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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 08:26
Nul doute aujourd'hui que la majorité des Congolais s'imaginent qu'il suffira de battre Denis Sassou Nguesso aux urnes, de rétablir éventuellement les institutions démocratiques pour que les choses aillent mieux dans notre pays, pour ressusciter l'espoir. Cependant, l'algorithme politique que nous nous avons écrit indique qu'il faille encore protéger le Congo, c'est-à-dire ses institutions  et les Congolais du bourreau béninois de Brazzaville car nous sommes sur le point de donner une information capitale qui démontrera un lien entre cet homme et le Bénin. Les hommes agissent mûs par leur identité profonde qui scelle les liens véritables qu'ils ont avec un pays, une nation. Certes, il y a le droit du sol qui fait que toute personne née au Congo est Congolais mais dans la profondeur de l'âme de Sassou qui sait qu'il a des origines béninoises puisqu'il a demandé à sa famille béninoise une messe d'actions de grâce pendant la pâques dans une église béninoise et ce, TOUS LES JOURS... Sassou est comme un péché qui essaie de se laver dans le sang de Jésus pour le salut d'une âme déjà promise à l'enfer... Nous savons pourtant tous que Denis Sassou Nguesso ne croit pas en Dieu sinon il aurait la crainte qui anime les vrais croyants. Sassou est un parfait adorateur de Satan à qui il rend un culte quotidien...
Sassou a intrigué depuis qu'il a approché les cercles politiques congolais et son influence est allé en croissant depuis la mort de Marien Ngouabi car cet homme ne s'imagine nulle part ailleurs qu'au sommet de l'Etat. Et il intrigue encore pour corrompre ou éliminer ses rivaux. En effet, ceux que Sassou ne corrompt pas sont tout simplement éliminés. Qui vit et mange grâce à Sassou Nguesso pense et agit selon l'évangile diabolique de Saint Sassou Nguesso. 
On pourrait croire qu'il est au pouvoir pour assouvir sa cupidité, sa soif de thésaurisation mais pas seulement car plus que l'argent qu'il a en quantité industrielle, il y a le pouvoir, cette sensation enivrante de puissance qui fait que l'homme se rapproche du soleil et des dieux. Par tous les moyens, qu'il s'agisse de fétiches, d'intrigues politiques, d'assassinats, de corruption, de manipulation, de coups d'Etat, Denis Sassou Nguesso fera tout son possible ou pour garder le pouvoir ou pour s'y maintenir comme actuellement. Cet homme est donc à lui tout seul le PLUS GRAND PROBLEME DU CONGO - ALORS QUE LUI S'IMAGINE ETRE LA SOLUTION DES PROBLEMES DU CONGO !  Sassou Nguesso, c'est le mal à la place du remède, le problème en lieu et place de la solution ; la maladie à l'endroit où devrait se trouver la santé. Cet homme est le vecteur, l'agent pathogène de tous les maux actuels du Congo et si les hommes politiques ne prennent pas le soin de s'en soucier, notre pays ne sera jamais en paix du vivant de cet homme car je peux montrer qu'aucun autre homme n'a autant aimé le pouvoir que lui, l'être le plus ignoble qu'une mère du Congo ait porté dans son ventre. Commençons par Youlou : ce prêtre a démissionné en laissant le pouvoir à Massambat-Débat qui lui-même, évincé par Marien-Ngouabi et l'aile communiste de l'armée est allé planter ses légumes à Boko. Quant à Ngouabi, avant son assassinat par Denis Sassou Nguesso, il s'apprêtait à ramener le sage Massambat-Débat, un homme versé dans la haute spiritualité chrétienne au coeur du pouvoir.  Yhombi, lui a été déposé sans qu'il ne déclenche une guerre sanguinaire pour se maintenir au pouvoir et par qui ? Par Denis Sassou Nguesso qu'il a introduit en politique auprès de Marien Ngouabi. Le président Yhombi a connu Sassou à l'époque où il était capitaine et Sassou sous-lieutenant. il a  été son mentor en politique - allant jusqu'à le défendre contre Anga ou contre Ange Diawara. Lissouba est parti et n'a pas manifesté l'intention de transformer le Congo en un incendie pour revenir aux affaires louches de la république. Seul un homme, un seul,  aime le pouvoir au point de dire : "Même s'il reste deux Congolais (c'est-à-dire lui et son épouse), je gouvernerai". Sassou a le mot "paix" dans la bouche tant qu'il est au pouvoir mais dès qu'il le perd, il brandit la kalachnikov et entre en dissidence contre la république. C'est un ange noir, un être de l'ombre qui n'a de reconnaissance que pour tous ceux qui s'abaissent et lui font les courbettes et agissent comme lui.
Aujourd'hui, nous savons qu'il faut le faire partir mais cela suffira-t-il ? Laissera-t-il le Congo et les Congolais en paix tant qu'il sera vivant ? Ne faut-il pas prendre le cas Denis Sassou Nguesso comme une menace très sérieuse pour tout le pays et sa viabilité institutionnelle ? Il faudra résoudre le cas Sassou pour le neutraliser à jamais. Il est coupable de trahison, d'assassinats de masse avec la guerre et les disparus du Beach. C'est un criminel qui tue en souriant et qui ne respecte aucune vie qui ne lui soit pas assujettie. C'est un maître qui ne se voit qu'entouré d'esclaves et de courtisans, qui a le coeur rempli de haine pour ceux qui aspirent à la démocratie et à la justice, un homme qui a coulé toutes nos institutions : écoles, hôpitaux, communications, transports, voiries, etc. Il faut donc penser à rétablir les institutions issues de la légitimité populaire mais il faut éviter de commettre l'erreur de Lissouba en ne protégeant pas le Congo et les Congolais de la bête Sassou qu'il faut museler à jamais... 
Revenir aux acquis de la démocratie est une chose ; les consolider et les protéger une autre. Il était prévisible que les puissances de ce monde qui ne nous voient que captifs n'allaient pas laisser notre jeune démocratie grandir sans tenter quelque chose ! Elles se sont servies de la passion maladive de Denis Sassou Nguesso pour nous remettre les chaînes dont les Congolais s'étaient débarrassés. Aujourd'hui, il est primordial non seulment de mettre fin à cette longue parenthèse dictatoriale sassouiste mais il faut aussi se prémunir du  danger qu'est cet homme qui a marché sur cinquante mille de ses compatriotes pour revenir au pouvoir. Si on n'y pense pas, ce coup-ci, ce sont des centaines de milliers qui risqent de trépasser pour satisfaire la passion d'un seul homme : Sassou Lucifer Nguesso, fils incarné du diable sur la terre.
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14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 14:44

 

2009 est une année majeure pour l’avenir du Congo-Brazzaville

pays. Son départ libérera les énergies et nous permettra d’entrer de plain-pied dans une nouvelle ère, marquée par le renouveau de notre pays. Avec cette élection présidentielle de juillet 2009, nous devons transcend J’invite les congolais, du Nord au Sud et au-delà de tout clivage ethnique à faire du départ de Denis Sassou-Nguesso de la tête du pays un enjeu national. Parce qu’il bloque les énergies positives dans notre pays depuis un quart de siècle, l’empêche ainsi de décoller et de connaître un essor économique, nous devons faire de son départ un enjeu majeur pour l’avenir de notre  er nos choix partisans et nous mettre en ordre de bataille, tous comme un seul homme, non pas derrière un candidat mais derrière le changement. Car si nous laissons Sassou se réinstaller tranquillement pour 7 ans à la tête du pays, cela voudrait dire que nous ne nous soucions guère de notre avenir.

Cette année, Sassou doit partir, il y va de notre avenir commun. Il nous a perdu trop de temps avec ses vains slogans de communiste endurci et ses multiples promesses restées lettres mortes depuis 25 ans. Maintenant le peuple doit reprendre la main. Restons donc  lucides et ne nous laissons pas impressionner par les gesticulations d’un pouvoir à bout de souffle. A quelques jours de l’élection présidentielle, Denis Sassou-Nguesso et ses apôtres du RMP nous rebattent les oreilles en chantant la paix. Inlassablement les griots du pouvoir multiplient des forums et autres initiatives sur la paix, cette paix qui serait subitement devenue si chère à Denis Sassou-Nguesso alors que le peuple manque de tout (pas d’eau, pas d’électricité, pas d’écoles, pas d’hôpitaux, pas d’emplois…, peut-on parler de paix dans ces conditions ?). Pourtant tout le monde sait que tout cela est loin de ses préoccupations. Car en réalité ce que veut Denis Sassou-Nguesso en brandissant la menace de la paix en cette période électorale, c’est d’attiser la peur au sein des populations qui gardent encore le triste souvenir de la guerre civile qui avait ravagé le pays et empêché la tenue du scrutin présidentiel en 1997.

En vérité, c’est Sassou qui a peur car depuis les violentes émeutes du 7 juillet 2007 à Pointe-Noire qui l’ont profondément traumatisé, il redoute un grand soulèvement populaire sur l’ensemble du pays (qui de toute façon est inévitable s’il n’accepte pas d’organiser des élections libres et transparentes gérées par une Commission paritaire et véritablement indépendante car aujourd’hui c’est tous les congolais, même les évêques, qui exigent une commission électorale indépendante pour cette présidentielle de juillet 2009). Depuis ce jour là, c’est comme on dit, la peur a définitivement changé de camp. Mais comme il s’est toujours pris pour un prince machiavélien très rusé, alors il tente désespérément de transposer sa peur au peuple congolais. D’aucuns diront peut-être que je me montre d'un optimisme désarçonnant sur cette menace, mais ma conviction en tant qu’un qu’il s’agit d’une guerre qui pour moi est avant tout psychologique.

Chacun sait que contrairement à ce que Sassou veut bien faire croire au monde entier, il n’a jamais été un homme de paix. Et pour cause, depuis son retour au pouvoir par les armes, tout monde l’accuse d’avoir fait du Congo un "enfer" et tué des centaines de milliers de congolais. Et depuis, les congolais ont le sentiment de vivre chez eux comme dans un pays occupé et sous contrôle. En effet, une fois qu’il s’est réinstallé au pouvoir en octobre 1997, il a institutionnalisé un régime de terreur dans ce pays et ses services de sécurité y mènent toute une série de campagnes de violences et de répression. Résultat : depuis 12 ans les congolais ont littéralement vécu un enfer sur Terre.

Sur le plan politique en effet, le Congo est aujourd’hui considéré comme une des dictatures la plus fermée au monde (comme la Corée du Nord). Depuis 2002 on assiste à une restriction des droits de l’opposition au Parlement, la remise en cause de la liberté d’expression… tout cela constitue un recul, voire une régression de la démocratie dans notre pays

Sur le plan économique, cette phrase du Président Nicolas Sarkozy résume à elle seule la situation du Congo : « Les Congolais ont la fortune à portée de main et pourtant, ils restent pauvres ; pardonnez-moi si cela vous choque, mais comment ne pas être attristé par un tel gâchis ? »

C’est vous dire que l’incapacité de Denis Sassou-Nguesso à développer le Congo est bien connue du monde entier. Même les autres Chefs d’Etats étrangers se moquent de lui et de la manière dont il gère les affaires du Congo depuis 25 ans. Le monde entier sait que depuis un quart de siècle qu’il est au pouvoir, il n’a jamais rien fait pour créer les conditions d’une vie décente dans ce petit pays pourtant très riche en pétrole et en minerais. Et même si on lui accordait encore 25 années supplémentaires à la tête du pays, il ne pourra rien faire de plus qu’il n’a pas été capable de faire en 25 ans avec tous les pleins pouvoirs. Et ça, même ceux qui le soutiennent, tout simplement parce qu’ils mangent avec lui et ne pensent qu’à leurs petites personnes, en sont parfaitement conscients. Mais hélas, aujourd’hui dans notre pays la plupart des gens sont arrivés à une étape de dédignité. C’est pourquoi je pense qu’il faudra instituer dans notre pays une Commission de déontologie et d’éthique.

Il appartient donc à ceux qui se rendront à la prochaine concertation citoyenne de ne pas lâcher prise et de faire en sorte que le pouvoir décide enfin de lâcher du lest. Pas question de sortir de ces jours de négociations avec un accord à minima; le camp présidentiel jouera la montre ; mais dans ce rapport de force, seuls qui ceux militent pour le changement doivent avoir présent à l’esprit qu’ils peuvent compter sur la rue. Preuve que le pouvoir n’est pas en position d’imposer sa loi au cours de cette concertation. La pression doit être forte pour que les revendications sur une organisation consensuelle et apaisée des élections aboutissent très vite.

