en opération de (in)justice. Que feront nos fonctionnaires s'ils ne sont pas payés ? Continueront-ils travailler - sans recevoir de salaire ? Nous n'en sommes pas encore là. Cependant, à faire le funambule au bord du précipice, on finit par une catastrophe. Sassou, lui, n'aura aucun scrupule à vendre notre pays au plus offrant. D'ailleurs, c'est déjà fait depuis longtemps. Notre présent ne nous appartient déjà plus. N'hypothéquons pas en plus notre avenir. Si on ferme la porte du futur, que nous restera-t-il ? Peut-on laisser l'esclavage éternel à un peuple quand on est un souverain digne de ce nom ?

Même la puissante Rome est passée. Rien ne demeure éternel. Ndzokou pé a kuéyaka. Le gigantisme ne nous préserve pas des chutes. La question de la fin de ce système machiavélique ne se pose pas : il passera. La question est : dans quel état nous laisseront-ils le pays ? Question ruine financière du pays, Sassou n'est pas seul autour de la dépouille Congo. Il y a auprès de lui plus crapules, plus cupides parce que plus intelligents. Il gère les choses du haut de son éléphantissime trône et ne voit pas toujours ce qui se passe en bas - même si nous savons qu'il peut se donner tout le loisir du contrôle s'il le veut. Il y a le poids de l'âge et l'usure du pouvoir. Ils sont déjà victimes de leurs excès. La chute n'est plus très loin. Nous sommes des termites. Nous rongeons l'édifice de l'intérieur et toute chute politique est d'abord une chute psychologique. La faillite précipitera le plongeon. Mû par le phénomène d'entropie, le temps finit par détruire tout édifice matériel.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

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23 décembre 2016 5 23 /12 /décembre /2016 13:59
QUE CACHE LA TENTATIVE DE LEVEE D'IMMUNITE DU DEPUTE ANDRE OKOMBI SALISSA ?

Denis Sassou Nguesso est un fin procédurier qui franchit les étapes une par une jusqu'à l'atteinte de ses objectifs - notamment les plus crapuleux. Il est évident qu'il veut mettre hors d'état de nuire l'honorable André Okombi Salissa - surtout depuis que l'homme public est entré en "invisibilité". Il lui faut franchir un obstacle : son immunité parlementaire. Même si le régime est une dictature sauvage et sanguinaire, il faut faire semblant de respecter - même maladroitement - les lois quand les violer rendrait la nature du système trop visible au Congolais de la rue. Arrêter manu militari un député créerait un précédent qui mettrait tous les autres députés en situation de menace pour immunité parlementaire non conséquente. Il était donc prévisible qu'après la mise en accusation d'André Okombi Salissa pour détention imaginaire d'armes de guerre et atteinte virtuelle à la sûreté de l'Etat, la dictature saurienne du PCT allait demander la levée de  son immunité parlementaire.

Un message de la part de maître Tricaud m'apprend que "dans un sursaut (certainement patriotique), ce jeudi, les députés congolais ont refusé de voter la levée de l'immunité parlementaire demandée par la dictature de monsieur 8% à l'encontre du courageux fils du peuple congolais, André Okombi Salissa". Le régime de monsieur OUI POUR SANG a-t-il réussi à débusquer la cachette d'André Okombi Salissa pour se permettre de demander la levée de son immunité ? En tout cas, cette demande permet de se faire une idée des soutiens d'André Okombi Salissa au sein  même du PCT, le parti au pouvoir. L'obéissance obligatoire est mise à l'index. Denis Sassou Nguesso prendra certainement le soin de veiller au fait que la prochaine assemblée lui soit totalement soumise. Si la "faiblesse publique" pouvait aussi entrer en mode "ngongouani", ce serait une excellente chose. La confiance entre l'assemblée nationale et le dictateur est rompue. Ce refus d'obtempérer de la part des députés majoritairement du PCT constitue un affront inquiétant pour le raïs qui se fait obéir au doigt et à l'oeil. Si le sursaut contestataire et désobéissance pouvaient gagner l'armée, qui s'en plaindrait ? Chez nos frères d'en face, face au refus de Joseph Kabila de céder le pouvoir, nous avons constaté qu'un certain colonel menait désormais la fronde contre le premier Tutsi du Congo. Qu'on le veuille ou non, la soldatesque congolaise bien que fortement ethnisée finira par entrer en rébellion contre notre ndzokou national. Ce n'est qu'une question de temps.

Nous comprenons que la dictature des crocodiles du PCT souhaite désormais arrêter le député André Okombi Salissa sous de fallacieux prétextes qui ont déjà coûté la vie à son frère. Au Congo, vous n'avez même pas le droit de vous mettre en retrait sans que l'on vous accuse de fomenter un coup d'Etat. Dans un pays où la surveillance des personnalités politiques est généralisée, se soustraire à la vigilance des espions du système est un délit. On peut vous mettre derrière les barreaux pour mieux vous surveiller...

Nous avons compris la logique de Denis Sassou Nguesso : éliminer politiquement tous ceux qui l'ont battu à l'élection présidentielle. Dans un article du TROUBADOUR animé souterrainement par le Général qui constitue l'épine dorsale du système, nous avons noté que l'accusation contre Guy Brice Parfait Kolélas pour connivence avec son soi-disant conseiller le pasteur Ntumi est déjà prête. Il faudra juste attendre la bonne occasion pour exécuter la "mort" politique du député de Kinkala.

