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8 septembre 2017 5 08 /09 /septembre /2017 21:13
TOGO : FAURE GNASSINGBE EYADEMA A DEMISSIONNE

Nous venons de recevoir d'un ami l'information que Faure Gnassingbé Eyadéma a démissionné de la présidence de la république togolaise ce vendredi. Pressé par son maître la France, par les sanctions de la CEDEAO et par la rue, l'homme a quitté son fauteuil présidentiel - tout en annonçant qu'il avait l'intention de se présenter à la prochaine élection présidentielle. Il a fallu une forte pression de vingt jours pour que notre jeune dictateur jette l'éponge.

Le successeur de Faure Eyadéma est monsieur Abass Bonfoh, un membre du RPT, le Rassemblement du Parti Togolais dont l'ex-président de la république est désormais le président pour préparer la prochaine échéance électorale. Abass Bonfoh qui assure l'intérim est un proche de Faure Eyadéma. Il aura la responsabilité d'organiser la prochaine élection présidentielle. En attendant, les partis de l'opposition vont organiser une manifestation ce samedi pour marquer une démonstration de force.

Faure Eyadéma n'est pas encore totalement hors-jeu mais il serait étonnant qu'il se présente ou gagne la prochaine élection présidentielle togolaise. Comment Faure Eyadéma, un homme détesté par tous les Togolais, peut-il encore oser se présenter à la prochaine élection présidentielle ?  Même s'il le faisait, nous doutons qu'il puisse encore se permettre de falsifier les résultats tellement la défiance à son encontre est grande. Il risque de déclencher une véritable révolution. Cependant, nous sommes en Afrique, le continent de la démesure. On peut s'attendre à tout.

Quand un peuple est déterminé comme l'a été le peuple togolais, il parvient toujours à ses fins. Nous l'avons dit : pour un peuple, oser ,c'est déjà vaincre. Le pouvoir du peuple se trouve dans la rue. Les Togolais ont pris la rue et ont fini par pousser Faure Gnassingbé Eyadéma à la démission. Peut-on rêver voir se dérouler un tel scénario au Congo ? Le pays traverse une grave crise économique avec des salaires impayés depuis plusieurs mois mais personne ne bouge. On ne peut pas compter sur une opposition corrompue incarnée par un Tsaty Mabiala qui ne compte qu'à s'enrichir. En faisant de l'opposition des partis satellites du Parti Congolais des Tricheurs Tueurs, le monstre de l'Alima a réussi à bloquer le mécanisme de rassemblement populaire pour prendre la rue. La dictature de Brazzaville n'arrête pas d'exercer une pression sur les leaders de l'opposition dite radicale comme madame Claudine Munari ou le professeur Charles Zacharie Bowao.

L'ordre constitutionnel a été violé au Congo. La communauté internationale, la France et la CEMAC n'ont pas exercé de pression sur Denis Sassou Nguesso qui joue au bon samaritain en faisant semblant de résoudre les problèmes des autres - alors qu'il est incapable de trouver des solutions dans son propre pays - au point d'appeler le FMI au chevet du Congo. Comment peut-on prétendre avoir une stature internationale quand on ne peut pas faire la preuve d'une stature nationale ? 

L'Afrique de l'ouest semble manifester une plus grande soif de démocratie que l'Afrique centrale. Cependant, nous ne perdons pas espoir. C'est une zone stratégique pour les Occidentaux et il semble que les puissances du monde ne sont pas pressées de lâcher leurs gouverneurs noirs. Il faut donc les pousser à cesser tout soutien à nos dictateurs. Pour cela, il n'y a pas beaucoup de solutions. Nul besoin de les énumérer encore une fois. Les Occidentaux s'appuient sur des barbares intérieurs pour continuer à dominer l'Afrique en leur qualité de barbares extérieurs.

Les barbares ont pris le pouvoir dans notre pays et dans de nombreux pays africains. Les barbares ne vous laissent pas beaucoup de choix : il vous faut choisir entre la soumission en cédant à la peur, la victoire après avoir osé les combattre, la mort en lâches ou à la fuite. Grand est le nombre de Congolais désespérés qui veulent fuir leur pays. Les barbares veulent dominer et soumettre afin de régner sans partage. Ils sont violents, sans morale, inhumains, cupides, rusés, menteurs et prêts à tout pour garder leur position hégémonique. Ils masquent leur barbarie en se donnant de faux airs de nobles. Quand un peuple se trouve face à de tels barbares, il a le choix entre voir sombrer le pays ou devenir à son tour un peuple de barbares pour combattre la barbarie. La paix n'est qu'un équilibre de la terreur entre barbares. Le barbare ne respecte que le barbare comme la force ne cède qu'à la force. Même lorsque les barbares jouent à la démocratie, ils n'y croient pas et trichent car ils ne respectent aucune loi. La seule question que nous devons nous poser est celle-ci : le Congo est-il entre les mains des barbares inhumains et sans morale ? Si oui, il ne nous reste qu'à mourir ou à devenir des barbares à notre tour pour revenir plus tard à notre kimuntu. Le barbare peut jouer à l'être civilisé, porter des costumes et des cravates, vivre dans une grosse maison pour vous impressionner mais il reste un barbare. Ne respectez jamais un barbare. Quel qu'il soit. Il ne mérite aucun respect. Lorsque vous êtes dominés par des barbares, ils vous font croire que les barbares, c'est vous et qu'ils incarnent eux, l'homme civilisé ou la civilisation. Au fond, ils restent barbares car être barbare est une nature, une intériorité, un ADN. Dans notre monde, le civilisé n'est pas toujours celui que l'on croit. On est barbare comme  le lion est carnivore. En face du lion, le buffle n'a que le choix du combat ou de la mort. Denis Sassou Nguesso et les membres de son ethnie-Etat sont des barbares. Même milliardaire, un barbare reste un barbare. Le barbare au sommet de l'Etat est comme un virus qui a pris le contrôle de toutes les cellules d'un corps sain. Se défendre est un impératif si on veut éviter la mort. ET, CHOSE CURIEUSE, LES BARBARES VIENNENT SOUVENT DU NORD...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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6 septembre 2017 3 06 /09 /septembre /2017 12:42
FMI/MESSAGE A MADAME CHRISTINE LAGARDE : VOUS ALLEZ PRETER DE L'ARGENT A UN CRIMINEL TERRORISTE D'ETAT !

Franchement, il ne faut pas sortir de l'ENA ou de Sciences Po pour prédire que le Congo, mené par des cupides inconscients et incompétents, courait à sa perte !  Il y a longtemps que nous avons lancé le signal d'alarme que le pays était progressivement ruiné et livré aux étrangers - notamment les Asiatiques qui prennent sournoisement possession de nos terres arables et de nos forêts - si ce n'est de nos minerais. La culture de l'ethnie qui compose la majorité de l'Etat pour en faire une ethnie-Etat est connue depuis 1885 lorsque vous lisez les notes d'Edmond Ponel sur les Mbochis. Denis Sassou Nguesso et les siens ne pouvaient que conduire le Congo à la faillite et à la banqueroute en ruinant les moeurs ataviques de nos ancêtres au passage : la "mbochisation" de la société congolaise est un drame qui menace notre avenir en plongeant le Congo dans la décadence.

