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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 15:36
L'IMPORTANTE QUESTION DE LA DIFFERENCE ENTRE IDENTITE REELLE ET IDENTITE ATTRIBUEE

Le samedi 9 janvier 2016, à l'assemblée nationale, j'ai expliqué que les colons français avaient substitué l'identité ethnique basée sur la langue maternelle ou paternelle parlée à l'identité clanique qui renvoie à une référence génétique par la référence à l'ancêtre commun tandis que la précédente a une base plus linguistique, c'est-à-dire, communicationnelle. D'ailleurs, l'identité nationale, octroyée à l'indépendance, encore plus artificielle que l'identité ethnique, est aussi une création occidentale. Nous développerons ce propos dans un autre article.

Maître Collard m'a demandé la différence entre identité clanique et identité ethnique. Hélas, je n'ai pas eu le temps de lui répondre. Cet article est un éclairage à l'endroit de tous. 

La référence à l'ancêtre commun clanique privilégie le groupe, ce qui relie les uns aux autres dans la chair, dans le subconscient profond, induisant ainsi une solidarité automatique - alors que l'état civil introduit par la colonisation infère une représentation plus individualisante, avec un homme assimilé individu avec ses droits et ses devoirs qui lui sont attachés, un homme avec SON travail, SA parcelle, SA maison, SON salaire, SON diplôme, etc. Nos parents ont adopté des prénoms chrétiens et le nom du père est devenu le patronyme de l'enfant - alors que dans nos traditions le nom de l'enfant pouvait servir à se remémorer et à honorer les ascendants. J'ai été surnommé Loundou du nom de mon grand-père mais ce nom ne figure pas sur mon acte de naissance. Pourtant, c'est ainsi qu'on m'appelle dans ma famille. A l'époque des anciens, je n'aurais pas porté le nom de mon père mais celui de mon grand-père. Peut-être faudra-t-il un jour se passer de prénoms chrétiens, de prénoms français pour retourner vers une authenticité patronymique. Mobutu avait osé le faire avec son authenticité mal négociée. Le poids de la domination coloniale occidentale a fini par renvoyer l'authenticité aux bas-fonds de l'histoire. Dans la tradition des anciens, on est X, fils de Z qui désigne le père même chez les ethnies matrilinéaires. On complète l'identité par le clan d'appartenance suivi du clan du père dont on est le fils.

Qui sommes-nous ? Et que sommes-nous devenus ? La première question, apparemment simple au départ, est plus complexe qu'elle n'y paraît - selon qu'on se définisse de son propre chef ou selon que l'on accepte la façon dont l'autre, l'étranger, nous définit, nous identifie, forcément selon des critères comparatifs à sa propre identité, à sa propre culture. La seconde inclut l'idée de transformation, de changement de représentation, suite à l'esclavage, la colonisation, l'éducation, l'aliénation religieuse. A une échelle moyenne, sommes-nous des Bantou ? Oui, nous sommes des Bantou mais les Occidentaux sont aussi des Bantou, car le concept Bantou veut tous simplement dire "des hommes". Cela ne suffit pas à caractériser un groupe aussi important disséminé sur une grande partie de l'Afrique car un terme générique ne saurait définir une spécificité. Ce qu'était ce groupe à l'origine avant l'arrivée des Blancs, nous l'avons oublié - depuis que nous sommes partis de Sumer. Nos ancêtres se définissaient-ils par rapport à la couleur de leur peau ? Bien sûr que non. Se définissaient-ils par la langue parlée ? Pas essentiellement. Des étrangers vivant au milieu d'eux pouvaient parler leur langue mais il restait étranger bien que culturellement assimilés. Abraham parlait la langue de Canaan, l'hébreu (Esaïe 19:18) - cela ne fit pas de lui un Cananéen, lui qui était un Sumérien ou si l'on veut un Chaldéen (les prêtres chaldéens avaient une origine égyptienne donc nègre). Sommes-nous des Noirs ? Non ! Nous sommes devenus des Noirs au travers du regard du colonisateur qui nous a forcés à nous considérer comme tels, comme de simples épidermes, alors que scientifiquement parlant, la couleur de la peau n'est pas la base de l'identité. Avant de rencontrer des Noirs, il est peu probable que les Celtes, les Saxons, les Gaulois, les Mérovingiens s'identifiaient en tant que Blancs. L'épiderme devient un critère d'identification face à la diversité de faciès. Il en est de même de la langue qui n'est un critère de distinction que lorsqu'on se retrouve devant des populations ou des communautés qui parlent une autre langue. Au sein des Français, on est Basque, Breton, Normand, Corse, Alsacien. On peut prendre la région, l'espace d'habitation comme lieu de différenciation. Cependant, ce qui caractérise l'identité, ce n'est pas de se définir par rapport à autrui mais à soi-même. L'être est être selon ses propres attributs - sans que la comparaison à autrui soit nécessaire. La Bible l'a bien compris puisque les Anakim sont les géants de la postérité d'Anak, les Cananéens sont les descendants de Canaan et les Sémites, descendants de Sem. Telle est la seule façon valable de définir l'identité. Cela n'a rien à voir avec la couleur de la peau ou la langue parlée. Si on définissait un peuple par la langue parlée, puisque l'hébreu est selon la Bible la langue de Canaan, alors les Cananéens sont les Hébreux...

Mes pères parlaient une ou plusieurs langues mais se se définissaient pas par rapport à elles ; ils avaient une définition ontologique qui renvoyait à l'ancêtre commun réel et non mythique (car cet ancêtre commun existait vraiment pour avoir imprégné la mémoire de façon indélébile) en ligne matrilinéaire ou en ligne patrilinéaire et se proclamait fils du clan de l'autre parent. En ligne matrilinéaire, on est membre du clan de sa mère et fils du clan de son père. Le mariage étant régi traditionnellement par l'exogamie qui est un succédané de la prohibition de l'inceste, on prenait femme dans un clan autre que celui de sa mère pour éviter les pièges de la consanguinité, le mariage lui-même étant considéré plus ou moins comme l'alliance entre deux clans. Les Tékés ne sont Tékés que par rapport aux Yakas, par exemple. Au sein de la société orientée linguistiquement tékée, les hommes ont une identité clanique.

C'est la mixité urbaine artificielle entraînée par les premières villes coloniales qui a poussé les Africains à se distinguer vis-à-vis de ceux qui ne parlaient pas la même langue qu'eux de cette façon, juste pour se distinguer car la vraie forme d'identité était le statut de mussi, de mushi, de muissi kanda. On se présentait ainsi auprès des autres : Je suis X du clan Makanda, fils du clan Y, on pouvait éventuellement préciser le nom du père si nécessaire.

Avant l'arrivée des Occidentaux, nos ancêtres étaient des mushi, des muissi, des mussi kanda et non des Tékés, Vilis, Laadis, Koongos, Mbochis, Likoubas, Sanghas, Bembés, Yaka, Lumbus, Punus, etc. Identifier quelqu'un juste par la langue est une invention occidentale au travers de l'état civil comme ils ont inventé une identification raciale épidermique. Avant la rencontre avec les Occidentaux, nous ne nous considérions pas comme des Noirs, une représentation méprisante, infériorisante d'une population qu'on voulait absolument réduire en esclavage. Quand on affirme que Cham est l'ancêtre des Noirs, Japhet celui des Occidentaux et Sem celui des Juifs, on mélange les registres, d'un côté, on institue la couleur comme critère distinctif de l'autre, on brouille les cartes car les Occidentaux et les Juifs sont blancs mais ce n'est pas le plus grave : on élude la question fondamentale de l'origine. Quelle est donc la couleur de Noé pour qu'il ait un enfant Noir ? A cette difficulté, on arguera que Cham n'était pas Noir à l'origine mais il le devint après la malédiction de Canaan par Noé. Or, il n'a pas été maudit à changer la couleur de sa peau mais à devenir l'esclave de ses frères ! Et comment expliquer que les Juifs furent esclaves à Babylone, un pays fondé par Nemrod, un descendant de Cham ? Si les Chamites avaient été maudits, comment expliquer que les Hébreux aient été esclaves en Egypte ? Cela ne tient pas une seconde, même du point de vue biblique. Noé, l'alcoolique, n'est pas Dieu pour maudire jusqu'à perturber l'ADN ! Aucun scientifique sérieux ne croirait que d'un père et d'une mère de race leucoderme puisse naître un enfant "noir". Cela ne tient pas. UN "NOIR" NE PEUT NAITRE QUE D'UN "NOIR" ET D'UNE "NOIRE". C'est aussi clair que de l'eau de roche. L'ADN ne triche pas et ne ment pas. Certes, on peut manipuler l'ADN mais c'est une autre histoire.