La prochaine élection législative permettra certainement à monsieur OUI POUR SANG d'ôter et à André Okombi Salissa et à Guy Brice Kolélas leur armure de député - ce qui les exposera à tous les arbitraires imaginables. André Okombi Salissa ne pourra certainement pas battre campagne pour les prochaines législatives car il faudrait pour cela mettre fin à son retrait de la vie politique. C'est donc un homme en sursis. Jusqu'en 2017...

Au royaume de notre pachyderme national, la Bête de l'Alima fait et défait les destins politiques - si ce n'est les destins tout court. Au Congo, on ne devient pas ministre, député ou sénateur sans l'accord du grand ndzokou qui choisit qui doit entrer dans SON gouvernement, SON assemblée nationale ou SON sénat, des propriétés privées à ses ordres tout comme l'est SON Etat. Au royaume de la servitude obligée déguisée en servitude volontaire, tout affront au souverain roi d'Edou entraîne un coup de défense éléphantesque qui peut être mortel - si on ne trouve pas la bonne parade. Quand un monstre politique possède l'impunité constitutionnelle absolue, il faut s'attendre à tout. Il ne suffit même plus d'être innocent. Tout se joue à l'humeur du monarque absolu de droit divin...

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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18 décembre 2016 7 18 /12 /décembre /2016 21:43
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO : QUE VA-T-IL SE PASSER LE 19 DECEMBRE 2016 ?

Demain 19 décembre 2016 s'achève constitutionnellement le mandat de monsieur Hyppolite Kanambe alias Joseph Kabila à la tête de l'Etat de la République Démocratique du Congo. Cependant, Kabila, le cheval de Troie de Kagamé, n'aura pas de successeur pour ne pas avoir organisé l'élection présidentielle dont aucune date n'est indiquée jusqu'à nouvel ordre. En RDC, la consultation du peuple a été renvoyée sine die aux calendes grecques. C'est une nouvelle variante que nous observons après le changement inconstitutionnel de constitution en république du Congo ou un troisième mandat inconstitutionnel - sans modification de la constitution au Burundi de Pierre Nkurunziza ou le récent refus du verdict des urnes par le président gambien sortant battu. La marche de l'Afrique vers la démocratie - surtout en Afrique centrale - est un véritable chemin de croix. Les dictateurs tels des ténias s'accrochent mordicus au pouvoir et en face, les peuples ne font pas le poids. Ailleurs, en Afrique du sud, au Bénin, au Burkina ou au Ghana, les choses se passent un peu mieux, la volonté des peuples étant respectée. Cependant, rien ne nous dit qu'on ne fasse pas ici ou là un pas en arrière. La question du mode de gouvernance dans la stabilité et le respect des urnes se pose comme un sortilège que nous ne parvenons pas à désenvoûter.

Franchement, l'Afrique est le continent de la démesure. Comment comprendre qu'en Gambie un président sortant battu refuse de quitter le pouvoir ? Comment expliquer que la force dite publique continue à lui obéir - comme si un seul homme pouvait terroriser toute une force publique ? Etrange  et choquant. Le monde dit civilisé risque de se faire à l'idée que les Noirs sont incapables d'accéder à la démocratie et à se gouverner dans la dignité du respect de la loi. Or sans gouvernance politique digne de ce nom, pas de développement possible. Si nos propres compatriotes nous dominent, nous écrasent, comment se plaindre encore quand l'étranger vient nous piétiner ? Nous, Khamites, donnons à la face du monde l'image d'une race prédisposée à la soumission. Et cette situation est sociologiquement intéressante à analyser. Avons-nous vraiment conscience d'avoir des droits et des devoirs ? Si oui, pourquoi ne les défendons-nous pas ? Nous indignons-nous vraiment face à l'injustice, l'arbitraire et les violations des droits de l'homme ? Si oui, pourquoi ne renversons-nous pas les impostures ? Les dictatures qui hypothèquent l'avenir de l'Afrique tout entière ? Tenons-nous vraiment à la vie dans la dignité ? Si oui, pourquoi acceptons-nous de vivre dans la misère établie par des régimes qui ne nous respectent pas comme si la colonisation continuait - alors qu'on nous dit indépendants ? Pourquoi acceptons-nous qu'on nous massacre - sans rien faire ? Il est connu qu'une armée ne peut pas vaincre un peuple. Alors, pourquoi n'agissons-nous pas ? La psychologie du Khamite reste une énigme car sa capacité à endurer l'inacceptable est incroyable - comme s'il était programmé a souffrir de toute éternité. Il a fallu que l'esclavagiste abolisse l'esclavage pour qu'il prenne fin et il a fallu qu'on nous donne nos pseudo-indépendances - pour qu'on chante indépendance cha cha. Or, les dictateurs ne veulent pas nous donner la démocratie. Faudra-t-il que l'on vienne d'ailleurs pour nous imposer la démocratie ? Un jour, ils pourront décider de nous coloniser à nouveau pour incapacité à se gouverner dignement.  Ce n'est pas une blague, je vous assure !

Assurément, devenir un pays démocratique, ça se mérite. En Europe, ils sont passés par la révolution. Frères Khamites, sommes-nous capables d'ourdir une insurrection généralisée ? Une révolution ?  De nous lever pour renverser l'injustice et l'arbitraire établis ? Si oui, qu'attendons-nous pour le faire ? Si non, pourquoi nous plaignons-nous encore ? Quand comprendrons-nous que nous vivons dans un monde où il faille opposer le droit au droit ? la force à la force ? La violence légitime à la violence illégitime ? Nous vivons dans un monde où les faibles et les lâches sont asservis. C'est encore et toujours la loi du plus fort. Il y a un lâche attachement du "nègre" à la vie qui lui fait accepter même la pire des conditions sociales - là où l'Occidental se révolte facilement. Il faudra bien un jour qu'on accepte de mourir pour un idéal de liberté et de démocratie - si on ne veut pas être des esclaves éternels. Ceux qui vivent à nos dépens ne feront rien pour délier nos chaînes.