Aujourd'hui, l'ethnie-Etat doit se tourner encore une fois de plus vers le Fonds Monétaire International pour obtenir un sursis qui n'arrangera pas la situation du Congo à long terme mais produira juste une embellie de quelques mois, d'une ou deux années avant que le Congo ne retombe dans ses travers. Le mensonge, le vol, la cupidité, l'escroquerie, la violence, la ruse coulent dans leur sang noir et mauvais. Il ne peut rien sortir d'eux - sinon la ruine et le chaos. C'est Edmond Ponel qui nous l'apprend sur sa Note sur les Mbochis.

Madame Christine Lagarde, nous suivons de près les tractations pour les pourparlers entre l'organisation que vous dirigez et l'ethnie-Etat privé qui terrorise le Congo  sous la houlette de monsieur Denis Sassou Nguesso. Denis Sassou Nguesso est un terroriste qui poursuit un génocide des populations kongos dans le Pool depuis avril 2016, génocide commencé lors de l'opération Mouébara en 1998. Vous savez très bien que le soutien aux terroristes est un crime aux yeux des lois internationales. Or, Denis Sassou Nguesso est un criminel et un terroriste d'Etat. Vous vous apprêtez donc à soutenir un terroriste en connaissance de cause ! En France, une mère est poursuivie par les tribunaux pour avoir envoyé 2000 euros à son défunt fils en Syrie. Si vous offrez des millions ou des milliards de dollars à un terroriste, nous pourrions vous poursuivre devant les tribunaux français...

Denis Sassou Nguesso et son clan familial possèdent presque toutes les entreprises qui existent au Congo, entreprises souvent confiées à des prête-noms étrangers, français ou chinois entre autres - comme l'a révélé dans une vidéo le président du CNT, Godefroy Karanda. Il faut d'abord ramener toutes ces entreprises créées avec de l'argent public dans le giron de l'Etat pour espérer demain récupérer 10% de l'argent que vous allez prêter à cet Etat privé qui ne représente aucunement le peuple congolais. 

Denis Sassou Nguesso emploiera la plus grosse partie de l'argent que vous lui donnerez à faire la guerre à son propre peuple, le massacrant à souhait comme il le fait dans le Pool en ce moment-même. Avec l'argent du FMI, il va renforcer son arsenal répressif militaire - car ce qui compte pour lui, c'est d'abord la conservation de son pouvoir mal acquis (PMA). En lui prêtant de l'argent, vous prêtez des millions voire des milliards de dollars à un criminel et à un terroriste d'Etat en prenant le risque de ne jamais être remboursé. Ce régime fera semblant de coopérer avec le FMI au début mais trouvera toujours l'occasion de vous entourlouper. Denis Sassou Nguesso ne vous a-t-il pas déjà menti à propos du taux de la dette intérieure du Congo ? Cet homme est un menteur pathologique qui ne vous dira jamais la vérité.

Si toutes les entreprises qui sont du domaine de l'Etat parce que créées avec des Fonds publics peuvent revenir dans le giron de l'Etat, le Congo aurait moins de problèmes. Il faut donc veiller à ce que Denis Sassou Nguesso et son clan rétrocèdent à l'Etat ce qui est à l'Etat - pour que tous les moyens financiers du Congo privatisés redeviennent publics. Il y va des sociétés pétrolières, des entreprises que Denis Sassou Nguesso possède à Oyo et dans tous le pays, de toutes sortes de ramifications créées pour piller les caisses de l'Etat. Le pétrole est une ressource stratégique du Congo ; une personne de nationalité congolaise ne peut pas l'exploiter à titre privé. Il vous faudra au moins deux ans d'enquête pour parvenir à démêler cette magouille mise en place par le clan Sassou & Nguesso pour évaporer l'argent public ; ne vous pressez pas à leur prêter des milliards de dollars - qu'ils auront beaucoup de mal à vous rembourser. Une enquête d'au moins deux ans s'impose.

Hier, pour accéder à l'initiative PPTE qui n'a servi à rien qu'à leur donner gratuitement des milliards de dollars, Denis Sassou Nguesso et son clan ont fermé certaines entreprises qui volaient les recettes du pétrole congolais comme la Cotrade de son fils Denis Christel Sassou Nguesso. Aujourd'hui, c'est la SNPC qu'il faudra fermer car cette société  dont le statut est flou - empêche que l'argent du pétrole congolais soit directement versé au Trésor. C'est encore là une caisse noire, un tonneau des Danaïdes qui n'a pour fonction que de volatiliser l'argent public congolais.

Au demeurant, si vous ne tenez pas compte de ce que nous disons ici, vous prendrez consciemment, madame Christine Lagarde, la décision de financer un criminel et un terroriste d'Etat comme Denis Sassou Nguesso à vos risques et péril. Cet argent qui ne servira en rien les besoins du peuple congolais car vous financerez en fait ses malheurs - ne pourra être reconnu par les générations futures comme une dette souveraine mais une dette PRIVEE, de l'argent que seule la famille Sassou & Nguesso se devra de vous rembourser mais pas le peuple congolais.

L'animal totémique de Denis Sassou Nguesso est l'éléphant, le ndzokou. Vous savez qu'un éléphant, ça trompe énormément. Denis Sassou Nguesso est l'homme qui a nié une crise qui secoue son royaume en affirmant : " Pour moi, il n'y a pas de crise... " - alors que le monde entier voyait le Congo basculer de la faillite à la banqueroute...

Veuillez agréer madame Christine Lagarde, l'expression solennelle de mon avertissement à l'égard de votre organisation, le FMI, qui s'est déjà fait avoir lors de l'accession du Congo à l'initiative Pays Pauvre Très Endetté. Une institution déjà roulée dans la farine par un éléphant en vaut deux. Nous ne reconnaîtrons pas comme DETTE D'ETAT l'argent prêté à un terroriste, même un terroriste d'Etat...

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU 

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1 septembre 2017 5 01 /09 /septembre /2017 22:28
KENYA : NOUS SALUONS L'INVALIDATION DES RESULTATS DE L'ELECTION PRESIDENTIELLE

Ce vendredi 1er septembre 2017, nous saluons la décision courageuse de la Cour Suprême kényane qui  a invalidé les résultats de la dernière élection présidentielle au motif de graves irrégularités constatées. Les recours introduits par Raila Odinga ont été pris en compte. Les personnes impliquées dans ces irrégularités seront remplacées au sein de la commission électorale. On peut comprendre que le président sortant Uhuru Kényatta conteste cette décision mais il semble que nous nous dirigeons au Kénya vers un autre scrutin présidentiel qui aura lieu dans les soixante jours.

 C'est un précédent inédit en Afrique qui montre que la justice peut exercer son droit d'indépendance dans l'intérêt de la démocratie. Quatre juges sur six ont voté pour l'invalidation- sans toutefois indiquer un vainqueur de ladite élection présidentielle. On peut comprendre que le président sortant Uhuru Kenyatta dont la victoire a été jugée invalide, nulle et non avenue selon les mots du juge David Maranga, ne soit pas content mais il s'inclinera devant la décision de justice de son pays. Les démêlés qu'il a eus avec la Cour Pénale Internationale feront qu'il n'appelle pas ses partisans à de nouvelles manifestations violentes. Il insiste sur  la paix : " Peace, peace, peace ! "

Au Congo nous n'aurions jamais pu assister à pareil dénouement, l'injustice ayant pris la place de la justice. Cependant, ce qui vient de se passer au Kénya est une première qui constituera un précédent car les décisions des cours suprêmes ont souvent été  prises au profit des chefs d'Etat en poste.

