LE LION DE MAKANDA SOUHAITE UN JOYEUX NOEL AUX AMES DE BONNE VOLONTE !
A NOS COMPATRIOTES, NOUS DISONS : "N'AYEZ PAS PEUR !" ENSEMBLE, DETERMINES ET UNIS, TOUT EST POSSIBLE !
LE LION DE MAKANDA SOUHAITE UN JOYEUX NOEL AUX AMES DE BONNE VOLONTE !
A NOS COMPATRIOTES, NOUS DISONS : "N'AYEZ PAS PEUR !" ENSEMBLE, DETERMINES ET UNIS, TOUT EST POSSIBLE !
Labreuvoix,
bonjour.
Oui, la vie en France nous permet d'avoir l'utile et le superflu, certains parfois en exerçant de durs labeurs. Cependant, sommes-nous vraiment heureux ? Hélas, apprends que vous êtes plus heureux au pays que nous à l'étranger car le bonheur n'est pas fonction de la satisfaction de la chair seulement : être heureux, c'est être en phase avec une communauté de destin, un environnement, une culture, un monde. L'Europe est un monde fermé, crispé, égocentrique tandis que l'Afrique est un monde ouvert, libre, où le groupe primait sur l'individu. NOS ANCETRES VIVAIENT COMME UN ETRE COLLECTIF - d'où le peu d'écart entre les hommes. En Europe, l'individualité prime. Tu vois bien que notre subconscient ne peut vraiment se libérer pour accéder au vrai bonheur - même si on possède des millions. L'environnement, la culture, le pays ne s'y prêtent pas. Même ceux qui ont de meilleures conditions matérielles doivent le ressentir au fond d'eux. La fusion, l'infusion dans une communauté de destin, de culture, de vie, de traditions, est essentiel au vrai bonheur. Le reste est illusion. Comment un médecin peut-il par exemple être heureux de soigner les Blancs en Europe quand il sait qu'il aurait mieux fait de soigner les siens en Afrique avec la reconnaissance en plus ?
Les fêtes, ce n'est pas pour moi mais pour la famille en Afrique où je viens d'envoyer un peu d'argent pour que les orphelins ne soient pas tristes quand les autres mangent. Je n'ai pas assez d'argent pour honorer le trop plein de bonté qui est en moi. Mon oncle Nziengué disait que celui qui est altruiste est pauvre. Il oubliait que cet altruisme était aussi une autre forme de richesse, peut-être même la seule vraie forme de richesse. Si tout le monde partageait un peu d'altruisme, la planète se porterait mieux. L'occident est un monde compétitif (or, la compétition est recherche de la domination), guerrier (conséquence de l'esprit de domination) ; l'Afrique noire était un monde collaboratif, coopératif et pacifique. En dominant le monde, l'occident a imposé sa culture de compétitivité et de belligérance. Tu vois bien ce qui se passe sur le continent avec les guerres et la compétition économique qui conduira inéluctablement à la ruine de la planète. SACHE QUE CEUX QUI CONDUISENT NOTRE PLANETE A SA PERTE NE SONT PAS DE CE MONDE. ILS N'ONT QU'UN OBJECTIF : REPARTIR CHEZ EUX CAR ILS SONT PRISONNIERS SUR LA TERRE. MES RECHERCHES M'ONT CONDUIT A LE REALISER. A QUOI SERVENT DONC TOUTES LES RECHERCHES COUTEUSES DE LA NASA - ALORS QUE L'HOMME N'A BESOIN QUE DE LA TERRE POUR VIVRE HEUREUX ? (Je parle de l'homme) Si le sujet t'intéresse, je t'en parlerai en privé...
Pour l'idée du centre, j'ai la même et j'ai le projet de créer un centre avec un bâtiment de 200 à 250 mètres carrés - faute de plus d'espace. Je possède une abondante littérature - surtout numérique.
Je t'aiderai à trouver les livres ; je travaille en qualité de formateur et je sais qu'il est possible de trouver les livres car les programmes changent tout le temps. Il faudra juste se battre pour les expédier.
Oui, notre peuple ignore ce qu'est la démocratie à l'occidental mais il prend peu à peu conscience de cette nouvelle donne. Internet est à l'échelle du peuple en Europe mais c'est encore un luxe en Afrique où il est à l'échelle de l'élite. Il faudra reprendre une forme d'école libre ou de radio éducative pour atteindre le plus de gens. Les dictatures sont contre la culture et l'éducation à dessein. L'occident ne veut pas que l'Afrique accède à la vraie connaissance aussi à dessein de nous maintenir la tête dans l'ignorance afin de nous dominer.
Labreuvoix, je vais revenir car je sais ce que je dois faire là-bas. Même si je dois y perdre la vie. Il faudra que je revienne souffrir avec le peuple pour le transformer. Pour l'instant, le travail que nous faisons, je sais qu'il est disponible à une élite et il convient à un pays d'abord d'instruire l'élite : sans élite valable, pas de progrès. Dès que les Blancs ont détruit l'élite de Kongo Dia Ntotila, nous avons tout perdu et nous avons été dominés. Tu connais la suite de cette histoire puisque nous vivons dans une complète aliénation mentale, nous les Khémites.