 

Bienvenu MABILEMONO

 

 

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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 13:21

Depuis le 15 mars 2009, monsieur Denis Sassou Nguesso n'est plus président de la république ! C'est une opportunité que l'opposition devrait saisir pour en imposer à Denis Sassou Nguesso car il n'a plus aucun mandat qui lui permette de dicter sa volonté. On ne doit plus lui quémander une concertation nationale inclusive ou une Commission Electorale Indépendante ou mîeux paritaire.
Nous allons voir si cette opposition a quelque chose dans le ventre puisque le pouvoir inique de Sassou Nguesso s'est mis lui-même hors-jeu. Pendant toute cette période, le  Trésor national ne doit plus débourser le moindre franc cfa sous l'ordre de monsieur Denis Sassou Nguesso. 
Le 14 avril 2009, ce n'est pas le pouvoir qui doit imposer l'ordre du jour ou décider seul de qui doit participer au dialogue. Quant à Isidore Mvouba le vrai faux premier ministre, il n'a aucun pouvoir puisque son poste n'est même pas prévu dans la Constitution bidon de monsieur Sassou Nguesso. Il s'agit à présent de voir si une vraie opposition existe, s'il y a des hommes dans notre pays qui prétendent nous représenter qui peuvent tenir tête à monsieur Sassou Nguesso.
Le pouvoir est vacant ; monsieur Sassou Nguesso ne peut gérer que des dossiers de fonctionnement. Il n'a plus le pouvoir le pouvoir d'engager le moindre centime au nom du Congo.
Dans toute l'opposition, nous n'avons pas encore entendu une seule voix proclamer cette réalité haut et fort. Il s'agit d'imposer des élections transparentes et non de les négocier car monsieur Sassou Nguesso n'est plus le chef de l'Etat au sens même de sa propre Constitution qu'il ne peut renier. 

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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 11:52

« Le président Vieira a été tué par l’armée au moment où il tentait de fuir sa maison attaquée par un groupe de militaires proches du chef d’état-major Tagmé Na Waié ce matin (lundi) vers 4h (GMT) ». C’est en ces mots que Zamora Induta, capitaine de frégate, responsable des relations extérieures de l’armée, a annoncé la mort du président bissau-guinéen, ce lundi matin. Joao Bernardo Vieira, dit « Nino », 69 ans dont les 23 à la tête du pays, « a été fauché par des balles tirées par ces militaires ».

 


Dans un communiqué publié ce lundi, l’état-major des forces armées a affirmé avoir la situation en main. Le commandement de l’armée a promis de respecter les institutions démocratiques. Selon les propos de Zamora Induta, le président a fait les frais de la mort du chef d’état major de l’armée, le général Tagmé Na Waié, tué dans un attentat à la bombe, dimanche soir. Nino Vieira est « l’un des principaux responsables de la mort de Tagmé », a-t-il indiqué. Tagmé Na Waié était dans son bureau au moment de l’explosion de la bombe. « Il a été grièvement atteint et n’a pas survécu à ses blessures », a indiqué à l’AFP son chef de cabinet, le lieutenant-colonel Bwam Nhamtchio. L’engin, de forte puissance, aurait été caché sous l’escalier conduisant au bureau du général Na Waié, et aurait été activé quand celui-ci a monté les premières marches.

 

Une rivalité entre le président et le chef des armées serait donc à l’origine de ce coup de force. Les deux hommes se sont mutuellement défiés ces derniers mois. En janvier, le général Na Waié, avait indiqué avoir été visé par une tentative d’assassinat fomentée par les proches du président Vieira. Des soldats en poste à la présidence auraient tiré sur sa voiture alors qu’il passait devant le palais présidentiel. Ils ont voulu me « liquider », avait-il indiqué. Le 23 novembre dernier, des mutins de l’armée régulière avaient tiré à l’arme lourde sur la résidence de Joao Bernardo Vieira. Deux gardes du corps avaient été tués. Le président Vieira avait alors reproché au chef d’état major le général Tagmé Na Waié de ne pas être intervenu.

« C’est la démocratie qu’on assassine »

Ce lundi, après l’annonce de la mort de Nino Vieira, le capitaine Zamora Induta a affirmé que « le pays va démarrer maintenant. Cet homme a bloqué tous les élans dans ce petit pays ». Joao Bernardo Vieira, a passé au total 23 ans à la tête du pays. Il a été réélu, en 2005, six ans après la fin de la guerre civile de 1998-1999 qui l’avait chassé du pouvoir.

Jean Ping, le président de la Commission de l’Union africaine, a qualifié ces derniers événements survenus en Guinée Bissau, d’actes « odieux et lâches ». Il a indiqué avoir « pris contact avec des dirigeants de la région pour étudier les meilleurs moyens de faire face à la situation », ajoutant que « des consultations sont également en cours pour organiser une réunion d’urgence du Conseil de paix et de sécurité de l’UA. » La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), par la voix de Mohamed Ibn Chambas, son secrétaire exécutif, a également condamné ce coup de force. « C’est la démocratie qu’on assassine », a-t-il déclaré.

Avant la mort de Ninon Vieira, le Premier ministre Carlos Gomes Junior avait réuni le gouvernement, dans la nuit de dimanche à lundi, et créé une cellule de crise pour « suivre la situation », rapporte l’AFP. La Guinée Bissau, ancienne colonie portugaise qui a accédé à l’indépendance en 1974, a souvent été le théâtre de conflits. Depuis quelques années, le pays est devenu la plaque tournante du trafic de cocaïne de l’Amérique du Sud vers l’Europe.
 

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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 09:21
Nous approchons de la date fatidique des élections présidentielles au Congo-Brazzaville, des élections qui aurait dû avoir lieu en février 2009, un mois avant la fin du mandat de Denis Sassou Nguesso, le 15 mars  2002. En date du 15 février 2009, le Congo aurait dû déjà connaître le nom de son nouveau président de la république. Les choses sont faussées jusqu'aux échéances électorales car on prolonge toujours de quelque manière que ce soit ce que l'on a volé au peuple. Pour ne pas se répéter, un mandat ne commence pas quand on prête un serment mais à la date prévue de la fin du précédent mandat. Dans le cas du Congo, la fin de la longue transition imposée au peuple congolais par Denis Sassou Nguesso de 1997 à 2002 ! Quand j'entends la France se plaindre que la transition de deux ans imposée par le jeune Rajoel à Madagascar est trop longue, je me demande pourquoi elle a brillé par son silence au Congo-Brazzaville.
En ce moment, le pouvoir a fait du mot "paix" son credo tandis que sa milice devenue armée officielle fait des exercices et des manoeuvres militaires dans le sud pour intimider les populations. Il organise des forums, des conférences et prétend même dialoguer avec l'opposition autour de ce module car le clan Sassou&Nguesso et les sassouistes de tous bords veulent s'assurer que leur tricherie ne déclenchera pas une révolte populaire qui sonnerait la fin de leur régime. C'est que cette élection n'est pas si simple ; on prétend la gagner au premier tour mais sans tricher, ça ne sera pas facile ! Aussi, on s'efforce de maintenir les choses dans l'état, dans un statu quo morose, de sorte que l'Etat rentier continue son travail de sape jusqu'à ce que le Congo soit totalement en faillite. Encore que le mot "Etat" ne correspond pas à la réalité du Congo car en réalité, ce n'est pas Denis Sassou Nguesso qui dirige ce pays mais Total-Fina-ELF qui s'inquiète déjà de ne pas rencontrer certains candidats à l'élection présidentielle car cette multinationale est le vrai Etat du Congo puisqu'elle fournit 90% de notre budget national. Il suffira qu'elle ferme les vannes comme le fit Le Floch Prigent sous la présidence Lissouba pour que le pays se mette à trembler. Total tousse, le Congo s'enrhume ; Total pète, le Congo chie ; Total baille, le Congo crie ; Total soupire, le Congo pleure.
Non, monsieur Sassou Nguesso, je dis monsieur car vous n'êtes plus président de la république, la paix n'est pas un mot comme les autres : c'est une sorte de quiétude qui approche le bonheur par la gauche tandis qu'en même temps le bien-être matériel avance par la droite. La paix vit dans les coeurs, la paix n'est pas une hostilité étouffée par la menace, la faim, l'intimidation, l'assassinat et ce n'est pas un forum que le fiston va organiser dans une salle luxueuse qui changera quelque chose. Le statu quo dans une absence totale de mouvements sociaux violents ou non violents ne signifie pas qu'il y ait "paix". La preuve que la paix n'existe pas, c'est que l'on parle de "paix" car lorsqu'elle est là, nul n'a besoin d'en parler. Il y a des situations qui ne vont pas de connivence avec la paix : il n'y a pas de paix quand une dictature est au pouvoir car la dictature est une violence multiforme exercée sur le peuple. La paix est l'absence totale de tension sociale. Pouvez-vous nous dire, monsieur Sassou Nguesso, qu'il n'y a aucune tension sociale au Congo ? Si oui, comment expliquez-vous que les jeunes du Kouilou vous aient jeté des pierres ? La paix est comme un ange qui n'apparaît pas là où l'injustice dépasse le péché de Sodome et de Gomorhe. Quand l'épée de Damoclès de la vindicte populaire plane au-dessus d'un pouvoir, nul ne peut évoquer la "paix" car il y a belle lurette qu'elle s'est enfuie. La paix ne s'achète pas ; la paix n'est pas une idée abstraite mais un état de choses concrètes, une réalité. Les Romains en savent quelque chose, eux qui parlaient de "pax romana" pour désigner la situation de vassalité d'un pays conquis. Cette fausse paix qui était en fait une dictature ne durait que le temps où Rome pouvait la maintenir. A la fin, c'est l'empire romain qui est mort ; les nations sont restées.
La paix a besoin du terreau de la liberté pour germer, croître et donner du fruit. Il n'y pas de paix là où la liberté n'existe pas : ni pour celui qui empêche la liberté d'exister, ni pour celui qu'on prive de liberté. La paix n'est pas le prénom de la peur ; les yeux de la paix ne regardent pas le crime et le criminel... 
Ce n'est donc pas un décret, une phrase gribouillée sur un torchon avec quelques signatures qui peut signifier qu'il y ait réellement "Paix". S'il y avait la "paix", vous dormiriez plus à Brazzaville qu'Oyo, monsieur Sassou. La paix ne se marie pas avec l'amateurisme politique doublé d'une sordide dictature qui ressemble à une folie au pouvoir. Quand on parle de paix, c'est qu'il y a une inimitié quelque part dans un coin du coeur de tout un peuple et pour qu'elle disparaisse (cette inimitié), il faut que la cause en soit résolue et la cause de l'absence de paix, c'est vous, monsieur Sassou, c'est le fait que votre mégalomanie ne se voit nulle part qu'au sommet de l'Etat, là où vous pouvez écraser tout un peuple. Vous ne vivez plus dans le monde réel car vous vous êtes inventé un monde à vous qui prend tout un vrai pays en otage.
Si on mesurait le taux d'hostilité au centimètre carré dans notre Congo, on trouverait qu'il est plus radioactif qu'à Hiroshima. Cependant, le point d'explosion n'a pas encore été atteint et cela ne saurait durer plus longtemps car la force fait peur quand il y a encore quelque chose à protéger. Nous arrivons bientôt au point où il n'y aura plus rien à perdre et quand on y est, la peur disparaît totalement. Pour que la paix revienne, il faut que le Congo accepte de payer le prix du sang. Pour qu'une vie vienne sur cette terre, il faut que du sang coule. Même le Christ est né  précédé par le sang d'une femme. Le sang est le prix à payer et nous le payerons si la naissance de la paix ne peut se faire de façon immaculée. Sassou, tu es une âme diabolique qui ne connaît pas la paix dans son for intérieur car tout en toi n'est que violence physique, violence morale et cette violence, tu la transfères sur tout un peuple pour que tu te dises : " Mon déséquilibre psychique est normal puisque tout le peuple me ressemble ; tout le peuple souffre comme je souffre, moi !" Non, monsieur Sassou, nous ne vous ressemblons pas et notre paix a besoin de payer le prix du sang pour qu'elle revienne car cette fois-ci, vous ne partirez pas de votre propre fait. Nous gagnerons la paix par devers votre fausse majesté...
 
