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17 février 2007 6 17 /02 /février /2007 15:58

A quoi servent les réunions Afrique-France ? Sont-elles des réunions rélevant de la françafrique comme le dénonçait le défunt François Xavier Vershave ? Est-ce le lieu où la France mesure ce qui lui reste d'influence sur le continent noir ? A l'heure où la Chine a les yeux de Chimène pour l'Afrique, où la contestation gronde en Côte d'Ivoire, la France ressemble à une vieille lionne qui s'efforce encore de rugir. En fait, son véritable pouvoir est fait d'intrigues, d'exploitation économique plus de puissance continentale. A la dernière réunion de Cannes, de nombreux présidents comme Joseph Kabila ne sont pas venus. La France veut encore croire à son précarré africain, alors que les présidences noires veulent moins d'ingérance dans leurs affaires intérieures. En tout cas, force est de constater que l'Afrique francophone a répondu à l'appel. La France peut ainsi reconnaître ses bons vassaux des mauvais.

Pour Chirac, ce sommet aurait pu être interprété de sommet d'adieu mais qui sait ce qui se mijote dans le coeur amibitieux d'un homme de pouvoir ? Le pouvoir attire comme un aimant et plus on y reste, plus on s'y complaît. Chirac, vu que la Constitution a été changée, peut se représenter une dernière fois. Et ce n'est pas la tentation de mettre des bâtons dans les roues de Sarkozy qui ferait défaut à Chirac.

Pour notre part, nous trouvons ces sommets où la France a le beau rôle totalement grotesque avec quelque chose d'indécent comme si la France aurait toujours ad aeternam des leçons à donner à l'Afrique, elle qui pourtant n'a pas le monopole de l'irréprochabilité. Et à l'heure de l'Europe, c'est peut-être ce qui explique la présence de la chancellière Merkel, des sommets Europe-Afrique auraient plus de sens car comment concevoir sans s'indigner qu'un seul pays, un seul, s'octroie le droit de rencontrer à lui tout seul tout un continent ? C'est certainement cette audace qui nous choque car l'Allemagne, l'Italie, l'Angleterre,  pour ne citer que ces trois pays, ne le font pas. La France continue à se complaire dans ses vélléités coloniales comme si elle pouvait toujours en imposer aux Etats africains. L'on constatera que la politique africaine, quel que soit le parti politique au pouvoir, reste du domaine régalien de la présidence de la république, alors que le reste des affaires internationales se traitent à l'assemblée nationale. nous restons persuadés que Ségolène Royal ou Nicolas Sarkozy, quel que soit celui qui sera élu, personne ne dérogera à cette tradition d'un autre âge.

La France rencontre-t-elle un continent ? Non, car il n'y a pas un point de vue continental qui rendrait la réplique africaine pertinente. D'ailleurs, les résolutions qui ont été prises, dès le lendemain ont été remises en question par le Soudan ou par le Tchad. Il faut donc y rechercher autre chose comme un langage de signes dans lequel la France essaie de dire au monde qu'elle a encore de l'impact sur le continent noir. Les choses ne sont pas aussi catégoriques, même si son influence dans des pays comme le Congo-Brazzaville et le Gabon qui reçoivent encore leurs directives de Paris n'est plus à démontrer. Pétrole oblige...

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13 février 2007 2 13 /02 /février /2007 16:39
Mon cher X, bonjour. Je suis heureux que tu t'intéresses à la politique car "les problèmes de tout le monde sont des problèmes politiques et les problèmes politiques sont des problèmes  de tout e monde."  
 Voilà pourquoi je me donne le droit de parler de notre pays, des problèmes concernant l'ensemble du pays sans distinction d'origine ethnique car la santé, l'éducation, le transport, l'économie, etc. concernent tous les Congolais. Il faut influer tant soit peu sur la politique par des bonnes idées, des bonnes propostions : c'est comme ça que tu te feras remarquer car ceux qui sont ministres n'ont pas parfois la capacité cognitive à penser large...
La critique pousse le gouvernement on ne peut mieux à bouger, à s'améliorer un peu soit-il mais néanmoins il bouge ! Nous proposons aussi des solutions comme le Revenu Minimum Vital pour les familles les plus pauvres avec des critères précis :
1) la famille ne doit pas avoir une seule personne qui travaille ou qui possède des revenus par le biais du commerce ou des affaires ; la notion de famille est assez différente de celle de l'occident : il faudra donc l'assimiler aux personnes de sang commun ou lié pas des alliances (comme le mariage) vivant ensemble dans la même parcelle ou prise en charge sur le plan de la subsistance quotidienne;
2) ces revenus doivent être proportionnels au nombre de personnes prises en charge par la personne ; il s'agira de charges directes ;
3)seront également concernés les orphelins de père et de mère qui n'ont pas de logement fixe et dont un tuteur légal n'existe pas...;
4)ce RMV doit être le prélude à l'octroi d'un travail dans l'avenir pour que les personnes ne s'y complaisent pas : j'ai toujours pensé que chez nous, l'octroi d'un poste de travail non dépendant de la compétence, du diplôme ou du concours, doit tenir compte de la contexture familiale ;
5)Ce RMV doit porter à 90% sur des populations urbaines car dans le monde rural, la vie est moins rude car le réseau familial fonctionne encore. Et dans le monde rural, le RMV pourrait aider à la construction de maisons à faible coût ou au développement d'activités économiques à faible budget notamment tournées sur l'autosubsistance et sur l'alimentation de la périphérie urbaine.

Je m'attèle à présent à répondre à ton mail :
1) Sur le développement. Il n'est pas linéaire comme une route tracée bien droite que tous prendraient pour arriver dans un port appelé développement. Il n'est pas non plus monoforme pour être partout identique, même si les Occidentaux l'ont formalisé par des indices comme le produit intérieur brut (PIB), la balance commercial, etc. Tu conviendras que si le Congo a 6% de croissance, alors que l'argent des sociétés françaises va en France, il y a un problème ! Cet argent ne sert pas à développer le Congo !
2)Nous pouvons définir d'autres formes de "cultures développées" comme l'ont fait les Japonais ou comme sont en train de le réussir les Chinois pourtant communistes ! L'essentiel est de comprendre que dans la réalité, le développement est une architecture sociale dont les bienfaits atteignent la totalité de la société : en France, tout le monde a l'électricité, l'eau potable,  vit dans des habitations en dur, va à l'école jusqu'à seize ans, est soigné s'il n'a pas la possibilité de se soigner seul, est défendu d'office par un avocat s'il n'a pas assez de revenus, etc. Et surtout, à partir de 25 ans, tout Français, même les mendiants a droit au RMI car on estime que la totalité doit prendre en charge chacun de ses membres. Chaque mois, des prélèvements sont faits sur les salaires pour alimenter les caisses de la sécurité sociale qui elle-même finance les caisses d'allocations familiales. L'URSSAF est l'organe chargé à la collecte de ces fonds.
Tu comprends ? Ce n'est pas d'abord dans une vision technologique que se trouve le développement mais d'abord dans la recherche d'un bien-être pour tous et là, il n'y a pas une seule manière d'être heureux
: prenons les moeurs culinaires. Tu dois me croire, je me sens plus heureux de manger la cuisine conglaise que la française !
3) pourquoi  le modèle des Occidentaux est à revoir ? Parce qu'il n'a été fait que dans leurs intérêts ! Il faut donc prendre ce qui est bon et rejeter le reste !  Notre culture qui place l'homme au piédestal de l'importance, a déjà en elle des prémisses de développement. Sais-tu que c'est en étudiant des types de sociétés comme les nôtres que Marx a eu l'idée du communisme ? Tu en bouches un coin, hein ? Nos sociétés dans leurs traditions profondes sont meilleures que les sociétés occidentales !!! Moins d'égoïsme, plus de solidarité, l'homme comme le bien le plus précieux... Alors, pourquoi sommes-nous dominés ? Parce que le développement n'est appréhendé que sur le plan matériel ! Mais à quoi sert-il à un pays d'être le plus riche du monde si la grande majorité croupit dans la faim, la soif, la maladie, l'ignorance ? Donc cette culture des valeurs est la première clé du développement et tu le sais, dans nos villages, nous avons toujours vécu heureux mais c'est en ville, dans l'espace urbain que les choses se compliquent ! Pourquoi ? Parce qu'il y a un autre mode de production, un autre modus vivendi, un autre mode de survie par des rapports indirects à la nature. L'espace rural ouvre à un contact, un rapport direct à la nature ; donc la survie est rudement physique mais ellle ne dépend pas forcément de l'argent qui lui est une création sociale qui peut échapper à la majorité si une catégorie d'individus le confisque ! Nul ne peut t'empêcher de faire tes pièges, de pêcher, de chasser au village, de puiser l'eau d'une source ! D'autre part, les villes sont des structures qui ne conviennent pas à l'Afrique ! C'est dans ces mégapoles urbaines que l'on est les plus pauvres : on peut donc centrer notre développement sur l'exode urbain, en créant des microvilles autour de grands espaces naturels à grosse hydrographie. Tu dois savoir que dans le fin fond des zones vilies, il y a des femmes pounues qui font de champs et fournissent du manioc à Pointe-Noire. L'Etat peut créer des espaces habitables et attirer des personnes dans ces espaces en y plaçant eau, électricité, commerce. Une société comme la Comilog l'avait fait en créant la ville de Mbinda que j'ai visitée. Toutes maisons étaient en dur ; il y avait un commerce central qui vendait la nourriture à un prix compétitif. Si une société privée l'a fait, un Etat peut le faire ! Il faut désengorger les villes où l'on ne fait rien mais où l'on y vient parce que l'on croit que l'on peut y être plus heureux, alors qu'on y meurt de faim...
Je te parlerai plus tard du socialisme bantou... mais je te démontrerai pourquoi dans notre pays l'appartenance ethnique est plus forte que l'appartenance nationale....
Pour la globalisation ou mondialisation, il faudra tout un article car la globalisation, c'est la mondialisation de la circulation du capital pour faire du profit anywhere...au profit de quelques individus !
A bientôt.
Ton frère M.I.L.
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 MAIL RECU