Que va-t-il donc se passer demain en RDC ? Les Belges ont demandé à leurs ressortissants dont la présence dans ce pays n'est pas nécessaire de quitter le pays. Nous sommes en face d'un déni de démocratie doublé d'une violation de la constitution. Un homme au sommet de l'Etat défie tout un peuple. Il a l'avantage d'avoir la force armée d'Etat (et non la force publique) avec lui. Dans la mesure où il s'est assuré de se maintenir au pouvoir en cas de non organisation de l'élection présidentielle, Joseph Kabila peut estimer en imposer à nos frères d'en-face. Il y a trois réactions possibles : celle de la force publique, en fait, la force d'Etat, celle de l'opposition et celle du peuple. Infiltrée par les Rwandais dont Kanambé est le cheval de Troie, la force publique, en fait, la force d'Etat, a déjà choisi son camp : celui du dictateur. A moins d'un retournement. Quant à l'opposition, elle peut pousser le peuple dans la rue ou parlementer dans un dialogue qui ne servira à rien. Si elle pousse le peuple dans la rue, il y aura une confrontation entre les mercenaires de Kabila et les jeunes de la RDC. Il s'agira de mener le combat jusqu'au bout. Il se peut aussi que le peuple se soulève partout sur toute l'étendue du vaste territoire de ce pays. La situation pourrait vite devenir intenable.

Nous sommes en face d'un dilemme : que doivent faire les peuples face à des dictatures qui refusent de céder la place à la démocratie ? Les peuples africains ne peuvent pas réclamer la démocratie, prétendre en avoir droit et croiser les bras quand les dictateurs les narguent. Il arrive un moment où les mots ne suffisent plus. Défiés, les peuples d'Afrique doivent relever le défi et affronter les dictateurs. S'ils osent relever le challenge, il est à peu près certain que dans la durée, ils tiendront et remporteront la bataille.

Comment réagir quand on ne respecte plus la loi, la constitution d'un pays ? Se contenter de se plaindre ? L'histoire enseigne que les mots ne sont pas la réponse appropriée. Il faut sortir dans les rues et renverser la dictature. A la violence d'Etat doit répondre la violence du peuple. Face à une violence illégitime, il faut opposer une violence légitime - d'autant qu'au nom de la non ingérence, aucun pays dit civilisé ne viendra au secours d'un peuple bafoué, les dictateurs africains étant les valets des puissances mondiales.

C'est le tour de la RDC en Afrique centrale. Au Congo, au Burundi et au Gabon, les peuples ont échoué à faire valoir leurs droits. Espérons que demain les Congolais démocratiques vont faire l'histoire en remportant une victoire sur une dictature animée par le premier Rwandais du Congo. Si les millions de Congolais habitant Kinshasa se soulèvent tous ensemble, quelle armée pourrait les arrêter ? Il va bien falloir que les Africains apprennent à combattre et à mourir pour un idéal. C'est la condition sine qua none pour chasser les dictateurs. On ne peut pas vouloir de la liberté et de la démocratie et refuser d'en payer le prix. C'est peut-être cette démission populaire observée ici et là qui encourage les dictateurs à poursuivre le gangstérisme d'Etat.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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17 décembre 2016 6 17 /12 /décembre /2016 20:21
CONGO : 2017 SERA UNE ANNEE DIFFICILE

Actuellement, de nombreux Congolais ont quitté l'Hexagone pour passer les fêtes de fin d'année au Congo. Certains en reviennent. Ils nous informent sur l'ambiance qui prévaut au Congo. Une tendance s'observe : tous disent que le pays va mal. Ce n'est pas nouveau. Cependant, le mal empire en se muant en malheur général de tout un peuple. Certains présagent que 2017 sera une année difficile, plus difficile que 2016. Ce n'est pas plus la dictature en elle-même mais surtout la morosité économique due à la faillite de l'Etat qui frappe les esprits. "Même l'immeuble du PCT est inachevé", me dit un aîné qui revient de Brazzaville. On pourrait bien imaginer que sa construction soit achevée avant le prochain congrès du Parti Congo des Tueurs Tricheurs prévu en 2017.

La difficulté doit s'entendre d'abord sur le plan économique et financier. Le fait que le Congo, jadis prompt à "prêter" à qui voulait se renflouer les caisses, emprunte sur les marchés obligataires de la CEMAC, fait craindre que le pays ne parvienne plus à payer les salaires en 2017. Désormais, Denis Christel Sassou Nguesso tiendrait les cordons de la bourse, Jean Jacques Bouya ayant trop détourné, à ce qu'il paraît. Celui qui joue au Monopoly avec des vrais billets de banque n'est pas mieux loti sur ce terrain. Il faut assurer le train de vie de l'Etat et payer les soldats et les mercenaires étrangers. Une rumeur circule que les mercenaires ukrainiens qui pilotent les hélicoptères de combat du régime n'auraient pas été payés. Sans émoluments, ils nous massacrent nos compatriotes à l'oeil ! Une mort de masse pour même pas un rond...

