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9 décembre 2007 7 09 /12 /décembre /2007 10:43
* Accords de coopération : Exaspération des Gabonais de France


Un article tiré sur le site de nos amis du RDPG... On se rend compte que les accords bilatéraux ne sont pas si horizontaux que ça quand on les signe avec l'ancienne -toujours puissance coloniale, à savoir, la France. Entre la loi votée par les élus, pourquoi encore surajouter des accords bilatéraux sinon pour contourner la loi ? Les Gabonais se rendent compte que la France pense d'abord à elle-même et rédige les textes avant tout en sa faveur et même ne se sent pas obligée de les respecter. Sacré terre de l'Egalité, de la Fraternité et de la Liberté ! Entre une république et une républiquette, de surcroît ancienne colonie, on sait de quel côté penche la balance...
Sunday, 09 December 2007
Devant le refus manifeste de nombreuses administrations publiques françaises de respecter les accords bilatéraux et multilatéraux liant la France au Gabon et surtout ceux liés à l’immigration, les ressortissants gabonais de France envisagent une marche sur Paris pour protester contre cette injustice.

Dans un entretien au journal gabonais en ligne Gabonews, le 27 septembre 2007, l’ambassadeur de France au Gabon, monsieur Jean Marc Simon déclarait ceci :

« les relations entre le Gabon et la France sont excellentes, encore qu’elles n’ont jamais été meilleures, mais elles sont à un niveau très satisfaisant. D’abord nous avons eu la visite du président Nicolas Sarkozy en Afrique au mois de juillet dernier, ça déjà, c’est un signe d’une relation bilatérale très vivante et très active. Je crois que c’est un signal fort. Et puis il y a aussi un certain nombre de choses concrètes qui ont été faites récemment, notamment l’accord dans la gestion concertée des flux migratoires entre la France et le Gabon signé par le ministre Brice Hortefeux et le vice Premier ministre Jean Ping, en charge des Affaires étrangères. Ensuite, il y a eu cette décision du club de Paris sur le rachat de la dette extérieure du Gabon avec une décote de 15% montée à 20% pour ce qui est de la France. Si vous voulez, c’étaient les principales récriminations du Gabon et d’un certain nombre de pays africains à l’égard de la France. Donc, les visas et la dette, c’est ce qu’on entend toujours. Je crois que là, nous avons, sur ces deux domaines très importants, fait quelques avancées à mon sens, assez spectaculaires et je crois que ça atteste de la vitalité de la relation franco-gabonaise »

Vous ne croyez pas si bien dire excellence car, s’il est vrai d’une part que les relations France-Gabon sont satisfaisantes sur le plan économique et financier mais d’autres parts, elles sont complètement mauvaises et inégalitaires sur le plan de la circulation et le séjour des personnes entre les deux pays. Les différentes conventions franco-gabonaises liées à l’immigration, signées entre les deux pays, font bénéficier aux ressortissants français au Gabon des conditions d’entrée, de séjour, et de travail très favorisés. Les citoyens français qui arrivent au Gabon peuvent sans visas d’entrée préalablement délivré par une autorité consulaire gabonaise, bénéficier d’une autorisation d’entrée au point de passage frontalier de l’aéroport international Léon Mba de Libreville (5356 en 2004, 9800 en 2005, 10500 en 2006) La mesure de non admission au Gabon pour les non détenteurs de visas consulaires qui souhaitent renter au Gabon, ne s’applique pas pour les ressortissants français. Le Gabon a accordé 25000 visas aux ressortissants français en 2006.

Avec un visa touristique les ressortissants français, peuvent rechercher un emploi au Gabon et se voir par la suite délivrer une carte de séjour d’une validité de deux ans renouvelable sur présentation d’un contrat de travail.

Les citoyens français sont exonérés de droit de cautionnement au moment de l’établissement de leur carte de séjour au Gabon, alors que le versement auprès du trésor français d’une caution de rapatriement est obligatoire pour l’établissement de la carte de séjour des citoyens français qui ne rentrent pas dans le cadre de la coopération. Pour l’établissement de la carte de séjour, les frais de dossier des citoyens français s’élèvent à 150 euros, alors qu’ils sont trois fois plus chers pour les autres étrangers, notamment pour les grands amis du Gabon comme les chinois, les américains du nord ou les marocains.

Enfin, les mesures de reconduite à la frontière appliquées aux étrangers dont le titre de séjour n’est plus valide ne sont pas appliquées aux ressortissants français.

Selon le rapport parlementaire du député Gilbert Gantier fait au nom de la commission des affaires étrangères sur le projet de loi, adopté par le Sénat, autorisant l’approbation de l’avenant n° 1 à la convention sur la sécurité sociale du 2 octobre 1980 entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République gabonaise, 4411 ressortissants français sont salariés au Gabon dont les deux tiers sont des cadres. Les entreprises françaises sont très impliquées au Gabon, dans les secteurs minier, pétrolier, forestier, financier, et dans le bâtiment etc.

Elles le sont aussi dans les services publics : Veolia gère, le service de l’eau et de l’électricité. On compte parmi les entreprises françaises 120 filiales et 150 PME-PMI franco-gabonaises.

La position considérable de la présence économique de la France au Gabon est conforme aux accords économiques franco-gabonais.

En effet, le préambule des accords de coopération du 17 août 1960, pour les matières premières et produits stratégiques entre la France et le Gabon énonce notamment que les deux pays désirent réaliser dans l’intérêt de la défense une coopération concernant les matières premières et produits stratégiques.

La première catégorie est constituée : d’hydrocarbures liquides ou gazeux. La deuxième catégorie est composée : d’uranium, de thorium, de lithium, de béryllium, d’hélium, de leurs minerais et composés. Ensuite, l’article 4 de ces accords stipule que :

« La République gabonaise facilite au profit des forces armées françaises le stockage des matières et produits stratégiques. Lorsque les intérêts de la défense l’exigent, elle limite ou interdit leur exportation à destination d’autres pays » En outre, le titre III, de la coordination des politiques commerciales et financières extérieures prévoit en son Article 13 que : « La France et le Gabon conviennent de maintenir leurs relations commerciales dans le cadre d’un régime préférentiel réciproque qui sera, en tant que de besoin précisé par des accords spéciaux ».