Merci MIL, pour ce cours motivant d'histoire
et d'économie politique.
Je suis à B/ville, ce jour, pour discuter politique à
la Congolaise; ce que tu voudras bien appeler la
politicienne.
MIL,
Je ne perds pas espoir devant les calculs des
français.
Je reviens sur ta phrase d'étudiant en année de
licence: " Le développement n'est pas linéaire", tu
aimais à le dire... Cela voulait dire qu'il existait
d'autres chemins qui pourraient permettre au Congo de
se développer en échappant aux formules élaborées par
les Occidentaux.
Est-ce que la globalisation te fait réfléchir
autrement?
Pascal dans son socialisme- bantou, vigoureusement
condamné par NDALA et NOUMAZALAYE? disait et croyait
que sur la base de l'infrastructure élaborée par le
colon, il pouvait remplacer la superstructure par le
contact entre des ethnies, le frottement des cadres
créerait ce qui manque à l'Afrique pour décoller. Il a
pris les Bembés et les a opposés aux ethnies du Niari
en vue de soutirer une élite. Erreur !!! Le Congo
s'est déchiré au sein même des ethnies; et cette
fracture se coulisse jusqu'à ce jour dans la recherche
de la remise en condition du Parti UPADS.
Le Peuple Congolais n'est pas à laisser tomber, mais à
instruire sur la base des réflexions économiques;
question de soustraire une partie du peuple de la
Politique.
Cette réponse est à chaud. Je prends mon temps pour
approfondir ma réflexion sur tes lignes.
Labreuvoix

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10 février 2007 6 10 /02 /février /2007 08:09

A mes lecteurs, chers blogueurs, la preuve est faite que le gouvernement de Brazzaville s'intéresse à notre petit blog car le fils d'un dignitaire du pouvoir sassouien défend le système inique Sassou depuis un moment en envoyant des commentaires sur un de mes articles portant sur le discours de fin d'année de Sassou... Qui est le père d'Arnaud Ibara qui travaille à la présidence ? Peut-être est-ce le fils de Sassou lui-même car dans la logique africaine des patronymes, le fils n'est pas obligé de porter le nom du père. Sa position me semble influencée par le point de vue gouvernemental agacé par notre combat pour la liberté. Faute de temps, je pose juste la question qui dans le camp du pouvoir a une réponse affirmative : Sassou est-il le seul capable de diriger le Congo aujourd'hui et demain ? Vous avez la parole, monsieur Sassou, défendez-vous si vous êtes un homme ! Pour la petite histoire, vous vous demandez : "QUI EST SASSOU NGUESSO ?"

MONSIEUR DENIS SASSOU  NGUESSO est né au Congo-Brazzaville en 1943 à Edou ( région de la Cuvette).
En 1977 le colonel SASSOU aurait participé à l'assassinat sauvage du président Ngouabi, puis en 1979, ce dernier s'empare du pouvoir et renverse le Général Yhombi Opango.
En 1991, SASSOU est écarté du pouvoir pour l'instauration du pluralisme politique, puis quelques mois plus tard, il crée les milices cobras, et se retire à OYO.
Cet homme est l'interlocuteur numéro 1 des pétroliers, et d'Elf aquitaine. En 1993, il sème des troubles au CONGO.
Non content de cela, en 1997, il se lance à la conquête du pouvoir par les armes, et il renverse la démocratie congolaise, depuis ce jour, le lieutenant de STALINE est redevenu président du congo.
Il a instauré un régime très clanique, très despotique et très prodigue. (Source : Congoinfos)

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Avant Sassou Nguesso, mon cher Ibara, le Congo a eu d'autres présidents : Youlou, Massambat-Débat, Ngouabi, Yhombi. Après Sassou, il y a eu l'élection reconnue comme l'une des plus démocratiques de l'Afrique, celle que la France n'a pas pu manipuler : l'élection de Pascal Lissouba. Sassou dans sa finitude humaine n'est pas indispensable en tant que président de la république. Rien ne prédestinait Sassou à être le président du Congo. Son avènement au pouvoir est lié à un contexte politique : le tribalisme du président Marien Ngouabi qui s'était largement entouré de ressortissants du nord Congo qui ont fini par l'assassiner quand il a voulu restituer le pouvoir à l'ex-président Massambat-Débat. Ce brillant orateur avait prononcé une phrase célèbre qui s'est par la suite révélée prophétique et fatale à son propre égard : "Quand vous hissez un homme qui n'est rien haut, il devient très dangereux..." Au centre des intrigues qui ont conduit à sa mort, un homme,  Sassou Nguesso, le même qui intriguera plus tard pour faire tomber le président Yhombi, à l'époque du Comité Militaire du Parti (Congolais du Travail) ou C.M.P. qui n'était pas membre du comité centrel du P.C.T. par un coup d'Etat non sanglant car Yhombi et ses hommes avaient été désarmés avant la séance dudit comité central. Yhombi, selon les textes du parti, ne pouvait légitimement être président de la république puisqu'il n'était pas membre du comité central. C'est au cours de sa tentative pour en faire partie qu'il sera déposé et mis en résidence surveillé pendant de longues années. En réalité, Yhombi avait une logique assez dure à l'égard de ceux qui détournaient l'argent public. Il fallait s'en débarrasser pour reprendre la logique des détournements tant décriée à l'époque de Marien Ngouabi qui ne savait que pardonner à ceux qui s'en livraient à coeur-joie, comme on s'est débarrassé récemment d'Andely qui essayait de lutter contre les dépenses expansives du clan Sassou. A ce sujet, on notera quelque chose d'unique puisqu'un conseil des ministres a décidé pour la première fois de ne remanier qu'un seul poste ministériel !

Arnaud Ibara me demande de nommer une seule personne susceptible de succéder à Sassou tout en garantissant la "paix" sociale. Mon cher Ibara, les choses sont faciles à comprendre : Sassou est celui qui trouble la paix sociale quand il n'est pas au pouvoir ! Le pouvoir, c'est le peuple qui l'octroie à celui qui s'estime en être digne. Sassou a par exemple mis une barrière d'âge pour que certaines personnalités ne puissent pas se présenter aux élections mais dès qu'il atteindra lui-même la barrière de l'âge, il modifiera sa constitution comme un monsieur qui agrandit son pantalon quand il devient trop gros.

 Si on l'empêche de nuire, même vous pourrez diriger le Congo en paix. Tous les Congolais savent qu'il n'a pas laissé Lissouba gouverner en paix, déstabilisant le premier gouvernement dès la première session de l'assemblée nationale, s'alliant avec Kolélas pour susciter des émeutes, provoquant des tueries dans le fief de Yhombi à Owando, ce qui à la suite le conduira à mener sa guerre de reconquête de pouvoir.

Le désordre, c'est Sassou qui en est l'auteur, donc quand il est aux commandes, il terrorise tout le monde pour que plus personne n'ose s'opposer à lui et il appelle cette terreur "paix". Il a dit aux Congolais : "Si vous voulez la paix, votez-moi !" Autrement dit, si vous ne me votez pas, vous aurez la guerre ! Les Congolais évitèrent le carnage en l'élisant. Avouez que ce ne sont pas les méthodes d'un démocrate mais ceux d'un dictateur exerçant un chantage malodorant sur tout un pays ! Sassou est un terroriste politique doublé d'un criminel passible du tribunal pénal international... Si le principe du désordre arrête d'agir, il n'y a plus désordre. Sassou a bien dit que seul lui importait la conservation du pouvoir car il ne suffisait pas de l'avoir. Donc, l'objectif du pouvoir atteint, il s'agit d'en imposer à tous par la terreur, par la peur - par tous les moyens !

Imaginons qu'un illustre inconnu pétri d'ambition batte Sassou aux prochaines élections présidentielles, que fera Sassou ? Il trafiquera les résultats ou passera à l'offensive militaire juste pour rester au pouvoir. En 1992, il était prêt à déclencher une boucherie sans précédent pour empêcher la tenue de la Conférence Nationale Souveraine car ses commandes d'armes et de chars avaient été livrées. Hélas, il avait senti que personne ne voulait le suivre dans cette folie meurtrière, pas même sa propre famille car le vent de la démocratie soufflait très fort à ce moment-là. Affaibli par les coups de boutade de Bokamba Ya Ngouma, à la tête du syndicat,  Sassou était fini politiquement. Il fut contraint de tout accepter. Même ses marabouts lui avaient conseillé de laisser le pouvoir...

Qui peut diriger le Congo en dehors de Sassou, monsieur Arnaud Ibara ? Vous m'avez demandé de vous citer un nom. Vous oubliez qu'il va y avoir des élections car nous ne sommes plus à l'époque des désignations comme lors des sessions du P.C.T. où le président était choisi d'avance, la session ne faisant que simuler à main levée un vote. Sassou fait croire que la paix dépend de lui alors que c'est tout le contraire : c'est le désordre qui dépend de lui, lui le premier facteur de troubles sociaux depuis trente ans : quand il ne fait pas de désordre, il y a le calme, le statu quo, quoi, la pax romana, la paix armée, la terreur dans sa version "paix" forcée. Personne n'a autant fait de mal à ce pays que celui qui prétend être né pour être chef comme si seul lui possédait les gènes de la chefferie à vie, lui, le gamin qui prenait la tête pour montrer le chemin aux adultes, alors dans notre tradition, ce gamin n'est devant que pour débarrasser le sentier de la rosée matinale... Il suffira qu'il accepte de se retirer pour que les choses redeviennent paisibles. Sa paix n'est que peur, intimidations, assassinats, corruption. Sassou se révèle comme le plus gros obstacle au bonheur du peuple congolais. Il va bien falloir s'en débarrasser un jour et cette fois-là, définitivement pour l'empêcher de nuire à jamais...