Odinga et Kenyatta appellent leurs partisans à la paix et au calme. Cette affaire montre qu'il est possible que la justice soit indépendante en Afrique : il suffit que les hommes qui la composent soient des personnes intègres désireuses de faire triompher la justice et le droit. Quand la peur recule, la raison avance et il devient possible de faire triompher la justice et le droit. Le processus démocratique en Afrique est jeune et sa marche n'est pas régulière sur toute l'étendue du continent mais on constate des avancées. Il y a des bonds démocratiques ici ou là. Dans tous les cas, la démocratie ne peut avancer que si la justice a les mains propres. J'insiste sur la qualité des hommes qui rendent la justice au nom du peuple. Leur trahison a des conséquences incalculables car elle peut modifier le cours de l'histoire de tout un pays voire son destin.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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31 août 2017 4 31 /08 /août /2017 12:32
QUI EST NOTRE ENNEMI : LE SERVITEUR OU SON MAITRE QUI LUI ORDONNE DE NOUS FAIRE LA GUERRE ?

Celui qui ne perçoit pas la totalité d'un problème ne peut bien le combattre. Rien d'étonnant que l'Afrique reste dominée depuis des siècles car nous confondons la conséquence et la cause, le serviteur et le maître qui lui ordonne de nous faire la guerre. Nous voyons l'élément mais pas le système pour lequel il n'est qu'un rouage. LA QUESTION ESSENTIELLE QUI DOIT NOUS OUVRIR LES YEUX EST : QUI EST NOTRE ENNEMI ? NOTRE FRERE ESCLAVE QUI NOUS FOUETTE OU SON MAITRE QUI LE LUI ORDONNE EN LUI DONNANT LE FOUET DU POUVOIR EN LE NOMMANT GOUVERNEUR NOIR ? PEU IMPORTE LA RICHESSE DU MAITRE DES ESCLAVES : IL RESTE ESCLAVE ET VIENT D'AILLEURS CACHER SA FORTUNE DANS LA MAISON DE SON MAITRE. Que celui qui peut comprendre comprenne...

Il nous faut apprendre à bien penser. C'est souvent à ce niveau que nous avons péché depuis 1482. La pensée est la première richesse. Notre pauvreté vient d'abord de là...

Les jugements de valeur montrent souvent la faiblesse d'une argumentation. Vos idées ne sont pas les miennes et vos déductions n'engagent que vous. Chère madame Alphonsine Mikouiza, si vous prenez plaisir comme certains sur les réseaux sociaux à attaquer la moindre de mes phrases, j'en suis flatté car j'ai au moins le mérite de réveiller votre sens critique.

Je n'extrapole pas. Je m'en tiens aux faits. Le franc cfa existe avant que Sassou ne prenne le pouvoir. Lier son existence à cet homme fait marcher sur les fesses tous ceux qui le pensent et m'accusent de marcher sur la tête - comme madame Mikouiza. Moi au moins, je fais marcher ma tête en la rendant plus solide... 
 

Sassou passera. Le franc cfa restera. La France changera de gouverneur noir au Congo et nos malheurs se poursuivront car nous n'avons pas encore bien pris la mesure du problème.Que ceux qui me lisent retiennent ce paragraphe. 

Il suffit d'une digression sur l'actualité pour que des gens se pressent en rhéteurs de la pensée pour mettre de l'ordre ici ou là. Si Marien Ngouabi avait décidé de changer la monnaie en se débarrassant du franc cfa, on aurait pu le tuer pour cela. Laurent Gbagbo a bien été renversé par la France pour avoir voulu battre monnaie en Chine.

Ce sujet a été relancé par l'arrestation de Kémi Seba au Sénégal et moi, j'ai juste émis un point de vue en proposant un référendum dans les quatorze pays concernés par le franc des Colonies Françaises d'Afrique. Beaucoup critiquent le franc cfa mais refusent un référendum en affirmant que l'urgence, c'est Sassou. Ai-je prétendu que l'affaire du cfa était le problème majeur de l'Afrique ? Non. Ai-je dit que Sassou n'était plus un problème ? Non.

A tous ceux qui ne sont inspirés négativement que lorsque j'émets une idée, sachez que vous n'avez pas le droit de transformer vos digressions logiques en croyant que ce sont mes pensées. Vous ressemblez à des oiseaux de proie attendant la moindre de mes pensées pour se faire une opinion à se mettre sous la dent. Si le franc cfa n'est pas un problème, dites-le clairement. Il y a ceux qui en voient un problème et ils avancent leurs arguments. Ils ont la liberté de penser ce qu'ils veulent.

Quand vous rejetez une idée, montrez en quoi elle est infondée ou non crédible. Ce n'est pas la peine d'en profiter pour exercer votre imagination et votre haine du Lion De Makanda. Si le cfa est un problème, il n'en élimine pas les autres ou ne les fait pas disparaître. Ces maîtres de la pensée unique vont être déçus car je suis libre de soulever les questions d'actualité quand je le veux et comme je le veux. Maintenant, ceux qui pensent que Sassou est le seul problème du Congo se trompent car il n'est qu'un instrument pour les maîtres du monde tout comme le franc cfa.

Le cfa est un instrument de domination de quatorze pays d'Afrique par la France. A ceux qui disent que le problème est ailleurs et qu'il faille garder la monnaie mais éloigner la France : le cfa appartient à celui qui le produit. Celui qui émet une monnaie en est le véritable propriétaire - même si vous en possédez un droit d'usage ou d'échange par ailleurs limité et non universel comme celui du franc cfa. Si vous écartez la France, il faut changer de monnaie. Point !

S'il n'est plus possible de soulever une question d'actualité sans déclencher les objections des bien pensants, je vous annonce que je combats toutes les dictatures et celle de la pensée est la pire de toutes.

Denis Sassou Nguesso n'est qu'un homme. Seul, il n'est rien. C'est la puissance qu'il sert, le vrai problème. Et le système qui a été mis en place inclut une monnaie qui nous prive d'une souveraineté monétaire. Vous avez l'air de ne voir le problème que comme un élément, un seul homme, alors que notre problème, c'est un système qui nous asservit au travers de gouverneurs noirs et cette domination avilissante dure depuis des siècles !

L'illusion de l'indépendance agit comme un voile. Sans bonne identification de l'ennemi, personne n'a jamais pu gagner une guerre. NON, NOUS NE SOMMES PAS INDEPENDANTS CAR SI NOUS ETIONS INDEPENDANTS NOUS SERIONS LIBRES DE DECIDER DE NOTRE DESTIN NATIONAL. ET DE NOTRE PROPRE MONNAIE...