Enfin, l’article 14 prévoit pour les deux Etats des débouchés privilégiés qui peuvent résulter en particulier d’organisation de marchés et le principe de la libre circulation et de la franchise douanière. Le constat est le même sur le plan militaire. Régies par l’accord de défense du 17 août 1960, les relations militaires franco-gabonaises sont importantes. Elles comprennent un premier volet concernant le pré positionnement d’un détachement rattaché à la Force d’action rapide (principalement le 6ème bataillon d’infanterie de marine à Libreville), qui compte près de 800 hommes. Le deuxième volet de coopération militaire se traduit par la présence de coopérants militaires dont 24 assistants techniques qui assistent l’armée gabonaise. Le maintien de ces énormes avantages aux les ressortissants français, qui bénéficient toujours des droits importants et des avantages considérables acquis pratiquement avant et après l’indépendance du Gabon, celui-ci ressemble à un pays d’outre-mer. En terme de réciprocité, la conclusion des accords franco-gabonais liés à l’immigration doivent également permettre aux ressortissants gabonais qui entrent, séjournent ou qui souhaitent travailler en France des facilités administratives.

En effet, les accords franco-africains liés l’immigration devraient permettre sur le plan de la condition juridique des citoyens gabonais en France, de ne pas les traiter durement s’agissant de la circulation, du séjour et de l’emploi en comparaison des autres étrangers dont les Etats n’ont de relation privilégiée avec l’ex puissance coloniale.

Seulement, le constat est amère d’observer aujourd’hui, les mêmes accords qui procurent des privilèges importants aux ressortissants français établis au Gabon, ne permettent pas de procurer aux ressortissants gabonais en France un statut préférentiel. Selon le bulletin officiel du Ministère français de l’Emploi et de la Cohésion sociale du 30 janvier 2006 : « Depuis le 1er février 2004, date de l’entrée en vigueur de la convention d’établissement franco-gabonaise du 1er mars 2002 (décret n°2004-648 du 8 juillet 2004) les ressortissants gabonais qui, résidant déjà régulièrement en France, souhaitent y travailler en tant que salariés, sont également soumis au régime de l’autorisation de travail. Les ressortissants gabonais qui arrivent sur le territoire français pour y exercer une activité professionnelle sont soumis au régime de l’autorisation de travaille depuis le 31 mars 2003, date de l’entrée en vigueur de la convention franco-gabonaise du 2 décembre 1992 relative à la circulation et au séjour des personnes (décret n°2003-963 du 3 octobre 2003).Dès lors, les ressortissants gabonais ne bénéficient plus aujourd’hui en France d’un régime préférentiel d’accès au travail. En vertu de deux conventions franco-gabonaises précitées, ils sont assujettis au paiement à l’ANEAM1 de la taxe sur le renouvellement des autorisations de travail ; leurs employeurs, quant à eux, doivent s’acquitter du paiement de la redevance (ou remboursement) et de la contribution forfaitaires. »

En suivant la logique de cette interprétation qui émane de la Direction de la réglementation de la population et des migrations internationales du ministère français du travail, le Gabon aurait simplement et volontairement décidé de priver ses propres citoyens qui résident déjà en France, donc non aux droits acquis et ceux qui arrivent par la suite d’un régime privilégié en France. Le refus d’appliquer les accords migratoires franco-gabonais à des conséquences néfastes pour les ressortissants gabonais en France.

Selon la maison du Gabon à Toulouse, il y aurait actuellement environ 500 ressortissants Gabonais en situation irrégulière en France. Des sans papiers gabonais fabriqués par les lois PASQUA, SARKOZY, et maintenant HORTEFEUX au mépris des accords bilatéraux franco gabonais. Sous prétexte de réprimer les "illégaux", on précarise les réguliers GABONAIS qui sont eux aussi soumis aux vexations. Tous les gabonais partout en France, qui souhaitent actuellement passer d’un statut d’étudiant au statut salarié, la carte de séjour n’est plus délivrée, opposition de l’emploi oblige, et c’est l’invitation à quitter le territoire français qui leur est délivrée en guise de document administratif. Il ne s’agit plus seulement, d’étudiant gabonais, nous avons des mineurs à qui les documents de circulation sont refusés, les salariés dont les titres ne sont plus renouvelés, des personnes âgées, les pères et mères de nationalité Gabonaise dont les enfants adultes sont français, les gabonais dont le père ou la mère est français, les gabonais mariés au français en instance de divorce , les parents gabonais d’enfants malades etc. Toutes ces personnes sont en grande précarité juridique et sociale. Certains vivent dans la peur et aujourd’hui la terreur de se voir reconduire à la frontière. Nous recevons des gabonais dans nos permanences qui ont développés des pathologies, obésité, dépression, hypertension, plusieurs tentatives de suicide, abandon d’enfant à l’aide sociale à l’enfance sans parler des conséquences financières lourdes que cette situation engendre dans leur vie , surendettement, impayé de loyer, les huissiers font partie de leur quotidien. Nous sommes confrontés à la souffrance humaine des sans papiers gabonais.

Toutefois, du côté gabonais, on accuse ouvertement la France de ne pas appliquer les accords liés à l’immigration… Dans un article de presse rédigé et publié le 04/07/2007 par la correspondante de Radio France Internationale à Libreville au Gabon, Mme Pauline Simonet, il est rapporté que la France n’applique pas les accords franco-gabonais en matière d’immigration.

« Il existe des conventions de 1992 et de 2002 entre nos deux pays et elles ne sont pas appliquées… ( )... elles stipulent que les ressortissants des deux pays doivent avoir les mêmes droits sur le territoire de l’autre... » selon M. André Mba Obame, le Ministre d’Etat Gabonais de l’Intérieur. Les propos du ministre gabonais de l’intérieur se rapprochent de ceux tenus un an avant par son collègue, l’ex ministre délégué aux affaires étrangères. En effet, le mercredi 22 juin 2006, lors d’une interpellation du premier ministre gabonais Jean Eyeghe Ndong et son gouvernement par les députés, ces derniers vont réclamer le durcissement des conditions d’immigration et d’emploi des français au Gabon en guise de réciprocité aux tracasseries imposées aux gabonais vivant en France et souhaitant se rendre dans l’hexagone.