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31 janvier 2007 3 31 /01 /janvier /2007 15:59

Dans le discours, l'UPADS a trois secrétaires généraux depuis la nomination de Tsaty-Mabiala puisque ces deux prédécesseurs, sûrs de leur bon droit continuent à se prévaloir de cette qualité. Dans la réalité, personne ne peut le dire et on se demande même si quelqu'un dirige vraiment ce parti ! En effet, dans un parti moderne, structuré et hiérarchisé, le monopole de la parole ou du discours est la bataille primordiale. Comme je l'ai toujours dit, c'est le silence de Lissouba, celui qui devrait servir d'oracle, qui renforce que plusieurs voix se proclament légitimes pour parler au nom de l'UPADS ; ce qui n'est pas le signe de la politique mais de la business politique. Par business politique, nous entendons cette politique qui essaie de faire de la plus- value financière en usant de la politique, c'est-à-dire, de la représentation désignée ou proclamée de tous ou d'une certaine catégorie de personnes, ou simplement d'intérêts spécifiques. Cette business politique se passe des voix du peuple pour constituer ses lobbies se regroupant selon l'esprit de prédation. Se souciant peu de démocratie, sa nature consiste à intriguer pour se situer toujours et toujours au pinacle de la décision politique, là où se partage au nom de tous, c'est-à-dire de personne, le denier "public".   La business politique est un espace de mensonge, de fourberie, de dissimulation, de détournements, de coups bas, de démagogie, de criminalité de toutes sortes, un espace qui supporte mal la vérité qu'elle a du mal à regarder en face, de sexualité débridée, de fétichisme, d'opportunisme, de félonie, de traîtrise, de trahison et d'ambition démesurée. C'est la main sale de la politique propre, celle (la propre) qui essaie de se faire vraiment au nom du peuple et pour le peuple et ceux qui en sont concernés ont du mal à faire autre chose... Il est à se demander si au Congo, la politique existe, si au moins une des mains est propre ou si les deux sont sales...

  Comment comprendre que ce parti n'ait pas la possibilité de dire clairement qui parle en son nom ? Jusqu'à quand Paulin Makita va-t-il se prévaloir du titre de secrétaire général par intérim ? Et Moukouéké ? Sans blague, il faut commencer à se poser les vraies questions et s'élever au-dessus de nos petites personnes ! Les procès intentés n'ont rien donné ; du moins pour l'instant. Tsaty-Mabiala se bat actuellement pour récupérer les 500 000 francs cfa de loyer auprès des Chinois. Il ne lui suffit pas d'avoir été soi-disant élu : il y a un grand parti à diriger et c'est là que les choses se corsent ! Mais là n'est pas notre propos. Nous avons assisté à un appel de Paris lancé par Makita et Moukouéké, il y a quelques jours,  un appel qui pour l'instant semble s'apparenter à de la pure contestation car en politique quelle qu'elle soit, il ne suffit pas de protester. Encore faut-il agir en proposant mieux ou quelque chose de semblable mais là, les données ne sont pas simples :

1)Makita et Moukouéké semblent ne plus avoir les faveurs du professeur Lissouba ou du moins de son clan familial ; or, ils ont besoin de sa caution pour légitimer leurs revendications. C'est le défaut des partis non populaires, des partis bâtis autour d'un culte de la personnalité. Ils doivent donc livrer une bataille politique au nom d'une personnalité qui ne semble plus les prendre en amitié. Paulin Makita se réclamait le fils spirituel de Lissouba, et Moukouéké voyait dans l'UPADS un parti d'avenir ; ces rêves semblent mal partis mais tout n'est peut-être pas fini :

2)il leur faut répondre à une action politique - un Congrès - par une autre action politique d'envergure, or, la seule réaction tangible semble se réduire à une pétition. Mais quel effet peut donc avoir une pétition au sein d'un parti où l'élection des instances et des personnes dirigeantes ne dépendent pas des militants ? Certes le congrès qui a permis à Poungui d'avoir le beau rôle n'est  pas incontestable mais depuis le Congrès de 1995, il fallait bien un autre Congrès ! Or, Makita n'a pas eu les moyens de l'organiser quand il avait les coudées franches : il aurait pu le faire en position de force, en arguant que les instances existantes étaient hors-jeu de par leur limite temporelle d'existence ;

3)il leur faut les moyens financiers pour animer un parti avec tout ce qui va avec. On pourrait penser que Moungounga pourrait servir de portefeuille comme Koukébéné pour le clan Gamassa. Mais on n'est pas près d'assister à ce miracle car l'appel de Paris semble être un accord de circonstance et Moungounga doit y avoir quelque chose à gagner pour débourser son argent ;

4) il leur faut transformer un accord de communauté de circonstance en un véritable accord politique. Or là, il y a un grand problème : chacun des deux ne veut pas se départir du titre de secrétaire général. Makita a son site "officiel" http://www.upads.org et Moukouéké celui qui est hébergé à l'adresse http://upadscongo.org ! Les deux proposent des fiches d"adhésion ! On peut donc adhérer à l'UPADS, aile Makita et à l'UPADS aile Moukouéké. Avouez que c'est très déconcertant pour les militants ;

Dans un parti organisé, il n'y aurait qu'un seul site internet et dans un pays démocratique, le site internet serait géré par le véritable secrétaire général ! Mais comment savoir lequel ?

5) Il faudra que Makita et Moukouéké partent jouer sur le terrain national car dans la vraie politique, tout ce joue au Congo, même si l'influence du terrain français n'est pas négligeable. Or, au pays, il n'y a qu'une option : soutenir Sassou ou mourir (politiquement).

6) La seule réponse équivalente au congrès gamassien est un autre congrès ; or, là, il semble que les protagonistes de Tsaty-Mabiala ne pourront faire le poids. A moins d'un miracle. La business politique est le monde de tous les possibles...

L'accord de circonstance était prévisible : Les deux "M" Makita et Moukouéké ont été les deux grands perdants de ce Congrès dont Poungui a été le grand gagnant car il s'est positionné pour être le prochain candidat de l'UPADS à l'élection présidentielle. La ruse a consisté à laisser Lissouba à la tête du parti comme un épouvantail afin de s'adjuger les voix d'un électorat qu'on associe à la business politique que par défaut ! En effet, personne au sein des hautes cîmes du parti aux trois palmiers ne tient sa légitimité des militants. Alors, pourquoi doit-on les suivre ? Parce que hors d'un parti, il n'y a pas d'existence politique et plus un parti est âgé, plus il semble incarner une "réalité politique" dans l'esprit populaire.

 Leur rapporchement loin d'être naturel peut se comprendre. Il s'est agi de donner plus de force à un élan de protestation. Le problème avec les institutions comme les partis politiques, c'est qu'il est très difficile d'invalider les résultats d'un Congrès. Makita et Moukouéké se retrouvent à la croisée des chemins :

faille-t-il persister dans une guerre de positionnement qui sert plus à la business politique qu'à la politique elle-même ou enfin se résoudre à saisir l'opportunité qui se présente pour se démarquer comme l'a fait Chirac lorsqu'il a créé un autre parti gaulliste, alors qu'on le croyait fini parce qu'il avait soutenu Giscard ?

En s'accrochant à leur poste, il faut craindre une décrédibilisation de l'action politique menée par les deux hommes. Déjà, cet appel a montré le tour de force stratégique de Paulin qui est apparu comme le vrai secrétaire général, réléguant Moukouéké au poste de secrétaire général issu du Congrès de 1995. C'est-à-dire, dans le passé. Un véritable accord est très difficile à envisager car les deux ambitions portent sur le même objet : le même poste de premier secrétaire...

Il va falloir régler le problème de qui parle au nom de l'UPADS et en tant que qui. La scission du parti est consommée, même si dans les faits on ne se l'avoue pas : il y a l'UPADS de Tsaty-Mabiala qui est plus proche de Lissouba dans les apparences puisque c'est l'aile soutenue et reconnue par la famille Lissouba, celle de Paulin Makita et celle de Moukouéké qui est assis sur les textes du parti que chacun lit comme un exégète pour trouver ce qui l'arrange et l'accommoder comme la véritable doctrine.

La politique, chez nous et ailleurs, est le lieu où coule l'argent facile et l'argent facile justifie qu'on se complaise parfois dans un jusque-au-boutisme parce que l'on sait ce que l'on perd et ce que l'on gagnerait si on persistait dans sa posture. Or, parfois, la fierté paie et il faut savoir quitter les choses qui sont en dérive. La zizanie au sein de l'UPADS ne profite qu'à une seule personne : Sassou, même si ici et là, on en recueille des miettes !

Aucun candidat se présentant sous l'épithète upadésienne n'est prêt à engranger la totalité des voix car tous les militants ne se reconnaîtront pas en lui comme comme ce fut le cas pour le candidat Lissouba... et c'est bien là l'effet recherché par le bourreau de Mpila.

Les chances des revendications portées par les deux hommes auraient plus d'impact si le parti avait une vraie démocratie interne et si le gouvernement de Brazzaville ne s'en était pas mêlé. A ce propos, il semble avoir choisi l'UPADS de Poungui car Sassou aimerait avoir comme adversaires politiques des personnalités qui ont un lien de parenté avec lui :

 

 

 

 

 

-Kolélas a épousé la veuve Abemdet et attend la formation du grand parti de Sassou dans lequel figurera certainement Victor Tamba Tamba, toujours dans le cadre de la business politique qui elle ne croit pas aux idées mais aux choses sonnantes et trébuchantes. Même s'il se présentait à la présidence pour le compte du MCDDI, un accord est possible pour que le règne de Sassou continue;

-Poungui, premier vice-président de l'UPADS tsatyenne, probable futur candidat de l'UPADS aux prochaines élections présidentielles, est aussi un parent par alliance de Sassou et Sassou qui lui verse sa rente de premier ministre, soit 7500 euros à se tourner les pouces peut toujours le convaincre à abdiquer pour son compte ;

-le général Ngouélondélé qui semble aussi avoir des vélléités présidentielles est un parent à plus d'un titre.

