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9 mars 2016 3 09 /03 /mars /2016 23:59
ANDRE OKOMBI SALISSA : GRANDE RENCONTRE DE LA DIASPORA AUTOUR DE SA CANDIDATURE
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9 mars 2016 3 09 /03 /mars /2016 20:37
PROJET DE SOCIETE DE DENIS SASSOU NGUESSO : LA MARCHE VERS LE DEVELOPPEMENT

COMMENTAIRE : chose promise, chose due. Voici le projet de société du candidat Denis Sassou Nguesso que J.M. nous a permis de récupérer. Eu égard à la parole donnée, nous l'exposons sans la moindre critique par mesure d'équité.  Il a le mérite d'être étoffé. Nous attendions la même chose des autres candidats. Nous nous réservons le droit de faire une critique comparative objective - lorsque nous aurons publié tous les projets de société des neuf candidats. Juste une chose que nous avons dite en présentant les autres projets : entre un projet de société et sa réalisation effective, il y a la volonté de l'élite politique et les moyens qu'elle se donne pour atteindre ses objectifs.

Le plus beau des projets de société sur le papier n'est rien s'il ne se matérialise pas dans la réalité - pour le bonheur de tous et non pour le privilège de quelques-uns. Nous le disons derechef : le progrès et le développement doivent atteindre le citoyen là où il se trouve pour son bien-être, un bien-être visant à s'améliorer dans un mieux-être compris comme une quête permanente et améliorative.

Il a fallu des millions d'années à la nature pour réaliser une perpétuelle amélioration des conditions de vie des êtres vivants - en s'adaptant perpétuellement à l'environnement. Dans un contexte d'élection, il ne doit y avoir qu'un seul gagnant : LE PEUPLE. UN GAIN CONTINUEL ET PROGRESSIF SUR TOUS LES PLANS - Y COMPRIS LES LIBERTES FONDAMENTALES. OR, LA OU L'HOMME N'EST PAS LIBRE, LA OU IL EST SANS CESSE OPPRIME, IL NE SAURAIT Y AVOIR DE DEVELOPPEMENT VERITABLE. CE N'EST UNE CRITIQUE MAIS UN FAIT VERIFIABLE...

Affirmons-le de façon factuelle et sans parti pris : Denis Sassou Nguesso a pour son compte un avantage qui est en même temps son principal handicap : son bilan à la tête de l'Etat, vu qu'aucun de ses challengers n'a été auparavant chef d'Etat, un bilan évaluable et évalué à la hauteur des moyens colossaux brassés pendant près de vingt ans - pour ne parler qu'à compter de 1997. Il ne s'agit pas de s'enthousiasmer sur le peu qui a été fait mais de se demander ce qui aurait pu et dû être fait à la hauteur des moyens disponibles pendant près vingt ans, une durée qui aurait suffi ailleurs pour tout transformer de fond en comble...

                    LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

                                                                             *                                                                           

PROJET DE SOCIETE - DENIS SASSOU N'GUESSO
 

LA MARCHE VERS LE DÉVELOPPEMENT

PROJET DE SOCIÉTÉ DE DENIS SASSOU N’GUESSO

POUR LE CONGO DE 2016 A 2021

Allons plus loin ensemble

 


1/ METTRE LES FEMMES ET LES HOMMES AU CŒUR DU DÉVELOPPEMENT
 
 
Le développement ne vient pas spontanément avec le temps qui passe. Il est avant tout une affaire des humains. Le développement est fait par des femmes et des hommes, et pour eux. Sans l’Homme, point de développement, ni de nécessité de développement.
Pour se mettre avantageusement au service du développement et en tirer pleinement profit, les femmes et les hommes d’un pays ont besoin d’être dans certaines dispositions. L’expérience nous enseigne que lorsqu’ils sont préparés – éduqués, incités à travailler, mis en confiance, disciplinés, animés par l’esprit de réussite et le sens de l’effort – ils présentent plus d’aptitudes à faire et à profiter du développement. Mettre les Congolaises et les Congolais au cœur du développement, c’est les convertir à l’adoption et au bon usage des valeurs qui favorisent le développement. Ces valeurs sont notamment le travail, la rigueur, la discipline,
la responsabilité, la conscience, la probité, l’esprit d’entreprise, la volonté de réussir, le goût de l’effort soutenu et l’amour de la patrie. Toutes ces valeurs et d’autres compatibles avec le développement sont à partager par toutes les couches de la population. Les dirigeants, de l’administration publique, auront désormais à prouver leur bonne conduite et à montrer l’exemple. Ils seront tenus d’adopter des comportements qui mettent en évidence leur respect des lois et règles du pays, leur engagement au service du pays, leur dévouement au travail, leur sens de la responsabilité, leur probité, leurs dispositions à lutter contre la corruption, la concussion et la fraude, leur patriotisme et leur croyance en l’avenir du pays.
Toutes les valeurs favorables au développement seront enseignées dans les écoles de la République, à la faveur des cours sur l’éducation civique.
 
Dès lors, il sera possible et aisé, pour l’état, de :
 
• sensibiliser, par tous les moyens appropriés, la population aux valeurs du développement ;
• faire adopter ces valeurs par le plus grand nombre ;
• convertir ceux qui résistent et punir, conformément aux lois en vigueur, ceux qui transgressent les interdits ;
• motiver les uns et les autres à s’investir dans l’œuvre du développement.

2/ CONFORTER LE RÔLE STRATÉGIQUE DE L’ÉTAT DANS L’ÉCONOMIE ET DANS LA SPHÈRE SOCIALE
 
 
  Pendant les cinq ans à venir, l’État continuera de piloter les politiques économiques et sociales.
 
Dans la sphère économique, il sera question, pour l’État, de :
 
• poursuivre la construction des infrastructures de base modernes ;
• investir dans des activités productives, non prises en charge ou insuffisamment prises en charge par les entrepreneurs privés, en vue de  maximiser la production et la création d’emplois ;
• investir également, en partenariat avec les opérateurs privés ou seul, dans des activités stratégiques telles l’exploitation des ressources naturelles,
les technologies de l’information et de la communication (TIC) et la création des institutions financières d’appui au développement ;
• favoriser l’éclosion des initiatives privées de production en organisant et en soutenant des incubateurs de petites entreprises dans les secteurs primaire et tertiaire (agriculture, élevage, pêche, pisciculture, services de plomberie, d’électricité, de mécanique moderne, …) et de la petite industrie (savonnerie, huilerie, briqueterie, …) ;
• octroyer des avantages fiscaux ou des subventions, limités dans le temps,
aux entreprises soit pour le premier emploi des jeunes sans expérience
professionnelle soit pour leur apport à la structuration de la production
nationale ;
• aider au financement (direct ou indirect) des PME/PMI en création ou en expansion, suivant des critères prédéfinis du genre implantation en zone à fort taux de chômage ou contribution à la réduction des importations nationales ;
• réduire la pression fiscale supportée par chaque contribuable et élargir l’assiette fiscale en y intégrant de potentiels contribuables et des activités taxables qui demeurent à ce jour en marge de l’impôt.
 
Dans la sphère sociale, l’État aura, entre autres, à :
 
• rendre effective la nouvelle protection sociale définie notamment dans les lois instituant le régime de la famille et de l’enfance en difficulté et le régime de l’assurance maladie ;
• contribuer à la création des emplois décents, pour lutter contre le
chômage, notamment par le soutien aux activités productives ;
• veiller au maintien ou à l’augmentation du pouvoir d’achat des
ménages en luttant contre les causes de l’inflation et en encourageant des négociations salariales conduisant à l’amélioration des rémunérations des employés ;
• renforcer et moderniser les équipements urbains ainsi que
l’assainissement des villes ;
• préserver l’environnement, en protégeant notamment les écosystèmes
fragiles et la biodiversité.