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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 09:38
Dimanche 05 avril 2009, le vice-président de l'UPADS candidat à l'élection présidentielle, l'ancien premier ministre Ange-Edouard Poungui, a rendu visite aux militants du parti et à la communauté congolaise de Rhône-Alpes. Avec sa détermination tranquille, il a fait la lumière sur la légitimité de sa candidature et a bien précisé qu'il possédait bien un projet de société qu'il diffusera en temps et en heure, n'en déplaise aux impatients. Il a aussi mis en place son comité de soutien à l'élection présidentielle. Assurément, c'est l'homme qui fait le moment politique au Congo au vu de l'engouement qu'il suscite. C'est une force tranquille, un homme maître de soi qui est venu voir les Lyonnais et de nombreux aspects nous paraissent désormais moins ambigus car Ange-Edouard Poungui n'est pas une candidature de cooptation ou de connivence mais bel et bien l'expression d'une démocratie interne à l'UPADS et vous allez comprendre pourquoi.
La rencontre s'est tenue en deux phases : d'abord les militants UPADS de Rhône-Alpes et de Lyon.
Le secrétaire général, Joseph Loufouat, a débuté l'ouverture de la section par faire scander la devise du parti et faire respecter une minute de silence en mémoire du militant Dilou décédé récemment à Grenoble. En substance, il a appelé à préserver la flamme de l'UPADS, a demandé au candidat d'aller jusqu'au bout de sa logique et lui a remis deux documents de contribution au projet du candidat portant sur la santé et l'éducation, deux domaines vitaux en pleine déconfiture dans notre pays. Il est à noter qu'Ange Edouard Poungui était accompagné de son porte-parole en France qui est aussi premier secrétaire de la section de la section UPADS de Paris, Didier Mahouèle ma Makita . 
Ange-Edouard Poungui a commencé par constater qu'il y avait une vie du parti à Lyon parce qu'il existait un noyau dur et qu'il s'en réjouissait.
le candidat du parti aux trois palmiers a expliqué qu'après le Congrès de 2006, le travail de restructuration du parti était en cours à l'intérieur du pays et a cité les exemples de la Likouala, de la Sangha, de la Cuvette-Ouest, des Plateaux, de la Lékoumou, du Niari. A Brazzaville aussi une restructuration était menée par la création de nouvelles fédérations car la répartition par arrondissement était difficile à manoeuvrer. Le parti a envoyé une mission de prospection dans la région de la Cuvette centrale pour deux raisons :
1) l'UPADS n'avait pas jugé utile de mettre en place des instances du parti dans cette région parce qu'elle avait un parti allié, le RDD du président Joachim Yhombi Opango. Or, ce parti a rallié la mouvance présidentielle de Denis Sassou Nguesso ;
2)C'est dans cette région, notamment dans le contour d'Oyo que le parti rencontre plus de difficultés.
AEP a poursuivi en affirmant que le parti devrait être en ordre de bataille et que lui, à la demande du parti qui l'avait exigé du candidat choisi, contribuait au travail de restructuration. De son point de vue, la situation du parti est bonne.
Par ailleurs, l'homme du moment, la détermination tranquille, AEP, a rencontré les femmes de l'UPADS car en bon candidat, il n'oublie pas que 52% de la population congolaise sont des femmes et que si leur vote n'était pas galvaudé, il s'agissait là d'un puits non négligeable de voix à l'élection présidentielle. Par cette occasion, il a pris conscience du rôle que peuvent jouer les femmes dans notre pays. S'il était élu, il allait traiter la question de la femme non pas comme une question accessoire mais comme un point central de sorte que les femmes soient représentées dans toutes les institutions de la république (c'est la première fois qu'on voit un homme politique accorder pareille attention aux femmes). Les femmes sont prêtes, a estimé AEP. Il va jusqu'à imaginer une femme premier ministre, ministre de la défense ou ministre des finances. 
Il a aussi rappelé la condition qu'il a posée pour être définitivement candidat car il ne tient pas à accompagner Sassou dans une mascarade électorale : la transparence des élections 2009. Le choix de l'électeur ne doit pas être trafiqué, modifié. Par ailleurs, dix-huit (18) partis de l'opposition appuient cette idée qui est une priorité. Un engagement solennel a été signé.
Quant au dialogue avec le pouvoir, AEP, la force tranquillement déterminée à convaincre et à vaincre, a jugé qu'il n'y avait jamais eu de véritable dialogue. Le pouvoir hésite sur le dialogue. Le premier ministre Mvouba a saisi les partis de l'opposition en disant qu'il acceptait l'idée d'un dialogue. La date prévue se situe entre le 11 et le 14 avril 2009. Il a demandé à la section Rhône-Alpes de faire parvenir à ce propos des propositions à la direction du parti. Il se propose même d'aller au pays avec lesdites propositions.
AEP a rappelé que le Congrès de 2006 avait décidé que l'UPADS participe à toutes les élections qui se présentent.
Il a ensuite parlé de la façon dont il a été désigné candidat de l'UPADS à l'élection présidentielle. L'UPADS a pris le choix innovant - en ce qui concerne les partis politiques congolais - d'organiser des primaires. La procédure était arrêtée par le bureau politique. La candidature devait être déposée avant le 30 septembre 2008 et la réunion du Conseil était prévue le 30 octobre 2009. A la date limite du 30 septembre 2008, seules deux candidatures étaient enregistrées : celle de Kignoumbi et la sienne. Une Commission Technique avait été mise en place pour examiner les candidatures. Le Conseil National avait été choisi en guise de Conseil Electoral. Plus tard, AEP a expliqué pourquoi on ne pouvait passer par les militants pour désigner le candidat du parti : à l'heure  actuelle, il est impossible de dire qui est ou n'est pas membre du parti et pour éviter que des tiers n'appartenant pas à l'UPADS viennent fausser le jeu de la désignation, le Conseil National a été choisi comme Conseil Electoral. Une campagne a été menée auprès des membres du Conseil National à Dolisie, Brazzaville, Pointe-Noire, Sibiti, Mouyondzi.
Pour déterminer l'exposition du programme de gouvernement, le Conseil National a choisi l'ordre alphabétique. Kignoumbi devait donc être le premier à exposer son programme. Il faut dire que la candidature comportait le curriculum vitae du candidat, son programme de société, entre autres - pour dire que lui Poungui possédait bien un programme de société car il est inconcevable qu'à ce niveau d'exigence qu'il ne puisse pas avoir pensé à en élaborer un !
Curieusement, Kignoumbi Kia Mboungou a suspendu sa candidature. Le Conseil Electoral a demandé aux voix qui allaient se porter sur Kignoumbi de voter nul ou blanc. AEP a fait un résumé de 10 pages de son programme qui en comporte 26. Ensuite, il y a eu l'ouverture du scrutin, avec enveloppes, isoloir, urne transparente. On a vérifié le corps électoral. Un tableau était affiché pour suivre le dépouillment. Le constat était le suivant : sur 282 votants, il y avait 9 bulletins nuls, 27 bulletins blancs et le reste des voix pour AEP soit plus de 85% des voix. 
Le Conseil Electoral a même fait une entorse au règlement pour favoriser une candidature tardive dans une procédure allégée mais rien n'y a fait. AEP constate que c'est la première fois qu'on agit comme ça pour désigner un candidat. Pour exemple à l'ARD, Mathias Dzon s'est désigné. Poungui se considère comme candidat légitime, comme porte-parole de l'ambition collective du parti. Il n'a pas manqué de faire remarquer qu'il avait rencontré Kignoumbi et lui avait dit : " Si tu es choisi, je te soutiendrai." D'autre part, s'il avait à peine dépassé 53%, il aurait renoncé, il aurait refusé le mandat.
Son objectif est de réconcilier les Congolais avec eux-mêmes. Il s'interroge : qu'allons-nous léguer aux générations futures ? Un pays divisé ?.
Une liste de questions a ensuite été ouverte pour une heure car ensuite il fallait recevoir la communauté congolaise. Les questions ont porté sur la rencontre de l'opposition avec Sarkozy, sur la précampagne car la campagne propement dite n'est pas encore ouverte, sur le fait de savoir s'il remplissait les conditions pour battre Sassou (charisme, argent, projet, etc), sur le projet, sur l'impact de la multiplicité des candidatures de l'opposition, sur la stratégie de l'opposition face à Sassou, sur sa légitimité face à un parti divisé, sur le fait d'accepter des primaires avec Tamba-Tamba, Moukouéké, Moungounga, au sein du parti, sur la possibilité d'une date butoir à propos de la condition à la participation à l'élection présidentielle, sur le fait de savoir s'il était tout seul ou en équipe, sur l'idée d'un candidat unique face  à Sassou, sur l'amnistie du professeur Lissouba, comment réconcilier les Congolais si on ne peut pas réconcilier l'UPADS, etc.
AEP a pratiquement répondu avec calme à toutes les questions. Sur la précampagne, il a tenu à signaler qu'elle a été menée avec la direction du parti. Il fait noter que la réaction du terrain est différente, que le pouvoir est frileux, menaçant que l'UPADS dérange, qu'aux précédentes élections le choix du peuple a été travesti, qu'un cahier de charges a été remis à Sarkozy, que Sassou falsifiait les listes électorales pour se constituer une cagnotte de voix imaginaires parce qu'il travaille sur la matrice de 2002, qu'il faut rétablir la justice, qu'il faut poser des actes pour que le pouvoir plie, etc. 

RENCONTRE AVEC LA COMMUNAUTE CONGOLAISE DE LYON 

Face à la communauté congolaise de Lyon venue le rencontrer, AEP a analysé le processus démocratique depuis 1997 et a tiré l'enseignement que depuis cette date, le Congo n'avait pas tenu une seule élection démocratique. "Le peuple n'a pas la possibilité de voter librement". "Il faut un corps électoral libre". Le corps électoral de 2002 ne peut être la base sur laquelle se fera la révision des listes électorales car en 2002, la guerre faisait rage dans le Pool ; il n'y a pas eu de recensement dans cette région. 
Et AEP d'ajouter pour illustrer ses propos la chose suivante : quand Sassou Nguesso était dans l'opposition, il avait demandé au président Lissouba une Commission Paritaire et un Recensement Administratif du genre si le président était du pouvoir, le vice-président était de l'opposition. Sachant qu'il ne pouvait pas gagner, il a utilisé la méthode du coup d'Etat. "En 1997, il n'y a pas eu d'élections. Le semblant de paix est un mode qu'il a choisi pour s'imposer au souverain primaire qu'est le peuple".
"Puisque Sassou s'est proclamé démocrate, qu'il respecte les règles". AEP nous appris que l'opposition, la société civile et les Eglises exigent un recensement et une commission électorale indépendante ; même dans le camp de Sassou, il y a des voix qui s'élèvent pour réclamer des élections libres et transparentes. Aujourd'hui, nous n'avons pas encore obtenu ces conditions.
"Nous exigeons des élections propres", a insisté AEP. "Le pouvoir intimide et s'est accaparé de tous les médias qui passent en boucle la propagande du pouvoir".
Ange-Edouard Poungui a de nouveau évoqué la création du front des partis de l'opposition. L'homme qui a donné sa démission par écrit au P.C.T. (Parti Congolais du Travail) redoute qu'il y ait des dérapages comme en 1997. " Le Congo est dans les mains d'un clan. Le centre de décision est au niveau de la famille de monsieur Sassou Nguesso".
L'homme à la parfaite énergie concentrée, Ange-Edouard Poungui, a de nouveau expliqué comment il a été élu candidat de l'UPADS : " C'est la première fois qu'un parti désigne démocratiquement son candidat". Il a expliqué que le candidat naturel du parti, le professeur Lissouba, n'était pas apte à se présenter à l'élection présidentielle ; il fallait donc trouver un autre candidat.
"Le Congo a besoin de changement". " Ce n'est pas parce que Sassou est du nord que tous les Congolais du Nord soutiennent sa candidature : partout, on constate qu'il n'y a pas de routes, pas d'hôpitaux, pas d'écoles..." " La municipalité accélérée est un mirage : les réalisations se détériorent déjà. Beaucoup de chantiers de la municipalisation accélérée sont inachevés mais les crédits ont été totalement consommés". "Le Congo ne ressemble pas à un pays pétrolier". Cependant, dans les quartiers populaires, on voit poindre des maisons à étages, nous apprend AEP. "Du haut de leur deuxième étage, ils contemplent la misère..."
Sassou n'envisage pas l'alternance ; il faut la lui imposer,martèle AEP. Le candidat de l'UPADS a conclu eavec cette phrase : "Nous avons entamé notre marche vers la reconquête du pouvoir..."

Il s'en est suivi une séance de questions/réponses avec le public. Parmi les réponses qu'il a apportées, on peut distinguer celles-ci :
  • "Nous devons nous battre partout sur le terrain. C'est le même homme qui est là. La peur change de camp. L'inconnu, c'est demain pour eux. Battons-nous. On doit occuper la rue. Osons".
  • "Mon discours, s'il n'est pugnace mais il est compris..."
  • "La conférence nationale a été une victoire collective. Demain aussi..."
  • "Un homme qui veut être président de la république ne peut pas seulement s'adresser à sa base : il doit élargir à tout le pays, à tous les Congolais..."
La rencontre s'est terminée par un apéritif offert aux Congolais venus le rencontrer.
 
