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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 11:09

Un Libanais, frère d'un autre Libanais surnommé "NAF-NAF" gifle un policier dans un commissariat de Pointe-Noire au Congo-Brazzavile, une chose inimaginable en France où Nicolas Sarkozy veut ôter la nationalité acquise pour cause de meurtre de policier. Gifler un policier, si on l'examine sur le plan symbolique, c'est gifler la loi du pays, c'est comme si un étranger giflait l'Etat car le policier représente l'autorité de l'Etat, c'est-à-dire l'Etat lui-même ! Cette anecdote pose un constat plus grand : LES ETRANGERS FONT LA LOI DANS NOTRE PAYS AU DETRIMENT DES NATIONAUX. Des rumeurs font état d'une vente agressive des terrains à des Libanais par le ministre MABIALA, étranger qui ensuite revendent ces terrains plus chers aux natifs du pays (par exemple, 5 millions de francs cfa pour un terrain nu de 500 mètres carrés). La pratique reste à encadrer et le droit des étrangers à la terre et à la propriété doit être sujet à une vigilance accrue si nous ne voulons pas que le pays  devienne pas la propriété d'étrangers.

"Nous y en a grands chefs". C'est une phrase que les Chinois et les Malaysiens ressortent souvent lorsqu'ils sont contrôlés dans nos forêts où ils coupent même les arbustres qui protègent les paysans de la pluie. C'est une affirmation de l'impunité et il est scandaleux de voir des étrangers hors la loi dans un pays qui se dit pays soi-disant de loi - c'est tout simplement inacceptable et insupportable. Ces hommes d'affaires étrangers véreux ont les officiels dans leurs poches par la corruption et se sentent inattaquables jusqu'à prendre les parcelles des Congolais car ils savent qu'en cas de procès, la justice corrompue du pays leur donnera raison. Monsieur Ndenguet doit arrêter de protéger les étrangers car il s'agit purement et simplement d'un acte de haute trahison qui mérite la cour martiale.

C'est une situation inacceptable. Monsieur Denis Sassou doit réagir - à moins qu'il ne s'agisse d'une politique délibérée qui consiste à favoriser les étrangers pour affaiblir les natifs qui ne sont déjà pas conscients de leurs droits car il faut passer du natif au citoyen car le citoyen est une entité strictement juridique qui oscille entre droits et devoirs et les étrangers ne peuvent avoir au Congo plus de droits que les fils du pays. C'est écoeurant et cela ne s'observe que dans des pays où au sommet du pouvoir trône ... un ETRANGER (regardez ce qui se passe chez nos voisins d'en face, de l'autre côté du fleuve !). En tout cas, face aux Congolais et aux étrangers, on peut se poser la question de savoir si Sassou agit plus comme un étranger ou comme un Congolais car s'il pensait en Congolais, il aurait à coeur de protéger ses compatriotes contre les étrangers qui font n'importe quoi jusqu'à tuer, à verser le sang de nos frères. Un Chinois a tué un Congolais et a été protégé au lieu d'être arrêté ! Et les anecdotes de la sorte, il y en a des tonnes qui montrent que le pays échappe de plus en plus aux fils de la terre du pays pour aller à des étrangers qui n'ont qu'un seul but : le détruire et l'asservir. Denis Sassou est au service des étrangers qui veulent asservir le pays et je le défie de prouver le contraire.

Je lance un appel aux chefs coutumiers, aux chefferies traditionnelles, de s'insurger contre le lynchage des Congolais par des étrangers qui doivent apprendre à respecter leurs hôtes. Déjà qu'on les enrichit, on ne peut  pas en plus tolérer qu'ils nous crachent dessus. C'est révoltant, mes frères, d'apprendre ce que font les étrangers aux fils de la terre du Congo. A l'époque de l'esclavage, vous devez savoir que les négriers étaient aidés par les autochtones qui traquaient leurs propres frères pour le compte des étrangers ; exactement ce qui se passe aujourd'hui au Congo comme si le pays était revenu au temps des négriers !

Il y a des choses inacceptables car l'amour du pays n'est pas au pouvoir au Congo. Il faut que les Congolais amoureux de leur identité traditionnelle se revêtent aussi de leur identité citoyenne pour devenir des citoyens car le citoyen est un "animal revendicateur" et non une truite pleureuse. Le pire des outrages qu'un Etat puisse faire à ses citoyens est de les exposer à la furie et au baston des étrangers. Oui, le Congo est un pays ouvert aux autres car telle est notre tradition qui veut que le Congo soit une terre d'accueil mais pas à ce prix-là, pas au prix d'offrir les fils du fleuve et de la mer à des étrangers qui se comportent comme des maîtres. Oui, nous devons respecter les étrangers qui viennent aider le Congo à se développer mais il faut chasser tous ceux qui nous appauvrissent, tous ceux qui ne respectent pas nos lois comme ces étrangers qui vendent le pain - alors que la loi l'interdit. Il est temps que les Congolais prennent leurs responsabilités car le risque d'un asservissement par des étrangers est de finir par DEVENIR DES ETRANGERS DANS NOTRE PAYS. SI CE N'EST DEJA LE CAS. CONGOLAIS, DEBOUT  !!!

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 09:12

 

 

COMMENTAIRE : Voici un texte qui nous a été envoyé et dont l’original se trouve sur le blog de Serge Berrebi à l’adresse suivante : http://sergeberrebi.over-blog.com/article-chapitre-vi-la-fumisterie-du-declenchement-de-la-guerre-du-5-juin-1997-58408551.html

On apprend qu’en réalité, certains proches de Pascal Lissouba avaient secrètement rejoint Denis Sassou Nguesso avant le déclenchement des hostilités du 5 juin 1997. En effet, on ne se demande toujours pas qui a ordonné l’envoi des militaires à la villa du général Denis Sassou Nguesso pour fournir à ce dernier le prétexte de son coup d'Etat. Il est peu probable que ce soit Pascal Lissouba lui-même. Et je ne serai pas surpris si on m’apprenait que c’est en fait Munari qui en était la commanditaire. En effet, dans cette affaire, tous ceux qui comme Yhombi Opango ont poussé les gris d’orfraie hier, mangent aujourd’hui à la table de Denis Sassou Nguesso  - qui n’a pas saisi les 25 millions de francs français que Munari Claudine aurait détournés des comptes de l’Etat congolais. Denis Sassou Nguesso a la réputation de savoir récompenser ceux qui lui rendent service. C’est grave et criminel si c’est vraiment avéré que les membres proches de Pascal Lissouba ont fourni le prétexte de la guerre pour que Denis Sassou Nguesso renverse leur propre camp. Nous apprendrons certainement des choses plus graves. Il suffit d’être patient.

 

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A mes Amis lecteurs, et aux autres, j'avais annoncé que l'ordre du sommaire pouvait changer.

Voilà qui est fait...

 

CHAPITRE VI : La fumisterie du déclenchement de la "guerre" du 5 juin 1997

 

1. Brazzaville 05 juin 1997

 

Le 5 juin 1997 la France a été toute la journée aux abonnés absents. La passation de service entre Alain Juppé et le nouveau Premier Ministre, Lionel Jospin, ne datait que de l’avant-veille. Des troupes françaises campaient déjà à Brazzaville, mais elles ne recevront jamais l’ordre d’intervenir, même pour protéger des résidents français.