Dans la business politique, toutes ces personnes sont corruptibles et en tant que parents, des terrains d'entente sont toujours possibles car les alliances humaines, physiques présagent des alliances politiques. Quoi qu'il arrive, Sassou est sûr de s'en tirer à bon compte car l'UPADS comme il l'a déclaré, il a réussi à la casser ! Nous avons démontré que l'accord de circonstance entre Makita et Moukouéké n'est en rien un accord politique : il s'agit comme chez les loups de manger le rival commun (Tsaty-Mabiala) qui possède la louve (UPADS) avant de reprendre leur petite guéguerre de positionnement...

Cela signifie-t-il que Makita et Moukouéké sont morts politiquement ? Non ! C'est à eux de transformer une situation inconfortable en victoire politique. Seulement, il faudrait qu'ils réfléchissent à l'essence même de la politique : il faut gagner les foules si l'on veut aller loin et, à ce propos, Lissouba a été celui qui a véritablement réussi à le faire car l'autre option, celle du coup d'Etat, n'est pas envisageable. Makita est un fin stratège et Moukouéké a un potentiel de mobilisation. Dommage que leur alliance soit juste une alliance virtuelle  : ne s'inspire-t-elle pas largement du pouvoir octroyé par le net ? Nous attendons le site de Tsaty-Mabiala. C'est un passage obligé !

 

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25 janvier 2007 4 25 /01 /janvier /2007 14:20

Cher X,

il y a à mon humble avis deux sortes d'histoire : une histoire passive et une histoire active ou histoire construite. Par histoire passive, j'entends une histoire qui se fait au travers de facteurs exogènes comme la colonisation, la conquête, la guerre, etc. Par histoire active, j'entends une histoire volontariste, construite qui ne laisse pas la nature faire l'essentiel des événements mais qui force les choses, les assujettit et modèle les structures humaines selon la culture d'une certaine volonté de domination. En gros, les deux histoires se chevauchent, s'entretiennent jusqu'à se normaliser dans des formes assez supportables comme nos fausses indépendances...

Ces deux concepts sont très essentiels pour comprendre ce que sont les peuples africains et les peuples colonisés en général et le peuple congolais en particulier. Nous avons subi l'esclavage, la colonisation et une forme plus subtile de colonisation appelée "néocolonisation" qui est tout simplement une colonisation féodalisée. Explication : la féodalité est un système politique dans lequel le vassal a une structure sur laquelle il règne au nom d'un souverain plus grand qui ne peut pas exercer son autorité lui-même car il n'a pas le don d'ubiquité pour être partout à la fois. La colonisation féodalisée est comme une sorte d'autonomie proclamée mais dans la réalité, c'est le système dominant qui exerce les grands choix structurels pour le compte de la satisfaction de ses propres intérêts. De manière plus diplomatique, ça s'appelle donner "l'indépendance". Mais tu conviendras, l'indépendance ne se donne pas mais s'arrache et tout ce qui en politique est prétendu "donné" est souvent un leurre. Ce qui est pris par la force ne peut être repris que par la force mentale ou juridique. Cependant, dans le cas des colonies, il n'y a ni force militaire suffisante pour discuter d'égal à égal avec le colonisateur, ni assez de puissance internationale pour faire entendre sa voix, vu qu'on est une entité qui vient à peine de se créer par le biais de l'indépendance. Le point le plus fort de ces soi-disant indépendances est le suivant : des pays comme le Congo héritent d'un système qu'ils n'ont pas créé, un système qui a été conçu pour enrichir son créateur et cela continue en dépit des apparences. Par quoi ? D'abord le pouvoir monétaire. Pourquoi y a-t-il toujours le franc CFA ? "CFA", je te signale signifie : "Colonie Française d'Afrique". Alors, comment expliquer que les ex-colonies françaises sont toujours au franc CFA dont la validité internationale est garantie par le franc français ou l'euro ? Avant même le passage à l'euro, la France a pris les précautions d'assurer la convertibilité de cette monnaie "cfatique" en euro. Je t'explique le topo : avant l'euro, nos recettes extérieures étaient d'abord converties en francs français; ce qui a permis à la France d'opposer un embargo financier à Lissouba, chose qui n'aurait pas été possible si le Congo avait sa propre monnaie convertible en dollar. Cependant, le système de la maintenance du franc CFA a un prix que la France paie pour maintenir un taux de change fixe car toute monnaie libre est soumise aux fluctuations du dollar. Pour le franc esclave CFA, c'est le franc maître qui subit les secousses. Tu dois savoir que le franc CFA n'est pas convertible directement en franc français mais seulement en franc suisse ! Je te souhaite une grosse dose d'ingéniosité pour comprendre le truc ! En fait, c'est simple ! Si c'est directement convertible en franc français, on comprendra tout de suite que la colonisation continue mais par un détour chez les Suisses qui sont les rois du secret financier, cet argent peut secrètement entrer en France incognito. Le franc suisse n'est pas franc pour rien : pour comprendre tout ça, il faudrait remonter à Napoléon car il voulait annexer la Suisse à la France mais c'est une autre histoire.... Je te souhaite une grosse dose d'ingéniosité pour comprendre le truc ! En fait, c'est simple ! Si c'est directement convertible en franc français, on comprendra tout de suite que la colonisation continue mais par un détour chez les Suisses qui sont les rois du secret financier, cet argent peut secrètement entrer en France incognito. Le franc suisse n'est pas franc pour rien : pour comprendre tout ça, il faudrait remonter à Napoléon car il voulait annexer à mais c'est une autre histoire....

En gros, nous sommes un pays indépendant mais sur le plan du système monétaire, nous sommes toujours une colonie ! Et ça, De Gaulle l'avait bien compris, lui qui grâce à son fidèle lieutenant Foccart s'assura que ceux qui dirigeraient les colonies françaises seraient bien des agents de la France comme Bongo, Houphouët, Youlou, Senghor, Bokassa, tous avaient servi la France d'une manière ou d'une autre, avaient la nationalité française (y compris notre Lissouba national) et avaient été installés dans leur fauteuil par la France qui en sourdine organisait des semblants d'élections. Militairement, elle a gardé des camps en Côte d'Ivoire, au Gabon, à Bangui, etc. Elle avait donc encore une emprise militaire sur ces ex-toujours colonies et pouvait intervenir quand bon lui semblait pour renverser ou maintenir des régimes politiques. Elle l'a fait directement ou indirectement au travers de mercenaires comme un certain Bob D...

Le système construit par la France a introduit la culture et  la technologie françaises et pour cela, les pays colonisés ont besoin que la France soit encore technologiquement au pouvoir. La France nous tient donc par les finances, par la technologie, par la culture car presque tous les cadres sont formés par la puissance colonisatrice française qui avait un centre de formation à Brazzaville. Sais-tu que la France formait tous les cadres de l'Afrique centrale à Brazzaville et les envoyait là où elle voulait, en fonction des besoins ? Youlou se trouvait au Gabon quand les Français sont allés le chercher...

La colonisation encore un côté qu'il te faut comprendre : il s'agit d'une structure totalement abstraite, construite car avant, n'existaient que des ethnies, des tribus et des embryons de royaumes qui avaient fortement été affaiblis par l'esclavage. Souvent, à cette époque, on voyait des mulâtres exercer le rôle de chef car ils avaient du sang blanc et n'étaient donc pas totalement noirs. C'est la colonisation française qui pour ses besoins regroupe les hommes pour créer les premières villes comme Brazzaville. Ces hommes ne sont pas là au départ de leur propre gré, ils y sont pour le travail forcé colonial, ils sont forcés de se parler, de se connaître par solidarité mais qui sont-ils dans leur esprit ? Des Vilis, des Lumbus, des Saras venus construire le chemin de fer, etc. Ce ne sont pas encore des Congolais puisque l'entité Congo comme telle n'existe pas. Ces hommes sont encore attachés à leur identité clanique, tribale, à leur  terroir, à leur tsi. Quand on interroge quelqu'un qui vit à Brazzaville, il répond qu'il est de Mouyondzi, de Boko, alors même qu'il est né à Brazzaville ! La colonisation n'a pas fait de ces colonisés pendant cette période des Français à part entière ; on le proclame mais dans la réalité, seuls quelques individus ont ce privilège comme Eboué, Houphouët, Senghor, etc. Il y a donc une déstructuration de la personnalité identitaire du colonisé. Il n'est pas un esclave sinon, on lui aurait enlevé toute identité ; sur ses papiers officiels, il est nzabi, kongo, lari, vili, yaka kamba. On lui laisse cette identité car seul compte qu'il se soumette au travail forcé, qu'il soit au service du colon pour l'exclusif intérêt de celui-ci. L'entité géographique qu'on nomme Congo, tu le sais, résulte du découpage de l'Afrique par les grandes puissances. Il n'a pas été tenu compte du découpage ethnique ; ce qui fait qu'il y ait par exemple plus de Punus (Eschiras) au Gabon qu'au Congo. On n'a pas tenu compte si le plus gros de la famille ou clan tel était plus ici ou là, on a taillé dans le vif, on a créé des entités abstraites qui deviendront plus tard des nations, le Congo, le Gabon, l'Angola. Tu dois te demander comment le Cabinda qui fait partie du Congo est une enclave angolaise, alors même que l’Angola est à des kilomètres. Il faut remonter au partage de l'Afrique et des accords en la France et le Portugal. Bref, voilà, notre Afrique qui a totalement subi son histoire car elle ne la contrôlait pas. Tu comprendras pourquoi le tribalisme persiste car même si nous nous reconnaissons "Congolais", dans notre subconscient, nous sommes encore des personnalités tribales et c'est par la force des choses que nous vivons ensemble. Nous ne sommes pas encore passés d'un Congo psychologiquement abstrait à un Congo  psychologiquement concret. Tu me diras : "Mais nous vivons ensemble, nous nous marions entre ethnie, etc." Et alors ? N'était-ce pas déjà le cas à l'époque coloniale ? Le fait de vivre ensemble ne suffit pas pour créer un sentiment national. En France, Napoléon, par ses guerres, sa grande armée, où il fallut que les uns veillassent sur les vies des autres, a permis de consolider le sentiment d'être français. Il a pratiquement doté la France de son premier véritable droit civil qui prévaut encore.

