Il faut que la dictature venue des bords de l'Alima comprenne que nous ne sommes pas nés de la première pluie pour ne pas nous rendre compte de la grossière manipulation qu'elle organise pour nous rouler dans la farine. Quand nous regardons Denis Christel Denis Sassou Nguesso distribuer des enveloppes aux jeunes et organiser une fausse collecte de fonds pour la candidature à l'élection présidentielle à un tour de Denis Sassou Nguesso qui ne s'est même pas prononcé, on se dit que ce grossier montage ne saurait nous tromper. Où diable les jeunes affamés de Brazzaville et d'ailleurs vont-ils trouver de l'argent pour donner à l'homme le plus riche du Congo, peut-être le plus riche du monde qui n'en a pas besoin ? En fait, c'est Kiki qui leur distribue des enveloppes et ils font semblant de cotiser pour que le monstre, qui n'a même pas besoin d'élection pour se maintenir au pouvoir, se proclame enfin candidat. Il le fera certainement d'ici février.
Que l'estomac pourri de Martin Mbéri et la bouche corrompue de Boubanga supplient Sassou de se proclamer candidat, nous ne sommes pas dupes. Ce théâtre politique auquel on convie des gens payés pour remplir des salles comme le fait Martin Mbéri nous amuse beaucoup. Kiki, Mbéri et Boubanga sont ridicules. Cette stratégie du candidat Sassou qui se fait désirer pour faire croire qu'il est candidat juste pour faire plaisir à un peuple qu'il maltraite avec le droit constitutionnel de le tuer, est honteuse et indigne d'une dictature qui peut braver les puissances du monde pour la satisfaction de l'ego d'un mégalomane. C'est encore du gâchis, de l'argent dépensé pour rien. Mbéri avait faim ; il en profite pour se remplir la panse. Il faudra qu'il se construise déjà sa maison à Oyo car lorsque les populations de Mouyondzi s'énerveront, il ne pourra plus y mettre le pied.
Que Denis Sassou Nguesso prenne son courage de monstre assassin et affameur du peuple avec droit constitutionnel de tuer comme un James 007 de la politique et qu'il se proclame candidat des Mbochis pour la poursuite de l'ethnie-Etat. La république n'appartient pas à tous. Les Adonis Ngatsié et les du Congo Zulu Bad vous le prouvent chaque jour. Nous vivons une colonisation de tout le Congo par l'ethnie Mbochi. Acculées à la mendicité, les racailles sans âme comme Mbéri ou Boubanga sont obligées de prêter le flanc pour que Sassou la leur mette bien profond. Le peuple n'est pas dupe.
Nous l'avons dit et nous le répétons : Sassou aurait dû prendre son courage comme Jean Bédel Bokassa et déclarer le Congo, colonie de l'ethnie-Etat Mbochi et que lui en est le roi, de sorte à transmettre le pouvoir à son fils. On éviterait de gaspiller des milliards lors d'élections. Il nommerait les députés, sénateurs, chefs de quartier, chefs de village, rois coutumiers, etc. Bokassa a eu le courage de se proclamer empereur et de faire de la Centrafrique un empire d'un seul pays. Il a réalisé son rêve - même si cela n'avait pas plu à son ami Giscard d'Estaing. Sassou est un bon serviteur de la France ; il a eu l'aval de François Hollande. Il n'a donc rien à craindre. Qu'il se proclame roi ou empereur du Congo et qu'on arrête de perdre du temps.
Le Congo n'est pas une république. La république respecte les lois de la république. La république reconnaît et administre les droits et les devoirs de tous au lieu de diviser le pays en maîtres et en esclaves, en colonisateurs et en colonisés. La république respecte la Constitution. La république ne tue pas ses propres enfants et n'octroie pas le permis de tuer son propre peuple à un chef d'Etat. La république a une mixité démographique, de sorte que les citoyens de tout le pays vivent partout sur le territoire en se sentant chez eux : au Congo, au nord, il n'a point de mixité démographique. La république ne transforme pas les droits de tous en privilèges de quelques-uns, en privilèges ethniques. La république ne prolonge pas la colonisation mais affranchit le peuple de la tutelle étrangère. En 1958, la France nous a imposé un régime politique. Avions-nous des leaders politiques, un peuple, avec une culture républicaine ? Avions-nous les moyens et la liberté de jouer à la république ? L'Etat est une construction de la France, la république aussi. Même notre démocratie a été imposée à la Baule par François Mitterrand. Le temps viendra où les vrais Congolais prendront enfin la peine d'examiner leur histoire politique pour faire des choix selon leurs propres intérêts et leur véritable identité.
Denis Sassou Nguesso sera candidat unique de l'ethnie-Etat qui se cache derrière le PCT. Il conviendrait que le FROCAD et l'IDC aient aussi un seul candidat à la prochaine élection présidentielle, vu que le boycott fait le jeu du mokilimbembé de l'Alima. Vaincre Sassou Nguesso à son propre jeu est un enjeu national qui doit surmonter toutes les ambitions individuelles. Celui qui se lancera seul dans l'aventure en son propre nom ne fera que conforter Sassou. Faites pour une fois triompher le bon sens et la sagesse. Si vous aimez ce peuple, ne jouez pas l'ambition individuelle mais l'ambition collective.
Nous sommes tous appelés à mourir. Sassou aussi. Qu'adviendra-t-il du Congo à la mort de cet homme qui croit qu'il est le seul à présider aux destinées de ses esclaves, de sa colonie ? Je vous laisse réfléchir à tout cela en vous souhaitant un bon dimanche.