Le génocide du Pool dure depuis neuf mois maintenant. Nous avons appris que ce sont les soldats du régime venu du bord de l'Alima qui auraient détruit les ponts dans le Pool, déjà qu'ils jouent au ninja-nsiloulou. La situation du Pool est partie pour durer. Il paraît que la présidence de la république avait eu vent de la présence de Ntumi à un endroit précis mais quand les mercenaires sont arrivés sur les lieux, ils n'ont trouvé que des tentes et des ustensiles de cuisine. Kinzinza kia Nzambi s'était déjà envolé - certainement alerté par des complices au sein de l'armée. A l'heure du sms et du téléphone portable, les nouvelles vont vite.

On ne chasse pas que du Ntumi au Congo puisqu'on chasse aussi du fonctionnaire. Ce que l'Etat économisera en fonctionnaires fictifs pourrait servir à poursuivre le massacre d'innocents dans le Pool. Cette affaire, ce génocide des Bakongo, sent mauvais car elle pourrait conduire à des poursuites pénales imprescriptibles pour crimes contre l'humanité - même si Sassou et ses Généraux se préservent de donner des ordres écrits. En attendant, les jeunes de Tsambitso, à ce que dit la rumeur, ne veulent plus aller au front. La hiérarchie militaire va  les prendre à domicile, à ce qu'il paraît. Du coup, ils ont déserté leurs domiciles et font l'armée "buissonnière".

Sassou sait que sa "faiblesse publique" quand bien même fortement ethnisée - ne le porte plus dans son coeur - puisqu'elle a massivement voté pour le Général Jean Marie Michel Mokoko. En désarmant les casernes pour armer les mercenaires et la garde républicaine, le monstre de l'Alima crée une scission au sein de l'armée. Il est donc normal qu'il redoute un coup de force. Il faudra pourtant capturer le pasteur à la kalachnikov expert en camouflage et en déplacement furtif avec l'aide de cette armée-là. On l'aurait arrêté au pont du Djoué mais des officiers de haut rang auraient ordonné de le laisser filer. Une rumeur difficilement soutenable et très peu crédible mais au Congo, rien n'est impossible. Autant de rumeurs qui renforcent la défiance de la Bête d'Edou à l'égard de ses Généraux.

Il y a la politique, l'Etat, l'économie, la violence d'Etat. Au centre de tout cela, il faut l'argent qui seul peut tenir les esprits et pousser à l'obéissance aveugle. L'argent n'est pas seulement le nerf de la guerre car il est aussi le ciment de toutes les magouilles qui ne peuvent pas perdurer sans lui.

Il faudra réconcilier les crocodiles du PCT qui ne sont pas prêts de payer le prix fort demain à la place du grand ndzokou - qui finira bien par tomber un jour. Ca promet un congrès riche en frictions - surtout si Denis Sassou Nguesso veut absolument que son fiston Kiki s'empare de la direction du parti.

Si l'ethnie-Etat sait si bien jouer au chat en retombant toujours sur ses pattes, il faudra plus d'acrobaties sur le plan économique - car l'argent, il faudra bien le trouver quelque part - puisque la cigale Sassou a tout dépensé. Le Congo est un PRTA : Pays Riche Très Appauvri. Le pays risque à nouveau de tomber sous la coupe réglée du FMI. En attendant, avec les beaux restes des nguiris, on peut encore se permettre d'organiser une fête à Oyo pour son nouveau membre d'honneur, Justin Koumba.

Au pays du bricolage politique au quotidien, mikolo nionso fêti na fêti mais un jour on finit par se réveiller avec la gueule de bois. Il n'est plus juste question de conserver le pouvoir mais aussi de sauver l'Etat en faillite. Ce qui signifie que le danger pour la Bête de l'Alima, ce n'est plus simplement le peuple ou l'opposition mais ceux qui le gardent et qui sont debout derrière son dos...

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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8 décembre 2016 4 08 /12 /décembre /2016 22:50
PRISONNIER POLITIQUE : LE DECES DE MODESTE BOUKADIA EN PRISON SERA CONSIDERE COMME UN ASSASSINAT

Il est une chose d'être un dictateur et une autre d'avoir le goût du sang des autres au point de vouloir leur mort, cher monsieur OUI POUR SANG. Lorsqu'on emprisonne quelqu'un a fortiori quand il s'agit d'un prisonnier politique, l'Etat se doit de tout faire pour qu'il reste en vie - afin d'exécuter sa peine - surtout quand il s'agit d'une peine imaginaire comme celle qui frappe le prisonnier politique Modeste Boukadia. Combien savent que même les Blancs racistes à l'époque de l'Apartheid en Afrique du Sud envoyèrent secrètement Nelson Mandela à Londres pour le soigner parce qu'il aurait contracté la tuberculose en prison ? La mort d'un prisonnier politique en prison est une catastrophe pour l'image de n'importe quel Etat, pas simplement une dictature.

Nous apprenons avec tristesse la détérioration de l'état de Santé de monsieur Modeste Boukadia, président du CDRC, arbitrairement embastillé au Congo depuis le mois le vendredi 15 janvier 2016. L'opposant politique à la barbarie des crocodiles du PCT a été hospitalisé le 5 décembre 2016 à l'hôpital Guénin de Pointe-Noire. Et nous pouvons à juste titre affirmer que les assassins du PCT y sont pour quelque chose, ceux-là mêmes qui se sont précipités à l'hôpital pour ôter ses perfusions afin de hâter sa mort. Nous avons appris qu'il avait fait l'objet de tentative d'assassinat bien avant cela. C'est donc normal que nous déduisons que la détérioration de sa santé a été pensée, conçue, voulue, exécutée, provoquée. Même si sa nourriture et son eau proviennent de l'extérieur, elles passent forcément entre des mains expertes en empoisonnement avant de lui parvenir. Quand on s'empresse d'arrêter le traitement d'un malade dans un hôpital, c'est que l'on souhaite sa mort et seul Denis Sassou Nguesso peut ordonner une chose pareille. Modeste Boukadia est en fait condamné à mort - sans que le gangster d'Etat Denis Sassou Nguesso bardé d'impunité absolue ne le dise clairement. 