J'ai accumulé des savoirs rares, anciens dans ma recherche de la VERITE qui est la SEULE vraie religion puisque Christ lui-même a dit : "Je suis la vérité, le chemin et la vie", autrement dit, la Vérité est le chemin qui mène à la Vie et vivre de la Parole qui sort de Dieu, c'est vivre de VERITE. Un chemin est comme un pont entre deux destinations.
Labreuvoix, il faut poursuivre cette idée ; nous nous battrons pour les livres. Il y a en France des associations qui nous aideront. Je te laisse la partie liée à l'éducation car il y a une autre : IL FAUT RESSUSCITER NOTRE VERITABLE IDENTITE. C'EST LA SOLUTION DE NOTRE SALUT. LE SALUT NE SE TROUVE PAS EN FONCANT A TOUTE ALLURE VERS LE FUTUR MAIS EN REGARDANT VERS LE PASSE. Et ce travail-là est vital. Science sans conscience n'est que ruine de l'âme. Si nous ignorons qui nous sommes, d'où nous venons, il n'est pas étonnant qu'un aveugle nous conduise et que nous finissons par tomber dans le trou. J'amasse et j'ai amassé de la nourriture pour l'esprit. Il faudra commencer à nourrir le peuple. La diffusion doit se faire en utilisant la modernité mais on peut aussi reprendre l'itinérance de nos anciens.
Permets que je publie ce mail car je lui trouve une importance qui dépasse nos petites personnes.
Que le Dieu des ancêtres te garde.
LDM,
Ton frère
Vous, mes abonnés, qui me lisez pour certains au quotidien, savez que j'ai le premier émis l'idée du RMV ou Revenu Minimum Vital pour les familles les plus pauvres du Congo - TOUTES les familles (faites une recherche et vous trouverez l'article en question), celles qui ne possèdent aucun membre actif et dont le revenu familial ne dépasse pas les 10000 francs par mois. Il s'agit de critères globaux, nationaux, justes, vitaux, de survie, pour que le principe de solidarité sociale ait un sens. Il s'agit, en accordant aux plus pauvres d'entre tous les Congolais au dessus de 30 ans qui ont une famille d'au moins un enfant, la possibilité d'acheter du lait, de l'huile, du pétrole, du manioc, une boîte de sardines. Nous estimons que 50 à 100.000 familles de trois personnes au moins peuvent être concernées sur toute l'étendue du pays. Il s'agit aussi de protéger l'enfant en octroyant 10000 francs cfa à tout enfant de famille pauvre de moins de six ans pour aider au mieux à sa croissance.
Hélas, toutes les bonnes idées que j'ai émises ont été galvaudées, tordues, vidées de leur esprit pour en faire des coquilles vides. D'ailleurs, pas que les miennes : de nombreux Congolais ont fait le même constat.
J'avais le premier lancé l'idée de centres économiques afin de désenclaver les villes et créer les emplois. C'est devenu les Nouveaux Villages dont on n'entend même plus parler - alors qu'il s'agissait, question de désengorger les villes et de créer de l'emploi, d'exploiter les bassins de ressources terrestres, aquatiques, forestiers en mettant à la disposition de volontaires des écoles, des hôpitaux, des maisons, des outils de travail (terrains, filets, bateaux de pêche, tracteurs, bétail, plants, grains, des machines de transformation du bois, etc.) pour qu'ils exploitent les ressources naturelles, les centres de production étant liés par des routes aux grandes villes. Il n'est pas normal que le Congo n'ait pas une pêcherie nationale et que des étrangers vident nos côtes pour aller vendre le poisson ailleurs, un poisson hors de prix sur nos marchés. Aujourd'hui, les Chinois, les Sud-Africains, les Malaysiens exploitent nos terres, pêchent nos poissons, détruisent nos forêts, avec la complicité de la famille Sassou & Nguesso - sans que les Congolais ne bénéficient des poissons pêchés, des légumes récoltés, etc. D'ailleurs, même la viande des vaches que Sassou élèvent n'est pas vendue sur nos marchés. Nous ne voyons pas son lait sur les étals, encore moins son fromage. Tout ce qu'il produit au nord est certainement vendu à l'étranger.
J'avais évoqué l'idée de quatre pôles avec quatre universités orientées sur les ressources de chaque partie : deux pôles au sud, deux pôles au nord. Elle est devenue les ZES et le cerveau pourri bleu n'a pas réussi à sortir de terre une seule petite Zone Economique Spéciale. Le Gabon a adopté l'idée des ZES après nous mais a mis l'idée en pratique avant le Congo avec une ZES qui fonctionne. Le pôle de Pointe-Noire avec son université et ses instituts tournés vers l'exploitation des ressources marines, notamment la pétrochimie, la pêche, la protection de l'environnement, etc. Au nord, il y a les ressources fluviales, forestières, etc. Il s'agit d'éviter de former des étudiants sans débouchés après leurs études.