3/ CONSOLIDER ET PÉRENNISER LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE INCLUSIVE PAR LA DIVERSIFICATION ET LES REFORMES ÉCONOMIQUES

 
Le Congo est en croissance économique depuis quinze ans. Cela est incontestable. Il reste que cette croissance est irrégulière (7,6% en 2000,
3,8% en 2001, 4,6% en 2002, 7,6% en 2005, 9% en 2010, 3,8% en 2012) et pas assez forte sur un long terme pour installer le pays dans l’émergence ou dans le développement. Toutes les fois que la croissance a été supérieure à 5%,
elle avait été tirée principalement par l’augmentation de la production pétrolière.
Consolider la croissance, c’est faire de sorte que la production des services et de biens (hors pétrole) conduise l’ensemble de l’économie à croître à plus de 5% chaque année. Dans ces conditions, l’intensification des activités de la branche pétrole servirait à accélérer le taux de croissance annuel de l’économie nationale, en le poussant vers deux chiffres. Pérenniser la croissance, c’est conserver un taux de croissance moyen autour de 10% ou plus pendant au moins dix ans. Réaliser une croissance économique inclusive, c’est s’assurer que cette croissance entraîne, entre autres, la baisse du chômage parce que générant des centaines de milliers d’emplois décents sortant des dizaines de milliers de familles congolaises de la précarité. Aujourd’hui, nous connaissons à la fois les principaux obstacles et les meilleurs ressorts de la croissance.
 
Aussi, pour consolider et pérenniser la croissance, nous nous devons de :
 
 
• veiller à la disponibilité du capital humain qualifié. D’où l’effort permanent de formation des ressources humaines de qualité, aptes à la production compétitive de biens et services de tous genres ;
• éradiquer ou réduire les contraintes structurelles, qui empêchent l’organisation efficace de la production, notamment l’insuffisance des infrastructures de base et le règne des attitudes sociales défavorables au travail, à la productivité et à l’esprit d’entreprise ;
• améliorer le climat des affaires non seulement en édictant des lois et règles favorables à la pratique aisée des affaires mais aussi et surtout en veillant à leur bonne et rigoureuse application ;
• aider à la structuration d’un secteur privé national fort et à l’implantation, dans notre pays, de nombreuses entreprises étrangères ;
• constituer un puissant pôle financier national à base de l’épargne publique
et privée ainsi que de capitaux financiers étrangers attirés au Congo ; organiser des capacités nationales de résilience et de réactivité pertinente aux chocs (intérieur et extérieur) en diversifiant en profondeur l’économie ;
• participer au renforcement de l’intégration sous-régionale afin de bénéficier des synergies inhérentes aux grands ensembles économiques. Ainsi seront levés les principaux obstacles à la croissance régulière et pérenne de l’économie nationale.
 
 En même temps que sont éliminés les goulets d’étranglement de la croissance, il convient de :
 
 
• approfondir la diversification de l’économie nationale en réussissant la transition de l’économie de la rente pétrolière à l’économie qui repose sur la production agricole, les industries et les différents services demandés par les agents économiques nationaux ;
• continuer d’industrialiser le pays, de façon plus intense. La stratégie de base reste celle définie dans « Le Chemin d’avenir » qui préconise, entre autres, l’industrialisation par la transformation locale des ressources naturelles, par la production locale de biens manufacturés et par l’organisation des zones économiques spéciales. Dans la stratégie d’industrialisation, les PME industrielles, privées ou à créer par l’État, seul ou en partenariat, seront orientées prioritairement vers la satisfaction de la demande locale, se substituant ainsi à l’essentiel des importations nationales. Les grandes entreprises industrielles, qui seront implantées dans les zones économiques spéciales, produiront principalement pour l’exportation ;
• développer l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’exploitation minière et forestière ainsi que les services.
 
 
En matière d’agriculture, l’État encouragera toutes les principales formes d’agriculture (agriculture paysanne modernisée, l’agro-industrie introvertie pour la sécurité alimentaire nationale et « l’agri-business » extravertie ou la grande agriculture d’exportation) de façon à intégrer avec efficience l’activité agricole dans les chaînes de valeurs nationale et internationale. Pour l’exploitation minière et forestière, l’État fera évoluer les codes y relatifs afin de se rapprocher du cadre de l’exploitation pétrolière qui donne lieu aux contrats de partage de production ou aux contrats de service.
Dans le domaine des services, l’État soutiendra particulièrement le développement des services aux personnes et aux entreprises, rendus par les TPE et PME nationales. A cette diversification approfondie, il convient d’ajouter d’autres réformes économiques. Réformer les structures économiques c’est libérer davantage les énergies créatrices.
 
Cela s’entend de :
 
 
• assouplir encore plus les règles qui régissent l’activité économique, comme celles ayant trait à la création des entreprises. A partir de cette année, en prenant appui sur le guichet unique, il sera possible de créer une entreprise au Congo en moins de trois jours. Les formalités y relatives seront réduites au strict minimum nécessaire ;
• simplifier et fluidifier les relations entre les entreprises et les administrations publiques de façon à faciliter la vie des entreprises.
 
 
Réformer les structures économiques c’est aussi :
 
• encourager les travailleurs indépendants dans le secteur des services et l’auto-emploi susceptible de déboucher sur des offres d’emplois pour d’autres. Faciliter à cet effet le financement de ces activités ;
• stimuler la concurrence à l’intérieur des frontières nationales ;
• réduire les contraintes qui pèsent sur l’exercice des activités économiques en contribuant à baisser ou à éliminer les barrières à l’entrée dans chaque branche ou sous-branche d’activités ;
• accompagner les activités de l’informel dans le processus de leur transformation en activités formelles ;
• contribuer à élever les gains de productivité dans toutes les entreprises en diffusant des nouvelles technologies et des meilleures pratiques d’organisation de la production.
 

4/ PRÉPARER LES JEUNES A L’EMPLOI PAR LA FORMATION QUALIFIANTE

 
 
 Le système scolaire et universitaire en place a le mérite d’accueillir presque tous les enfants et les jeunes titulaires d’un baccalauréat. On peut se satisfaire de l’effort quantitatif colossal fait jusqu’à présent. A regarder le niveau d’employabilité des jeunes sortis du système éducatif, on ne peut pas avoir le même sentiment de satisfaction. Soixante pour cent (60%) des diplômés sans emploi sortent des différents établissements de l’université Marien NGOUABI (facultés des lettres, de droit et d’économie…). Le système éducatif national est à faire évoluer, de sorte qu’il y ait toujours une adéquation entre formation et emploi.
L’État continuera de s’occuper prioritairement de l’éducation en favorisant désormais l’initiation aux métiers, l’acquisition des connaissances et
des compétences en adéquation avec les impératifs et les besoins du développement. Le mode d’éducation à privilégier est celui qui rend ses bénéficiaires aptes à l’emploi.
A l’université, au lycée et même au collège (technique), l’enseignement dispensé mettra l’accent sur la transmission des compétences utiles à l’exercice des emplois disponibles dans la société ou à créer. Des centres publics et privés, dédiés à l’initiation aux métiers et à la formation professionnelle, des jeunes en difficulté scolaire, ou à la formation continue, mériteront de l’État la même attention que celle accordée aux structures classiques de l’Éducation.
 