L'identité, c'est l'origine, la référence à la semence primordiale car la langue d'une communauté peut changer dans le temps au travers des migrations, des contacts, par emprunt, diffusion, adoption, évolution, coercition (colonisation ou esclavage) mais l'origine, elle, ne change pas. C'est la référence à l'ancêtre qui nous définit - plus que la langue que nous parlons. La langue n'est qu'un moyen de communication et parler la même langue ne signifie pas que l'on ait la même origine, la même identité culturelle. Communiquer est né de la nécessité d'échanger, de se comprendre.

Pour revenir au sujet abordé, lorsque les colons français établissent l'état civil, ils se trompent en consignant la langue au lieu du clan, créant ainsi une identité artificielle qui deviendra plus tard source de conflit. En effet, il y a un avantage certain à l'identité clanique car elle est d'ordre génétique par l'allusion absolu à l'ancêtre commun et surtout, elle pose le principe de la primauté du groupe sur l'individu. De plus le clan est trans-ethnique, transtribal car il pénètre plusieurs ethnies en les soudant par les liens matrimoniaux. Pour le comprendre, c'est très simple : il suffit de se dire que la femme est le principe mobile de la société traditionnelle. Avec le mariage, elle peut se déplacer d'une ethnie à une autre, d'une tribu à une autre, d'un espace culturel à un autre. Cependant, elle garde sa qualité de Mushi, de mussi, de muissi et en société matrilinéaire, ses enfants hériteront de son clan - même s'ils ne parlent pas la langue de leur mère. Si une femme Makanda ou Dikanda épouse un bembé et se déplace de son Niari natal à la Bouenza et que par la force des choses elle et ses enfants adoptent la langue et la culture bembée, il n'en demeure pas moins qu'ils sont toujours des Makanda ou des Dikanda, des Mindzumba ou des Mindzimba, selon la prononciation. Si un colon français leur établit un état civil juste au travers de la langue parlée, madame X et ses enfants seront des Bembés. 

Si les Africains plongeaient au fond de leur clanité qui est une recherche de l'origine commune et des alliances qui ont conduit jusqu'à nous car on ne peut naître que de deux personnes, il y aurait moins de guerres tribales. Or, on ne regarde désormais plus qu'à l'ethnie et lorsqu'on ne parle pas la même langue, si le critère de grégarité est linguistique, l'autre devient un étranger - même si on est du même clan, même si dans le fond des âges, on a la même origine.

Après six siècles de domination occidentale, nous sommes devenus des déracinés, des acculturés à identité artificielle, des êtres sans épaisseur culturelle. Nous avons subi une acculturation dont les effets néfastes se font encore sentir jusqu'à présent, une acculturation qui est passée par la violence et l'humiliation de la servitude, la domination coloniale, l'éducation, par l'école, le lycée, l'université, la consommation de produits manufacturés. Et le pire est que nous transmettons cette aliénation culturelle, ce déracinement identitaire, cette acculturation avilissante à nos enfants par l'éducation. Les Noirs déportés de force aux Amériques par les esclavagistes ont tout perdu : leur identité a été totalement falsifiée, en commençant par le nom et la religion qui a aussi ajouté à cette aliénation. Devenus des êtres déracinés, nous sommes facilement dominés et nous avons même fini par assimiler la culture de notre oppresseur comme la nôtre, une culture qui nous infériorise et nous avons intériorisé le complexe d'infériorité paralysant ainsi notre génie créateur (selon Pigafetta, le royaume kongo produisait la plus pure des soies, par exemple). Bref, nous avons accepté notre infériorisation culturelle et non génomique. Nous avons aussi perdu notre mémoire et ayant perdu la mémoire, nous avons perdu notre histoire. Et sans histoire, les Occidentaux nous manipulent et nous opposent les uns aux autres. Opposés les uns aux autres, nous sommes désunis et ils en profitent pour piller nos pays, notre continent.

Il faudra se désaliéner. Comment ? Par la culture et l'éducation orientées vers notre propre identité, notre propre culture, notre propre histoire. Personne ne se développe avec la culture et l'histoire d'un autre ; c'est plutôt le mécanisme de l'asservissement. N'acceptons plus que quelqu'un qui vient d'ailleurs vienne nous définir et nous dire qui nous sommes car nous n'avons besoin de personne pour être ce que nous sommes. Pour nous, adultes, il faut parler de culture d'enculturation et pour les enfants innocents qui naissent, il faut passer par l"éducation, par l'école. Il faut que l'Afrique parvienne un jour à édifier la première génération africaine désaliénée parce qu'elle aura recouvré sa véritable identité. L'esclavage, c'est accepter de se regarder comme le maître veut que l'on se représente et se résigner à occuper la position qu'il a prévue pour nous. L'infériorisation est un complexe de caste, une castification immuable de race. Il faudra renoncer à se voir dans les yeux d'autrui et commencer à se voir selon notre propre regard. Le salut de l'Afrique passera par là.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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10 janvier 2016 7 10 /01 /janvier /2016 17:56

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8 janvier 2016 5 08 /01 /janvier /2016 11:17

Mon cher Mwishi, bonne année. Les lecteurs pourront lire votre commentaire en bas de l'article précédent. Ma réponse, j'en fais un article pour qu'il soit accessible à tous les Congolais