Que le régime dictatorial de la Bête de l'Alima sache que la mort de monsieur Modeste Boukadia en prison sera considérée comme un assassinat politique. Nous ne le souhaitons pas mais si pareille tragédie survenait, cette affaire entacherait pour de bon l'image de Denis Sassou Nguesso car elle retentirait dans le monde entier comme un cas de non assistance de personne en danger. Et il est bon de notifier que les tribunaux internationaux seront saisis à cet effet. En prison, la responsabilité du maintien en vie d'une personne incombe à l'Etat. Si l'Etat se montre négligent au point de ne remplir ses obligations, il peut être poursuivi à plus d'un titre.

Modeste Boukadia est un citoyen français. La citoyenneté possède un caractère universel. Il n'y a pas un citoyen moins citoyen qu'un autre - même en cas de double nationalité. Qui dit double nationalité dit deux nationalités à 100%, deux nationalités qui s'exercent en même temps et en tout lieu, ensemble, simultanément. On n'est pas Congolais au Congo et Français en France seulement. On est Franco-congolais en tout lieu et tout le temps. L'espace n'est pas un vecteur discriminant de la citoyenneté. Il n'y a pas de demi-citoyenneté. La citoyenneté est pleine, jamais à moitié et elle s'exerce bien au-delà du territoire. C'est en cela qu'on peut invoquer à son propos le principe d'universalité. ON EST CITOYEN D'UN PAYS OU ON NE L'EST PAS. IL N'Y A PAS DE DEMI-MESURE. A ce titre, la France lui doit des égards comme la Grande Bretagne doit des égards au prisonnier politique Paulin Makaya. Ce n'est pas une simple question de peau, de lieu ou de résidence. L'honneur de ces deux puissances est en jeu : si elles ne peuvent oser intervenir en faveur de leurs citoyens, les familles Makaya et Boukadia doivent se retourner contre elles en estant en justice en France et en Grande Bretagne : il y a bien dans ces deux cas non assistance à citoyens français et britannique en danger. Que le CDRC et la famille Boukadia prennent leurs responsabilités. Il en est de même du côté de monsieur Paulin Makaya.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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7 décembre 2016 3 07 /12 /décembre /2016 16:38
Observez l'effet de l'ombrage et des pointes de la lettre M sur la tête du pape François. On dirait les cornes du diable...

Observez l'effet de l'ombrage et des pointes de la lettre M sur la tête du pape François. On dirait les cornes du diable...

Les images ne parlent pas toutes seules. Il faut savoir les faire parler car dans ce monde, les fils des Ténèbres ne se cachent plus - devant des non initiés qui ont du mal à comprendre les symboles qui sont pourtant jetés là devant leurs yeux. Il suffit de faire preuve de discernement pour comprendre ce système de choses diaboliques. Désormais les satanistes expriment clairement et fièrement leurs alliances à la face du monde entier. Il fut un temps où l'Eglise catholique combattait la franc-maçonnerie comme une hérésie et un culte infâme. Plus maintenant. Ce temps est révolu. Satan niche au coeur de l'église romaine qui lui voue un culte. Le Vatican est en réalité le lieu où tous les adorateurs de Satan se retrouvent. Le Vatican incarne la mère de la prostitution spirituelle...

La vidéo de Ziana TV confirme l'existence d'une loge maçonnique au sein du Vatican. Nous savons qu'elle existe mais en avoir la preuve manifeste en images est une chose sérieuse parce que rare. Des rituels maçonniques - parfois avec sacrifices humains - sont exécutés dans le sous-sol du Vatican qui donne la preuve que désormais le Dieu que l'église catholique adore est Lucifer. Evidemment, il était hors de question de montrer cette procession maçonnique à la télévision pour que les liens entre la franc-maçonnerie et l'église ne soient pas trop perceptibles. Quel était le but véritable poursuivi par Denis Lucifer Nguesso en rendant visite au pape François, le 9 décembre 2012 ? En tout cas, il n'était pas au Vatican en 2013 pour des raisons politiques mais bien francs-maçonniques et diaboliques.

En observant la réception vaticane de monsieur OUI POUR SANG, le sang des autres, en décembre 2013, il y a un curieux constat cérémoniel : les francs-maçons sont devant un gangster en chef d'un Etat et leur cadence agencée montre qu'ils effectuent une introduction rituelle. Peut-être même une cérémonie maçonnique. Le nouveau pape François affiche clairement son appartenance à la franc-maçonnerie. Cette introduction met en scène un ordre hiérarchique. Les francs-maçons en tenue de cérémonie et médaillons de degrés initiatiques encadrent d'autres francs-maçons qui ne sont pas en tenue de cérémonie. Cette visite de Denis Lucifer Nguesso n'est pas dans l'ordre protocolaire d'Etat à Etat mais répond à une exigence maçonnique. C'est la seule explication qui justifie la présence de tant de francs-maçons. L'église catholique est corrompue. C'est dommage que les fidèles ne s'en aperçoivent pas. Le Vatican est devenu la caverne du diable où des pédophiles et pédérastes jouent à la "sainteté".