Y aurait-il eu un facteur qui nous aurait permis de nous rassembler, de nous sentir plus proches les uns que les autres ? Oui ! Un facteur religieux. Hélas, nous sommes tombés sur le christianisme, une religion sans ambition politique, une religion qui sépare les choses terrestres aux choses célestes, une religion de soumission qui ne développe pas l'instinct de rébellion, contrairement à l'islam qui a une portée politique plus grande, plus combattive, qui a exercé par ailleurs une prédication armée, violente. Pour preuve, il n'y a pas de nation chrétienne, alors qu'il y a au moins un état islamique avec l'Iran, l'Arabie saoudite, etc. La religion chrétienne a autorisé l'esclavage ; l'église apostolique elle-même a eu ses esclaves. De toute façon, c'est à cause d'un prêtre, Bartholomé De Las Casas qui voulait éviter la disparition des Indiens  que nous avons eu droit à l'esclavage ! Je t'expliquerai plus tard si ça t'intéresse.

Enfin, le dernier aspect des contextes démographiques spécifiques comme celle de la pluralité ethnique, de toutes ces peuplades peu enclines à la guerre, à la résistance, à ces populations qui se satisfont de peu, qui ne comprennent pas que cette nouvelle entité créée de façon abstraite pour des intérêts particuliers, pour les intérêts français, deviennent une vraie nation, un vrai ensemble solidaire. Pour que cela arrive, il faut un vrai chef d'Etat qui prenne conscience de cette réalité et qui instaure une justice sociale pour que chacun, chaque Congolais se sente membre à part entière du tout, de ce Congo. Or, à quoi assiste-t-on ? A une distribution ethnique de privilèges socio-économiques ; ce qui renforce que le "Congo", le pays n'est qu'un être virtuel qui fonctionne toujours comme avant : avant, elle discriminait des indigènes pour des Français, aujourd'hui, elle discrimine des ethnies pour une autre ethnie. On ne construit pas un peuple homogène, une nation sur des bases discriminatoires. La conscience d'être un peuple, de quoi dépend-elle ? De la "justice sociale", de la solidarité, d'une vraie éthique politique qui prélude à la démocratie, d'un partage, d'une volonté politique qui doit travailler à inscrire les "tables de la loi" nationale dans le cœur de tous les citoyens. Comment peut-on être un peuple quand le souverain vous divise, exactement comme le colon qui vous assimilait à des "Mbochis", des "Bembés", des "Tékés" pour que vous ne fassiez jamais un tout ? Dans les nations sous influence islamique, l'islam, a apporté un ciment religieux qui pouvait jouer dans le sens d'un dépassement des différences d'appartenance. Nous, avec le christianisme, ça été une expérience totalement différente : voilà une religion qui a une idéologie forte mais qui n'a pas réussi à la transformer en comportements sociaux définitifs qui passe dans la culture ambiante et s'enracine à jamais dans l'histoire d'une nation. En Europe, les valeurs chrétiennes se sont immiscées dans les valeurs culturelles de l'Occident. C'est la chrétienté qui a assoupli la dureté, l'inhumanité des valeurs du libéralisme. Cependant, c'est le fond historique de guerriers, de combattants pour la liberté face aux innombrables invasions barbares qui a renforcé ces peuples, qui leur a donné le goût de la liberté, l'idée qu'il est bon de combattre, de défendre la liberté, de mourir pour elle s'il le fallait, là où le christianisme leur demandait de tendre la joue droite ! Cela vient du moyen-âge où il fallait défendre la citadelle du seigneur à qui l'on appartenait. Le peuple congolais a l'impression qu'il n'y a rien à défendre en tant que peuple parce que tout est perdu d'avance. Après tout, notre indépendance ne vient pas de notre volonté à nous départir de la France mais d'une sorte de remerciement parce que les Nègres étaient allés mourir pour la France. C'était une façon qu'avait eu De Gaulle de nous faire partager sa victoire. Mais à quel prix ? Les colonisés avaient de fortes choses en commun : ils avaient la haine du colon, enduraient les mêmes souffrances, étaient exploités comme des animaux. Ils étaient parqués dans les mêmes quartiers et se saoulaient dans les mêmes bars, à l'heure une musique non ethnique apparaissait avec des chanteurs comme Wendo. A présent, c'est le peuple trahi et divisé qui n'a plus les ressources politiques et morales de se reconstruire en tant que peuple. Notre peuple n'est encore qu'à l'état de populace, pour que celle-ci devienne un peuple, il faut qu'il s'arme de ses droits. Or, au niveau international, ils ont déjà été donnés. Peuple congolais, porte tes droits et deviens ce que tu dois être ! Nous sommes encore ancrés dans notre personnalité bantoue qui place la vie, en elle-même au piédestal de l'importance, le « kimuntu », la vie assimilée à la nature humaine, se suffit, il suffit de vivre, quel qu'en soit l'état, même esclave, mais vivre, alors qu'en Occident, la vie en elle-même ne suffit pas puisque on lui adjoint les conditions matérielles qui l'environnent pour l'apprécier. Ici, un homme qui est pauvre n'est rien car la vie est quantifiée, chosifiée, réduite à sa capacité d'accumulation de richesse sociale. Prochainement, je te parlerai, des conséquences de cette vision des choses.

 

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23 janvier 2007 2 23 /01 /janvier /2007 22:57

Incroyable ! Je viens de suivre ce mardi 22 janvier 2006, sur la chaîne du câble, PLANETE,  une émission sur le 11 septembre qui m'a cloué sur place ! Le gouvernement Bush a commis les attentats du 11 septembre et l'a attribué à Oussama Ben Laden ! Pourquoi ? Au nom de milliards de dollars ! C'est vraiment de la folie ! Il y a une photo de Sassou et de Bush avec un regard méfiant de l'enfant terrible d'Oyo qui me laissait présumer que ce dernier connaissait quelque chose de louche sur Georges W. Bush. La chaîne Planète m'en a donné la réponse. D'autre part, je me demandais pourquoi on n'arrêtait pas Oussama Ben Laden et pourquoi les chefs tribaux ne le livraient pas, - même dans l'islam, il est interdit de livrer un musulman à un non musulman. En dépit des millons de dollars mis sur sur nom, de nombreux soladats amércains à sa recherche, rien n'y fait ! Toutes ces questions ont aujourd'hui des réponses ! Bush n'y a aucunément intérêt car trop de choses se sauraient.

Des 163 milliards de dollars retrouvés à ground zero, seuls 200 millions ont été déclarés avoir été retrouvés. Et ce n'est pas fini ! Il y a l'argent empoché par les assurances, encore des millards. Et tout ce qui est détourné au nom de la guerre en Irak... La conspiration du 11 septembre 2001 est certainement l'une des plus grosses magouilles de tous les temps ! En ce sens, Bush et son équipe sont des véritables anges du démon...

A la fin du reportage, le journaliste demande de diffuser le message de son reportage. Et je crois que je m'empresse de le faire et je vais rechercher ce reportage pour y mettre plus de détails mais pour le moment, je vous livre ce que j'en ai tiré :

1) d'abord les terroristes : on n'a pas retrouvé leurs corps et 9 d'entre eux vivent encore ; on leur aurait simplement volé leur passeport  !

2) les avions : ceux qui ont percuté les tours ne sont pas ceux qu'on croit car de nouveaux avions ont été remplacés pour commettre les attentats du Word Tour Center. Les preuves sont irréfutables.

3)le pentagone n'a été percuté par aucun avion mais il a subi des bombardements par l'armée américaine ; les passagers du vol 93 sont tous vivants car ce vole a été détourné : la preuve vient de ce qu'on n'a pas trouvé les corps des passagers et même les restes de l'avion. Il a été démontré que l'on ne pouvait pas passer des informations à plus de 3000 mètres, sauf si un dispositif électronique n'existant pas sur les boeings y avait été installé.

4)les "tween towers" étaient truffées de bombes et se sont écroulées sous la charge de nombreux explosifs.

5)De nombreuses personnalités américaines étaient au courant de ce qui allait se passer...

6)L'homme qui est présenté comme Ben Laden dans les aveux n'est pas Ben Laden mais un sosie ! Ben Laden est gaucher alors cet homme est droitier et en plus il porte une bague en or interdite par l'islam. La preuve est donné dans le reportage car il tient sa tasse de thé de la main droite... D'autre part, son nez est plus court que celui de Ben Laden et même plus crochu..

7)les Allemands, en récupérant des données sur les disques durs des ordinateurs du World Trade Center ont démontré que  des détournements de centaines de millions de dollars avaient été commis en prévision de la destruction des deux tours ! Ceux qui les avaient commis espéraient que la destruction de l'ordinateur central ne permettrait pas que des traces soient retrouvées. Erreur ! Au pays d'IBM, tout est possible !

8)Les cendres des tours ont été envoyées à l'étranger par Guilani, avant même qu'elles n'aient été étudiées ! On aurait pu y trouver les traces d'explosifs utilisés pour détruire les tours. Tous ceux qui sortaient des tours ont senti l'odeur d'un explosif connu et non l'odeur du kérosène..

9)Quant aux déclarations d'Oussama, il faut que vous sachiez qu'aujourd'hui, il est possible de reproduire votre voix et de vous faire dire ce que l'on veut : cette invention existe et a été achetée par le gouvernement américain.