 

Dès l’aube, des chars ont encerclé  la résidence du Général Sassou NGuesso.

 

Ce sera le prétexte au déclenchement des hostilités qui dureront un peu plus de 4 mois. Brazzaville sera détruite et l’on comptera au moins 40.000 victimes, civiles….

 

La réponse à la « provocation » de la troupe blindée de l’armée nationale, viendra de la milice du Général Sassou Nguesso, « les Cobras », composée majoritairement par des ethnies du Nord du pays.

 

Aux premières heures, c’est la Directrice du Cabinet du Président Pascal Lissouba, Madame Munari, qui est aux commandes et elle tient le langage de la fermeté contre le Général Sassou. C’est elle qui répond aux questions des journalistes de l’AFP en ce début de matinée. Sous quels ordres les blindés ont-ils été lancés vers M'Pila ? 

 

Le Président Pascal Lissouba avait été démocratiquement élu, un peu moins de cinq années plus tôt, au cours des seules élections réellement transparentes qu’ait jamais connues la République du Congo. Elles avaient été organisées par le Gouvernement de Transition d'Edouard Milongo. "Le Professeur", comme Lissouba avait été surnommé, affichait un bilan médiocre, plombé par la chute des revenus pétroliers, par l’aggravation de la corruption et par les luttes intestines de son environnement immédiat. Ces dernières firent que des personnes, intimement proches de ce Président, rallièrent secrètement Sassou NGuesso, avant même la tentative de putsch du 5 juin 1997, et aidèrent à son déclenchement.

 

Très vite les miliciens aguerris du Général Sassou Nguesso prirent le dessus. Ils avancèrent des quartiers Nord, envahirent le centre-ville et vers 10h ils atteignirent  les bâtiments du Ministère de la Défense qui n’étaient qu’à 5 mn du Palais Présidentiel.

 

La ville, ancienne capitale de la France Libre, n’avait connu que quelques  destructions. Les victimes de part et d’autre n’étaient que très peu nombreuses. La chute de Lissouba, quasiment seul dans son Palais Présidentiel, n’était alors qu’une question de minutes, pas davantage.

 

Contre toute attente, la milice de Sassou NGuesso stationna de longues heures au Ministère de la Défense puis recula ses positions dans l’après-midi. On assista à un statu quo qui dura jusqu’à l’arrivée des renforts de la propre milice du Président Lissouba, les « Cocoyes », le lendemain.  Fini le "putsch". Sassou Nguesso faisait rentrer le Congo dans une autre dimension, mieux tolérée et acceptée : "la guerre civile !"

 

Le 05 juin 1997, "la légende" prétend que Sassou Nguesso vers 10heures aurait reçu des appels téléphoniques sur son téléphone satellitaire de deux personnalités, l’une européenne, l’autre africaine ; deux Chefs d’Etat. Tous deux l’avaient sérieusement mis en garde car il allait apparaître comme un « putschiste » et qu’il valait mieux qu’il n’aille pas, ce jour-là, jusqu’au bout…. Sassou Nguesso donna alors l’ordre de reculer avec les conséquences que l’on sait ! Une guerre civile qui aura duré un peu plus de quatre mois et 40.000 morts dans des conditions particulièrement cruelles et barbares !

 

De bons conseillers en vérité !

 

Une guerre civile sur laquelle jamais aucune  enquête n'a été déclenchée....

 

 

 2. Madame Munari

 

Madame Munari, je ne l’avais approchée qu’à quelques reprises et, jusqu’à ce qu’elle devienne la Directrice de Cabinet du Président Lissouba, je ne la connaissais que de vue.

 

Quelques membres de ce Gouvernement me désignaient faussement comme un « homme » de Sassou NGuesso. Elle n’était pas la dernière à le faire ! Je n’étais pas hostile au Président Lissouba, même si j’avais rencontré beaucoup de difficultés avec son entourage.

 

En mars 1996, Madame Munari était à l’apogée de son pouvoir. A ce moment-là, j’étais en contact avec un groupe de personnes de la Région Rhône Alpes qui avaient créé la Chambre de Commerce France-Congo. Ils avaient entrepris de prendre un stand à la Foire de Lyon pour promouvoir leurs actions. J’intervenais alors auprès de mes amis et ex-fournisseurs de Mérieux à Lyon (ISA), pour qu’ils reçoivent le Président  Lissouba, Docteur ès Sciences en Génétique (l'actuel secrétaire de cette Chambre de Commerce, Monsieur Christophe Jouffroy peut encore en témoigner, ou encore Monsieur Louis Ferrouillat, l'ancien Maire de Saint Marcellin). Ce qui fut fait, en grandes pompes, au siège de Mérieux et dans le grand amphithéâtre des laboratoires par le Docteur Charles Mérieux

  

La réception n'avait plus rien à voir avec la modeste présence d’un stand de foire commerciale. Sans qu'il en coûtât un sou pour la mission de préparation, nous avions atteint le grandiose. Lissouba était aux anges. Il invita alors le Président Charles Mérieux à se rendre à Brazzaville ce qu'il fit. (1)  Je m’approchai alors de Madame Munari et je lui soufflai que tout cela était mon œuvre. Elle me répondit avec tact : "Fichez-moi la paix, Monsieur Berrebi, je travaille moi !"  C’est ainsi que je décidai de reprendre contact avec Sassou NGuesso, qui m’a alors reçu, bon nombre de fois, très cordialement  Avenue Rapp. Je l’entends encore me dire : « Ce n’est rien, cinq années perdues, vous récupérerez vos affaires et votre argent...!" J'ai en mémoire quelques bonnes promesses de ce genre, jamais tenues, bien entendu..

 

(1) C'est de là, qu'il apprit la disparition tragique de son petit fils, Rodolphe Mérieux, passager du vol TWA 447 New -York / Paris. Jacques Chirac, alors Président de la République Française et encore présent à Brazzaville ce jour-là, annonça lui-même la cruelle nouvelle au Docteur Charles Mérieux.

  

3. TRACFIN et "le compte" de Madame Munari

 

Janvier – février 1998 Hôtel Napoléon, Avenue Friedland à Paris.

 

C’était le quartier général de Mathias Dzon, Ministre des Finances de la République du Congo et du Chef de guerre, le Général Sassou Nguesso. La capitale était détruite ainsi que les archives d’ELF Congo, ce qui n’était pas totalement négatif….. Le Congo avait besoin d’argent et j’en avais trouvé un peu sur les comptes de Madame Munari à Paris ! Il y en avait pour près de 25 millions de FF.

 

Mathias Dzon connaissait parfaitement ma situation et je ne peux dire qu’il ait eu un comportement hostile à mon égard. Les caisses étaient vides et beaucoup de fonds publics s'étaient retrouvés sur les comptes de quelques dirigeants. Je lui proposai alors le marché suivant : en échange de mon aide pour récupérer cet argent, j’exigeai qu’une partie de ma créance soit payée. Il me donna son accord et me confia Monsieur Roger Gossaki, le Directeur de la Caisse Congolaise d’Amortissement, l’organisme centralisateur et payeur de la Dette congolaise. Rendez-vous avait été pris avec Monsieur J.P. XXXXX, le Directeur de TRACFIN. Depuis quelques temps, j’étais en contact avec lui et je l’avais alerté sur les comptes que Madame Munari détenait à la BGC (Banque Générale du Commerce)  rue Marbeuf à Paris. Banque aujourd'hui disparue. Les flux qui alimentaient ces comptes pouvaient justifier une intervention si le nouveau régime en manifestait la demande.