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3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 23:13
Par le passé, il était difficile de savoir le montant de la dette publique congolaise. Aujourd'hui, les choses ont changé depuis la libéralisation de l'information ; il est presque possible de tout savoir, d'apprendre des tas de secrets qui autrefois n'étaient pas accessibles au commun des mortels. Et parmi les choses que l'on dissimulait habilement au peuple, il y avait le carcan de la dette publique. Ceux qui en ont fait des sujets de mémoire en économie au pays, ont pu se rendre compte combien il était difficile d'avoir les informations officielles de la part du ministère des finances ou de l'économie. Par le biais de la Panapress, nous savons qu'elle est de 6000 milliards de francs soit 12 milliards de dollars pour un petit pays d'à peine 4 millions d'habitants, un pays pourtant riche en pétrole et en autres ressources mais qui n'arrête pas de s'endetter au fil des années car l'Etat a besoin d'emprunter 500 milliards de francs cfa chaque année, soit 1 milliard de dollars par an pour sa perfusion annuelle - sans que cet argent ne serve à guérir le patient Congo qu'on ne cherche même pas à réanimer.
C'est que l'Etat vit dans un système de rente où le pétrole est gagé contre des prêts à des taux très élevés ; peut-être même que la production pétrolière, je parle de la modique part du Congo, de l'année 2020, a déjà été vendue. Qui sait ? Le Congo est un pays riche sous perfusion permanente, un Petit Pays Riche Très Endetté ; ce qui est une contradiction notoire et nous savons que les 6000 milliards de francs cfa ne sont pas perdus pour tout le monde : il suffit de voir les acquisitions de biens immobiliers et les fortunes colossales que le clan Sassou&Nguesso se constitue pour comprendre.
Nous savons que la BNP-PARIBAS a prêté de l'argent à l'Etat congolais contre du pétrole gagé et cela s'est fait ressentir l'année dernière où le baril de pétrole a atteint des sommets car malgré la crise financière qui sévit, cette banque s'en est tirée avec de bons bénéfices.
Depuis 2006, dans l'incapacité d'honorer sa dette, l'Etat sassouiste s'est retrouvé englué dans les rets des fonds vautours qui rachètent des dettes d'Etat et prêtent de l'argent à des taux exorbitants. Vous en avez des nouvelles avec l'affaire Berrebi, ce monsieur, ami de Sassou par le passé, qui essaie en vain de saisir les biens et les comptes de l'Etat congolais et ceux des sociétés étatiques - pour exiger le remboursement de sa dette. Il y a un tel niveau de bricolage politique au quotidien que le Congo est asphyxié et le jour n'est pas loin où l'on se retrouvera dans une situation grave car l'Etat ne pourra plus ne pas faire face à ses créanciers. Nous sommes face à une crise de confiance et ceux qui font exprès de prêter de l'argent au Congo ne le font que dans le but de plumer le pays de plus bel mais il y a tellement de vol que l'Etat n'arrive plus à rembourser ses dettes, vautré dans un engrenage d'endettement chronique. Le Congo ne survit plus que par le gage du pétrole qui représente 70% des recettes nationales mais qu'adviendra-t-il quand cette ressource commencera à s'épuiser ? Sassou se préoccupe-t-il de l'après-pétrole ? Non ! Si déjà le système de la dette chronique pénalise les investissements, on se demande comment le pays peut s'en sortir si l'Etat prédateur ne voit pas qu'il conduit le pays tout droit à la faillite. Attendez ! Vous avez vu ce qui s'est passé aux Etats-Unis ? Et vous croyez que ça ne peut pas arriver au Congo ? On ne peut pas indéfiniment gager le pétrole ! Il surviendra forcément un jour une crise majeure - même si nous savons que la France retarde cette échéance car Sassou Nguesso est un bon vassal pour la pérennisation des intérêts de la France. Hélas, la France elle-même est dans le rouge et cette crise mondiale, cette crise de confiance entre les institutions bancaires, finira par rejaillir en Afrique pour encore plus de misère et nous verrons si le peuple congolais choisira ou de mourir ou de combattre le régime inique de Sassou Nguesso.
Imaginez qu'aucune banque ne veuille plus prêter de l'argent au Congo, que même les fonds vautours s'y refusent car pas si sûrs de récupérer leur dû, imaginez ce scénario apocalyptique, Sassou daignera-t-il puiser dans ses propres fonds pour faire face à la situation ? Bien sûr que non ! Le Congo est un squelette qu'on a revêtu d'une peau pour faire croire à un être encore vivant et même si on rééchelonnait la dette, on ne ferait que retarder le clash final.
Tout est calculé pour que celui qui prendrait le pouvoir après le clan Sassou&Nguesso se retrouve devant des caisses vides comme Berrebi qui n'a trouvé que 35 euros dans les comptes de la SNPC, c'est-à-dire, même pas de quoi se payer un bon restaurant, a pu le constater. Le pays est déjà un cadavre dont on dissimule la mort comme cela a été peut-être le cas pour feue Edith Bongo. Quand Dracula Sassou Nguesso sera parti, on découvrira qu'en fait le pays était déjà pourri et que c'est en le parfumant tous les jours avec un puissant parfum-somnifère qu'on faisait croire au peuple qu'il est toujours en vie. Pour les sceptiques, souvenez-vous de l'Argentine : un pays peut se retrouver en situation de banqueroute.
Attend-on un messie politique ? Un génie politique qui ferait des miracles dans cet enfer financier qu'est le Congo ? Oui, il faut un homme qui ait des vrais pouvoirs magiques, un homme qui transformerait l'économie de rente en économie réelle en mettant en place un vrai secteur primaire et un important secteur secondaire au niveau économique et qui lutterait ardemment comme les maux qui minent le pays : corruption, détournement, pillage, etc. Or, au Congo qui est une succursale de l'enfer, le fils du diable risque de se succéder à lui-même. Sarkozy-Satan n'est-il pas passé lui donner sa bénédiction paternelle ?
Le Congo est un pays où 70% de l'argent qui circule vogue dans les bas-fonds de l'économie parallèle comme une nappe phréatique qui est  en dessous de l'océan de misère.
Ce n'est pas simplement d'une nouvelle peau dont le pays a besoin avec un nouveau gouvernement car quand je vois ce qui se profile à l'horizon, je me dis que le remède pourrait être de la même nature que le mal. Il faut une vraie résurrection avec un corps, un coeur, un esprit et une âme tout neufs. Le Congo n'a pas besoin d'un ravalement de façade mais d'une reconstruction à neuf, le Congo n'a pas besoin d'un simple changement mais d'une véritable REVOLUTION... 
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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 12:09


COMMENTAIRE : Dans cet article envoyé par le Grand Mutéké, l'information la plus importante - à mon humble avis - semble qu'Edith Bongo aurait gardé les fétiches tékés volés à la reine tékée Ngalifourou par Florent Tsiba pour son père, des fétiches qui concourent à faire durer son pouvoir.
On apprend également que la mère de monsieur Denis Sassou Nguesso aurait été tékée d'Abala. Nous avons enlevé toutes les assignations éthiquement complexes et laissé tout ce qui apporte un plus à la compréhension des dessous politiques car notre but est de vous aider à mieux comprendre les gens qui vous gouvernent illégalement pour que vous, nos compatriotes, votiez en connaissance même si tout le monde n'a pas internet.
La rumeur des fétiches courait mais dans le sens où Sassou aurait demandé à Edith de voler ceux de son époux qui lui assure une longévité politique sans nuage. Nous mettons tout ça au conditionnel car nous ne pouvons le prouver mais en Afrique, la rumeur est comme une fumée et quand on voit une fumée, on se dit que le feu de la vérité n'est peut-être pas loin.
Nous ignorons comment s'est débridé l'héritage d'Edith. IL Y A EN  EFFET UN HERITAGE LAISSE PAR EDITH BONGO ENTRE COMPTES BANCAIRES, MAISONS, CLINIQUES ET SOCIETES ; LE PROBLEME EST QUE LA RICHESSE D'EDITH PROVENAIT DE DEUX TRESORS NATIONAUX !  Eh oui ! Bongo a le droit d'hériter de sa femme et tous les comptes qu'elle a laissés lui reviennent ! Vous imaginez si Omar Bongo, le mutéké à talonettes doit hériter des milliards congolais que Denis Sassou a mis dans les comptes de sa fille à Monaco ? En effet, pour la France, Sassou n'y a pas droit car le père ne peut hériter de sa fille en tant qu'ascendant qu'en l'absence de mari et d'enfants. Le cobra royal ne va tout de même pas assassiner Bongo et ses petits-enfants ! Donc l'hypothèse que la mort ait pu être différée pour résoudre des problèmes d'héritage a un sens pour résoudre un certain nombre de problèmes car celle qui gardait le butin volé de deux trésors nationaux disparue, l'équation n'était pas simple.
Parlons un peu de Florent Tsiba. On peut prouver qu'il est le préposé aux fétiches de Sassou ; une vidéo sur Youtube en parle et l'on voit Sassou et Tsiba pieds nus chez un féticheur téké. Sassou détient de nombreux fétiches puissants pris à des gens vivants ou morts ; vous avez là par cette tendance fétichiste, que cet homme possède le kundu, l'entité qui permet aux sorciers d'agir dans le monde occulte. Les Tékés ont parlé d'un fétiche appelé nkini que Denis Sassou Nguesso aurait enterré sous la tombe de Savorgnan de Brazza : il fallait l'enterrer sous un illustre personnage pour que le peuple congolais soit soumis à jamais. Quel personnage pouvait le mieux servir cette cause sinon celui qui avait colonisé le Congo lui-même ? Il aurait paru déplacé d'associer Iloo le makoko batéké car les Tékés n'auraient pas apprécié. Denis Sassou Nguesso n'avait plus que le choix de Pietro Savorgnan Di Brazza.
Une chose est vraie : Sassou ferait tout et n'importe quoi pour conserver le pouvoir mais irait-il jusqu'à sacrifier sa propre fille qu'il écoutait ? Tsaty-Mabiala nous a feint d'avoir compris que Sassou ne règnait qu'en écoutant sa famille lors de l'oraison funèbre d'Edou car Sassou aurait dit : " Tu m'as dit de faire d'Oyo une ville ; je l'ai fait et tout ce que tu m'as dit d'autre, je le ferai - même si tu n'es plus de ce monde". Nous avons déjà évoqué que la vraie municipalisation accélérée se déroule au nord, à Oyo, Edou, Ollombo, un peu Owando. Tsaty-Mabiala ne le savait-il pas ?
S'il faut comme le dit le grand mutéké une femme pour garder les fétiches tékés, Sassou n'aura pas du mal à la trouver car il est père d'une multitude.  A notre avis, le décès d'Edith Bongo n'est qu'un début et il se pourrait, si les choses se passent mal, que les secrets soient jetés de part et d'autre en pâture à la presse : imaginez que l'Etat gabonais balance les secrets de Sassou et que l'Etat congolais balance ceux de Bongo ! Sassou doit en connaître un rayon sur Bongo et Bongo idem sur Sassou - et cela, par la même personne, la même gardienne des secrets : feue Edith Bongo. Certes, il y a des enfants dedans mais personne ne sait de quoi l'avenir sera fait.
Les Tékés se seraient-ils vengés ? Edith Bongo a-t-elle été sacrifiée comme le prétend le Grand Mutéké ? Nous ne le saurons que plus tard dans ce conte de fée qui a tourné au conte d'enfer pour l'une des femmes les plus puissantes du monde. On nous dit qu'il ne faut pas avoir d'esprit de vengeance et nous ne l'avons pas car nous savons que nous allons vaincre car pour vaincre, il faut commencer par convaincre et nous sommes sur le point d'y parvenir à force de tenacité, de foi, de volonté, d'énergie. Cela prendra du temps ; il faudra en face une vraie opposition car quand Sassou Nguesso va dégaîner le 11 avril 2009 avec ses milliards de francs cfa, nous verrons si le Congo a de vrais fils pour s'opposer à Sassou car on peut prendre l'argent du Congo et l'utiliser contre Sassou car l'argent que Sassou distribue, ce n'est pas son argent et nous comprenons mal que nos hommes politiques ne le conçoivent pas. On verra s'il y a un seul qui ne ressemble pas à Sassou car nos opposants sont ou pingres ou pauvres et ils ne donnent rien au peuple mais on n'achète pas des voix car personne ne peut obliger quiconque à voter pour lui dans l'isoloir car aucun nom n'est écrit sur un bulletin de vote. Vous voyez ? On peut prendre l'argent de Sassou Nguesso qui est en fait l'argent du Congo et ne pas voter pour lui car il ne peut pas prouver que vous n'avez pas voté pour lui. Alors, on verra si les fétiches tékés sont plus puissants que la volonté de tout un peuple car il n'y a pas des fétiches que chez les Tékés !
Nous, nous travaillons tous les jours pour que l'opinion nationale change. Derrière Demain Le Congo-Brazzaville, votre blog, des petits sont nés et on ne devrait pas se faire concurrence mais aller dans le même sens. Nous avons montré le chemin et vous avez la preuve que nous travaillons non pas pour l'intérêt d'un individu mais pour l'intérêt du Congo.
Si Denis Sassou Nguesso utilise tous les moyens pour rester au pouvoir, pourquoi ne ferions-nous pas autant - peut-être pas avec les mêmes moyens ? Lui pense fétiches, argent (corruption), armes, empoisonnement, intimidation. Nous, nous pouvons ne pas utiliser ces moyens mais en trouver d'autres car le peuple congolais, qui, nous disons qui dans le monde, peut lui reprocher de renverser Sassou Nguesso ? Personne ! Il y a le soulèvement populaire que nous n'avons pas encore essayé ! Mais pourquoi pas le battre tout simplement par les urnes ? Aucun fétiche téké ne peut vous obliger de voter pour Sassou ; seule la peur peut le faire car les militaires qui seront l pour garder les points de vote essayeront de vous intimider - mais ils ne peuvent rien contre vous ! Il reste à savoir qui a vraiment le droit de voter et là, nous insistons pour que l'opposition ne se laisse pas faire... Le vrai combat politique est à venir car il va y avoir forcément une confrontation politique...
_____________________________________________________________ 


Tout se dit. Qui dit mieux ? Qui dit vrai ? De Paris à Londres ce qui se dit, est-ce vrai ? Toutefois il faut retenir qu'on est proche de la vérité. 