Tout jeune Congolais a droit à la formation qualifiante. Telle est l’ambition à assigner au nouveau système éducatif national. En conséquence, l’État visera l’objectif de consacrer chaque année le quart (25%) du budget général à l’éducation nationale. Et ce pour :
• former le cas échéant à l’étranger, des milliers de formateurs spécialisés dans l’initiation aux métiers et dans la transmission des compétences dans divers domaines ;
• initier aux métiers et donner une formation professionnelle à des centaines de milliers de jeunes Congolais ;
• créer et encourager la création des universités ou des centres (publics et privés) des métiers ;
• construire des infrastructures adaptées au nouveau modèle de formation ;
• réhabiliter et équiper, en tenant compte des nouvelles exigences de formation, les structures scolaires et universitaires existantes ;
• prendre en charge, dans les internats et résidences universitaires, des élèves et étudiants des écoles et des instituts spécialisés d’enseignement supérieur ;
• créer des conditions d’attirer et de retenir les meilleurs enseignants dans le système éducatif national.


5/ ARRIMER LE CONGO AU DÉVELOPPEMENT DE L’ÉCONOMIE NUMÉRIQUE

 
 
 Aux XIXème et XXème siècles ainsi qu’en ce début du XXIème siècle, l’industrialisation a été et reste le marqueur qui distingue les pays développés et émergents des autres. Aujourd’hui est en cours la
révolution numérique. Elle succèdera vraisemblablement à la révolution industrielle comme paradigme du système productif. Le numérique pourrait alors représenter la nouvelle frontière du développement. Il appartient à la jeunesse de s’impliquer dans l’économie numérique, promise à un bel avenir. Pour être effective et pleine, cette implication se prépare dès à présent.
 
A cet effet, il s’agit de :
 
• ouvrir des écoles (primaires) préparatoires – ne serait-ce qu’une par
Département – dans lesquelles l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et du calcul se fera, en même temps, dans deux langues (anglais/français) ;
• y enseigner (en anglais) les rudiments des TIC et familiariser les élèves aux TIC par des exercices pratiques ;
• rendre obligatoire, dans ces écoles, l’usage du « cartable électronique » et de l’ordinateur ;
• nouer des partenariats avec des écoles similaires à travers le monde et recevoir dans nos écoles des enseignants étrangers de renom ;
• prolonger tous les acquis des écoles préparatoires notamment l’enseignement obligatoire dans les deux langues dans des « lycées d’excellence » nouveau modèle, à créer dans chaque Département du pays ;
• envoyer une partie des élèves, sortant des lycées d’excellence, dans les grandes écoles et les meilleures universités des pays où sont assurés des enseignements en rapport à la révolution numérique en cours ;
• réunir les conditions d’ouverture au Congo, dans les prochaines années, d’instituts supérieurs d’enseignement et de recherche dédiés aux technologies du numérique ;
• soutenir de façon particulière les jeunes admis dans les écoles préparatoires, dans les lycées d’excellence, dans les grandes écoles et universités spécialisées.
 


6/ POURSUIVRE LES REFORMES INSTITUTIONNELLES
 


 
 La réforme des institutions a connu un coup d’accélérateur particulier avec le vote par référendum d’une nouvelle constitution. La mise en œuvre de la nouvelle constitution doit nous amener à aller plus loin dans la modernisation de l’administration publique en général, de la justice et de la force publique en particulier. Et aussi de la vie politique nationale. Les actions de cette modernisation sont dans « Le Chemin d’avenir ».
 
 
A titre de rappel, quelques-unes d’entre elles sont :
 
• mieux équiper l’administration publique ;
• conforter en son sein la bonne gouvernance et la transparence ;
• réformer la fonction publique ;
• renforcer la décentralisation ;
• consolider l’indépendance de la justice ;
• donner à celle-ci des moyens plus importants pour son action ;
• mettre en place des moyens de formation et d’encadrement de la force publique la rendant apte à l’exercice de ses missions ;
• l’équiper du matériel conforme aux standards internationaux ;
• organiser le statut de l’opposition républicaine et pacifier ses relations avec la majorité ;
• promouvoir le dialogue national et les conseils consultatifs nationaux. Dans le processus de la réforme institutionnelle en cours, des actions supplémentaires seront réalisées aux niveaux de la fonction publique et de la décentralisation.
 
La conduite de l’œuvre du développement par l’État repose pour l’essentiel sur une fonction publique compétente et dévouée. Il y a nécessité de réformer encore plus la fonction publique. Cela passe, entre autres, par :
• la structuration d’une élite administrative qui prend en charge avec compétence et efficacité les questions du développement relevant de l’État ;
• l’organisation des corps de technocrates qui mettent en œuvre avec efficience les politiques de développement ou les mesures définies et à appliquer par l’État ;
• la rationalisation des différentes administrations de sorte que tout agent de l’État soit utile et pleinement utilisé. Et, que chaque franc dépensé par une administration serve à l’accomplissement des objectifs d’intérêt général ;
• le renforcement des capacités des organismes publics en charge de la collecte des données statistiques utiles à la fois à la prise des décisions publiques, à la compréhension des évolutions des agrégats macroéconomiques et à l’élaboration des perspectives d’avenir ;
• la gestion axée sur les résultats en vue de l’amélioration sans cesse de la qualité des services délivrés par l’État et d’une plus grande satisfaction des bénéficiaires ;
• le renforcement des contrôles internes et externes dans chaque administration, avec des sanctions exemplaires à la clef ;
• la lutte contre la corruption, la concussion et la fraude.
 
Décentraliser, l’autre composante principale de la réforme institutionnelle, c’est :
• améliorer la gouvernance locale aux fins de rapprocher les pouvoirs publics des citoyens ;
• donner aux autorités locales des moyens pour une meilleure satisfaction des besoins des populations locales ;
• faire participer les citoyens à la préparation de leur avenir ;
• élargir les possibilités des populations locales à demander des comptes à leurs gouvernants, ...
Tout sera mis en œuvre pour donner corps et sens, dans les villes et villages, aux dispositions de l’article 210 de la Constitution de la République, qui détermine les principaux domaines de la décentralisation. 
 
Pour cela, l’État central devra s’attacher à :
 
• renforcer les capacités des autorités locales à définir des politiques pertinentes de développement, de ciblage des programmes et de gestion efficace ;
• organiser des moyens humains et financiers adéquats au profit des collectivités locales ;
• aménager convenablement l’ensemble du territoire national afin de rendre attractive chaque partie de celui-ci ;
• faciliter l’accès des populations locales à l’information sur la gestion de leur localité ;
• inciter les populations à dénoncer les mauvaises décisions et les mauvais actes de gestion locale dans le cadre des conseils consultatifs prévus dans la Constitution.
 
Le cœur du projet, ainsi présenté, s’inscrit dans la durée. Dans l’urgence, il y a des réponses à apporter à des situations ou à des interrogations pressantes des populations. Voici quelques réponses aux urgences couramment mises en évidence.
 
 

DES RÉPONSES AUX URGENCES DES TEMPS PRÉSENTS




1/ COMMENT PRÉSERVER LA PAIX, L’UNITÉ NATIONALE,
LA SÉCURITÉ ET LA STABILITÉ ?