Les députés gabonais estiment que la France n’applique pas les conventions conclues avec Libreville en matière de circulation et d’établissement de personnes. Les élus gabonais vont dénoncer aussi le fait que Paris est trop dur en matière d’embauche des gabonais sollicitant un emploi en France. En réponse aux préoccupations des députés, le Ministre gabonais délégué au Affaires étrangères, Jean-François Ndoungou a eu à s’expliquer en lieu et place de son Ministre d’Etat, Jean Ping sur les accords de coopération entre le France et le Gabon en ce qui concerne notamment la libre circulation des personnes. Les accords franco-gabonais se heurtent aujourd’hui aux nouvelles dispositions législatives françaises en matière d’immigration. M. Jean-François Ndoungou a rappelé que le 17 août 1960, le jour de l’indépendance du Gabon, la France et Gabon ont conclu une convention sur la libre circulation et l’établissement. Selon cet accord, les français et les gabonais avaient le droit de circuler librement, sans visa, dans les deux territoires. Le document ouvrait droit au principe d’égalité et de réciprocité.

La France a tenté de réviser unilatéralement cet accord et c’est pourquoi le Gabon avait refusé de ratifier le nouveau document proposé du 12 février 1974. La ratification avait pourtant été autorisée dans les deux pays, mais le Gabon s’est abstenu d’effectuer l’échange des instruments d’approbation. C’est finalement en 1992, que l’accord a été révisé. Il a à nouveau subit une modification en 2002. Les citoyens des deux pays sont assujettis à un visa d’entrée dans le territoire de l’autre depuis 1992 mais la France applique cette convention avec plus de rigueur par rapport au Gabon, avait encore reconnu le ministre gabonais. Dans la communauté gabonaise de France c’est l’incompréhension et la désapprobation. Des associations de défenses des droits gabonais en France voient le jour. C’est le cas de l'association, la Maison du Gabon de Toulouse, dont l’un des objectifs, a consisté à mettre en place une cellule de veille sur le respect de toutes les conventions franco-gabonaises. La Maison du Gabon de Toulouse, par la voix de sa présidente, Mme NTOUTOUME dit FOH, intervient actuellement dans toutes les instances administratives et judiciaires dont elle a connaissance et qui mettraient en cause un refus d’application des dits accords par les administrations françaises.

Pour mieux comprendre le contenu des différents accords franco-gabonais liés à l’immigration et son interprétation par les tribunaux français, afin de mieux s’en prévaloir devant les autorités françaises et différents pouvoirs publics qui gèrent les étrangers, la Maison du Gabon a sollicité l’appui d’un expert et consultant gabonais sur les accords franco-gabonais liés à l’immigration, en la personne de M. Steve Ndinga. Détenteur par ailleurs d’un doctorat en droit public lié aux questions migratoires. Le souhait des ressortissants gabonais en France et ceux des associations gabonaises, c’est de voir leur pays par l’entremise du Chef de l’Etat Omar Bongo Ondimba, pour qui la jeunesse gabonaise est sacrée, intervenir maintenant auprès des autorités françaises, cela éviterait une descente prochaine des gabonais dans les rues françaises pour qu’enfin les accords soient respectés et notamment le droit de travailler qui en découle.

Selon l’article 1 de l’accord multilatéral sur les droits fondamentaux de la Communauté que le Gabon a signé le 15 Août 1960 à Brazzaville au Congo :

«Les nationaux des Etats de la Communauté bénéficient du libre exercice des activités économiques, professionnelles, et sociales dans les mêmes conditions que les français… »

Cet accord donne aux ressortissants gabonais le droit de travailler dans les mêmes conditions que les français. Cette liberté des activités professionnelles est confirmée par l’article 1er de la convention d’établissement France/Gabon du 11 mars 2002. Selon cette stipulation conventionnelle :

«Les nationaux de chacune des parties contractantes jouissent sur le territoire de l’autre partie des libertés publiques dans les mêmes conditions que les nationaux de cette dernière partie ».

Les libertés considérées sont énumérées dans le préambule, il s’agit notamment : « Du libre exercice des activités culturelles, religieuses, économiques, professionnelles, sociales, les libertés individuelles et publiques telles que la liberté de pensée, de conscience, de religion et de culte, d’opinion, d’expression, de réunion, d’association, ainsi que la liberté syndicale».

S’agissant du contenu de l’accord d’établissement du 11 mars 2002, il dit ceci dans son article 5 al 2 :

« Les nationaux de chacune des parties contractantes bénéficient sur le territoire de l’autre des dispositions de la législation du travail, des lois sociales et sécurité sociale dans les mêmes conditions que les nationaux de cette partie, sous réserve qu’ils soient en situation régulière »

Il est clair que les ressortissants gabonais en France ne peuvent pas se voir opposer la situation de l’emploi. Par conséquent, l’analyse faite sur les accords franco-gabonais liés à l’immigration est complètement injuste. Il faut également s’étonner que la France propose encore d’autres accords au Gabon, à l’exemple de l’accord sur la gestion concertée sur l’immigration qui doit permettre aux gabonais de travailler mais avec un salaire de 1800 euros, soit une fois et demie le SMIC français, ce qui signifie que l’accord ne pourra pas s’appliquer car, peut-on fixer le salaire des ressortissants d’un Etat qui veulent travailler dans une convention bilatérale en passant outre le code du travail ou les conventions collectives ? Ces nouveaux accords sont irréalistes, au sens où ils se fondent sur une volonté sans connaissance historique des lois sociales et économiques qui gouvernent les mouvements de la population gabonaise en France et de la population française au Gabon. De même, pourquoi proposer au Gabon d’autres accords, alors que les accords précédents ne sont appliqués qu’au bon gré d’une partie contractante ? C’est quoi cette coopération jugée excellente qui accepte le commerce, les affaires et les finances mais qui rejette les hommes ?

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7 décembre 2007 5 07 /12 /décembre /2007 22:28
aigle-copie-1.jpgCet article interpelle votre esprit sous la force d'un faisceau d'interrogations ponctuées d'hypothèses afin de vous permettre d'accoucher vous-mêmes des réponses comme dans la maïeutique de Socrate.

FAISCEAU 1) Pourquoi Sassou Nguesso a-t-il été le seul invité d'honneur du sénat français lors du forum sur le développement durable s'étant tenu le 06 et le 07 décembre 2007 ? En quoi est-il plus honorable que les autres chefs d'Etat en matière de développement durable ? Est-il on ne peut plus honorable - ne serait-ce que sur les bords - avec du sang sur les mains, lui qui laisse croupir son peuple dans la misère, sans eau, sans électricité, sans soins ? N'est-ce pas lui qui distribue les licences d'exploitation des forêts congolaises aux sociétés malaysiennes chassées du Libéria pour saccager nos forêts sans respect de la taille ou de l'âge des arbres et surtout sans plan de reboisement ? Sassou est-il le seul en Afrique qui aurait pu être invité ? Personne n'a pu mériter en Afrique centrale d'être invité à part lui ? Qu'attendait le sénat de lui sinon un aveu d'impuissance ? A quoi a servi ce cinéma qui au final aura émis dans l'atmosphère des flots de paroles qui ne pourront rien contre tous les tsunamis maritimes ou sociaux ? Contre la pollution ? Contre la destruction des forêts du bassin du Congo ?