SAVEZ-VOUS Q'HITLER ETAIT FRANC-MACON ET QU'IL AFFIRMA AVOIR BEAUCOUP APPRIS DE L'ORDRE DES JESUITES CREE PAR LE JUIF IGNACE DE LOYOLA ? Son parti politique était un ordre religieux qui s'inspirait de la hiérarchisation de l'église catholique. Voici ce qu'Hitler aurait déclaré à HERMANN RAUSCHNING :

 "J'ai surtout appris de l'Ordre des Jésuites,... Jusqu'à présent, il n'y a jamais rien eu de plus grandiose sur la terre que l'organisation hiérarchique de l'Eglise catholique. J'ai transporté directement une bonne part de cette organisation dans mon propre parti .... Je vais vous livrer un secret. Je fonde un Ordre ... Dans mes "Burgs" de l'Ordre, nous ferons croître une jeunesse devant laquelle le monde tremblera..."

Les francs-maçons ont infiltré l'église catholique romaine qu'ils dirigent depuis Vatican II qui instaura l'oecuménisme qui est en fait une hérésie (une doctrine non biblique). L'existence de la loge maçonnique P2 n'est plus à prouver au sein du Vatican. De nombreux clercs, cardinaux et même des papes comme Jean Paul 1er ou Jean XXIII ont fait allégeance à cette secte. Jean XXIII fut initié par Vincent Oriol. D'origine juive, Benoît XVI fut soutenu par la loge maçonnique exclusivement juive du B'nai B'rit (fils de l'Alliance). L'appartenance du marrane (juif converti au catholicisme) Jean Paul II à la franc-maçonnerie n'est pas établie clairement mais on sait qu'il appartenait au Rotary Club et fut lui aussi soutenu parce que juif par les francs maçons du B'nai B'rit. Depuis Vatican II, le catholicisme n'a plus de chrétien que l'enveloppe. Certes, on parle au nom du Christ mais il y a longtemps que Christ est devenu pour les cardinaux du Vatican le "fils" de Lucifer. Christ doit être compris comme un objet de commerce vendu aux enchères pour multiplier les péchés du monde...

Tout doit être porté à la vérité. Qui sont les maçons qui sont dans le cortège de Sassou en deux lignes et qui marchent au pas comme s'ils étaient au sein d'une loge maçonnique ? Certainement des évêques appartenant à la loge maçonnique P2 du Vatican, une loge qui a perpétré de nombreux crimes au Vatican. Ziana TV a juste fourni les images. Nous complétons l'analyse pour que notre peuple soit dans la connaissance qui libère. SORTEZ DE CETTE SYNAGOGUE CATHOLIQUE SATANIQUE DIRIGEE PAR DES FRANCS-MACONS DEPUIS VATICAN II ! 

Jean-Paul 1er fut assassiné trente-trois jours après son accès au trône dit de Pierre parce qu'il n'était pas franc-maçon et qu'il avait évincé deux francs-maçons du Vatican. Voici ce que nous avons découvert : en effet, nous savons, grâce à David Yallop, que l’assassinat du Pape Jean-Paul 1er fut l’oeuvre de la loge P2, 33 jours après le début de son règne ; et que ce meurtre intervint juste après qu’il ait évincé deux francs-maçons de l’Eglise romaine (Marcinkus et Villot). 

En fait, Pierre ne succéda pas à Jésus puisque l'église fut dirigée à la mort de celui-ci par son frère Jacques dit le juste. C'est donc une hérésie de dire que le pape est assis sur le trône de Saint Pierre qui ne fut pas pape de son vivant.

Les fils des Ténèbres veulent éteindre la LUMIERE du monde pour conduire l'humanité dans les abysses au bénéfice de l'obscurité. Et la nuit est très avancée... On ne doit plus se demander pourquoi Denis Sassou Nguesso est reçu à Rome. L'homme qui assassina le cardinal Biayenda est parmi les siens au Vatican - raison pour laquelle on lui ouvre largement les portes comme s'ouvriront un jour grandement les portes de l'Enfer pour le léviathan d'Edou, la Bête de l'Alima.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

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5 décembre 2016 1 05 /12 /décembre /2016 11:13
A FRANCOIS FILLON : LA FRANCE N'A PAS PARTAGE SA CULTURE MAIS L'A IMPOSEE A COUPS DE FOUET ET DE CANON

François Fillon a dit : " Non, la France n'a pas eu tort de partager sa culture aux peuples d'Afrique..." lors d'un meeting pendant qu'il partait à la conquête de l'investiture de la Droite. Et il a même dit que la France n'a pas inventé l'esclavage. Certes mais elle l'a pratiquée pendant des siècles - tout en partageant sa culture de "fraternité, d'égalité et de liberté", elle qui se croit pays des Droits de l'Homme mais qui visiblement a donné raison à Ferry qui a dit à l'assemblée nationale française :  " Les Droits de l'Homme ne sont pas pour les Nègres...". Etes-vous sûrs d'avoir bien compris que Ferry affirmait par là que les Nègres n'étaient pas des Hommes ? Raisonnons : si les Droits de l'Homme existent juste pour l'Homme et que les Nègres ne sont pas concernés par ceux-ci, c'est qu'ils ne SONT pas des Hommes. Reste à définir ce qui fait l'Homme. Et si vous le faites, vous verrez que le nègre primordial est plus Homme que tous les hommes. Ce qui fait l'Homme , ce n'est pas une extériorité mais une INTERIORITE, une SAGESSE, UNE SAPIENS. Si être homme, c'est envahir, tuer, forcer sa culture aux autres, détruire la planète, coloniser  autrui ou le réduire à la servitude, je pense qu'un tel homme est inférieur à l'animal voire à l'insecte. Quelle est donc cette créature qui détruit sa propre maison et qui est fière de le faire ? IL N'Y A QU'UNE SEULE ESPECE D'HOMO SAPIENS SAPIENS : LE KHAMITE ORIGINEL qui légua la sagesse et la science véritables à l'humanité au travers de KMT, la terre du KIMUNTU.