Sassou a repris l'idée du RMV que j'avais proposée pour créer une classe de privilégiés parmi les pauvres. Le régime a choisi de subventionner 5000 familles pauvres choisies au hasard mais au final, juste 1700 familles ont reçu un premier paiement et il est à prévoir que cette opération finira mal parce qu'elle sera l'occasion de détournements, d'arnaques, de chantage, etc.
Ah, Sassou, mais de quelle espèce humaine est donc cet énergumène qui aime diviser même les pauvres en créant une classe de privilégiés parmi les familles défavorisées ? Sur le plan constitutionnel, il s'agit d'une opération illégale car elle introduit une injustice au sein de toutes les familles pauvres du Congo en instituant une classe de 5000 familles privilégiées choisies parmi tant de familles pauvres du Congo. En matière de droit, il y a des conditions juridiques qui sont établies et tous ceux qui correspondent aux critères bénéficient des mêmes prérogatives. UN PAUVRE EN VAUT UN AUTRE TOUT COMME UN VIEUX EN VAUT UN AUTRE.
L'initiative LISUNGUI doit être attaquée sur le plan judiciaire pour son inconstitutionnalité. Nous allons entrer avec maître Malonga, l'un des rares avocats courageux, au Congo, pour attaquer cette mesure inique en introduisant une plainte contre l'ethnie-Etat congolais : ou bien on l'étend à tous les pauvres, ou bien on l'abandonne. Il est vrai que les premières familles qui en ont bénéficié seront déçues mais ce n'est que justice ; il faut que le principe d'égalité devant la loi prévaut dans notre pays. Lisungui est une bonne idée transformée en injustice par Denis Sassou Nguesso. Le Congo a les moyens d'aider toutes les familles pauvres du Congo. Pour l'instant, c'est une corruption qui crée une classe de familles pauvres priviligiées parmi tant d'autres familles pauvres du Congo.
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
Les Congolais ne doivent pas se laisser berner par le discours prononcé par Denis Sassou Nguesso aujourd'hui : la domination des Mbochis sur le pays se poursuit. Oui, l'hégémonie ethno-régionale se poursuit sous les oripeaux d'une dictature "démocratiquement" élue ; ce qui est en soi un paradoxe - puisqu'une dictature ne se maintient que par la force - réduisant l'élection à une simple farce organisée pour poursuivre le règne de la force par la force revêtue du manteau pourpre du droit. Le règne de L'ethnie(Mbochi)-Etat se poursuit. Il vous a suffi de voir ce jeune homme qui forçant une place pour se garer, a brandi un pistolet en criant : " Je suis Mbochi. Nous sommes au pouvoir !" Qu'on fasse semblant de l'arrêter pour savoir où il a trouvé l'arme est ridicule puisque de nombreux Mbochis simples civils sont armés. Nous pouvons afficher de nombreuses photos dont celle d'un célèbre musicien mais c'est inutile.
Il faut bien accélérer le faux semblant électoral qui mettra en place le nouveau ancien gangster au sommet de l'Etat en la personne de Denis Sassou Nguesso qui se maintient et nous prouve que l'expression populaire n'est pas légitime à ses yeux puisqu'il indexe les manifestations du 20 octobre 2015 - sans un petit mot de regret pour les victimes innocentes bakongo tuées sans raison. En effet, le cul entre deux fausses constitutions, le Congo n'a plus de président comme nous l'avons dit depuis longtemps mais en matière de république royale bananière, seules comptent les apparences. Elles sont pratiques pour le pillage des richesses par les puissances du monde qui se fichent que les nègres s'entre-tuent pour qu'elles continuent à mener leur train de vie faite d'abondance, de superflu et de gâchis - tout en détruisant la planète.
L'Ethnie(Mbochi)-Etat est fort à l'intérieur contre les autres ethnies - notamment les Bakongo mais faible à l'extérieur dans la mesure où tous les gredins de la planète peuvent venir au Congo et devenir milliardaire en six mois à peine.
Ceux qui veulent créer une VRAIE république doivent se liguer et laisser de côté leurs petites personnes : il faut penser de façon procédurale, chers compatriotes. Comment renverser une dictature qui joue à la démocratie au travers d'une fausse opposition instrumentalisée ? That is the true question !
Aussi, je viens ici solennellement lancer l'idée d'une CONFERENCE NATIONALE SOUVERAINE DE LA DIASPORA CONGOLAISE (TOUTES LES DIASPORAS, PAS SEULEMENT CELLE DE PARIS OU DE FRANCE) qui sera ouverte aux personnalités de l'intérieur du pays qui voudront y participer. Quand on est le propriétaire d'une maison, on n'a pas besoin de la permission de quelqu'un pour la nettoyer.
