Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 juillet 2006 2 04 /07 /juillet /2006 21:53

   Le Congo-Brazzaville connaît une grève qui dure depuis quelques jours. Nous l'avons appris en téléphonant ce matin à Pointe-Noire. Entre coupures intempestives d'électricité (alors que les turbines du barrage de Moukoukoulou tournent au rabais) et d'eau, ceux qui travaillent dans les transports en ont assez d'une augmentation des carburants dans un soi-disant pays producteur de pétrole. Même en France, quand les carburants augmentent trop, on voit les pêcheurs et les routiers protester. Si ce n'était que ça ! Hélas, on déplore une augmentation généralisée du coût de la vie de la cacahuète à la parcelle dont le prix fait l'objet d'une spéculation éhontée et injustifiée dans un pays où l'espace n'est pas un problème. Il n'y a aucune politique de contrôle ou de maîtrise de l'inflation et des prix. 

   Cette grève a forcément d'énormes répercussions sur toute l'activité socio-économique du Congo car de nombreuses activités dépendent du bon fonctionnement du transport des hommes et des biens. Cependant, si c'est la seule façon de protester contre le tyran, alors, il faut le faire, en restant tranquille chez soi (Sassou est capable néanmoins de venir vous chercher chez vous manu militari pour vous obliger à travailler). Sassou et son système mafieux n'auront aucun problème pour se rendre à leurs lieux de pillage car ils ont de quoi payer le carburant en puisant dans les caisses de l'Etat.

   De notre avis, Sassou s'en moquera à moins que cette grève limitée se transforme en grève générale paralysant tout le pays. Il en a été ainsi de la grève des enseignants. Congolais, levez-vous comme un seul homme contre la tyrannie ! Il n'y a de dictateur que lorsque le peuple est faible. Un seul homme ne vaut pas plus que tout un peuple, alors, battez-vous, revendiquez vos droits, bougez le léviathan ! Encore faut-il que les syndicats soient capables de mobiliser mais chacun sait qu'ils sont tous corrompus ou ont peur. La peur d'un peuple a pour conséquence la mort de ce même peuple à petit feu...

   Encore une fois, ceux qui trinquent ce sont les petites gens qui essaient de joindre difficilement les deux bouts sans y parvenir, alors que dans le même temps, les pétrodollars coulent à flot juste pour le bon plaisir du clan Sassou qui construit ou achète maison sur maison, hôtel sur hôtel (Sassou aurait même chassé ses frères pêcheurs béninois, en prétextant d'une course de voiliers, pour permettre à l'une de ses filles de se contruire un complexe hôtelier au bord de l'océan atlantique, comme quoi, la famille passe avant le reste).

   Il faut que les Congolais réclament une autre conférence nationale souveraine car c'est le seul moyen de redonner un sens à la politique dans notre pays. Nous devons nous débarrasser de Sassou Nguesso, une fois pour toutes. Rien n'est impossible : il suffit de le vouloir tous car Sassou ne peut pas tuer tout un peuple pour sa soif infinie de pouvoir. Il faut paralyser tout le pays, dénoncer les magouilles par tous les moyens ; vous avez internet pour ça, le téléphone, les journaux, les médias. Alors, faites vôtre la maxime de De Gaulle lors de la seconde guerre mondiale : " Se taire, c'est déjà perdre..." et parlez ! (Vous comprenez pourquoi, nous ne pouvons nous taire).

   Les grandes villes du Congo sont devenues des dépotoirs où le typhus, alors que la malaria seule faisait déjà d'énormes ravages, est de retour car les services de voirie sont inexistants et l'eau n'est pas potable puisque le système d'adduction d'eau date de la colonisation. Je ne parle pas de la faim qui poussent de nombreux enfants à la mendicité tandis que les rétraités n'ont leurs pensions qu'au bon plaisir du roi Sassou (là encore il faut être du nord sinon on s'entend dire :" Allez voir Lissouba pour qu'il vous paye vos pensions...").

   Vous comprenez pourquoi nous exhortons la classe politique à se concentrer sur la source du mal, le diable en personne, Sassou, au lieu de regarder leur nombril et de se contenter de combats de coqs pour le contrôle de partis dont les militants semblent de plus en plus déçus par le comportement de ces vieux requins prêts à s'entre-dévorer pour jouer les premiers rôles. Le peuple a besoin d'un classe politique qui sait laisser ses différends de côté pour défendre des causes dignes d'intérêt. Et au Congo, ce n'est pas ce qui manque. Or, on assiste à des mascarades de réunions de ville en ville en France dont les cassettes vidéos atterrissent curieusement sur la table de Sassou car pour exister politiquement, notamment à l'étranger, il faut continuer à secouer les casseroles. Sassou prouve qu'il a infiltré nos partis et se débrouille pour qu'ils ne puissent pas fonctionner car "quand les coqs se battent, le cafard peut être tranquille", dit un proverbe de chez nous...

   Sans le savoir, Sassou est en train de créer les conditions qui pousseront les Congolais à se soulever : en effet, il arrive que la douleur et la souffrance sont telles que l'on se risque à braver la mort puisque de toute façon, la faim et la misère vous disent :"Si vous ne faites rien, vous allez mourir quand même !" La gangrène n'a pas encore atteint l'os. Cependant, le combat politique est le combat de tous et ne peut aboutir qui si les organisations politiques, à savoir, les partis, sont capables de porter des projets utiles, de mobiliser et d'encadrer les forces populaires.

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2006 7 02 /07 /juillet /2006 21:38

Chers compatriotes,

                         chers amis,

                         chers blogueurs,

   voici enfin le texte du projet (ce qui au Congo, au vu de la paresse intellectuelle, peut déjà passer pour la loi elle-même) de la loi sur les partis concoctée par le président Sassou Nguesso. Vous lirez avec intérêt l'article 15 qui met hors jeu Lissouba, Makita, Gamassa et Moukouéké car ils résident ou ont leur domicile en France. Le "ou" est très important car on peut avoir son domicile au Congo et résider en France. Si Sassou n'avait retenu que la domiciliation, les leaders auraient pu déclarer qu'ils sont domiciliés au Congo tout en résidant en France ou ailleurs. Les conséquences juridiques de l'article 15 ont été étudiées pour qu'il ait un caractère excluant dans tous les cas de figures (seule domiciliation, seule résidence, domiciliation et résidence, selon la règle du ou logique).