10)Quant à l'affaissement du troisième bâtiment censé s'écrouler à cause de la chaleur dégagée par les deux tours, il abritait toutes les enquêtes sur Wall Street et on a simplement voulu faire disparaître toutes les traces de malversations...

11)Comment a-t-il été possible de mettre les explosifs dans les deux tours ? Avant le 11 septembre 2001, de nombreux exercices d'évacuation y avaient eu et on avait largement le temps de les poser.

12) Aujourd'hui, le gouvernement Bush empêche quiconque d'enquêter sur les attentats du 11 septembre 2001 et ce n'est que plus tard que des documents et des enregistrements sont mis au service de la justice. Et pour la première fois dans l'histoire de l'aviation, on n'a pas retrouvé les boîtes noires des avions.

13) Les températures de fusion de l'acier des deux tours ne pouvaient pas être atteintes en quelques minutes par la chaleur du kérosène.

14) Les impacts faits sur le pentagone supposés être ceux de l'avion imaginaire qui s'y serait encastré ne correspond pas à l'envergure d'un Boeing mais correspondent aux dégâts causés par des missiles.

Georges Bush et les faucons ont eu leur guerre en Irak en sacrifiant de nombreux pompiers (près de trois cents) et près de 3000 innocents qui travaillaient ce jour-là dans les deux tours, et, aujourd'hui, le Patriot Act ou la plus grande violation des libertés de tous les temps,  a été voté par le Congrès américain. Bush est un criminel ; cet homme est dangereux car c'est un psychopathe ! Tout ce que je vous dis aujourd'hui sortira à la lumière un jour. L'Amérique a voulu faire main basse sur le pétrole irakien. Hélas, l'affaire tourne mal. Il s'agit de se demander ce que va faire Bush pour attaquer l'Iran. Hélas, son plan en Irak est un tel fiasco et une telle idée n'est pas pour l'instant envisageable car les conséquences d'une telle guerre serait imprévisible pour l'économie mondiale. D'autre part, l'Iran n'est pas l'Irak car l'adhésion du peuple iranien à défendre la seule nation islamique du monde serait totale.

Le gouvernement français connaissait certainement la vérité quand il a refusé de s'engager dans la guerre en Irak. Hélas, il ne pouvait pas dire qu'il savait que le clan Bush avait décidé de sacrifier ses propres enfants pour servir des intérêts financiers. Pensez à tous les Américains qui meurent pour rien en Irak !

Voilà un pays qui se prétend la plus grande démocratie du monde qui n'est en fait qu'un Etat terroriste armé de la plus forte puissance militaire du monde qui lui assure l'impunité. Que les Français se souviennent que c'est cet homme que Sarkozy admire ! Si Sarkozy est élu en France, nous assisterons à une vraie récession sociale. La France deviendrait une province de l'Amérique car ce sont les méthodes américaines qu'il veut importer en France...

Les puissances de ce monde sont diaboliques ; elles n'accordent aucune importance à la vie humaine et proclament, par les médias qu'elles manipulent, des slogans comme "démocratie", "liberté", etc. En fait, le système n'existe que pour pérenniser l'enrichissement d'une minorité dont le but est la réduction du reste de l'humanité en esclavage.

 Georges W. Bush surveille tous les Américains : il peut accéder pratiquement à toute leur vie privée à présent. Le patriot Act est la plus grosse violation des droits de l'homme que le monde ait connue. L'Occident est d'une telle richesse en matière grise que cette intelligence peut comprendre ce qui se passe vraiment  dans ce monde des ténèbres mais les puissances de l'argent feront toujours en sorte que vous n'ayez pas la VERITE comme elle EST mais la vérité comme elles veulent que vous la voyez pour vous laisser dans l'illusion. En vérité, ce système de choses mondiales est une grande illusion. Le mensonge est la vérité de ce monde qu'il ont construit comme un vaste empire de maîtres et d'esclaves...

Et si le christ avait dit vrai ?

 
"Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père..." Jean 8-44
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23 janvier 2007 2 23 /01 /janvier /2007 11:10

Sarkozy détaille son programme économique et social 

Sarkozy vient de dévoiler son programme économique et social et il est assez étonnant que nombre de ces mesures aient à voir avec l'argent, donc en filigrane avec ceux qui en possèdent, c'est-à-dire, les puissances de l'argent, les 200 familles qui possèdent la France (famille Bettencourt, famille  Mulliez, famille Arnault, famille Pinault, famille Dumas, Puech et Guerrand, famille Dassault, famille Halley, famille Peugeot, famille Louis-Dreyfus, famille Rothschild, famille Decaux, famille Wertheimer, famille Defforey et Fournier, famille Servier, famille Bouygues, familles David-Weill et Meyer, famille Fabre, famille Bouriez, famille Durand, familles Meyer, Moulin et Heilbronn, famille Baud, famille Courtin, famille Michelin, famille Bellon, famille Besnier, famille Hersant, famille Mérieux, famille Roquette, familles Ricard et Pernod, famille Bolloré, famille Rocher, famille Lescure et Gairard, famille Guerlain, familles Bleustein-Blanchet, Badinter et Dulac, famille Roullier, famille Hériard-Dubreuil, famille Hennessy, Moët et Mercier, famille Castel, famille Despature, famille Le Lous, famille Seillère (Wendell), famille Cardin, famille Leclercq, famille Merceron-Vicat, famille Biotteau, famille Cohen-Skalli, famille Beaufour, familles Coisne et Lambert, famille Desseigne-Barrière, famille Zanier, famille Bongrain, famille Doux, famille Mentzepoulos, famille Rodriguez, familles Braud et Himsworth, famille Bénéteau-Roux, famille Seydoux (Schumberger), famille Amaury, famille Lagardère, famille Bonduelle, famille Colonna di Giovellina, famille Magrez, famille Saadé, famille Dewavrin, famille Savare, famille Descours, famille Fiévet, famille Gallimar et Toso, famille Partouche, famille Gaspard,  famille Duval, familles Lambert et Chanereul, familles Guilbert et Cuvelier, famille Rouzaud, famille Decelle, famille Merlaut, famille Soufflet, famille Gervoson, famille Mane, famille Rombi, famille Prouvost, famille tranchant, famille Guichard, famille Boiron, famille Fayat, famille d'Ornano, famille Pasquier, famille Dentressangle, famille Ginestet, famille Poix, famille Guichard, famille Chateauvieux, famille Cligman, famille Entremont, famille Renand, famille Tattinger, famille Arlaud, famille Cayard, famille Gras et Lucas, famille Frydman...pour ne citer que les 100 premières) qui vont en bénéficier.

Parmi ces familles, aux premières loges, de nombreuses familles juives  parmi lesquelles la famille Rothschild dont est issu Alain Bauer, l'ancien maître franc-maçon du Grand Orient, son conseiller... Ce sont donc pour beaucoup des mesures communautaristes réservées à une poignée de privilégiés de la république française.

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lun 22 jan, 18h02        

PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy détaille son programme économique et social dans une interview au Monde, proposant notamment de réduire les prélèvements obligatoires de quatre points pour les ramener à la moyenne européenne.

"Il faut que les Français en aient pour leur argent", affirme le candidat UMP à l'élection présidentielle, qui ajoute: "Les socialistes veulent augmenter les impôts. Nous voulons les réduire. Voilà l'un des grands débats de la présidentielle".

Reprenant un formule qu'il avait déjà employée dans les Ardennes en décembre, il assure vouloir conduire une "véritable révolution économique" et donne davantage de détails sur ses propositions concernant notamment les cotisations et la fiscalité, dans cet entretien au quotidien daté du 23 janvier.

Selon M. Sarkozy, "on peut donner (aux Français) des prestations meilleures en dépensant moins. Si on réduit de 4 points nos prélèvements obligatoires, on rend 68 milliards d'euros aux Français: 2.000 euros rendus par foyer et par an, y compris les retraités, et 4.900 euros par foyer si on s'en tient à la France qui travaille", calcule-t-il.

"Nous le ferons en réduisant la fiscalité qui pèse sur le travail", ajoute-t-il (pour les entreprises, pas de cotisations sur les heures supplémentaires, pour les salariés, pas d'impôt sur ces mêmes heures).

Il propose le même taux de rémunération des heures supplémentaires, à 25%, que les entreprises aient moins ou plus de vingt salariés.

Une autre nouveauté concerne les dépenses de santé: M. Sarkozy estime qu'"il faut instaurer une franchise modeste par famille, et pas par individu".

"Je suis en revanche réservé sur le forfait d'un euro sur les boîtes de médicaments, qui pénalise, c'est un comble, ceux qui sont le plus gravement malades", précise-t-il.

"Tous les ans, il y aura un débat au Parlement", promet le candidat. "Si l'objectif national de dépenses est respecté, on baissera la franchise. Si ce n'est pas le cas, on l'augmentera".

M. Sarkozy propose également "deux réformes sur l'hôpital: celle de la gouvernance, car les hôpitaux ont besoin d'un patron, et celle de la carte hospitalière". Il souhaite néanmoins "conserver des équipements de proximité".

A propos de l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF - qui a provoqué la semaine dernière une polémique entre PS et UMP), M. Sarkozy réaffirme qu'il ne la supprimera pas s'il est élu.

"Il est normal que ceux qui ont les plus gros patrimoines paient davantage. En revanche, je crois à un bouclier fiscal à 50% intégrant la contribution sociale généralisée (CSG) et la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS)", explique-t-il.

"J'entends donc donner à ceux qui paient l'ISF la possibilité de déduire de cet impôt, par exemple jusqu'à 50.000 euros, à condition de l'investir dans les PME", précise-t-il également.

Le ministre-candidat propose par ailleurs de doubler la fiscalité écologique (en la portant de 2,5% à 5% du PIB). Pour y parvenir, il veut faire "payer les pollueurs".