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
Nous venons d'apprendre l'arrestation de Modeste Boukadia, président du CRDC, partisan de la sécession de cinq régions du sud du Congo en république du sud-Congo, aujourd'hui à 18 heures à Brazzaville en provenance de Paris. Le régime des crocodiles du PCT l'avait condamné à trente ans de travaux forcés parce que ses partisans avaient manifesté publiquement à Pointe-Noire en faveur d'un gouvernement d'union nationale en perturbant la ciruculation. Il a été cueilli par plus de mille policiers et gendarmes venus l'attendre au bas de l'avion d'AIR FRANCE.
Nous déplorons qu'il soit arrêté manu militari comme un gangster ou un criminel de haut vol - alors que les vrais criminels comme Zulu Bad circulent librement au Congo. Réclamer un gouvernement d'union nationale n'est pas un crime. La France et les frères de lumière ne manqueront pas de venir au chevet de Modeste Boukadia car il n'a rien à faire en prison, lui et ses militants. Nous espérons qu'il ne subira pas tortures et humiliations en prison. Le régime du monstre de l'Alima doit arrêter le terrorisme d'Etat et le gangstérisme politique.
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMBA, MBUTA MUNTU
Il est vrai que Denis Sassou Nguesso a violé la Constitution du 20 janvier 2002 et que le reste du processus pourrait être considéré comme nul et non avenu dans une véritable démocratie. Or, au Congo, nous ne sommes pas en démocratie mais en dictature, enfin, en démocrature si on veut. Avec le soutien de la dictature du dehors, celle de la France, au travers de l'aval donné par le président François Hollande à son gouverneur noir Denis Sassou Nguesso afin qu'il ourdisse son coup d'Etat constitutionnel. En politique, seule compte la manière dont on arrive au pouvoir ; le reste n'est qu'une question de maintien et de conservation. Se contenter de bouder, de nier l'évidence au lieu d'oser l'offensive est une politique qui ne fait que le jeu du régime dictatorial des crocodiles du PCT. Depuis 1997 où Denis Sassou Nguesso a abrogé la Constitution du 15 mars 1992, il déroule comme une broyeuse qui ne rencontre aucune résistance sur son chemin. L'homme a éliminé tous les adversaires sérieux qui pouvaient lui faire de l'ombre tant civils que militaires. Par le poison, la corruption, l'emprisonnement, l'assassinat ou le bannissement. Ceux qui ont prétendu le défier depuis 2002, en fait, marchent au pas et suivent sa cadence. Dans les urnes et hors des urnes. Il est celui qui dicte la façon de danser le Muhirika...
Nous avons été parmi ceux qui les premiers ont incité l'opposition à changer de logiciel politique face à Denis Sassou Nguesso en adoptant une autre stratégie que celle du boycott qui fait l'affaire du régime (lire article à ce sujet). Il s'agit de battre Denis Sassou Nguesso à son propre jeu à condition d'en faire un jeu ... propre : ce qui implique l'instauration d'un rapport de force politique avant d'aller aux urnes. Le processus électoral doit être assaini et rendu transparent. Tous les Congolais en âge de voter doivent être inscrits sur les listes électorales. Le FROCAD et l'IDC doivent inciter les populations en âge de voter à s'inscrire sur les listes électorales. Le contrôle, le déroulement, le dépouillement de l'élection ne doivent plus être le seul apanage du régime dictatorial et il s'agit de publier les résultats sans atermoiements. Ce sont là les conditions d'assainissement du processus électoral. Si le régime des crocodiles du PCT accepte ces conditions d'une élection juste, transparente et populaire, il convient alors de mettre en challenger UN SEUL candidat de l'opposition car l'objectif doit être de battre Denis Sassou Nguesso par les urnes, la seule voie peu coûteuse en vies humaines pour le décrotter du sommet de l'Etat.
Nous regrettons que de la convention du FROCAD-IDC ne soit sorti un candidat unique accepté et accrédité par tous. Attendre pour le nommer, alors même que la convention vient de se terminer est une erreur. Il est vrai qu'il serait plus logique d'obtenir d'abord les assurances d'une élection présidentielle digne de ce nom mais le candidat unique de l'opposition est aussi une façon de cristalliser l'opposition autour d'une personne, d'un porte-étendard symbolisant l'unification de l'opposition, l'alliance de gouvernement.
Le candidat unique FROCAD-IDC doit promettre d'organiser un nouveau référendum afin de changer de Constitution dans le but de restaurer la crédibilité constitutionnelle. Ensuite suivraient sous sa houlette une constituante et une transition républicaine pour nettoyer le pays du poison PCT.
Que ceux qui s'excitent pour lancer leur cheval ethnique à la conquête du palais présidentiel comprennent que ce n'est pas la bonne démarche pour battre Denis Sassou Nguesso : cet égoïsme ethnique ruine les chances de ladite opposition de vaincre Denis Sassou Nguesso au cours d'un élection transparente, plurielle et populaire. Il ne s'agit pas pour le Congo d'abattre un régime ethnique pour tomber dans un autre. La logique de l'ethnie-Etat doit être éradiquée une fois pour toutes. Ils peuvent toujours attendre l'élection suivante pour lancer leur champion à la conquête du pouvoir car la liberté étant ce qu'elle est, personne ne saurait s'y opposer mais là, au moment où Denis Sassou Nguesso tient tous les rouages du pays et tire toutes les ficelles politiques, lui qui se sait soutenu par la France, il est de très mauvais goût de vouloir faire la course en solitaire au nom de la poursuite de privilèges ethniques. Dans ce cas, autant laisser Denis Sassou Nguesso poursuivre son oeuvre destructrice si c'est pour servir la même logique !