Première chose : le CNT n'est qu'une association qui a pour vocation de justifier la nécessité d'une transition républicaine, une association dont je ne suis pas le créateur. Je suis membre de celle-ci parce que j'estime que c'est la seule voie possible pour sortir le pays de l'impasse et restaurer la démocratie ; je me suis assez expliqué là-dessus. Au regard de l'histoire, les CNT sont au départ l'idée de quelques individus avant de devenir une idée collective. Dès que la greffe prendra au niveau national, l'association française entrera en dissolution. D'ailleurs, les Congolais ont fini par comprendre la pertinence de cette idée que j'ai défendue et vulgarisée en créant le H2CRT et le CNRT. Ce ne sont que des associations ! Tout se passera au pays. Si l'opposition avait de l'audace, elle mettrait en place un gouvernement bis au lieu de tergiverser avec un homme qui se trouve dans l'illégalité.
Deuxième chose : non, je n'ai pas du tout piqué une quelconque idée de l'opposition qui n'a pas de stratégie claire comme le constate le commun des Congolais. Mes idées sont là pour booster une opposition en manque d'inspiration. Je vous défie de me sortir un texte, une vidéo où l'opposition parle de paralyser totalement le pays avec une période de blocage précise.
Troisième chose : annoncer la démission d'un dictateur que vous appelez "PR" pour Président de la République est une marque d'immaturité politique. Sassou n'a jamais été PR, juste gangster en chef au sommet de l'Etat. Aujourd'hui, il n'est même plus chef de l'Etat. Croyez-vous que Sassou va obéir à l'opposition et démissionner - alors qu'il vient de défier avec succès Hollande et Obama ? Eh bien, non ! Il faut prendre des actions énergiques pour le chasser de son piédestal ! Croyez-vous qu'un dialogue national soit suffisant pour entraîner la démission du dictateur Denis Sassou Nguesso ? C'est le dialogue national avec un dictateur qui constitue pour vous une "MESURE FORTE" ? Si discuter et parloter suffisaient, Sassou serait déjà parti.
Quatrième chose : vous êtes sur le terrain. Une bonne idée n'a pas de terrain. Agissez donc et sortez notre pays de la dictature sinon à quoi cela vous sert-il ? Juste à claironner que vous êtes sur le terrain ? De Gaulle se trouvait à Londres ; avec ses bonnes idées, il a sorti son pays du traquenard nazi. Cela dit, je ne me prends pas pour De Gaulle mais juste pour dire qu'on peut agir pour son pays de l'extérieur.
Cinquième chose : lisez-moi bien. La candidature unique de l'opposition n'est pas une manipulation du pouvoir mais une idée que j'ai émise et que j'ai même communiquée à un leader de l'opposition et elle ne peut se faire que sous condition de transparence électorale avec inscription de TOUS les Congolais sur les listes électorales et un contrôle total du processus électoral. J'ai proposé qu'on filme le processus électoral de bout en bout et qu'on proclame les résultats de suite.  Je vous signale qu'Abdoulaye Wade avait lui aussi tripatouillé la Constitution sénégalaise - avant d'être battu par les urnes. Quand une stratégie ne fonctionne pas, il faut la revoir et la corriger. Le boycott assure Sassou de gagner au premier tour. Pourquoi l'enfant terrible d'Edou avait fait en sorte qu'en 2009, l'UPADS, le RDD, le MCCDI, le RDPS, le RDD ne présentent aucun candidat ? N'est-ce pas parce qu'il redoutait d'affronter un candidat d'un grand parti ? Et si pour une fois, tous ces partis se liguaient dans une alliance de gouvernement en réussissant à surmonter leurs ego ? Ne trouvez-vous pas que c'est une réponse plus efficace - si et seulement si on pousse Sassou à la transparence électorale ?
Sixième chose : je suis persuadé que seule une rébellion militaire est la réponse adéquate, la force ne respectant que la force. Nous avons affaire à une dictature tribalo-militaire pour ne pas dire la colonisation du Congo par une ethnie. Pierre Oba n'a-t-il pas dit :

" TO ZUAKI NA MINDUKI, TO KO ZONGUISSA NA MINDUKI " ?

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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7 janvier 2016 4 07 /01 /janvier /2016 12:34
CONGO/DESOBEISSANCE CIVILE : LE 18 MARS 2016, OPERATION PAYS MORT JUSQU'AU 22 MARS 2016

Il est bon d'être instruit mais il faut aussi avoir une instruction spirituelle pour comprendre les codes cachés du mal. Pourquoi Denis Sassou Nguesso a-t-il fixé son coup d'Etat électoral, après le coup d'Etat référendaire, au mois de mars ? Mars est le dieu romain de la Guerre. Et qui dit guerre, dit mort, parfois mort de masse par la violence car la guerre est la violence satanique par excellence en oeuvre sur la terre. Son jour, c'est le mardi qui étymologiquement veut dire "jour de mars" comme mercredi est le jour de mercure. Il n'est donc pas étonnant que des événements sanglants interviennent au cours de ce mois. Le président Marien Ngouabi n'a-t-il pas été assassiné le 18 mars 1977 ? Le cardinal Emile Biayenda a été assassiné le 22 mars 1977. Vous n'avez pas oublié le petit Hiroshima du 4 mars 2012. Denis Sassou Nguesso est un grand maître franc-maçon ; il connaît toutes ces choses. Rien n'est choisi par hasard, surtout pas les dates : la date du 20 mars 2016 a été choisie à dessein pour sa prochaine forfaiture.

Comme nous avons une opposition incapable de choisir un seul candidat afin de battre Denis Sassou Nguesso aux urnes - même au cours d'une élection illégale, alors il ne nous reste pas beaucoup de solutions. Ne rêvons pas : si la communauté internationale ne voulait plus de Denis Sassou Nguesso comme elle ne veut plus de Bachar El Assad, cela se saurait. Ne vous fiez pas aux gesticulations diplomatiques qui ne font que distraire la galerie : il faut que les Congolais ne comptent que sur eux-mêmes car Denis Sassou Nguesso est un bon gouverneur noir franc-maçon, un bon gouverneur noir du district du Congo - comme l'a montré François Hollande en le soutenant. Soit nous entrons dans une insurrection populaire justifiée par la désobéissance civile, soit nous organisons une rébellion armée. La force ne respecte que la force et il faut une réponse de même nature pour contrer les forces qui nous tiennent captifs. De toute façon, la désobéissance civile bien que constitutionnelle n'est pas très explicite : la constitution ne dit rien de précis quant à sa mise en oeuvre. Les milliers de fonctionnaires obéissent à des syndicats corrompus. A tous ceux qui ne dépendent pas de l'Etat, comment peuvent-ils désobéir quand ils ne reçoivent pas d'ordres précis du régime et qu'ils ne sont pas au service du royaume ? La seule possibilité qui leur reste c'est d'abattre les institutions qui prolongent la colonisation du Congo, la colonisation de tout le Congo par une seule ethnie qui s'est muée en ETHNIE-ETAT.

Comprenez bien que rien n'empêche les soi-disant opposants à appeler le peuple à une insurrection - même si nous savons que les Mbochis soutiendront leur champion au nom de l'ethnie-Etat. Comme les Mbochis ne constituent pas la majorité des Congolais et qu'ils acceptent de souffrir pour que le MAL qui a explosé leurs parents en plein sommeil le dimanche 4 mars 2012 demeure au pouvoir, eh bien qu'ils restent chez eux à boire la bière ou qu'ils le défendent pour que le pays bascule dans la guerre civile car ce n'est qu'au moment où ce pays sombrera dans la violence que les puissances du monde s'en mêleront. En fait, ceux qui défendent l'injustice ne font pas partie du peuple car ils sont les ennemis du peuple. Je sais que tous les nordistes ne soutiennent pas Denis Sassou Nguesso mais leur inaction est tout de même une façon de le soutenir. Il est temps qu'ils le prouvent car après, il sera trop tard. Modeste Boukadia arrive bientôt avec le couteau de la scission et si c'est ce qu'ils veulent, qu'ils se complaisent dans leur soutien aveugle à la dictature menée sous l'idéologie ethnie-Etat. Adonis Ngatsié en sortant son pistolet a dit : "Je suis Mbochi. Nous avons le pouvoir" - ce qui résume très bien l'idéologie de l'ethnie-Etat et pour un Mbochi le fait que toute l'ethnie soit au pouvoir signifie : "TOUT EST PERMIS" ! Le Congo vit donc sous la loi de la jungle ethnique.

A défaut de participer à l'élection présidentielle, faute de candidat unique de l'opposition, les Miérassa, Kinfoussia, Dzon, Okombi, Parfait Kolélas, Tsaty Mabiala - quand bien même Sassou cherche à l'évincer de la tête de l'UPADS - doivent paralyser le pays et le jour symbolique de cette paralysie totale doit être un jour symbolique : j'ai pensé au jour de l'assassinat du président MARIEN NGOUABI. LE 18 MARS 2016, DATE ANNIVERSAIRE DE LA MORT DU PRESIDENT MARIEN NGOUABI, LE CONGO DOIT DEVENIR UN PAYS MORT JUSQU'AU 22 MARS 2016, LE 22 MARS ETANT LA DATE ANNIVERSAIRE DE LA MORT DU CARDINAL EMILE BIAYENDA. LES VILLES DOIVENT DEVENIR VILLES MORTES, LES QUARTIERS, QUARTIERS MORTS, LES VILLAGES, VILLAGES MORTS. Plus de taxis, plus de marché. Personne ne doit se rendre au travail. IL FAUT QUE TOUT LE PAYS S'ARRETE. Laissez ceux qui seuls reconnaissent le monstre de l'Alima comme LEUR SEUL PRESIDENT nous le prouver pour que la division du pays entre ceux qui soutiennent l'injustice, la barbarie et les autres qui sont pour la justice et la démocratie apparaisse en plein jour. Les chefs traditionnels, les rois doivent inciter les populations à faire des réserves du 14 au 17 mars.