 

Acte 1
Pour justifier l’escroquerie du Siècle, le Président du Congo Brazzaville Denis Sassou Nguesso réinvente les mœurs mbochies. Qui l’aurait cru ? On dirait une histoire sortie d’un roman de Guy des Cars, et pourtant c’est la vérité toute crue. Pour comprendre du fil en aiguille ce mélodrame aux allures de Cassius belli qui porte un grand coup aux relations gabono -congolaises (Congo Brazzaville), remontons au début des faits. Nous sommes en 1990 : Le chef d’Etat du Gabon qui depuis longtemps était devenu sans femme, vient de convoler en noces pour la 3ème fois, Cette nouvelle fois, l’épouse choisie a déjà un nom. En effet, non seulement elle est la fille de son voisin de Chef d’Etat du Congo Brazzaville mais elle vient de soutenir une thèse de doctorat en médecine, option pédiatrie. 
De quoi faire bander comme un chimpanzé le plus vieil homme d’état au pouvoir depuis le 2 Décembre 1967. Feu Président Mobutu Sese Seko du Zaïre (Paix à son âme) protesta et pria à Denis Sassou Nguesso de ne pas encourager cette union incestueuse. Mais c’était oublier que lorsque Sassou sent l’odeur d’argent, il dresse ses oreilles qui deviennent aussi longues que celles d’un lapin et n’entend plus rien. Ou plutôt il prétend de ne plus rien entendre.

 

 Acte 2
Pour la petite histoire quelques précisions importantes s’imposent :

 (1) Albertine Nkama n’était jamais la première femme de Bongo. Avant celle-ci, il avait pour épouse sa sœur ainée avec qui le nouveau président avait passé les jours de disette au Congo Brazzaville où il travaillait en tant que postier à la Poste des Etats d’Afrique Equatoriale Française (AEF).

(2) Mademoiselle Edith Sassou Nguesso n’était pas une inconnue au grand palais du bord de mer, situé en plein centre-ville de Libreville (la capitale politique du Gabon), puisqu’elle aurait été (conditionnel - à vérifier) la petite amie d’Alain Bernard Bongo, devenu Ali Ben Bongo à la faveur de l’arabisation des noms chez les Bongo et encore plus tard Ali Ben Bongo Ondimba.

(3) Pour se faire pardonner par son petit ami Rizet (pas loin de Risée) avec qui elle étudia à la fac de médecine du Congo Brazzaville, Bongo lui acheta une BMW toute flambante.

(4) Maman Mouébara, mère de Denis Sassou Nguesso était une Téké d’Abala (que les Congolais confirment si c'est vrai), même s’il ne le dit jamais. Ceci expliquerait qu’il ne fait épouser ses filles en majorité que par les Tékés qu’il châtie pourtant bien !

(5) Montant de la dot : 3.000.000.000 de francs cfa versés cash par Omar Bongo Ondimba qui avait fait pour l’occasion le déplacement d'Oyo en compagnie de ses parents et amis. Une bagatelle d’argent pour les uns puisque c’est presque le budget du Burkina ou du Mali ou des deux pays réunis, mais pour Omar Bongo, c’est rien. Le journal parisien Jeune Afrique et son édition féminine Afrique Magazine consacrèrent à l’événement des numéros spéciaux dans lesquels le griot de la maison, François Soudan, époux de Nono, cousine de Denis Sassou Nguesso ..., montra sa plus belle plume. Plus tard, lorsque Denis Sassou Nguesso Ondimba revint au pouvoir par les armes qui transitèrent par le Gabon où Edith jouait les bons offices, François Soudan écrivit dans Jeune Afrique de «Denis Sassou Nguesso était un De Gaule pour le Congo Brazzaville » -
Un De Gaule tropical  ! C’est donc une passoire qui arriva chez le vieux sage d’Afrique, téké de son ethnie (les tékés forment la plus grande ethnie d’Afrique qui s’étend du Congo Brazzaville où elle est majoritaire en République Démocratique du Congo [anciennement Zaïre], en passant par le Gabon et l’Angola.)

 

Acte 3
Et comme Denis Sassou Nguesso rêvait pour sa fille aînée des noces de princesse, il encouragea la relation avec son voisin Omar Bongo qui depuis le départ de Joséphine Nkama aux Etats Unis où elle s’est investie dans la musique, passait tout son temps à importer des prostituées européennes de Paris, Rome, Milan, Londres, Washington, Moscou, Bruxelles, Rabat, Casablanca, pour ne citer que ceux-ci. De cette relation, le couple a
eu 2 enfants : Jasmine et Omar Denis, qui ont tous deux été éloignés du Gabon pour ne pas qu’ils soient perturbés par l’état de santé de leur maman. En effet, ils étudient à Londres dans des établissements chics de la capitale anglaise. En 19 ans de vie commune, le couple n’a connu que des scènes de vie courante qui ont même coûté leur vie à beaucoup d’amoureux de la Première Dame. Pour ne citer que 2 : les musiciens zaïrois Dindo Yogo et Madilu Système se sont tous les 2 faits empoisonnés par les services secrets gabonais payant ainsi de leur vie leur amour pour l’épouse de Bongo. N’oublions pas que Denis Sassou Nguesso a donné Edith à Omar Bongo par ce qui apparaissait comme un pacte maçonnique... 


Acte 4
Que de maisons construites aussi bien au Congo qu’au Gabon ! Et celles qui sont achetées à l’étranger, en Occident et au Maroc ? Les parents maternels d'Edith (oncles, cousins, etc.) ne vivent plus qu’au Gabon.
Edith morte le 7 Février, la nouvelle n’a pu être publiée parce que entre Denis Sassou Nguesso et son beau fils, le torchon brûlait pour le partage des biens laissés par la défunte. Autant dire qu’Edith n’est pas morte le 14 Mars comme on le prétend. Et comme si Denis Sassou Nguesso n’en avait pas fait assez, pour ridiculiser Bongo ondimba qui pourtant a réussi l’exploit en le ramenant au pouvoir, voilà que lui Denis Sassou Nguesso arrache le corps de sa fille à son mari pour aller l’enterrer dans son cimetière familial à Edou. Et pour cause ? « Pour respecter les us et coutumes mbochis ».

 

Acte 5
Lesquelles ? 
De quelles mœurs ou « us et coutumes mbochis » Denis Sassou Nguesso nous parle t-il ? Les mbochis ne sont t-ils pas des Bantous ? Même au temps des pharaons, lorsqu’une femme mariée mourait, on l’enterrait chez son mari. Plus encore pour Omar Bongo Ondimba qui est un chef d’Etat. Pourquoi humilier ainsi l’homme qui lui a tant et tout donné ?
Grace au mariage de Edith et Bongo, aujourd’hui presque toutes les parentes par alliance de Sassou sont mariées aux gabonais : de Helena Louembé en passant par Lydie Kouma. La mort d’Edith est une rétribution juste voulue par les rois tékés, eux dont Florent Ntsiba qui couche avec la reine Ngalifourou avait volé les fétiches qu’il était allé donner à Denis Sassou Nguesso pour consolider son pouvoir.
Et comme ceux-ci ne pouvaient qu’être conservés par une femme, qui fut choisie pour ceux-ci, eh bien ce fut Edith que Denis Sassou Nguesso préparait à devenir un jour Présidente du Congo. C’est incroyable, mais vrai.
 
Acte 6
N’est-ce pas ce qui justifie que, se rendant à Rabat où sa fille est morte, Denis Sassou Nguesso a choisi de se faire accompagner par son inséparable Florent Ntsiba (les deux hommes étaient ensemble pour faire couper la carotide à Marien Ngouabi [ancien Président marxiste léniniste du Congo contre qui Denis Sassou Nguesso monta un complot qui eut raison de sa vie]. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard que le corps d’Edith arrive à Libreville le jour du 32ème anniversaire de l’assassinat par Pierre Anga de son chef, le Commandant Marien Ngouabi. Inventif, Florent NTSIBA trouva bon de mettre l’affaire sur le dos de Ontsou. Non, c’est un travesti ou une parodie de justice.
Celui qui a tué Marien Ngouabi est bien Pierre Anga et celui qui a percé les yeux de Alphonse Massamba Débat vivant est bien Raymond Damase Ngollo. Tout ceci sur injonction du Capitaine Denis Sassou (A l’époque, il n’avait pas encore ajouté Ngesso). Quant au Président Alphonse Massamba Debat, Sassou le fit enterrer à la sauvette dans les herbes d'Etatolo. 
Plus tard, il choisit d’y bâtir une académie militaire, avec une maison sur la tombe de fortune du 2ème chef d’état du Congo Brazzaville après l’Abbé Fulbert Youlou. Sassou, tu es impardonnable ! Pour ton pouvoir, qu’est-ce que tu n’as pas fait ?
NB : Comme chez tous les dictateurs, chaque fois qu’on se rend compte qu’on en a fait assez, on s’ajoute un nom afin qu’on se blanchisse légalement, et Denis Sassou n’est pas exactement Denis Sassou Nguesso.

 

Acte 7
D’ailleurs Albert Bernard Mboungou, ne devint t-il pas Albert Bernard Bongo avant de le changer en Omar Bongo et tout récemment par Omar Bongo Ondimba ? Comme on le voit bien Denis Sassou Nguesso est un homme ingrat qui crache sur la main qui l’a nourri. Ce problème pourtant privé a vite pris les allures d’une affaire d’Etat opposant les deux pays voisins qui jusque là entretenaient des relations excellentes. Celles-ci vont elles sortir indemnes de ce mélodrame ?
Et que fera Denis Sassou Nguesso de Jasmine et de Omar Denis ?  Ah Sassou, yo ndé molo mobé !!!! Et puis...voyons Denis Sassou Nguesso. On ne dit pas « mbochi » mais «mbossi » [ba mbossi et non ba mbochi]. Entre le Gabon et le Congo Brazzaville c’est une querelle digne d’un Cassius belli. Qui vivra verra. Car les hommes passent et les Etats restent. On ne choisit pas ses voisins, qu’ils soient des individus ou des Etats. Ah Sassou, mbongo éloko pamba, ékoki ko sumba liwa tè ! Edith Sassou meurt richissime, mais malheureuse de n’avoir pas joui de tous ses biens qu’elle laisse derrière elle. Même ses pauvres enfants sont trop jeunes pour en jouir. Edith est morte dans la pure tradition des sacrifices des pratiques fétichistes, immolée pour que Denis Sassou Nguesso reste indémontable au pouvoir. A qui le tour demain, puisque ces fameux fétiches des rois tékés volés chez la reine Ngalifourou, il faut bien une femme pour les garder ? Sala Kéba ! Tout ce qui brille n’est pas or, disaient les latins.

 

 

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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 12:10

drapeaucongoflottant.gifLes Partis et Associations politiques du Congo Brazzaville

Les Organisations de la Société Civile Congolaise

 

 

                                                                                   A

                                            Leurs Excellences Messieurs :

 

                                                    Le Président de l’Assemblée Nationale,

                                                    Le Président du Sénat,

                                                    Le Président de la Cour Constitutionnelle,

                                                    Le Président de la Haute Cour de Justice

 

 

Brazzaville, République Du CONGO

 

 

Objet :   Interpellation

 

Messieurs les Présidents,

 

Nous, signataires de la présente, avons l’insigne honneur de vous faire part des sentiments de profonde préoccupation qui nous animent à l’orée d’une échéance électorale capitale pour notre pays : l’élection présidentielle de juillet 2009.