 

Notre entretien avec le patron de TRACFIN, au 23 bis rue de l’Université à Paris (bâtiment depuis vendu au Groupe Carlyle), s’était parfaitement déroulé dans un secteur hautement sécurisé de la Direction Générale des Douanes. Le Directeur de la Caisse Congolaise d'Amortissement était heureux de l'opportunité, que je lui offrais, de récupérer un peu des fonds qui avaient disparu des caisses de l'Etat. La marche à suivre était claire et simple. La République du Congo, meurtrie par une guerre civile, pouvait très rapidement récupérer ces fonds qui avaient été, "semblait-il", détournés. De retour à l'hôtel, nous fîmes aussitôt le rapport au Ministre qui fut extrêmement satisfait. Madame Munari représentait, alors encore pour lui, un des facteurs du déclenchement de la guerre de 1997.

  

Mathias Dzon devait en parler avec Sassou NGuesso. Lors d'un prochain séjour parisien, deux ou trois semaines plus tard, nous pourrions mettre en œuvre le processus de récupération. Trois semaines s’écoulèrent et ce ne fut pas Mathias Dzon qui m’appela mais le Général Pierre Oba, alors Ministre de l’Intérieur. Il me dit que c’était lui qui s'occuperait du compte de Madame Munari, et il voulait que je l’introduise auprès de TRACFIN et de Monsieur J.P. XXXXX. Cela ne me réjouissait pas, mais j’appelai ce dernier qui refusa : « Monsieur Oba est un ministre étranger. Je ne puis le recevoir, il doit voir son homologue. Monsieur Gossaki avait été reçu, car hiérarchiquement nous sommes au même niveau ! »

 

La réponse fut transmise et plus jamais je n’entendis parler de cette affaire ni des comptes de Madame Munari.

 

 4. Le cadeau de Sassou Nguesso à Madame Munari au lendemain de la guerre.

 

Aucune saisie ne fut opérée….

 

Un pays détruit par une sanglante guerre civile, les besoins ne devaient pas manquer ! Pourquoi ne pas avoir saisi la Justice française en faisant valoir le droit du Congo sur ces fonds ?

 

Quelle justification et quelles sont les raisons réelles de ce royal cadeau à celle qui était la farouche ennemie de tous les partisans de Sassou Nguesso ?

 

Une année ou deux s’écoulèrent et Madame Munari, si mes souvenirs sont bons, fut la première personne de « l’opposition » et surtout de ses "Chefs" autorisée à rentrer au Congo. (Elle est maintenant Ministre du Commerce et accompagne Denis Sassou Nguesso dans tous ses voyages).

 

Alors je compris seulement la fumisterie de la pseudo provocation du 5 juin 1997 et de la cruelle guerre civile qui s’en est suivie !

 

Près de 40.000 morts ! Et une capitale détruite….

  

Si cela ne vous suffit pas, lisez la suite !

 

   5. Les fournisseurs  de Lissouba payés par Sassou Nguesso

 

Avril / Mai 1998, je me rends à Tel Aviv pour rencontrer un de mes Avocats qui s'occupe de moi à Washington. Arrivé très tard dans la nuit, tôt le matin je fais les cents pas dans l'hôtel. Le hall est immense et je me trouve face à l'entrée principale. La porte s'ouvre à une trentaine de mètres de moi, un homme avance à grands pas. L'allure est martiale, la personne se tient droite et je réalise soudain que c'est vers moi qu'elle se dirige. Je tourne ma tête à droite, à gauche, pas de doute possible, je suis tout seul dans cette partie de l'hôtel Hilton.

 

Il n'est plus qu'à quelques mètres de moi, je le reconnais alors, c'est Monsieur X., responsable  israélien des services de sécurité de Pascal Lissouba. Nous nous étions rencontrés, une fois, près de deux années plus tôt à Brazzaville. Il me salue à peine et me demande ce que je suis venu faire en Israël. Calmement, je lui réponds que j’avais des affaires à régler à Tel-Aviv. Sans chercher à en savoir plus, il m'informe : "le Congo me doit 8 millions de dollars de matériel que j'ai fourni à Pascal (sic). Pierre Oba m'a dit d'aller en discuter avec lui à Brazzaville pour que l'on règle cette affaire." Stupéfait, je le tutoie aussi : "Si tu vas là-bas tu es courageux !"

 

 Cela était dit sans ironie, ni provocation de ma part. Il éclata alors de rire. Il portait très bien une jeune cinquantaine, c'était un général à la retraite de l'armée israélienne, un héros de la guerre du Kippour. Son regard bleu était plein de malice lorsqu'il lâcha : "si tu crois qu'ils me font peur...!" Sans me saluer, il fit demi-tour, retourna du même pas dans la direction d'où il était venu. Quelques secondes après il était dans la rue de Tel Aviv. Je rejoignis très vite ma chambre pour en informer mon avocat qui s'écria : "ces voyous du Mossad !" Il me donna le conseil que je suivis, sans être inquiet, de ne pas sortir. Il me rappellerait plus tard lorsque tout sera dégagé. Ce qu'il fit une petite demi-heure après. "Ca y est ! C'est arrangé ! Tu peux sortir dehors ! Tu ne risques pas de t'enrhumer, ils viennent de me l'assurer !" me dit-il.

 

Cet homme a été réglé et personne n'a plus jamais entendu parler de sa créance congolaise....

 

 Pierre Oba et Denis Sassou Nguesso l'avaient payé !

 

 Circonstance absolument unique dans l'histoire des guerres anciennes et contemporaines : "le vainqueur d'un conflit sanglant et meurtrier réglant les dettes d'armement de l'autre camp.... !"

 

Questions ajoutées le 07/10/10

 

 - Les troupes du Général Sassou Nguesso étaient prêtes et couteaux tirés, celles de Lissouba ne l'étaient pas. Il a fallu une provocation. Qui a rendu ce service et qui en a été récompensé ?

- Le Chef d'Etat européen aurait commencé son intervention téléphonique ainsi : "Denis, arrête cette c........ !" Quel Chef d'Etat européen peut afficher pareille proximité ?

 - Le Tribunal de la Haye a vu sa compétence reconnue qu'à partir de 2002. Qui a obtenu que cela soit ainsi, pas 1999 ou 1997 ?