 
• Renforcer l’État, en appliquant la Constitution du 25 octobre 2015 qui a doté le Congo des institutions adaptées, au nouveau contexte du pays, et à même d’entretenir la cohésion et l’unité nationales ainsi que la stabilité.
• Faire respecter par tous les lois et règlements du pays sans faiblesse ni complaisance, sans abus d’autorité non plus.
• Mettre à niveau la force publique afin de garantir la sécurité de tous.
• Promouvoir encore et toujours le dialogue national et l’expression des forces vives de la nation dans le cadre, par exemple, des conseils consultatifs nationaux.
• Poursuivre les opérations d’aménagement équilibré de l’ensemble du territoire afin de garantir une meilleure intégration nationale, ferment de l’unité nationale.

2/ QUE FAIRE, DES 2016, POUR PLUS D’EMPLOIS AU PROFIT
DES JEUNES ?

 
• Créer deux ou trois incubateurs (structures opérationnelles qui suscitent, aident à s’installer, accompagnent et facilitent la réussite rapide) des entreprises, des jeunes dans les domaines agricole (agriculture stricto sensu, élevage, pêche, pisciculture), industriel (fabriques des outils agricoles, petites unités de transformation des produits agricoles bruts, menuiseries semi-industrielles, …) et des services (entrepôts des produits agricoles, chambres froides, ateliers de réparation des outils et machines agricoles, transport des produits agricoles, commerce des intrants agricoles, plomberie, électricité, …) dans tous les districts et communes du pays.
• Rendre opérationnel le « Fonds d’impulsion et de garantie » (FIGA) au profit des TPE, PME/PMI, des artisans et autres travailleurs indépendants.
 
Pour ce faire, ouvrir des lignes de crédits, dans les établissements de crédits, destinées à financer ou à garantir le financement des entreprises ou de l’artisanat, portés par les jeunes diplômés sans emploi.
• Conclure des contrats d’accès à l’emploi pour des jeunes avec des entreprises en capacité d’embaucher en contrat à durée déterminée ou indéterminée. Des incitations financières (prise en charge d’une partie du salaire versé au jeune employé, avantages fiscaux ou sur les cotisations sociales au profit des entreprises, …) seront accordées par l’État à ces entreprises.
• Élargir l’échelle d’application du projet « employabilité des jeunes » exécuté en accord avec la Banque mondiale. Faire de sorte que cent mille (100.000) jeunes au moins bénéficient de ce projet et soient capables ensuite d’occuper des emplois qualifiés qui ne trouvaient pas de preneurs ou de s’installer à leur propre compte.
• Donner aux emplois de proximité – entretien des surfaces encore désigné par ménage, garde d’enfants, des malades et des personnes âgées, gardiens des résidences privées, jardiniers aux domiciles – le statut d’emplois protégés par l’État bénéficiant d’une couverture sociale offerte par la CNSS et des congés payés au même titre que le personnel du secteur dit formel.
 
3/ COMMENT FACILITER, DES A PRÉSENT, L’ACCÈS DE
TOUS AUX SOINS DE SANTÉ ?
 
• Ouvrir au public, en 2016 et 2017, treize (13) des quatorze (14) grands hôpitaux en construction ou en cours d’équipement, améliorant par la même l’offre et la qualité des soins.
• Réhabiliter et bien équiper toutes les formations sanitaires publiques existantes afin d’assurer une meilleure couverture nationale aux soins de santé.
• Veiller à la réalité de la gratuité des actes et des soins sanitaires, accordée par l’état au profit de certaines catégories de la population.
• Permettre aux populations démunies d’accéder facilement aux soins de santé en déterminant des tarifs et des modes de paiement tenant compte des capacités financières des uns et des autres et se fondant sur les principes d’équité et de solidarité nationale.
• Rendre opérationnelle, en 2016, « l’assurance-maladie universelle ». On commencerait par la prise en charge des maladies les plus fréquentes.
• Mettre en place et financer des programmes de lutte contre certaines pathologies.
• Encourager les initiatives privées d’offre de soins de santé.
 
4/ COMMENT AMÉLIORER LA DESSERTE DES VILLES ET
DES CAMPAGNES EN EAU POTABLE ET EN ÉLECTRICITÉ ?
 
• Poursuivre l’opération « Eau pour tous », afin de couvrir l’ensemble des villages du Congo.
• Augmenter les capacités de production d’eau potable dans les villes et moderniser les réseaux de sa distribution.
• Accélérer la mise en œuvre des différents projets (BAD, Accord avec l’Inde) d’électrification rurale et les prolonger par des investissements publics en visant l’ensemble des localités rurales.
• Continuer d’augmenter la puissance installée d’électricité (développement de la centrale à gaz de Pointe-Noire en faisant passer de 300 mégawatts à 450 et à 900 mégawatts, construction des barrages de Sounda (1000 à 1500MW) et de Chollet (600MW), construction des micro barrages et des centrales solaires) et finaliser les travaux du « Boulevard énergétique national » avec ses ramifications.
• Moderniser les réseaux de distribution de l’électricité dans les villes.
 
5/ COMMENT AMÉLIORER LE CADRE DE VIE DANS NOS
VILLES ?
 
• Mettre en place des schémas directeurs cohérents pour changer nos villes en villes nouvelles et modernes.
• Doter les villes des infrastructures urbaines de qualité à la portée de tous les citadins.
• Rénover et restructurer les quartiers dits précaires.
• Désenclaver toute zone urbaine et faciliter les liaisons entre les quartiers.
• Nettoyer en permanence les villes en y organisant le ramassage et le traitement des ordures, le curage des caniveaux et des égouts, l’entretien des artères, des places et jardins par des professionnels.
• Intensifier la lutte anti-vectorielle et la lutte contre les rongeurs par l’utilisation des biolarvicides et les raticides.
• Multiplier des logements sociaux et encourager les activités de grands promoteurs immobiliers.
• Encadrer et contrôler les prix de location des logements.
• Concilier le développement de l’habitat, des transports urbains et de la préservation de l’environnement urbain.
• Sécuriser le foncier urbain.
 
6/ COMMENT CONTRIBUER A PRÉSERVER L’ENVIRONNEMENT
AU JOUR LE JOUR ?
 
• Préserver les écosystèmes terrestres et aquatiques, les restaurer s’ils sont en état de dégradation.
• Poursuivre les travaux de boisement et de reboisement.
• Continuer de promouvoir l’exploitation écologique des ressources naturelles.
• Encourager le développement des énergies renouvelables non polluantes et l’utilisation des technologies non destructrices de l’environnement.
• Lutter contre la déforestation, la pollution quelle qu’elle soit, la dégradation des sols et l’exploitation non durable des ressources naturelles.
• Intensifier la lutte contre le braconnage, l’exploitation illégale et le trafic illicite des espèces protégées.
 
7/ COMMENT POSITIONNER LE CONGO DANS LE CONTEXTE
INTERNATIONAL ACTUEL ?
 
• Maintenir la diplomatie de bon voisinage en Afrique Centrale.
• Apporter les bons offices lorsqu’ils sont demandés en vue de règlements de conflits en Afrique.
• Consolider la diplomatie économique à travers le monde.
• Valoriser les atouts naturels du pays pour attirer sur place le maximum des investissements directs étrangers.
• Participer activement à l’intégration sous-régionale et régionale.
• Contribuer à la lutte contre le terrorisme international.
 