 

En effet, comme tous les démocrates soucieux de préserver la paix et la sécurité dans le pays, l’harmonie et l’unité nationale, nous manifestons de sérieuses inquiétudes d’une part, sur la légèreté avec laquelle l’Administration prépare unilatéralement cette échéance électorale, et d’autre part, sur les violations permanentes par les pouvoirs publics, des dispositions de la loi fondamentale.

 

Messieurs les Présidents,

 

La Constitution d’un pays, une fois adoptée et promulguée, devient la Loi Fondamentale qui s’impose à tous et plus particulièrement à ceux qui sont censés en être les garants. Elle permet alors aux Institutions de fonctionner, à l’État de réguler, aux Gouvernants de gouverner dans la transparence et pour le bien de tous, et à la société de vivre en harmonie avec l’esprit des règles édictées. La loi fondamentale assure donc l’équilibre d’une nation, garantit la paix et l’unité nationale ; mais s’il s’avère qu’une ou partie de ces règles n’est pas respectée, l’équilibre est alors rompu, et la Nation, ouverte à tous les abus possibles.

 

La Constitution de notre pays, celle du 20 janvier 2002, conçue par les gouvernants actuels, a donc été votée pour préserver la paix compromise par la guerre civile du 05 Juin 1997 et amener le peuple congolais à un mieux-être, au bonheur et à la prospérité.

 

Après sept ans d’existence, force nous a été donnée, hélas, de constater que plusieurs de ses dispositions et non les moindres, ont été soit ignorées sciemment – et nul n’est censé ignorer la loi, soit purement et simplement battues en brèche, pour ne pas dire violées. La gravité de ces violations devrait vous interpeller, vous qui êtes les garants de cette loi fondamentale et qui avez la haute responsabilité d’assurer justement la cohésion nationale, la paix et l’harmonie dans le pays, sérieusement menacées aujourd’hui.      

 

Comme vous le savez,

 

1. Le 14 Août 2002, préalablement à sa prise officielle de fonctions, le Président de la  République , Denis SASSOU NGUESSO, prêtait, devant un parterre de Chefs d’Etat et en votre présence, en qualité de corps constitués, le serment suivant prévu à l’Article 69 de la Constitution du 20 janvier 2002 : "Devant la Nation et le Peuple Congolais seul détenteur de la souveraineté : moi, Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République , je jure solennellement de respecter et de défendre la Constitution et la forme républicaine de l’Etat , de remplir loyalement les hautes fonctions que la Nation et le Peuple m’ont confiées, de garantir le respect des droits fondamentaux de la personne humaine et les libertés publiques, de protéger et de respecter le bien public, de consacrer l’intégralité des ressources naturelles au développement de la Nation ,de garantir la paix et la justice à tous, de préserver l’unité nationale et l’intégrité du territoire, la souveraineté et l’indépendance nationales"

 

L’Article 56 de la même Constitution prescrit au Président de la République d’incarner l’unité nationale, de veiller au respect de la Constitution et au fonctionnement régulier des institutions publiques

 

2. En se référant à ces deux dispositions de base précitées, nous relevons ce jour que depuis sa prestation de serment, le Président de la République et l’ensemble de son gouvernement  violent délibérément la constitution, notamment, les Articles 9, 10, 19, 23, 25, 30, 31, 36, 48, 72 ; 73 et 171, parmi tant d’autres.

 

Ces articles ont respectivement trait :

 

  • Au respect de la liberté de la personne humaine (Article 9) ;
  • A l’interdiction de la torture (Article 10) ;
  • A la liberté de l’information (Article 19) ;
  • Au droit à l’éducation et à la santé (Articles 23 et 30) ;
  • Au droit syndical (Article 25) ;
  • A la morale et aux valeurs républicaines (Article 31) ;
  • A l’obligation de compensation pour toute pollution ou destruction résultant d’une activité économique (Article 36) ;
  • A l’obligation pour tout citoyen nommé à une haute fonction de déclarer son patrimoine avant la prise et après la cessation de celle-ci (Article 48) ;
  • A l’incompatibilité du mandat présidentiel avec des fonctions au sein d’un parti politique (Article 72) ;
  • A l’obligation du Président de la République d’occuper une résidence officielle (Article 73) ;
  • A la non utilisation de la force publique à des fins politiques et personnelles (Article 171).

Plus précisément :

 

2.1 SUR LA VIOLATION DE L’ARTICLE 9

 

L’Article 9 stipule : "La liberté de la personne humaine est inviolable. Nul ne peut être arbitrairement accusé, arrêté ou détenu. Tout prévenu est présumé innocent jusqu’à ce que sa culpabilité ait été établie à la suite d’une procédure lui garantissant les droits de la défense. Tout acte de torture, tout traitement cruel, inhumain ou dégradant est interdit"

 

Quoique corroborant les dispositions supranationales édictées par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme en ses articles 9 ("Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé") et 11 ("Toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie…), dans la pratique, cet Article 9 de la constitution souffre dans son application. En effet, des citoyens sont souvent arrêtés de façon arbitraire, au mépris de toutes procédures légales ; tels les cas de monsieur Jean-Pierre LOKENIA de l’associationMarien NGOUABI et Ethique, enlevé et séquestré arbitrairement pour son activisme politique, et de monsieur Mabio MAVOUNGOU-ZINGA, ancien député et membre du parti politique RDPS, victime d’un enlèvement nocturne suivi de séquestration, à la suite des troubles qui ont émaillé les obsèques de feu Jean-Pierre Thystère TCHYCAYA président dudit parti, pour ne citer que ces deux cas récents parmi tant d’autres.        

 

2.2 SUR LA VIOLATION DE L’ARTICLE 10

Cet Article 10  dispose à son alinéa 2: "Tout individu, tout agent de l’Etat, toute autorité publique qui se rendrait coupable d’acte de torture ou de traitement cruel et inhumain, soit de sa propre initiative, soit sur instruction, est puni conformément à la loi"

 

Pourtant dans les geôles de gendarmerie et des commissariats de police, la torture et les traitements inhumains conduisant parfois à la mort, constituent le vécu quotidien des détenus, ceci, au mépris total des principes édictés par la convention des Nations Unies de 1987 contre la torture qui stipule : "Aucune circonstance exceptionnelle quelle qu’elle soit, qu’il s’agisse de l’état de guerre, d’instabilité politique intérieure ou de tout autre état d’exception, ne peut être invoquée pour justifier la torture".

 

A titre d’illustration, le Commissariat de Police de Tié-tié II à Pointe Noire a enregistré la mort de treize (13) détenus dans la nuit du 12 au 13 Novembre 2000. Plus récemment, le Commissariat spécial du Port Autonome de Pointe Noire a enregistré la mort de Guy Sylvestre POATY, arrêté et détenu irrégulièrement à la suite des troubles qui ont émaillé les obsèques de feu Jean-Pierre Thystère TCHYCAYA. Dans le premier cas, le Commissaire de police, quoique condamné par la justice pour homicide involontaire le 29 Juillet 2003, sera quelque temps plus tard promu à un grade supérieur. Dans le second cas les conditions de décès sont restées non élucidées, malgré les injonctions des organisations de la société civile.

 

2.3 SUR LA VIOLATION DE L’ARTICLE  19 

Cet Article est libellé ainsi qu’il suit : "Tout citoyen a le droit d’exprimer et de diffuser librement son opinion par la parole, l’écrit, l’image ou tout autre moyen de communication. La liberté de l’information et de la communication est garantie. La censure est prohibée. L’accès aux sources d’information est libre. Tout citoyen a droit à l’information et à la communication. Les activités relatives à ces domaines s’exercent dans le respect de la loi"

 

Dans la pratique cette disposition n’est pas non plus appliquée, au regard :

 

        I.      Des suspensions intempestives de journaux tels TALASSA, EPANZA MAKITA, AMICALE ... ;

     II.      Des arrestations arbitraires de journalistes considérés comme hostiles par le pouvoir ; nous citerons à titre d’exemple, les cas du Directeur du journal TALASSA arrêté pour avoir relevé dans les colonnes de son journal des contres vérités sur  la situation du pays exprimées par le président de la république dans son discours sur l’état de la Nation ; de Christian PERRAIN de la chaîne de télévision privée TELE POUR TOUS arrêté et condamné à Pointe Noire pour avoir diffusé une émission animée par des acteurs politiques de l’Opposition ; de Igor CAMEROON de la chaîne de télévision privée DRTV licencié pour avoir diffusé un reportage sur un ex-Ministre de l’ex-Président Pascal LISSOUBA ;

   III.      Des interdictions injustifiées des meetings organisés par les partis de l’opposition ;

 

  IV.      De l’inaccessibilité aux médias d’État des acteurs politiques de l’opposition.

 

2.4 SUR LA VIOLATION DES ARTICLES 23 & 30

Aux termes de l’Article 23, alinéa 3, il est prescrit : "Le droit à l’éducation est garanti. L’égal accès à l’enseignement et à la formationprofessionnelle est garanti. L’enseignement, dispensé dans les établissements publics, est gratuit… " ; Quant à l’article 30, il édicte : "L’État est garant de la santé publique. Les personnes âgées et les personnes handicapées ont droit à des mesures de protection en rapport avec leurs besoins physiques, moraux ou autres, en vue de leur plein épanouissement".  

 

Or, Il est de notoriété publique qu’au Congo, ni la gratuité de l’enseignement dans les établissements publics, ni les mesures de protection en faveur des personnes âgées et des personnes handicapées ne sont jamais appliquées.

 

Cela est d’autant plus vrai que, malgré les effets d’annonce sur les remboursements des frais scolaires aux parents d’élèves, faits à l’approche des consultations présidentielles soit plus de six ans après la prestation de serment de 2002, nous notons que :

 

  • Dans de nombreux  établissements scolaires du Congo les élèves manquent cruellement de tables et bancs et travaillent à même le sol ;
  • Dans les hôpitaux, comme le CHU de Brazzaville, il manque cruellement les médicaments de base et de nombreux malades sont transportés à dos d’hommes dans les étages, moyennant paiement ;
  • Quant aux handicapés et aux personnes âgées, l’Etat les traitent tous comme des personnes valides.

2.5 SUR LA VIOLATION DE L’ARTICLE 25

Selon l’Article 25 : "A l’exception des agents de la force publique, les citoyens congolais jouissent des libertés syndicales et du droit de grève dans les conditions fixées par la loi".

Bien que cet article affirme la liberté syndicale et le droit de grève, le déni de défense des droits syndicaux des travailleurs est devenu une pratique courante puisque les trêves sociales sont tacitement reconduites tous les ans. Ces reconductions sont imposées aux travailleurs par le pouvoir qui en tire profit pour ne pas améliorer leurs conditions de travail.

 

2.6   SUR LA VIOLATION DE L’ARTICLE  31 

Aux termes de cet Article, "L’État a l’obligation d’assister la famille dans sa mission de gardienne de la morale et des valeurs compatibles avec l’ordre républicain.. ".

 

Aujourd’hui, force est de constater que l’Etat ne prend aucune mesure pour assister les familles en cas de besoin. Nous assistons impuissants, au développement de la dépravation des mœurs, sous-tendues par la généralisation des pratiques telles que la fraude et la corruption, dans tous les segments de la société, ainsi que la prostitution des jeunes filles.

 

2.7  SUR LA VIOLATION DE L’ARTICLE 36

L’Article 36 stipule à son 2ème et 3ème alinéa : "Toute pollution ou destruction résultant d’une activité économique donne lieu à compensation. La loi détermine la nature des mesures compensatoires et les modalités de leur exécution".

 

Dans le Département du Kouilou par exemple, du fait de l’exploitation on shore et off shore du pétrole, plusieurs communautés villageoises (telles de Djéno, Bondi, Tchicanou, …) se plaignent de ce que leur terres, leur faunes végétales, animales et aquatiques, ainsi que leur santé, se trouvent affectées par la pollution résultant de ces activités.

 

Malgré les multiples interpellations des organisations environnementales de la société civile, jusqu’à ce jour, aucune initiative n’a été prise pour faire appliquer la disposition de la loi fondamentale sus – citée ; et le Gouvernement ne s’est jamais préoccupé des problèmes inhérents à la survie de ces communautés villageoises qui ne disposent plus de terres arables.   

  

 2.8  SUR LA VIOLATION DE L’ARTICLE 48 

L’Article 48 édicte ce qui suit : "Tout citoyen, élu ou nommé à une haute fonction publique, est tenu de déclarer son patrimoine lors de sa prise de fonctions et à la cessation de celles-ci, conformément à la loi. L’inobservation de cette obligation entraîne la déchéance des fonctions dans les conditions fixées par la loi".