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22 janvier 2007 1 22 /01 /janvier /2007 09:57
L'abbé Pierre, de son véritable nom Henri Grouès, est mort aujourd'hui, à 94 ans d'une infection pulmonaire. Nous rendons hommage à celui qui est digne d'être appelé "être humain" qui aura vécu pour son prochain, qui aura manifesté de la compassion à l'égard des déshérités comme un chrétien véritable, comme une image du christ que devrait être un chrétien. En perdant l'abbé Pierre, l'humanité perd un être humain car pour nous, l'être humain est celui qui en tout point s'identifie et se dépasse dans son prochain, en trouvant sa joie dans le bonheur de l'autre, en se réjouissant de relever le plus petit d'entre nous qui vit plus bas que terre. Son combat pour les sans-logis aura été remarquable. Emmaüs, sa fondation est à tout point de vue une oeuvre humaine remarquable. Si vous avez compris, si toute la terre était remplie de gens comme l'abbé Pierre, nous réaliserions le "paradis" sur terre. En effet, que sert-il de vouloir que le paradis soit ailleurs que sur terre, alors qu'au ciel divin des principes, Dieu, les anges et toute la cohortes des êtres célestes, n'ont besoin de rien ? En réalité, l'abbé Pierre n'est pas mort : c'est maintenant qu'il va vivre...dans l'éternité car l'éternité, c'est vivre à jamais dans la mémoire de l'humanité et des autres...

A l'heure du vote en France d'une loi sur le logement opposable, en pleine campagne électorale, il n'est pas inimaginable que son combat soit politiquement récupéré...voire même écclesiastiquement récupérée par une canonisation, sans nul dout mérité.
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QUELQUES ELEMENTS SUR L'HOMME...

Henri Grouès, sous le nom de l'abbé Pierre, s'engage dans la résistance où il aide des juifs à se cacher. Recherché par la Gestapo, il rencontre le général De Gaulle en 1943 à Alger. Après la guerre, il est élu député de Meurthe-et-Moselle de 1945 à 1951. En 1949, il fonde "Emmaüs" communauté de chiffonniers construisant des logements provisoires pour les "sans domicile".

Lors de l'hiver rigoureux de 1954, l'abbé Pierre lance à la radio un appel à "l'insurrection de la bonté" en faveur des sans-logis, déclenchant un vaste mouvement de solidarité. Il est également entendu par le Parlement qui, quelques semaines plus tard, décide de lancer un programme de 12000 logements d'urgence.

L'association d'Emmaüs s'internationalise et comprend de nombreuses communautés dans près de quarante pays. En 1988, il crée la "Fondation de l'abbé Pierre" pour le logement des défavorisés. Le Président de la République le fait Grand Officier de la Légion d'Honneur en 2001.

Le 1er février 2004, cinquante ans après son appel pour "l'insurrection de la bonté", il réitère son appel, et s'engage avec Emmaüs pour un nouveau "Manifeste contre la pauvreté" dans un pays où il y a cinq millions d'exclus, dont un million d'enfants.

Toute sa vie durant, avec son franc-parler qui tranche avec le langage policé des autorités catholiques, l'abbé Pierre mène une croisade pour défendre les plus pauvres. Aujourd'hui, il passe un mois sur deux dans la solitude austère et la prière dans un couvent de capucins en Normandie.
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Quelques citations de l'abbé Pierre :
"Je ne crois pas à Dieu. Je ne crois pas en Dieu. Je pense que l'amour, la solidarité et le partage sont les choses les plus importantes. C'est pourquoi, je suis convaincu que le partage fondamental de l'humanité ne passe pas entre ceux que l'on dit croyants et ceux que l'on nomme ou qui se nomment eux-mêmes non-croyants. Il passe entre les "idolâtres de soi" et les "solidaires", entre ceux qui devant la souffrance des autres se détournent et ceux qui luttent pour les libérer. Il passe entre ceux qui partagent et ceux qui refusent de partager."
(Mémoires d'un croyant, 1997)

""L'enfer, c'est les autres", écrivait Sartre. Je suis intimement convaincu du contraire. C'est une chose détestable que d'être soi-même coupé des autres. "Tu as vécu en te voulant suffisant. Suffis-toi !" A l'inverse, le plus important, c'est d'être solidaire. C'est la joie du partage, de l'échange."
(Mémoires d'un croyant, 1997)

"La vraie vie ne commence pas après la mort." Elle commence maintenant dans le choix que nous faisons chaque jour d'être égoïste ou d'être solidaire et sensible aux joies et aux peines des autres. Le plaisir, ce sera cet instant de pleine conscience où chacun se verra tel qu'il s'est fait : égoïste ou solidaire."
(Mémoires d'un croyant, 1997)

"Il n'y a rien de plus important que l'amour, la solidarité, la générosité…."
(Miettes de vie / 1999)



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18 janvier 2007 4 18 /01 /janvier /2007 21:53

"TU APPARAIS COMME UN LIBERAL ET TU DONNES L'IMPRESSION DE NE PAS ETRE UN REPUBLICAIN." L'homme qui a prononcé cette phrase n'est autre qu'Alain Bauer, actuel président du conseil d'orientation de l'Observatoire national de la délinquance, un ancien maître du Grand Orient à 38 ans, un âge où les autres ne sont encore qu'au stade d'initié (normal : il appartient à la famille Rotschild), un proche de Sarkozy qui l'aura nommé au poste du président du conseil. Nicolas Sarkozy a répondu :"Puisque tu es si intelligent, donne-moi des pistes." Il faut ajouter parmi les francs-maçons de l'entourage de Nicolas Sarkozy, Patrick Devedjian. Du côté de Ségolène Royal, vous avez François Rebsamen, un autre franc-maçon, maire de Dijon, lui aussi du grand Orient, directeur de campagne et Gérard Collomb, maire de Lyon qui veut jouer un grand rôle dans la campagne de celle-ci. Le pouvoir suprême et la franc-maçonnerie font bon ménage en France. Pour l'exemple, Nicolas Sarkozy a infesté la police française de francs-maçons. Chirac lui-même n'est pas en reste puisque Philippe Massoni, ancien préfet de police de Paris, aujourd'hui conseiller à l'Elysée, une grande figure de la franc-maçonnerie qui aura atteint la haute intiation à la Grande Loge de France veille. Il existerait même une fraternelle parlementaire à l'Assemblée nationale française constituée en association loi 1901. Cette organisation qui est au coeur des réseaux mafieux en Afrique est déjà l'oeuvre et veillera à ce que notre esclavage continue.  Même François Bayrou, seul candidat à avoir été reçu pour une tenue blanche, séance où sont admis des non-initiés, au Grand Orient ne néglige pas les réseaux francs-maçonniques. Par ailleurs, Didier Bariani, vice-président national de l'UDF, est franc-maçon. Seul Le Pen ne bénéficie pas directement de leur influence ; ce qui est facile à comprendre. Il faut rappeler que pour la franc-maçonnerie, il n'y a ni droite, ni gauche mais seulement l'intérêt de la France. Bauer qui s'affiche sans gêne avec Nicolas Sarkozy a été au cabinet de Michel Rocard. Par ailleurs, Mitterrand s'était entouré dès les années 50 de francs-maçons. Jacques Chirac qui avoue avoir eu un grand-père initié, ne s'en prive pas non plus dans l'exercice du pouvoir ou dans le jeu des réseaux de pouvoir...

Il est bon de savoir que dans toutes les présidences africaines des ex-toujours-colonies françaises de tous les pays qui utilisent le franc CFA (Colonies Françaises d'Afrique), une monnaie qui n'a plus de sens que si les soi-disant pays indépendants sont toujours des colonies françaises, - IL Y A UN FRANC-MACON DE SERVICE QUI CONTROLE SI LES INTERETS COLONIAUX DE LA FRANCE SONT BIEN RESPECTES... CET HOMME EST IMPOSE A UN ETAT SOI-DISANT SOUVERAIN PAR LA FRANCE. UN PAYS COMME LE GABON A TOUJOURS UN GOUVERNEUR COMME A L'EPOQUE COLONIALE. C'est une réalité car j'ai parlé au téléphone au fameux gouverneur !

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16 janvier 2007 2 16 /01 /janvier /2007 13:51

Cher Ibara, bonjour ! Mes voeux les meilleurs pour 2007 à vous et à votre famille, même si êtes le parent de Sassou car je n'en veux pas à l'homme mais seulement au politicien qui "graille" les restes que veut bien nous laisser la France...

Il est constaté que l'absence d'arguments nous pousse parfois à réagir sur le plan émotionnel, non pas que l'émotion ne soit pas nécessaire mais, voyez-vous, la raison doit la réguler pour que nous ne sombrions pas dans le barbarisme, dans la folie, au point de perdre notre humanité... La raison a fait tout ce qu'il y a de grand dans ce monde et l'émotion a été à l'origine des pires catastrophes comme les guerres. En effet, quand les volontés démissionnent à régler les antagonismes par la raison, c'est que la guerre n'est pas loin. Les nouveaux denisiens (ce sont eux-mêmes qui s'en prétendent) disent que SASSOU PREPARE LA GUERRE EN BUNCKERISANT SON PALAIS DE MPILA AU PRIX DE PLUSIEURS SPOLIATIONS ILLEGALES NON INDEMNISEES...

Moi, tribal ? Non ! Je ne prive les gens du nord de rien du tout !Sassou, oui, lui qui les favorise au lieu d'être le président de tous les Congolais ! Cette politique tribale a pris une propansion exagérée avec Marien Ngouabi...  Je ne fais que dénoncer un fait afin que Sassou change ! J'ai listé le gouvernement, l'assemblée, l'administration,  les institutions et le pourcentage de gens du nord ne reflète pas la répartition démographique de la République.  Et je peux le prouver mathématiquement ! Je sais que vous savez que je suis dans les faits... Prenez la fonction publique, l'armée, le nord qui ne représente que 10 à 15% de la population est surreprésenté, les Mbochis encore plus, la famille Sassou, n'en parlons pas  ! Et cela à tous les niveaux !  L'armée est aujourd'hui à 98% nordiste ; ce n'est donc pas une armée nationale mais une milice privée !  C'est ça, le vrai tribalisme ! On choisit les gens en fonction de l'origine et non en fonction de leurs véritables compétences pour leur distribuer des privilèges, là où tous les citoyens ont des droits qu'on bafoue par ailleurs : c'est ça la définition du tribalisme !  Et c'est moi qu'on traite de tribal ?  Si je suis tribal, sache que ma tribu, c'est tout le Congo, ma tribu, c'est le peuple congolais que j'ai toujours défendu donc, même vous, si Sassou bafoue vos droits, considérez que je vous défends contre le tyran. 