 

 

 

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 08:35

Famille, je t'aime. Moi, non plus ! Denis Gokana doit avoir les fesses qui chauffent sur son siège de PDG, tellement c'est devenu un fauteuil éjectable  - quand il apprend que Denis Christel Sassou Nguesso est en formation en Suisse pour le supplanter à la tête de la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC). Un Denis qui s'apprêterait à supplanter un autre Denis. Le second Denis Sassou Nguesso ou Sassou Nguesso fils doit être aussi ambitieux que papa pour vouloir évincer cousin Gokana. Avant, il dirigeait la COTRADE, une filiale de la SNPC, qui a été simplement fermée pour irrégularité car c'était le prix à payer pour l'accès à l'initiative PPTE. A présent, il veut toute la maison-mère, déjà qu'il avait le morceau le plus juteux. Denis Sassou Nguesso doit appliquer le principe de la préférence familiale comme ailleurs on applique celui de la préférence familiale. C'est simple quand il s'agit de choisir entre la famille et le reste mais dans ce cas, il faut appliquer la préférence nationale à l'intérieur même de la famille, de la même famille. On a souvent entendu que Claudia Denis Sassou Nguesso discutait la préséance à la femme de son père (c'est à se demander qui dort dans le lit de qui !). Ici, c'est un fils Sassou Nguesso qui veut évincer un neveu.  Classique ! C'est un cas d'école bien connu dans les cours royales. Entre descendants et collatéraux au sein de cette famille, la guerre larvée est ouverte depuis longtemps. On prend ses marques quand on apprend que papa ou tonton n'a pas pris l'avion pour les Etats-Unis à cause d'un malaise. A la cour du roi du Congo, la perfidie a créé une fissure pour commencer son travail de remodelage.

Ici, le mérite ce n'est pas le cerveau mais la proximité sanguine à Denis Sassou Nguesso. C'est une histoire de celui qui aura le sang le plus pur, le plus proche et à ce jeu-là, un neveu ne peut gagner face à un fils mais nous sommes en Afrique où les collatéraux l'emportent souvent sur les descendants car ainsi le veut la tradition - notamment, en cas d'héritage...

Société agitée, la SNPC n'a pas fini de parler d'elle. Une certaine rumeur prétendait que c'était en fait Claudia Lemboumba Sassou Nguesso qui dirigeait cette société en cachette mais ce n'est qu'une rumeur ! Et nous, au Congo, nous savons que la rumeur est comme un pet de la vérité car il y a un proverbe qui dit : "Au Congo, quand la vérité pète, c'est une rumeur qui sort". Nous n'avons donc pas de dédain à sentir les rumeurs car nous estimons qu'il y a un peu de l'odeur de la vérité dans l'odeur globale du pet.

L'image d'un Denis qui remplace un autre Denis risque de se reproduire à la tête du pays si Denis père en décidait ainsi. Certes, au niveau du clan, on boude mais pour la conservation du pouvoir, on est prêt à tout. Reste à savoir, ce que pense le jeune chef de famille Jean Dominique Okemba qui s'autoproclame "vice-président du Congo" et qui tient les fétiches de son neveu Denis Sassou Nguesso car n'est-ce pas en cela qu'il est si "SPECIAL" ?

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 23:16

Denis Sassou Nguesso a changé l'ambassadeur du Congo au Gabon. L'élu s'appelle, son Excellence Edouard Roger Okoula, un patronyme du Congo d'en-haut, bien sûr. Cependant, ce dernier n'a pas encore eu la possibilité de présenter ses lettres de créance à son Excellence, le président de la république gabonaise, Ali Bongo Ondimba. Cinq mois qu'il attend, le mec ! Ca devient presque un supplice car de façon protocolaire, on est reçu au bout d'une petite semaine. Le sieur Edouard Roger Okoula doit se poser de nombreuses questions. Les crevettes gabonaises commencent à lui faire des indigestions...

Pour nos fidèles lecteurs, ceci n'est qu'un indicateur de plus qui met en exergue les tensions qui existent entre les deux parents Ali et Sassou. Hier, Ali Bongo allait au Congo s'offrir une naissance nouvelle en obtenant un acte d'état civil congolais pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle à un tour comme c'est le cas au Gabon. Aujourd'hui, ses sourires diplomatiques crachent du feu et ses yeux tirent des balles invisibles faites heureusement seulement de pensées noires qui n'ont jamais tué personne.  Cette courte idylle est désormais chose du passée car Ali Bongo doit avoir des griefs sérieux contre le gangster en chef du Congo et nous vous demandons de lire un article que nous avons publié qui explique les dessous des tensions qui existent entre le clan Sassou&Nguesso et le jeune Ali Bongo Ondimba. qui est le porte-étendard des Tékés de l'Ogoué. Décidément, certains sangs se mélangent mal car trop explosifs et une telle situation, indique en clair que le président du Gabon n'est pas pressé de reconnaître le représentant de son voisin, le Congo, chez lui. C'est tout bonnement inouï ! En boudant Okoula, c'est Sassou qu'il boude ! En ne recevant pas Okoula, c'est Denis Sassou Nguesso qu'il méprise.

Rappelez-vous qu'ABO avait eu des mots pas tendres à l'égard de Sassou au Cameroun, à Yaoundé où il avait claqué la porte. Les remous de surface présagent de profondes vagues souterraines ; peut-être des ouragans. Cependant, c'est un monde qui manie le sourire et le fétiche, le poison et la poignée de main, l'apparence la plus sereine et la haine la plus tenace et ceux qui en subissent les contrecoups, ce sont malheureux des boucs émissaires comme Edouard Roger Okoula. L'Ogoué en veut à l'Alima ; c'est absolument certain et les Tékés n'ont peut-être pas fini de faire parler le fétiche sur la fesse de la diplomatie... Nous suivons de près cette intrigue. Le sang est devenu fiel ; l'amour a tourné à l'absinthe. La famille, un décor qui cache le venin de la revanche. En dessous du gant de velours du palais de bord de mer, y aurait-il un poignard magique téké ? La mort blanchit. Non, un décès blanchit mais deux, il y a forcément noirceur et là où respire des grands honneurs, les coeurs couvent aussi de grandes haines. La terre n'est pas assez rouge entre l'Alima et l'Ogoué. Une âme a peut-être été vengée par des artifices mystiques ; une autre crie vengeance. L'amour est-il si proche de la haine ? L'amour est mort. Vive la discorde !

 

Vous pouvez utilement lire cet article sur les dessous de la mort d'omar Bongo en cliquant ici.

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 21:55

Les routes du pays sont mauvaises et peu carrossables mais on y voit des voitures de plus en plus luxueuses, de plus en plus chères, de plus en plus imposables. Quand vous voyez passer une limousine, vous vous demandez : "comment va-t-elle réussir à tourner ? La richesse et la réussite s'affichent désormais sans tabou au vu et au su de tout le monde. Brazzaville est une arène où l'on se défie par voitures, maisons, femmes interposées et si ce pays est un enfer pour le plus grand nombre, c'est un paradis pour le clan au pouvoir qui exhibe l'argent volé aux yeux du peuple sans que celui-ci puisse l'ouvrir. L'impunité règne. Sa pestilence est partout comme l'effluve du diable. Et les signes de la décadence sont partout car le pays est ivre  du mal comme s'il avait été envoûté. Méfiez-vous des statues d'éléphnants blancs !

Les choses ont vraiment changé : il fut un temps où on ne voyait pas de telles voitures au Congo mais désormais Hammer et Limousine se croisent diffficilement mais se croisent quand même ! Le président Denis Sassou Nguesso n'est pas du reste, lui qui possède l'une des voitures les plus chères du monde à Brazzaville...