Si nous avions déjà des équipes capables de saboter les lieux de la forfaiture, nous leur demanderions de saboter les élections dans la nuit du 19 mars 2016 mais avons-nous un "Général" qui guiderait une telle opération ? Ceux qui se contentent de jacter, de caqueter sans réfléchir à une action et qui rejettent toute tentative de barrer la route à l'incarnation du MAL ABSOLU - sont même à l'insu de leur plein gré, complices du monstre d'Edou. L'INACTION EST UNE COMPLICITE. Empêcher toute possibilité de faire tomber le monstre, c'est le maintenir au pouvoir. Aussi, j'accuse MATHIAS DZON, KINFOUSSIA ET LES AUTRES DE CRIME CONTRE L'HUMANITE POUR APPEL A L'INACTION QUI MAINTENDRA LE STATU QUO DANS NOTRE PAYS. 

C'est le moment d'être chaud car il n'y a plus de place pour les tièdes. Le pays se meurt et eux encouragent sa mort parcre qu'ils prennent part à la manducation de la dépouille nationale. C'est terminé.

Rien n'empêche que les leaders du nord qui se disent de l'opposition puissent pousser les citoyens du nord à se révolter. Or, ils ne parlent pas à leurs bases. Alors, en quoi sont-ils des hommes politiques ? Juste pour servir leur ambition démesurée ? Nous avons besoin d'un homme politique qui se mue en GENERAL et qui soulève le peuple, qui l'organise en comités de défense de quartiers, de zones. Les meetings auraient permis de déstabiliser le régime si les foules avaient pris et brûlé la présidence de la république, la cour constitutionnelle, l'assemblée nationale, si les prisonniers avaient été libérés, etc.

Nous  sommes en face d'une situation grave et il s'agit de prendre des graves décisions. Le temps est en fait à la REBELLION ARMEE comme au Burundi où les Burundais ont pris les armes ; la communauté internationale pousse à présent les deux camps à s'asseoir autour d'une table.

J'appelle les soldats loyalistes de la république, ceux qui dans la force publique estiment que cette situation de souffrance du peuple a assez duré, les Nsilulus, les Cobras déçus, les Katangais de la Likouala et de la sangha, les Cocoyes, les Ninjas, à se coaliser pour sauver le pays. S'ils sortent victorieux du GRAND NDZOKOU, ils gagneront leur place dans la force publique que nous réformerons pour qu'elle soit au service du peuple et de la justice.

Nous ne pourrons pas faire tomber Sassou par le jeu de la politique pure, vu que l'homme est soutenu par les puissances internationales qui ont pourtant le pouvoir de le bloquer. Il faut désormais prendre nos responsabilités et déstabiliser militairement le pays. Ensuite, tous les citoyens sortiront et envahiront les rues et détruiront les symboles de l'oppression.

Que le Dieu de nos ancêtres, NE MPUNGU TULENDO, nous vienne en aide, lui qui créa l'homme noir en premier, celui-là qui est devenu le dernier des hommes, alors qu'il est père de l'humanité tout entière.

 

NKOSSI ZA MAKANDA MAMANTSONI, LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

CONGO/DESOBEISSANCE CIVILE : LE 18 MARS 2016, OPERATION PAYS MORT JUSQU'AU 22 MARS 2016
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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 16:44
PENDANT QUE LE PAYS MANQUE DE CARBURANT, LES PIPELINES DE CORAF FUITENT

Le Congo est le pays du paradoxe et de la démesure de l'incroyable, de l'inimaginable. D'un côté, le peuple geint de ne pas trouver du carburant et du gaz tandis que les torchères brûlent ce dernier depuis plus de soixante ans, de l'autre, les pipelines de la CORAF fuitent et déversent du pétrole brut dans certains quartiers de Pointe-Noire. On évoque cinq endroits de fuite de brut. On se demande ce qui va rester à raffiner, déjà que le nombre de cargaisons dévolues au Congo diminue. De plus, les tuyaux qui datent de Mathusalem passent au milieu de quartiers populaires ! A-t-on dit aux populations que le pétrole brut est cancérigène ? Bien sûr que non ! Sassou ne se préoccupe que de son gazoduc qui lui fournira le gaz de ville à Oyo, un projet pharaonique qui ruinera le Congo...

Le réseau logistique d'adduction du brut est vétuste et mal entretenu ; on le sait depuis longtemps mais on ne fait rien. Il est donc normal qu'à certains endroits il soit défectueux et pollue la ville de Pointe-Noire qui n'a du pétrole que les désagréments, l'argent se retrouvant sous les matelas à Oyo. S'il n'y avait que la pollution par les torchères ! Hélas, il y a aussi désormais la pollution des plages et des quartiers. Ah, les mauvaises odeurs que les ponténégrins respirent ! Qui sait que les retombées hydrocarbonés rendent les terres du Kouilou impropres aux cultures champêtres ? 

Pendant que Denis Sassou Nguesso vient se pavaner à Paris lors de la COP21, au Congo, on pollue allègrement, on déglingue le climat et personne ne doit rien dire ! Dans un article, nous vous avons annoncé que la CORAF prédisait la reprise normal de ses activités peut-être à partir du 20 janvier 2016 mais rien n'est moins sûr ! 

Il y a des risques d'incendies avec ça et personne n'y prête garde. Le réseau doit être réfectionné mais qui s'en soucie vraiment ? Tant que l'on peut gager le pétrole, le reste n'a pas d'importance ! Le peuple a l'habitude de la débrouillardise. Il se débrouillera.

L'incompétence du régime politique du PCT et mastodonte est criarde. Ce n'est plus du bricolage au quotidien mais une fuite en avant de la médiocrité. Normal que ça fuite partout ! Un jour, c'est toute la classe politique qui devra prendre la fuite. C'est juste une question de temps...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMBA, MBUTA MUNTU

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 12:02
CONGO : TOUS LES CONGOLAIS EN AGE DE VOTER DOIVENT ETRE INSCRITS SUR LES LISTES ELECTORALES !

Posons la question que tout peuple opprimé doit se poser : comment se débarrasser d'une dictature ? D'un dictateur ? D'un régime kleptocrate, tribal et assassin ? Voici le sujet que j'aurai à exposer le 9 janvier 2016 à l'assemblée nationale en traitant des alternatives qui se présentent au peuple congolais face à la dictature de Denis Sassou Nguesso. Bien entendu, je ne vais pas exposer ici tout mon propos. Cependant, il y a une alternative que j'aimerais partager avec vous. Et si pour une fois, on battait Denis Sassou Nguesso à son propre jeu en rendant le jeu ... propre ? Le boycott ne sert que les intérêts de la dictature puisque Denis Sassou Nguesso considère que plus de 95% des Congolais sont simplement des abstentionnistes. Certes, il y a des fois où la participation à une élection n'a pas de sens mais parfois, il faut prendre le contrepied des attentes du régime qui se rejouit d'avance que seuls ses partisans se rendront aux urnes - ce qui lui rend la victoire facile ! Denis Sassou Nguesso ne respecte rien et l'opposition a échoué à le chasser en mobilisant la rue - alors qu'elle aurait pu y parvenir.