Pour notre part, nous sommes convaincus que seule une rébellion armée digne de ce nom peut rebattre les cartes politiques dans notre pays. Denis Sassou Nguesso ne croit qu'en la force et il la veut de son côté et non de celle du peuple. Il est venu par les armes et ne partira que par les armes. "TO ZUAKI NA MINDUKI, TO KOZONGUISSA NA MINDUKI"... Tant qu'il aura la certitude d'avoir une supériorité militaire sur ses concurrents, il ne lâchera pas le gibier tombé dans ses filets après une chasse du pouvoir à la Kalachnikov. Ce que la kalachnikov a conquis, seule la kalachnikov peut le reprendre - même si nous ne négligeons pas la force de l'insurrection populaire généralisée. Hélas, dans le cadre du Congo, toute insurrection dans un pays divisé en soutiens et en ennemis de Denis Sassou Nguesso ne peut conduire qu'à la guerre civile. La rébellion armée ne doit avoir pour objectif que de renverser le régime et non de provoquer un affrontement entre partisans et opposants au régime. Il faut au contraire rassembler tous ceux qui parmi les Cobras, les Ninjas, les Cocoyes, les Nsiloulous, les soldats loyalistes, les policiers, les gendarmes, veulent faire tomber le GRAND NDZOKOU. Il suffit de trouver l'homme qui aurait assez de charisme pour conduire jusqu'au bout ce projet salutaire pour le peuple congolais. Cet homme existe. Il lui suffit de jouer à la roulette du destin en croyant en sa bonne étoile. Un vrai soldat n'a pas peur de défendre et de mourir pour son pays. Si les mercenaires barbares sont prêts à tuer et à mourir pour défendre Denis Sassou Nguesso, il est impérieux qu'en face, pour la défense du peuple, se dresse une force opposée se trouvant dans les mêmes dispositions.
LA PATRIE OU LA MORT !
INGUETA !
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
Mon cher Labreuvoix,
bonjour. Une foi basée sur le mensonge ne vaut rien. Les vendeurs de Paradis ventilent aussi le mensonge car la Bible est oeuvre humaine, oeuvre d'Eurasiatiques, les faux Juifs, qui sont menteurs par essence ! Le Christ lui-même n'a-t-il pas dit à ces faux Juifs : "vous avez pour père le Diable" ? "Le Diable est menteur et il ment de sa propre nature de menteur" ? La Bible est à lire avec l'esprit de vérité car si le Diable a pour nature le mensonge, alors, là où il y a le mensonge, c'est l'oeuvre du Diable. Et cela est valable pour la Bible ! C'est la peur qui empêche de lire la Bible avec l'esprit de vérité que le Dieu créateur nous a donné.
Nombreux sont les gens qui m'ont demandé de continuer à éclairer le peuple sur les Ecritures. Sache qu'il est question de pratiques magiques dans la Bible et même sataniques à certains endroits. Tu as la preuve de l'évocation des esprits des morts dans l'épisode où Saül alla consulter un voyant qui invoquait les esprit des morts et qui invoqua l'esprit du prophète Samuel. Comment les Juifs pouvaient-ils sacrifier leurs enfants à Moloch s'ils adoraient le VRAI Dieu ? Comment Abraham, père des croyants a-t-il menti à son fils Isaac quand ce dernier lui demanda où était la bête à sacrifier ? Sachant que Dieu est un Dieu jaloux, comment Moïse pouvait-il sacrifier à la fois à Dieu et à Azazel ? Pourquoi Jude dit-il que le Diable est venu disputer la dépouille de Moïse à Michaël ? D'ailleurs, rien ne nous dit que ce n'est pas le Diable qui l'emporta. Comment le Diable peut estimer avoir le droit de prendre le cadavre du prétendu grand serviteur de Dieu qu'était Moïse ? Et pourquoi faire ?
Comment comprendre II Samuel 24 à propos du recensement d'Israël :
"La colère de l'Eternel s'enflamma de nouveau contre Israël, et il excita David contre eux, en disant : Va, fais le dénombrement d'Israël et de Juda. Et le roi dit à Joab, qui était chef de l'armée et qui se trouvait près de lui: Parcours toutes les tribus d'Israël, depuis Dan jusqu'à Beer-Schéba; qu'on fasse le dénombrement du peuple, et que je sache à combien il s'élève..."
et 1 Chroniques 21 qui attribue le même recensement à Satan :
"Satan se leva contre Israël, et il excita David à faire le dénombrement d'Israël. Et David dit à Joab et aux chefs du peuple: Allez, faites le dénombrement d'Israël, depuis Beer-Schéba jusqu'à Dan, et rapportez-le-moi, afin que je sache à combien il s'élève..."
Alors qui intima l'ordre à David de recenser les Israélites ? Dieu, l'Eternel ou Satan ? Le Dieu de la Bible est-il Satan ? Satan est-il éternel ? l'Eternel ? Qui a dit la vérité ? L'auteur des Chroniques ou l'auteur du livre de Samuel ? Qui ment ? Qui interprète mal ? On peut multiplier les exemples où l'on trouve dans la Bible à la fois une chose et son contraire.
Pour terminer :
L’homme est créé avant les animaux :
(Genèse 2:18-19) Et l’Eternel Dieu dit, Il n’est pas bon que l’homme soit seul; je lui ferai une aide qui lui corresponde. Et l’Eternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux des cieux, et les fit venir vers l’homme pour voir comment il les nommerait; et tout nom que l’homme donnait à un être vivant fut son nom.
L’homme est créé après les animaux : (Genèse 1:25-26) Et Dieu fit les bêtes de la terre selon leur espèce, et le bétail selon son espèce, et tout reptile du sol selon son espèce. Et Dieu vit que cela était bon. Et Dieu dit, Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’ils dominent sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tout animal rampant qui rampe sur la terre.