Idriss Déby a relancé le débat du cfa quand il s'est rendu compte que cette monnaie l'enchaînait et il a même osé dire que la France s'est permise de changer la Constitution du Tchad pour le maintenir en place. C'est lui qui le dit. Vous pouvez retrouver la vidéo. Ce n'est pas la peine de déverser votre haine aveugle sur moi. Et vous avez pensé qu'il le disait pour s'amuser ? Bien sûr que non ! Lui au moins a eu le courage de vous révéler que la France est toujours une puissance coloniale dans son pays ! Et alors, qui est le vrai ennemi ? Le maître ou l'esclave ? On est prompt à haïr la main qui tient le fouet mais on ne voit pas la main qui lui donne le fouet et lui ordonne de nous fouetter. Notre étroitesse de vue est notre première limite à cerner notre problème. Le cfa est UN problème car c'est l'UNE des chaînes qui nous entravent mais ce n'est qu'un outil parmi tant d'autre comme l'est le gouverneur noir. Nous voyons la brindille en Sassou mais nous ne voyons pas la poutre dans son maître qui a le cfa comme une des chaînes...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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29 août 2017 2 29 /08 /août /2017 10:37
CONGO : NOTRE PROBLEME MAJEUR EST L'ABSENCE D'UNE VRAIE OPPOSITION AVEC UNE VRAIE STRATEGIE

La démocratie est un mode d'accès au pouvoir ; elle n'est pas le seul puisque la royauté en est un autre. La dictature aussi. Hélas, quand la dictature joue à la démocratie, il faut jouer le jeu - alors qu'il est biaisé. On a pris le pouvoir par la force et on prétend le restituer sans le recours à la force. Voilà, le biais. L'approche démocratique n'existe vraiment que si une opposition avec une stratégie de conquête du pouvoir existe et cette opposition doit être capable de TOUT pour détrôner le dictateur. Sans sous-estimer l'action de madame Munari et du professeur Bowao dont le revirement politique date d'il y a près de deux ans, durée insuffisante pour incarner une VRAIE opposition politique, force est de constater que nous manquons d'opposition à la dictature. Posons-nous la question de savoir : Les Munari, Bowao, Tsaty Mabiala, Kolélas, ont-ils un plan pour renverser Sassou démocratiquement et récupérer le pouvoir qu'on a confisqué au peuple ? NON ! Tu comprends pourquoi il n'y a pas d'opposition véritable mais un seul camp, un seul parti unique qui joue à un jeu pouvoir/opposition - car les éléments de l'opposition actuelle sont sortis du système après avoir collaboré avec lui - tandis que d'autres n'ont jamais cessé de collaborer avec le régime des crocodiles de l'Alima. Il peut y avoir deux entrées qui conduisent vers le même ... enfer !

Sassou et son système maintiennent Tsaty Mabiala Pascal le petit qui est du PCT à la tête de l'UPADS et dans son confort pour ça, pour continuer à incarner une opposition de façade et Pascal le petit n'est pas seul. La question est : comment bouger, déraciner un tel système et le mettre à mal - quitte à le renverser pour de bon ?  A mon humble avis, par la violence et la résistance populaire électorale : avant, pendant et après l'élection. C'est dur à faire mais je ne vois aucun autre moyen - puisque le peuple n'a pas d'armée propre pour reprendre son bien, à savoir, le pouvoir. Nous avons tous compris que la force publique n'existe dans aucun pays du monde ; il n'existe qu'une FORCE D'ETAT. A moins de créer une insurrection populaire armée, nous ne pouvons compter ni sur la police, ni sur la gendarmerie, ni sur l'armée. Sassou et ses complices ne peuvent reculer qu'en face d'une très grosse contestation généralisée mais pour cela, il faut que les gens aillent d'abord voter normalement sans être corrompus mais comme tu le sais, les mauvaises habitudes ont la dent longue. Ce système à un parti unique mais à deux visages (pouvoir/opposition) va encore durer car il n'y a en face aucune forme de résistance capable de le vaincre. Mais, et il y a un mais, il aura bien une FIN. Une fin systémique. Tous les systèmes ont une fin - même si rien n'enraye le bon fonctionnement du système. Cela relève de loi d'entropie. Hélas, on peut attendre longtemps avant qu'il ne s'écroule. Et je ne vous garantis pas que nous retrouverons la démocratie à la fin du système Sassou - si rien ne change ! Dans quel état retrouverons-nous le pays à la fin du système Sassou ? THAT IS THE MOTHER OF ALL QUESTIONS !

On aurait pu aussi rendre l'élection impossible, soit en ne votant pas, soit en empêchant le vote mais comme tu le sais, ils ont des parades : dans le premier cas, bourrage des urnes ou faire venir des votants d'ailleurs et dans le second, appeler la milice d'Etat bastonner le peuple. Je ne vois pas comment nous pouvons faire tomber Sassou car le pays est bien contrôlé. Avec un peuple peureux, il y a très peu d'espoir. Sans opposition véritable, l'espoir s'évanouit. Il ne nous reste plus que nos yeux pour pleurer pendant que le pays s'enfonce dans la tourbe et les sables mouvants. Cette dictature aura une fin systémique mais dans quel état se trouvera alors le pays ? Nous, le peuple, avons une part de responsabilité pour avoir manqué de courage. La dictature n'est d'abord forte que de la faiblesse du peuple. Certes, il a commencé à se réveiller, notre peuple, depuis que nous avons entrepris le travail de conscientisation mais la phase d'actions politiques nécessite une opposition crédible, radicale, combattante et déterminée à faire tomber le système prédateur qui ruine le pays. Hélas, nous n'avons pas d'opposition mais des complices qui reçoivent du dictateur leur part de dépouille de notre pays. Si vous ne me croyez pas, demandez à Munari, Bowao, Kolélas, Tsaty Mabiala, quel est leur plan pour faire tomber Denis Sassou Nguesso. Je vous défie de me prouver qu'ils en ont un, un tout petit plan, un seul !

Quand tout s'écroulera, Tsaty Mabiala sera certainement le premier à fuir le pays en tant que citoyen belge. D'autres prendront aussi la poudre d'escampette à l'étranger. Il paraît que même le grand NDZOKOU lui-même aurait la nationalité française. A vérifier. Nous savons par contre que Guy Brice Parfait Kolélas possède la nationalité française. Il faudra un jour prendre le courage de supprimer ce conflit d'intérêt en en interdisant à tous ceux qui ont des doubles nationalités de devenir des représentants du peuple car c'est moralement inacceptable. Mais c'est le Congo. Chacun ne pense qu'à son estomac, à ses intérêts. Nombreux critiquent le régime du PCTue parce qu'ils n'en profitent pas car tous ceux qui trouvent leur compte sous Sassou ne se préoccupent pas du sort du peuple.

Quelqu'un m'a dit au Congo en 2008 : "Laisse tomber. C'est toi qui vas arranger ce pays ?" Il existe donc une partie de la population qui a déjà intégré la décadence de la patrie en se disant qu'il n'y avait plus rien à faire et qu'il fallait juste laisser l'agonie de notre pays se poursuivre. Je lui ai répondu : "Ce pays peut être sauvé. Il suffit qu'un homme de grande moralité accède au sommet de l'Etat et qu'il y fasse régner la justice et la probité." C'est tout moi, ça. Je suis un rêveur, un idéaliste. Je ne peux m'empêcher de rêver et de croire qu'il y a au Congo, quelqu'un capable de sauver notre pays, une espèce de Mandela à la congolaise. Il n'y a que l'histoire qui nous le dira.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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27 août 2017 7 27 /08 /août /2017 12:51
A MON AMI MUNTU : TOUT SE JOUE ICI BAS OÙ SE TROUVENT L'ENFER ET LE PARADIS

Il est un constat que les Africains restent dans leur grande majorité très attachés aux choses religieuses - même si la sphère politique n'est pas du reste de nos jours avec toutes ces dictatures qui nous empêchent de définir librement notre destin collectif.  D'aucuns pourraient ramener la cause de cette propension à la misère qui frappe le continent africain mais on ne voit pas les pauvres en Occident devenir plus croyants que la normale.  L'Européen est un matérialiste dans son essence profonde car il n'y a pour lui rien de plus grand que l'accaparement de la substance essentielle du monde résumée dans la possession de  l'or et de l'argent.  Cette disposition favorise la science et la technologie et pousse l'Occident à vouloir conquérir et dominer le monde pour tout posséder et ensuite asservir toute la planète pour la livrer aux banquiers juifs qui aspirent à une domination totale de l'humanité selon le programme satanique contenu dans leur Torah et surtout, dans leur Talmud. L'Africain croit en un homme qui transcende la nature matérielle qui n'est qu'un substrat lui permettant une expression physique et terrestre de l'existence, étape non définitive mais juste transitoire de la vie.