QUE PROPOSE MATHIAS DZON POUR OBLIGER DENIS SASSOU NGUESSO A RESPECTER LA REGLE DE DROIT COMME IL LE PROPOSE ? A-T-IL MEME OSE PORTER UNE RECLAMATION A LA COUR CONSTITUTIONNELLE ? IL SAIT BIEN SASSOU N'EST PAS UN DEMOCRATE MAIS UN DICTATEUR. QUELLE EST DONC CETTE OPPOSITION QUI AU LIEU DE SAISIR LA JUSTICE DU PAYS - MEME SI ELLE EST AUX ORDRES - SE CONTENTE DE PERORER ? Il faut se résoudre à regarder les choses en face car l'armée ne peut pas déchoir Sassou, pas plus que la Cour constitutionnelle. LA SEULE OPTION EST DE BATTRE SASSOU DANS LES URNES.

A CHRISTOPHE MOUKOUEKE  : IL FAUT NORMALISER LA SITUATION QUI N'EST PAS NORMALE EN S'EN DONNANT LES MOYENS. SI LA NORMALISATION ECHOUE, ALORS IL FAUT QUE L'OPPOSITION NE SE PRESENTE A AUCUNE ELECTION. OR, LES MEMES QUI CRIENT AUJOURD'HUI AU BOYCOTT DE L'ELECTION PRESIDENTIELLE VOUDRONT ETRE DES DEPUTES OU DES SENATEURS DEMAIN. QUAND ON CRIE A L'ILLEGIMITE, ON LA BOYCOTTE A 100% ! LAISSEZ LE PCT ET APPARENTES DIRIGER SEULS LE PAYS POUR QUE LA DICTATURE SE RETROUVE FACE A ELLE-MEME...

QUE L'OPPOSITION DISE QUE SASSOU N'A PAS LE DROIT D'ORGANISER L'ELECTION PRESIDENTIELLE, JE VEUX BIEN LE CROIRE, MAIS JEAN ITADI SAIT QU'ELLE N'A PAS LES MOYENS D'EMPECHER QUE LE MONSTRE D'EDOU NE L'ORGANISE. DONC, ILS FERAIENT MIEUX DE S'INSPIRER DE L'EXEMPLE SENEGALAIS AU COURS DUQUEL ABDOULAYE WADE QUI A CHANGE LA CONSTITUTION POUR SE REPRESENTER A L'ELECTION PRESIDENTIELLE - A ETE BATTU. SASSOU A LE FEU VERT DE LA FRANCE. DONC, LE COMBAT EST INTESTIN. L'OPPOSITION DOIT MOBILISER LE PEUPLE POUR PARALYSER LE PAYS. CEPENDANT, CETTE OPPOSITION EN A-T-ELLE LES MOYENS ? QUI PEUT ARRETER SASSOU DANS FORFAITURE ? SEUL LE PEUPLE MOBILISE LE PEUT !

OUI, CETTE ELECTION PRESIDENTIELLE EST ILLEGALE. QUE VA DONC FAIRE L'OPPOSITION POUR L'ARRETER ? LE BOYCOTT, C'EST-A-DIRE, L'INACTION, EST-CE LA SOLUTION APPROPRIEE ? L'OPPOSITION SAIT QU'APRES SA FARCE ELECTORALE, LA FRANCE ET COMPAGNIE SE PRECIPITERONT A RECONNAITRE SASSOU COMME LEUR "GOUVERNEUR NOIR".

SOIT L'OPPOSITION MONTE UNE REBELLION MILITAIRE POUR RENVERSER LE MONSTRE DE L'ALIMA PAR LA FORCE ET RETABLIR LA DEMOCRATIE, SOIT ELLE ACCULE SASSOU A UNE ELECTION TRANSPARENTE.

Denis Sassou Nguesso se réjouit du boycott car il considère qu'il s'agit juste de l'abstention, personne n'ayant empêché les Congolais d'aller voter - comme si tous étaient inscrits sur les listes électorales ! Et comme ses partisans seuls votent, il est normal qu'il n'y ait qu'un tour avec un score à la soviétique.

Cette fois-ci, en posant les bons préalables, il faudra appliquer la stratégie inverse en l'affrontant et en mettant en avant un challenger soutenu par l'ensemble du peuple face à lui. Qu'on se souvienne qu'Abdoulaye Wade tripota la Constitution sénégalais mais fut battu au cours de l'élection présidentielle par Macky Sall... Je vous entends d'ici : "les listes électorales sont truquées, il a comme vous dites LDM, le pouvoir de proclamation, etc". C'est parce que c'est difficile que cela devient passsionnant à résoudre comme le disait un de mes amis au lycée en série C :

1) Avant même que l'on parle d'élection, il faudra que pour une fois, le FROCAD-L'IDC voire l'ensemble de l'opposition ne présente qu'un seul challenger face à Denis Sassou Nguess et la nuée de petits candidats factices que le monstre de l'Alima lancera dans l'arène. Le peuple choisira à coup sûr le candidat unique de l'opposition (enfin, si elle existe !). Que tous les ego démesurés de nos politiciens se disent que tout le monde ne peut être président de la république et que s'il y a alliance de gouvernement, il y a de la place pour tout le monde puisqu'il nous faudra un premier ministre, par exemple, un ministre des affaires étrangères, de l'intérieur, de la défense, etc. Je pense que pour éviter le massacre des populations du sud, il faut que la force publique (police, gendarmerie, armée) soit entre les mains de sudistes plus respectueux des droits de l'homme et du citoyen...

2) Il faudra que tous les Congolais de dix-huit ans ou plus et ceux qui auront dix-huit ans révolus le 20 mars 2016 s'inscrivent sur les listes électorales. Dans le cas où cela ne leur serait pas possible, qu'ils menacent de bloquer les bureaux de vote en commençant par déchirer toutes les listes électorales qui seront affichées. SI CERTAINS CONGOLAIS NE PEUVENT PAS VOTER, ALORS, IL FAUT FAIRE EN SORTE QUE PERSONNE NE VOTE ! Il faut une pression pour que le droit le plus essentiel du citoyen congolais soit respecté et il revient aux Congolais eux-mêmes de se faire respecter. Il s'agira pour les Congolais de ne pas transiger sur le droit de vote qui est le socle de la démocratie électorale. TOUS LES CONGOLAIS DE L'ETRANGER DOIVENT AUSSI ENVAHIR LES AMBASSADES DU CONGO POUR EXERCER LE DROIT LE PLUS NOBLE DU CITOYEN : LE VOTE !

3) Le candidat unique de l'opposition FROCAD-IDC doit avoir comme première décision l'organisation d'un référendum pour changer de constitution afin de remettre les choses dans l'ordre du droit et de la justice.

4) Il faudra que tout étranger qui se verra pris en flagrant délit d'usurpation de droit de vote sache qu'il en subira les conséquences : il sera arrêté, jugé, emprisonné et expulsé à vie du Congo.

5) L'opposition doit être impliquée dans l'opération de révision des listes électorales qui ne doit pas être réduite à une simple réimpression des fausses listes préexistantes. Elle doit aussi être co-gérante du processus électoral dans tous les bureaux de vote avec publication automatique des résultats. Je propose que l'on filme le dépouillement des bulletins de vote pour en garder un témoignage visuelle.

A mon humble avis, si pour une fois, les ego se taisaient et jouaient le jeu de la délivrance du peuple, et que ces 5 points étaient validés, respectés et exécutés, il nous sera possible de battre Denis Sassou Nguesso à son propre jeu rendu jeu propre. Face au chaos, à la faillite qui guette, au gangstérisme et au terrorisme d'Etat, ceci me semble salutaire. Que les ego se disent que passée cette élection où ils ont sacrifié leurs ambitions personnelles pour faire triompher l'ambition collective et la démocratie, ils auront la possibilité de se présenter à l'élection présidentielle qui suivra celle qui aura permis de chasser l'homo alimacus ou dernier mokilimbembé de l'Alima.