Non, il faut sauver notre peuple. C'est une tâche immense qui demande un gros sacrifice. Nous avons près de six siècles de mensonges et de manipulations à rattraper ! C'est un travail énorme ! Une seule génération ne suffira pas. Il faut plusieurs générations et le travail sera rude. Il faudra bien qu'un prophète d'un genre nouveau se sacrifie pour sortir le peuple des ténèbres.
Un livre, une religion, une croyance basés sur le mensonge ou des contre-vérités sont œuvres du Diable car le VRAI Dieu est VERITE.
Dans la Bible, il y a du mensonge, du moins, des contre-vérités et ceux qui la défendent les yeux fermés, sans le savoir, servent le Diable - puisque même Moïse sacrifiait à Azazel qui est l'un des anges déchus décrits dans le livre d'Hénoch.
Il faut commencer par sortir de la prison spirituelle biblique dans laquelle nous avons été enfermés depuis 1483. La Bible contient un message essentiel que l'on retrouve dans de nombreux textes anciens dont il est par ailleurs une sorte de compilation mais son contenu n'est pas vrai à tout bout de ligne. Voilà pourquoi les pasteurs interdisent l'interprétation et demandent que l'on y croie les yeux fermés. Or, Si Dieu est Vérité, foncer tête baissée dans la croyance aveugle sans chercher à discerner le vrai du faux est gravissime. Une chose est certaine : la vérité n'a pas peur d'être éprouvée car elle peut être prouvée. Le mensonge par contre exige d'être cru sur parole car il ne résiste pas longtemps à une expertise sérieuse d'un esprit en quête de vérité.
Ton idée de créer complexe scolaire est une bonne idée. Il faut que les enfants s'initient tôt à la logique pour qu'ils ne soient pas trompés par le premier venu. Il nous faut adapter l'école à nos besoins et non subir l'éducation dont les programmes renvoient à faire la promotion d'une autre culture.
A toi.
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
Le samedi 9 janvier 2016, à l'assemblée nationale, j'ai expliqué que les colons français avaient substitué l'identité ethnique basée sur la langue maternelle ou paternelle parlée à l'identité clanique qui renvoie à une référence génétique par la référence à l'ancêtre commun tandis que la précédente a une base plus linguistique, c'est-à-dire, communicationnelle. D'ailleurs, l'identité nationale, octroyée à l'indépendance, encore plus artificielle que l'identité ethnique, est aussi une création occidentale. Nous développerons ce propos dans un autre article.
Maître Collard m'a demandé la différence entre identité clanique et identité ethnique. Hélas, je n'ai pas eu le temps de lui répondre. Cet article est un éclairage à l'endroit de tous.
La référence à l'ancêtre commun clanique privilégie le groupe, ce qui relie les uns aux autres dans la chair, dans le subconscient profond, induisant ainsi une solidarité automatique - alors que l'état civil introduit par la colonisation infère une représentation plus individualisante, avec un homme assimilé individu avec ses droits et ses devoirs qui lui sont attachés, un homme avec SON travail, SA parcelle, SA maison, SON salaire, SON diplôme, etc. Nos parents ont adopté des prénoms chrétiens et le nom du père est devenu le patronyme de l'enfant - alors que dans nos traditions le nom de l'enfant pouvait servir à se remémorer et à honorer les ascendants. J'ai été surnommé Loundou du nom de mon grand-père mais ce nom ne figure pas sur mon acte de naissance. Pourtant, c'est ainsi qu'on m'appelle dans ma famille. A l'époque des anciens, je n'aurais pas porté le nom de mon père mais celui de mon grand-père. Peut-être faudra-t-il un jour se passer de prénoms chrétiens, de prénoms français pour retourner vers une authenticité patronymique. Mobutu avait osé le faire avec son authenticité mal négociée. Le poids de la domination coloniale occidentale a fini par renvoyer l'authenticité aux bas-fonds de l'histoire. Dans la tradition des anciens, on est X, fils de Z qui désigne le père même chez les ethnies matrilinéaires. On complète l'identité par le clan d'appartenance suivi du clan du père dont on est le fils.
Qui sommes-nous ? Et que sommes-nous devenus ? La première question, apparemment simple au départ, est plus complexe qu'elle n'y paraît - selon qu'on se définisse de son propre chef ou selon que l'on accepte la façon dont l'autre, l'étranger, nous définit, nous identifie, forcément selon des critères comparatifs à sa propre identité, à sa propre culture. La seconde inclut l'idée de transformation, de changement de représentation, suite à l'esclavage, la colonisation, l'éducation, l'aliénation religieuse. A une échelle moyenne, sommes-nous des Bantou ? Oui, nous sommes des Bantou mais les Occidentaux sont aussi des Bantou, car le concept Bantou veut tous simplement dire "des hommes". Cela ne suffit pas à caractériser un groupe aussi important disséminé sur une grande partie de l'Afrique car un terme générique ne saurait définir une spécificité. Ce qu'était ce groupe à l'origine avant l'arrivée des Blancs, nous l'avons oublié - depuis que nous sommes partis de Sumer. Nos ancêtres se définissaient-ils par rapport à la couleur de leur peau ? Bien sûr que non. Se définissaient-ils par la langue parlée ? Pas essentiellement. Des étrangers vivant au milieu d'eux pouvaient parler leur langue mais il restait étranger bien que culturellement assimilés. Abraham parlait la langue de Canaan, l'hébreu (Esaïe 19:18) - cela ne fit pas de lui un Cananéen, lui qui était un Sumérien ou si l'on veut un Chaldéen (les prêtres chaldéens avaient une origine égyptienne donc nègre). Sommes-nous des Noirs ? Non ! Nous sommes devenus des Noirs au travers du regard du colonisateur qui nous a forcés à nous considérer comme tels, comme de simples épidermes, alors que scientifiquement parlant, la couleur de la peau n'est pas la base de l'identité. Avant de rencontrer des Noirs, il est peu probable que les Celtes, les Saxons, les Gaulois, les Mérovingiens s'identifiaient en tant que Blancs. L'épiderme devient un critère d'identification face à la diversité de faciès. Il en est de même de la langue qui n'est un critère de distinction que lorsqu'on se retrouve devant des populations ou des communautés qui parlent une autre langue. Au sein des Français, on est Basque, Breton, Normand, Corse, Alsacien. On peut prendre la région, l'espace d'habitation comme lieu de différenciation. Cependant, ce qui caractérise l'identité, ce n'est pas de se définir par rapport à autrui mais à soi-même. L'être est être selon ses propres attributs - sans que la comparaison à autrui soit nécessaire. La Bible l'a bien compris puisque les Anakim sont les géants de la postérité d'Anak, les Cananéens sont les descendants de Canaan et les Sémites, descendants de Sem. Telle est la seule façon valable de définir l'identité. Cela n'a rien à voir avec la couleur de la peau ou la langue parlée. Si on définissait un peuple par la langue parlée, puisque l'hébreu est selon la Bible la langue de Canaan, alors les Cananéens sont les Hébreux...