CONCLUSION
 
La marche vers le développement est la suite logique de «la Nouvelle Espérance» et du «Chemin d’Avenir». C’est dans cette continuité que je vous propose de garder le Congo en paix et en sécurité. Tout en conservant les acquis fondamentaux, les réformes se poursuivront avec ambition et détermination. C’est en mettant les hommes et les femmes congolais au cœur de notre projet que nous irons avec assurance au développement de notre pays. Consolider et pérenniser la croissance économique inclusive, conforter le rôle stratégique de l’État, préparer les jeunes à l’emploi, arrimer le Congo au numérique et poursuivre les réformes institutionnelles, tels sont les principaux défis à relever dans les cinq ans à venir.
Ensemble, poursuivons, accélérons l’élan qui nous conduira au développement. Traversons ces temps difficiles qui nous obligent à ne pas laisser la moindre place aux anti-valeurs notamment la corruption, l’indiscipline et le laxisme. Il nous faut impérativement changer nos comportements et nous adapter au monde d’aujourd’hui, tout en conservant notre culture, nos traditions et nos valeurs communes. C’est avec cet esprit que nous irons vers une meilleure vie pour tous, grâce aussi à des mesures sociales plus généreuses, une éducation adaptée à tout âge et performante pour tous,
une formation à chaque étape afin de pouvoir progresser à tout moment de la vie active. Nous veillerons à ne laisser personne sur le bord de cette route du développement. Oui, allons plus loin ensemble.
 
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9 mars 2016 3 09 /03 /mars /2016 14:57
URGENT/MAIL : LE PLAN DU PCT APRES AVOIR DECLARE SASSOU VAINQUEUR AU PREMIER TOUR

N'en déplaise à Pierre Ngolo qui croit que Denis Sassou Nguesso peut gagner le scrutin présidentiel du 20 mars 2016 au premier tour mais c'est tout simplement impossible si l'élection est régulière. Et le pire, c'est qu'il le sait très bien. La preuve a été faite en 1992 que Denis Sassou Nguesso ne peut pas gagner une élection transparente, plurielle et régulière. D'ailleurs, ils le savent, au Parti Congolais des Tricheurs ou PCT. J'en veux pour preuve le mail que je viens de recevoir qui expose le plan ourdi par les crocodiles du PCT pour maintenir leur crocodilosaure au sommet de l'Etat.

Encore une fois, je vous rappelle que le Congo vit sous la terreur d'une dictature militaire depuis 1997 - et même bien avant l'intermède démocratique de 92-97. Ne ne vous fiez pas à l'organisation de scrutins : il s'agit d'une dictature militaire, d'un régime qui a été imposé aux Congolais par la force. Et ce qui a été obtenu et installé par la force se maintient par la force. BREF, QUI VIT PAR LA FORCE, NE PEUT PERIR QUE PAR LA FORCE. Cela ne devrait plus vous étonner.

La solution n'est pas dans les urnes mais dans les armes - parce que le problème se trouve être une kalachnikov pointée sur le peuple. Même l'urne a un pistolet sur la nuque... Tant que la réponse ne sera pas de même nature que l'attaque, Denis Sassou Nguesso et ses sauriens du PCT conserveront le pouvoir confisqué au peuple en 1997 - avec la complicité de la France ; toujours puissance coloniale. 

Voici le message reçu par mail : 

"Alerte

Terreur sur le Congo-Brazzaville

La cellule de réflexion mise en place par le pouvoir pour élaborer ses stratégies pour l’élection présidentielle anticipée du 20 mars 2016, a tenu sa troisième réunion, le mardi 3 février de 13 h à 23h, au domicile du ministre d’Etat, ministre de la justice, Garde des sceaux, monsieur Aimé Emmanuel YOKA.

Etaient présents :

  • Aimé Emmanuel YOKA, président de la cellule de stratégies ;

  • Zéphirin MBOULOU, ministre de l’intérieur et de la décentralisation ;

  • Pierre OBA, ministre des mines, chargé des questions stratégiques ;

  • François IBOVI, ministre de la santé ;

  • Henri BOUKA, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ;

  • Auguste ILOKI, président de la Cour Constitutionnelle ;

  • Antoine EVOUNDOU, directeur général des affaires électorales ;

  • Michel NGAKALA, secrétaire permanent du PCT (parti au pouvoir) ;

  • Serge Michel ODZOKI ; porte-parole du PCT.

Un seul point était inscrit à l’ordre du jour, à savoir : dispositions à prendre pour la proclamation de la victoire du candidat Denis Sassou Nguesso, dès le premier tour.

Pour étouffer toute contestation des résultats et réprimer toute manifestation hostile au pouvoir à l’annonce des résultats, les mesures suivantes ont été adoptées :

  1. Quadrillage militaire et policier systématique de tous les quartiers de toutes les villes du Congo (Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Mossendjo, Nkayi, Ouesso) et de tous les chefs-lieux des 12 départements et des 89 districts ;

  2. Mise en alerte de toutes les zones militaires de défense pour réprimer d’éventuelles manifestations populaires ;

  3. Instauration d’un couvre-feu avant la publication des résultats ;

  4. Assignation à résidence de tous les candidats de l’opposition pour empêcher toute mobilisation populaire le jour de la proclamation des résultats ;

  5. Coupure de l’électricité le jour de la proclamation des résultats ;

  6. Interruption du fonctionnement de l’Internet ;

  7. Coupure du signal de Radio France internationale (RFI) ;

  8. Prolongation de l’état de siège jusqu’à la prestation de serment du président Denis Sassou Nguesso.

Comme on le voit, il s’agit purement et simplement d’un coup force électoral. Un homme averti en vaut deux.

 

Par votre Ami. "

L'opposition est avertie ; elle doit aussi concocter un contre-plan pour parer au plan des conspirateurs du Parti Congolais des Tricheurs. Nous sommes à présent sûrs que Denis Sassou Nguesso doit user de son pouvoir de proclamation pour se déclarer vainqueur d'une élection qu'il n'aura pas gagnée. Les sondages le classent en quatrième ou cinquième position - ce qui fait qu'il n'est même pas capable de passer le premier tour du scrutin présidentiel. Et comme il n'est pas question de procéder à un deuxième tour, il ne reste plus qu'une chose : faire avaler un gros cobra royal au peuple congolais...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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9 mars 2016 3 09 /03 /mars /2016 11:38

Normalement quand il est question d'une élection présidentielle, ce qui intéresse les citoyens ce sont les projets de société des candidats. Chez nous, notre identité ethnique est à elle toute seule déjà un projet de société. C'est vrai qu'entre une promesse et sa réalisation, il y a la volonté de celui qui la formule et les moyens qu'il aura à sa disposition - d'où la nécessité d'un audit des comptes de l'Etat. Seul Denis Sassou Nguesso sait ce qu'il y a dans les caisses du Congo, un pays au bord de la faillite. Il aurait dû nous présenter un bilan en règle au lieu de se contenter de nous faire de nouvelles promesses qu'il ne tiendra pas. En effet, il est plus facile de faire des promesses, les caisses pleines que vides. 

Nous nous efforçons de présenter à nos compatriotes les projets de société de tous les candidats au scrutin présidentiel du 20 mars 2016. Conquérir le pouvoir, oui mais pourquoi faire ? Telle devrait être notre préoccupation de démocrates envers tous les candidats - même s'il s'agit d'une élection. Tous partent de zéro - sauf Denis Sassou Nguesso qui a 33 ans de bilan derrière lui.