Ceux qui réclament que le régime organise je ne sais quel événement pour panser les maux du Congo n'ont rien compris : FACE A UNE ILLEGITIMITE, SI VOUS VOUS REFEREZ A ELLE POUR AGIR, VOUS LA TRANSFORMEZ EN LEGITIMITE. Les Congolais sont libres d'organiser ou bon leur semble des Etats Généraux ou comme nous le proposons une CONFERENCE NATIONALE SOUVERAINE DE LA DIASPORA dont la fonction sera de réfléchir sur les erreurs du passé et sur la façon de les juguler, de trouver le moyen de surmonter le repli identitaire ethnique qui sape notre histoire politique depuis cinquante-six ans et enfin de mettre en place des institutions qui auront pour prétention de se substituer à l'Etat privé du Congo afin d'oeuvrer à la restauration de l'Etat, de la république et de la démocratie dans notre pays.
Sassou gagne parce qu'il marche à l'audace. Il ose le MAL et ne trouve rien sur son passage. Désormais, osons le BIEN parce que nous savons que notre peuple le mérite. Il faut mettre fin au règne d'une thnie sur le pays qui est voué à mort certaine si les choses continuent à se dégrader. SAUVONS LE CONGO. YES, WE CAN. Si la diaspora congolaise du monde entier décide de se retrouver pour incarner le Congo, nous parviendrons à bloquer tous les comptes du Congo à l'étranger, nous empêcherons que l'ethnie(Mbochi)-Etat nous représente à l'étranger. Si nous osons enfin prendre l'éléphant par les défenses et par sa trompe qui trompe énormément, il est certain que nous réussirons à renverser la machine.
Il est temps de recenser, de rassembler, d'unifier, d'organiser les intelligences congolaises dans un objectif simple : créer un rapport de force INSTITUTIONNEL qui entrera en lice avec ce machin qui tient lieu d'Etat dans notre pays, un machin qui n'a aucune légitimité. FACE A L'ILLEGITIMITE D'UN REGIME, IL NE SUFFIT PAS DE CRIER AU MANQUE DE LEGITIMITE : IL FAUT RELEVER LA DEFI EN CREANT DES INSTITUTIONS QUI PEUVENT DEMAIN RESSUSCITER LA VRAIE LEGITIMITE QUI VIENT DU PEUPLE. AVANT, IL FAUT CREER LES CONDITIONS POUR RENDRE LE POUVOIR AU PEUPLE - MEME S'IL FAUT CONTRER L'ILLEGIMITE PAR...UNE AUTRE ILLEGITIMITE.
Denis Sassou Nguesso n'a pas encore eu un adversaire sérieux parce qu'il n'y a pas d'institutions en face qui lui barrent le passage à l'accaparement des ressources du pays par un clan défendu par une ethnie. Par exemple, c'est en France que se fabrique le franc cfa. Des institutions qui prendraient à bras le corps le combat institutionnel peuvent obtenir le blocage de l'argent du Congo qui est fabriqué en France - en utilisant les ressorts de la justice française. NOUS N'AVONS JAMAIS OSE. IL EST TEMPS. Que ceux qui aiment le Congo se joignent à nous. Assez de petites organisations sans stratégie. LE PROBLEME, C'EST LE POUVOIR.
Denis Sassou Nguesso n'a aucune légitimité. Il est temps qu'une institution le lui notifie. Nous irons jusqu'au bout de notre idée en chevauchant notre détermination. IL FAUT PLUS QUE PROTESTER : IL FAUT UTILISER LES MEMES ARMES QUE L'ADVERSAIRE ET LE BATTRE SUR LE TERRAIN DE LA LEGITIMITE QUI EST INCARNEE PAR LE PEUPLE. OR, NOUS SOMMES LE PEUPLE, LE POUVOIR. IL EST TEMPS QUE NOUS INCARNIONS LA LEGITIMITE. Si l'illégitimité est au sommet de l'Etat, qui nous empêchera d'agir au nom de la légitimité ? Réfléchissez un peu : PERSONNE !
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
L'Afrique peut compter ses expériences démocratiques réussies. Le Burkina-Faso est l'une de celles-ci, un chemin que doivent suivre les autres nations qui veulent sortir des dictatures parasitaires qui nuisent à tant de générations. Personne ne croyait que le Burkina-Faso pouvait organiser des élections présidentielles après une courte transition d'à peine une année. Pourtant, un homme exceptionnel a réussi ce pari. Dans une petite semaine, son Excellence Michel KAFANDO passera le témoin à son successeur démocratiquement élu, Roch Marc Kaboré, à la tête du Burkina-Faso.
Le Conseil National de Transition (CNT - CONGO) a reçu une invitation de la part de son Excellence, le président de la transition réussie du Burkina-Faso, Michel Kafando, pour assister à l'investiture du président élu Roch Marc Kaboré. C'est une invitation que nous ne pouvons refuser car elle est la mise en scène d'une nouvelle vague politique congolaise qui se voit ainsi honorée. C'est une reconnaissance, un encouragement à briser l'emprise démoniaque de la dictature du PCT sur le Congo, notre beau pays.
Le Conseil National de Transition sera représenté par son président, monsieur Godefroy Karanda. Cette invitation constitue pour le peuple congolais le rejet des institutions dictatoriales mises en place par Denis Sassou Nguesso.