           

Depuis l’entrée en vigueur de la constitution, ni le Chef de l’Etat et tous les Ministres des différents Gouvernements, ni les Élus et Hauts fonctionnaires qui se sont succédés, n’ont jamais déclaré leur patrimoine. Et aucune disposition légale n’a été prise pour faire appliquer cette prescription de la loi fondamentale, alors qu’une proposition de loi initiée à ce sujet par l’Honorable Feu André MILONGO, n’a jamais été soumise en débat jusqu’à ce jour.

 

Il ressort de la compréhension de ce texte que la déclaration de son patrimoine est un préalable à l’occupation de toutes les hautes fonctions. Il s’en suit que le Président de la République , son Gouvernement ainsi que tous les élus ou nommés à une haute fonction publique et qui n’ont pas respecté les dispositions de cet article 48 sont atteints par la sanction prévue par ce texte, c’est-à-dire, la déchéanceCe qui veut dire que le Congo notre pays, est depuis fort longtemps dans une situation de non droit.

 

2.9  SUR LA VIOLATION DE L’ARTICLE 72

Cet Article précise à son alinéa 2 : "Le mandat de Président de la République est également incompatible avec toute responsabilité au sein d’un parti politique".

 

Cette disposition n’a pas empêché que le Président Denis SASSOU NGUESSO soit resté de janvier 2002 à octobre 2006, Président du Parti Congolais du Travail (PCT). Et aujourd’hui, il est Président de fait du RMP pour être intervenu dans l’avortement du congrès du Parti Congolais du Travail.

 

2 .10  SUR LA VIOLATION DE L’ARTICLE 73 

Le 4ème alinéa de l’Article 73 dispose : "Le Président de la République occupe une résidence officielle".

 

Au mépris total de cette prescription de la loi fondamentale, le Président Denis SASSOU NGUESSO occupe depuis sa prise de fonction en 2002, sa résidence privée du quartier Mpila à Brazzaville, équipée et entretenue par l’Etat. Nonobstant, il perçoit un loyer payé par le contribuable congolais. Pendant ce temps, les deux résidences officielles, demeurent inoccupées.

 

2.11  SUR LA VIOLATION DE L’ARTICLE 171

L’Article 171 stipule : "La force publique est apolitique. Elle est soumise aux lois et règlements de la République. Elle est instituée dans l’intérêt général. Nul ne doit l’utiliser à des fins personnelles. La force publique est subordonnée à l’autorité civile. Elle n’agit que dans le cadre des lois et règlements. Les conditions de sa mise en œuvre sont fixées par la loi". Il vous souviendra, Messieurs les Présidents, que lors du conflit politique opposant au sein du Parti Congolais du Travail, le courant dit des Conservateurs (aile Justin LECKOUNDZOU luttant pour la sauvegarde du Parti) à celui des Refondateurs, le Chef d’Etat-major Général des forces Armées Congolaises est intervenu, sommant les Conservateurs de ne plus poursuivre les travaux du congrès qu’ils avaient convoqué. L’immixtion de l’armée dans un conflit interne d’un parti politique traduit une confusion anticonstitutionnelle et prouve clairement que le Chef de l’État continue à diriger le PCT.

 

Plus récemment, le Directeur Général de la Police Nationale a voulu s’ériger en médiateur entre les enseignants et leur Ministre de tutelle.   

 

2.12  SUR LA CRÉATION DU POSTE DE PREMIER MINISTRE

En instituant un régime présidentiel, la constitution du 20 janvier 2002 a rompu avec la tradition. Elle a implicitement, mais nécessairement mis fin à un exécutif à deux têtes.

 

En nommant un Premier Ministre dont la fonction n’est pas prévue par la Constitution, non seulement le Président de la République a délibérément violé la constitution, mais encore, il s’est octroyé le droit de créer des fonctions d’Etat qui ne cadrent pas avec un régime présidentiel.

 

2.13  SUR LE PRINCIPE DE LA RÉPUBLIQUE

L’Article 2 de la Constitution stipule : "Le principe de la République est : Gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple".

 

Or, tout ce qui peut servir le peuple a été oublié, abandonné. Et tout ce qui concourt au bien-être social du peuple ne préoccupe nullement le pouvoir.

 

En effet, en organisant unilatéralement toutes les consultations électorales au mépris du consensus indispensable en vue des scrutins libres et transparents, le pouvoir actuel prive le peuple de son droit souverain de désigner librement ses dirigeants.

 

Messieurs les Présidents,

 

Au regard de ce qui précède et vu la gravité des faits sus - cités, nous, Partis & Associations Politiques du Congo Brazzaville et Organisations de la Société Civile concluons que :

 

a.       Le Président de la République serait logiquement passible de poursuite pour parjure  et haute trahison et que les membres du Gouvernement ainsi que tous les autres élus et hauts fonctionnaires nommés sont atteints de déchéance, conformément à l’article 48 de  la constitution ;

b.      La Constitution n’étant plus respectée par les Gouvernants, elle ne saurait être opposable à tout citoyen Congolais.

 

Au surplus, cette violation permanente de la constitution par les Gouvernants peut engendrer, susciter et légitimer à juste titre chez le citoyen, le sentiment de désobéissance civique. A ce sujet, il est loisible de rappeler ici une des dispositions de la Déclaration d’indépendance des Etats-Unis d’Amérique du 4 juillet 1776 : « Quand, par une longue suite d’abus et d’usurpations, le Gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».

 

Par ailleurs, à propos de la préparation unilatérale de l’élection présidentielle, vous n’êtes pas sans savoir que les législatives et les locales ont connu non seulement des dysfonctionnements relevés par tous, mais aussi des taux d’abstentions records qui illustrent le manque d’intérêt que le peuple congolais manifeste à l’égard de ces échéances.

 

C’est pour cela que les Partis & Associations politiques ainsi que les Organisations de la société civile signataires, qui n’ont cessé de réclamer une concertation de tous les acteurs politiques, se sont réjouis de ce que, à la faveur de la dernière séance des questions orales avec débats le 10 novembre 2008 au Palais du Parlement, le Premier Ministre Isidore MVOUBA ait annoncé au nom du Chef de l’État Denis SSASSOU NGUESSO, la tenue sous peu à Brazzaville, d’un dialogue politique qui mettrait autour d’une même table les leaders des partis du pouvoir et ceux de l’opposition, afin de baliser la voix qui les conduira à l’organisation des élections consensuelles et apaisées en juillet 2009.

 

Nous avons accueilli très favorablement cette information parce que :

 

              I.       En démocratie, un tel dialogue est nécessaire et indispensable entre tous les fils et filles de notre pays ;

 

           II.       Notre passé récent nous y invite ;

 

       III.       L’immense majorité de notre peuple, dont les conditions de vie ne cessent de se dégrader au jour le jour, commençait à voir s’évanouir l’espoir de sortie de crise qu’il avait placé dans cette échéance électorale ;

 

        IV.      Le Président Denis SASOU NGUESSO, candidat à sa propre succession ne devrait lui- même pas se retrouver dans une situation ambiguë d’être à la fois joueur et arbitre ; cela ne garantirait pas l’équité, la loyauté et l’égalité de chance de tous les potentiels candidats à cette importante échéance. Et justement sur ce point précis, il vous souviendra qu’à l’époque où il était dans l’opposition, le PrésidentSASSOU NGUESSO, non seulement cosigna le Mémorandum de mars 1997 et l’Engagement  Solennel du 31 mai 1997 en présence de Mr Frederico MAYOR, alors Directeur de l’UNESCO, mais adressa également une correspondance revendicative aux PrésidentsJacques CHIRAC et Bill CLINTON par laquelle il les suppliait d’user de leur poids politique et moral pour amener le Gouvernement d’alors à mettre en place une commission électorale indépendante  consensuelle, qui assurerait des scrutins libres et transparents. 

 

Malheureusement nous constatons, dans les mêmes temps avec regrets, le lancement unilatéral par le Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation , de l’opération de révision extraordinaire des listes électorales en vue du scrutin de juillet 2009, et avons suivi avec stupéfaction par voie de presse, les déclarations des Ministres chargés de l’Administration du Territoire et de la communication qui contredisent l’annonce faite par le Premier Ministre.

 

En ce qui nous concerne, nous réitérons une fois de plus nos vœux de voir cette concertation se tenir, car nous croyons que seule l’approche du dialogue permettrait non seulement de consolider les efforts de paix déjà entrepris, mais recréerait également un climat de confiance entre les différents acteurs de notre pays.

 

Dans l’acceptation de cette approche, nous souhaitons à cette occasion, dans un esprit d’apaisement, que dans l’agenda de la Concertation, une place soit réservée entre autres points :

 

  • au débat sur les violations constitutionnelles, afin que de nouvelles dispositions non discriminatoires soient définies de manière consensuelle en vue des prochaines élections présidentielles ;
  • à la situation dans le Département du Pool ;
  • à l’accessibilité équitable des acteurs politiques du pouvoir et de l’opposition, aux médias d’État ; 
  • à la mise en place d’une Commission Nationale Électorale Indépendante consensuelle qui doit superviser toutes les opérations électorales, y compris le recensement administratif devant aboutir à l’élaboration des listes électorales ; et de ce fait, qu’il soit arrêté sans délais, les opérations actuelles de révision des listes électorales entreprises dans un élan de fuite en avant et unilatéralement par le Gouvernement ;
  • à la publication immédiate des résultats du recensement général de la population et de l’habitation effectué en 2007 ; ceci pour permettre la cohérence entre ces résultats et ceux du futur recensement administratif. 

Dans le cas contraire, si le Président SASSOU NGUESSO s’obstinait, malgré les nombreuses sollicitations des Partis & Associations politiques ainsi que de la société civile au consensus, à organiser une fois de plus de façon unilatérale, des élections non transparentes, à l’instar des législatives et des locales, nous dégageons notre responsabilité historique sur la dégradation prévisible du climat social dans notre pays et sur les conséquences de cette stratégie de la politique d’intimidation, de fuite en avant et de la terre brûlée, pratiquées par le Président de la République.    

 

Aussi, soucieux de la nécessité de sortir rapidement de cette impasse dans laquelle se trouve englouti notre pays, vous demandons-nous avec diligence :

 

          I.      d’intercéder auprès du Président Denis SASSOU NGUESSO, afin qu’il engage sans délais, avec toutes les forces vives de la nation congolaise, le dialogue annoncé par le Premier Ministre en son nom ;

 

      II.      d’intercéder auprès de la Communauté Internationale , afin qu’elle soutienne la présente démarche en usant de tout leur poids politique et moral pour amener le Gouvernement de Brazzaville à ne plus empêcher la mise en place d’un cadre et d’un calendrier électoraux adéquats et acceptables par tous.

 

Dans l’espoir que le Congo notre pays, grâce à la bonne volonté de tous, pourra être bientôt réconcilié avec lui-même, nous vous prions de croire, Excellences, à l’expression de notre haute considération.

 

 

                                               Fait à Brazzaville, le 5 janvier 2009 

 

LES SIGNATAIRES :

 

Pour les Partis et Associations politiques :

 

Parti pour l’Alternance Démocratique (P.A.D) : Emmanuel NGOUELONDELE-MONGO

Convergence Citoyenne : Bonaventure MBAYA

Congrès du Peuple : Marcel GUITOUKOULOU / P.O. Eugène DIKAMONA

CDRC : Daniel NKOUTA

Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (UPADS) : Emmanuel BOUNGOUANZA

Parti Social - Démocrate Congolais (PSDC) : Clément MIERASSA

 

Pour les Organisations de la Société Civile  :

 

Collectif des Originaires du Kouilou (COK) : Aimée MAMBOU GNALI

Mouvement pour la Culture Citoyenne (MCC) : Anthyme BAYIMINA

Les Amis du Congo Brazza : Patrick Éric MAMPOUYA

 

 

AMPLIATAIRES :

 

1.      Président Denis SASSOU NGUESSO, République du Congo-Brazzaville

2.      Président Omar BONGO ONDIMBA, de la République  Gabonaise

3.      Président José Eduardo DOS SANTOS, de la République Populaire d’Angola

4.      Président Kgalema MOTLANTHE, de la République de Sud-Africaine

5.      Président  Abdoulaye WADE, de la République du Sénégal

6.      Président Mouammar KADHAFI, de la Jamahiriya Arabe Libyenne et Socialiste

7.      Président Blaise COMPAORE, de la République du Burkina Faso

8.      Président Jakaya KIKWETE, de la République Unie de Tanzanie et Président  en exercice de l’Union Africaine

9.      Monsieur Jean PING, Président de la Commission de l’Union Africaine

10.  Monsieur Ban KI-MOON, Secrétaire Général de l’ONU

11.  Président Nicolas SARKOZY, de la République Française

12.  Président Georges W. BUSH, des Etats-Unis d’Amérique 

13.  Monsieur José Manuel BAROSO, Président de la Commission de l’Union Européenne

14.  Sa Sainteté  Le Pape BENOIT XVI, Chef de l’Église Catholique Romaine

15.  Madame Angela MERKEL, Chancelière de la République Fédérale d’Allemagne

16.  Monsieur Gordon Brown, Premier Ministre de la Grande Bretagne

          17.The Carter Center (Fondation Jimmy CARTER), USA

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30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 22:19

« Une délégation de la Grande loge de France reçue par le président Denis Sassou Nguesso.