Mes pères parlaient une ou plusieurs langues mais se se définissaient pas par rapport à elles ; ils avaient une définition ontologique qui renvoyait à l'ancêtre commun réel et non mythique (car cet ancêtre commun existait vraiment pour avoir imprégné la mémoire de façon indélébile) en ligne matrilinéaire ou en ligne patrilinéaire et se proclamait fils du clan de l'autre parent. En ligne matrilinéaire, on est membre du clan de sa mère et fils du clan de son père. Le mariage étant régi traditionnellement par l'exogamie qui est un succédané de la prohibition de l'inceste, on prenait femme dans un clan autre que celui de sa mère pour éviter les pièges de la consanguinité, le mariage lui-même étant considéré plus ou moins comme l'alliance entre deux clans. Les Tékés ne sont Tékés que par rapport aux Yakas, par exemple. Au sein de la société orientée linguistiquement tékée, les hommes ont une identité clanique.
C'est la mixité urbaine artificielle entraînée par les premières villes coloniales qui a poussé les Africains à se distinguer vis-à-vis de ceux qui ne parlaient pas la même langue qu'eux de cette façon, juste pour se distinguer car la vraie forme d'identité était le statut de mussi, de mushi, de muissi kanda. On se présentait ainsi auprès des autres : Je suis X du clan Makanda, fils du clan Y, on pouvait éventuellement préciser le nom du père si nécessaire.
Avant l'arrivée des Occidentaux, nos ancêtres étaient des mushi, des muissi, des mussi kanda et non des Tékés, Vilis, Laadis, Koongos, Mbochis, Likoubas, Sanghas, Bembés, Yaka, Lumbus, Punus, etc. Identifier quelqu'un juste par la langue est une invention occidentale au travers de l'état civil comme ils ont inventé une identification raciale épidermique. Avant la rencontre avec les Occidentaux, nous ne nous considérions pas comme des Noirs, une représentation méprisante, infériorisante d'une population qu'on voulait absolument réduire en esclavage. Quand on affirme que Cham est l'ancêtre des Noirs, Japhet celui des Occidentaux et Sem celui des Juifs, on mélange les registres, d'un côté, on institue la couleur comme critère distinctif de l'autre, on brouille les cartes car les Occidentaux et les Juifs sont blancs mais ce n'est pas le plus grave : on élude la question fondamentale de l'origine. Quelle est donc la couleur de Noé pour qu'il ait un enfant Noir ? A cette difficulté, on arguera que Cham n'était pas Noir à l'origine mais il le devint après la malédiction de Canaan par Noé. Or, il n'a pas été maudit à changer la couleur de sa peau mais à devenir l'esclave de ses frères ! Et comment expliquer que les Juifs furent esclaves à Babylone, un pays fondé par Nemrod, un descendant de Cham ? Si les Chamites avaient été maudits, comment expliquer que les Hébreux aient été esclaves en Egypte ? Cela ne tient pas une seconde, même du point de vue biblique. Noé, l'alcoolique, n'est pas Dieu pour maudire jusqu'à perturber l'ADN ! Aucun scientifique sérieux ne croirait que d'un père et d'une mère de race leucoderme puisse naître un enfant "noir". Cela ne tient pas. UN "NOIR" NE PEUT NAITRE QUE D'UN "NOIR" ET D'UNE "NOIRE". C'est aussi clair que de l'eau de roche. L'ADN ne triche pas et ne ment pas. Certes, on peut manipuler l'ADN mais c'est une autre histoire.
L'identité, c'est l'origine, la référence à la semence primordiale car la langue d'une communauté peut changer dans le temps au travers des migrations, des contacts, par emprunt, diffusion, adoption, évolution, coercition (colonisation ou esclavage) mais l'origine, elle, ne change pas. C'est la référence à l'ancêtre qui nous définit - plus que la langue que nous parlons. La langue n'est qu'un moyen de communication et parler la même langue ne signifie pas que l'on ait la même origine, la même identité culturelle. Communiquer est né de la nécessité d'échanger, de se comprendre.