Son Excellence Michel Kafando espère que l'expérience du Burkina-Faso fera tache d'huile en Afrique. Pour cela, il s'évertue d'encourager les forces du changement démocratique en Afrique.
Le Conseil National de Transition vient humblement solliciter l'aide financière de ses membres et sympathisants ainsi de nos compatriotes afin de se cotiser pour offrir un billet d'avion au président Godefroy Karanda. Nous mettons en ligne les coordonnées bancaires du CNT à cet effet. Vos cotisations seront les bienvenues.
Nous remercions d'avance tous ceux qui permettront au CNT de représenter symboliquement les forces congolaises du changement au Burkina-Faso. Godefroy Karanda ira représenter un nouveau visage du Congo, le Congo d'une jeunesse meurtrie et sacrifiée. Ensemble, rendons possible ce pied de nez à la dictature des crocodiles du PCT.
Vive le Congo libre et démocratique !
Vive le Conseil National de Transition !
LE CONSEIL NATIONAL DE TRANSITION
"Ceux qui profitent d'un système, ceux-là mêmes qui ont beaucoup à perdre parce qu'ils se goinfrent de ses faveurs et de ses facilités, sont peu enclins à le voir tomber : en détruisant le système, ils casseraient la branche pleine de fruits juteux qui les nourrit car la chute du système coïnciderait avec leur propre chute qui les catapulterait au niveau du petit peuple d'en-bas qui vit des miettes qui tombent d'en-haut. Pour eux, détruire le système, c'est se détruire soi-même. Ils ne se querellent que pour en prendre la direction. Tous ceux qui vivent d'un système corrompu sont corrompus par le système. Le petit peuple ne peut attendre d'eux qu'une seule chose : la trahison. En effet, ils privilégient la position, le prestige et l'ambition de leur petite personne à la transformation et à l'amélioration du sort collectif.
Ceux qui vivent du système sont au service des objectifs du système et non de l'ambition collective. Ceux qui vivent de la dictature, quels qu'ils soient, meurent pour sa défense et non pour celle du peuple. Ne vous égarez pas du fait qu'ils font semblant de combattre l'arbre pourri qui les nourrit ; ils ne se battent pas du même combat que vous. VOUS DEMANDEZ LES FRUITS QUI VOUS REVIENNENT EN TANT QUE PROPRIETAIRES DE L'ARBRE, EUX SE BATTENT POUR OBTENIR LE DROIT DE DEVENIR LE GLOUTON EN CHEF DES FRUITS AVEC DROIT DE DISTRIBUTION A QUI BON LEUR SEMBLE. Ce n'est pas le même combat.
Si on reconnaît l'arbre à son fruit et le fruit à son goût, on reconnaît le traître à la manière dont il est accroché à la branche nourricière : la gueule directement dans le fruit. N'attendez pas d'eux votre salut : LES VRAIS SAUVEURS DE L'HUMANITE SONT DES IDEALISTES ET NON DES MATERIALISTES. CEUX QUI ONT GROS A PERDRE NE VEULENT RIEN PERDRE. QUE CEUX QUI N'ONT RIEN A PERDRE DOIVENT SE BATTRE POUR TOUT GAGNER. L'HISTOIRE NE MENT JAMAIS..."
LION DE MAKANDA, MWAN MINDZUMB', MBUTA MUNTU
Nous approchons de la fin de l'année 2015, une année terrible pour le peuple congolais qui a eu un sursaut républicain insoupçonné - notamment par sa jeunesse qui est sortie en masse exprimer son rejet du régime sanguinaire des crocodiles du PCT. Les malheurs sont une fois encore venus d'un seul homme : Denis Sassou Nguesso qui s'est accroché au pouvoir comme une sangsue sur la peau d'un homme. Demeurer gangster en chef au sommet d'un Etat même en faillite, c'est la seule solution qui lui reste pour échapper à la justice internationale, notamment de la CPI. Il a donc perpétré le coup d'Etat référendaire qui constitue désormais un précédent puisque le monstre de l'Alima a été imité par le président sur échasses, Paul Kagamé du Rwanda. Le héron de Kigali a au moins le mérite d'avoir développé son pays avec le coltan de la RDC - en massacrant au passage six millions de Congolais.
Afin de faire sauter l'immunité parlementaire d'André Okombi Salissa, de Guy Brice Parfait Kolélas et de Mabio Mavoungou pour ensuite les mettre aux arrêts, Denis Sassou Nguesso, à cheval sur deux constitutions, s'apprêterait paraît-il à dissoudre le parlement (assemblée + sénat) mais comme ce dernier est issu de la constitution du 20 janvier 2002, il ne le peut juridiquement parlant. Il a certes promulgué sa nouvelle fausse constitution mais il est gangster en chef selon celle du 20 janvier 2002 et doit d'abord prêter serment sur la nouvelle. Qu'à cela ne tienne, Denis Sassou Nguesso pourrait corrompre députés et sénateurs en leur versant la totalité de ce qu'ils auraient dû percevoir jusqu'à la fin de leurs mandats en 2016 ou 2017. Chacun recevrait un peu moins de 100 millions de francs cfa et on sait par avance que personne ne peut bouder pareil pactole tombé du ciel.