Il est évident qu'il ne faut pas rentrer dans le propre jeu de Denis Sassou Nguesso si ce dernier refuse d'en faire un jeu propre ! Il n'acceptera pas de l'aseptiser de bon coeur ; il faudra l'y contraindre. PAR LA RUE SI NECESSAIRE. Et c'est un défi politique que le FROCAD et l'IDC doivent mener ensemble au lieu de se disperser. Une bonne coalition avec une alliance de gouvernance est la seule chance de battre Sassou au cours d'une élection libre, transparente, démocratique au cours de laquelle 100% en âge de voter seront inscrits sur les listes électorales.

VOTER EST UN DROIT. Les populations doivent forcer le verrou de l'inscription pour l'obtenir - MEME SI ELLES DECIDENT DE NE PAS ALLER VOTER. Envahissez les mairies, les préfectures. On finira par vous inscrire sur les fameuses listes.

Si 100% des Congolais votants s'inscrivent sur les listes électorales et votent contre Denis Sassou Nguesso, quel que soit le truquage, ce dernier ne peut gagner l'élection présidentielle. C'est l'option la plus simple pour se débarrasser d'un dictateur.

A ceux qui proposent la solution militaire, il n'est pas interdit de rêver ! La force publique est ethnisée par une mbochisation extrême. Or, les Mbochis veulent que Sassou reste au sommet de l'ethnie-Etat ! Il faudra hypothétiquement compter sur une force militaire extérieure mais là, je me demande d'où elle peut venir. Non, l'option électorale est la meilleure car elle se déroule sans effusion de larmes et de sang.

A d'autres qui prônent le boycott en prétendant que participer à une élection avec Sassou, c'est cautionner sa forfaiture, nous disons, pas si vite ! Si le boycott continue, Denis Sassou Nguesso jouera sa parade avant de se proclamer vainqueur de l'élection, rendant ainsi son illégitimité légitime. Même s'il n'a en face de lui que des candidats potiches. Même s'il est candidat unique ! Peu lui importe ! Il s'agit pour lui d'organiser sa farce électorale. Il nous faut passer à la farce à une VRAIE élection. Par tous les moyens. Y compris la force. A ce jeu-là, le boycott garantit à Sassou de toujours gagner au premier tour - faute d'adversaire valable. D'ailleurs, cela ne m'étonne pas qu'il n'ait pas annoncé la date du second tour car il est convaincu de gagner au premier tour. Non, la stratégie du boycott entre dans le propre jeu de Sassou. Ce qu'il faut, c'est l'acculer à transformer son propre jeu en jeu propre : la révision des listes n'a de sens que si tous les Congolais en âge de voter s'inscrivent. Et si les Congolais exigent leur inscription sur les listes électorales, ça sera l'occasion de réviser les listes électorales. Il s'agit d'INSCRIRE TOUS LES VOTANTS. De toute façon, boycott ou pas, il est illicite d'interdire les citoyens congolais sur les listes électorales. Ensuite, il leur revient d'aller voter ou pas. Une nouvelle stratégie qui ne doit pas s'arrêter là : il s'agit de faire en sorte qu'il y ait une VRAIE élection au Congo et non une mascarade ! Une élection contrôlée par tous les candidats avec un dépouillement filmé et des résultats proclamés de suite, ça peut changer la donne !

Il est bon de rappeler aux politiciens émotionnels qu'une vraie démocratie est faite de joutes électorales. Cela implique de VRAIES élections et non des farces électorales. Or, Denis Sassou Nguesso organise non pas de VRAIES élections mais des farces électorales. IL S'AGIT DE TRANSFORMER LA FARCE EN VERITABLE FORCE ELECTORALE. PAR LA FORCE DE LA LUTTE POLITIQUE...

Le ciel nous vient en aide puisqu'il affaiblit financièrement le régime des crocodiles du PCT. Il peut y avoir une insurrection populaire. Cependant, comme les Mbochis protègeront leur champion, nous nous retrouverons dans une situation de troubles graves avec génocide éventuelle des populations du sud. Ce n'est pas pour rien que le pouvoir arme les Mbochis en particulier et les populations du nord en général...

Que les ancêtres viennent au chevet du Congo car notre pays est en danger. Si rien n'est fait, je crains que le futur qui se profile ne soit que le suivant : LA GUERRE CIVILE, prélude à la scission du pays. Quand la faillite sera effective sur toute l'étendue du territoire, croyez-moi, le pays deviendra ingouvernable et finira par sombrer dans la guerre civile. Il est évident qu'une telle situation profiterait à l'armée qui imposera encore au sommet de l'ethnie-Etat un MBOCHI. 

Le Congo se trouve dans une impasse à cause d'une oppostion moribonde. Pour mettre fin à la "REPUBLIQUE DU CRIME", il faut que l'opposition se RADICALISE. L'opposition refuse l'élection mais que propose-t-elle pour bloquer Denis Sassou Nguesso comme le dit Mathias Dzon ? SI L'OPPOSITION MANOEUVRE DE SORTE A MAINTENIR DENIS SASSOU NGUESSO AU SOMMET DE L'ETAT, ELLE NE SERT A RIEN ! 

Le Congo est en crise, une crise économique dont les symptômes frappent déjà les populations appauvries. Attendez, si même des pays comme l'Arabie saoudite ou le Vénézuela ont des problèmes à cause de la chute du prix du baril de pétrole, comme le Congo n'en aurait-il pas ? Les indicateurs de la crise sont déjà là. Et ils agissent...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 18:05

Mes chers compatriotes,

nous sommes à la fin d'une année 2015 emblématique du réveil de notre peuple contre la barbarie dans notre pays. La graine de révolte que nous avons semée depuis dix-huit ans est devenue un arbre, l'arbre de la RESISTANCE à la dictature. Denis Sassou Nguesso, soutenu par la France, se maintient au sommet de l'Etat mais il sait que le réveil de notre peuple a été amorcé et ne s'arrêtera plus.

En cette période de décroissance du prix du baril du pétrole, les signes d'une faillite étatique se font de plus en plus visibles en dépit du début d'exploitation d'un nouveau gisement petrolier : créanciers en colère, pénurie de gaz et d'essence dans un pays producteur de pétrole, retard de paiement de certains salaires, flambée des prix des denrées alimentaires, etc. Face à cela, Denis Sassou Nguesso continue à hypothéquer l'avenir de nos enfants en gageant le pétrole, une démarche illégale qui devrait faire l'objet de poursuites auprès de tribunaux internationaux.

Nombreux de nos compatriotes sont morts, certains très jeunes, pas seulement ceux qui ont succombé à des balles assassines le 20 octobre 2015 mais aussi ceux qui sont morts de faim, de maladie faute de soin. Le génocide des populations du sud continuent afin d'équilibrer démographiquement le nord et le sud. Fonction publique, douane, administration, police, armée, gendarmerie, postes de direction, médias, hôpitaux, tout est occupé par l'ethnie du roi Sassou ; il n'y a presque plus de travail pour les populations du sud du Congo vouées ainsi à un dépérissement certain : sans travail, pas de nourriture et pas de nourriture, pas de bonne santé, et pas de bonne santé, c'est la mort au bout. C'est aussi simple que cela. Ce nivellement démographique a commencé avec l'opération Mouébara qui se poursuit sous d'autres formes.