Pour revenir au sujet abordé, lorsque les colons français établissent l'état civil, ils se trompent en consignant la langue au lieu du clan, créant ainsi une identité artificielle qui deviendra plus tard source de conflit. En effet, il y a un avantage certain à l'identité clanique car elle est d'ordre génétique par l'allusion absolu à l'ancêtre commun et surtout, elle pose le principe de la primauté du groupe sur l'individu. De plus le clan est trans-ethnique, transtribal car il pénètre plusieurs ethnies en les soudant par les liens matrimoniaux. Pour le comprendre, c'est très simple : il suffit de se dire que la femme est le principe mobile de la société traditionnelle. Avec le mariage, elle peut se déplacer d'une ethnie à une autre, d'une tribu à une autre, d'un espace culturel à un autre. Cependant, elle garde sa qualité de Mushi, de mussi, de muissi et en société matrilinéaire, ses enfants hériteront de son clan - même s'ils ne parlent pas la langue de leur mère. Si une femme Makanda ou Dikanda épouse un bembé et se déplace de son Niari natal à la Bouenza et que par la force des choses elle et ses enfants adoptent la langue et la culture bembée, il n'en demeure pas moins qu'ils sont toujours des Makanda ou des Dikanda, des Mindzumba ou des Mindzimba, selon la prononciation. Si un colon français leur établit un état civil juste au travers de la langue parlée, madame X et ses enfants seront des Bembés.
Si les Africains plongeaient au fond de leur clanité qui est une recherche de l'origine commune et des alliances qui ont conduit jusqu'à nous car on ne peut naître que de deux personnes, il y aurait moins de guerres tribales. Or, on ne regarde désormais plus qu'à l'ethnie et lorsqu'on ne parle pas la même langue, si le critère de grégarité est linguistique, l'autre devient un étranger - même si on est du même clan, même si dans le fond des âges, on a la même origine.
Après six siècles de domination occidentale, nous sommes devenus des déracinés, des acculturés à identité artificielle, des êtres sans épaisseur culturelle. Nous avons subi une acculturation dont les effets néfastes se font encore sentir jusqu'à présent, une acculturation qui est passée par la violence et l'humiliation de la servitude, la domination coloniale, l'éducation, par l'école, le lycée, l'université, la consommation de produits manufacturés. Et le pire est que nous transmettons cette aliénation culturelle, ce déracinement identitaire, cette acculturation avilissante à nos enfants par l'éducation. Les Noirs déportés de force aux Amériques par les esclavagistes ont tout perdu : leur identité a été totalement falsifiée, en commençant par le nom et la religion qui a aussi ajouté à cette aliénation. Devenus des êtres déracinés, nous sommes facilement dominés et nous avons même fini par assimiler la culture de notre oppresseur comme la nôtre, une culture qui nous infériorise et nous avons intériorisé le complexe d'infériorité paralysant ainsi notre génie créateur (selon Pigafetta, le royaume kongo produisait la plus pure des soies, par exemple). Bref, nous avons accepté notre infériorisation culturelle et non génomique. Nous avons aussi perdu notre mémoire et ayant perdu la mémoire, nous avons perdu notre histoire. Et sans histoire, les Occidentaux nous manipulent et nous opposent les uns aux autres. Opposés les uns aux autres, nous sommes désunis et ils en profitent pour piller nos pays, notre continent.
Il faudra se désaliéner. Comment ? Par la culture et l'éducation orientées vers notre propre identité, notre propre culture, notre propre histoire. Personne ne se développe avec la culture et l'histoire d'un autre ; c'est plutôt le mécanisme de l'asservissement. N'acceptons plus que quelqu'un qui vient d'ailleurs vienne nous définir et nous dire qui nous sommes car nous n'avons besoin de personne pour être ce que nous sommes. Pour nous, adultes, il faut parler de culture d'enculturation et pour les enfants innocents qui naissent, il faut passer par l"éducation, par l'école. Il faut que l'Afrique parvienne un jour à édifier la première génération africaine désaliénée parce qu'elle aura recouvré sa véritable identité. L'esclavage, c'est accepter de se regarder comme le maître veut que l'on se représente et se résigner à occuper la position qu'il a prévue pour nous. L'infériorisation est un complexe de caste, une castification immuable de race. Il faudra renoncer à se voir dans les yeux d'autrui et commencer à se voir selon notre propre regard. Le salut de l'Afrique passera par là.
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
Mon cher Mwishi, bonne année. Les lecteurs pourront lire votre commentaire en bas de l'article précédent. Ma réponse, j'en fais un article pour qu'il soit accessible à tous les Congolais
Première chose : le CNT n'est qu'une association qui a pour vocation de justifier la nécessité d'une transition républicaine, une association dont je ne suis pas le créateur. Je suis membre de celle-ci parce que j'estime que c'est la seule voie possible pour sortir le pays de l'impasse et restaurer la démocratie ; je me suis assez expliqué là-dessus. Au regard de l'histoire, les CNT sont au départ l'idée de quelques individus avant de devenir une idée collective. Dès que la greffe prendra au niveau national, l'association française entrera en dissolution. D'ailleurs, les Congolais ont fini par comprendre la pertinence de cette idée que j'ai défendue et vulgarisée en créant le H2CRT et le CNRT. Ce ne sont que des associations ! Tout se passera au pays. Si l'opposition avait de l'audace, elle mettrait en place un gouvernement bis au lieu de tergiverser avec un homme qui se trouve dans l'illégalité.
Deuxième chose : non, je n'ai pas du tout piqué une quelconque idée de l'opposition qui n'a pas de stratégie claire comme le constate le commun des Congolais. Mes idées sont là pour booster une opposition en manque d'inspiration. Je vous défie de me sortir un texte, une vidéo où l'opposition parle de paralyser totalement le pays avec une période de blocage précise.