 Depuis Sassou I, la politique de Sassou privilégie le nord de la République comme espace privilégié d'investissements : il parlait alors à l'époque de "désenclavement de l'arrière-pays" comme si tout l'arrière-pays se trouvait dans le nord  et comme si "l'avant-pays" avait des routes carrossables ! Comment se fait-il que la majorité de la population vivant au sud, la plupart des projets d'infrastructures 2007 sont pour le nord ? J'aimerais bien que vous y répondiez, monsieur Arnaud Ibara.

Pour le bilan de l'année 2006, qui augure déjà du bilan 2007,  les "nouveaux denisiens" nous ont aidé à voir clair : rien n'a été achevé,  sauf le mausolée de De Brazza, le franc-maçon. Alors, qu'est-ce qui vous fait dire que l'année 2007 sera différente ? Il existe des habitudes politiques trop vieilles pour être changées en une petite année ! La plupart des marchés ont été attribués à la famille présidentielle, sans appel d'offre, ça c'est plus que du tribalisme ! C'est du sectarisme, voire du communautarisme,  un niveau encore plus réduit  !

Quoi qu'il en soit, je prends le rendez-vous du bilan 2007.  Nous passerons en revue les promesses sassouiennes une  à une. Je vous  rappelle que dans le texte sur la "nouvelle espérance", Sassou promettait déjà des milliers d'emplois pour les jeunes (lisez mon article à ce propos). Ont-ils été tenus ? Non !  Sur 100% de la richesse nationale, quel pourcentage va au nord de la république sous-peuplé ? 90 %  !  Même le Kouilou d'ordinaire laxiste se plaint et réclame désormais une meilleure répartition des richesses nationales et même des postes dans la SNPC, notamment en ce qui concerne les revenus du pétrole.  Croyez-moi, mes propos, en poussant Sassou à plus de justice sociale préservent le Congo d'une guerre civile future car les peuples se déchaînent un jour et aujourd'hui, tout se sait : et on pourrait assister à une destruction sociale massive de maisons, de sociétés, etc, sous la vindicte populaire. AUCUNE ARMEE N'A ENCORE VAINCU UN PEUPLE EN REBELLION : ON PEUT VAINCRE UNE ARMEE, PAS UN PEUPLE. REGARDEZ CE QUI SE PASSE EN IRAK...

C'est à cause des gens comme moi que le Congo avance ! Pourquoi ? La critique améliore le comportement d'un Sassou d'au moins 0,05%.  Il s'améliore un peu parce que nous le critiquons ! Des gens comme moi et il n'en reste plus beaucoup, s'ils n'existaient pas, seraient à inventer !  NOUS BONIFIONS LE MONSTRE SASSOU... Il a promis de nouvelles locomotives parce que nous critiquons les conditions de voyage dans notre pays, vu que le Burkina qui n'a pas une seule goutte de pétrole a des trains mieux lotis que le Congo !  L'idée d'une route Pointe-Noire-Brazzaville se trouve dans un de mes articles... Et cette critique ne peut que le pousser à sortir de son sectarisme et de ses retranchements.. Bon sang, n'est-il pas le président de tous les Congolais ou est-il seulement celui des Mbochis et des gens du nord ?

Vous vous affirmez comme "nordiste", moi,  je vous dis que je suis Congolais, la région de naissance étant un hasard : j'aurais pu naître au nord et ma critique n'aurait pas été différente car je constate les faits, et d'ailleurs, elle serait encore plus virulente selon l'adage "Qui aime bien, châtie bien" : vous avez remarqué que je ne suis pas tendre avec Lissouba : c'est du destin d'un peuple qu'il s'agit, de millions de personnes dont les vies se valent prises une à une !  Au nom de quoi une poignée de barbares devrait les vouer à la mort alors même que c'est en son nom qu'elle est censée agir ? Dites-le moi, s'il vous plaît, monsieur, Ibara.

 La répartition des projets d'infrastructure entre le nord et le sud vous paraît-elle équilibrée ? Répondez à cette question ! Je vous signale que près de 90% de la population vit au sud. Or, la réserve des carburants est au nord, c'est au nord qu'on construit des aéroports que personne ne prendra sinon Sassou et les siens, etc.

Mes amis ont pour noms Akondzo, Makéla, Milandou, Mboumba, Makosso,  etc. Je ne regarde pas à l'origine.  Hélas, Sassou, si et vous le savez ! Son tribalisme s'est même accru en devenant du sectarisme familial avec un zeste de communautarisme...

Vous n'approuvez  toujours pas ce que Sassou dit ; c'est bien mais peu-être approuvez-vous ce qu'il fait !  Moi, je n'approuve ni ce que Sassou dit , encore moins ce qu'il fait comme toutes ces dépenses folles qui privent notre pays du peu de pécule que la France nous laisse. Il s'agit de passer, mon cher Ibara, de nordiste à CONGOLAIS.  JE CROIS QUE LA RACE DES VRAIS CONGOLAIS COMME MOI EST EN TRAIN DE MOURIR SOUS LA CORRUPTION, LE CLIENTELISME... Je suis pour une justice sociale. Pour terminer, je dois dire que je respecte votre critique qui me permettra de revoir mes positions mais dans aucun autre de mes articles,  je n'ai parlé du nord en vilipendant les nordistes : ce n'est pas de leur faute si les projets sont orientés nord mais celle de Sassou. Cependant, lisez le discours de Sassou ; les attributions de projets qui vont au nord sont en vert et elles dépassent celles de tout le reste du pays !  Et il ne s'agit là que de la partie visible de l'icerberg : en effet, il y a tout ce que les ministres et les gens du  nord font pour le nord à titre privé avec de l'argent public transformé en capital privé au gré des détournements. Le nord compte aujourd'hui de nombreux milliardaires en des temps records et d'une façon inexpliquée... 

C'est peut-être un mal pour un bien que le nord s'urbanise car je compte m'installer au nord  quand je rentrerai au pays... Après tout, le nord n'est pas que pour les nordistes puisque vous vivez bien au sud, vous les nordistes : tout le Congo appartient aux Congolais... Je crois que ce mouvement migratoire vers le nord est même sociologiquement à recommander pour un brassage des populations afin que disparaisse le tribalisme... C'est un peu osé mais quand on y réfléchit...

Votre compatriote, né accidentellement dans le sud du Congo, Mouvimat Ibouanga Loundou.

POST SCRIPTUM

Mon cher Arnaud Ibara, voici une info qui prouve qu'il ne suffit pas de prétendre octroyer les primes. Encore faut-il les payer : les enseignants sont mécontents pour salaires et primes impayés...

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Infos obtenues sur le site de la SEMAINE AFRICAINE :http://www.lasemaineafricaine.com/

Enseignement: des primes, sinon c’est le sit-in à Brazzaville!
 
Le monde de l’enseignement pourrait de nouveau être plongé dans une crise sociale. Le M.g.e.c (Mouvement général des enseignants du Congo), l’ex-coordination de la commission ad hoc des enseignants, a appelé les enseignants victimes «du déni d’application des textes et humiliés par le non-paiement de leurs rappels et avantages particuliers, avec effet rétroactifs», à prendre massivement part à un sit-in, lundi 15 janvier 2007, à 9h00, devant l’immeuble du Ministère de l’économie, des finances et du budget. Et pour cause. Selon le M.g.e.c,  plus de 80% d’enseignants actifs et 100% du personnel administratif n’ont pas encore perçu les avantages particuliers prévus par le décret présidentiel du 9 mars 2006, dix mois après la publication dudit décret et l’arrêté interministériel d’application. Dès lundi 15 janvier, les enseignants ouvriront leur concert de casseroles. Visiblement, le ministre des finances, Pacifique Issoïbéka sera mis, encore, à rude épreuve par les enseignants.
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Encore des révélations sur les factures d’hôtel du président Sassou Nguesso!
 
Au début de l’année dernière, le journal britannique «The Sunday Times» s’était fait l’écho «des dépenses somptueuses» du président Denis Sassou Nguesso, en frais d’hôtel, lors de sa visite aux Etats-Unis d’Amérique: 201 millions de F Cfa.  Ce journal a récidivé, en consacrant, dimanche 7 janvier 2007, un autre article révélant, encore, «les folles dépenses du président Sassou» lorsqu’il a séjourné, de nouveau, en septembre 2006, dans le même hôtel, le Waldorf Astoria, pour la conférence des Nations-unies. Selon «The Sunday Times», le coût des frais de service de chambre, pour le séjour de cinq nuits passé par le chef de l’Etat congolais, dans cet hôtel, s’élevait à 13,6 millions de F Cfa. Mais, en plus, son clan familial  avait occupé 44 chambres pour une note salée s’élevant à la somme rondelette de 126,5 millions de F Cfa. Au total, donc, la délégation congolaise a cumulé une facture d’hôtel d’un peu plus de 140 millions de F Cfa.
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  Voici ce qu'est devenue la capitale Brazzaville : une poubelle à ciel ouvert ! Et on devrait applaudir un tyran qui vit dans un luxe insolent sans s'occuper de l'hygiène de ses compatriotes qui l'ont soi-disant élu à la présidence de la république ? Mais sans blague, il faut être aussi monstrueux que lui pour accepter une telle manifestation perverse de la nature humaine !

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