En intégrant de force parce que forcés l'idéologie matérialiste occidentale, les Africains n'ont pas totalement perdu leur ADN religieux que les étrangers ont même utilisé contre eux pour mieux les manipuler et les dominer dès les premiers contacts, un ADN religieux qui leur joue encore des tours en politique et en religion. Renoncer à ce que l'on est, c'est entrer volontairement en servitude. Ils ont perdu ce qui les caractérisait mais sont incapables d'absorber l'esprit occidental quand bien même ils sortent de grandes écoles et de grandes universités pour impulser un élan scientifique et technologique sur le vieux continent africain. De toute façon, L'Occident veille à ce que n'émerge pas une Afrique scientifique et technologique. Sinon, on verrait s'ériger partout des écoles d'ingénieurs, d'architecture et de ponts et chaussées.  Pour l'Occident, il faut éviter l'erreur d'une Afrique industrielle,  erreur commise avec les Chinois.

Ils sont venus nous inoculer le sommeil de la fausse religion où Dieu a été honteusement ramené à un homme né comme nous tous du vagin d'une femme. Le mensonge est gros et d'une simplicité extrême.  Répété chaque dimanche par les pasteurs et prêtres de tous acabits, il finit par prendre l'apparence de la vérité. Il y va ainsi du mensonge dans tous les domaines.  Et cela dure pour nous depuis huit siècles.  Un retour en arrière semble totalement impossible.  A moins qu'un coup de tonnerre spirituel survenait quelque part qui créerait un choc d'une telle puissance que le mur du mensonge s'effondrerait.  Ceux qui vivent du mensonge veillent. Même si la VÉRITÉ nue apparaissait sur terre, ils ont déjà pris des dispositions pour la combattre. Ce monde est sous l'emprise du mensonge au point où tout est fait pour que la vérité n'ait plus jamais droit de cité. 

Le désespoir accentue le pouvoir de la mauvaise religion, celle qui n'a rien à proposer sur terre et qui vend un hypothétique salut céleste. Dites-moi,  si le salut est céleste, pourquoi Dieu a-t-il précipité l'homme sur terre  ? Comment se fait-il qu'on ne puisse pas gagner le ciel au ciel ? La religion aurait gagné en tenant compte qu'il faille d'abord oeuvrer à gagner la terre avant d'espérer mériter le ciel. On s'accroche à un salut céleste parce que le salut terrestre est perdu.  Or, savent-ils que la terre est déjà le ciel  ? Gagner la dignité et la perfection sur terre, c'est déjà gagner le ciel.  Pour cela, nous n'avons pas besoin de dieux étrangers.  Servir un Dieu étranger,  c'est comme plonger de plein gré dans un esclavage spirituel.  Si le salut se trouvait vraiment au ciel,  non seulement les Occidentaux ne nous l'enseigneraient pas mais ils se le réserveraient juste pour eux.  C'est sur terre que tout se jouera pour la race humaine et nulle part ailleurs.  Il est temps que les Africains le comprennent.  Nous ne sommes adaptés à vivre qu'ici bas où d'autres dimensions doivent exister. Ne cherchez ni le paradis, ni l'enfer  : tout se trouve sur terre.  Tout se joue ici et maintenant sinon nous ne serions pas là. 

Les Occidentaux ont détruit l'esprit de l'Afrique après avoir volé ses richesses spirituelles, scientifiques et matérielles.  Ils ont gardé leurs traditions religieuses et spirituelles vieilles de plusieurs milliers d'années en pourfendant les nôtres pour mieux nous perdre afin de nous dominer à jamais.  Si  Kongo Dia Ntotila n'a pas résisté à l'assaut de quelques prêtres franciscains et jésuites, ce n'est pas l'Afrique actuelle  qui résistera aux pesanteurs du modernisme et des puissances de ce monde mais il vaut mieux un Ne Muanda Nsemi que rien car la reconquête de notre identité atavique passe par des courageux comme lui mais viendra un jour un génie qui saura réveiller le MUNTU qui dort en nous.  

Le kimuntu est la mère des religions car il incarne l'état du Créateur par la suffisance existentielle qu'il représente. L'homme victime de ses sens et de ses impulsions extérieures est un pur animal. Il ne devient MUNTU à l'image du créateur que lorsqu'il s'élève au dessus du sens commun qui l'attire vers le bas,  vers l'assouvissement de ses instincts primaires.  Le kimuntu est la religion qui ramène l'homme vers son état primordial fait à la ressemblance du Créateur.  Sans kimuntu, l'homme est un animal pensant  ; avec le kimuntu, l'homme retourne à la stature qui est celle de son vrai destin d'être créé à l'image du Créateur. Certains de nos ancêtres de Katiopa et de KMT avaient réussi à demeurer dans cet état jusqu'à leur mort.  Ils furent les conducteurs, les sages et les prophètes des temps anciens.  Nous leur devons la sagesse qui empêche ce monde de basculer dans le chaos. Hélas, le travail de sape des forces des ténèbres est très avancé...

A la base de toute véritable religion, est le kimuntu. Sans kimuntu, la religion est une escroquerie. Sans kimuntu, il n'y a pas véritablement d'homme religieux car la religion elle-même est vaine, creuse et vide, ses serviteurs ne différant des autres que par leurs mensonges religieux. On le voit tous les jours par les frasques des prêtres et pasteurs de tous genres et de toutes religions qui montrent qu'ils n'ont pas pris de la hauteur face à leurs bassesses primaires. Et ces gens-là, en occultant la réalité terrestre - comme si elle ne comptait pas - alors qu'il y a bien une raison pour laquelle nous sommes-là, font le jeu des dictateurs en oeuvrant insidieusement pour le statu quo. Politiquement parlant, en Afrique, la religion, surtout chrétienne, est un extincteur de révolution - surtout quand la Bible prétend que tout pouvoir vient de Dieu...  

Qu'un être charnel prétende servir un être immatériel est épistémologiquement paradoxal car la sphère matérielle finit souvent par empiéter et même prendre le dessus sur le reste si le prêtre ne fait pas preuve d'élévation. Dieu; dit-on, est Esprit - c'est-à-dire, un être non assujetti aux lois et aux pesanteurs matérielles. Or,  il n'est point d'esprit si on reste attaché à la seule dimension matérielle qui nous emprisonne. La matière appelle la matière et l'esprit appelle à servir l'esprit.  Un Dieu qui revendiquerait et poursuivrait la quête de la substance du monde, de l'or et de l'argent, ne peut être Dieu car il ne serait en rien différent du plus cupide des hommes. On reconnaît l'existence d'un être charnel à son attachement aux choses de la matière. C'est cette distinction qui permet de discerner Dieu et les démons incarnés.