Denis Sassou Nguesso se rend-il compte qu'il a été piégé par la cour constitutionnelle et par la bande à JDO et Ndenguet ? Nous avons appris que tout ceci était un complot ourdi par ses proches. En proposant de le protéger des crimes contre l'humanité au travers des articles 10 (non extradition à n'importe quel motif, alors qhe le Congo a signé la charte de la CPI) et au titre de l'article 96 qui est le seul article à protéger un chef d'Etat criminel, la nouvelle fausse constitution de Denis Sassou Nguesso AVOUE et RECONNAIT à la face du monde que Denis Sassou Nguesso est un criminel ! En voici le menu :
"Aucune poursuite pour des faits qualifiés crime ou délit ou pour manquement grave à ses devoirs commis à l’occasion de l’exercice de sa fonction ne peut plus être exercée contre le Président de la République après la cessation de ses fonctions.
La violation des dispositions ci-dessus constitue le crime de forfaiture ou de haute trahison conformément à la loi."
L'article 96 établit à la face du monde que Denis Sassou Nguesso est un criminel qui veut jouir de son impunité absolue jusqu'à la mort et bien au chaud au bord des berges de l'Alima - sans que personne ne vienne perturber son sommeil. Ces articles 10 et 96 pourraient le pousser à perpétrer encore un peu plus de crimes et être encore plus passible de la CPI dont le Congo est signataire de la charte. Il n'existe aucune autre Constitution de cette nature dans le monde - le Congo innovant toujours dans le pire. C'est au contraire, ceux qui souhaiteraient que justice soit rendue qui sont coupables de forfaiture et de haute trahison ! Sassou peut tuer, massacrer son peuple, personne n'a le droit de l'ouvrir et il croit que c'est à son avantage. Cela ne fera que le pousser à l'erreur.
Ndenguet, le procureur Ngakala, Ibara et tous les autres vont multiplier les gaffes qui lui retomberont dessus un jour car nul n'est au dessus de la loi et la loi ne protège pas le criminel - surtout pas de façon aussi directe. Ces deux mécanismes ont été mis en place pour exploiter le goût de Sassou pour le sang et les larmes des autres. Ndenguet va exécuter les crimes de Sassou tandis que le procureur va procéder aux arrestations arbitraires augmentant ainsi les tensions sociales jusqu'à l'explosion qui permettra à la bande à JDO de renverser la BETE de l'Alima. Et profitant de ce désordre, surtout pour éviter d'être exposés dans les tribunaux étrangers, les Ndenguet, JDO, Ngakala et consorts peuvent décider de frapper les premiers pour créer un courant de sympathie populaire qui les exonérait eux, les exécutants, de leurs crimes et méfaits car ils le savent tous : cette nouvelle fausse constitution qui protège le criminel et condamne l'innocent pour Haute Trahison alors que la Haute Trahison est réservée au chef de l'Etat ne durera pas très longtemps et n'a en fait aucune validité. C'est une question de temps pour que Sassou frappe encore les Bakongo qu'il hait à mort, entraînant une révolte qui nécessitera que Sassou soit sacrifié par les siens. CE N'EST QU'UNE QUESTION DE TEMPS...
LION DE MAKANDA, MWAN MINDZUMB', MBUTA MUNTU
Au-delà d'un mode de gouvernance démocratique, les problèmes inhérents au bon fonctionnement des sociétés modernes sont constitués par la bonne gestion des affaires publiques et une redistribution globale des ressources qui vise à répondre aux inputs (demandes, besoins) de l'ensemble des membres de la société. Quand nous avons assisté au naufrage de la Grèce, aux problèmes économiques de l'Italie ou de l'Espagne, personne ne se souvenait qu'il s'agissait de pays démocratiques où les citoyens ont le droit de vote et que leur choix dans l'urne est respecté. Cela suffit à convaincre que la démocratie élective - quand bien même elle serait nécessaire - ne suffit pas à sortir un pays d'une crise structurelle voire idéologique quand la compétence et la vertu politiques ne sont pas au bon endroit, au sommet de l'Etat.
Au Congo, nos lecteurs se rendent compte que les problèmes qui secouent le Congo sont légion : absence de démocratie au travers du non-respect des urnes, communautarisme ethnique, incompétence des gangsters politiques juchés au sommet de l'Etat, absence d'une juste redistribution des ressources nationales, force "publique" tribalisée à la solde d'un monarque, bradage des ressources du pays, corruption, endettement injustifié - alors que certains projets peuvent se financer avec les fonds publics, défaut de consistance de la nation et de la république qui ne sont qu'un rassemblement d'ethnies avec une ethnie-Etat dominant les autres ethnies, faiblesse de l'opposition qui pèche par une insuffisance stratégique, ambition individuelle au dessus de l'ambition collective, identité ethnique devançant de très loin l'identité nationale, incohérence du modèle républicain car il n'existe nullement de vrai projet politique à couverture nationale, détention arbitraire et désordonnée des armes de guerre, justice défaillante, presque inexistante, absence de véritables partis politiques, les ethnies jouant le rôle de partis politiques, carence des projets politiques du fait que les "politichiens" se contentent de leur identité ethnique comme projet politique, etc. Voilà le décor planté dans un pays où la jeunesse est dominante, une jeunesse sans avenir à qui la vieille classe politique en activité depuis les années 70 laissera des dettes après avoir détourné tous les deniers publics. En effet, SASSOU A TOUT VOLE ET IL NOUS LAISSE DES DETTES ET LA FAILLITE DE L'ETAT EN PLUS ! LE COMBLE !