Le programme de monsieur Guy Brice Parfait Kolélas s'appuie sur quatre piliers s'exerçant sur un Congo subdivisé en quatre provinces. Le premier pilier de redressement que Guy Brice Parfait Kolélas propose est l'éthique, le second pilier est celui de l'autogouvernance territoriale ou décentralisation, le troisième pilier le redressement économique et productif et enfin le quatrième et dernier pilier, le bouclier social. Vous avez les détails dans son allocution vidéo. Le projet de Guy Brice Parfait Kolélas a été évalué à 8000 milliards de francs sur cinq ans, soit 1600 milliards de francs cfa par an. Pourvu qu'il reste de l'argent dans les caisses de l'Etat mais on pourra toujours creuser le déficit - au moins de sorte à ce que cet argent profite vraiment aux Congolais...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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8 mars 2016 2 08 /03 /mars /2016 21:53

Il n'y a pas de campagne électorale, de scrutin présidentiel sans projets de sociétés en lice. Il ne suffit pas d'être candidat à l'élection présidentielle ; encore faille-t-il nous dire ce que l'on veut faire une fois au pouvoir. Dans certains cieux, les médias organisent même des débats entre candidats - pour permettre aux citoyens de mieux cerner la vision de tel ou tel candidat.

Depuis l'annonce de l'élection présidentielle anticipée par monsieur Denis Sassou Nguesso, tout est allé très vite. Peut-être trop vite. Même du côté de la bête politique de l'Alima, le projet de société semble se réduire à quelques promesses du genre : "Si vous votez pour moi, je construirai le barrage de Sounda, je donnerai de l'emploi aux jeunes, je relancerai l'agriculture, etc" - ce qu'il aurait pu faire en près de vingt ans de règne sans partage. Denis Sassou Nguesso est libre de battre campagne où il veut - avec les moyens de l'Etat pendant que l'accès aux médias et la liberté de circuler ou de s'exprimer sont restreints aux concurrents du champion du PCT. 

Nous nous retrouvons face à une difficulté : le fait de ne pas avoir des projets de société dûment rédigés - exception faite à la Lettre au peuple d'André Okombi Salissa que nous avons publiée ci-dessous. Les équipes des candidats ont pour certaines publié des vidéos sur les réseaux sociaux qui nous permettent d'apercevoir les rondeurs des projets de sociétés des uns et des autres. Du moins de quelques-uns. Si Guy Brice Parfait Kolélas, l'économiste, met l'accent sur l'économie avec la subdivision du pays en quatre provinces économiques, le Général Jean Marie Michel Mokoko pointe du doigt l'exemplarité qui doit venir d'en-haut d'en-haut pour refaçonner la mentalité des Congolais qu'il veut rassembler, apaiser et rassurer dans la paix pour rendre tout rééquilibrage de la nation possible. Il s'agirait pour lui de créer les conditions d'expression et de libération du génie créateur de ses compatriotes.

Nous publions ci-dessous une courte vidéo de son allocution télévisée en attendant d'avoir plus. C'est dommage que nous n'ayons pas des documents un peu plus étoffés qui permettraient à nos compatriotes de se déterminer à bon escient. Nous continuons à chercher.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

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7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 13:16
PROJET DE SOCIETE ET LETTRE AU PEUPLE D'ANDRE OKOMBI SALISSA AU PEUPLE

Voici le premier projet de société, du moins, résumé sous la forme d'une lettre au peuple car il doit y avoir force détails qui ont été condensés, du candidat André Okombi Salissa au scrutin présidentiel du 20 mars 2016. Nous nous contentons de le publier - en attendant de voir ce que les autres candidats proposeront afin que nous puissions nous faire un panorama complet qui nous permettra de nous déterminer à dessein. Il faut noter que nous publierons aussi le projet du candidat Denis Sassou Nguesso dès que nous le trouverons par souci d'équité.

Ceux qui possèdent les projets de société des candidats en lice peuvent nous les faire parvenir à l'adresse mail suivante : demainlecongobrazzaville@yahoo.fr.

Nous estimons qu'on ne peut pas choisir ou soutenir un candidat sans avoir lu au préalable tous les projets de société - à moins de le faire de façon épidermique et puérile. La politique, c'est la loi de l'offre et du choix. Les hommes politiques offrent des projets de société, les peuples choisissent ce qui leur paraît la meilleure offre. En démocratie véritable, le choix de la majorité finit par s'imposer au final comme le choix de tous.

Nous notons cependant l'humilité avec laquelle le candidat André Okombi Salissa termine son propos en reconnaissant sa part de responsabilité en sa qualité d'ancien ministre. Oui, toute oeuvre humaine n'est pas parfaite, le tout étant en permanence de chercher à en corriger les défauts. La nature non plus n'est pas parfaite mais elle utilise la variable temps pour s'améliorer continuellement. C'est ce qu'on appelle le vrai développement dont la portée est écologiquement, économiquement et politiquement globale pour ne pas dire TOTALE.

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

PROJET DE SOCIETE ET LETTRE AU PEUPLE D'ANDRE OKOMBI SALISSA AU PEUPLE
PROJET DE SOCIETE ET LETTRE AU PEUPLE D'ANDRE OKOMBI SALISSA AU PEUPLE
PROJET DE SOCIETE ET LETTRE AU PEUPLE D'ANDRE OKOMBI SALISSA AU PEUPLE
PROJET DE SOCIETE ET LETTRE AU PEUPLE D'ANDRE OKOMBI SALISSA AU PEUPLE
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6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 18:27

COMMENTAIRE : LES CROCODILES DU PCT SONT EN CAMPAGNE ELECTORALE POUR LEUR CHAMPION, LE ROI DE LA FRAUDE, DENIS SASSOU NGUESSO. D'UN COTE ON INTIMIDE SOUS PROMESSES QU'ON NE TIENDRA PAS, DE L'AUTRE, ON CORROMPT LA POPULACE EN DISTRIBUANT DE L'ARGENT MAL ACQUIS COMMUNEMENT APPELE "NGUIRI". CE QUI FAIT QUE LA NGUIRISATION EST LA CORRUPTION DU PEUPLE AVEC L'ARGENT DU PEUPLE. CEPENDANT, SI LE PEUPLE PREND LE NGUIRI, RIEN NE GARANTIT PLUS LE RESULTAT ESCOMPTE. L'ARGENT N'EST PLUS UN ARGUMENT ELECTORAL SUFFISANT. LA CONSCIENCE DU PEUPLE SE REVEILLE...

                LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA

 

                                                             *   

Bagarre dans la salle du Palais de Parlement de Brazzaville

"Les jeunes ont réussi à ravir un nguiri de 35 millions (de francs cfa) ; chacun aura sa part de l'argent de KIKI (Denis Christel Denis Sassou Nguesso) le pétrolier (en fait, de l'argent volé au Trésor Public).

Cet après-midi au Palais du Parlement, la DNR (Dynamique pour la Nouvelle République) de KIKI (représentée) par Ines Ingani a reçu un revers de la main de la part de ses militants.

En effet la DNR avait appelé les militants pour les nguiriser mais madame Inès ne voulait pas donner l'argent que KIKI a envoyé aux jeunes. Du coup, les jeunes se sont pris a elle et lui ont ravi 35 millions, plus les pagnes, les tee-shirts et les autres gadgets de campagne du candidat Sassou quis ont été déchiré.
Il y a eu une bagarre dans la salle du Palais du Parlement.

Les responsableS de la Dynamique pour la nouvelle République de kiki ont tous pris la fuite. Les jeunes en colere ont déchiré les rideaux du Palais du parlement. Le ras le bol se fait sentir."