   Nous apporterons une appréciation très bientôt sur le site et vous pourrez comprendre les enjeux politiques (non démocratiques) de cette loi.

   Si vous ajoutez le texte de la Constitution sassouienne que nous mettrons bientôt en ligne qui exclut une candidature à la présidente au-delà de soixante-dix (ce qui empêcherait même un Lissouba valide de se présenter contre Sassou dans la conjoncture actuelle) ans, et impose d'avoir vécu trois ans au Congo (résidence), vous comprendrez pourquoi, nous nous demandions si Kolélas n'a pas déjà été mis hors jeu pour la prochaine élection.... Le but final pour Sassou est de n'avoir que des adversaires politiques de faible envergure et c'est tout le contraire de la démocratie.

Nous essayons de vous apporter, chers compatriotes, une meilleure compréhension de la vie politique de notre pays.

Il est à noter que nous voulons que la critique amène Sassou à changer, à comprendre que l'argent public n'est pas le sien mais celui de tout le peuple congolais et que l'utiliser à des fins privées et familiales est un délit grave.

   Nous attendons qu'il (monsieur Sassou)  mette en place une loi de la gestion de l'argent public pour qu'une certaine éthique guide l'utilisation du denier public, avec interdiction de donner des marchés d'Etat à la famille mais de procéder par appel d'offres afin de retenir les meilleures candidatures.

 


 

Partager cet article
Repost0
24 juin 2006 6 24 /06 /juin /2006 10:29

Depuis 1960, une constante caractérise la culture politique congolaise : elle est à la fois faite de contestations, de rivalités, d'exclusion sur la base des passions, des valeurs aléatoires de l'ethnie qui reste la base fondamentale de ralliement politique. L'ethnie, champ de privilèges sociaux, est un pendant de la colonisation qui était un espace de privilèges pour le colon français excluant l'autochtone dans l'accès à ses propres richesses. En somme, on a perpétué les valeurs de la société coloniale excluante, divisante, plaçant une minorité au-dessus du tout social qui n'a que des droits primaires au travers de la bureaucratie administrative d'Etat. Ce parralélisme de la société coloniale et de la nation congolaise dite indépendante montre que les schèmes de construction sociale restent ceux de la colonisation qui par ailleurs a institué une économie extravertie tournée vers l'extérieur, vers l'intérêt de la France.

   Ces valeurs charnelles fondées sur les particularismes comme mode de cooptation politique et administrative (une ethnie est la superclasse classe nationale exerçant le pouvoir pour son propre intérêt...) exacerbent les passions qui ont tendance à se reproduire à l'infini,chaque voulant à son tour exclure les autres, ainsi de suite. Or, il n'y a pas un seul Congolais qui ne soit pas membre d'une ethnie ! Et celles-ci ne sont pas prêtes à disparaître ! L'art machiavélique de diviser pour régner est l'antithèse même de la nation qui fait de la totalité sociale le principe cardinal organisationnel, de sorte que chacun, au titre suffisant de membre du tout, a déjà des droits égalitaires fondamentaux aux autres, indépendamment du lieu de naissance, de l'origine ethnique, de la famille, qui sont autant d'aléas de dame nature. Ces différentialités ont des valeurs communes issues des traditions bantoues millénaires, traditions qui plaçaient l'homme au piedestal de l'importance. En effet, il n'y avait aucun bien de prestige supérieur à l'homme dans toutes les communautés traditionnelles bantoues.

   L'on comprend la rupture mentale quand se greffe l'idéologie marchande qui considère que l'homme ne vaut plus pour ce qu'il est mais pour ce qu'il a (le pauvre en dollars ne vaut plus rien alors que rien ne peut être plus grand que sa nature d'être humain ! Vous comprendrez que cette logique tue, fait tuer des petites gens en dollars car quand on quantifie, on fait apparaître de manière quantitative une différence d'importance qui ne se justifie pas dans l'ordre de la nature). Et, à cela s'ajoute, une répartition injuste du revenu national perçu au nom du tout pour la simple satisfaction de quelques appétits goulus agitant les ressemblances ethno-régionales.   Indira Ghandi estimait que la terre avait assez de richesses pour nourrir toute l'humanité mais qu'elle n'en avait pas assez pour satisfaire la gloutonnerie maladive de quelques individus ! A méditer !

    Le Congo comme nation est à faire et reste à faire, tout comme son indépendance politique : et ce faisant, on inoculerait déjà les prémisses d'une démocratie politique au travers d'une justice sociale qui a été réalisée en Europe par une organisation spécifique en l'entreprise capitaliste basée sur les compétences, l'acquisition d'un savoir et non plus simplement par les liens de sang : si le fils du patron ne sait pas créer des logiciels, on ne peut lui donner ce travail au simple titre de fils du patron ! C'est tout bonnement contre productif. Le capitalisme introduit une dimension objective dans l'employabilité des hommes et la démocratie n'est que son mode de régualtion sociale. L'on constatera donc qu'il est possible de faire l'hypothèse selon laquelle la démocratie est fille du capitalisme car la recherche de la performance libérale appelle l'optimisation des facultés humaines qui ne sont plus reconnues comme des privilèges mais des propriétés intrinsèques aux personnes.

   Au Congo-Brazzaville, les événements qui sévissent dans les partis montrent que la boucle des valeurs excluantes persiste et si l'on ne fait rien, rien ne changera car il y aura juste substitution d'un acteur collectif (le groupe au pouvoir = l'ethnie au pouvoir) à un autre, tandis que les mêmes contradictions sociales perdureront.