Si vous avez trouvé les réponses à ce faisceau 1, faites-nous montre de vos trouvailles pour illuminer notre entendement et passez au faisceau 2.

Manif061207-1.jpg FAISCEAU 2)
Débroussaillons d'abord autour de l'idée de développement. Nous entendons par là l'idée d'un germe, d'un processus, qui se déploie en augmentant d'envergure au fur et à mesure que le temps avance avec un objectif prédéfini - qui n'est pas forcément le bien-être de tous...
-Pour qui parle-t-on de développement durable ? Pour toute la planète ? Qui se met dans la poche les bénéfices du développement tout court ?  A l'heure où le climat planétaire se révulse, où la couche d'ozone s'écartèle, où les sociétés sont à l'heure de la mondialisation, peut-on ne pas envisager le développement comme un concept total ? Comment dans ce contexte planétaire concilier les égoïsmes nationaux et individuels face à l'intérêt de toute la gent humaine car le climat n'a que faire des particularismes frontaliers qui somme toute sont tous d'une virtualité coloniale ? Qui entrave la durabilité du développement ? N'est-ce pas les grandes firmes internationales françaises entre autres ?

Si vous avez trouvé des réponses dignes d'éclairer notre lanterne, n'hésitez pas à nous communiquer vos réponses car pour une fois, c'est vous qui faites les réponses et passez au faisceau 3.

Manif061207-2.jpgFAISCEAU 3) Hypothèse 1 : quand l'être humain utilise un concept affublé d'un adjectif ou d'un attribut pour parler comme les logiciens, c'est que la réalité est le concept est caractérisé par l'attribut contraire. Le développement durable signifie : "développement qui pourrait durer, qui doit durer, sinon on aurait parlé de développement pérenne. C'est quoi le qualificatif de notre développement capitaliste actuel en matière de durabilité ? Hypothèse 2 : notre développement capitaliste actuel est un développement non durable aux incidences irréversibles car les matières premières ne se renouvellent pas, du fait de la nature minérale de celles-ci.
- Le développement durable veut-il dire que le développement dans sa forme actuelle est "non durable" ? Qu'est-ce qui dure dans le développement si la matière première sur laquelle il s'exerce s'épuise ? (Le pétrole s'épuise, les océans sont vidés de leurs poissons, les forêts se réduisent chaque année, les matières premières s'épuisent au point où le cours du zinc est si haut). S'inquiète-t-on de l'exercice même du développement qui saura prendre d'autres formes (informatique, automatisme, domotique, spéculation) ou de l'objet qui permet l'exercice même du développement (matières premières, environnement, l'humain) ? Dans ce cas pourquoi ne s'inquiète-t-on pas du sort de l'être humain qui est le facteur principal du développement ? Quelle est la part du développement durable face au développement non durable ? Si l'on conçoit que la notion de développement épouse bien celle d'irréversibilité, les conséquences du développement ne risquent-il pas de durer plus que le développement lui-même (nous ne prendrons pour exemple que les effets des irradations nucléaires) ?

Si vous avez hoché de la tête ou si vous vous êtes enfin posé les questions que personne ne se pose (cet exercice est difficile car nos esprits sont formatés par des médias tous sont contrôle : on veut vous réduire à l'état de "pur consommateur" ; on pense à votre place pour vous dire ce qui est bien pour vous afin que vous consommiez ce qu'on veut vous faire gober), passez au faisceau suivant.

Manif061207-3.jpgFAISCEAU 4) Y a-t-il une responsabilité collective face au développement durable ou c'est le chacun pour soi qui demeure la règle ? Si tel est le cas, à quoi servent tous ces fatras de forums ? A créer un prétexte pour refiler des sous à Sassou sous forme d'aides au développement durable, de l'argent qui reviendra forcément en France par la voie du détournement ? A réunir des hommes dans une salle afin de dégager encore un peu de gaz carbonique ? Chaque pays exerçant son développement qu'il veut "durable" dans son espace imparti avec des conséquences largement en dehors de ses frontières (Tchernobil), comment concilier l'intangibilité des frontières, des Etats et les enjeux globaux qui ne choisissent pas si un tsunami va se déclencher en Asie ou en Afrique ? N'est-il pas temps de créer un organe responsable du développement durable avec un pouvoir de mesurer l'impact des activités humaines sur le devenir de toute la planète ? Aura-t-il un pouvoir de sanction ou sera-t-il comme les autres un simple organe consultatif  ?

Si vous avez fini de lire le faisceau 4, vous pouvez reprendre une activité polluante normale et surtout si vous n'avez pas trouvé une seule réponse, ne vous inquiétez pas, il y aura bien une génération après la vôtre qui aura à résoudre toutes ces questions si d'ici-là vous ne vivez pas 120 ans et n'assistez pas à la disparition de l'Angleterre et des îles Fidji...