 

SOURCE : https://www.facebook.com/voici.levraicongo/posts/145892285800706

CORRUPTION : BAGARRE DANS LA SALLE DU PALAIS DU PARLEMENT A BRAZZAVILLE
CORRUPTION : BAGARRE DANS LA SALLE DU PALAIS DU PARLEMENT A BRAZZAVILLE
CORRUPTION : BAGARRE DANS LA SALLE DU PALAIS DU PARLEMENT A BRAZZAVILLE
CORRUPTION : BAGARRE DANS LA SALLE DU PALAIS DU PARLEMENT A BRAZZAVILLE
CORRUPTION : BAGARRE DANS LA SALLE DU PALAIS DU PARLEMENT A BRAZZAVILLE
CORRUPTION : BAGARRE DANS LA SALLE DU PALAIS DU PARLEMENT A BRAZZAVILLE
CORRUPTION : BAGARRE DANS LA SALLE DU PALAIS DU PARLEMENT A BRAZZAVILLE
CORRUPTION : BAGARRE DANS LA SALLE DU PALAIS DU PARLEMENT A BRAZZAVILLE
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6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 14:05

Quand le régime au pouvoir empêche les autres candidats à une élection présidentielle de battre campagne en se déplaçant librement sur toute l'étendue du territoire, nous sommes déjà en situation de fraude juridique, de tricherie, de magouille électorale, de gangstérisme d'Etat. Comment peut-on être sûr de gagner une course électorale - tout en empêchant les autres sur la ligne de prendre part au départ ? C'est ignoble et humiliant à la fois, ignoble parce qu'un homme qui agit de la sorte n'a aucun respect pour les institutions de son pays et humiliant parce qu'un tel dictateur qui organise une telle mascarade manque totalement de considération à l'égard des autres candidats.  

Denis Sassou Nguesso est en campagne électorale. Une campagne armée et blindée. Nous avons reçu une photo d'un ami du pays qui confirme que pendant qu'il empêche les autres candidats au scrutin du 20 mars de battre campagne, Denis Sassou Nguesso se fait escorter par ses mercenaires avec blindés et armes de guerre. Le 4 mars 2016, pendant que les autres candidats se recueillaient à Brazzaville pour rendre hommage aux morts et amputés du petit Hiroshima du 4 mars 2012, Denis Sassou Sassou Nguesso promettait monts et merveilles aux habitants de Pointe-Noire s'il était élu : le barrage de Sounda, le travail des jeunes, bref une autre fumisterie programmatique appelée : " La marche vers le développement "... de la misère, certainement. Nous sommes au courant qu'il avait dit que tant qu'il sera gangster en chef au sommet de l'Etat, le barrage de Sounda ne sera jamais construit. Près de vingt ans plus tard, la promesse a été bien tenue. Au lieu de faire des microbarrages, le barrage de Sounda aurait suffi à alimenter tout le Congo et au-delà. Sassou promet de mette l'accent sur l'agriculture, le social et l'emploi des jeunes. Il a eu vingt ans pour nourrir un peu moins de 4 millions de personnes mais résultat des courses vingt ans plus tard, les Congolais - surtout les habitants de la région la plus riche du Congo meurent de faim. Nous l'avons dit : les promesses du monstre d'Edou n'engagent que ceux qui les gobent.

Nous vivons depuis 1997 sous une dictature militaire. Oublier une seconde la nature de ce régime nous conduit droit à l'erreur. Il est absolument impossible de déboulonner une dictature militaire par les urnes. Il faut créer une situation insurrectionnelle avec une rébellion à l'appui et combattre par les armes - ce qui est né par les armes. En politique, il faut combattre la démocratie par la démocratie, le feu par le feu, les armes par les armes, la violence par la violence. Pour arrêter Hilter, le monde a dû lui faire la guerre. Des mots contre la kalachnikov ? Le combat ne vous paraît-il pas inégal ? Non pas que je prône la violence mais il n'y a pas d'autres solutions.

Denis Sassou Nguesso, le petit-frère du diable, a annoncé qu'il emporterait le scrutin du 20 mars 2016 au premier tour - en dépit de la qualité des candidats en face de lui. Qu'est-ce qui le rend si sûr de lui ? La force militaire. Il se déclarera vainqueur. Un point, c'est tout. Les autres n'auront pas les moyens de lui rendre gorge. Certes, entre le boycott et le combattre par les urnes trouées et truquées, il fallait choisir la moins mauvaise des deux options mais face à une dictature armée qui a le droit de proclamation, on se demande comment les Bouka, Mvouo, Mboulou et compagnies feront pour refuser de déclarer la Bête d'Edou vainqueur de l'élection du 20 mars 2016 au premier tour. Le système montre déjà les crocs ou si l'on veut ses armes, ses chars et ses hélicoptères. Si la fraude est assurée, on peut dire que la contestation aussi. C'est le choc entre la fraude et la contestation qui reste l'inconnue de l'équation. Voici ce que j'ai reçu comme mail d'un ami envisageant la situation avec froideur :

" Bonjour LDM.
Je sais que tu es très occupé. Voici ce que je prévois comme scénario dans la suite des élections. Peu importe que l'on ait asphyxié El Sas en laminant les voix avec les candidatures multiples des opposants, le système géré par Bouka, Mvouo et autres déclarera Sassou élu au premier tour avec comme second Kignoumbi (Kia Mboungou) et notre participation aura contribué à cautionner ce résultat. Si l'armée ne règle pas ce problème par la force, il faudra tout paralyser par la désobéissance civique. Or cette désobéissance ne marche pas par manque de cordonnateur du mouvement et surtout par le  manque de réserves conséquentes en nourriture. Je pense qu il faut que le peuple soit instruit sur le second point, et le reste pourra aller de soi. Nous sommes fatigués par tant d'arrogance. Le PCT monopolise tous les médias et empêche l'opposition de battre campagne. Chaque sortie du crocodile de l'Alima est une démonstration de force en chars et hélico. La photo jointe est celle du meeting du 04 Mars 2016 à PNR."
Fraternellement. "

 

 

DENIS SASSOU NGUESSO : UNE CAMPAGNE ARMEE ET BLINDEE

Question réserves de nourriture, j'ai suggéré que les Congolais fassent des réserves du 13 au 17 mars 2016. Le drame est que même si l'opposition avait boycotté l'élection, Denis Sassou Nguesso aurait organisé sa mascarade électorale avec des opposants potiches comme Kignoumbi Kia Mboungou pour gagner haut la main - sans contestation, sans le moindre suspense au premier tour. Avec de vrais challengers, même si tout le système est orienté vers la fraude, il y a tout de même une inconnue. Entre une élection truquée et une victoire volée aux autres candidats, il y a la conscience et le sursaut du peuple. Sassou le sait ; d'où sa campagne d'intimidations. En fait, le monstre de l'Alima est prêt à la confrontation, à la violence. Entre Sassou et le peuple, il y a des kalachnikovs, des blindés, des hélicoptères de combat. Denis Sassou Nguesso a colonisé le Congo et toute colonisation impose son diktat par la force. L'opposition a-t-elle les moyens de faire face à l'armada de mort du "crocodilosaure" de l'Alima ? Prions pour que le pays ne bascule pas dans la violence après la fraude de Denis Sassou Nguesso. Quand une dictature et l'opposition se dispute, c'est toujours le peuple qui trinque.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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5 mars 2016 6 05 /03 /mars /2016 13:38
PERQUISITION AU DOMICILE DU GENERAL MOKOKO : SASSOU CONTINUE DE BATTRE CAMPAGNE POUR MOKOKO !