Le Congo a glissé d'une république à une royauté en matière de mode de gouvernance au point où certains se demandent : Pourquoi Denis Sassou Nguesso n'a-t-il pas lancé une consultation référendaire pour devenir le roi du Congo ? Cela nous aurait permis d'économiser de l'argent, de voir à jamais et pour toujours un Mbochi succéder à un autre Mbochi de père en fils. Ainsi, au moins, les choses auraient été claires. Ce royaume qui se cache sous les oripeaux d'une république est trahi par le fait que désormais le roi Sassou est capable de massacrer son peuple d'esclaves, de verser le sang non mbochi - sans risquer la moindre peine au niveau national et international. En matière de droits fondamentaux, le Congo n'a pas cessé de régresser.

Nous demandons à notre peuple de prendre conscience que seule la lutte libère et qu'il vaut mieux mourir en luttant que dans son lit de faim ou de maladie. De générations en générations, le Congo est à nous depuis des millénaires - bien avant que les Européens y mettent le pied. Il est hors de question de l'abandonner entre les mains des étrangers. Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes car les puissances du monde sont complices des dictatures qui leur permettent de venir piller nos ressources, des ressources qui ne profitent pas à nos peuples. Si l'Europe et l'Amérique voulaient émanciper l'Afrique, elles nous permettraient de transformer nos matières premières sur place - ce qui occasionnerait un vrai transfert de technologie. Au lieu de cela, on nous achète à vil prix du cacao pour nous revendre du chocolat au prix de l'or. Et ceci n'est qu'un exemple.

Le combat de la démocratie en Afrique doit devenir un combat continental. Hélas, avant que cela n'arrive, il faut que nos nations se débarrassent d'abord des dictateurs qui ne sont que des gouverneurs noirs au service des puissances du monde. En effet, si les dictatures se serrent les coudes, les peuples doivent en faire autant. Sassou a failli détruire la démocratie burkinabèe, lui qui soutient et finance Pierre Nkurunziza du Burundi.

Mes voeux en 2016 sont simples : unité, détermination et coordination totales dans la désobéissance civile. Les Congolais doivent se soulever partout dans tout le pays, au même moment, le même jour, la même heure, la même seconde, pour une période indéterminée. C'est à ce seul prix qu'il sera possible de battre la dictature du monstre de l'Alima. Il faut s'opposer à cette autorité illégitime que nous n'avons pas installée au sommet de l'Etat en refusant de lui accorder le moindre crédit, la moindre once de pouvoir. Nous appelons à une contestation légitime nationale.

Au niveau de la diaspora, nous avons élaboré une nouvelle stratégie dont vous entendrez parler bientôt. Nous ne renoncerons jamais à la liberté, à la démocratie, à l'égalité, à la justice, à la solidarité, à l'unité. Cependant, tout est à construire, à bâtir - parfois au prix de notre sang, de nos vies. Pour un peuple, la victoire est au bon de la détermination, de l'abnégation, de l'affirmation du pouvoir du peuple.

Une année s'achève, une autre commence mais la lutte pour la liberté se poursuit et ne s'arrêtera que lorsque nous aurons construit un avenir qui regarde le peuple congolais en face au lieu de lui tourner le dos.

 

Vive le Congo !

Vive la résistance à la dictature !

Bonne année 2016 à tous en dépit des difficultés.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 21:47

Depuis la conférence de la Baule, l'Afrique a joué un laps de temps à la démocratie électorale à l'occidentale. Le temps d'une euphorie. Le continent africain a vite été rattrapé par la dictature qui a vite repris ses droits au Congo comme dans de nombreux pays. La démocratie a quelques exceptions comme des poches de résistance ici ou là. Oui, en Afrique, elle est l'exception et la dictature la règle la plus commune. A quoi cela sert-il à un dictateur comme Denis Sassou Nguesso dont le pouvoir a été conquis par la force et qui est maintenu par la force d'organiser des élections ? A quoi donc ? A jouer à la comédie démocratique. Oui, une dictature doit jouer à la farce démocratique pour donner l'illusion au monde civilisé que le jeu démocratique continue quand bien même il a été interrompu. Par la force. En marchant sur des milliers de cadavres innocents.

Depuis 1997, le Congo-Brazzaville vit sous la férule de la plus sanguinaire et impitoyable des dictatures. Le monstre de l'Alima est venu pour rester au sommet de l'Etat pour toujours. Aussi a-t-il privatisé l'Etat. Le pays a basculé de la république à la royauté. En silence. Le peuple doit participer à la comédie pour que la farce soit complète. Quand la victime choisit son bourreau, même quand cela est forcé mais maquillé en illusion de liberté, c'est tout de même plus poétique que si on le lui imposait perpétuellement par les armes. Avec une élection factice, on gagne une légitime illégitimité. Plus la farce est grosse, plus elle a l'apparence de la réalité. Et ne dit-on pas que seule l'apparence compte ?

Le 20 mars prochain, le mokilimbembé de l'Alima organise une pseudo-élection présidentielle à laquelle le peuple sera convié. Une comédie qui coûtera des milliards de francs cfa. Pour rien. Sassou suit son plan avec la bénédiction de la France. Maintenant que la date de la représentation théâtrale est fixée, il ne reste plus qu'à danser le Muhirika. Avant cela, il faudra que Sassou se fasse désirer, que le peupe le courtise, le supplie de rester au sommet de l'Etat pour qu'une ethnie se goinfre de toutes les ressources du pays - jusqu'à ce que le fils soit prêt à prendre le fauteuil du père. Avec une opposition factice sans stratégie parce que sans stratège digne de ce nom, de toute façon, elle aussi jouant la comédie, nous sommes sûrs que le Congo court au désastre. La faillite frappe déjà à la porte du pays tandis que des créanciers fictifs comme Hassan Hojeij réclament leur dû...

En attendant, Martin Mbéri, Nguellé et d'autres battent déjà campagne dans le sud, Mbéri jouant à l'avocat du diable pour une promesse de premier ministre qu'il ne deviendra jamais. En effet, Denis Sassou Nguesso ne tient jamais ses promesses sauf une faite à lui-même : RESTER A VIE LE GRAND NKANI DU CONGO. Tant que la force prévaudra sur le droit et qu'il aura la bénédiction de la France, ce scénario semble tracé pour se répéter longtemps. Sauf si le destin s'en mêle mais le destin n'est-il pas une force que Lucifer peut ployer en lui braquant une kalachnikov sur la tempe ? Tant qu'il y aura du pétrole à gager, c'est-à-dire, un avenir à hypothéquer, le pouvoir vaudra toujours la peine d'être possédé aux yeux de Sassou. Et ce, à tous les prix...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

CONGO : LA FARCE ELECTORALE PRESIDENTIELLE EST PROGRAMMEE POUR LE 20 MARS 2016
CONGO : LA FARCE ELECTORALE PRESIDENTIELLE EST PROGRAMMEE POUR LE 20 MARS 2016
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27 décembre 2015 7 27 /12 /décembre /2015 12:33
CONGO/VIE ACADEMIQUE : POINTE-NOIRE MERITE MIEUX QU'UNE UNIVERSITE CATHOLIQUE

Nous avons été parmi les premiers à décrier l'absence d'université à Pointe-Noire, une ville d'un million d'habitants pendant que dans le même temps, Brazzaville se dotait d'une deuxième université publique. C'est tout simplement impensable dans un pays comme la France où la moindre petite ville a son université, des instituts et de nombreux centres de formation.

Le fait que les étudiants de première année au Congo n'ont pas de bourse est tout simplement criminel : ceux qui viennent à Brazzaville en quittant Pointe-Noire ou Dolisie ou Mossaka, etc, abandonnent parfois les études parce que les conditions de vie en première année sont insupportables. Comment faire pour louer un petit studio à Brazzaville ? Comment se nourrir ? Comment payer le bus, etc ? Au lieu d'avoir comme seule préoccupation les études universitaires, de tels étudiants se heurtent à des difficultés quotidiennes très démotivantes. Sans parents, amis, relations capables de vous soutenir en première année, l'absence d'une bourse d'études est un crime contre l'avenir du pays. Je sais comment fonctionne l'esprit machiavélique du fils adoptif de Poro-Poro : il a coupé la bourse en première année pour casser les étudiants du sud du pays. De toute façon, les enfants de l'élite mbochie étudient pour la plupart à l'étranger...