Une ville comme Pointe-Noire nécessiterait de nouvelles routes pour désenclaver certaines artères mais il ne faut pas rêver ! Pointe-Noire n'est pas Oyo et ce n'est pas demain que cela arrivera car le désenclavement de l'arrière-pays, plus précisément au nord de la république, un désenclavement qui a commencé il y a vingt-cinq ans et qui n'est pas encore terminé ! On s'en occupera quand on aura fini de bitumer toutes les voies d'en-haut ; ce qui n'est pas une mauvaise chose car on pourra facilement s'y rendre un jour. Pour aller y rendre justice...

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 21:42

C'est le quartier de prédilection des ressortissants du nord-Congo et on pourrait penser qu'ils sont favorisés par le système. Erreur ! Nous apprenons que Ouenzé est dans le noir depuis plus de trois mois et on se dit que le clan au pouvoir ne se préoccupe que de ses propres intérêts, agitant le sentiment d'appartenance ethnique quand ça lui arrange ! Les populations de Ouenzé se plaignent d'être plongés dans l'obscurité et avec le retour des pluies et des inondations, le spectacle risque d'être à nouveau semblable à une scène du déluge biblique. On invoque des raisons comme les transformateurs qui se font vieux et qu'on doit changer. Changez-les donc ! Il y a des surliquidités, alors où est le problème ? C'est à un soulèvement généralisé qu'on devrait assister car aucun peuple n'a le droit d'être traité de la sorte !

Je me demande si ce n'est pas fait exprès pour faire fructifier le marché des groupes électrogènes venus de Dubaï,bruyants et peu efficaces. Pourquoi ne pas imaginer qu'on coupe l'eau pour que le peuple achète de l'eau Okiéssi produite par Sassou ? On pourrair faire la même hypothèse pour l'électricité car le Congo a toutes les conditions réunies pour une indépendance énergétique...

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 21:07

Il est du nord, c'est un proche de Denis Sassou Nguesso a qui on donna le marché de câbler et de gérer l'acheminement du gaz pour la centrale électrique à gaz de Pointe-Noire. Juste par affinité, sans savoir s'il était digne de confiance. Il a bénéficié des largesses du système pour faire un travail dont il n'avait pas les compétences mais il a préféré s'enfuir avec le magot sans finir le travail. Encore une fois de plus que des millions ou des milliards se font la malle ! La société RENCO est obligée de reprendre le marché pour câbler la ville car la question de l'électricité est une épine qui n'arrête pas de faire des petits dans le pied de l'Etat. Des épines qui coûtent  d'argent ! Si ce ne sont pas des transformateurs qui manquent, c'est un mec proche du régime qui se barre avec le budget prévu pour créer le réseau électrique lié à la nouvelle centrale à gaz de Pointe-Noire dont la société ENI nous promettait le début des activités en mars 2010. Or, nous sommes au mois d'octobre et toujours rien ! Pourquoi prendre des technologies aussi compliquées et aussi dangereuses là où il aurait suffi de faire le barrage de Nsounda ? Tantôt, ce sont des câbles qu'on coupe pour qu'Imboulou ne parvienne pas à Pointe-Noire. En fait, un leurre pour expliquer le retard car les travaux piétinent ! Tout tourne au ralenti - surtout que la saison des pluies est revenue, un argument tout fait pour le gouvernement qui justifiera le retard des travaux de la route Pointe-Noire / Brazzaville...

On nous promet de l'éthique, on nous fait croire que le gouvernement va lutter contre les détournements mais ça continue car le passage des marchés de l'Etat se fait toujours de gré à gré sans respecter une approche sérieuse de passation des marchés de l'Etat.

Le Congo semble vivre un peu comme sous la malédiction de Sysiphe qui fut condamné à rouler une pierre chaque matin au sommet d'une montagne. Hélas, chaque matin, la pierre revenait au pied de la montagne. C'est le symbole de l'éternel recommencement. On recommence toujours et toujours  et ça permet de toujours sortir plus d'argent dans les caisses de l'Etat ! On avait promis le courant d'Imboulou à Brazzaville pour le 15 août 2010, moi j'avais prétendu le contraire dans un article et j'ai eu raison car j'avais promis le retour des ténèbres dès le 16 août 2010.

Pauvreté, saleté, ténèbres, maladies, absence d'éducation, prédation, immoralité, tel est le lot quotidien des Congolais, un peuple qui n'a pas besoin d'attendre la fin du monde pour déjà se trouver en enfer, un enfer bien terrestre, celui-là...

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 20:13

C'est un restaurant chic qui d'ordinaire diffuse une musique dosée afin de permettre aux clients de s'entendre et de manger dans une ambiance sereine. Ce jour-là, tandis que de nombreuses personnes mangeaient tranquillement, il est arrivé et a crié : " Mwana mokonzi a yé ! Bo matissa musique !" Pour ceux dont le lingala est de l'hébreu, je traduis : "Le fils du roi (le prince) est là ! Augmentez la musique !" Des gens protestent car ils aimeraient bien finir leur repas dans une ambiance mesurée mais les gérants rétorquent : " On n'y peut rien ! On doit augmenter le volume !". Les décibels grimpent très vite et Wamba Denis Sassou Nguesso en bon prince qu'il est, accoutumé à prendre les femmes d'autrui, se met à danser. Il est à peu sûr qu'il avait déjà quelques bulles de trop dans le cerveau qu'il a bien petit comme tous les autres membres de la famille.

Ce n'est pas tout d'être le prince ; il faut le montrer ! Wamba PRINCE Sassou Nguesso achète 100 bouteilles de Champagne et fout le bazar dans ce restaurant d'ordinaire paisible. Un prince de son rang ne se promène pas sans une bagatelle de courtians et de gardes du corps et les cent bouteilles auront vite fait de disparaître. C'est que l'argent facile se dépense facilement puisqu'on sait qu'on ne peut plus jamais en manquer : le clan Sassou&Nguesso est si riche et ce n'est pas fini !

Les Congolais se disent qu'ils ne peuvent rien faire et vous rétorquent : "Vous, vous vivez à l'étranger ; si ça pète, vous prendrez l'avion et nous abandonnerez dans la misère. Laissez faire ! Nous sommes habitués !" Le Congo est un royaume où les princes sont plus fous que le roi ne l'était à leur âge et le peuple conquis du Congo encore sous le trauma de la guerre ne peut que subir mille et un affronts car le Congo est un royaume, un petit royaume, une républiquette bourrée de richesses mais une républiquette quand même comme l'avait souligné une personnalité française à Pascal Lissouba...

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 19:59

Imaginez un voyageur étranger qui prend son vol retour à l'aéroport de Maya-Maya, un aéroport soi-disant international, dans le noir et qu'il faille se débrouiller avec des torches ou des bougies pour voir ses affaires. La belle affaire ! Il y a le Congo idéologique que nous présentent Sassou et ses griots et celui dans lequel vivent des millions de nos concitoyens - en plus sombre. Décidément, ce n'est pas le même car la réalité brutale n'a rien de verdoyant ou d'enchantant et ce n'est pas demain que le barrage d'Imboulou inondera Brazzaville d'une lumière soutenue. Il faut installer un commerce de bougies et de torches à Maya-Maya car ce n'est pas joli joli de ne rien voir dans le noir et d'embarquer comme des voleurs - alors que Sassou a inauguré un pan moderne de l'aéroport de Mawa-Mawa, morceau vite refermé après l'élan d'orgueil. Sachez que vous y atterrirez et vous y embarquerez de temps en temps dans le noir absolu.