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4 décembre 2007 2 04 /12 /décembre /2007 21:16
Inondation----Potopoto-07i.JPGAux dernières nouvelles, Edith Sassou Bongo Ondimba,  la première dame du Gabon et deuxième dame du Congo après Antoinette Sassou Nguesso, sa belle-mère, se trouverait au Maroc où papa et son époux ont de nombreux biens immobiliers. Hassan II a toujours été l'ami des dictateurs qui viennent investir dans l'immobilier et mettre des sommes importantes dans des banques marocaines. Les jeunes qui traquent les biens mal acquis devraient regarder du côté du Maroc où se refugia jadis  Mobutu et où il serait encore enterré, le Maroc qui plaît tant aux Français qui viennent y vivre après la retraite, au point où le président Jacques Chirac a lui aussi un ranch à Teroudan. Le Maroc s'est fait une réputation de terre d'accueil, de lieu sûr car le royaume est stable et le fils de Hassan II a poursuivi les amitiés de son père et, surtout, le coût de l'immobilier y est encore dans le bon ordre des choses car pas si élevé mais ça finira par changer à cause de tous ces immigrés retraités qui finiront par élever le niveau de la vie. Edith Bongo Ondimba doit s'y reposer loin du tumulte de ses appartements et villas parisiens. Les soins en France n'ayant rien donné à ce que l'on dit, elle est allée au Maroc où, paraît-il, les médecins et les hôpitaux ont du répondant.  Hassan II, lui au moins, a construit des hôpitaux de qualité ! Au Congo, les hôpitaux de la nouvelle espérance se font attendre. Par contre, les cliniques privées, ça y va. Malheureusement, Edith qui en possède au Gabon ne peut se faire soigner dans ses propres établissements... Il n'y a pas assez d'équipements pour une médecine de qualité. Nous avons noté que les cliniques gabonaises d'Edith Ondimba Bongo manquaient sur la liste de ses biens...
BzImg5.jpg Comme c'est honteux de voir que nos hommes politiques aller se faire soigner à l'étranger - sans se rendre compte qu'ils témoignent par ce fait à leur manque d'amour pour leur propre pays qu'ils n'ont pas doté d'hôpitaux dignes de ce nom. Nos hôpitaux sont des mouroirs, des nids nosocomiaux, des cultures de microbes sur lesquelles naissent des enfants malnutris. On en sort plus malade que lorsqu'on y entre. Et pour couronner le tout, avec les événements tragiques de 1997, la plupart des médecins congolais se sont refugiés en France où ils font des gardes pendant que les docteurs français font des câlins à leurs épouses. On compte les nouveaux hôpitaux construits par Sassou qui aurait pu utiliser le milliard gaspillé lors des obsèques de Noumazalaye à contruire ou à équiper les hôpitaux qui manquent de tout -même de l'alcool 90°. Pour nos hommes politiques, la charité bien ordonnée commence par autrui, par l'ailleurs. Et à ce propos, les hôpitaux ne sont pas des exceptions. Quand on veut assassiner un peuple dans le but de créer un équilibre démographique entre le nord moins peuplé et le sud plus peuplé, on ne s'y prendrait pas autrement (aux sceptiques, revoyez les objectifs du plan Mouebara de Sassou qui ne visait qu'à dépeupler le Pool, la région la plus peuplée du Congo).
En cette fin d'année tragique parsemée de décès de premiers ministres et de personnalités de tout genre dont Noumazalaye, le second immortel enterré à côté de Marien Ngouabi dans un mausolée désormais souillé par le sang de l'assassin mêlé à celui de la victime, nous allons bientôt faire le bilan de la nouvelle désespérance de Sassou comme je m'y étais engagé en pariant avec un internaute. Il sera bientôt temps de faire le point sur les milliers d'emplois promis par Sassou et par le niveau et la qualité de la vie du peuple congolais. La nouvelle espérance clamera qu'elle a construit des routes pour permettre à Sassou d'aller se reposer à Oyo ou au Gabon car ce n'est pas dans l'intérêt du peuple congolais qu'on investit des milliards dans un aéroport que personne ne prendra à Ollombo - sauf Sassou et son clan.
Nous suivons de près la vie de ceux qui torturent tout un peuple et qui ont déjà tout prévu le jour où la grande colère se déversera sur eux en achetant tant de biens à l'étranger. Sassou se rend lui-même au Maroc pour se faire soigner dans la discrétion mais désormais, tout se sait.
Le Maroc étant le lieu qui pourvoit la France en Cannabis, Edith a désormais l'occasion de se shooter tranquillement en buvant le Champagne le plus cher. Les fêtes sont pour ces prédateurs des occasions de se réjouir, d'étaler la richesse mal acquise aux yeux de tous. Donc 2008 sera encore une année de réjouissances - même si la santé est défaillante. Mais sont-ils vraiment heureux, ceux qui font du mal à ceux qu'ils sont censés protéger ? Représenter ? La drogue suffira-t-elle à ne pas ressentir toute cette émotion populaire ? Au Gabon comme au Congo, les voix s'élèvent car la misère et la souffrance sont immenses - même si les moyens pour lutter contre ces puissances du mal sont si minces car eux, sont prêts à tout, quitte à falsifier des élections. Pourtant, il s'agit de deux petits pays de moins de quatre millions d'habitants, comme le Cathare ou certains Emirats, des pays bardés de richesses qui ne servent qu'à une petite oligarchie qui si les Blancs n'étaient pas venus aurait certainement fait de bons pêcheurs sur l'Alima... En effet, quand on détourne l'histoire de toute un continent, les faits montrent qu'il est très difficile d'en redresser le cours. DIFFICILE N'EST PAS SYNONYME D'IMPOSSIBLE. Il s'agit de développer une autre forme de foi car la foi en Dieu ne sert qu'au sert statu quo. Non, la vraie foi, c'est en l'homme qu'il faut croire, car - même Dieu lui-même n'agit qu'au travers de l'homme, son image, une image-antithèse.
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4 décembre 2007 2 04 /12 /décembre /2007 00:50

ForumMondial.jpgAppel à la 
manifestation jeudi 06 décembre 2007

 

Lieu : Place Edmond Rostand

Sortie RER B – Luxembourg Paris 6ème Arr.

De 09 h 00 à 16 h 00  (RER B)

 

            Le dictateur Congolais, le général Denis Sassou Nguesso, est l’invité d’honneur du 5ème Forum Mondial du Développement Durable" qui aura lieu au Sénat à Paris les 6 et 7 décembre 2007.

            L’imposteur de Brazzaville s’est fait inviter par ses amis cyniques de la Françafrique et autres lobbies mafieux qui se partagent les richesses du Congo Brazzaville.

            Le général dictateur vient à Paris se faire applaudir et vanter les bienfaits de sa  "politique de Développement Durable" alors que la réalité du terrain montre que le général dictateur Congolais ne pense pas un mot de ce qu’il dit.

 

          La présence de Denis Sassou Nguesso à cette prestigieuse tribune est une insulte à la République Française,  une négation du droit et un encouragement au gangstérisme politique.

          Le cynisme, la violence  et l’incompétence de l’un des derniers dictateurs d’Afrique sont mesurables et visibles par tous ceux qui connaissent un peu le Congo Brazzaville.

 

·        Un manque d’eau potable et d’électricité récurrent qui touche 90% de la population

·        Des pollutions multiformes, facteur de résurgence des maladies telles que le Cholera, la typhoïde, le paludisme qui déciment les populations.

·        Recrudescence des pathologies respiratoires et une pêche maritime déclinante consécutive à la forte pollution marine et pétrolière au large de la ville pétrolière Pointe-Noire

·        Une déforestation anarchique consécutive à des accords opaques s’inspirant du régime des compagnies concessionnaires du siècle dernier. Véritable menace de la biodiversité

·         Brazzaville et Pointe-Noire sont respectivement au 210ième et 214ième rang,  soit en queue de peloton d’une enquête sur la qualité de la vie d’un cabinet de conseil Français : Mercer Consulting

 

           La férocité de la dictature qu’il a institutionnalisée au Congo Brazzaville depuis son coup d’état du 05 juin 1997, explique les déboires de ce petit pays riche très endetté qui traverse actuellement la période la plus sombre de son histoire depuis son indépendance.