Personne ne perçoit l'abysse en dessous de la surface démocratique bien mince qui crie à l'alternance, une alternance que le PCT refuse parce qu'il est conscient que la démocratie congolaise n'est pas une démocratie de projet mais une démocratie communautaire avec l'identité du leader politique comme seul véritable projet politique : oui, être Mbochi, Kongo, Téké est le seul projet politique qui compte dans notre idéologie politique parce que la colonisation a réussi à diviser les ethnies de sorte qu'elles ne parviennent jamais à s'assembler dans une vraie nation. Dans ces conditions, les plus nombreux ethniquement gouverneraient le pays jusqu'à la fin du monde, un peu comme se profile aujourd'hui le modèle sud-africain où le pouvoir reviendra éternellement à un Noir, vu la déficience démographique blanche. Or, cela, les Mbochis minoritaires le refusent. Ce problème est renforcé par l'inexistence de l'unité nationale qui ne peut germer que si les droits de tous deviennent une réalité quotidienne. Or, au Congo, c'est la distribution arbitraire des privilèges par l'ethnie-Etat qui prévaut. C'est de ce chaos qu'il faudra tirer une démocratie. Vous vous rendez compte du challenge ?
Même si demain Pascal Tsaty Mabiala, André Okombi Salissa ou Guy Brice Parfait Kolélas parvenaient respectivement au pouvoir de façon légitime, cela ne résoudrait pas les contradictions dialectiques qui minent le Congo : la logique ethnie-Etat se poursuivra de sorte que les Bakugni, les Laris ou les Tékés s'estimeront l'ethnie au pouvoir, c'est-à-dire, l'ethnie ayant droit aux privilèges arbitraires du pays.
La démocratie ne peut se réduire à une panacée électorale car cela ne suffit pas dans un contexte d'économie de rente, de prévalence de l'identité ethnique sur l'identité nationale minant toute possibilité d'unité nationale comme c'est le cas au Congo.
Avant même de parler démocratie, il faut d'abord construire une nation et une nation doit se construire autour d'une communauté de destin assumée : il faut que les problèmes de chacun deviennent les problèmes de tous (droits) et que les problèmes de tous deviennent les problèmes de chacun (devoirs). Nous en sommes loin. Et nous ne nous battons que sur ce qui brille à la surface du chaos : le pouvoir d'Etat.
L'Occident a ses propres problèmes dont notre chaos politique constitue une solution : divisées, affaiblies, les républiques noires ne sont en fait que des gouvernorats entre les mains des grandes puissances qui se fichent que les nègres se canardent entre eux tant qu'elles viennent se servir allègrement chez eux. Dans un siècle ou deux, l'Afrique n'aura plus aucun intérêt pour l'Europe qui aura épuisé les ressources du continent. Il ne restera aux Africains qu'une seule option : la guerre civile dont vous avez une illustration en Irak, en Syrie et en Lybie avec les bombes des occidentaux en plus. Pour sortir de ce schéma qui se compliquera par une dégradation climatique, il faudra une prise de conscience que la démocratie ne se réduit pas à un simple vote. Il faut que l'intérêt national ait un sens face aux étrangers, que la distribution des ressources concerne tout le monde sans exception mais pour cela, il faut que la compétence et la haute valeur ajoutée morale prennent d'abord le pouvoir. N'oubliez pas que l'on peut être un roi et bien gérer un pays avec une distribution équilibrée et égalitaire des ressources nationales. Un monarque peut être un bon gestionnaire - même si nous préférons l'alternance. En conclusion pour sauver notre pays pratiquement en faillite sans la perfusion de la dette gagée au pétrole, il faut plus que la démocratie : UNE REVOLUTION DANS LA PRISE DE CONSCIENCE COLLECTIVE !
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
Le comble pour un pays producteur de pétrole, c'est de manquer de carburant. Une telle situation ne saurait se produire en France. Le Congo connaît une crise énergétique en gaz et en carburant qui nous paraît après enquête auprès des salariés de la CORAF un peu plus compréhensible. Au dépôt de bilan de la compagnie nationale HYDRO CONGO pour mauvaise gestion, la société a été divisée en trois entités distinctes : l'approvisionnement en gaz a été privatisé tandis que celui du carburant (aval ou produits finis) reste l'exclusivité de la SNPC, une société publique - au Congo - lorsque la production de la CORAF (Congolaise de Raffinage) est en dessous de la demande. Dans ce cas, il revient à Denis Christel Sassou Nguesso, directeur général adjoint (aval ou produits finis) de la SNPC et Karl Ngakala, responsable aval pétrolier, doivent commander le carburant pour que le pays ne soit pas en rupture. Pour le gaz, l'approvisionnement et la distribution du produit fini sont assurés par des sociétés dirigées par des proches du gangster en chef de l'Etat privé du Congo.