Voici ce que j'ai écrit comme commentaire à Mbemba Zulu Kongo qui a posté la vidéo sur Facebook :

" Mbemba Zulu Kongo, à propos de la vidéo de François Fillon : culture partagée ou culture imposée ? Les mots ont la faculté de manipuler la réalité en prétendant la décrire avec véracité - alors que la réalité têtue nous montre autre chose. C'est comme si on montrait un citron à un enfant et qu'on lui disait : non, c'est une banane et non un citron et qu'un citron n'a pas honte de se prendre pour une banane. Oui, c'est une banane, ce citron et il est sucré ! Appliquer un mot qui ne convient pas à une réalité, c'est la maquiller, la travestir, la mutiler, la voiler, la masquer, faire d'elle ce qu'elle n'est pas. La France a-t-elle demandé aux autres peuples s'ils avaient besoin de sa culture ? Et la France croit-elle que sa culture est la meilleure ? En quoi ? La France a-t-elle pris aussi de la culture des autres ou a-t-elle juste estimé que la seule la sienne méritait d'être "partagée" ? Quand on impose quelque chose, culture, religion ou éducation de force, à coups de fouets à tout un peuple, on est coupable et même les mots vous le disent : COUPABLE DE DICTATURE CULTURELLE car si Dieu l'avait voulu, tous les peuples auraient la même culture. Nous revendiquons le droit divin à la différence. Nous gagnerons parce que le passé est à eux mais le futur est à nous... "

Attendez, ce n'est pas  comme si nos ancêtres étaient allés, faute de culture, quémander celle de la France ! Ce sont eux qui sont venus en conquérants chez nous. Nous ne les avons pas invités ! Que cela soit dit à ceux qui se plaignent de l'immigration aujourd'hui ! Nous n'avons rien demandé à personne. Quand on fait un don, on ne l'accompagne pas de coups de fouet et de coups de canon ! Autrement, ce n'est plus un don et le partage veut aussi dire échange ; or, il n'y a jamais eu d'échange du tout. C'est du terrorisme culturel. François Fillon met en exergue l'arrogance des puissants de ce monde. C'est tout ! Venir remplacer la culture d'un peuple par la sienne, c'est agir contre le Créateur lui-même comme si Dieu s'était trompé d'avoir fait plusieurs cultures différentes. D'ailleurs, quand on partage, on laisse au moins le choix du refus. Mais là, canon braqué sur le cerveau, il fallait avaler la culture française et ne plus s'en défaire comme Napoléon le rappela à Toussaint Louverture. Napoléon signifia aux Haïtiens que lorsque la culture française voit en vous des esclaves, vous n'avez pas à vous en délivrer - même pas au nom de la culture de la liberté qu'ils vous ont apportée. Non, nous ne manquions pas de culture quand la France débarqua avec armes, culture, religion et pacotilles chez nous. Nos ancêtres n'ont pas eu le choix de refuser une culture qui s'est imposée de force, en torturant la chair et l'esprit. Le Khamite a perdu depuis lors la faculté de défendre sa culture. L'homme noir a été domestiqué culturellement. Sans culture, il s'est déraciné. Déraciné, il s'est perdu et tous les autres ont cru avoir le droit de lui dicter son chemin. Perdu, il s'est fourvoyé. Fourvoyé, il a perdu prise sur son destin. Nous en sommes là aujourd'hui.

Notre culture atavique, c'est notre identité héritée de nos ancêtres. C'est ainsi que Dieu nous fit. Dieu a créé la richesse par la différence. Ceux qui perdent ce qui fait leur ipséité ou différence ontologique s'appauvrissent. L'histoire nous le dit tous les jours. Comme il nous est difficile d'être à nouveau NOUS ! Derechef, affirmons que le passé et le présent sont à eux mais le futur est à NOUS. A condition qu'on en prenne conscience...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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3 décembre 2016 6 03 /12 /décembre /2016 17:33
EMPRUNT : LES MARCHES OBLIGATAIRES DE LA CEMAC DOIVENT SAVOIR QUE LE CONGO EST EN FAILLITE

S'il est une chose qui m'offusque à un si haut point, c'est le fait de voir un criminel se vautrer dans l'impunité et faire chaque jour qui passe un pied de nez à la justice. C'est tout simplement révoltant. Le crime a plusieurs facettes : crime de sang, crime économique, crime environnemental, violation des droits de l'homme, haute trahison, etc. 