           Le Congo Brazzaville est devenu une prison mouroir à ciel ouvert où 90% de la population ne pense qu’à s’exiler pour aller grossir les rangs des immigrés en Europe et dans le reste du monde.

 

Pour une autre relation Franco-Africaine et pour alternance démocratique

au Congo Brazzaville

 

Le 6 décembre 2007 de 09 h 00 à 16 h 00 Place Edmond Rostand  Sortie RER B  Luxembourg Paris 6ième Arrondissement

 

Demander aux autorités françaises de mettre un peu de morale dans les relations Franco-Congolaises ; les interpeller sur les signes avant coureurs des violences qu’encoure notre pays face à la gouvernance autocratique et au népotisme du général Dénis Sassou-N’guesso 

 

Rappeler au Président Nicolas SARKOZY que la France ne s’honore pas en se rendant COMPLICE des régimes dictatoriaux et corrompus.

Certaines poignées de mains ne font pas honneur à la République Française.

Nos petites lâchetés d’aujourd’hui préparent les guerres de demain

 

P.R.D.C. (Plateforme pour la Restauration de la démocratie au Congo-Brazzaville)

 

Tout Sauf Sassou !
Pour un Etat de Droit au Congo !


Savoir c'est bien, Comprendre c'est mieux
"Chaque génération a le choix entre trahir ou accomplir sa mission"

Patrick Eric Mampouya

 

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26 novembre 2007 1 26 /11 /novembre /2007 23:29
EnterrementNoumazalaye.jpgChers lecteurs, mon esprit aime bien recouper les faits et ensuite rechercher le facteur psychologique qui les relie. Noumazalaye est mort. C'est une voie naturelle  de tout ce qui vit et respire qui peut hélas être provoquée par l'homme (guerres, assassinats, empoisonnements, etc.). La manière d'enterrer un être humain est souvent l'occasion d'actes au symbolisme très marqué que des esprits fins peuvent interroger...
1) Observons le lieu de l'enterrement de feu Noumazalaye : - LE MAUSOLEE MARIEN NGOUABI, là où est enterré un chef d'Etat assassiné par Sassou et ses acolytes.
 
Quel est le véritable sens du mausolée Marien Ngouabi ? C'est l'expression de la culpabilité éternelle du sang du frère versé pour l'appétit du pouvoir contrebalancée par la magnificence d'une mort coulée dans du marbre. Ce feu qui brûle sans arrêt est la preuve de la culpabilité éternelle à l'égard de celui qu'on appela l'IMMORTEL MARIEN NGOUABI pour faire correspondre une GLOIRE ETERNELLE A UNE CULPABILITE ETERNELLE.

Si vous comprenez ceci, vous vous demanderez pourquoi Noumazalaye, celui qui est mort de mort naturelle, celui qui n'est qu'un mortel, peut reposer à côté d'un immortel...
 Noumazalaye est enterré avec la dignité d'un chef d'Etat, lui qui n'était qu'un chef de parti de second rang en remplacement de Sassou  - même s'il était aussi le président du Sénat. Demandons-nous POURQUOI ;
2) Sassou débourse UN MILLIARD DE FRANCS CFA pour les obsèques ! A ce prix, Noumazalaye a les obsèques les plus chers du Congo voire du monde et ce n'est justifié, à mon humble avis ! Il y a mieux à faire pour les vivants qui sont ses compatriotes, ceux-là mêmes qui n'auront pas la possibilité d'aller se faire soigner à l'étranger ! Peut-être ne fallait-il même pas le dixième de cette somme pour le maintenir en vie ! La débauche des moyens se comprendrait dans le cadre d'un maintien en vie mais là, il y a problème ! Les observateurs se demanderont le pourquoi d'une telle débauche de moyens financiers. Pourquoi les décès politiques précédents n'ont-ils pas eu le même traitement ? Sassou se reproche-t-il de quelque chose ? Quelle est la motivation cachée de tous ces actes ? face_awakens_looks_around.gifComment peut-on enterrer Noumazalaye à côté d'un homme assassiné comme le fut le président Marien Ngouabi ? Qu'est-ce qui justifie qu'on dérobe le corps à sa famille pour en faire un monument national ? Aurait-on évité une autopsie ? Son décès relève-t-il de la même symbolique ? Veut-on nous envoyer le message d'un homme qui aurait aussi été assassiné comme le président Marien Ngouabi ? Tout cet argent n'aurait-il pas été mieux utilisé en réfectionnant les hôpitaux ? En effet, les Congolais devraient - pour ne pas voir juste les corps revenir de France sans que l'on sache la cause des décès - exiger que l'on construise sur place des hôpitaux de niveau international, quitte à ne déplacer que les médecins et les professeurs.
Certains estiment que Noumazalaye a été de tous les coups fourrés avec Sassou. Si c'est le cas, il a été de ceux qui ont pris part au complot ourdi pour assassiner le président Marien, il y a près de trente ans. L'enterrer dans le mausolée Marien Ngouabi revient à enterrer le bourreau à côté de sa victime, l'assassin à côté de l'assassiné, le coupable à côté de l'innocent. Le mausolée pourrait être aussi le lieu où Sassou sera enterré ; à moins qu'il ne mérite à lui seul son propre mausolée du crime. Cependant, vu le respect que les Congolais ont pour la dépouille du président Marien Ngouabi, être enterré là, à côté du sang que l'on a versé, peut être le moyen d'échapper demain à la vindicte populaire. Quand le criminel émet l'idée d'être enterré à côté de son crime, c'est que la culpabilité est profonde...
L'histoire politique du Congo continue à s'écrire en lettres de sang et voilà que la mort elle-même devient l'occasion d'une débauche de moyens financiers de la part d'un régime dictatorial qui est depuis des lustres dans la démesure et la folie....


LE MILLIARD DE FRANCS CFA A ETE RETIRE DES CAISSES DE LA SNPC, L'EPICIERIE FAMILIALE DU CLAN SASSOU...
 
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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 13:30
clip-image001.jpgNos sources au pays et des personnalités en France comme l'ancien premier ministre Ange Edouard Poungui, vice-président de l'UPADS, que nous avons rencontré le 17 novembre 2007, en France, ont affirmé que Sassou avait déjà commencé sa propagande sur sa radio et sa télévision pour préparer le peuple congolais à une victoire au premier tour de l'élection présidentielle. Comment peut-il en être si sûr  alors même que sa politique est si désastreuse et que le dépit des populations est si grand du nord au sud ? Voilà plus de 10 ans qu'il est revenu au pouvoir en marchant sur 50000 de ses compatriotes, le Congo n'a jamais été aussi riche et aussi sale car la capitale est une véritable poubelle et s'il continue à pleuvoir, il faudra bientôt construire des maisons sur pilotis à Mpila... Hélas, le Congo affiche étrangement une pauvreté incompréhensible au point où nous n'avons jamais été aussi pauvres que depuis que nous sommes si riches (hé oui, le baril de pétrole est à près de 100 dollars) ! Cherchez l'erreur.
AigleRoyal1.jpgAprès son test de fraude massive lors des élections législatives entièrement truquées, Sassou s'est rendu compte que le rapport de force était en sa faveur au point où il pouvait se targuer d'être élu au premier tour d'une élection présidentielle dont la campagne officielle n'a même pas encore commencé, une campagne dont les candidats ne sont même pas encore connus. Certains observateurs pensent que si les élections se déroulaient librement, le candidat de l'UPADS pourrait battre Sassou - en lui prenant des voix même dans des fiefs qu'on lui croit acquis. Sassou qui a prononcé des amnisties à la carte a soigneusement omis d'amnistier toutes les personnalités de l'UPADS qu'il redoute tant : Lissouba, Moungounga, Koukébéné, entre autres. On se demande si Yhombi sera un candidat potiche à l'élection présidentielle ; ce qui expliquerait pourquoi Sassou  l'aurait amnistié - en l'invitant prestement à rentrer au pays. De toute façon, 2009 est encore assez loin ; d'ici là, beaucoup de choses pourraient se passer. En effet, certains prophètes de mauvais aloi avancent que Sassou pourrait ne pas participer aux prochaines élections présidentielles. Ne nous fions pas trop à ces prophètes du ventre car Sassou peut s'acheter une santé jusqu'en 2009. Il en a les moyens. Ces derniers mois, de nombreuses personnalités politiques ont trouvé la mort dans des hôpitaux parisiens où ils viennent tous se faire soigner, nos politichiens. C'est le prix à payer quand on ne se dote pas d'hôpitaux dignes de ce nom... De toute façon, que le peuple congolais crève, Sassou n'a rien à foutre... tant que lui et les siens pourront venir se soigner à l'étranger, notamment en France.
Cobra1.jpgCes roulements de tambours visent à préparer l'opinion nationale et internationale à sa réélection truquée. Vous pouvez être sûrs qu'il a déjà arrêté l'étendue de sa victoire à plus de 80% de l'électorat pour donner l'illusion d'une victoire nette sans bavure. Après tout, Sassou se dit qu'il n'a plus de candidat sérieux en face de lui puisqu'il a corrompu Kolélas qui s'est rallié à lui question de finir ses derniers jours en beauté. Quant à l'UPADS on l'on dit que certains futurs candidats avancent masqués, on se demande quel adversaire le parti opposera à Sassou. Espérons qu'il s'agisse d'une personnalité de poids qui fasse l'unanimité et qui bénéficiera cette fois du soutien ouvert de tout le parti. Sassou a mis des barrières d'âge et de résidence ; la barrière de l'âge sautera forcément puisqu'il faudra bien que monsieur Sassou continue à être président au-délà de 70 ans ! Il lui suffira de modifier sa Constitution. De nombreuses personnalités comme le Général Ngouolondélé ne pourront pas se présenter aux élections présidentielles en 2009 à cause de l'âge...
Sassou en demandant à Noumazalayi de lui préparer des cartes d'identité électroniques prépare sa fraude informatique car  il s'agira pour lui de faire l'économie d'un deuxième tour ; ce qui justifierait qu'il mette le paquet dans cet outillage moderne tant décrié dans le monde entier : l'informatique est le lieu où la fraude est si facile à organiser ; il suffit qu'un bon développeur trafique le code source du logiciel de traitement en programmant à l'avance une victoire de Sassou. Nous sommes pratiquement en 2008 et rien n'est fait pour que tous les Congolais ayant l'âge de voter aient leur carte d'électeur et l'on ne voit pas se mettre en place une véritable révision des listes électorales ; rien non plus du côté des urnes, de la mise en place des points de vote. Vous me direz que 2009, c'est dans 2 ans mais le temps passe si vite ! Vu le fiasco organisationnel des législatives, l'élection présidentielle ne pourra être que pire : le désordre et la désorganisation sont la meilleure façon de mettre sur pied une fraude. La CONEL doit s'y prendre maintenant si l'on veut que les choses soient on ne peut plus  au point en 2009. Il est bien compris que Sassou n'acceptera pas une Commission Electorale Indépendante : il a le rapport de force en sa faveur. N'a-t-il pas décidé à l'avance que l'opposition n'aurait que onze députés ? Il faut que les Congolais change le rapport de force et l'élection présidentielle leur donnera l'occasion de se débarrasser du plus grand prédateur que le Congo ait jamais connu : Sassou Lucifer Nguesso. Peuple congplais, sois digne d'être considéré comme un peuple en boutant Sassou dehors !!!!
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19 novembre 2007 1 19 /11 /novembre /2007 12:08