Chaque année, la CORAF nettoie et répare ses machines pour en remplacer les pièces défectueuses ; ce qui arrête l'aval ou la production de produits finis. Les machines sont censées reprendre du service le 20 décembre 2015 mais une nouvelle projection prolonge cette situation de nettoyage et de réparation des machines jusqu'au 20 janvier 2016.
La question que l'on se pose à la CORAF est la suivante : pourquoi Christel Denis Sassou Nguesso et Karl Ngakala n'ont-ils pas commandé le carburant pour compenser l'absence de l'aval de la CORAF ? Est-il normal de provoquer le déraillement de trains, de paralyser des avions et de perturber le transport routier de tout un pays ? C'est irresponsable de paralyser l'économie d'un pays lorsqu'on est le prince héritier du royaume. Bref, les problèmes s'accumulent à la SNPC quand vous lisez les informations liées au pétrole gagé.
Comme si une crise en entraînait une autre, nous apprenons que les travailleurs de l'université Marien Ngouabi attendent leur salaire du mois de novembre et pourraient entrer en grève. La situation du Congo confine à l'explosion sociale car les choses pourraient dégénérer brusquement.
Pendant ce temps, les tractations entre le régime des crocodiles du PCT et la soi-disant opposition vont bon train. L'IDC et le FROCAD déclinerait l'offre du poste de premier ministre du gouvernement d'union nationale à l'opposition exigeant d'offre les ministères de l'intérieur, de la défense, des finances et des affaires étrangères. Bref, le pouvoir, quoi. Ce que le clan Sassou & Nguesso ne saurait tolérer car il s'agit de leur pouvoir et ils vous le font savoir quand on voit un jeune brandir un pistolet en public - sans que la police n'intervienne. De toute façon, la déclaration suivante attribuée à Pierre Oba a le chic d'être claire :
"TO ZUAKI NA MINDUKI ; TO KOZONGUISSA NA MINDUKI..."
En somme, pour le système mafieux PCT, le pouvoir se gagne et se perd au bout du canon. Toutefois, je ne vois par un seul canon braqué en direction des putschistes multirécidivistes du PCT. Quand vous avez compris cela, vous avez tout compris...
LION DE MAKANDA, MWAN MINDZUMB', MBUTA MUNTU
C'est une information que nous prenons avec de grosses pincettes car on ne plaisante pas avec le sommeil sans réveil avec silence éternel d'un être humain, ce qui peut conduire à une grave méprise si cela n'est pas du tout avéré. Nous avons tout de même l'excuse d'être dans la situation juridique d'exception de vérité en qualité d'informé qui cherche à infirmer ou à confirmer des propos reçus de la part d'un tiers. Cependant, garder pour soi une information qui concernerait le peuple congolais, la vie d'un grand parti du Congo comme le MCCDI et le gouvernement aux ordres de notre mastodonte national n'est pas digne de nous : il faut manier l'euphémisme, risquer d'être contredit ou confirmé mais ne pas conserver l'information pour soi. De toute façon, si la chose est de l'ordre de la vérité, elle ne saurait se garder trop longtemps dans une morgue ou dans un cercueil sans qu'elle ne devienne publique, surtout si le concerné est un homme public. Nous faisons nôtre le précepte de porter à la lumière ce qui se murmure dans l'ombre. De toute façon, au Congo, la rumeur est très souvent la queue de la vérité que l'on aperçoit derrière la porte - même si une queue touffue ne signifie pas toujours qu'il faille crier au loup.
Nous avons reçu un mail concernant le ministre Landry Kolélas entré au gouvernement en qualité de ministre du commerce et des approvisionnements il y a quelques mois - alors que son frère Guy Brice Parfait Kolélas en sortait : on sortait un Kolélas pour en faire entrer un autre. L'homme qui s'est récemment proclamé président du MCCDI nous intéresse car nous souhaitons savoir s'il est toujours parmi les vivants. Si quelqu'un peut nous le confirmer, qu'il n'hésite pas car nous savons tous que le nouveau ministre du commerce et des approvisionnements avait une santé fragile. Apporter une parole funeste n'est pas chose aisée - surtout si officiellement, le régime des crocodiles du PCT se trouve dans l'embarras pour avoir fait un mauvais choix qui n'aura pas duré - de sorte qu'il cherche comment nous présenter la situation.
De grâce, si quelqu'un a des nouvelles du ministre du commerce et de l'approvisionnement Landry Kolélas, qu'il n'hésite pas à nous les donner. Nous espérons qu'il est toujours vivant et qu'il se soigne quelque part - peut-être aux Etats-Unis où néanmoins la rumeur prétend qu'il aurait traversé l'Hadès. Depuis deux jours...