J'ai étudié toutes les religions anciennes.  Elles appellent l'homme à surmonter les pièges de la chair et de la matière, ce qui prouve qu'elles ont toutes une même source : le kimuntu, qu'on l'appelle ainsi ou pas.  Rien d'étonnant que les Noirs aient été à l'origine de toutes les religions du monde. Ils sont la race primordiale, la seule qui ait eu un contact direct avec le Créateur.  Or, aujourd'hui, nous l'avons oublié. C'est la raison pour laquelle nous sommes perdus et vaincus aussi facilement par les autres qui ont plongé le monde dans la séduction de la matière qui finira par détruire la planète si on continue à marcher vers l'abîme comme des moutons de Panurge. 

Si la religion doit nous sauver, qu'elle le fasse d'abord sur terre et qu'elle nous sauve des turpitudes de la politique. L'homme ne vit pas que de pain mais l'homme ne vit pas sans le pain. Le combat pour le pain qui résume la lutte politique entre aussi dans le domaine religieux. Si la religion occulte la lutte pour le pain, elle est incomplète. Même Moïse qui discutait avec Dieu comme avec un pote n'hésitera pas à conduire son peuple dans des batailles qui n'avaient rien de spirituelles. Les églises doivent être le fer de lance de la résistance populaire. Même Jésus a demandé à ses disciples de vendre leurs manteaux pour s'acheter des épées. Certainement pas pour peler des oignons. Assuré de gagner le Paradis, le chrétien devrait être le fer de lance de toute résistance sociale. Si le chrétien est assuré de gagner le ciel, tous péchés pardonnés par avance par son sauveur, avec la certitude de la vie éternelle, pourquoi ne serait-il le fer de lance de la révolte populaire pour que l'homme puisse vivre de pain aussi ?

 

Lion De Makanda, Mwan' Mindzumb', Mbuta Muntu 

(Publié de mon smartphone)

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23 août 2017 3 23 /08 /août /2017 20:53

Pendant que nombreux se laissent divertir par un gouvernement d'anciens ministres remis au goût du jour, nous sommes inquiets parce que le pays sombre chaque jour qui passe. Les Congolais assistent impuissants à la décadence d'un petit pays de 4 millions d'habitants qui a pourtant tout pour que ses populations vivent heureuses. La situation politique ne présente pas d'espoir car il n'existe pour le moment aucune force politique capable de terrasser le régime dictatorial venu du bord de l'Alima. Les choses étaient plus ou moins supportables quand l'argent coulait à flot, quand les pétrocfas pouvaient être distribués sans compter. C'était le glorieux temps de "AYIBA ATALA TE, PO APESSA ATALA TE". Or, les Congolais se rendent compte à présent que le régime des crocodiles de l'Alima a pillé le pays en nous laissant des dettes comme nous l'avons signalé depuis des lustres. Denis Sassou Nguesso ne peut que faire diversion avec des effets d'annonce car nous avons prédit que rien ou presque ne changerait question système politique car le monstre de l'Alima a horreur de se retrouver en face d'inconnus a fortiori compétents et prudes.

Un système mafieux reste un système mafieux. Ces gens ne sont au sommet de l'Etat que pour voler, piller le pays et terroriser ses paisibles populations. Si Sassou voulait vraiment un changement, il aurait viré tous ses parents du gouvernement. Or, comme nous l'avons prédit, il n'en est pas le cas. Les équipes de Jean Jacques Bouya exultent car elles redoutaient qu'il soit écarté au bénéfice d'un autre. Ceux qui mangent des cacahuètes sur le dos du peuple mais derrière Jean Jacques Bouya peuvent se réjouir car comme nous le disons : on ne change pas une équipe qui vole si bien notre peuple. Les quelques nouveaux qui ont montré de l'habileté dans le détournement des deniers publics ont été reconduits. La compétence dans un système mafieux réside dans la capacité à détourner de l'argent public. Rien d'autre. Quand un régime gère une rente nationale, l'enjeu, c'est de prendre une grosse part de celle-ci.  Aussi rien d'étonnant que l'état du pays soit catastrophique. Même l'Etat est dans un sale état. Le recours au FMI sonne comme un aveu d'échec.

Selon la rumeur, Denis Sassou Nguesso aurait dit hier : " On ne sait pas ce qui va arriver ; il n'est pas question que je paye seul les pots cassés. Vous serez tous reconduits pour répondre...". En tout cas, le premier ministre Mouambe n'a pas été reconduit pour la mouambe du sommeil ; il n'est là que depuis une année. De toute façon, on se rend vite compte que c'est Firmin Ayessa qui a été dépêché pour véritablement contrôler ce gouvernement. Clément Mouambe, premier sinistre, pourra poursuivre ses siestes publiques.

Qui peut croire une telle rumeur ? Répondre devant qui ? Le peuple ? Peut-être mais lui a son immunité constitutionnelle en qualité de James 007 de la politique spaghetti. Il n'a donc rien à craindre. Si le Congo avait une vraie justice, nombreux parmi son entourage rendraient déjà des comptes avant qu'il n'en rende, lui, le premier gangster de la république. Comme il est juge et parti dans notre pays en qualité de parrain gangster de cette mafia ethno-clano-familiale, personne ne rendra des comptes car il n'en demande pas. Non, on ne juge pas les seigneurs de l'Alima - surtout quand ils sont de sang royal. Le pays peut sombrer. Après tout, ils savent que pour l'instant, la milice de l'ethnie-Etat tient le peuple en respect.

Nous mettons en ligne une vidéo qui montre un Sassou visiblement au courant des malversations financières commises par l'ancien ministre des finances Gilbert Ondongo. Elle met en scène une théâtralisation de la découverte d'une magouille d'Etat mais Sassou se contente de le faire savoir à Ondongo comme si ce dernier n'était pas déjà au courant de ses propres méfaits. On voit où mène l'impunité absolue. A la ruine d'un petit pays d'à peine quatre millions d'habitants - même pas si on enlève les étrangers. Ondongo est pris la main dans le sac mais il s'en sort en changeant juste de ministère.

Nous vous avons depuis longtemps averti nos compatriotes en disant que nous redoutions dans quel état ces imposteurs inconscients laisseraient le pays. Le document a été remis à la "presse" mais pourtant, nous n'avons nouvelle d'aucune communication encombrante ou compromettante à l'encontre de Gilbert Ondongo. Nous sommes en face d'une banqueroute par excès de cupidité et d'incompétence - comme si l'incompétence était la seule compétence des membres de régime.

Il y aura tôt ou tard un moment ou toute cette folie va s'arrêter et un autre où ce peuple va exiger des comptes. En toute brutalité. En toute explosion. Que ces escrocs, ces gangsters d'Etat s'en sortent demain sans subir la moindre colère du peuple serait une honte pour notre pays. Ils ont sacrifié l'avenir du pays et ils vont s'en tirer comme ça ? Ils ont ruiné le pays en lui laissant des dettes et en vendant le pays aux étrangers et ils vont dormir tranquilles jusqu'à la fin de leurs jours ? Non, ce cauchemar va s'arrêter un jour parce que le peuple, notre peuple finira par se réveiller. Si les juges ne peuvent rendre justice au peuple, vu que la justice se rend au nom du peuple, celui-ci a le droit et le devoir de se rendre justice. La corruption de la justice et des juges de notre pays ne peut qu'être corrigée d'une seule façon : LA JUSTICE DE LA RUE PAR LE PEUPLE SOUVERAIN JUGE !