Denis Sassou Nguesso a posé la première pierre de l'université catholique du Kouilou à Liambou, une université qui sera organisée autour d'une faculté de sciences, une université privée et non publique. Ce n'est pas une mauvaise idée mais une université catholique est tout de même une université privée et Pointe-Noire ne méritait pas cela : à Brazzaville, les universités ont été construites par l'Etat et il doit en être de même à Pointe-Noire et ailleurs.  L'éducation des fils du TSI est une mission régalienne de l'Etat qui doit en construire les écoles, les lycées et les universités.

Nous avons cherché à savoir d'où provenaient les fonds reçus par la conférence épiscopale pour construire l'université catholique de Pointe-Noire. Nous apprenons que l'argent provient des sociétés pétrolières ! L'Eglise n'a pas vocation à prendre l'argent des sociétés pétrolières, l'argent qui provient du pétrole volé au Congo, pour construire une université catholique. C'est une forme subtile de corruption. La conférence épiscopale va donc construire une université qui ne comportera pas une faculté de droit ou de médecine, etc. Cette université au rabais est une insulte de plus que Denis Sassou Nguesso fait au Kouilou.

La posture de l'église dans ces moments difficiles pour notre peuple est assez curieuse : elle semble plus se préoccuper de ce qui est à César au lieu de se borner à protéger ce qui revient au Seigneur. L'église se tait face au massacre de Congolais innocents, des Congolais qui sont aussi ses ouailles. Pour mieux acheter le silence de l'église, Denis Sassou Nguesso et ses complices pétroliers financent une église catholique à Pointe-Noire ! L'argent ne peut provenir de l'église car elle est pauvre puisque composée de fidèles pauvres.

Pour conclure, je vais mettre en entier la réflexion suivante reçue d'une personne avertie qui s'interroge sur l'église et je mettrai la réponse que je lui ai faite :

"La conférence épiscopale du Congo a reçu des fonds pour construire l'université catholique à Pointe-Noire. La première pierre est posée par Sassou (cf. La Semaine Africaine).

Que pensent les évêques de la situation du peuple ? Les bergers n'ont-ils pas sacrifié les brebis en recevant l'argent des sociétés pétrolières ? Quelle est la posture de l'église pendant cette période de crise ? Ces Congolais qui ont été assassinés pour avoir manifesté n'étaient-ils pas des chrétiens ? Des chrétiens pauvres peuvent-ils construire une église riche ? Est-ce cette pauvreté qui explique la prostitution de l'église du Congo ? Quel message l'église peut-elle encore proposer aux chrétiens du Congo ? Une université catholique ne devait-elle pas être financée par le Vatican ? Pourquoi prend-on l'argent du Congo pour construire une université privée - même s'il s'agit d'une université catholique ? Les évêques martyrs ont-ils encore leur place dans le monde ? Les évêques n'ont-ils pas trahi leurs brebis ?

Quelle honte ! Pape des pauvres, Christ des pauvres. Quel Christ servent donc les évêques congolais ? Leur silence devant la situation actuelle en dit long. La médiation à la sauvette tentée par Monseigneur Milandou peut se résumer en ceci : "il faut sauver le peu qui nous reste." Un discours révélateur car le "peu", c'est l'argent des sociétés pétrolières, au prix du sang versé par les chrétiens. Quelle conscience !

Je comprends pourquoi on a diabolisé Monseigneur Portella. Il a eu le courage de dire les choses sans le moindre soutien de ses frères évêques..."

Voici la réponse que j'ai faite à cet ami :

"...Je suis celui qui ai lancé l'idée du développement du pays en quatre pôles que le régime du PCT a reprise en ZES (Zones Economiques Spéciales) mais sans aller jusqu'au bout puisque les ZES se sont embourbées dans le cerveau bleu pourri d'un certain ministre. Je suis encore celui  qui ai poussé des bergers comme Monseigneur Portella à assumer leur NON au changement de la Constitution du 20 janvier 2002, une crise que la Semaine Africaine a exposée avec des fuites de documents.

Oui, les bergers doivent défendre les brebis. Cependant, comment le peuvent-ils s'ils mangent à la table du loup ? Sassou essaie de corrompre même l'église ! Que Dieu nôtre nous garde, Celui-là qui créa l'homme noir en premier ! "

Pour terminer, j'ajoute le commentaire suivant que je viens d'adresser à mon grand-frère Mwangou :

" Grand-frère, il n'y a qu'une bonne question à se poser : vu que les financiers sont les sociétés pétrolières pillant notre pétrole puisque même l'argent de la SNPC, l'un des actionnaires, y vient aussi, pourquoi ne pas avoir donné l'argent à l'Etat pour construire une université publique ? Jean Jacques Bouya, qui gère les grands et les petits travaux du royaume, n'aurait-il pas eu grand plaisir à ajouter un petit milliard de francs cfa dérobé à ce budget sur son compte perso ? Si tu trouves la réponse à la question, tu comprends tout.

Absolument contre l'existence d'une université dans le Kouilou, Sassou n'a accepté le compromis des pétroliers que parce qu'il espère corrompre l'église par son geste, une église qui a ainsi la bouche fermée car elle a des pétrocfas dans la gueule. Une université publique est libre d'entrée. L'université catholique de Pointe-Noire, bien que financée avec l'argent de notre pétrole aura-t-elle un accès libre à tous les enfants du Kouilou et du Congo ? On peut aussi se demander si cette université sera ouverte sous condition de chrétienté ou si tout le monde y aura accès. Une université publique nous aurait épargné ce genre d'interrogations légitimes... "

 

LION DE MAKANDA MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

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24 décembre 2015 4 24 /12 /décembre /2015 23:28

Des correspondants au Congo nous permettent d'apprécier ce qui se passe dans notre pays : avec l'assurance de l'impunité absolue, le pouvoir a basculé du côté obscur et sème la terreur comme me le relate un aîné dans un court message reçu aujourd'hui. Qu'on se le dise : le terrorisme d'Etat aura une fin. Il y aura un temps où tous les gangsters sévissant au Congo rendront des comptes. Sans justice, il ne peut y avoir de véritable réconciliation et sans réconciliation, il est impossible de parler de "paix", et sans paix véritable, il ne peut y avoir de véritable unité nationale.

Le monstre d'Edou veut briser le peuple par la terreur mais nous savons que notre peuple résistera et ne se laissera pas intimider.

Qu'il plaise à Dieu d'abréger les souffrances de notre peuple incarcéré dans une prison en plein air appelé CONGO...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

"Salut frangin. D'abord une inquiétude. Je te DECONSEILLE FORMELLEMENT de rentrer au pays maintenant. Sois patient, le temps viendra car nous sommes dans un Etat sans loi où l'article 96 est rentré en pleine application. Paulin Makaya en connaît un brin à ses dépens. En vue des élections anticipées courant 1er trimestre 2016, le pouvoir procède à des arrestations pour intimider le peuple. Ainsi, sous prétexte de mettre en détention préventive pout les fêtes de fin d'année des supposés brigands, des rafles sont opérées dans Brazza et Ponton. Des téléphones sont arrachées de force dans les cabines téléphoniques privées. Tous les policiers mercenaires mbochis portent des pistolets en plus des talkies. J'apprends que la musique est interdite dans les ngandas ce jour à partir de 21h. Sont aussi interdits les réveillons de noël dans les églises. Je venais de constater que Télé Congo n'émettait plus sur satellite cette après-midi. God bless you."

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