Quand vous demandez à un membre du personnel aéroportuaire : "L'aéroport international de Mawa-Mawa n'a-t-il pas un groupe électrogène digne de prendre la relève en cas de panne d'électricité ?" On vous répond : "Vous parlez ainsi parce que vous ne connaissez pas ce pays !"

Si à Orly-Charles De Gaulle, il y avait ne fût-ce qu'une coupure de cinq minutes, cinq petites minutes, à l'heure où le spectre du terrorisme hante les esprits, je vous laisse vous-mêmes compléter le délire ambiant qui s'emparerait des voyageurs. Mais au Congo, l'obscurité est devenue une seconde nature au point où on doit vous rappeler comme ce dimanche 3 avril 2010, à l'aéroport de Mawa-Maya que vous êtes les fils de l'ombre parce qu'il vous faut goûter aux ténèbres avant de quitter le pays où la nuit est si nuit qu'on vous y drape pour la dernière fois avant que vous ne vous envoliez pour des cieux plus lumineux...

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 18:31

COMMENTAIRE : c'est un mail anonyme que je viens de recevoir qui permet de mieux comprendre les dessous de l'accès à l'initiative PPTE qui a tant été acclamée par le pouvoir de Brazzaville. L'auteur suppute qu'il y a forcément des simitudes avec le Congo nôtre et cela, nous n'en doutons pas puisque les critères d'accès sont les mêmes pour les pays qui manifestent l'intention d'intégrer ce club où pour une fois la pauvreté est le billet d'entrée ! Le texte est assez explicite pour que je vous épargne un commentaire en longueur car j'ai beaucoup à dire ce soir sur des tas de sujets divers qui donnent une image de ce que notre Congo natal est devenu : une belle petite merde géographique et sociale. Certes, l'auteur a certainement voulu  aussi que je vous parle aussi de son site ; ce que je fais au travers de cet article. En définitive, l'union de toutes les nations africaines s'imposent car nos maux ici ou là sont similaires parce qu'elles ont les mêmes causes : la cupidité qui est le battement cardiaque du capitalisme, la cupidité l'oxygène qui alimente l'argent en vitalité et cette même cupidité qui se propage plus vite que la plus terrible des endémies est celle qui nous a valu et qui vaut encore à nos peuples une servitude plus cruelle que par le passé avec en forgerons nos propres frères, des soi-disant chefs d'Etat couleur d'ébène, des fils d'Afrique qui ont adopté la religion de la cupidité à laquelle ils ont ajouté un zeste de cruauté, des fils d'Afrique qui soufflent sur les braises pour que la cupidité prenne...

Comment transforme-t-on une dette odieuse en dette odieuse ? L'initiative PPTE en est certainement une des réponses, du moins pour le  RD Congo mais nous savons que Denis Sassou Nguesso a dû rembourser les dettes de guerre contractées par son prédécesseur Pascal Lissouba pour ... le combattre ! Cependant, Lissouba n'est pas un président despotique dans la mesure où il fut démocratiquement élu. Kensington et Sassou à ce qu'il paraît, dette achetée remboursée, sont devenus des bons amis selon l'adage "les bons comptes font les bons amis". Jusqu'à la prochaine dette achetée !

En conclusion, l'initiative PPTE comme je l'avais dit n'est pas l'assurance d'une amélioration de la condition de la dette d'un pays. J'y vois un hameçon habile qui ferre encore un peu un poisson déjà pourri par la tête... L'auteur termine en voyant dans le Institutions Financières Internationales un "jeu de dupe des peuples" et prône l'alliance du sud et du nord. Facile à dire mais difficile à faire car le nord est le ver qui fait pourrir le poisson sud...

 

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Message_PPTE_D_UN_INCONNU.jpg

 

Le 1er juillet 2010, le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque mondiale annonçaient officiellement l’atteinte par la République Démocratique du Congo (RD Congo) du point d’achèvement de l’initiative PPTE, en toutes lettres, "Pays Pauvres Très Endettés". Une expression humiliante inventée par les pays riches du Nord pour qualifier certains pays du Sud, qui sont éligibles à recevoir d’importants allègements de dettes à condition qu’ils appliquent certaines politiques décidées par les bailleurs de fonds occidentaux. En franchissant l’ultime étape de cette stratégie PPTE, la RD Congo a donc enfin obtenu une réduction de sa dette publique extérieure. Pour autant, le problème est loin d’être règlé...

Alors que la plupart des médias considèrent cet allègement de dette, tantôt comme une victoire du gouvernement congolais parvenu à arracher cet accord avec les Institutions financières internationales (IFI), tantôt comme un cadeau offert par les créanciers aux Congolais cinquante ans après leur indépendance (en droit), le CADTM estime au contraire qu’il n’y a pas de quoi se réjouir. L’atteinte du point d’achèvement constitue, en effet, la conclusion logique de la soumission du gouvernement congolais aux diktats des bailleurs de fonds occidentaux organisés au sein du FMI, de la Banque mondiale et du Club de Paris. Cette affirmation repose sur quatre constats


Premier constat : La dette extérieure publique de la RD Congo n’a pas été annulée

L’atteinte du point d’achèvement ne signifie jamais que la dette extérieure publique du pays concerné est annulée. En effet, la stratégie PPTE vise simplement à rendre la dette de ces pays "soutenable" selon les critères définis arbitrairement par les riches créanciers du Nord. L’objectif de ces créanciers est double. D’une part, ces allègements de dette permettent de faire payer les pays du Sud au maximum de leurs possibilités. Avec un budget de seulement 4,9 milliards de dollars en 2009, la RD Congo ne pouvait raisonnablement pas s’acquitter de l’intégralité de cette dette qui culminait à plus de 13 milliards de dollars avant l’atteinte du point d’achèvement. D’autre part, les créanciers visent à légitimer leur action en faisant passer ces allègements de dette comme des actes de générosité en direction des peuples du Sud. Or, il n’en est rien. Les allègements de dette ne sont jamais desintéressés car (presque) toujours assortis de conditionnalités politiques et économiques, incompatibles avec le droit des peuples à disposer d’eux-même.

Conformément à la stratégie PPTE, la dette extérieure publique congolaise n’est donc pas effacée. Elle s’élève aujourd’hui de 2,931 milliards de dollars |1|. Ce boulet continuera de peser sur les finances de l’Etat congolais pour les prochaines années au détriment des besoins humains des Congolais-e-s. Et les créanciers pourront, du même coup, garder la mainmise sur la politique du pays puisque toute future rénégociation de la dette sera conditionnée par l’engagement du gouvernement congolais à appliquer les politiques dictées par le FMI, la Banque mondiale et le Club de Paris. Une réunion avec le Club de Paris |2| est d’ores et déjà prévue en octobre en vue de négocier un accord bilatéral sur le reste de cette dette |3|..

Deuxième constat : les bailleurs de fonds occidentaux récompensent le gouvernement congolais pous sa relative docilité

L’atteinte du point d’achèvement par la RD Congo vient récompenser les "efforts" entrepris pendant près d’une décennie par le gouvernement de Joseph Kabila afin de satisfaire ses créanciers occidentaux. En effet, pour que le pays revienne dans le giron financier international et qu’il soit admis dans l’initiative PPTE, les autorités congolaises ont été contraintes au début des années 2000 de reprendre le remboursement de la dette (suspendu dans les années 90), dont la nature odieuse |4| est pourtant avérée. Car cette dette est constituée très largement d’arriérés impayés du dictateur Mobutu |5|. Or, selon la doctrine de la dette odieuse formulée par le juriste Alexander Sack en 1927 : «  Si un pouvoir despotique contracte une dette non pas pour les besoins et dans les intérêts de l’État, mais pour fortifier son régime despotique, pour réprimer la population qui le combat, etc., cette dette est odieuse pour la population de l’Etat entier (…). Cette dette n’est pas obligatoire pour la nation ; c’est une dette de régime, dette personnelle du pouvoir qui l’a contractée, par conséquent elle tombe avec la chute de ce pouvoir |6|. ».

Cette doctrine constitue une exception à l’obligation de remboursement de la dette, qui n’a d’ailleurs jamais été considérée comme absolue au regard de l’Histoire |7|. Les créanciers ne peuvent donc faire valoir le principe de continuité de l’Etat pour obliger le gouvernement congolais à rembourser la dette de Mobutu. Rappelons ici que la Banque mondiale et la Belgique sont même allées plus loin dans l’illégalité puisqu’elles ont organisé, au moment de l’indépendance du Congo en 1960, le transfert la dette contractée par l’ancienne métropole coloniale à l’égard de la Banque mondiale sur le dos du nouvel Etat indépendant. Ce qui est strictement interdit par le Traité de Versailles de 1919 |8|.

En dépit du caractère frauduleux de cette dette qui n’a pas pu échapper aux créanciers, ces derniers ont pourtant pressé le gouvernement de la rembourser, en ayant au préalable pris le soin de la "maquiller". En effet, le trio infernal Club de Paris - FMI - Banque mondiale a organisé à partir de 2002 le blanchiment de cette dette odieuse en restructurant les arriérés laissés par Mobutu. Il s’agissait de prêter de l’argent au gouvernement pour apurer les vieilles dettes du dictateur tout en lui imposant des conditionnalités comme l’adoption de l’actuel Code minier favorable aux investisseurs étrangers.

En conclusion, cette "association de malfaiteurs" a permis non seulement la formation d’une nouvelle dette (en apparence) "propre" supportée par le peuple congolais mais également d’une nouvelle mise sous tutelle du pays par les IFI. En échange, la RD Congo a atteint très vite le point de décision de l’initiative PPTE (étape intermédiaire avant le point d’achèvement) dès 2003. Les choses se sont ensuite compliquées puisque la RD Congo a dû attendre juillet 2010 pour atteindre le point d’achèvement, alors que le processus PPTE n’est censé durer au total que 6 ans....

Les motifs de ce blocage tel qu’avancés par les créanciers occidentaux sont divers : un taux d’inflation trop élevé, une mauvaise "gouvernance" combinée à une insécurité juridique pour les investisseurs étrangers en raison de la révision de certains contrats miniers comme le contrat KMT signé entre autres avec l’entreprise minière canadienne First Quantum Minerals |9| ou encore le risque d’augmentation de la dette congolaise lié à la conclusion du contrat signé avec la Chine |10|. Mais derrière les motifs officiels, se cachent bien évidemment des raisons d’ordre économique et géopolitique. L’attitude du Canada, qui a tenté d’inscrire à l’ordre du jour du G20 de Toronto en juin 2010 le différend entre First Quantum et la RD Congo, en est une parfaite illustration |11|.

L’enjeu pour le Canada comme pour les autres pays membres du Club de Paris est de garder la mainmise sur les ressources naturelles de la RD Congo en utilisant l’alibi de la dette et du très à la mode "climat des affaires" pour maintenir leurs contrats léonins en l’état et essayer de contrecarrer l’offensive des pays dits "émergents" tels que la Chine en Afrique. Cette stratégie s’est révélée en partie efficace puisque, sous la pression du FMI, le contrat (léonin) signé avec la Chine a finalement été révisé en octobre 2009, au mépris de la souveraineté permanente du pays sur ses ressources naturelles, inscrite à l’article 9 de la Constitution congolaise. Ces concessions ont aussitôt permis la conclusion d’un nouvel accord triennal (2010-2012) avec le FMI en décembre 2009, puis de l’atteinte du point d’achèvement en juillet 2010. Mais en septembre 2010, les choses se compliquent à nouveau puisque la Banque mondiale a suspendu un prêt de 100 millions de dollars, par solidarité avec sa filiale, la SFI (Société financière internationale), actionnaire dans le contrat KMT...

Troisième constat : L’allègement de la dette congolaise profite d’abord aux entreprises transnationales et aux créanciers occidentaux

La réduction des sommes destinées chaque année au remboursement de la dette odieuse du Congo, conséquence de l’atteinte du point d’achèvement, aura malheureusement un impact extrêmement limité sur les conditions de vie de la population congolaise, compte tenu des priorités des bailleurs de fonds occidentaux et du gouvernement congolais. Car parmi ces priorités, on retrouve le sacro-saint "climat des affaires" dont l’amélioration est suppliée par les investisseurs étrangers et les bailleurs de fonds....

Que signifie "amélioration du climat des affaires" ? Ce concept fourre-tout (à l’instar de "bonne gouvernance") peut être rattaché directement au rapport Doing Business ("Faire des affaires") publié chaque année par la Banque mondiale, qui classe quasiment tous les pays du monde en fonction de leur facilité à y "faire des affaires", en prenant plusieurs indicateurs dont celui relatif à la flexibilité de l’emploi. Plus la législation d’un pays facilite les licenciements et mieux il est côté |12| ! A titre d’exemple, le Rwanda enregistrait en 2009 la plus importante progression car les employeurs ne sont plus tenus de procéder à des consultations préalables avec les représentants des salariés (concernant les restructurations) ni d’en aviser l’inspection du travail. On peut trouver une autre explication de l’"amélioration du climat des affaires" dans le programme triennal conclu entre la RD Congo et le FMI en décembre 2009, qui met l’accent sur le « développement du secteur privé, notamment par la réforme des entreprises publique" et "la protection de l’investissement étranger" |13| ». En d’autres termes, les autorités congolaises doivent achever la privatisation des secteurs stratégiques du pays (secteur minier, forestier, télécommunication, etc) avec tous les licenciements que cela implique, comme lors de l’opération "Départs volontaires |14|" mise sur pied par la Banque mondiale et le gouvernement congolais. L’objectif étant d’assurer les profits des transnationales et de leur garantir que les contrats passés ne seront pas modifiés ou résilés, quand bien même ils seraient déséquilibrés, voire illégaux.