Quelques heures après avoir quitté son village Edou et regagné Brazzaville, Denis Sassou Nguesso a reçu longuement une délégation de la Grande Loge de France, l'une des obédiences les plus influentes de la franc-maçonnerie. Conduite par le Grand chancelier Michel Laloue, cette délégation était composée de Jean-Yves Goeaü-Brissonnière, grand-maître Honoris causa de la GLDF, et Antoine Evoundou, délégué du grand-maître pour l'Afrique.

De l'entretien qui s'est déroulé à MPila dans la résidence du chef de l'Etat rien n'a filtré. Mais l'on sait que Michel Laloue a remis à Denis Sassou Nguesso une lettre de condoléance du grand-maître de la GLDF pour le décès de sa fille Edith Lucie Bongo Ondimba. Dans ce courrier Alain Graesel affirmerait notamment sa disponibilité pour aider le Congo à chercher les moyens destinés à faire face à la crise économique internationale.

Dans les jours qui ont précédé cet entretien, la délégation de la GLDF s'était rendue à Pointe-Noire et à Kinshasa pour y installer de nouvelles loges. »

 

 

 

Je viens de tirer cet article de notre journal quotidien nommé Les Dépêches de Brazzaville venant du Bulletin du Dimanche 29 mars 2009, les images et la rédaction nous montrent la visite de certains grands cadres de la GLDF (Grande loge de France)  reçus par le Cobra Royal à Brazzaville quelques heures et non jours après l'enterrement de sa fille aînée Edith Lucie Bongo. De nombreux Africains en particulier et Congolais en général ne savent pas exactement ce qu'est c'est la GLDF.

Je vous avais relaté lors de ma dernière réaction cette histoire qui pousse à croire directement que notre Cobra Royal ainsi que Omar Bongo sans oublier certains membres de leurs familles avaient tous entre les mains le sang d'Edith Lucie Bongo, tout cela pour affermir et consolider leur pouvoir en faisant certains pactes qu'eux-mêmes savent mieux que quiconque.

Revenons sur la GLDF, beaucoup ne savent pas ce que c'est qu'exactement cette Loge, mais laissez-moi vous dire que c'est de là même que sort La Franc-maçonnerie.  Je ne pourrais pas vous donner de plus amples renseignements car si je le faisais c'est que je serais moi même membre de cette Loge diabolique,  mais par le peu de connaissance que j'ai à ce sujet c'est que la GLDF est la Direction générale de certaines grandes Loges en France et au Monde. Toutefois, j'inviterais tout connaisseur à y ajouter son point de vue sur la page des commentaires.

Cette Loge, c'est elle qui est gouverne pratiquement les politiciens de notre monde actuel : allant de L'Europe, elle affirme sa domination en Afrique. Si vous ne faites pas partie de cette loge, soyez-en  sûr que vous ne gouvernerez pas une nation d'Afrique issue de la zone sous contrôle colonial français.  Actuellement, les chefs d'Etat sont élus au sein même de leur siège qui est situé au numéro 90 rue du Faubourg Saint Martin  75010 PARIS. Même au niveau de la République française, c'est toujours cette loge qui met en place un chef de l'Etat. Ne croyez jamais au scrutin électoral présidentiel qui n'est que simple formalité de nos jours. Les différentes difficultés et aspects catastrophiques (guerres, famine, sida, homosexualité, divisions ethniques, maladies incurables,....) que vivent actuellement nos nations africaines et mondiales, cette loge en est en grande partie responsable. Cette loge a juste pour mission de faire convertir toutes les nations ainsi que les peuples à Satan.  Feu le Pape Jean Paul II s'inspirant de  cette écriture venant de la Bible chrétienne avait su trouver les mots justes en disant : « Le monde actuel est au pouvoir du malin (Diable) » Jean 5,19

Aujourd'hui, le Cobra Royal ne cache plus aux yeux de tous les Congolais qu'il fait partie de cette loge de franc-maçons. Il faut que nos hommes de Dieu au pays prient afin que le Seigneur nous aide à sortir des griffes de ce diable de Sassou Nguesso Denis ainsi que tout sans régime au lieu de toujours être derrière lui pour célébrer des messes de mariage, de deuils, de baptêmes, et faire des prières pour je ne sais quoi, et tout cela à cause du soutien qu'il leur apporte tant en biens  matériels que financiers. Nous constatons au sein même de l'église catholique la dotation de nouvelles marques 4x4 Patrol à  tous nos Evêques du Congo venant de ce Cobra Royal. Tandis que l'opposition ne joue pas franc jeu, le peuple n’attend uniquement que le soutien des hommes de Dieu comme cela avait été pratiquement le cas avec la RDC lors des élections présidentielles, nous tous avons salué la position qu'avait prise le feu Cardinal Frédéric Etsou en s'opposant et en  refusant de marcher pour un scrutin orchestré par la fraude car il ne faudrait pas qu'ils puissent tous oublier qu’eux aussi ont leur droit de parole et de vote ; on le voit aujourd'hui lorsqu'il y a une actualité qui bouleverse le monde, le Saint Père qui est le Pape a toujours eu un droit de parole pour manifester sa position sur le sujet.

  Que notre stupide de Premier Ministre  Isidore Mvouba puisse se remettre au banc de l'école  pour s’instruire  de la nouvelle marche du monde actuel avant même de dire n'importe quoi concernant la prise de décision ou d'opinion  manifestée par l'Archevêque de Brazzaville Milandou Anatole.

Nous lisons sur différents sites internet  cette rumeur selon laquelle Edith Bongo serait morte du Sida. J'avais même demandé au Docteur Professeur qui avait traité Edith Bongo lors de son séjour hospitalier à Paris, de me donner une fiche d'examen de la défunte afin que les Gabonais et Congolais sachent exactement de quoi souffrait cette dame car ils sont tous en droit de le savoir. Le pauvre craint juste pour sa vie car même s'il n'est pas Congolais ou Gabonais, Sassou surtout pourrait facilement nuire à sa vie via son pote Nicolas Sarkozy qui se ferait le plaisir de le faire même disparaître s'il le faut. Toutefois, si le Cobra Royal arrivait à payer cela en barils de pétrole bien sûr....

Pour une anecdote que garde en mémoire notre cher Wamba Nguesso : le jour même où sa mère s'est fait opérer en France, à Rabat au sein de la Clinique où se trouvait Edith Lucie Bongo aussi subissait son opération crânienne.

Les membres de la famille Sassou&Nguesso ainsi que les amis et proches avaient vu dans le passé le corps du vieux Julien Nguesso, de mama Mouébara et même celui de Valentin Ambendet, alors qu'ils nous disent pourquoi avoir caché le corps d'Edith. Tous ceux qui n'ont pas eu l'occasion de la voir y a de cela plusieurs années auraient bien voulu voir à quoi elle ressemblait exactement après une si longue période d’absence. Allez-y comprendre. Nous autres qui l'avons vue durant tout son séjour de son dernier calvaire ainsi que celle de ses dernières heures, je vous assure que si l'on vous montre uniquement le visage d'Edith Lucie Bongo, vous ne croirez pas que c'était cette ravissante dame qu'avaient connu tous les Congolais et Gabonais : elle n'était plus belle à voir et les mots me manquent mais je  souhaite une paix à son âme. Même si son père et son mari veulent en faire une prisonnière, Dieu seul a le dernier mot.

Les différentes loges maçonniques sont maintenant reconnaissables de tous, j'ai été attristé de le constater lors de mon séjour au pays. Vous retrouvez même des hommes de Dieu au sein de ces loges, les jeunes de Brazzaville et de Pointe-Noire roulant carrosse dans différentes grandes avenues du centre-ville, la majorité en sont devenus membres : ils se laissent séduire pour des milliers de billets de 10.000 frs Cfa et que dire des hommes politiques aujourd'hui ? Pour être Ministre au Congo, il faut être franc-maçon ; si vous résistez à y adhérer le Cobra Royal vous mettra à la porte. Notre ex-ministre de la santé avant maman Emilienne Raul saura vous  donner plus d'explications que moi. Voir des jeunes intellectuels qui ont pourtant tout leur avenir entre les mains comme Thierry Moungalla, Parfait Kolélas, Aimé Mavoungou et autres devenir francs-maçons, c’est terrifiant  mais ils ont préféré le succès rapide quel que soit le prix à payer.

A travers cette article,  j'aimerais dire à maman Marie-Claire Dira : nous t'avons écoutée au Maroc, au Gabon et au Congo pleurer ta fille Tito en chantant même ce chant religieux : « Si la mer se déchaîne », chant que vous avez appris à votre frère le docteur Dira et votre fille Ninelle en leur écrivant cela sur un papier, j'ai vu votre âme se briser pratiquement en deux lorsqu'Edith a rendu l'âme à la clinique Royal Militaire, vous qui avez toujours dit vos espérances  qu’elle (Edith) repartirait un jour à Libreville et le diable sera vaincu de honte. Aujourd'hui, ce même Diable vous a vaincu car malgré la mort de votre fille adorée et malgré les responsables que vous cachez en ce jour, sachez-le juste, qu'un jour ils vous referont ce qu'ils ont fait au Cardinal Biayenda, Massamba Debat, Raul, François-Xavier Katali, Pierre Anga, André Milongo, Thystère Tchikaya, Monseigneur Kombo, une fois qu'ils n'auront plus besoin de vous ou sentiront une menace dangereuse comme celle qu'avait été votre fille Tito. Soyez vainqueur du mal par le bien ; l'âme de votre fille n'attend aujourd'hui que vous puissiez jouer votre rôle de mère, que l'or et l'argent ne vous influencent plus,  ces choses vaines que votre fille Tito qui gardait la grande fortune Nguesso, a laissées ici-bas même. Dénoncez et ne laissez rien dans l'ombre du mal car sachez que seul Dieu actuellement est de votre côté, même vos autres filles Nguesso sont des diables comme leur propre père Denis sans oublier votre famille Dira qui a toujours été là uniquement pour les biens de Tito car même étant dans le coma, vous avez pu observer de vos propres yeux que la situation de Tito ne les inquiétait guère mais leurs yeux étaient tournés vers les boutiques de la Médina, Marjane, Acima, Belle vie, et celles d'Agdal. Toutes les boîtes de Rabat regrettent actuellement le départ des Dira comme ils ont pu laisser cette marque toujours aussi bien connue des Marocains "La diralisation". Tout est entre vos propres mains afin d'honorer la mémoire de votre fille.

Au Cobra Royal et à tout son régime, à ses proches et amis, le monde actuel ainsi que les gens qui y habitent n'ont pas cessé de vous tirer les oreilles afin de vous aider à revenir sur le bon chemin. C'est comme si le calvaire qu'ont dû vivre vos amis et pairs précédents présidents de certaines nations africaines avant leur mort ne vous fait pas tirer les leçons que la vie peut avoir un jour. Têtu comme vous êtes, sachez juste que vous n'êtes pas le premier franc-maçon : avant vous, il y en avait et après vous certes il y en  aura. Félix Houphouet-Boigny par exemple l'était ; aujourd'hui où est-il ? Comment est-il mort ?

Face à la mort, au calvaire sanglant que vous traverserez pendant votre maladie la franc-maçonnerie ne pourra vous sauver. Soyez-en sûr vous êtes parmi ceux qui n'échapperont pas à ce  calvaire avant la mort. Je ne souhaite pas être à votre place mais ce jour-là, vous regretterez amèrement d'être venu au monde. En voyant votre propre fille personnellement, j'avais cru que vous auriez peut être dû ressentir cette envie de vouloir changer, aimer, aider et soulager tout votre peuple afin de racheter vos erreurs passées pour que Dieu vous fasse miséricorde et voir même votre propre enfant ne jamais vous dire en face : " papa change ", je confirme ce qu'avait dit un de vos propres proches que vous êtes une personne sans cœur et sans âme, vous êtes,  il  faut  le dire, le prince de Lucifer envoyé sur terre en mission.

Quelle que soit la durée des ténèbres, la lumière apparaîtra un jour…


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