Illustrons le crime économique qui est en même temps une haute trahison : je me souviens de cette conférence tenue à Lyon, plus précisément au CCO à Villeurbanne, par le Général Ngouélondélé au cours de laquelle il révéla que Sassou et ses neveux avaient planqué à l'étranger plus de 1000 milliards de francs cfa. Cela date un peu mais il pourra s'en rappeler. Ce n'est pas le total de toutes les sommes détournées par la sainte famille cleptocrate de monsieur OUI POUR SANG, le sang des autres. Le blanchissement d'argent par la sainte famille du détournement de l'argent public au Canada fait les choux gras de la presse. Souvenez de tous ces milliards prêtés soi-disant à la Côte-d'Ivoire et à tant d'autres pays africains. Il en a distribué de l'argent qui ne lui appartenait pas, monsieur TETE DE NDZOKOU CORPS DE NGANDO. Les Chinois ont même reçu un milliard de francs cfa d'argent public pour reconstruire une école - alors que la Chine, deuxième puissance économique du monde, n'avait rien demandé et que nos enfant sont assis à même le sol dans ce qui nous tient lieu d'écoles. On peut toujours se dire que le milliard récemment donné à la RCA peut aider un pays ami mais l'argent donné aux Espagnols qui mangent et jettent tous les jours de quoi nourrir tout le Congo était un acte déplacé. Et quand on donne ou qu'on prête, cela veut dire qu'on est à l'abri du besoin. Denis Sassou Nguesso se soucie du bien-être de toute l'humanité et le montre en usant et en abusant de l'argent public - sauf du bien-être des Congolais à qui appartient l'argent ! Au contraire, il souhaite que les Congolais crèvent et fait tout dans ce sens : le Congo est devenu un mouroir à ciel ouvert où l'on meurt de mille et une manières différentes.

Le Congo est un pays riche. Très riche. Où passent donc ses richesses et son argent ? A quoi sert-il d'être riche si on ne profite ni de ses ressources, ni de son argent et que ce sont des étrangers qui en profitent le plus ? (Vous croyez que l'argent planqué en Suisse ne profite pas aux Suisses ?) Quelqu'un doit pourtant répondre à cette question et rendre des comptes avant tout le monde. Cet homme, c'est la Bête d'Edou. A l'allure où vont les choses, monsieur OUI POUR SANG, le sang des autres, mourra de sa belle mort - sans être jugé et sans rendre des comptes. Le pays est tenu d'une main de fer et plongé dans le spectre de la peur. Les Congolais manquent de tout mais ne peuvent se plaindre, la kalachnikov pointée directement sur la bouche.

Et un démon passa. Le prix du baril baissa sans crier gare. Cela fit l'effet d'une bombe économique. Depuis le Congo est en crise de faillite. Quand l'Etat congolais lance un emprunt  sur le marché obligataire de la CEMAC  de 150 milliards de francs cfa - alors qu'il pourrait demander à l'Etat ivoirien de lui rembourser ses 50 milliards de francs cfa et à tant d'autres qui nous doivent de l'argent, on reste sur le cul : molinga ndzokou assilissi mbongo ya l'Etat. Le monstre de l'Alima peut puiser dans les 1000 milliards planqués ou dans le Fonds des générations futures. Il ne le fait pas. Cela prouve que les 1000 milliards de francs cfa ont été dilapidés comme nous l'avons présumé et que le Fonds des générations futures est vide comme une coquille d'oeuf. Il lui reste néanmoins une possibilité : avec un budget de plus de 2700 milliards de francs cfa, il peut très bien faire face puisque la gestion de l'Etat coûte moins de 400 milliards de francs cfa. Il ne le peut pas. Il lui manquerait 400 milliards de francs cfa pour continuer sa gabegie ndzokuesque. Tiens, donc !

Quand on donne de l'argent à ses voisins comme un milliard de francs cfa à la RCA et qu'on emprunte sur le marché obligataire de la CEMAC, on se dit que la dictature Sassou a perdu le bon sens, celui de ses priorités et obligations. Et emprunter chez les Blacks - même si ce n'est pas au Black, cela veut dire qu'au "Blanc", on ne vous donne plus de l'argent.

Nous avertissons les marché obligataires de la CEMAC que Denis Sassou Nguesso ne pourra pas rembourser sa dette comme il est incapable de récupérer l'argent qu'il a soi-disant prêté aux Etats africains qu'il a voulu en fait corrompre. Tout prêt au Congo qui d'ailleurs ne profite pas à notre pays est à vos risques et périls. Demain, nous refuserons de rembourser de tels emprunts abusifs. Si les banques avaient du bon sens, aucune ne prêterait un ngoki à Sassou mais nous savons qu'elles le feront pour nous tenir en servitude car c'est à cela que sert la dette : de l'argent fabriqué pour réduire le monde en servitude ad vitam aeternam. Un jour, au nom de la dette, des étrangers prendront possession de notre pays, de nos terres. C'est déjà le cas à petite échelle mais un jour, au nom de la dette, des millions de Chinois viendront planter le manioc dans nos champs et vendre le moungouélé à notre place, déjà qu'ils nous vendent du faux riz et de la chair humaine. Retenez ce que je vous dis aujourd'hui car cela arriver un jour.

Si vous ne pouvez pas rembourser vos dettes, que font les banques ? Si vous avez une maison, elles vous la prennent. Si vous êtes un pays, à défaut de payer, il vous restera vos terres qui portent vos ressources. Notre pays est perdu si rien ne vient le sortir de ce chemin horrible qui nous prive d'un avenir. Le destin de millions de Congolais qui ne sont même pas encore nés est déjà scellé. Par la faute de la mégalomanie d'un seul. J'entends d'ici nos morts pleurer sur le sort qui attend les vivants dans dix ans ou vingt ans. Même et surtout Mouébara, mère d'un criminel pathologique nommé Denis Sassou Nguesso, pleure. Et elle pleure toutes les secondes... 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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