Depuis son retour au pays en vue de participer à l'élection présidentielle du 20 mars 2016, le Général Jean Marie Michel Mokoko bénéficie d'une publicité gratuite de la part du régime de Brazzaville. On chercherait à battre campagne pour le Général Jean Marie Michel Mokoko qu'on ne s'y prendrait pas autrement. Si Mokoko était revenu tranquillement chez lui sans recevoir des cailloux dans la gueule, on ne parlerait peut-être pas autant de ce candidat. Après les cailloux, une vidéo pour faire sa publicité, suivent une interdiction de voyager, des convocations à la DGST et enfin une perquisition à son domicile le 04 mars 2016 par des agents de la DGST - sans mandat préalable. Espérons qu'ils ne viennent pas eux-mêmes introduire l'objet qu'ils prétendent chercher. Ils doivent montrer patte blanche avant leurs fouilles illégales.

Nous concluons donc que Denis Sassou Nguesso bat campagne pour le candidat Jean Marie Michel Mokoko en le victimisant à souhait. En mettant la lumière sur cet homme, Denis Sassou Nguesso se trompe de stratégie ; il n'a même plus besoin de battre campagne puisque le PCT, le Parti Congolais des Tricheurs, bat campagne pour lui. La meilleure attitude, si les agitateurs politiques  et les docteurs en magouilles du PCT avaient un peu de jugeotte, serait de l'ignorer, de le considérer comme un citoyen lambda - ce qu'il est d'ailleurs en dépit de son rang et des hautes fonctions qu'il a occupées.

Que Philippe Mvouo dise à ses amis du Parti Congolais des Tricheurs d'arrêter de battre campagne pour le Général Jean Marie Michel Mokoko. C'est agaçant d'apprendre que le régime s'ingénue à longueur de journée pour qu'on ne parle que du Général Mokoko. C'est sur Denis Sassou Nguesso que le PCT doit braquer sa rampe et non sur Mokoko. A moins qu'il veuille que l'éléphant soit vaincu.

Nous estimons faire partie de la presse nationale. L'interdiction de Philippe Mvouo à l'égard des médias expatriés ne nous concerne donc pas et, il faut dire qu'il n'a aucun pouvoir pour empêcher que les médias étrangers parlnte de tel ou tel candidat - surtout si le PCT continue à agresser le candidat Général Jean Marie Michel Mokoko. C'est vraiment comme l'a dit l'autre sur Africa 24 "UNE LOI CACAHUETE". Si Philippe Mvouo est une arachide, on se demande comment il produirait autre chose que des cacahuètes - même sous forme de loi...

Il n'est pas question pour nous de battre campagne pour tel ou tel candidat mais nous nous réservons le droit d'analyser les programmes de tous les candidats - y compris celui de Denis Sassou Nguesso - sans parti pris car nous n'avons qu'un seul parti : le peuple congolais qui doit être le seul vrai gagnant de toute initiative politique. Que cela soit dit et entendu.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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4 mars 2016 5 04 /03 /mars /2016 09:53

Avons-nous besoin de rappeler le drame du 4 mars 2012, la date du petit Hiroshima des quartiers nord de Brazzaville ? Ce jour-là, ce dimanche, de nombreux Congolais sont passés de vie à trépas pendant qu'ils rêvaient peut-être d'un Congo meilleur. Du rêve directement à l'au-delà. Tragique ! Tragique ! Certains se sont réveillés avec une jambe, un bras, un oeil en moins. D'autres ont tout perdu et végètent jusqu'à ce jour dans des abris de fortune. Au petit matin, les bombes sales à l'uranium appauvri héritées de  Muammar Kadhafi ont provoqué une déflagration dont l'onde de choc a même explosé des vitres à Kinshasa sur l'autre rive du fleuve Congo. C'est dire la puissance des charges qui étaient stockées au milieu des populations.

Non, Denis Sassou Nguesso n'est pas amnésique ; c'est même un grand maître franc-maçon luciférien qui connaît l'importance des dates, des jours, des chiffres. Il aurait pu choisir le 5 mars 2016 ou le 6 mars 2016. C'est pourtant la date traumatique du 4 mars 2016 que Denis Sassou a choisie pour lancer sa campagne de poursuite de l'esclavage du peuple congolais. Il aurait pu choisir de rendre un hommage national aux victimes de la tragédie que son incompétence a provoquée mais pour lui, les milliers de morts sont quantité négligeable. Et d'ailleurs, il n'a pas choisi cette date par hasard : il veut capitaliser sur ce trauma car les magiciens lui avaient demandé des milliers d'âmes - il a choisi alors d'offrir un holocauste de nos concitoyens des quartiers nord de Brazzaville. Le 4 mars 2012 ne fut pas un accident mais un holocauste pour le pouvoir. La preuve, c'est cette date que le tueur infatigable a arrêtée pour lancer la campagne du scrutin présidentiel du 20 mars 2016, preuve que seul le pouvoir préoccupe Denis Sassou Nguesso.

Quel est donc ce coeur qui se fiche de la vie de ses concitoyens ? Qui est donc cet homme qui a perdu toute humanité ? Il aurait pu depuis longtemps proclamé la journée du 4 mars 2012, journée pour un hommage national aux victimes de la tragédie qu'il a lui-même provoquée. C'est ne pas comprendre que Denis Sassou Nguesso a perdu son âme et que plus rien ne compte pour lui à part le pouvoir.

La campagne débute le 4 mars 2016 pour rappeler à Satan de tenir sa promesse car lui a tenu la sienne en offrant en holocauste les larmes et le sang des siens ! Voilà l'homme que certains veulent maintenir au pouvoir, Sassou, LE MAL ABSOLU ! Le tueur infatigable des masses par mille et une manières ! POUR SON POUVOIR MALEFIQUE, LA BETE D'EDOU EST PRETE A VERSER LE SANG ET LES LARMES DE TOUS LES CONGOLAIS ! SANS EXCEPTION AUCUNE !

Les candidats de l'opposition ont bien compris l'aspect luciférien du choix de cette date : on se moque de nos morts et on rappelle à Lucifer qu'il a reçu sa rivière de sang et de larmes. Quel sang et quelles larmes ? Le sang et les larmes des siens !  Un sang si précieux à ses yeux ! Aussi, fallait-il que cela paraisse un accident mais c'est sciemment que le drame fut provoqué.

Le Général Jean Marie Michel Mokoko entouré de Joe Washington Ebina parmi tant d'autres, a choisi, comme de nombreux candidats à l'élection présidentielle je présume, de rendre un hommage aux victimes innocentes de la tragédie quasi-atomique du 4 mars 2012. C'est une attitude louable.

En écrivant ceci, ce n'est pas un parti pris pour le Général Jean Marie Michel Mokoko que je fais parce que j'attends de juger les candidats à leurs projets et programmes de société mais il fallait souligner la démarche hautement symbolique de l'homme venu offrir une gerbe de fleurs aux assassinés du 4 mars 2012.

Si ce drame ne rappelle pas à nos compatriotes du nord que Denis Sassou Nguesso, le monstre de l'Alima, le dernier mokilimbembé de l'Alima, n'a que faire de leurs vies, alors que faut-il de plus pour les convaincre que cet homme est le pire fils que toutes les mères du Congo aient porté ? D'ailleurs, on se demande même, au regard de la boucherie qu'il perpétue depuis 1997 - si cet homme est un Congolais. D'origine, bien sûr puisqu'il est hélas, Congolais de nationalité pour notre plus grand malheur...

 

           LION DE MAKANDA, MWAN MINDZUMB', MBUTA MUNTU

LE 4 MARS DOIT DEVENIR UNE JOURNEE DE RECUEILLEMENT DU PEUPLE CONGOLAIS
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