Troisième chose : annoncer la démission d'un dictateur que vous appelez "PR" pour Président de la République est une marque d'immaturité politique. Sassou n'a jamais été PR, juste gangster en chef au sommet de l'Etat. Aujourd'hui, il n'est même plus chef de l'Etat. Croyez-vous que Sassou va obéir à l'opposition et démissionner - alors qu'il vient de défier avec succès Hollande et Obama ? Eh bien, non ! Il faut prendre des actions énergiques pour le chasser de son piédestal ! Croyez-vous qu'un dialogue national soit suffisant pour entraîner la démission du dictateur Denis Sassou Nguesso ? C'est le dialogue national avec un dictateur qui constitue pour vous une "MESURE FORTE" ? Si discuter et parloter suffisaient, Sassou serait déjà parti.
Quatrième chose : vous êtes sur le terrain. Une bonne idée n'a pas de terrain. Agissez donc et sortez notre pays de la dictature sinon à quoi cela vous sert-il ? Juste à claironner que vous êtes sur le terrain ? De Gaulle se trouvait à Londres ; avec ses bonnes idées, il a sorti son pays du traquenard nazi. Cela dit, je ne me prends pas pour De Gaulle mais juste pour dire qu'on peut agir pour son pays de l'extérieur.
Cinquième chose : lisez-moi bien. La candidature unique de l'opposition n'est pas une manipulation du pouvoir mais une idée que j'ai émise et que j'ai même communiquée à un leader de l'opposition et elle ne peut se faire que sous condition de transparence électorale avec inscription de TOUS les Congolais sur les listes électorales et un contrôle total du processus électoral. J'ai proposé qu'on filme le processus électoral de bout en bout et qu'on proclame les résultats de suite. Je vous signale qu'Abdoulaye Wade avait lui aussi tripatouillé la Constitution sénégalaise - avant d'être battu par les urnes. Quand une stratégie ne fonctionne pas, il faut la revoir et la corriger. Le boycott assure Sassou de gagner au premier tour. Pourquoi l'enfant terrible d'Edou avait fait en sorte qu'en 2009, l'UPADS, le RDD, le MCCDI, le RDPS, le RDD ne présentent aucun candidat ? N'est-ce pas parce qu'il redoutait d'affronter un candidat d'un grand parti ? Et si pour une fois, tous ces partis se liguaient dans une alliance de gouvernement en réussissant à surmonter leurs ego ? Ne trouvez-vous pas que c'est une réponse plus efficace - si et seulement si on pousse Sassou à la transparence électorale ?
Sixième chose : je suis persuadé que seule une rébellion militaire est la réponse adéquate, la force ne respectant que la force. Nous avons affaire à une dictature tribalo-militaire pour ne pas dire la colonisation du Congo par une ethnie. Pierre Oba n'a-t-il pas dit :
" TO ZUAKI NA MINDUKI, TO KO ZONGUISSA NA MINDUKI " ?
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
Il est bon d'être instruit mais il faut aussi avoir une instruction spirituelle pour comprendre les codes cachés du mal. Pourquoi Denis Sassou Nguesso a-t-il fixé son coup d'Etat électoral, après le coup d'Etat référendaire, au mois de mars ? Mars est le dieu romain de la Guerre. Et qui dit guerre, dit mort, parfois mort de masse par la violence car la guerre est la violence satanique par excellence en oeuvre sur la terre. Son jour, c'est le mardi qui étymologiquement veut dire "jour de mars" comme mercredi est le jour de mercure. Il n'est donc pas étonnant que des événements sanglants interviennent au cours de ce mois. Le président Marien Ngouabi n'a-t-il pas été assassiné le 18 mars 1977 ? Le cardinal Emile Biayenda a été assassiné le 22 mars 1977. Vous n'avez pas oublié le petit Hiroshima du 4 mars 2012. Denis Sassou Nguesso est un grand maître franc-maçon ; il connaît toutes ces choses. Rien n'est choisi par hasard, surtout pas les dates : la date du 20 mars 2016 a été choisie à dessein pour sa prochaine forfaiture.
Comme nous avons une opposition incapable de choisir un seul candidat afin de battre Denis Sassou Nguesso aux urnes - même au cours d'une élection illégale, alors il ne nous reste pas beaucoup de solutions. Ne rêvons pas : si la communauté internationale ne voulait plus de Denis Sassou Nguesso comme elle ne veut plus de Bachar El Assad, cela se saurait. Ne vous fiez pas aux gesticulations diplomatiques qui ne font que distraire la galerie : il faut que les Congolais ne comptent que sur eux-mêmes car Denis Sassou Nguesso est un bon gouverneur noir franc-maçon, un bon gouverneur noir du district du Congo - comme l'a montré François Hollande en le soutenant. Soit nous entrons dans une insurrection populaire justifiée par la désobéissance civile, soit nous organisons une rébellion armée. La force ne respecte que la force et il faut une réponse de même nature pour contrer les forces qui nous tiennent captifs. De toute façon, la désobéissance civile bien que constitutionnelle n'est pas très explicite : la constitution ne dit rien de précis quant à sa mise en oeuvre. Les milliers de fonctionnaires obéissent à des syndicats corrompus. A tous ceux qui ne dépendent pas de l'Etat, comment peuvent-ils désobéir quand ils ne reçoivent pas d'ordres précis du régime et qu'ils ne sont pas au service du royaume ? La seule possibilité qui leur reste c'est d'abattre les institutions qui prolongent la colonisation du Congo, la colonisation de tout le Congo par une seule ethnie qui s'est muée en ETHNIE-ETAT.