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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15 août 2017 2 15 /08 /août /2017 11:17
FETE DE L'IN-DEPENDANCE OU FETE DE L'ADMINISTRATION DE LA SOUFFRANCE PUBLIQUE ?

Voici cinquante-sept ans que ça dure. Depuis l'instauration d'un gouverneur noir à la tête des colonies rebaptisées "républiques", le palais du gouverneur devenant l'Etat, on se demande ce que l'on célèbre chaque 15 août au Congo. Fête de l'indépendance ou fête de l'administration de la souffrance publique ? Il semble que le maître choisit son serviteur en tenant compte de sa faculté à mentir au peuple, à obéir et à administrer la souffrance publique à la place du maître. Pas donc étonnant que Denis Ndzokou Nguesso félicite sa force publique qui administre la souffrance publique. Son discours pour la célébration de la dépendance est creux car il n'y aucune raison de se réjouir. Aucun autre gouverneur noir africain n'a daigné faire le déplacement. Il n'y a plus d'argent pour les déplacer car on sait maintenant que Denis Ndzokou Nguesso paye pour cela. Avec la banqueroute, on ne peut plus s'offrir des dictateurs-serviteurs-stars lors des festivités du 15 août. Le défilé se fera en toute solitude nationale et en toute tristesse. Les serviteurs du serviteur en chef défilent pour fêter la dépendance. L'administrateur en chef de la souffrance publique regarde et contemple son petit monde. Téléfoufou retransmet la comédie. Indépendance ?  Vis-à-vis de qui ? De quoi ? Les mots mentent lorsqu'ils ne reflètent pas fidèlement la réalité.

Certes, il y a toute l'apparence d'une " république " avec un Etat mais sans indépendance culturelle, éducative, religieuse, économique, monétaire, financière, industrielle, politique, on ne peut parler véritablement d'indépendance. Nous ne produisons même pas ce que nous consommons. Même pas suffisamment la tomate. Si pour une quelconque raison, le Congo était coupé du monde, vous me comprendriez mieux. Un pays où la plupart des commerces sont tenus par des étrangers ne peut être indépendant. Un pays qui n'a pas d'industrie, ne vivant que de la rente que lui versent les puissances qui exploitent ses matières premières ne peut être indépendant. Drôle d'Etat, drôle d'indépendance. WE ARE IN DEPENDANCE ! ENJOY !

Nous ne sommes même pas un vrai peuple ; comment pouvons-nous prétendre être une nation, une république  ? Il n'y a pas de droit, sinon le droit d'obéir et de servir le serviteur du maître. Il s'agit d'administrer la souffrance publique en tenant le peuple pour qu'il ne perturbe pas le pillage des ressources par les maîtres du monde. Le monde ressemble de plus en plus pour nous à une pyramide de la servitude, des serviteurs étant au dessus des autres jusqu'au sommet où trône le maître banquier qui tient le monde assis quelque part à Londres, à la City, ce super-Etat Rothschild.

Denis Sassou Nguesso n'a que le pouvoir de jouir et de distribuer les miettes que les maîtres du monde lui laissent. Hélas, sa cupidité a tout dilapidé. Il faut lancer un appel au secours pour que le maître vienne mettre de l'ordre à travers le FMI. Ils pillent nos richesses et on leur doit en plus ! Super ! Vive l'arnaque républicaine !

Dans son discours, Denis Ndzokou Nguesso évoque les dysfonctionnements mais ne dit pas ce qui les cause ! Et pour cause ! Il en est le premier facteur par sa cupidité. Sa solution ? Un nouveau gouvernement de nouveaux voleurs mêlés à quelques anciens : il faut bien que les nouveaux aient sur qui prendre exemple ! Si Denis Sassou Nguesso était un tantinet sérieux, aucun membre de son gouvernement ne serait de sa famille. Le Congo est par terre mais vous verrez, les Bouya et compagnie seront toujours de la partie - alors que les scandales éclaboussent tout le clan Sassou & Nguesso.

Comme Sassou tient bien les serviteurs en étant un bon chef des serviteurs, le maître lui laisse carte blanche pour qu'il exerce et administre la souffrance par procuration. Nous voyons le bras noir qui tient la chicote mais nous ignorons la voix blanche tapie dans l'ombre qui donne des ordres. Nous ne sommes pas sortis de l'esclavage : il a juste été adouci, le maître n'administrant plus directement son troupeau. Il n'y a pas de puissance sans asservissement, sans domination, sans pillage. En matière de richesses, il n'y a pas de démocratie. Oui, dans le monde de l'argent, il n'y a pas de démocratie, juste des maîtres,  des serviteurs. et des serviteurs de serviteurs.

Nous serons indépendants le jour où nous deviendrons libres. Nous deviendrons libres lorsque nous déterminerons nous-mêmes notre destin. Nous disposerons de notre destin lorsque nous exploiterons, transformerons nos propres ressources et subviendrons nous-mêmes à nos propres besoins. Un pays qui importe du poisson - alors qu'il a des fleuves et un océan, en quoi est-il indépendant s'il suffit de fermer les frontières pour que son peuple meurt de faim ? Ne meurt-il pas déjà de faim, les frontières ouvertes ? Sassou passera. La dépendance restera. La vraie indépendance commence par la liberté. Et ne peut être libre que celui qui est maître de son destin. La France a le pouvoir de paralyser notre pays : il lui suffit de ne plus produire le franc cfa. Non, ce n'est pas l'indépendance en français mais in dependance en anglais. IN DEPENDANCE = DANS LA DEPENDANCE. La fête de l'indépendance est la fête de l'in dépendance. C'est comme si les esclaves célébraient la servitude. Enfin, on prend le moindre morceau de liberté que le maître nous laisse. A condition de demeurer dans la servitude. L'ESCLAVE N'EST LIBRE QUE DE DEMEURER ESCLAVE. IL PEUT CELEBRER SES CHAINES SI CA LUI CHANTE. IL PEUT MEME DANSER SA SERVITUDE. La liberté est le privilège des puissants de ce monde. La liberté, c'est la véritable puissance, la véritable richesse. Ouvrez les yeux ! Bonne fête de l'in-dépendance...

 

LION DE MAKANDA, MWAN', MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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14 août 2017 1 14 /08 /août /2017 11:01
MOUVEMENT REPUBLICAIN POUR LA LIBERATION DU CONGO : COMMUNIQUE DE PRESSE
MOUVEMENT REPUBLICAIN POUR LA LIBERATION DU CONGO : COMMUNIQUE DE PRESSE
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14 août 2017 1 14 /08 /août /2017 10:04
DAVY ALBANO : ' ALLO, THIERRY MOUNGALLA, LE PEUPLE VEUT T'ENTENDRE A PROPOS DE LA DETTE CACHEE'
Depuis plus d'une semaine, RFI venait d'annoncer de façon tonitruante que le Congo du PCTue est en cessation de payement. La dette "cachée" s'élève à 120% du PIB et a été revue à 117%, soit environ le double du seuil admissible... 
A la rédaction de RFI, nous disons que cela ne saurait nullement être considéré comme un scoop pour nous qui connaissons et suivons avec attention la dérive dictatoriale cautionnée par la France (ex-pays des droits de l'homme) et orchestrée par le sous-préfet d'Edou depuis belle lurette, car nous savons que Sassou est un menteur invétéré. Par conséquent cela ne saurait être une révélation. C'est plutôt le contraire qui nous aurait surpris car, "un mauvais arbre ne saurait produire des bons fruits", dixit les évangiles.
 