   L'UPADS a été une manifestation politique accidentelle qui aurait pu entraîner l'amorce d'un mouvement conduisant véritablement à la démocratie sociale car dans le cadre d'un multipartisme, ses objectifs n'étaient la satisfaction d'une ethnie sur les autres. L'UPADS, du nord au sud, est apparu comme un parti non nzabi, un parti national, alors que le PCT qui n'avait d'attrait que son monopartisme, le RDPS, le MCCDI étaient tous des partis à caractère ethnique. Sans le vent de la perestroïka, nous n'aurions jamais entendu parler de démocratie au Congo. (Je pense d'ailleurs qu'il nous faut une autre Conférence Nationale Souveraine, faites circuler l'idée !!).

    Cependant, les forces du statu quo en oeuvre par la personne de Sassou Nguesso sont en train de ramener les choses qui sortaient du cycle corrompu vers ce dernier. Les Nzabis autour de Gamassa (ils oublient que Lissouba n'aurait jamais été élu président du Congo si seuls les Nzabis l'avaient élu), les Bembés autour de Moukouéké (il n'y a qu'à voir son entourage, son secrétariat...), les gens du Niari autour de Paulin Makita font que quel que soit le groupe qui prendra le pouvoir après le congrès du parti, celui-ci retombera dans les vapeurs obscures de la logique du clivage ethnique garantissant une rédistribution asymétrique des richesses nationales pour une ethnie, et, à ce jeu-là, Sassou sera toujours gagnant. Il y  a un pacte ethnique tacite pressenti par ceux qui soutiennent les leaders politiques à ce titre : "notre appartenance commune à l'ethnie X est notre projet. Quand tu deviendras président de la république, tu devras t'en souvenir et donner à l'ethnie ce qu'elle attend de toi". La conséquence en est que le pouvoir n'est plus une affaire d'idées et de projet global national mais d'appartenanc ethnique : il faut coûte que coûte soutenir son leader ethnique sur la simple base de l'ethnie, de la différence ethnique, alors qu'ailleurs, dans les vraies démocraties, ce qui prévaut, ce sont les idées, le projet politique... Jugeons les hommes par les projets qu'ils portent et non parce qu'ils sont de notre ethnie ! On n'est pas maire de Paris parce qu'on est né à Paris...

    Il faut donc réfléchir à la façon de changer cet état de choses injustes par une révolution sociale qui pour une fois placerait des valeurs nationales au-dessus des valeurs ethniques favorables à la poursuite du projet colonial français.

    On ne pense pas avec son coeur sinon Dieu se serait passé de la création du cerveau et nous aurions ressemblé à des hydres monocellulaires ! Sur certains sites, la lutte tribale, les insultes, les états d'âme vont bon train. Cela ne préjuge rien de bon car ceux qui nous dominent ne sont pas nés avec un couteau à la main ; ils ont tout simplement admis que le principe de raison était le principe le plus important et ils l'utilisent à merveille pour que nous restions leurs esclaves pour l'éternité (en effet, seule l'appelation change : esclaves, colonisés, affranchis, néo-colonisés, le rapport à la base est le même : " dominer ces abrutis de nègres qui n'ont pu goûter à la modernité que grâce à nous et continuer à faire que leurs pays, leur continent, leurs richesses ne leur appartiennent toujours pas comme au temps de l'esclavage...")...

Mouvimat IBOUANGA LOUNDOU

Partager cet article
Repost0
22 juin 2006 4 22 /06 /juin /2006 15:45

   S'il est vrai que la justice congolaise vient de débouter Pascal Gamassa en sa qualité de président par intérim de l'UPADS ce 21/06/2006 (cf. www.upads.org), on peut dire que les documents précités sont suspects car seule la carte d'identité du président Lissouba aurait été présentée ; ce qui ne constitue pas l'authentification d'une signature. En effet, il y aurait un vice de procédure : les documents n'auraient pas été signés par Lissouba devant maître Perrine... Les conditions d'indisponibilité du professeur Lissouba valent pour tous mais il semble que ceux qui hier avaient accepté certaines décisions prises par ce dernier aient pu trouver le temps (politique) long... Certaines ambitions n'ont pas de patience !

  La section UPADS-RHONE-ALPES a par ailleurs décidé d'écrire à monsieur Perrine pour plus d'informations ; il s'agit de comprendre comment un notaire peut engager sa réputation pour donner une fausse caution d'authenticité à des documents politiques.

   Une chose est donc certaine : Paulin MAKITA reste secrétaire général par intérim, n'en déplaise à certains, à défaut d'un texte nouveau ou d'un nouveau secrétaire général sorti du congrès. Cette décision a été prise par un Pascal Lissouba lucide. Nous qui soutenons cet homme, soutenons aussi les décisions qu'il aura prises quand il était sain de corps et d'esprit. Entre Lissouba et ses détracteurs, tous ces Judas qui le brandissent parce que son nom en politique fait des miracles, ceux qui hier l'ont critiqué pour se rétracter,  nous avons choisi Lissouba. Et la maladie n'y changera rien ! En amour, c'est pour le meilleur et pour le pire qu'on se lie...

   Dans ce statu quo qui seul peut éviter l'éparpillement des mentalités, nous invitons le parti à organiser au plus vite son congrès afin que ceux qui ont des ambitions les légitiment. Hélas, l'UPADS est le parti que nul ne veut quitter ; et ceci est encore plus vrai depuis que le président Lissouba est malade. L'exemple de l'exercice démocratique des partis français voit la création de nouveaux partis quand l'on n'est plus d'accord avec le leader du parti: on peut citer pour le parti gaulien, Chirac qui a créé son RPR, Pasqua qui a créé son parti. En politique, quand on n'est plus en bonne entente avec un leader, notamment le fondateur d'un parti, quand on a (permettez-moi l'expression)...des couilles, on crée son parti. Interrogeons-nous un moment : si Lissouba n'avait pas créé l'UPADS, l'auriez-vous fait ? Non ! Alors, pourquoi vous comportez-vous comme si cet homme n'avait aucun pouvoir à la tête du parti qu'il a créé ?

   Il est inconcevable qu'un parti ait deux secrétaires généraux. Un est de trop. Aux détracteurs du pouvoir du président de l'UPADS, Lissouba : "pensez-vous que le Président du parti, président du Conseil National, etc. n'ait aucun pouvoir ? " Sans nier l'exercice démocratique, ceux qui aimeraient assimiler Lissouba à un porte-étendard sans personnalité se trompent. Même diminué, Lissouba reste Lissouba. Mal entouré par le passé, il était prévisible qu'il se retrouvât trahi par ceux qui venaient dormir devant sa porte pour obtenir des postes politiques, ceux-là mêmes aujourd'hui qui contestent ses décisions mais parlent en son nom ! Ah, Jésus, tu vois tous ces pasteurs qui parlent en ton nom mais ne t'obéissent pas ! Heureusement, tu sauras séparer le bon grain de l'ivraie...

   Créer un renouveau politique, avec des homme dignes de foi car je le dis et le répète, le problème du Congo, c'est l'ingratitude de ses propres fils qui n'aiment pas leur pays. Une génération d'il y a soixante ans, a pillé le Congo et l'a vendu aux enchères à la France. Il faut des hommes nouveaux pour refaire des meubles avec du neuf car les planches pourries ne font que des meubles pourris...

   Dans une situation de crise, des décisions exceptionnelles doivent être prises : au sortir de la guerre, il n'y avait plus de fonctionnement normal des structures de l'UPADS puisque les membres du Conseil National et des autres instances du parti se trouvaient pour l'essentiel hors du Congo... Les textes du parti ont des vides juridiques et il est inadmissible que l'on bafoue l'autorité d'un homme qui a honoré le Congo en permettant l'expression d'une démocratie africaine véritable. Comment peut-on parler au nom de Lissouba et ne pas respecter son autorité ? J'aimerais bien qu'on me le dise... Le constat est patent : "Même à ceux-là, l'onction lissoubienne est nécessaire pour qu'ils aient un semblant de prestige politique ! " Je vous dis, vous n'avez de vie politique que parce que Lissouba existe ! Alors, respectez-le ou quittez-le  en créant un autre parti comme l'ont fait Bruno Maigret, Charles Pasqua, etc. !

   Nous attendons donc tous le congrès et si le professeur Lissouba n'est plus à même d'exercer la présidence, que quelqu'un d'autre exerce cette fonction.

   Il s'agit pour une fois de soutenir les hommes pour les vertus intrinsèques, leurs qualités morales et leur capacité à porter un projet politique dans l'intérêt du Congo. Or à ce niveau, on ne voit que des ambitions sans projet. Je vous demande : " Vous voulez le pouvoir pour quoi faire ? " La même chose que Sassou ?

   Il y a trop de passions au sein du parti ; les regroupements ethniques sont réapparus. Qu'on se souvienne de ce que le président Lissouba avait dit :" Si seuls les Nzabis (une toute petite ethnie du congo) avaient voté pour moi, je n'aurais jamais été président de la République..."

   Lissouba a été politiquement, du nord au sud, un homme de consensus, un homme de paix élu à 62% qui s'est retrouvé englué dans le piège d'une guerre de conquête du pouvoir. Le lion amoindri, les souris politiques dansent... Ils oublient qu'un grand homme vaut pour ce qu'il représente, pour les oeuvres qu'il a faites, pour son idéal et son projet pour les autres et, même malade et diminué, il continue  à être un vecteur, un modèle pour l'action, pour la pensée. Même mort, Lissouba vivra dans nos coeurs car il a été un homme de paix, un homme qui n'a eu qu'un seul tort :croire que la démocratie était possible au Congo. La mort a renforcé les grands hommes hommes, notamment les grands penseurs : Moïse, Jésus, Mahomet, etc. Il est donc faux de croire que Lissouba n'a plus aucune influence politique parce qu'il est diminué par la maladie. A ceux-là, je dirai que Miterrand est resté président de la République française en dépit d'une grave maladie...

  Dans un pays comme le Congo où la politique est un univers de privilèges, de réussite sociale, d'enrichissement, on comprend pourquoi nombreux sont ceux qui s'accrochent au prestige politique, aux postes, alors même qu'ils n'ont pas de projets politiques véritables pour le peuple congolais... Or, pour battre Sassou, il faut être mieux que Sassou et un seul homme l'a fait : LISSOUBA ! Lissouba, non pas seulement un génie scientifique mais aussi un homme politique qui a beaucoup fait pour son pays quand il était premier ministre et qui a démontré que la démocratie au Congo était possible, en dépit d'une structure sociale qui ne s'y prêtait pas au point où Sassou est obligé de tenir compte du changement de mentalité dans la société congolaise. En effet, quand un âne a goûté au miel, il ne veut plus boire que de cette boisson-là...

 

 

Partager cet article
Repost0
18 juin 2006 7 18 /06 /juin /2006 09:41

Vous allez lire bientôt sur notre blog des documents sous seing notarial car contresignés par maître Dominique PERINNE, notaire à Paris 8è, 4, rue de Berri qui a contresigné et authentifié la signature de Lissouba. Ces documents que nous scannerons sont des actes numérotés

- Acte N°0022/06-CN-CD-P, portant dissolution du Comité National de Supervision(CNSP);

- Acte N°0023/06-CN-CD-P, du 5 mai 2006, portant abrogation de l'acte n°012/01/CN/CD-P du 17 avril 2001 nommant Monsieur Paulin Makita Secrétaire général par intérim de l'U.P.A.D.S;

- Acte N°16/05-CN-CD-P portant création de la Commission préparatoire du Congrès de l'UPADS.

  D'emblée, nous tirons les leçons suivantes :

1) l'exercice de la démocratie interne est vraiment problématique au sein de l'UPADS car la démocratie est avant tout le respect de certaines institutions mises en place;

2) le contreseing pourrait envoyer le message suivant : la signature de Lissouba a été imitée et son entourage veut se prémunir de documents qu'on voudrait bien lui prêter. Si ceci est avéré, c'est une affaire d'une gravissime ! Or, chaque camp peut crier à l'imposture tant que le professeur reste silencieux, et nous savons que nombreux de ceux qui veulent hériter de l'UPADS prient pour qu'il en soit toujours ainsi. Donc il signerait encore des documents ! Mais est-il lucide ?

Partager cet article
Repost0
6 juin 2006 2 06 /06 /juin /2006 13:26

Sassou a créé une nouvelle loi électorale qui ne permet plus à un Congolais habitant à l'étranger d'être à la tête d'un parti. Nous mettrons prochainement le contenu de cette loi électorale sur notre blog. On peut lui donner raison si on admet que les partis français ne sont pas dirigés par les français de l'étranger ! C'est un mécanisme de contrôle qui lui permet d'influer sur la vie des partis en tenant en laisse leurs leaders. Tous les leaders politiques qui s'exilent se mettent d'office hors jeu. Qu'importe les réunions qu'ils feront, les meetings qu'ils tiendront pour ne pas passer dans l'oubli, pour Sassou, le Béninois, seul compte le fait qu'ils ne deviennent pas des adversaires politiques. A ce titre, on attend ce que fera Kolélas : sera-t-il autorisé à être candidat aux élections présidentielles ? Si son amnistie était le prix à payer pour une certaine "paix sociale", le combat politique est à venir... En effet, la limite d'âge pour être candidat à la présidence de la République est de 70 ans. 

Il faut comprendre que ce sont les lois créées par l'homme qui nous font plus de mal que les lois de la nature. En effet, on n'a jamais vu la nature créer une seule loi juridique discriminatoire ou inégalitaire.Les lois sont le réflet des forces politiqes en présence dans leur configuration hiérarchique. Tout le mal qui nous frappe est d'abord le fait de l'homme qui essaie de manipuler ses semblables pour une seule raison : qu'il y ait pour l'éternité des maîtres et des esclaves... Si les Congolais ont faim, c'est la faute d'un seul homme : SASSOU NGUESSO, la nature n'y est pour rien !

Cela peut se comprendre en temps de paix mais dans le cadre d'une résistance, il s'admet qu'un leader soit hors de son pays et que son parti soit lui à l'intérieur de celui-ci. Il en a été ainsi d'Arafat, de l'ayatollah Khomeiny, entre autres.

Pendant que Moukouéké, Makita, Gamassa se battent pour le contrôle de l'UPADS, personne ne prend garde à cette ruse féline qui les a déjà mis hors jeu... Si on ajoute qu'aucune personne ayant résidé hors du Congo pendant un certain nombre d'années ne peut se présenter à une quelconque élection, vous comprendrez que Sassou a tout saucissonné et que les combats de coqs dans un hangar français ne peuvent pour lui que prêter à sourire. La souris venimeuse a une démarche de chat : Sassou avance dans la félonie sans être vu à pas de chat...pour ensuite se transformer en lion quand la proie est à sa portée. Souriez, vous êtes piégés...

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MARCHER COMME UN CHAT, ATTAQUER COMME UN LION : UNE STRATEGIE TOUT EN DOUCEUR POUR UN EFFET OPTIMAL..
Partager cet article
Repost0
29 mai 2006 1 29 /05 /mai /2006 11:30

 LES ORIGINES BENINOISES DU BOURREAU DE BRAZZAVILLE...

  Il est bon que les Congolais sachent que l'homme qui les tue par les armes, ou en les affamant est un étranger en partie, même si sa mère est du Nord. D'autre part, le Nord du pays étant proche des frontières, on peut douter de la "congolité" de sa mère...

  La démonstration que je vais faire tient de deux niveaux :

1)un niveau sémantique nominal : il n'y a pas de Sassou comme nom propre dans toutes les ethnies du Congo-Brazzaville, du nord au sud mais ce nom est familier au Bénin ;

2)un niveau factuel : la famille béninoise de Sassou se trouve au Gabon où il leur rend visite quand il s'y trouve... en tant que président ou en tant que beau-père d'un beau-fils plus vieux que lui. Quelques personnalités politiques gabonaises et hommes d'affaires le savent mais sont priés de garder le silence...

   Sassou, Sossou, Dossou, des patronymes similaires, tous d'origine béninoise. Remarquez que l'homme qui a recueilli sa mère en deuxième noce s'appelle Nguesso et le président du Congo est le seul dans sa famille qui porte le nom de Sassou. L'ajout de Sassou a été fait lorsque l'homme a pris de l'importance en politique. Denis Nguesso sous la pression de sa famille paternelle béninoise devient Sassou Nguesso Denis. L'importance de l'ordre nominal n'est pas à négliger. C'est d'abord un Sassou avant d'être un Nguesso, d'abord un Béninois avant d'être un Congolais. Je me demandais pourquoi cet homme n'aimait pas son pays ; je tiens enfin l'explication. Il s'agit d'un fils d'immigré qui se sent plus proche du pays de son père, le Bénin, que du Congo-Brazzaville. Il est connu que les Nguesso n'ont pas beucoup aimé ce bâtard de père béninois. Il a été recueilli à Dolisie par la famille de Boussoukou-Mboumba qui a été plusieurs fois ministre. Vous remarquerez que Sassou n'a rien fait pour Dolisie, une ville où il a vécu, où il est allé à l'école normale, sans jamais terminer son cycle car peu intelligent. Les Nguesso se sont rapprochés de lui avec sa montée en politique.

   Les valeurs chrétiennes d'amour, de paix, de fraternité, de solidarité, ne sont pas reconnues par Sassou qui est plus proche de la pensée de l'islam ( car son père est certainement musulman) qui n'hésite pas à lever le bras pour faire la guerre qu'il promet aux Congolais s'il n'était pas réélu. Que ceux qui en doutent sachent que le cobra suprême se surarme en vue d'une éventuelle guerre s'il venait à perdre le pouvoir...

  

La famille Sassou est bien implantée au Gabon où Sassou leur a construit une grande villa aux frais du contribuable congolais. La prudence a fait qu'il les installe à Libreville au lieu de Brazzaville. En effet, il n'est pas bon que cette information s'ébruite. Au Gabon, ils vivent incognito sous la protection d'Edith Sassou Nguesso Bongo Ondimba qui leur a certainement accordé la nationalité gabonaise( ils peuvent même aussi avoir la nationalité congolaise pour circuler librement au Congo, au Gabon et au Bénin)... Les Béninois ayant le commerce dans le sang, on comprend que Sassou se préoccupe plus de ses "affaires personnelles" que des affaires du Congo. J'espère que des Gabonais écriront pour confirmer mes dires.

   Voilà, celui qui est né à Edou, il y a plus de soixante années, des amours extraconjugales d'une femme du nord du pays avec un commerçant béninois, certainement de passage, (un coup rapide sous griserie d'alcool de maïs ou kéléwélé qui nous coûte cher aujoud'hui), a des raisons de ne pas aimer ce pays. Il pourrait très bien un jour s'installer au Bénin et y finir ses jours.

 

 

 

     L'Afrique connaît de nombreux cas similaires au cas Sassou qui fait qu'un étranger règne sur un pays qui n'est pas en réalité le sien : Bongo, un pur Téké du Congo-Brazzaville qui règne au Gabon où toute la sphère supérieure de l'Etat est occupée par des étrangers, notamment des Congolais devenus Gabonais (il y a en plus de nombreuses ethnies communes aux deux pays comme les Punus, les Nzabis, les Tékés, les Vilis), Mobutu, un Ngwandé de Centrafrique qui instaura une dictature de fer au Zaïre, actuel Congo-Démocratique, le fils Kabila qui serait un Rwandais, Dos Santos, un ressortissant de Sao Tomé et Principes qui règne sur l'Angola, etc.  Dans le cas du Congo, nous savons tous que les étrangers sont mis en avant pour éventuellement servir d'appui en cas de guerre : les Angolais vivent dans les maissons de Congolais, les Ouest-Africains sont légion et nous traitent de "Congolais nzoba", les Libanais ont la côte, bref, un pays dirigé par un étranger est un pays qui ne se dirige plus. Ce n'est pas par hasard que le Collectif des ressortissants du Kouilou (COK) devient de plus en plus exigeant en revendiquant 30% des postes dans le secteur pétrolier avec création d'une réserve financière de 3% des recettes pétrolières...

  

Il est à noter que lorsque des étrangers sont intégrés dans la haute superstructure politique d'un pays, ceux-ci tendent à soutenir le dictateur car sans eux, ils ne sont rien.

Ne s'agit-il pas là d'un plan délibéré des puissances capitalistes, notamment celles de la France pour être sûr que ces chefs d'Etat, étant des étrangers auront peu à coeur de servir les vrais nationaux ?

  Un étranger, on le sait, aspire avant tout à servir son pays d'origine ; on le voit pour certains lobbies puissants qui influencent la politique de leur soi disant pays dans l'intérêt de leur pays d'origine.. Pour information, Sassou s'est empressé d'inviter le nouveau président du Bénin Yayi Boni à Brazzaville pour le féliciter en tant que président de l'Union Africaine, le 24 avril 2006. Cependant, nous savons qu'il l'aurait fait à un autre titre. Peut-être a-t-il même intrigué pour que Yayi Boni soit élu à la présidence de la République du Bénin : on sait qu'il a intrigué pour que Bozizé soit réélu en achetant le soutien de nombreux leaders politiques centrafricains au Général Bozizé, franc-maçon très proche d'Idriss Deby...

 

 

 

   Le concept d'ivoirité tant décrié aujourd'hui est peut-être mauvais quand il est appliqué à mauvais escient mais qu'on sache qu'une personne de nationalité américaine mais née à l'étranger ne peut être président des Etats-Unis. Il est normal que l'on soit sûr que celui qui va se mettre aux commandes d'une nation, soit bien un fils plein de ce pays.

                                         Osséré Etumba.

Partager cet article
Repost0
16 mai 2006 2 16 /05 /mai /2006 00:58
                                              
              L’ETAT DE LA « RESISTANCE CONGOLAISE ».
En physique, dame nature veut qu’à une force corresponde une force opposée d’une intensité plus ou moins égale qui agit dès que celle-ci se met en état dynamique. Le progrès en aérodynamique a été d’agir à la fois sur la résistance de l’air et de la pesanteur et de les vaincre. Donc une inégalité peut être introduite au sein de cette dialectique.
 Le monde sociopolitique étant un monde physique même si d’aucuns voudraient que la pensée soit immatérielle, ce qui est une erreur, cette loi  y est à l’œuvre. A l’avènement de la démocratie, les forces opposées à cette dernière se sont réveillées en la personne de Sassou et, en dépassant la puissance militaire d’une démocratie pas assez enracinée dans les cœurs et les esprits, une démocratie, je l’avoue assez mal servie par ses représentants qui n’avaient de démocrate que l’apparence, le fils respectable des ennemis du Congo est revenu au pouvoir et a relégué les structures de la démocratie à l’état d’opposition. Le mal est devenu la force légitime et le bien celui qui devait se justifier et essayer de regagner une position qu’elle avait mal défendue par le passé. Il faut avouer que les forces du bien (ici, la démocratie) étaient dérisoires face à l’alliance Sassou/Luanda/France, alliance cimentée dans les antres sataniques de la franc-maçonnerie.
La résistance armée, celle qui devait combattre la force par la force est aujourd’hui dans un état moribond ou de brigandage : on sort sa kalachnikov pour détrousser ou voler la banane du paysan.
La résistance politique, celle qui devrait porter haut le flambeau de la démocratie, est aujourd’hui en exil et nombreux de ces membres n’arrêtent de danser avec le loup d’Oyo, la danse du ventre car ils sentent les affres de la faim s’approcher.
Sassou a tout pour perdurer : une situation économique fastueuse avec la flambée du baril du pétrole, une opposition qui ne s’oppose plus ni par les armes ni par les idées et en surcroît, une partition du plus grand parti du Congo, l’UPADS où une guerre qui ne dit pas son nom fait rage, déboussolant des militants abandonnés comme le Christ fut abandonné à Golgotha (il est des douleurs que ceux qui prétendent nous aimer et qui ont largement profité de notre amour ne peuvent supporter…).
Les tentatives d’organisation de toutes ces bouches qui parlent haut et fort pour une place au soleil ont toutes accouché d’une fourmi : l’action politique manquait d’envergure et souffrait d’un manque de préparation et d’objectifs clairs.
Comme toujours, la situation est la même : il s’agit aux caciques de la politique de notre pays de se mettre en position de phare pour espérer accéder à des postes de responsabilités où on se remplit très vite les poches. Le peuple congolais n’est qu’un marchepied sur la voie royale du détournement de fonds.
Le problème du Congo et d’ailleurs, ce sont les hommes. Mais dira-t-on, il y en a pleins, des petits, des gros, des docteurs, des paysans, etc. Ici, l’homme, tel un Christ politique, devrait s’identifier aux valeurs qu’il défend, des valeurs qui placent l’intérêt du Congo et du peuple congolais au centre. Or, que voit-on ? La politique qui avait initialement pour objet de se préoccuper des choses de la cité, ne sert qu’à servir une réussite personnelle.
Si une telle résistance accédait au pouvoir au Congo aujourd’hui, elle ne ferait pas mieux que Sassou : les arbres de la même espèce produisent les mêmes fruits : en effet, où a-t-on vu un citronnier produire des oranges ?
Ceux qui s’arrachent les cheveux pour incarner l’opposition ou ce faux-semblant de résistance congolaise, ont, depuis plus de quarante ans, conduit le Congo vers plus de misère, de sorte que nous n’avons jamais été aussi pauvres que depuis que nous sommes très riches avec ce pétrole de malheur.
Ai-je jamais entendu un jour un seul homme politique prêcher la bonne parole, l’évangile de « l’intérêt du Congo » ? Jamais. Tout se passe comme si sur un pays virtuel créé par l’action coloniale, des hommes sont prêts à marcher sur leurs frères pour servir leur estomac. Une pensée qui vient du ventre est forcément une pensée gourmande.
La résistance ne résiste plus qu’à la faim et à la soif comme les Hébreux dans le désert lorsque ceux-ci reprochaient à Moïse de les avoir éloignés des victuailles du Nil.
Il faut créer un vrai comité d’organisation de la résistance avec des hommes qui ne sont ni des traîtres, ni dénués de scrupules. De l’ancien, il n’est rien sorti de bon : Ils ont tous été incapables de s'élever au-dessus des pesanteurs de l'argent. Corruptibles, corrompus, sans grand idéal, incapables de porter un projet digne de ce nom pour le Congo, ils se ressemblent tous et si une nouvelle génération de politiciens n'apparaît pas, le Congo-Brazzaville est perdu pour l'éternité. Son passé est mauvais, son présent est pire, son futur sera un enfer...    L'oiseau rare que recherche les Congolais pour redresser le Congo ressemble de plus en plus à un Moïse o à un Christ sauveur !          
                         
Partager cet article
Repost0
15 mai 2006 1 15 /05 /mai /2006 12:38

SITES UTILES POUR S'INFORMER SUR LE CONGO-BRAZZAVILLE

 

Nom du site

Adresse du site

Observations

Site pour connaître l'histoire de l'esclavage http://les.traitesnegrieres.free.fr/index2.html Ce site nous permet de comprendre un peu mieux l'esclavage et les quatre siècles des traites négrières...

Site de l'UPADS

http://www.upads.org

Site de l'UPAS tenue par Paulin Makita. Lieu de diatribes, de manipulation, de contestation de toute autorité supérieure à celle de Makita...

CERDEC

http://www.cerdec.org/

Site de monsieur Moungounga : il est assez critique et révélateur de la sinistrose qui gangrène le Congo, à la différence que Moungounga a été Ministre des finances et il n'est pas le plus à plaindre !

Site de l'UPADS de la branche Moukouéké 

 http://www.upadscongo.org

Ce site soutient Christophe Moukouéké. 

Mwinda 

http://www.mwinda.org/ 

Site très critique qui permet de comprendre ce qui se passe au Congo sur le plan concret 

L'étudiant Congolais 

http://www.planeteafrique.com/acorem/index.asp?affiche=Accueil.asp 

 On y trouve une panoplie d'écrits. Se méfier car on ne sait pas de quel bord politique sont les tenants du site...

Site officiel du MCCDI 

 http://www.mcddi.org/

Afin de réaliser les turpitudes politiques qui secouent le parti de Bernard Kolélas, je vous conseille de découvrir ce site avec un esprit critique 

LE MOUSTIQUE 

http://www.afrioo.com/lemoustique/ 

 L'un des sites assez critique qui nous permet de suivre de près les joutes politiques et idéologiques...

Congopage 

http://www.congopage.com/annuaire/top_clics.php 

 

Panapress

http://www.panapress.com/paysindexlat.asp?code=fre012 

 

LA SEMAINE AFRICAINE 

http://www.congo-site.info/index.php?action=rubrique&id_rubrique=5904 

 Site permettant d'avoir des informations sur le Congo et les pays avoisinants. Le journal La semaine est assez objectif.

Partager cet article
Repost0
11 mai 2006 4 11 /05 /mai /2006 19:30

  Kolélas a choisi entre le peuple congolais et Sassou...

Cette fois-ci, Sassou a tenu que l'alliance scellée le soit au nom des morts aussi : Kolélas s'est agenouillé sur la tombe d'Ambendet, le défunt chef du clan Sassou, avec ses enfants. Il n'a pas seulement fait allégeance au vénérable respectable Cobra suprême mais aussi à tout le clan ad aeternam : les vivants et les morts afin que, si Sassou venait à disparaître, les siens soient assurés d'échapper à la vindicte populaire ; et l'on sait qu'une alliance scellée sur du sang mort est plus solide. Maurice Nguesso a signifié que l'ennemi d'hier est devenu un allié, en langue mbochi, en public. Mais Kolélas a-t-il pensé à ses propres morts, ceux qui sont morts en son nom quand il s'est écrié :"Lissouba djokélé, tu bonguélé tsimfumu !" et qui contesteront son entrée au paradis ? Il est vrai que la guerre ne nous apporte que ruines et... ruines, morts et...morts. Cependant, celui qui a été l'emblème de la résistance obstinée par idéal a cessé de rêver et ne pense plus qu'à coups de billets de banque et surtout, il ne pense plus qu'à lui : à l'approche de la mort, l'égoïsme a un dernier sursaut... Quand on mange sur la table de Sassou, on ne vit plus que de pain et la dignité se volatilise ; on a beau rêver, l'esprit s'est envolé... Il a demandé pardon au peuple, certainement sous l'instigation de son nouveau maître Sassou mais a-t-il attendu qu'on lui pardonne ? Le peuple a-t-il une bouche unique pour s'exprimer et dire ce qu'il pense ? Oui, la bouche du peuple congolais, c'est celle même de Sassou et quand Sassou pardonne, le peuple congolais a pardonné. Hélas, quand celui qui est la bouche du peuple congolais mange, seul son ventre se rassasie !  Un jour, Sassou se rendra compte que le peuple congolais et lui sont deux et qu’il est la pire créature que ce dernier ait engendré. Quand les peuples engendrent et honorent des monstres ! On peut être leader et non démocide.

  L'amnistie était la seule issue pour le clan d'Oyo. En effet, après la scandaleuse affaire des disparus du beach, l'exécution d'un Kolélas meurtri par la mort de sa femme aurait réveillé toutes les animosités guerrières qui ne se manifestent plus que dans le Pool. Au contraire en pardonnant à celui qui fut tour à tour allié et ennemi, Sassou marque des points :

1) Il apparaît comme un être magnanime capable comme le Christ de pardonner à ses ennemis; Il devient l'homme du coeur, le sag 

2) à l'approche des prochaines élections, il s'assure le soutien d'un poids lourd politique du Pool, alors que l'UPADS est divisée et l'autorité de Lissouba diminuée par la maladie n'augure de rien de positif;

3) s'il parvient à lui trouver épouse dans la famille parmi ses nombreuses nièces, voilà qui lui donnera une alliance encore plus consistante avec un enfant, symbole d'une alliance vivante(la rumeur dit que l'homme des masses affamées n'arrêtent plus de reconnaître gosse sur gosse);

 

 

4) l'occasion est belle d'envoyer un message de paix au monde entier et de se mettre dans la poche les institutions financières internationales;

5) Kolélas sera un pion qui pourra l'aider à pacifier le Pool sans la manière forte et à calmer le révérend Ntoumi qui prêche de la main gauche avec la Bible (Le principe du "Tu ne tueras point") et qui tue avec la droite, un personnage truculent qui ne veut pas se défaire de son esprit rebelle en dépit de toutes les tentatives de corruption. Triste l'âme qui est tiraillée entre le diable et le bon Dieu !

Sassou s'est mué en "homme de paix", fastoche quand ce mot ne signifie que le statu quo, la permanence du pouvoir entre ses mains. D'un côté, un peuple affamé volontairement pour qu'il n'ait plus la force de résister car préoccupé à essayer de trouver quelque maigre pitance, de l'autre celui qui a tout pour durer, je parle de la force et de l'argent de notre pétrole. Il sait que la paix totale n'est plus loin avec Kolélas. L'homme est âgé et ses préoccupations ne sont plus idéalistes : il faut s'assurer une belle retraite paisible sur la misère de ce bon peuple congolais. Après tout, un peuple n'est qu'un prétexte pour la félicité de quelques-uns dont il veut désormais faire partie. Qu'importe si Sassou et son clan pillent le Congo ? Kolélas qui a suspendu la participation de son parti le MCDDI dans l'opposition et qui a demandé aux siens de soutenir l'enfant terrible d'Oyo, celui qu'on s'est précipité de nommer "Grand Maître" franc-maçon dès que Lissouba se fut enfui, ce Kolélas-là n'est plus le même. S'il se remarie, cherchez à savoir de quelle famille est sa nouvelle épouse. En donnant sa fille à Bongo, Sassou a placé une oreille au palais d'Ondimba. Et le placement des femmes du clan est une stratégie du sang qui lui permet d'avoir des alliés en dehors du nord. Kolélas s'avère aujourd'hui pour les Congolais qui ont cru en lui une déception de plus. De plus en plus, chez nous, la politique ressemble…, non, la politique est vraiment un monde qui obéit à la même logique que la sorcellerie. La sorcellerie est l’art des forces du mal qui agissent dans l’obscurité pour saper la vie dans le monde de l’esprit, la politique quant à elle est l’art de faire le mal à la lumière du jour, dans le monde physique. Les deux ne sont donc pas incompatibles.

 

                                                                                                                                                             Osséré Etumba.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

PrÉSentation

  • : JOURNAL D'ACTUALITES ANIME PAR LE LION DE MAKANDA. SITE WEB DES DEMOCRATES CONGOLAIS COMBATTANT LA DICTATURE SASSOU NGUESSO
  • : Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
  • Contact

STATISTIQUES

 

D.N.C.B. : PLUS DE 15.000.000 DE PAGES LUES ***, PLUS DE 10.000.000 VISITEURS DE UNIQUES, *** PLUS DE 3000 ARTICLES, *** 517 ABONNES A LA NEWSLETTER, *** PLUS DE 2500 COMMENTAIRES... 

Recherche

MESSAGE&RADIO&TV DU JOUR

LDM_SWING.gif

                                               

Archives

VIDEO DU JOUR

 

 



Articles RÉCents

IMAGES

SassouKadhafi.jpgBonobo-copie-1.jpgBedieOuattara.jpg4lions-drinking.jpgBernard-Kouchner-Nicolas-Sarkozy-Mouammar-Kadhafi-1.jpgchemindefer-1-.jpgbrazza_la_poubelle.jpgChristel-Sassou.JPGchiracsassou3.jpgedouoyo1.jpglisb1-1.jpgbrazza-la-poubelle-1.jpgplissouba3.jpgdebrazza.jpg