Comprenez bien que rien n'empêche les soi-disant opposants à appeler le peuple à une insurrection - même si nous savons que les Mbochis soutiendront leur champion au nom de l'ethnie-Etat. Comme les Mbochis ne constituent pas la majorité des Congolais et qu'ils acceptent de souffrir pour que le MAL qui a explosé leurs parents en plein sommeil le dimanche 4 mars 2012 demeure au pouvoir, eh bien qu'ils restent chez eux à boire la bière ou qu'ils le défendent pour que le pays bascule dans la guerre civile car ce n'est qu'au moment où ce pays sombrera dans la violence que les puissances du monde s'en mêleront. En fait, ceux qui défendent l'injustice ne font pas partie du peuple car ils sont les ennemis du peuple. Je sais que tous les nordistes ne soutiennent pas Denis Sassou Nguesso mais leur inaction est tout de même une façon de le soutenir. Il est temps qu'ils le prouvent car après, il sera trop tard. Modeste Boukadia arrive bientôt avec le couteau de la scission et si c'est ce qu'ils veulent, qu'ils se complaisent dans leur soutien aveugle à la dictature menée sous l'idéologie ethnie-Etat. Adonis Ngatsié en sortant son pistolet a dit : "Je suis Mbochi. Nous avons le pouvoir" - ce qui résume très bien l'idéologie de l'ethnie-Etat et pour un Mbochi le fait que toute l'ethnie soit au pouvoir signifie : "TOUT EST PERMIS" ! Le Congo vit donc sous la loi de la jungle ethnique.
A défaut de participer à l'élection présidentielle, faute de candidat unique de l'opposition, les Miérassa, Kinfoussia, Dzon, Okombi, Parfait Kolélas, Tsaty Mabiala - quand bien même Sassou cherche à l'évincer de la tête de l'UPADS - doivent paralyser le pays et le jour symbolique de cette paralysie totale doit être un jour symbolique : j'ai pensé au jour de l'assassinat du président MARIEN NGOUABI. LE 18 MARS 2016, DATE ANNIVERSAIRE DE LA MORT DU PRESIDENT MARIEN NGOUABI, LE CONGO DOIT DEVENIR UN PAYS MORT JUSQU'AU 22 MARS 2016, LE 22 MARS ETANT LA DATE ANNIVERSAIRE DE LA MORT DU CARDINAL EMILE BIAYENDA. LES VILLES DOIVENT DEVENIR VILLES MORTES, LES QUARTIERS, QUARTIERS MORTS, LES VILLAGES, VILLAGES MORTS. Plus de taxis, plus de marché. Personne ne doit se rendre au travail. IL FAUT QUE TOUT LE PAYS S'ARRETE. Laissez ceux qui seuls reconnaissent le monstre de l'Alima comme LEUR SEUL PRESIDENT nous le prouver pour que la division du pays entre ceux qui soutiennent l'injustice, la barbarie et les autres qui sont pour la justice et la démocratie apparaisse en plein jour. Les chefs traditionnels, les rois doivent inciter les populations à faire des réserves du 14 au 17 mars.
Si nous avions déjà des équipes capables de saboter les lieux de la forfaiture, nous leur demanderions de saboter les élections dans la nuit du 19 mars 2016 mais avons-nous un "Général" qui guiderait une telle opération ? Ceux qui se contentent de jacter, de caqueter sans réfléchir à une action et qui rejettent toute tentative de barrer la route à l'incarnation du MAL ABSOLU - sont même à l'insu de leur plein gré, complices du monstre d'Edou. L'INACTION EST UNE COMPLICITE. Empêcher toute possibilité de faire tomber le monstre, c'est le maintenir au pouvoir. Aussi, j'accuse MATHIAS DZON, KINFOUSSIA ET LES AUTRES DE CRIME CONTRE L'HUMANITE POUR APPEL A L'INACTION QUI MAINTENDRA LE STATU QUO DANS NOTRE PAYS.
C'est le moment d'être chaud car il n'y a plus de place pour les tièdes. Le pays se meurt et eux encouragent sa mort parcre qu'ils prennent part à la manducation de la dépouille nationale. C'est terminé.
Rien n'empêche que les leaders du nord qui se disent de l'opposition puissent pousser les citoyens du nord à se révolter. Or, ils ne parlent pas à leurs bases. Alors, en quoi sont-ils des hommes politiques ? Juste pour servir leur ambition démesurée ? Nous avons besoin d'un homme politique qui se mue en GENERAL et qui soulève le peuple, qui l'organise en comités de défense de quartiers, de zones. Les meetings auraient permis de déstabiliser le régime si les foules avaient pris et brûlé la présidence de la république, la cour constitutionnelle, l'assemblée nationale, si les prisonniers avaient été libérés, etc.
Nous sommes en face d'une situation grave et il s'agit de prendre des graves décisions. Le temps est en fait à la REBELLION ARMEE comme au Burundi où les Burundais ont pris les armes ; la communauté internationale pousse à présent les deux camps à s'asseoir autour d'une table.
J'appelle les soldats loyalistes de la république, ceux qui dans la force publique estiment que cette situation de souffrance du peuple a assez duré, les Nsilulus, les Cobras déçus, les Katangais de la Likouala et de la sangha, les Cocoyes, les Ninjas, à se coaliser pour sauver le pays. S'ils sortent victorieux du GRAND NDZOKOU, ils gagneront leur place dans la force publique que nous réformerons pour qu'elle soit au service du peuple et de la justice.
Nous ne pourrons pas faire tomber Sassou par le jeu de la politique pure, vu que l'homme est soutenu par les puissances internationales qui ont pourtant le pouvoir de le bloquer. Il faut désormais prendre nos responsabilités et déstabiliser militairement le pays. Ensuite, tous les citoyens sortiront et envahiront les rues et détruiront les symboles de l'oppression.
Que le Dieu de nos ancêtres, NE MPUNGU TULENDO, nous vienne en aide, lui qui créa l'homme noir en premier, celui-là qui est devenu le dernier des hommes, alors qu'il est père de l'humanité tout entière.
NKOSSI ZA MAKANDA MAMANTSONI, LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU