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13 janvier 2007 6 13 /01 /janvier /2007 17:04

BONNE ANNEE 2007 !

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13 janvier 2007 6 13 /01 /janvier /2007 14:09

Chers compatriotes, chers blogueurs,

je mets en ligne les voeux du président Sassou avec encore et encore des promesses. Quand Sassou ouvre la bouche, c'est une promesse qui sort ! Sa "nouvelle espérance", somme toute électorale est pour...2007, une année électorale ! De nombreuses promesses, surtout pour le nord et il convient de se poser des questions :

1) quelles sociétés recevront les marchés ?

2) Seront-ils menés à terme ?

Les réponses :

1) les sociétés appartenant à la famille présidentielle (Edith, Ninelle, Edgar, etc...) car il n'y aura aucun appel d'offre. On notera que tous les projets sont des projets d'infrastructures et les Nguesso ont créé à ce propos de nombreuses sociétés de construction, y compris le maire de Brazzaville Ngouélondélé ;

2) Non, comme en 2006, elles prendront l'argent et nous n'aurons rien en perspective sinon des chantiers inachevés. Alors, prudence !

Vous trouverez nos commentaires en rouge, la couleur du sang de notre peuple sucé par le clan Sassou : le peuple dépérit, les Sassou s'enrichissent...

Mon idée est celle du RMV ou Revenu Minimum Vital pour les familles les plus pauvres  : le recrutement dans la fonction publique bénéficie d'abord aux gens du nord, aux Mbochis. Donc, pour équilibrer, il faut un RMV pour le reste de la république... Ca, ça serait une vraie espérance et que le président ne se gêne pas de nous emprunter cette idée qui le rendrait un peu populaire. Sassou, réfléchis ! Tu te ferais bien voir pour une fois par les populations de tous le Congo. Fais-le même à titre électorale car la méthode associative est partiale et ses résultats ne te garantissent pas une réélection !


 

 

 

 

Message de voeux de Son Excellence

Monsieur DENIS SASSOU NGUESSO,

Président de la République du Congo,

à l’occasion du nouvel an 2007

Mes Chers Compatriotes,

L’année qui s’achève ce soir a vu le Congo renforcer ses acquis sur tous les plans (Ah bon ? ). La paix et la stabilité ont été préservées et consolidées ( pour l'intérêt de ton pouvoir ). Le climat social est resté apaisé ( par la peur et le meurtre et les intimidations ). L’économie nationale a connu une croissance plus forte, favorisée ( qui en a profité ? ), il est vrai, par les bons résultats du secteur pétrolier (où sont passés les milliards du pétrole ? ).

Les efforts de redressement et de modernisation du pays, portés entre autres par la municipalisation accélérée ( qui sont ceux qui construisent les beaux immeubles, sinon les gens du nord ? ), et par l’exécution de grands travaux hors municipalisation ( lesquels ? Ton aéroport d'Olombo qui a été un abysse financier et qui n'est même pas fini ? ), se sont inlassablement poursuivis. En 2006, le Congo s’est bâti et s’est modernisé un peu plus. C’est incontestable ( Oui ! Ta famille est devenue incontestablement plus riche ! ).

Les premiers pas de notre longue marche vers le progrès et le mieux être ( tu as dit "progrès ? ", "mieux être ?" Pour qui ? ), pour satisfaisants qu’ils soient, ne nous empêchent pas de contester qu’il reste beaucoup à faire ( tu veux dire TOUT à refaire, oui ! ) ; à faire chaque jour à venir, sans répit et sans négligence. Il n’y aura de total succès pour cette grande oeuvre nationale que dans la persévérance et la rigueur dans l’effort  collectif ( et toi et ta famille, vous serez aussi dans la rigueur ? ).

C’est dans cette perspective que j’inscris la nouvelle année qui doit être l’année de la rigueur et de l’ardeur au travail ainsi que de l’espérance sociale ( ceci ne vaut que pour le pauvre peuple qui t'écoute, pas pour toi  ! ).

2007, année de la rigueur et de l’ardeur au travail ( rigueur quand vous dépensez sans rigueur ? Ardeur au travail quand les fonctionnaires ont faim ? ). Parce qu’après des épreuves épuisantes qui ont laissé des profondes séquelles dans notre société ( et les épreuves continuent ! ), le temps est venu d’éradiquer les dernières traces de ce passé douloureux. Le Congo doit se donner la bonne mesure, le bon rythme et les bonnes conditions de son développement ( quel développement ? De quoi ? de qui ? D'un petit groupe de prédateurs ? ). Le programme gouvernemental d’équipement et de modernisation du pays sera résolument poursuivi et approfondi, au cours des douze (12) prochains mois, avec rigueur et ardeur ( rappelle-nous d'abord ce qui a été fait ! ).

C’est dans cet esprit que plusieurs ouvrages vont être achevés ( ah, ils n'ont pas encore été achevés ? Tu sais, le baril est revenu à un prix raisonnable ! alors, si tu n'as pas pu l'achever quand il était à près de 100 dollars... ) et mis à la disposition du public. Il s’agira entre autres de :

- la route Bouansa-Mouyondzi dans la Bouenza  ( pourquoi le mets-tu en premier ? C'est ta priorité ? );

- la centrale thermique de Brazzaville  ( qui va profiter à Mpila, pas à tout Brazzaville ! );

- la route Obouya-Owando, y compris le pont sur la Vouma, dans la Cuvette  ( sans commentaire ; au moins, finis-la : c'est pour les tiens... );

- le port de Lékety, dans la Cuvette-Ouest ( pour ta livraison d'armes ? ) .

C’est dans le même esprit que le gouvernement lancera de multiples travaux dans le département de la Cuvette en rapport avec la municipalisation accélérée et la célébration du 47ème anniversaire de l’indépendance nationale. (toujours et encore le nord !De nombreux autres projets, vont entrer dans la phase d’exécution en 2007. On peut mentionner, à titre d’exemple :

- la route Pointe-Noire-Brazzaville ( ah, enfin tu y penses ! Mais la livraison, c'est pour quand ? Tu ne peux pas annoncer des travaux sans en estimer la fin ! Sans blague ! ) ;

- le bitumage des voies urbaines de Nkayi  ( qui vivra ne verra rien );

- la route Owando-Makoua-Ouesso ( ils seront combien à la prendre, hein ? ) ;

- la route Obouya-Boundji-Okoyo-Lékéty-Frontière Gabon ( c'est beau-fils Bongo qui sera content ou peut-être, prépares-tu la route de la fuite... ) ;

- la deuxième sortie nord de Brazzaville ( encore le nord ! ) ;

- l’aérogare de Ouesso (toujours le nord !  Je te rappelle que 90 % de la population vit dans le sud !) ;

- la modernisation et l’aménagement des infrastructures de l’aéroport international de Maya-Maya ( c'est toi qui voyages tout le temps : tu aurais dû commencer par là pour téviter une honte internationale !  )  ;

- la réhabilitation et l’extension de l’usine d’eau de Djiri ( ah, écoutez, brazzavillois, vous aurez bientôt de l'eau mais ne vous réjouissez pas trop vite ! Un goutte ne vaut que si elle est potable et si on l'a bue ! ).

L’année 2007 connaîtra également :

- la poursuite des travaux de la route Brazzaville-Kinkala-Gambari-Matoumbou ( qui avait le marché ? Edith ? Pourquoi n'a-t-elle pas fini les travaux, vu qu'elle a déjà bouffé les sous ? ) ;

- la réalisation des lignes de transport de l’électricité du barrage d’Imboulou vers Brazzaville et vers le Nord-Congo  ( ne nous réjouissons pas trop vite !  C'est une souris qui parle ! );

- la poursuite de l’effort de rénovation du Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville ( ils auront le temps de tous crever, oui ! ) ;

- les travaux de modernisation de l’hôpital Mère et Enfant Blanche Gomez à Brazzaville ( et tu as attendu près de 10 ans ? Ah, j'oubliais ! Tes fils naissent en France ! ) ;

- la redynamisation du Chemin de Fer Congo-Océan par la réhabilitation de la voie ferrée et l’acquisition des locomotives et des wagons  ( ne nous raconte pas tes boniments : ce projet court depuis l'époque de Sassou 1 ! );

- la poursuite des travaux de dragage du Port Autonome de Pointe-Noire et son agrandissement en vue de l’édification d’un terminal à containers ( tu vas recevoir plus de biens ? ).

J’ai dit « 2007, année de l’espérance sociale » ( parce que 2006 était l'année de la désespérance ? Et 2005 ? 2004 ?....). Oui. Parce que maintenant que nous nous sommes appropriés notre marche vers le progrès ( oui, toi et les tiens vous êtes bien enrichis ! ) ; que, pour l’essentiel, nous en maîtrisons les atouts et les moyens ( toi, parler de maîtrise, je rigole ! ), le gouvernement peut et doit graduellement, se pencher sur les nombreuses et pressantes attentes sociales des populations pour leur apporter des réponses espérées ( tu as eu dix ans pour le faire ; ce n'est pas en un an que tu le feras ... ).

L’espérance sociale ne saurait se limiter à une simple pensée ( bien dit mais ce ne sont que des mots, toujours du bla bla ). Elle est une série de mesures que le gouvernement doit mettre en chantier. La première mesure qui entrera en vigueur sans délai est le relèvement des minima sociaux ( tu trouves que c'est maintenant urgent ? Et les retards de paiement ? Ils seront aussi rélevés ? ).

Il s’agit d’augmenter le plus petit salaire indiciaire de la fonctionpublique de 25% pour l’amener de quarante mille (40.000) à cinquante mille (50.000) franc CFA, et de relever la valeur de faibles pensions versées par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et la Caisse de Retraite des Fonctionnaires pour qu’elles atteignent 80% du salaire minimum de la fonction publique, soit 40.000 francs CFA. Les dispositions réglementaires relatives à cette mesure ont déjà été prises ( tout ça pue l'odeur des élections... ).

La deuxième mesure consistera en la modification, au cours de l’année 2007, du statut général de la fonction publique et du code de travail de sorte que l’âge légal d’admission à la retraite soit relevé de 55 ans à 60 ans (  les pauvres, bosser encore cinq pour ne pas être payés, je les plains !  ).

Les projets de loi y relatif, qui vont être soumis au Parlement dans les meilleurs délais, préciseront les modalités d’application de cette mesure suivant la spécificité de chaque catégorie socio professionnelle. Des dispositions seront prises pour que le relèvement de l’âge de la retraite ne porte pas préjudice à l’emploi des jeunes ( il y a du boulot pour les jeunes ? Dans quoi ? ).

La troisième mesure, actuellement en étude avancée, concerne la simplification des procédures d’admissions à la retraite (Oui, mais ils ne la toucheront que tous les six mois !). En 2007, les textes fixant la nouvelle procédure d’ouverture des droits à la retraite doivent être publiés afin qu’à partir du 1er janvier 2008, l’accès à la retraite soit automatique.

Les autres mesures à caractère social que le gouvernement exécutera en 2007 sont :

- le paiement de quatre (4) mois d’arriérés des salaires des agents de l’Etat contre trois (3) mois en 2006  (donc il y a des salaires impayés tandis qu'Edgar Nguesso se fait voler 270000 euros dans un hôtel cossu à Paris) ;

- l’octroie des primes particulières au personnel de la santé à l’instar de celles qui ont été récemment accordées aux agents de l’enseignement ( elles ont au moins été payées ? ) ;

- la poursuite des recrutements dans les secteurs de la santé et de l’éducation de base ( tu as vu le niveau de l'enseignent ? Ossebi, fais quelque chose ! Tu es un homme intelligent ! Maintenant que tu es ministre !  Toi au moins, tu es docteur en sociologie ! ) ;

- la gratuité totale des anti-rétroviraux, dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA ( A tout le monde ou juste pour tes violeurs de policiers  comme l'avait préconisé Antoinette ? il faut être précis quand on parle à sa nation d'esclaves !  ).

Mes chers compatriotes,

2007, nous ne l’avons pas oublié, est aussi une année électorale. ( Comment l'oublier ? Tu ne penses plus qu'à ça ! On le sait ! ) Elle nous impose pour cela le défi d’une saine compétition démocratique qui doit affirmer notre maturité politique et notre dignité ( saine ? Sans tricherie ? Sans corruption ? Je suis madame Soleil et je te dis que tu as tout faux et tu le sais ! ).

Nous devons relever ce défi, en faisant toujours prévaloir l’intérêt supérieur de la Nation ( enfin Sassou parle de l'intérêt supérieur de la nation ! Vous avez compris comme moi ? En fait, il ne parle que de son intérêt à lui ! ).

Notre devoir et notre intérêt sont dans l’espérance ( le peuple espère comme les chrétiens attendent le retour d'un christ qui ne revient pas : l'espérance peut être une attente indéfinie !. Le christ au moins était d'abord venu !  Arrête de te prendre pour un messie et parle d'espoir encore que l'espoir pour toi, ce n'est qu'un mot...) d’un Congo uni ( uni quand le nord reçoit tout et le sud des miettes ? Tu rêves ! ), stable et moderne ( ho ho, regardez la modernité de Sassou : elle n'a ni courant ni électricité ! ), scrutant des lointains horizons et visant à jamais les hautes cimes ( hautes cimes de la pauvreté ? De la corruption ? De la peur ? ).

Dans la sincérité ( ah bon ? Avant tu n'étais donc pas sincère ? Mais il n'y a pas de sincérité en toi ! ), j’adresse à chacune et à chacun de vous, aux malades ( tu ferais mieux de les soigner  par des médicaments et non par des promesses ! ), aux victimes des dernières catastrophes naturelles, à l’ensemble du peuple congolais ( laisse le peuple en dehors de ça : tu ne ssouhaites tes voeux qu'aux tiens ! ), mes voeux confiants ( confiants ? Méfiance ! ) de santé ( tu leur souhaites la mort, oui,  pour qu'il y ait plus de sous à te mettre dans les poches ) , de courage et de prospérité.

                                                             Bonne année 2007 ( pour qui ? Toi, c'est sûr si ta santé ne te fait pas faux bond, tu auras une bonne année 2007 !  ).

                                                              Vive la République ! ( Elle existe encore ? Moi, j'y vois un royaume géré comme "une épicierie familiale" pour paraphraser  l'autre, ton parent ! )

                                                                  Vive le Congo ( Oui qu'il vive mais d'abord, qu'il se réveille ! Lamouka, Congo, oza Kolala  pongi ya liwa !  )

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10 janvier 2007 3 10 /01 /janvier /2007 23:49

En regardant TVMONDE très tard ce soir, nous apprenons que l'affaire des disparus du beach est relancée en France. Pour rappel, il s'agit de plus de 350 refugiés congolais de Brazzaville rentrés du Congo démocratique assassinés par Sassou et ses neveux - sous prétexte qu'ils allaient reprendre les armes pour continuer la guerre. L'affaire avait été jugée en France et avait été sanctionnée par un  non lieu mais en cassation, cette décision a été invalidée car prise par Chirac pour des raisons politiques. A Brazzaville, il y a eu une mascarade de procès mais cette affaire relève du Tribunal Pénal International dont nous jugeons Sassou et ses neveux passibles. Sassou, tu seras jugé par le TPI un de ces jours ! Dieu m'entende !

Il faut se battre contre l'injustice et ne jamais baisser les bras : la raison humaine a conduit à l'institution des droits de l'homme. Et est-il encore nécessaire de rappeler qu'un homme en vaut un autre et Sassou ne peut impunément tuer des gens rentrés chez eux sous le regard de la communauté internationale.

Il faut que les populations du Congo-Brazzaville se souviennent en 2007 et 2009 que Sassou est un assassin. Comment les gens du Pool peuvent-ils voter pour lui ? Ca serait semblable à un suicide ! Un monstre qui a tué vos frères sans pudeur, vous daignerez le réélire ? Mais sans blague, quel peuple es-tu, peuple congolais ?

TSS : Tout Sauf Sassou !

Ci-dessous la réaction du gouvernement congolais qui se targue que nul ne peut être jugé deux fois, alors que le procès de Brazzaville n'avait de procès que le nom. Oui, nul ne peut être jugé deux fois et on va pour la première fois juger cette affaire macabre...

 


 

Déclaration du Gouvernement sur la décision de la Cour de Cassation de Paris (source : site officiel du président Sassou )...

 

Le ministre de la Communication, chargé des Relations avec le Parlement, Porte-parole du Gouvernement, Alain Akouala vient de faire une déclaration relative à la décision de la Cour de cassation de Paris sur l'affaire des disparus du beach de Brazzaville. Voici l'intégralité de ladite déclaration.

"Courant 1999, au port fluvial de Brazzaville (Beach), des Congolais ont disparu, alors qu’ils étaient réfugiés en République Démocratique du Congo, et revenaient dans leur pays à la suite d’un accord tripartite conclu entre le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), la RDC et notre pays, définissant un couloir humanitaire placé sous les auspices du HCR.

Une information judiciaire a été ouverte à Brazzaville, et un arrêt de la chambre des mises en accusation renvoyait quinze citoyens devant la Cour criminelle de Brazzaville, pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et génocide.

Les accusés poursuivis pour leur responsabilité dans ces disparitions ont été acquittés. Constatant que les disparitions déplorées ont été rendues possibles par une défection du système de sécurité au Beach de Brazzaville, la Cour criminelle a retenu souverainement la responsabilité civile de l’Etat congolais et l’a condamné à payer diverses sommes d’argent à diverses parties civiles à titre de dommages et intérêts.

Ce procès s’est déroulé en toute transparence durant un mois à Brazzaville et, fait rare au monde, il a été radiotélévisé en direct par les médias nationaux et internationaux. De hauts officiers de notre pays accusés dans cette affaire ont été interrogés et confrontés publiquement aux parents des disparus et aux témoins.

A ce jour, seules les parties civiles ont intenté un pourvoi en cassation contre la décision intervenue sur le plan des intérêts civils, ce qui confère à cette affaire l’autorité de la chose jugée au pénal.

En l’absence du pourvoi des accusés et du Ministère Public, celui des parties civiles n’a aucune incidence sur l’action publique qui, désormais, est éteinte.

Dès lors, il est contraire au droit international et à la coutume internationale qu’une juridiction d’un pays étranger, en l’occurrence la juridiction française, se saisisse de cette affaire pour la juger, violant ainsi le principe de la souveraineté des Etats.

L’immixtion de la justice française dans le règlement judiciaire des crimes et délits reprochés à des congolais au Congo est une atteinte grave à la souveraineté de notre Etat. Elle est susceptible d’entraîner, si elle ne prend fin de suite, une détérioration grave des rapports de coopération entre la France et le Congo.

Nul ne doit être jugé deux fois pour les mêmes faits (NON BIS IN IDEM).

Il paraît que la juridiction française a agi au nom de la compétence universelle. Mais cette compétence ne paraît être effective qu’envers des pays sortis de la colonisation considérés comme étant des Etats faibles. Cependant, celle-ci est outrageusement inopérante, voire inexistante face à certains pays que nous ne citerons pas.

Il est clair que l’action de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH), qui a excellé dans la politisation de cette affaire, tend à instrumentaliser la justice française en voulant jeter l’opprobre sur la Justice congolaise. Cela est intolérable.

L’histoire contemporaine, à travers certains procès montre combien la justice française n’est pas un modèle du genre.

Le Congo est un Etat souverain qui n’acceptera pas que sa souveraineté soit remise en cause.


Fait à Brazzaville, le 11 janvier 2007.


Le Ministre de la Communication, chargé des Relations avec le Parlement, Porte-parole du Gouvernement"

 

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9 janvier 2007 2 09 /01 /janvier /2007 23:26
Chers lecteurs,

le concept de "nouveaux denisiens", aussi ambigu qu'il puisse paraître, nous permet de recueillir des informations sur la gestion du pouvoir par le clan Sassou. Aujourd'hui, la famille présidentielle ou clan Sassou se déchire et l'astuce trouvée par les neveux et les fils est de créer des associations politiques jugées très budgétivores pour influer sur le cours des événements politiques du pays. Même le milliardaire Okombi Salissa s'est mis à ce jeu, lui qui a exploité un avion de ligne avec Sassou. Les neveux essaient de se neutraliser : Okemba s'oppose à l'obtention du grade de général par Edgar Nguesso craignant qu'à la mort de leur oncle Edgar s'empare du contrôle de l'armée... Les nouveaux denisiens se prétendent différents des anciens mais l'on comprend qu'il s'agit s'implement de personnes frustrées à la périphérie du pouvoir. Néanmoins, leurs révélations nous sont très utiles : nous comprenons ce qui se passe réellement dans la distribution clanique du pécule national. A l'étude, les nouveaux denisiens prouvent qu'ils sont au parfum des affaires du pays. Il ne peut s'agir que de gens assez proches du pouvoir, même s'ils n'en récoltent que les miettes ; ce qui les frustrent assez...

Comment peuvent-ils prétendre détester Sassou et se prétendre en même temps "denisiens" ? C'est une vraie énigme ! Ne suffit-il pas de se déclarer "Congolais" pour être scandalisé par les frasques de Sassou et de son clan ?

Cet article circule sur plusieurs sites ; ce qui rend sa source assez délicate à attribuer...

 


 

Quand le clan Nguesso pille les trésors du Congo

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La saignée permanente ou le pillage du trésor congolais. Le détournement des revenus pétroliers et du bois par le Président Sassou et sa famille : ça se poursuit à vive allure aux côtés des préparatifs de guerre.

1 ) Ce pillage, le plus souvent, çà se passe au Comité de Trésorerie. Là, le Président SASSOU décide lui-même de cette saignée.

2 ) Et le détournement à des fins personnelles des revenus pétroliers, ça se réalise surtout à travers les sociétés dénisiennes gérées par les deux autres Denis : Denis Gokana et Christel Sassou : l’argent n’arrive pas au Trésor. Comme l’argent de la vente massive du bois. Le clan Denis récolte tout l’argent et ne verse à peine que 5% au Trésor public.

A.Le Comité de Trésorerie.

Denis réunit régulièrement les décideurs financiers chez lui, à Mpila ou à Oyo, c’est à dire dans des endroits privés. Alors, il décide : “ donnez 400 millions à un tel, 1 milliard à tel autre”, ainsi de suite. Surtout au bénéfice de ses enfants ou de ses neveux, ou de la Direction Générale des grands Travaux pilote par son neveu Bouya. Voyons à quelles grandes occasions et sous quels prétextes durant ces dix derniers mois, O-TCHOMBE dit SASSOU, a sorti de l’argent principalement à travers les programmations du Comité de Trésorerie.

1. Les festivités du 15 août 2005 à Impfondo (fête nationale)

C’est une aubaine pour la famille princière SASSOU. Au budget, on avait prévu 17 milliards. En mai 2005, les SASSOU avaient déjà sorti PLUS DE 70 Milliards. En juin, la télé de SASSOU a fait voir les images des travaux à Impfondo. Ah ! ah ! pitié, pitié !

Après le 15 Août, la facture de Impfondo a atteint 104 milliards.

Nous, on a fait un tour là-bas, à Impfondo. Rien, presque rien n’a été fait. On ne voit que quelques murs élevés en toute hâte, sauf la belle villa de SASSOU.

Même l’abri pour le pot de la fête est inachevé. Ils ont donc bu sur l’avenue principale, inachevée, encore boueuse. SASSOU qui pensait inaugurer quelques bâtiments, n’a rien inauguré. Il s’est même retiré précipitamment d’Impfondo, dès le lendemain.

Les bénéficiaires de tous ses marchés ? Principalement, la famille SASSOU, rien que la famille SASSOU et des proches. Citons quelques exemples :

-  L’entreprise S.O.M., c’est-à-dire la boîte de Edith MBONGO SASSOU NGUESSO, a pris dès le départ, 6 milliards 1/2 pour divers bâtiments. Résultats : rien que quelques murs tordus ici et là ;

-  L’entreprise Bati Congo, c’est-à-dire la boîte de Ninelle SASSOU a, dès le départ pris 4 milliards ½ pour poser les dalettes, (comme ce que son mari et elle font le long de l’avenue de la Paix à Brazzaville, pas aux frais de la Mairie, mais des pauvres riverains forcés de payer). A Impfondo rien a été posé.

Ibovi lui-même s’est bien servi. Vous avez vu ce qu’il a construit dans son petit village natal Abo, à 8 km environ de Oyo ? 30 villas de luxe, sans compter la somptueuse et immense villa pour lui-même ; cette villa a été construite en un an. Sans compter la villa de Oyo, non loin des villas, construites, en un peu de temps record par les protégés de Jean Dominique OKEMBA : Pierre-Michel GUIMBI et Madame KAMA.

II y’a aussi les grands cadres politiques, préfectoraux (Djombo), diplomatiques et militaires originaires du coin qui se sont aussi bien servi sans rien faire ou presque. SASSOU a été obligé, dare dare, un mois avant, de passer de nouveaux marchés qu’il a donné aux entreprises chinois, sans que sa famille et ses proches ne remboursent des milliards perçus par eux :.

Alors, Président Denis, les opérateurs économiques véreux que vous dénoncez à cor et à iri sont où ? Dans votre famille ou ailleurs ?

2. Le Fespam :

Toutes les années, on achète de nouveaux instruments de musique, de nouvelles voitures et autres ; mais où sont partis les anciens matériaux ? A Oyo sûrement, ou là-bas, à Libreville chez Edith ?

Le Fespam, ça a été l’affaire du neveu nouveau riche complexé Edgar NGUESSO, de Claudia Sassou et de Edith Sassou. Sur 4 milliards prévus pour le Fespam, le partage fait par papa-Tonton a donné les résultats suivants dès le départ : 2 milliards pour Edith SASSOU BONGO 1 milliard pour Edgar NGUESSO 1 milliard pour les dépenses du Fespam dont 800 millions pour le cachet des artistes, gérés par Claudia LEMBOUMBA qui a négocié la plupart des contrats. Presque pas de trace de Ministre de la Culture, en dehors des discours qu’il a prononcé.

Sur ce dernier milliard, la gouvernante Claudia SASSOU NGUESSO (elle a déjà effacé le nom de LEMBOUMBA, en attendant B.I. qui ne veut rien savoir. Au fait, ou est passé la grossesse ?) avait pris 183 millions, pour faire les pagnes du Fespam qu’on a jamais vus. On l’appelle “ Madame plus de 100 millions”, parce que elle ne négocie jamais en dessous de 100 millions. C’est son chiffre de commencement. Même les plaquettes de bitume, qu’elle avait fait mettre sur un tout petit espace du tarmac de l’aéroport de Brazzaville vers là où stationnent les avions Air France ou TAC, ont coûté la bagatelle de 250 millions de francs CFA.

Même les réceptions du Fespam, c’était l’affaire de la famille Sassou : Maurice NGUESSO par exemple, s’était chargé de nourrir les festivaliers dans son site du fleuve Congo. Les gens ont embarqué dans le bateau Massamba Débat : plus de 150 personnes, surtout des étrangers et des personnalités renommées comme Madame TOBIRA, député Française des Antilles. Arrivés près du site, après 3 heures sur le fleuve, le bateau va faire demi-tour parce que chez Maurice, rien était prêt, pas nettoyé, avec des herbes partout. Maurice avait empoché 65 millions, jamais remboursés. Voilà l’image que, SASSOU-NGUESSO donne du pays. Le lendemain, dans les hôtels, les étrangers ne parlaient que de ça. Ils disaient de notre pays : « Congo la pagaille »

3 - La course des voiliers : l’affaire de Maurice NGUESSO et Claudia I.B.

Ah ! la honte. On a donc amené à Pointe-Noire notre Président déjà fatigué par le long voyage touristique du Brésil, juste à la veille de son voyage chez OBIANG, pour voir quoi ? Les gesticulations de 4 ou 5 matelots (les collègues de métier de Jean Dominique, le « Spécial » : il est matelot) partis de Marseille ? Le coût de cette opération qui n’a aucun bénéfice pour le Congo : plus de 4 milliards de F CFA.

Vous savez quoi encore à propos de cette course ? Claudia LEMBOUMBA-SASSOU-B.I. avait pris l’opération en mains. Même les banderoles à Marseille, point de départ de la course à Brazzaville et à Pointe-Noire, c’était cette congolo-zaïroise qui a été responsabilisée. A Marseille, elle a fait travailler des dizaines de congolais pour les préparatifs, puis la Claudia a fui sans avoir payé les pauvres congolais.

La veille de cette course, SASSOU a amené à Pointe-Noire plus de 300 militaires de Brazzaville et de Tsambitso pour sa protection, alors qu’il y a à Pointe-Noire toute une zone militaire. Pour les quelques jours passés là-bas, chacun de ces militaires a reçu comme prime, de 1.200.000 à 700.000 Francs CFA selon le grade. Bien sûr tout le séjour était pris en charge, hôtels, restaurants, voitures.

Bon ! Vous voulez savoir d’autres dépenses de la famille SASSOU ? Brièvement, voici :

4. Intronisation du Président BOZIZE à Bangui

Pour sa grande fête, BOZIZE est venu prendre 3 milliards chez SASSOU mais SASSOU a fait sortir 5 ; donc 2 pour lui-même, toujours par le biais du Comité de Trésorerie.

5. Les Sommets des Chefs d’Etat à Brazzaville et les grandes réunions de maman ANTOU A ces occasions, les SASSOU NGUESSO et TCHIBOTA ANTOU sortent 2 à 5 milliards.

La grande fête du bois et des forêts avec Chirac. Pour SASSOU, il a vu ça comme une consécration pour lui de la part de son ami Chirac. Mais qui d’autres était venu ? En dehors de l’inusable BONGO, aucun autre Chef d’Etat de cette zone riche en forêts ne s’est intéressé à ça. Coût de la manifestation : plus de 6 milliards. Résultat pour le peuple ? On attend encore ;

La grande fête de maman Antoinette avec ses médecins sur la drépanocytose. La grande dame, pendant l’absence de son mari parti au Brésil, s’est cru bombardée Chef d’Etat : rues barrées, motards, l’armée et la police partout pour protéger la 1ère dame du Congo et ses 2 ou 3 copines du Sénégal et de Bangui. Coût de l’opération : 3 milliards ½. Le résultat pour le peuple : On attend encore ;

6. Les décès des proches (AMBEDET, NDINGA OBA) :

Les anniversaires, et autres manifestations grandioses familiales sont toujours l’occasion pour SASSOU de sortir des milliards du Trésor, sur simple papier volant, le montant écrit à la main : même pas les fameux P.P.A.

Pour le respect des morts, on ne va pas parler des factures supportées par le Trésor avec les funérailles de AMBENDET Valentin ou de DINGA OBA, frère et oncle du Tout Puissant O-TSHOMBE. Mais, quand même ! Depuis quand un Gouvernement et son Trésor enterrent à grands frais et officiellement les parents d’un Chef d’Etat ? BOMONA WAPI Ė Ė ? Même le 1er anniversaire de la mort de Ambendet a occasionné des sorties de fonds du Trésor public, pour la fête à Oyo avec tout son gouvernement et le nouveau citoyen de Oyo : Kolélas Bernard

7. Les grands et longs voyages à l’étranger et à l’intérieur.

De mars 2005 à janvier 2006, voici la liste (restreinte résumée et racourcie) :

1 Visite à Rome et Bruxelles : plus de 90 accompagnateurs - Gros avion loué par JDO pendant près de 2 semaines. Coût : 5 milliards ½. Résultat pour le pays ? on attend encore ;

2 Visite au Brésil : plus de 100 accompagnateurs. Gros avion loué pendant plus d’une semaine, toujours par JDO. Coût 6 milliards. Résultat ? D’après la Télé congolaise, le Président a passé beaucoup de temps au Stade maracana en réfection. Denis a commenté le penalty manqué de Zico à une coupe du monde. Surtout le Président s’est entraîné à Maracana, ballon au pied, en essayant de marquer un penalty à Jean Dominique OKEMBA (JDO) qui était dans les buts, mais Jean Dominique OKEMBA, en bon gardien du temple, n’a pas laissé passer le ballon.

3 Est-ce que SASSOU et le peuple congolais ont compris la signification profonde de cette passe de SASSOU à JDO ? Ce dernier est de plus en plus impatient : il consulte, il consulte. Ces temps-ci, il fait fort du côté des cadres politiques de Bokouélé et de Mossaka, délaissés depuis par son oncle et rentré d’exil il y a quelque temps pour certains. Vous voyez qui ? Bien. En tout cas pour ce voyage touristique au Brésil, le peuple attend encore qu’on lui parle des gains pour lui.

4 Trois sorties au Gabon : là-bas, c’était surtout pour aller faire le point de tout l’argent pillé avec Edith et aussi pour aller consoler son beau-père qui avait des difficultés avec ses amis politiques et bokilos pour les élections. Ensuite c’est pour demander à Bongo de continuer à venir le soutenir pour ses fêtes et deuils à Brazzaville, parce que il n’y a plus personne pour faire le déplacement de Brazzaville. DOS SANTOS, BIYA et OBIANG ne veulent plus rien savoir ; même l’ami DEBY a rejoint le camp des boudeurs de SASSOU. 3 milliards à chacun, de ces sorties, pourtant à côté. Et puis il y a eu le voyage de janvier 2005 pour l’installation du beau-fils. Notre Denis, candidat à la présidence de l’UA, a convié plus de 30 chefs d’état à Libreville avec la complicité de son Omar. C’était pour les corrompre pour qu’ils travaillent pour lui à Khartoum. Pauvre Trésor congolais qui a été bien pillé pour bien caresser les 12 chefs d’Etat qui ont répondu à l’appel.

A Karthoum, le lobby Sassou a continué à corrompre : car vous savez que pour l’image de Denis partout, il ne pouvait pas passer. Même à l’UA, il y en a qui ne résistent pas à la couleur des billets de banque. Heureusement qu’il y a les grands pays qui n’ont pas pris part à ce jeu honteux : Afrique du Sud, Algérie, Nigéria, RDC, Egypte et la Lybie. Ils savent que Denis va échouer et on va s’en séparer pour de bon. Vous savez que dès retour, les gens de Denis ont obligé les femmes commerçantes à cesser de vendre dans les marchés pour les mettre forcées dans les cars qui partaient à l’aéroport pour applaudir Denis ? les faux Denisiens ont même fermé les écoles primaires et collèges pour que les enfants partent nombreux à maya maya. Les Directeurs qui ont refusé cela, on a relevé leurs noms pour les punir après, peut être même opérer des enlèvements contre eux. Dans le même temps, devant sa résidence, sur le « stade saint Denis », un grand concert avec tous les orchestres de la place. C’était fêti na fêti, pendant que tout le pays a faim. Est-ce que l’UA sait que le peuple congolais n’aime pas Denis, à commencer par nous autres, ses frères et sœurs de toujours ? (Combien cette histoire de l’Union Africaine va coûter au peuple Congolais ? Elle a été déjà chiffrée à des centaines de millions d'euros !) Au ministère des finances et Trésor, on tremble déjà. Tout va sauter.

Revenons aux dépenses de 2005.

-  Aussitôt après la fin de la course des voiliers et de Pointe-Noire, SASSOU a tourné : il est allé à Malabo, puis en Libye, puis à Abuja, puis à Ouesso, tout cela en moins de 3 semaines. Et à chaque occasion, Jean Dominique OKEMBA va louer les gros avions au montant surfacturé. D’après les chiffres que nous avons, toutes ces sorties, c’est de 2 milliards ½ à 5 milliards chaque fois. Les résultats pour le peuple ? On attend encore, on attend toujours.

Le mois d’août et les mois qui précèdent les fêtes de fin d’année, ont toujours excité le grand voyageur SASSOU et sa famille.

Voyez : Oyo, Impfondo, Ouesso, Impfondo, Pointe-Noire, encore Pointe-Noire (pour un mariage où il était témoin), Makoua ( c’était prévu, mais raté à cause du décès à Brazzaville d’une de ses “femmes”), Libreville, kinshasa, puis suit le grand périple pendant 3 semaines à partir du 11 septembre : New York, Cuba, Chine et Maroc. Puis Tunisie avant Bamako en Novembre et début Décembre, sans oublier le grand périple au Nord Congo à partir du 1er Novembre consacré au traditionnel dépôt à Oyo de la gerbe de fleurs sur la tombe de maman Mbwalé, sa mère. A cette occasion Denis a refait quinze tombes de ses parents, tout en marbre, SVP !

8. La réalité et les dessous des voyages officiels à travers quelques exemples.

Ah ! Vous avez vu comment la maison SASSOU et compagnie se servent de l’argent du pays ? Le dimanche 11 septembre, Denis est parti droit à New york dans le gros appareil loué par JDO, au prix fort. Si on additionne tous les montants de location des avions, on ne peut pas avoir un vrai avion à nous, d’abord pour Denis ? Mais JDO et SASSOU ne veulent pas ça ; car si ça se fait, ils ne sortiront plus d’argent du Trésor sur ce chapitre. C’est pourquoi ils louent, ils louent et ils louent les avions, d’abord auprès de Edith. Avions médicalisés et autres. Kolélas en sait quelque chose.

Il y a un an, une équipe d’Afrique de l’Ouest était venu ici à Brazzaville proposer un vrai avion à louer à Denis pour son périple à Rome et Bruxelle, à très bas prix. Dès que JDO a appris ça, il s’est opposé à ça énergiquement, et il est allé louer chez ses amis, 4 fois plus cher. Rien que pour sortir l’argent du Trésor pour leur poche.

Revenons à ce qui s’est passé le dimanche 11 septembre à Maya-Maya. Après le départ de notre mwéné SASSOU (vous avez vu comment il pose en mwéné dans les journaux de Ntalla ″ Economia ″ et ″Jeune Afrique Economic″ ?), pour New york, un gros avion est arrivé à Maya Maya en provenance de Libreville, envoyé par Edith Bongo. Alors, on a vu des choses terribles :

Les SASSOU, les NGUESSO, les petits fils et petites filles de SASSOU, les neveux et nièces de JDO, de MOKO Hilaire ont embarqué dans ce gros avion. En tout cas ils étaient plus de 100. Même Claudia qui venait à peine d’enterrer sa mère s’est mise du voyage. Direction ? Maroc et Chine. Au Maroc, ils vont joindre l’équipe SASSOU-NGUESSO - OKEMBA - TCHIBOTA venant de New York et Cuba. Au Maroc, ils ont leur banque : la BMCE (celle qui a la majorité du capital de notre LCB, La Congolaise des Banques). Les 17 milliards ½ des francs CFA que SASSOU et JDO, à l’occasion de ce long périple ont sorti du Trésor public, en le vidant totalement, ont été virés en grande partie là-bas par la banque BGFI Congo, via BGFI Gabon.

Une partie de ce qu’ils ont volé, pillé ici à Brazzaville et Pointe-Noire, les Sassou vont les mettre là-bas au Maroc dans leurs comptes, puis acheter des souvenirs et des salons qui vont voyager dans un vol spécial qui va atterrir à Olombo. A partir du Maroc, les SASSOU sont tous partis, avec deux gros avions à Pékin. Alors là-bas, un seul programme pour ces 200 SASSOU-NGUESSO, OKEMBA-MOKO - TCHIBOTA : les courses, les courses, les courses pendant que Denis fait semblant de s’intéresser aux discutions politiques, ici et là.

Mais tout ne s’est pas bien passé à l’occasion de ce périple. En effet, il y a eu la disparition lors de l’escale de New York, par quatre éléments de sa propre garde, des valises de devises devant rendre agréables tous ces séjours touristiques. On parle de l’équivalent de 7 milliards de F CFA. JDO a été obligé de revenir dare-dare à Brazzaville pour s’alimenter de nouveau dans la caisse familiale : le Trésor. Vous avez compris maintenant pourquoi Denis qui avait promis de payer au moins deux mois d’arriérés aux fonctionnaires, en ce moment là a été amené de préférer financer 2 fois ses voyages touristiques (vols des valises + réapprovisionnement). Vous savez quoi ? Denis a dépassé de plus de 32 milliards son budget de voyages. Avec l’union Africaine, le dépassement sera de combien pour le steward de Lina Congo devenu steward d’Air afrique marque UA ? On a vraiment des vertiges. Il faut savoir que l’UA ne prend pas en charge les déplacements de ses Présidents. Ce sont les Trésors de ces pays. Et Denis, il y a aussi la présidence de la CEEAC.

9- Quelques précisions sur le voyage de Tunisie

C’était en novembre. C’était un sommet de Chefs d’Etat organisé par l’ONU, pour parler communication, Internet et information.

De quoi Sassou pouvait dire là bas ? Car lui même a détourné les 475 millions qui avaient été prévus au budget pour installer l’Internet à la Présidence en 2005. Il est alors allé là bas pour se vanter de quoi ? De ses détournements personnels concernant ce domaine d’avenir ?

10- La Chine, nouveau maître de Sassou et nouvelle cache d’argent

Pour cacher sa colossale fortune, Sassou fuit les capitales occidentales pour ses affaires, notamment les USA et l’Europe. C’est pourquoi il mise énormément sur la Chine. Vous avez vu dans le N°4 des Denisiens, le virement à Hong Kong ? Il n’y a pas que cela. C’est à la Chine que Sassou a vendue une bonne partie du pétrole contre l’acquisition des armes sophistiquées et lourdes. C’est là bas qu’il est allé acheté des avions. On dit entre 6 et 10 avions. Ce sont des entrepreneurs chinois qui ont les plus gros marchés des travaux publics au Congo, après Penidino l’homme de main de Sassou.

Est ce que les USA, la France et l’Union européenne savent ça ? Si oui, que pensent-ils de ce colossal détournement et de cette préparation sans cesse de la guerre ?

11- Après la Chine, Denis a reçu un grand dirigeant africain : Thabo Mbeki.

Pour ça, JDO a décaissé 3 milliards du Trésor. Il a une telle facilité de décaisser là bas. Vous savez que le budget de son fantomatique conseil national de sécurité, de 6 milliards, a été décaissé d’un seul coup du Trésor ? C’est donc à la maison qu’il gère ça. Abandzounou le ministre en sait quelque chose, puisque c’est à la maison de JDO qu’il a retiré ses 195 millions de FCFA pour asseoir son Association C.A.P. dirigée contre le vieux Ganao.

12- Le surarmement

Mais, pour Sassou, ce qui la préoccupe ? Surtout à Pékin, c’est l’acquisition d’énormes quantités d’armes de guerre contre la livraison de cargaison de pétrole. Il faut bien les armes pour remplir le bunker de Mpila dont la construction prévue pour 7 milliards, a dépassé aujourd’hui les 20 milliards.

Partis donc de Brazzaville le 11 septembre, les Sassou ne sont revenus que le 10 octobre.

En Chine, c’était vraiment la fête, les voyages à partir de Pékin pour Schangaï, Dubaï, Hong Kong pour préparer les fêtes de fin d’année, car ils sont presque tous des commerçants.

Pendant que les Sassou voyagent, la famille a décidé que c’est MOKO Hilaire, le neveu, qui va garder le pays. C’est pourquoi, vous voyez, Ce Moko ne voyage presque plus avec Denis. Tous les placements d’argent que SASSOU fait partout, c’est parce qu’il a peur, il a beaucoup peur. Tout le monde a suivi ce que tous les députés ont dit dernièrement, et c’était passé à la télé : il a trop peur. C’est pourquoi d’un côté SASSOU a négocié avec les Israéliens qui vont bientôt se charger entièrement de sa sécurité et sa protection.

A sa résidence de Mpila, ses partisans se frottent les mains, puisqu’ils disent que bientôt les Israéliens vont s’installer sur toutes les crêtes des collines qui entourent Brazzaville, même à « Ekoti ya Monseigneur » ou à la crête BIAYENDA sur la Route nationale 2.

Il y a 30 ans, le mot d’ordre dans le pays, c’était PEGASO : “Petit Emouengué Gaspille l’Argent du peuple et Sassou Observe”. Aujourd’hui, c’est l’inverse, à savoir SOGAPE ; c’est à dire : “Sassou - Okemba Gaspillent l’Argent du pays et le Peuple Encaisse”.

13. Les pratiques fétiches et mystiques

SASSOU a fait des pratiques fétichistes et mystiques des préoccupations de très haut niveau.

On le voit maintenant avec un bâton fétiche de protection qu’il tient lui-même quand le Spécial JDO n’est pas là.

A Brazzaville :

1 Sous la stèle des trois dames, à côté de l’immeuble des Italiens, il a fait enterré un albinos vivant par la Société F...Coût de l’opération : 2 millards1/2

2 L’immense sculpture d’éléphant traduisant son emblème et placée de façon scandaleuse au Rond point de la Patte d’oie, à côté du Palais des Congrès abrite sous terre les restes d’ossements humains ; coût : 3 milliards 800 millions.

3 A l’occasion des travaux exécutés par son ami voleur Peindino de Socofran pour construire la Stèle de De Brazza, dans le cadre du transfert de ses cendres, en face de la Mairie centrale (travaux mystiquement protégés par des francs-maçons français et congolais) SASSOU a fait enterrer sous-terre des fétiches bizarres par un marabout béninois. Et un membre de son Cabinet avait été surpris en Algérie à la tombe de De Brazza tenter de récupérer une partie des ossements de De Brazza pour la protection de SASSOU.

Tout le monde en parle en Algérie et en France. Les travaux de l’édification de cette stèle devaient coûter au départ 2 milliards 750 millions. Au mois de juillet 2005, les Sassou et Penidino avaient déjà sorti plus de 6 milliards, alors que la construction du mausolée de De Brazza et du mausolée de Makoko n’étaient pas encore été entamées. Aujourd’hui, on a déjà dépassé les 16 milliards et les travaux ne sont toujours pas terminés. Le FMI a comptabilisé tout ça ?

Pour cette histoire de de Brazza, les vrai mwéné des grands villages mbochis ne sont pas d’accord avec Denis lorsqu’il s’ingère dans les histoires de la nomination du roi de batékés. Certains lui ont dit : mais pourquoi tu fais ça chez les batékés, alors que eux ne font jamais ça quand on désigne le “ mwéné ” chez nous ? Dit-on que les fétiches des batékés qu’on appelle kwémbali vont faire tomber une grosse pluie la veille et le jour de l’inauguration de la stèle. La malédiction a déjà commencé, puisque la fête a été reportée. C’était prévu le 3 octobre, c’est renvoyé à une date ultérieure en attendant que les françs maçons, les Lounana Kouta rencontrent partout, apportent un complément d’argent. Ils construisent même à côté du monument de De Brazza, leur église immense.

En tout et pour tout, la volonté du mwéné SASSOU d’avoir avec lui les rois et les notables du Congo, surtout les mbochis, tékés et les vilis, c’est toujours pour se protéger mystiquement et renforcer son pouvoir. Vous avez maintenant compris pourquoi SASSOU se mêle des choses de la Tradition, alors qu’il n’est pas téké ou vili.

14. La préparation des élections de 2007 et 2009

Les grosses sorties frauduleuses d’argent que les SASSOU et les JDO organisent, c’est bien sûr pour soutenir leur train de vie scandaleux, mais, politiquement, c’est pour préparer les élections futures. On a entendu un de leurs familiers dire, à un proche qui se plaignait au Trésor de ces pratiques menées au vu et au su de tout le monde :

“Il faut bien trouver de l’argent quelque part pour gagner les élections en 2007 et 2009 ”. Lui même Denis a dit un jour à Mpila :

“ Après 2009, on va souffler. On n’aura pas le même besoin d’argent. On célèbrera donc les fêtes nationales à l’intérieur du pays tous les 2 ans, avec Brazzaville dans l’intervalle ”.

On comprend pourquoi Denis donne l’essentiel des marchés publics aux siens. Même les feux rouges de Pointe-Noire, c’est Edith. Les meubles pour équiper la Primature, c’est Edith.

Pour ces deux marchés, nous ne connaissons pas encore le coût. Bientôt, la privatisation des grands marchés municipaux, à Brazaville, va bénéficier à EDITH, à Ninelle, à Claudia, toujours pour préparer les fonds électoraux. Hugues le Maire de Brazzaville et gendre de Sassou, dit partout “qu’il faut faire vite pour la privatisation de ces marchés : il faut le faire avant les élections”.

On voit le but. On va d’abord donner ces marchés principaux à quelques Congolais ou Libanais. Mais au fond, ce sera pour la famille et vous verrez comment les taxes vont pleuvoir sous toutes les formes ; pendant ce temps, les agents municipaux affectés à ça, seront au chômage.

15. Les activités d’enrichissement se poursuivent :

Quelques autres exemples :

1 dans le transport aérien ;

Sassou et Okombi Salissa (le nouveau milliardaire) ont eu entre temps un avion de ligne commerciale. Pendant un temps, ils ont exploité la ligne Brazzaville - Pointe-Noire ; cette activité est menée sous le couvert d’un parent à eux : la secrétaire particulière de Denis, Madame M., la pauvre. Sassou a ainsi pris cet avion pour ses campagnes électorales, en plus de ses hélicos et de Equaflight, l’avion de Edith, spécialisé dans le frêt. De nombreux congolais refusent de prendre les vols de Air Sassou - Okombi. D’ailleurs l’avion n’est pas assuré et ses vols sont souvent incertains. Souvenez-vous de la précédente expérience hasardeuse de Edith sur les lignes Congolaises du Nord et de Pointe-Noire : Congo Airways. Cette compagnie a disparu très vite. La compagnie de Sassou Okombi vient de disparaître : ils ne payaient pas la location de l’avion, ni les pilotes.

-  dans le contrôle des véhicules :

C’est la Société Congolaise de Véhicules (SCCT). Elle a vu le jour à Brazzaville et Pointe-Noire avec actionnaires déclarés :

Madame Ovounda Charlotte (la dame de compagnie de Antoinette), Yacine Bongo (enfant de Edith Sassou - Bongo qui est pourtant encore élève), Lydie Nguesso et un prête - nom Kourissa Jean Dedieu bombardé P.D.G. L’investissement officiel du début se chiffre à 600. 000. 000 de F CFA.

Edith vient d’acquérir à Brazzaville la propriété d’un vaste terrain nu vendu par une Ambassade au prix, paraît - il qui avoisine le milliard. Ce terrain est situé à côté de l’hôtel de luxe de Edith “ La méridienne ”, en contre bas des rails, en descendant la rue Mbochis, en face de la Faculté des Lettres “ Bayardelle ”.

Pour construire son bunker à Mpila, pour ses préparatifs de guerre, Denis a agrandi sa propriété privée en expulsant de force et sans indemnité d’aucun franc, 70 propriétaires de terrains régulièrement acquis par eux, dont certains étaient bâtis. Sassou a déjà installé là, la grande partie de son bunker souterrain. On a lu dans les journaux de Brazzaville que les propriétaires ont formé une association pour tenter de récupérer leurs parcelles. Sassou fait la sourde oreille. Un Président devenu un vrai bandit. La valeur estimée de ces terrains s’élève à plus de 5 milliards de FCFA, et la superficie que Sassou a ajouté gratuitement à son terrain, c’est de l’ordre de 50 000 m2. C’est fou. Dans son bunker Denis peut installer des divisions comprenant des régiments d’armes différentes, des engins lourds, des fusils d’assaut et autres matériels de guerre, achetés en Chine et même des services. C’est vraiment fou ce que Denis nous prépare. Combien la construction de bunker coûte l’Etat ? On parle déjà de 12 milliards1/2. Et ce n’est pas fini. Et l’artillerie lourde qu’on va loger là bas combien ça coûte ? Il n’y a que Denis qui le sait.

16. La refondation du PCT

Vous voyez comment Denis jongle dans cette affaire ? Alors que c’est SASSOU qui a organisé le clan NOUMAZALAYI pour aller à la Refondation afin de tuer définitivement Marien Ngouabi. Aujourd’hui, à cause de la résistance de nombreux dirigeants historiques et de la masse du Parti, Sassou dit aux tenors de l’autre camp ( Lékoundzou et autre) : “ Je suis au - dessus de la mêlée ; je n’ai jamais initié ni soutenu le mouvement de la Refondation”. Allez ensemble au congrès et on verra tout là-bas. Comme il voit que les refondateurs tous seuls ne peuvent battre les conservateurs alors il intervient directement. Ainsi au comité central du 24 novembre à Mpila, Denis a pété les plombs. Il a dit que la grève des enseignants est l’œuvre de l’activité des « éléments provocateurs qui se mettent à s’agiter dans les milieux des syndicats ». Alors que d’après sa propre constitution taillée sur mesure, il ne doit pas appartenir à aucun parti, voici ce qu’il dit là bas au C.C. du P.C.T. « J’ai convoqué cette réunion pour qu’il nous soit possible de renouer avec les principes et normes de l’organisation de notre parti ». Est ce que Denis, Président de la République a le droit de convoquer le C.C. d’un parti ? Ouvertement il viole sa propre constitution. Et Denis est entré dans une colère terrible parce qu’à Impfondo on a barré son nom partout, même au siège du P.C.T. Il accuse les conservateurs. Et puis a fait à ce Comité Central des aveux qu’on devait le poursuivre en justice. Ecoutez-le à ce Comité Central à propos des élections législatives de 2002 : « le P.C.T. n’a pas seul élu des députés. S’il y a un élu à Okoyo par exemple, c’est moi qui l’ai acheté. Tous les élus de Talangai, j’ai acheté les candidats Engani, Nguesso Maurice et les autres challengers. J’ai donné 20 millions à NKaya (candidat UPADS) pour que Denguet Attiki l’emporte à Poto Poto. J’ai acheté nos concurrents. Si je ne l’avais pas fait, le P.C.T. serait minoritaire à l’Assemblée Nationale ». Denis a fait pareil à la FECOFOOT. Le chef Ndenguet a distribué enveloppes sur enveloppes, 2 à 4 millions chacune pour que le candidat de Sassou, Ibovi d’Oyo passe. En guise de reconnaissance, Ibovi a mis le fils du chef Ndenguet à la trésorerie. Avec ça, Denis est encore au pouvoir ? Les Denisiens comme tous les vrais membres du P.C.T. sont entrain de diffuser partout ces déclarations incendiaires de Denis. Il faut tirer les vraies conclusions de ça. Assez les protestations de salons.

C’est ça Denis, tel que nous le pratiquons depuis des années : il manipule, il divise, il expose ceux qu’il ne veut plus voir aux commandes des affaires, puis il s’en débarrasse pour les transformer en mendiants auprès de lui.

Aujourd’hui les 2 camps pour PCT se sont réconciliés avec Sassou aux commandes.

Mais Denis a peur de perdre. Il vient de demander à Noumaz, de faire tactiquement marche en arrière : dans une lettre du 4 octobre 2005, intitulée “ Note d’information n° 006” adressée à tous les membres du PCT, l’agent de Denis s’explique à propos de l’échec de la session extraordinaire du Comité Central du 02 octobre et envisage le retrait de sa plainte au Tribunal contre les partisans de Lekoundzou, etc..., etc..., Tout ça, Noumazalayi, au nom de Denis, dit que c’est motivé “par la nécessité impérieuse et vitale d’arrêter net la logique suicidaire de la désunion”.

Ne nous laissons pas tromper par la ruse, Denis reste sur les positions de toujours : diviser pour bien régner.

17. La gestion de la mort de Lily Mapapa

Vraiment Denis et les siens exagèrent. C’est vrai qu’il a eu deux enfants avec cette Zaïroise : la veuve Claudia et Kiki qui ont aujourd’hui plus de 35 ans. Denis n’a jamais épousé cette femme, ni coutumièrement, ni à l’état civil.

Voilà que cette dame décède aujourd’hui et Denis se comporte publiquement en “ veuf ”. Sur les lieux de la veillée mortuaire, comme à l’église et au cimetière, ce sont les Sassou, les Nguesso et les Okemba qui organisaient tout ; on allait même présenter les condoléances à Denis, alors que le vrai veuf, François Ngoyo, était confiné dans un coin, lui qui a élevé les 2 enfants Sassou, en plus du sien propre.

A l’église des Plateaux de 15 ans, et à l’occasion de la messe dite à la mémoire de “ « ya Lily », Denis s’est même permis de diviser les enfants de la défunte : une partie, à côté de François et autre partie entourant Denis, alors que chez nous, à cette occasion d’adieu à maman, les enfants se mettent ensemble, à côté du catafalque. Mais diviser pour Denis, c’est plus fort que lui, c’est dans le sang. Même à la messe de retrait de deuil à la Cathédrale, Denis a encore séparé : le vrai veuf Ngoyo d’un côté tout seul et, lui Denis, est placé l’autre côté, entouré de tous les enfants de la défunte, y compris la fille de Ngoyo.

Denis a même fait venir à grands frais de Kinshasa l’archevêque Mossengo pour célébrer la messe, comme si Brazzaville n’a pas d’archevêque.

Cette histoire a scandalisé tout Brazzaville. Même Antoinette avait préféré quitté Brazzaville pour ne pas avoir à assister à ce qu’elle pouvait imaginer, elle qui en a vu de toutes les couleurs du vivant de sa rivale.

18. Le procès du beach

Cette histoire est bizarre. Nous, les Denisiens, nous n’étions pas d’accord avec cette histoire de 353 disparus. C’est vraiment exagéré, on a gonflé les choses. Mais, même si c’est vrai qu’il y a eu des ninjas disparus, tués en masse, le chiffre peut être aussi exagéré ; et dire aussi que tout ça, c’était la guerre ,  parce que les Ninjas aussi, ils nous ont tué beaucoup.

Seulement les tueries qu’on avait fait aux Ninjas en dehors de la guerre, en mai 1999, au beach et au couloir humanitaire, ce n’était pas la faute de nos jeunes. On peut en témoigner.

Lorsque, à la demande renouvelée de Denis, certains chefs conduits au procès du beach demandaient à des gens comme les ALAKOUA, les Vital BAKOUA et les SITA BANTSIRI de continuer à tuer les Ninjas réfugiés, parce que, selon Denis, si non ils allaient renforcer les lignes Ninjas à Bilolo, à Sadelmi ou ailleurs, d’autres chefs n’étaient pas d’accord. Nous avons entendu par exemple le Général DABIRA ou encore le Colonel NDENGUET demander au Président Sassou de dire à ces officiers obéissants « d’arrêter de faire tuer comme ça les enfants d’autrui ». Un jour de mois de mai, le général Dabira disait au président Sassou : “ Cette histoire commence à faire du bruit. Le Colonel Touanga, qui est un ami, est venu me voir au sujet de son enfant gendarme qu’il n’arrive plus à voir”. Le chef Ndenguet aussi protestait sincèrement de tout ça.

Mais Denis ne voulait rien savoir, surtout que ses neveux Jean Dominique Okemba et Hilaire Moko demandaient toujours de poursuivre les massacres des Ninjas : C’est la vérité. L’affaire du beach, c’est l’affaire de 3 personnes qui ont commandité ça : Sassou Nguesso, Dominique Okemba et Hilaire Moko.

Pourquoi donc le Président a fait ce procès en exposant des innocents ou des vaillants chef de guerre comme Adoua, Ntsourou et Garcia. Si ces trois là étaient dans cette affaire, c’est qu’ils n’ont fait qu’exécuter les ordres de tuer des Ninjas à Brazzaville ou dans le couloir humanitaire donné par l’oncle et ses deux neveux.

Le Président a fait ce procès pour protéger ses neveux. Vous avez vu comment Sassou avait tremblé quand on avait arrêté Ndenguet et Dabira à Paris ? Denis avait peur que ces deux-là qui savaient tout, mais ne se reprochaient de rien, puissent craquer et disent toute la vérité.

Protéger ses neveux et lui-même, en faisant ce procès, Sassou a sali pour toujours l’image des « accusés », exposés à la télé pendant plus de trois semaines. Leur acquittement n’efface pas cette honte. Et Sassou a continué à les exposer. Vous avez vu ça ? Denis a fait un Numéro spécial de “ Economia ” avant le procès, qu’il nous a fait distribuer gratuitement à Impfondo le 15 Août. « Economia », c’est le journal de son nouvel ami, pourtant ancien ennemi, le Camerounais Talla, patron de « jeune Afrique Economie », un gros voleur qui vit maintenant souvent au Congo pour conseiller Sassou.

Ce numéro spécial a coûté 3 milliards 600 millions de F CFA que se sont partagé le bamiléké truand Talla et Jean Dominique Okemba.

On dit même que Sassou est devenu actionnaire dans son journal. Dans ce numéro spécial 15 Août, on a exposé les photos en couleur des “ accusés ”, surtout, les Colonels et Généraux Dabira, Ndenguet, Adoua, Garcia et Ntsourou. Et ceci, pour que personne, selon Denis, n’oublie que c’est eux les “ les génocidaires ”. C’était aussi pour préparer l’opinion pour qu’elle accepte les condamnations. Car Sassou, avait prévu de les faire condamner pour son image internationale disait-il .

C’était sans compter avec la réaction violente des intéressés qu’on a lu dans les tracts qu’ils ont distribuer partout : “ La voix de la DCRM ”. Le résultat, c’est que 2 jours après la distribution de “ Economia ” à Impfondo, ce numéro spécial n’a plus été distribué et les gens ont été acquittés. Les Denis ont cependant laissé circuler en masse un autre numéro spécial, celui de “ Jeune Afrique Economie ” où Sassou pose en mwéné sous la garde de J.D.O. Coût de cet autre numéro spécial : 2 milliards 500 millions de F CFA, partagés cette fois-ci entre le même Bamiléké et Claudia Lemboumba. Tous ces milliards sont sortis du Trésor.

Mais comment Sassou a eu l’idée de sacrifier ces vaillants combattants qui sont à l’origine de son retour aux affaires ? Il vient de sacrifier aussi Willy Mantsanga que Denis avait auparavant décoré. Chers cobras, n’oubliez pas que Mantsanga était votre ami de combats difficiles. Denis continue d’effacer les traces des vrais combattants pour que le pays ne retienne que l’image (pourtant désastreuse) de sa famille des grands voleurs.

Avant Mantsanga, Denis a assassiné crapuleusement Boni Andessa dit Colonel Eyoma, Okana dit chien méchant, Denis a emprisonné le vaillant Sawa, il a fait fuir en exil forcé le vaillant Menga, l’intrépide Lieutenant Moungabio et le courageux Moubenda. Déjà, il a fait tuer un grand chef, Oko Camille, par ses neveux Okemba et Moko Hilaire. Ça c’est Denis.

Il faut savoir qu’autour de Sassou aujourd’hui, il ne reste plus que ses parents qui étaient refugiés à Oyo pendant la guerre de 1997 (Moko Hilaire) ou refugiés à Libreville et en France (Jean Dominique Okemba), dans des villas ou hôtels climatisés, alors que pendant ce temps, les principaux “ accusés ” de l’affaire du beach étaient sur les champs des combats. Hommage à Camille OKO, à chien méchant, à Boni et tant d’autres victimes de la famille Sassou.

C’est la pratique de Denis : envoyer et exposer les autres dans des missions périlleuses et faire semblant soi-même de ne rien savoir. Souvenez-vous, pendant la guerre de 97, Denis a envoyé de jeunes cobras à Owando pour aller raser la ville de Marien Ngouabi, que lui Denis avait assassiné en 1977 en association avec Yomby Opango. Des villages autour de Owando ont été incendiés, brûlés sous l’instigation de Denis. C’est avec Moko Hilaire, basé à Oyo, que Denis a organisé tout ça. Pourquoi Sassou ne fait pas un procès sur ça. T

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8 janvier 2007 1 08 /01 /janvier /2007 15:20

 

Les neveux de Sassou sont au pouvoir ! Ce sont eux qui instrumentalisent les nouvelles alliances politiques au sein du P.C.T. En têtes d'affiche, Emmanuel Yoka, directeur de cabinet du président Sassou et le ministre Pierre Oba qui revient en force, paraît-il, pour une médiation entre le chef de l'Etat et Lékoundzou, son vieil ami, chef de file des "conservateurs" opposé à la "refondation" du P.C.T. voulue par le premier. Edith qu'on dit en convalescence à Paris est pour un dialogue entre les deux courants du parti au pouvoir.

Si Lékoundzou insiste pour maintenir le P.C.T. (Parti Congolais du Travail) en l'état, Sassou aurait réussi à retourner certains hauts dirigeants comme le vice-président de l'Assemblée Gabriel Oba Apounou et le sénateur Richard Eyeni. Du coup, Sassou maintient sa position et durcit le ton, quoique minoritaire, poussé par ses enfants et ses neveux Wilfrid Guesso dit "Willy", PDG de la Socotram (Société Congolaise des transports maritimes) et président de l'association politique Club2002. Possédant trois de ses militants au gouvernement, y compris quelques députés, Willy mise sur la marginalisation des conservateurs et l'éclatement du P.C.T. ; ce qui lui permettrait de fusionner son Club2002 avec le clan des "refondateurs" pour aller aux élections législatives de 2007 en position de force...

                                                                                             

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6 janvier 2007 6 06 /01 /janvier /2007 14:58

Voici le lien d'une vidéo interdite de l'empereur Bokassa certainement censurée à l'époque de la présidence de Giscard d'Estaing qui témoigne du comportement toujours colonial de la France exploitant les richesses de l'Afrique centrale ou francophone sans verser un centime comme à l'époque des sociétés concessionnaires ! Vous comprendrez que pourquoi Sassou n'est qu'un pantin entre les mains de la France, une marionnette qui ne fera jamais rien pour l'intérêt du Congo car seul lui importe de rester au pouvoir : Total peut piller le pétrole, que peut y faire Sassou ? Après tout, la France nous tient par la monnaie : elle contrôle l'Afrique au travers du franc cfa. C'est en allant chercher secours auprès de Kadhafi que Bokassa perdra son pouvoir. Pour l'Afrique, la France, n'a pas changé de politique depuis le général De Gaulle. Après tout, il ne s'agit que de Nègres... Ce qui vaut pour Giscard vaut pour les autres présidents français car les Etats n'ont pas de sentiments mais seulement des intérêts (Richelieu). Vous découvrirez comment les sociétés françaises et suisses ont exploité le diamant et l'uranium sans verser un centime à l'Etat centrafricain, comment Giscard aurait tué l'amant de l'impératrice Catherine, épouse de l'empereur Bokassa, car il sortait avec et n'a pas apprécié qu'elle le quitte pour quelqu'un d'autre. Giscard aurait passé deux mois avec elle et l'aurait même mise enceinte...

 Bokassa n'était certes pas irréprochable mais il avait vu comment une amitié en politique est une chose si farfelue qu'elle n'a aucun sens. Tout de même, une amitié acquise à coups de diamants de plus de quarante carats ! Pendant des années ! On découvre un Giscard amateur d'éléphants, jaloux, jusqu'à occuper un pays dont le président était pourtant un ami, un homme qui s'était battu pour la France, pour le déposer : le général Bokassa qui a appris à ses dépens qu'on ne devient empereur qu'à ses risques et périls. Giscard a gardé les diamants après avoir récupéré les présents qu'il avait donnés comme l'épée préférée de Napoléon. Académicien, il a tout le temps pour écrire ses mémoires et nous verrons quelle place il y consacrera à ses extravagances africaines...

http://video.google.com/videoplay?docid=-7197359614651441449&pr=goog-sl




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6 janvier 2007 6 06 /01 /janvier /2007 13:41
Cher X,
bonjour.
Encore une fois, mes voeux les meilleurs à toi et à toute la famille. J'estime que tout texte qui peut édifier notre peuple et l'amener à combattre l'inadmissible doit être partagé...
Je ne mets pas ton nom par souci de te protéger contre les puissances destructrices au pouvoir dans notre pays...
Je vais répondre à la dernière question de ton mail. " Quelles sont les idées capables de renverser cet édifice construit par ces malfrats ?" L'édifice construit par ces malfrats est avant tout un édifice psychologique qui ne tient que par la peur et la croyance du peuple qu'il n'y peut rien. Et aussi par le droit qui est avant tout une force psychologique qui peut se prémunir de la violence physique pour se faire obéir.
Oui, les Etats sont légitimes au regard du droit international qui les protègent par la non-ingérence et quiconque y accède, même par la force se prévaut de ce droit ; ce qui est une aberration tolérée. C'est aux peuples qu'il revient de se délivrer eux-mêmes des tyrans qui les asservissent. Encore faut-il qu'ils en aient la volonté...
Mais répondons :" Le peuple n'y peut rien ?"  C'est faux ! Cet état des choses n'est pas une fatalité. En 1992, le peuple congolais a fait partir Sassou du pouvoir sans verser une goutte de sang, sans user de la force, alors qu'en 1997, Lissouba a échoué en essayant d'user de la force d'arrêter deux criminels cachés par Sassou. La force n'est donc pas forcément la solution si on n'est pas convaincu de la supériorité militaire, stratégique au travers d'alliances, d'équipements sophistiqués, de militaires aguerris au lieu de ces petits "gazelliens" qu'on a envoyés à la boucherie. Même en Occident, la démocratie est le fruit de luttes centenaires. La royauté existe encore mais se doit de cohabiter avec la démocratie en Angleterre, en Espagne, des rois qui jadis avaient confisqué les nations européennes...
D'abord faire en sorte que le vote populaire devienne un vrai vote avec des élans contestataires quand les gouvernants ne donnent pas satisfaction à la population. Or, me semble-t-il que le vote est un vote résigné qui admettrait de surcroît que voter ou ne pas voter Sassou, c'est la même chose ! C'est évidemment faux. Ne pas voter pour Sassou, c'est lui envoyer un message de colère, de rejet, c'est même tout simplement l'écarter du pouvoir... Désormais, Sassou est obligé d'organiser des élections ; ce que Lissouba n'a pas compris ! Quand on instaure le droit de voter, on ne peut plus que s'y résoudre ! Il a au contraire tergiversé. Il n'y avait pas urgence à arrêter les deux criminels qui se trouvaient chez Sassou : Lissouba aurait pu d'abord organiser les élections avant de poursuivre les deux individus devant les tribunaux. Tu reconnaîtras que ce n'était pas une pratique juridique que d'envoyer des militaires sans passer par les tribunaux et sans avoir jugé l'affaire ! Au contraire, les événements lui (à Lissouba) ont servi de prétexte pour se maintenir au pouvoir. Les élections libres poussent les gouvernants à servir le peuple car ils n'ont pas le choix s'ils veulent se maintenir dans ces postures avantageuses au sommet de l'Etat et de la société. Le pouvoir électoral rappelle aux dirigeants politiques que leur règne dépend de la satisfaction qu'ils donneront aux électeurs dans le délai de leur mandat. Même au nord du Congo, si le vote est bien secret, on peut voter contre Sassou car tous ne l'aiment pas car tous ne bénéficient pas de ses privilèges distribués de façon partiale à quelques sbires appartenant souvent à son giron familial. Tu comprends pourquoi la dictature est un crime car la causalité de maintien au sommet du pouvoir n'est plus l'électorat mais la force, l'intimidation ou la peur. Or, c'est une idée communément partagée que le pouvoir vient et doit provenir du peuple... Imagine que Sassou soit battu aux élections parce qu'on aurait porté un inconnu par vote protestataire. Il pourrait se maintenir par la fraude mais son affaiblissement psychologique s'en ressentira et s'il y a des observateurs extérieurs, il n'est pas dit que les choses se passent comme il l'entend. Le nouveau président sentirait que s'il ne faisait rien, le sort subi par Sassou, à savoir, la défaite électorale, pourrait le frapper. Sassou a conçu une constitution qui lui donne de nombreux pouvoirs mais ce n'est valable que s'il gagne les élections ! Or, qu'est-ce qui lui assure qu'il gagnera toujours les élections ? Ses fétiches ? La lâcheté du peuple ? La corruption ? Le système politique ?
Vois-tu, le peuple n'est pas encore conscient qu'il est le maître, que le Congo lui appartient et que les gouvernants sont en fait ses serviteurs. Chaque Congloais possède à portion égale du territoire nationale, des richesses nationales ; c'est pourquoi la vente de la terre par quelques énergumènes à des prix farfelus comme le fait que certaines familles très pauvres n'aient rien est une aberration : c'est l'Etat qui devrait vendre les parcelles et non des indivdus. Il semble encore primer l'idée traditionnelle que le tsi appartient au roi, au président de la République ! Faux ! Cette manière de voir ne devrait plus avoir lieu d'être. Nous sommes entrés dans la modernité et, sans totalement tourner le dos à nos traditions, nous devons non pas hériter que du mauvais côté de cette modernité parce que la France le veut ! Regarde la Côte d'Ivoire qui a montré qu'on peut s'opposer au pouvoir colonial et Bagbo sans le soutien populaire ne tiendrait pas un jour de plus... J'ai par ailleurs ri quand j'ai lu sur une pancarte des jeunes patriotes :"La Côte-d'Ivoire n'est pas le Congo" ! Le Congo, la risée d'un autre pays africain...
Ces malfrats ressemblent à des colosses d'argile que le peuple peut abattre mais quand on croit n'avoir comme seule richesse que sa propre vie, comment veux-tu qu'on aille protester si on peut être tué et perdre la seule chose qu'on a ? Seulement notre peuple doit observer que les peuples qui se battent, parfois avec des pierres contre des tanks, finiront par gagner car aucune armée ne peut vaincre un peuple qui est décidé à résister. Observe ce qui se passe en Irak : les Américains sont en train d'échouer ! Pourquoi ? Parce qu'il y a le peuple irakien qui ne veut pas de cette colonisation de son pays et qu'on le veuille ou non, ils finiront par partir, les Américains. Même en Europe, à la lecture de l'histoire, des peuples se sont soulevés, des rois ont été guillotinés : le pouvoir est une bataille sempiternelle et les peuples qui ne se battent pas finiront par devenir des nations d'esclaves, si ce n'est déjà le cas... La liberté ne vaut-elle pas qu'on se batte, qu'on meure pour elle ? SI !
Il faut éduquer politiquement le peuple afin qu'il prenne conscience de ses droits et de ses devoirs, droit à la vie, à la santé, à l'éducation, au logement, etc. Si on fait rien, Sassou détruira le pays et ne laissera que des dettes aux générations futures et, comme les choses se détériorent au niveau climatique, un jour, on risque de voir des étrangers venir réclamer une partie du Congo pour s'installer afin de fuir la pollution, les ouragans, les tsunamis, etc au nom de l'argent qu'on leur doit. Sache que le Congo doit de l'argent à des Etats et à des individus car un Etat peut vendre sa dette à un individu. La famille Sassou a dû cacher plus de 1115 milliards de francs cfa pour dissimuler des fonds à des créanciers tenaces qui voulaient saisir les comptes du Congo en passant par les tribunaux internationaux...
 LE CONGO EST A VOUS, A NOUS ! NOUS DEVONS AVOIR A COEUR DE DEFENDRE L'HERITAGE RECU DE NOS ANCÊTRES QUE NOUS LEGUERONS A NOS FILS ET PETITS-FILS ! COMBATTRE SASSOU ET SES SBIRES EST UNE OBLIGATION. POUR CELA, PRENDRE DES ARMES N'EST PAS NECESSAIRE CAR ON PEUT SE CONTENTER D'ELECTIONS. POURQUOI SASSOU COURTISE-T-IL KOLELAS ? PARCE QU'IL VEUT S'APPUYER SUR LUI POUR GAGNER LES ELECTIONS EN CREANT UN NOUVEAU PARTI. AUX DERNIERES NOUVELLES, KOLELAS, COMME JE L'AVAIS PREVU, AURAIT EPOUSE LA VEUVE AMBEMDET... TU AS RAISON DE MILITER CAR C'EST AINSI QUE TU FERAS ENTENDRE TA VOIX MAIS SACHE QU'ILS N'AIMENT PAS LE CONGO CAR QUAND ON AIME VRAIMENT, ON NE DETRUIT PAS L'ÊTRE AIME...
Je suis pour le DIDIT : "Droit d'Ingérence Démocratique International Temporaire". Le droit d'ingérence humanitaire existe mais quand on y réfléchit, la dictature ou le manque de démocratie ne tue-t-elle pas plus que le reste ? D'ailleurs, n'est-elle pas source de famine (car l'argent est détourné pour aller grossir des comptes en Suisse), de maladie (puisqu'on n'alimente pas les hôpitaux en médicaments) de mort par la guerre ? Il doit être transitoire car le droit des peuples à se gérer eux-mêmes les préserve de la colonisation... Seule l'Europe et ses filles ont-elles droit  à la démocratie ? Si la démocratie est bonne pour les Blancs, pourquoi serait-elle mauvaise pour le reste des hommes ? Supposons que deux siècles d'indépendance démontrent que le congo est incapable de se diriger par lui-même et que le peuple se meurt, doit-on le laisser mourir au non de la non-ingérence ?  DIDIT est une solution qui nous éviterait ce que nous vivons. Les Européens ne l'ont-ils pas fait au KOSOVO car ils avaient honte de ce qui se passait à leurs portes ? Bien sûr, pas sous ce nom ! Bush a échoué en Irak car on n'apporte pas le bien servi sur l'assiette du mal, de la violence, de la  mort, de l'invasion, de la colonisation... DIDIT, arme-toi de cette idée. Un jour, tu risques de la voir à l'oeuvre car les grandes idées finissent par germer au bon endroit chez un homme qui aura le pouvoir de la servir et tu la verras vivre. L'endroit dont je te parle existe : l'ONU...

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4 janvier 2007 4 04 /01 /janvier /2007 21:58

Cet article nous a paru digne d'intérêt d'être rapporté sur notre blog car il montre combien le président Sassou est hanté par des esprits démoniaques qui le poussent au mal... Très versé dans le fétichisme et la magie noire, nous découvrons qu'il est en plus possédé par deux esprits démoniaques. Cette possession avait été décrite comme se manifestant sous forme d'épilepsie... vous pouvez comprendre pourquoi il tua à mains nues un de ses compagnons de jeu dans sa tendre enfance. A sa mort, nous apprendrons un peu plus sur les atrocités que ce monstre humain aura commis car de nombreuses langues se délieront...

 


 

Le vrai portrait du Président Sassou.

Plusieurs psychologues après avoir mené une enquête de moralité, sont arrivés à la conclusion selon laquelle, l’actuel président de la République du Congo est un psychopathe. Un déréglé qui trépigne de rage chaque fois que quelqu’un le dérange. A ce moment, il ne pense qu’à donner la mort dès qu’il pose sa tête sur l’oreiller.

Habité par une cruauté diabolique, il ne trouve de sommeil qu’après avoir trouvé des stratégies pour mortifier et maltraiter tous ses adversaires.

C’est un malade incurable au visage extrêmement séduisant. Mais lorsqu’il donne la mort, il ne ressent aucun remords. Il se réjouit au contraire a confié un des ses cousins à l’équipe des experts qui ont mené l’enquête dont nous révelons les quelques miettes qui nous sont parvenues. Pour des raisons de sécurité, nous taisons le nom de ce proche du président souffrant.

Selon le même proche du chef de l’Etat, le président est un raté hanté par les deux petites princesses des ténèbres qu’on entendait vociférer chaque nuit dans la pénombre d’Oyo. Le président a toujours pensé que toutes les relations doivent être utilitaires. Tout ce qui n’est pas proche du coeur est superflu donc sans importance. De ce fait, accorder le pardon à son ennemi ou son adversaire est un signe de faiblesse.

Dès l’adolescence, le président était persuadé qu’il vivrait plus longtemps que la nature a permis aux êtres humains. D’où son désir ardent de devenir Roi un jour. Un roi qui estime que la meilleure façon de plaire à son peuple c’est de le tenir en permanence en face de l’horreur et de la frayeur sous toutes ses formes. Le massacrer, le torturer, le laisser mourir de faim sans liberté d’expression ni de mouvement par l’intrigue. Bref le dénuder totalement.

Pour nous prouver ses ambitions, dès l’âge de six, sept huit ans, le président actuel noyait les chats et les chiens du village dans les étangs alentour après les avoir emprisonnés dans des petits sacs. On entendait des cris pitoyables des pauvres bêtes. Et personne n’osait parler. Il était impossible de lui faire entendre la voix de la raison. Il n’écoutait personne et ne faisait confiance à personne. Tout le village pensait qu’une force métaphysique le poussait à ces crimes embryonnaires jugés mineurs au village. Chaque fois qu’il avait tué ainsi un animal de compagnie, il criait: « Je veux qu’on m’obeïsse! »....


Tant que le président sera libre, il commettra toujours les atrocités de tout genre car maltraiter et tuer sont les dons des démons qui rodaient autour d’Oyo.
Même s’il est permis de rêver, il est peu probable que monsieur le président quitte ce don. Inversement, ce don ne peut jamais le quitter même s’il fait croire qu’il est là pour sauver le Congo. Au contraire, c’est le Congo qui sera sauvé s’il réussit de se débarrasser de Sassou et le mettre face à face à la justice pour répondre de ses crimes comme Marc Dutroux en Belgique.

M. BABAKALA

 

 

 

 

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31 décembre 2006 7 31 /12 /décembre /2006 11:10

En reconduisant le professeur Lissouba à la tête de l'UPADS, le congrès extraordinaire du 27 décembre 2006 a montré que l'essentiel était d'évincer Christophe Moukouéké et Paulin Makita du poste de secrétaire général.  L'homme, on le sait, est pourtant bien malade et l'on peut douter qu'il ait encore les capacités mentales et physiques pour diriger un grand parti comme L'UPADS. Ce Congrès en le reconduisant à la tête du parti lui rend-il service ? A son âge et dans son état, il eût fallu lui confectionner un poste de président d'honneur et doter le parti d'un vrai président du vivant du professeur car à sa mort, il faudra craindre une partition de l'UPADS. En somme, la famille Lissouba qui a sûrement financé le Congrès extraordinaire a gardé la mainmise sur le parti... Encore une fois, le professeur ne s'est pas exprimé directement car Kitombo aura parlé pour lui (est-il devenu aphone ?) ; ce qui prouve assez qu'il n'est plus capable de prendre lui-même ses propres décisions... Gamassa n'a donc pas réussi à se hisser au pinacle du parti aux trois palmiers comme il l'espérait : sans nul doute, rêvait-il de succéder à son cousin mais Lissouba reste Lissouba, même malade...

L'hypothèse la plus plausible est l'instrumentalisation de l'enfant de Tsingidi pour gagner en son nom de probables élections car personne n'a autant de prestige populaire que lui pour servir de porte-étendard. Encore faut-il que le peuple suive et que Sassou ne falsfie pas les résultats...

Vingt-cinq vices-présidents ! A quoi vont-ils donc servir ? Un vice président dans la logique des choses est censé succéder au président en cas de décès ou de démission mais comment s'y retrouver s'ils sont vingt-cinq ? Cela montre que nombreux ont réussi à se frayer une place au soleil de la visibilité politique lors de ce congrès extraordinaire. Ange-Edouard Poungi a réussi à se hisser à ce poste et Sassou sait qu'il peut compter sur lui pour espionner l'UPADS.  Le conseil National s'est aussi élargi à 661 membres.

Les problèmes du partis sont-ils simplement numériques pour les résoudre par une augmentation de membres ? Qui peut dire que le parti sort réunifié à la fin de ce congrès extraordinaire ?

 Nous attendons voir Tsati-Mabiala à l'oeuvre. Il va falloir qu'il descende dans les sections...

 

 

Les retouches des statuts n'ont pas été profondes car les postes les plus importants du parti ne font pas l'objet d'une élection des militants du parti comme cela se passe dans les partis qui ont une véritable démocratie interne. En dépit des problèmes de fonctionnement survenus ces dix dernières années, l'UPADS n'a pas été capable de tirer les leçons des échecs du passé en corrigeant les points de vide juridique. En somme, l'UPADS n'est pas un parti démocratique car ses méthodes s'apparentent à ceux du PCT ou du MCCDI. il y a castification du système et il n'est pas possible à un simple militant de gravir démocratiquement les marches jusqu'à la présidence du parti simplement en présentant sa candidature !

En  portant Lissouba à la tête du parti, l'UPADS fait un pied de nez à Sassou et à sa loi sur les partis qui veut qu'aucun dirigeant de parti n'ait sa domiciliation ou sa résidence à l'étranger. Alors, président Sassou à quoi sert une loi que personne ne repectera, pas même vous ?

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29 décembre 2006 5 29 /12 /décembre /2006 16:59
UPADS : Pascal Ntsati-Mabiala élu Secrétaire Général (source : site officiel du président Sassou)

 

Pascal Ntsati-Mabiala a été élu au poste du Secrétaire Général de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), au terme du premier congrès extraordinaire de ce parti, qui a été organisé du 27 au 28 décembre 2006 à Brazzaville. Ce congrès s’est tenu sous le thème : «Militants de l'UPADS, tous rassemblés autour de Pascal Lissouba, reconstruisons notre parti pour bâtir un Congo uni, moderne et solidaire». Pascal Lissouba a été réélu président du parti.

Gos G. Lenckonov/CSA, du 29/12/2006

Ce congrès a permis également l’élargissement des instances dirigeantes du parti. Ainsi, l’UPADS compte désormais 661 membres du conseil national, 135 membres du bureau politique. Un collège de vice-présidents a été créé, composé de 25 membres. Parmi les vice-présidents figurent Joseph Kignoumbi Kia-Mboungou, Mireille Lissouba, Clément Mouamba, Ange Edouard Mpoungui.

Les participants ont examiné et adopté le document d’orientation politique du congrès. L’analyse de ce document a conduit le congrès à décider de la poursuite du débat sur l’identité et la doctrine du parti, la révision des statuts du parti. L’élection du secrétaire général, qui se faisait avant sur proposition du président du parti, se fera désormais de façon démocratique par le conseil national, avec possibilité de multiplicité de candidats.

Les travaux ce congrès ont été ouverts par Joseph Kombo Kitombo, porte-parole du président fondateur de l’UPADS et ancien chef de l'Etat congolais, Pascal Lissouba M. Kombo Kitombo a salué les militants de l'UPADS pour avoir su placer les intérêts du parti au-dessus des intérêts partisans ; ce qui a permis l'organisation du congrès avec l’accomplissement d’une tâche considérable : celle d'unir ce qui a été fragmenté pendant plusieurs années, de recoudre ce qui a été déchiré, de rapprocher ce qui s'est opposé au sein de la famille politique. Il a ajouté que grâce à cette cohésion, l’UPADS combattra le «profond désespoir du peuple», se réappropriera son destin et pourra jeter les bases de son programme politique.

L’UPADS a passé près de dix années difficiles à cause des divergences d'opinions entre ses responsables. Ce qui hypothéquait déjà l’avenir du parti. Face à cette situation, il était nécessaire pour ses responsables et militants de prendre les mesures des enjeux politiques, économiques et sociaux du pays, en vue de préparer éléments devant permettre à leur parti de mener à bien ses combats politiques. D’où l’appel de Joseph Kombo Kitombo aux militants, leur demandant de s'inscrire résolument dans l'action de l'opposition, afin de «rétablir le peuple dans ses acquis politiques issus de la conférence nationale souveraine de 1991».

Le porte-parole de Pascal Lissouba a plaidé pour la création d’une commission nationale indépendante. Selon lui, celle-ci reste le gage sûr pour l'organisation des élections libres transparentes et crédibles dans le pays. «La création de la commission nationale indépendante doit donc être pour l'UPADS une préoccupation majeure», a-t-il indiqué.

M. Kombo Kitombo a invité les militants de l’UPADS à semer l’amour et à œuvre en faveur du pardon entre les Congolais, «pour qu'ils parviennent à vivre dans un pays fort, uni et prospère». C’est du moins la quintessence du message adressé aux congressistes par le président de l’UPADS, Pascal Lissouba. L’ancien président congolais a appelé les membres de son parti à se mettre en ordre de marche dans l’opposition, en vue des élections législatives de 2007. En clair, M. Lissouba a demandé à son parti de se "ranger résolument dans l’opposition" et de faire de la mise en place d’une commission électorale indépendante "la préoccupation du parti".

L’UPADS qui a éclaté en plusieurs factions, après le départ de Pascal Lissouba, a mis en place une nouvelle direction pour préparer les prochaines échéances électorales. Mais, l’on a constaté que, malgré la mise en place des nouvelles instances dirigeantes, les divergences entres les responsables de ce parti ont été loin d’être dissipées.

Selon des sources sûres, Joseph Kignoumbi Kia-Mboungou ne figurait pas sur la liste des membres du collège des présidents élaborée par Pascal Lissouba. Il n’a été que repêché au dernier moment au cours du congrès, pour avoir voulu claquer la porte. Par ailleurs, Martin Mbéri et Tamba-Tamba auraient failli récemment se battre à Brazzaville.

L’on se demande si les responsables de l’UPADS parviendront à mettre fin à leurs divergences, pour garantir le bon fonctionnement du parti. Il y a quand même un pessimisme qui plane, au regard des discours des membres de l’UPADS. Car, l’impression qui se dégage c’est que les membres de l’UPADS n’ont toujours compris les raisons de l’échec de leur parti à la tête du pays.

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