Cette annonce que vous qualifiez pompeusement " d'information de RFI " ne nous impressionne pas outre mesure pour deux raisons : primo, vous êtes une radio à la solde de la Françafrique et dont l'hypocrisie dans le traitement de l'information pue la corruption sous forme de mallettes. Secondo, nous vous informons, au cas où vous l'ignoriez que Sassou est un dictateur  très pervers (car il existe des dictatures positives, cf. Lee Kuan Yew), ayant assassiné 2 présidents et 1 cardinal, empoisonné 1 monseigneur qui l'avait auparavant sauvé, noyé plus de 350 congolais au Beach de Brazzaville, fait couler le sang de plus 400.000 de ses citoyens pour revenir au pouvoir avec la bénédiction du président J. Chirac. Son clan et lui même ont des dossiers sur les biens mal acquis en France et partout dans le monde. Il est passé maître dans le domaine de la corruption et du maraboutage que même F. Hollande en a fait les frais. Incapable de gagner une  élection démocratiquement, il triche et emprisonne ses opposants et se déclare vainqueur là où il échoue. Il a même réussi à exporter sa méthode inique en Afrique centrale à tel point que son conseiller le Dr. Honoris causa Péa s'échine à lui faire valider son brevet de pillage d'État. Pour terminer avec ce chapitre, sachez que le sieur étant  presque semi-analphabète (car il a mis plus d'une année pour comprendre enfin le mot "crise"), ne supporte pas toute personne qualifiée et intelligente dans son entourage.
 
J'ai alors depuis scruté téléCongo dans l'espoir d'entendre du ministron Porte-Mensonge du GouverneMent d'Oyo, le sinistre Thierry Mounyaka apporter le démenti de cette information qui nous glace la moelle épinière. Peine perdue, silence radio ! Ni Thierry, ni Oko le minus ne sont venus nous APAISER. Monsieur "fait à mon parquet privé" est resté muet comme une carpe de l'Alima, lui d'habitude très prompt à ouvrir des enquêtes dont on entend jamais la fermeture ; car comme toujours il finit par égarer la clé du laboratoire chez l'une de ses nombreuses maîtresses. Quel est donc ce pays où les gouvernants non pas de compte à rendre à personne ? Sa constitution, c'est comme si une famille confiait la gestion de leur entreprise à une tierce personne avec blanc seing lui garantissant de ne rendre compte à personne. Les tabloïds "les Dépêches d'Oyo et le Troubadour, naguère lanceurs des mauvaises alertes sont eux aussi muets.
 
Jadis, quand l'opposition congolaise demandait, après le passage sans adversaire de Sassou à son second mandat, la tenue des états généraux de la nation, les thuriféraires du PCTue se gaussaient de Miérassa et Mathias Djon, affirmant que la croissance était à deux chiffres (sic), les institutions baignaient dans l'huile, qu'il y avait tellement d'excédents budgétaires qu'une étincelle rare d'intelligence avait soudain jailli du milieu d'eux lors d'une de leur messe noire, leur inspirant l'ouverture d'un compte bancaire pour les générations futures ! De ce compte, on raconte pour rire qu'ils avaient tout bonnement oublié le code, tellement qu'ils en ont à  foison.
Curieusement à l'approche de la fin de ce second et dernier mandat de Sassou, ces indécrottables nous avaient pondu leur besoin de faire évoluer les institutions ! Nous nous souvenons que d'après leur rhétorique, cette constitution des vainqueurs taillée sur mesure après la guerre était comme par enchantement devenue "caduque". Bien sûr qu'ils sont incapables de se rappeler qu'entre temps, ils nous avaient imposé un acte fondamental en 1997 qui avait régi une "transition flexible et élastique de 5 ans. En outre, demander le changement de la constitution,  c'est un peu comme si au cours d'un match l'une des deux équipes en compétition craignant de perdre, exige qu'on modifie les règles du jeu à son avantage. Malgré les protestations du public, on nous a fait subir un fallacieux référendum suivi d'un hold up électoral. Et pour amuser la galerie, on nous impose un génocide dans la région du Pool dont les parlementaires comme à l'accoutumée ne disent mot. Souvenez-vous que ce même parlement nous à toujours habitué à son silence coupable et à sa myopie légendaire, en témoignent son attitude sur les explosions du 4 mars à Mpila, l'invasion de Kimongo par l'armée angolaise sans oublier l'embastillement des opposants ainsi que la honteuse levée de l'immunité parlementaire du célèbre jeune qui bouge, Okombi Salissa.
 
Comment un état peut-il utiliser l'intrigue, la fraude et le mensonge comme système de gestion d'un pays ? Comment en plein 21 ième siècle peut-on se fier aux fétiches au lieu de la science ? De mémoire d'homme, nulle part au monde une crise financière n'a été résorbée par la puissance des marabouts, car ni le diable ni même Dieu ne sont capables de produire un miracle dans pareille situation.
 
On raconte que les huberlulus au pouvoir se sont fait avoir comme des petits élèves du débutant, car ignorant tout des règles de finances du pays de Mao, ils ne peuvent individuellement pas récupérer leur manne cachée en Chine ! À malin, malin et demi. Jusqu'à quand allons-nous assister à cette banqueroute ? Quand on privilégie la médiocrité au sommet de l'Etat, on ne peut mieux espérer. 
 
Nous attendons la déclaration du sinistre Thierry Mounyaka qui peut-être nous rassurera que tout va bien, et que RFI a tout simplement voulu nous faire une mauvaise farce.
 
Quand on vous dit que Sassou n'est pas un vrai Congolais, doutez-vous encore ?  Ce monsieur, contrairement à son mentor Marien Ngouabi, a eu assez de temps et aurait pu se former dans les sciences économiques. Mais trop nul, il excelle plus dans l'intrigue et le crime à tous les niveaux que dans la bonne gestion du pays.
 
Sassou qui s'était ébahi sur l'opulence et la propreté inouïes de Singapour s'est-il renseigné sur la gestion de feu LEE Kuan Yew ? En attendant d'être reçu par son son petit-fils E. Macron, après que ses fétiches aient pu produire de l'effet comme ce fut pour F. Hollande, nous conseillons du côté d'Oyo de rechercher sur Google comment les pays comme le Japon, la Corée du Sud, Taïwan, la Chine et tant d'autre ont pu ÉMERGER sans sonner des trompettes. 
 
Si après avoir brassé tant de milliards pendant plus d'une décennie, on est arrivé là où nous sommes, de grâce ne nous distrayez pas avec votre IMMERGENCE avec vos fameuses Z.E.S (Zones Économiques Sexuelles du Don Juan A. Likouala). Réformez votre logiciel PCTue, mettez-vous à jour à l'heure du numérique et comprenez qu'on ne s'exhibe pas avec un ordinateur juste pour regarder en cachette du porno. C'est un puissant outil de travail. D'ailleurs ne tremblez-vous pas devant nos smartphones, vous qui avez tout l'armada pour tuer le peuple ?
 
Un conseil pour terminer : l'esclave n'informe pas son maître de son intention de se libérer. En clair, claironner à tout vent qu'on va émerger en 2025 équivaut à une déclaration de guerre contre les pays qui nous inondent de leurs produits manufacturés. Et cela suffit amplement pour qu'on vous qualifie soit d'idiot, soit d'ignorant. 
Allo, Thierry, on vous écoute.
 
DAVY ALBANO
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