Les riches pays créanciers du Nord profitent aussi directement des mesures d’allègement de dette dans la mesure où ils inscrivent les montants annulés (en prenant leur valeur nominale) dans leur aide publique au développement (APD) pour la gonfler artificiellement.... Malgré cette pratique, les pays de l’OCDE n’ont consacré en 2009 que 97,5 milliards d’euros à l’APD, soit 0,31 % de leur revenu national cumulé, au lieu des 0,7% comme ils s’y sont pourtant engagés.

Enfin, les fonds vautours, dont la stratégie est de racheter à très bas prix des dettes de pays en développement à leur insu pour ensuite les contraindre par voie judiciaire à les rembourser au prix fort (c’est-à-dire le montant initial des dettes, augmenté d’intérêts, de pénalités et de divers frais de justice), pourraient bien être les autres grands gagnants du point d’achèvement. En effet, la méthode de ces fonds d’investissement privés est, pour l’instant, imparable et se nourrit notamment des allègements de dette car ils procurent provisoirement aux pays du Sud une bouffée d’oxygène financier. L’atteinte du point d’achèvement constitue donc une opportunité pour ces fonds vautours d’obtenir devant les tribunaux étrangers le paiement de leurs créances acquises immoralement |15|. La RD Congo pourrait se protéger des attaques de ces fonds « charognards » en adoptant par exemple une loi, à l’instar de la Belgique, pour les empêcher d’extorquer les ressources financières du pays.

Quatrième constat : la dette congolaise risque d’exploser à court et moyen terme

Le fait que la RD Congo ait terminé son "parcours du combattant PPTE", ne signifie aucunement que sa dette va rester à un niveau "soutenable". En effet, le stock actuel de près de 3 milliards de dollars a de très fortes chances d’augmenter fortement pour plusieurs raisons. Tout d’abord, la dette va mécaniquement augmenter dans les prochains mois sous l’effet de la crise mondiale (qui n’est pas terminée !) et des prêts léonins comme ceux accordés par la Chine.

Puis, l’amélioration du "climat des affaires" imposée par les IFI risque également de générer une dette en raison de la privatisation des entreprises publiques. Ce bradage entraîne automatiquement, en plus des licenciements massifs, une diminution des recettes pour l’Etat. Dans ces conditions, la mobilisation des ressouces internes au pays pour financer le développement restera extrêmement problématique. L’Etat congolais n’aura alors guère le choix de se tourner vers les créanciers étrangers pour contracter de nouvelles dettes avec les conditionnalités que cela implique...

On le voit bien, l’atteinte du point d’achèvement ne rompt pas le cercle vicieux de la dette. La spoliation et la domination du pays par les créanciers étrangers ont de beaux jours devant eux tant que la dette congolaise ne sera pas totalement annulée et que le système capitaliste ne sera pas remis en cause. Une des réponses immédiates serait de suspendre le remboursement de la dette (avec gel des intérêts) et de l’auditer pour identifier la part odieuse devant par conséquent être annulée sans condition. Mais la principale difficulté vient du fait que, dans l’état actuel des rapports de forces, les créanciers ne prendront jamais pareille initiative. La dette constitue pour eux un formidable outil pour contrôler les politiques des pays du Sud.

Face à l’unité formée par la Banque mondiale, le FMI et le Club de Paris, la RD Congo et les autres pays du Sud devraient faire front commun pour répudier la dette et rompre les accords avec les IFI qui empêchent l’exercice de leur droit à l’autodétermination. Pour ce faire, la solidarité entre les peuples du Sud mais également ceux du Nord sera déterminante. Car après tout, nous partageons les mêmes intérêts. La crise mondiale nous le rappelle : les populations du Nord sont frappées par des plans d’austérité légitimés par la dette publique des pays riches et sont victimes, à leur tour, du diktat du FMI.


Notes

|1| Après une polémique sur le montant réel de la réduction de la dette accordée à la RDC, c’est finalement 10,774 milliards de dollars de dettes qui ont été annulées.

|2| Institution informelle qui s’est réunie pour la première fois en 1956, composée aujourd’hui de 19 pays : Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Canada, Danemark, Espagne, Etats-Unis, Finlande, France, Irlande, Italie, Japon, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni, Russie, Suède et Suisse. Pour une analyse détaillée, lire Damien Millet et Eric Toussaint, 60 Questions 60 Réponses sur la dette, le FMI et la Banque mondiale, CADTM-Syllepse, 2008, p 21.

|3| La dette due à l’égard de cette instance illégitime est d’environ 760 millions de dollars

|4| Lire la position du CADTM sur la dette odieuse http://www.cadtm.org/Dette-illegiti...

|5| A partir de 1965, lorsque Mobutu prend le pouvoir, la dette congolaise va fortement augmenter. La dette du Congo passe alors de 32 millions de dollars en 1965 à 10, 274 milliards en 1990 au moment où il est lâché par l’Occident en raison de la fin de la Guerre froide.

|6| Alexander Sack, Les Effets des Transformations des Etats sur leurs dettes publiques et autres obligations financières, 1927

|7| R. Howse,The concept of odious debt in public international law, juillet 2007, http://unctad.org/en/docs/osgdp2007...

|8| Le Traité de Versailles dispose dans son article 255 que la Pologne est exonérée de payer «  la fraction de la dette dont la Commission des Réparations attribuera l’origine aux mesures prises par les gouvernements allemand et prussien pour la colonisation allemande de la Pologne ».

|9| Il s’agit de la joint-venture KMT (Kingamyambo Musonoi Tailings) conclue entre l’entreprise canadienne First Quantum, l’Etat congolais, l’entreprise publique congolaise Gécamines, la sud-africaine Industrial Development Corporation et la SFI (Société financière internationale) qui n’est autre que la filiale de la Banque mondiale chargée d’appuyer le secteur privé

|10| Ce contrat qualifié à tort de « contrat du siècle » prévoyait au départ 6 milliards d’investissements dans le développement d’infrastructures et 3 milliards de dollars pour le secteur minier. Sous la pression du FMI, la garantie de l’Etat congolais a été supprimée ramenant ainsi le prêt controversé de la Chine de 9 à 6 milliards de dollars.

|11| Delphine Abadie, Le Canada en République Démocratique du Congo : « ô mes amis, il n’y a nul ami...,http://www.cadtm.org/Le-Canada-en-R...

|12| Renaud Vivien, "La Banque mondiale au coeur des affaires", http://www.cadtm.org/RD-Congo-La-Ba...

|13| Communiqué de presse du FMI n° 09/455, http://www.imf.org/external/french/...

|14| L’opération« Départs volontaires » mise sur pied en 2003 est un plan de licenciement financé intégralement par la Banque mondiale. Cette opéraiton a violé les droits de 10 655 agents de la Gécamines, qui attendent toujours le paiement de leurs arriérés de salaires et les indemnités prévus par le droit congolais.

|15| Lire le rapport de la plateforme Dette et développement et du CNCD-11.11.11, intitulé "Un vautour peut en cacher un autre : ou comment nos lois encouragent les prédateurs des pays pauvres endettés", juin 2009. http://www.cncd.be/IMG/pdf/RAPPORT_...

P.-S.

Les auteurs sont respectivement membres du CADTM Belgique, UFDH, CADTM Lubumbashi et NAD Kinshasa. Tous sont membres du réseau CADTM

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