Chers lecteurs, lectrices, chers visiteurs, visiteuses, commençons par vous remercier puisque je me l'étais promis dès que "Demain Le Congo-Brazzaville" ,  votre blog, aurait dépassé les 100000 pages vues. Merci à tous ceux qui donnent un sens à ce combat, une grande reconnaissance à ces 35000 visiteurs qui prennent de leur temps pour nous lire - nous n'oublions pas ceux qui ne partagent pas nos points de vue car ils enrichissent le blog par leurs critiques comme notre critique n'a pour objectif que d'améliorer l'action politique au Congo pour au final restaurer la démocratie perdue en 1997. Cette dictature est très pénible pour tout le peuple congolais du nord au sud et les gens du nord qui ont hué sur Sassou ont peur de payer la folie d'un homme qui ne leur apporte rien car seule une minorité profite du régime de Sassou qui mène le pays à la dérive comme un roi. Savez-vous qu'il avait d'avance arrêté le nombre 11 pour les députés de l'UPADS ? "Je ne veux pas qu'ils dépassent 11 dans mon Assemblée", aurait-il dit. Ceux qui souffrent en silence au Congo sont légions et nous essayons de porter à l'oreille universellle nommée Web cette souffrance sans nom, ces cris qui ne sortent plus, cette misère qui s'inscrit sur les chairs squelettiques des Congolais. Nous avons pour objectif de révéler les perversions des hommes politiques qui dirigent l'Afrique en Général et le Congo en particulier pour expliquer cette immoralité qui s'est emparée de tout un continent, pour toucher toutes ces complicités qui ne visent qu'à maintenir l'Afrique dans la servitude et la pauvreté comme si les Noirs n'étaient que des sous-hommes - alors que le Noir est reconnu comme l'homme originel à partir duquel a commencé toute l'humanité. Aux francs-maçons qui défendent la franc-maçonnerie, je vous comprends si ce n'est qu'il y a un problème : cette institution qui mêle une certaine "spiritualité" et la politique est devenue un réseau politique qui fait tant de mal à l'Afrique. Je sais que la France doit nombre de ses institutions à la franc-maçonnerie mais il y a un côté noir de toute spiritualité que les adeptes ne veulent pas voir parce que leurs maîtres le leur cachent. La franc-maçonnerie a pris part à l'esclavage, à la colonisation et à bien de maux comme l'organisation des deux guerres mondiales. Combien de ceux qui défendent la franc-maçonnerie atteignent le 33ième degré ? Qu'est-ce qui détermine l'avancement des membres au sein des loges ? Est-ce la part de lumière ? La part d'ombre ? Je ne m'en prends qu'au réseau créé par ceux qui ont détourné la franc-maçonnerie de ses idéaux initiaux inspirés par les préceptes d'Hiram, de Salomon, de l'Egypte antique, entre autres...
Pour écrire à propos de la rumeur que nous avons reçue d'un coup de téléphone d'une personnalité congolaise, Sarkozy projeterait de se rendre au Congo dans quelques jours. Que va-t-il y faire ? Nous l'ignorons. Sassou l'aurait-il invité pour narguer Rama Yade ? Sera-t-elle du voyage ? Nous attendons de le constater. La françafrique tient la grandeur de la France dont la décadence se déroule sous nos yeux. L'Afrique, outrée par tant d'insolence et de mépris, montre des signes de lassitude. Les peuples n'en peuvent plus de voir les chefs d'Etat esclaves obéir aveuglément : l'affaire de l'Arche de Zoé en est une illustration car le peuple tchadien a manifesté sa désapprobation de voir Déby obéir comme un toutou à Sarkozy qui est venu un dimanche en imposer à la justice tchadienne. Les manifestations populaires ont contraint Déby à juger les Français au Tchad et ce n'est pas sûr que Sarkozy aille les chercher comme s'il était le président du Tchad. L'Afrique change et il va falloir se débarrasser de l'influence néfaste de cette puissance toujours coloniale afin d'avoir la liberté de choisir nos gouvernants, la liberté de jouir de nos richesses et ce jour n'est plus si loin. La France n'a aucun complexe à traiter avec des dictatures tant que ces multinationales font des milliards de bénéfices. La petite Rama Yade, en refusant de serrer la main de l'ogre Sassou Nguesso a fait jaser mais ne peut-on donc pas faire de la politique en l'enrobant d'un peu d'éthique ?
Les rapports de Sassou et de Total ne sont pas si reluisants que ça. L'homme est devenu plus gourmand, plus exigeant. L'esclave se rebelle car il en a marre de la mainmise du maître et regarde du côté du soleil levant. C'est peut-être pour barrer la route à cette Chine qui lui pique de nombreux marchés que Sassou se déplace. en effet, quand il va quelque part, il a dans l'esprit de signer des contrats pour engranger des milliards dans les caisses des sociétés privées françaises. On pourrait aussi penser qu'il est allé préparer l'arrivée prochaine de Sassou Nguesso en France au mois de décembre pour cette farce environnementale.
Observons que Nicolas Sarkozy s'est rendu au Gabon et au Sénégal, entre autres et qu'il va peut-être se rendre au Congo. Quand il était au Gabon, il a décliné l'idée d'aller à Brazzaville ; c'est le signe que notre pays n'est pas sûr aux yeux de la France mais Sarkozy y fera certainement un tour avant l'élection présidentielle de 2009 au Congo-Brazzaville - même si la sécurité ne lui paraît pas si bonne : il faut toujours donner un coup de main à un excellent serviteur des intérêts de la France d'en haut...
Que Sarkozy se rappelle qu'il voulait changer les rapports d'un autre âge entre l'Afrique et la France. Celui qui a dit aux Français : "Je ne vous mentirai pas ; je ne vous décevrai pas", est obligé de décevoir les Africains en leur mentant car c'est à ses yeux la seule façon de ne pas décevoir les Français :où trouverait-il tous les milliards d'euros pour leur verser leurs droits sociaux si l'Afrique venait à être maîtresse de ses richesses ? Continuer à piller leur continent tout en réduisant la noirceur dans les rues de France, cette noirceur qui offusque tant et tant de Français qui préfèrent voir des Blancs ; aussi aura-t-on ouvert les portes de l'Europe...  Ce qui est vérité en France peut devenir mensonge en Afrique et ce qui est confiance en métropole peut se transformer en déception en Afrique. C'est le prix de la grandeur de la France. Nous nous pensons que la France peut à la fois être grande parce que juste.

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18 novembre 2007 7 18 /11 /novembre /2007 22:37
noumazalaye.jpgNous venons d'apprendre la mort de monsieur Noumazalaye qui était entré dans la contestation avec monsieur Sassou Nguesso à propos du P.C.T., Parti Congolais du Travail que Sassou voulait liquider pour créer un nouveau parti d'union nationale en fusionnant plusieurs organisations politiques (partis, associations) mais que Noumazalaye tenait à conserver en souvenir de Marien Ngouabi, l'homme qui leur donna le pouvoir de détruire un pays en quelques décennies. Après André Milongo, Bongho Nouara, Da Costa, c'est au tour de Noumazalaye. On dit que Lékoundzou est aussi hospitalisé à Paris, lui qui présente des signes visibles d'empoisonnement sur son corps à demi-paralysé. Quand on sait que Kolélas est malade, ainsi que notre bourreau de Mpila, le constat est simple : la nature va nous débarrasser de cette gent maléfique d'hommes sans scrupules. En attendant, nous observons une constante Enterrement-Noumaz.jpgdans cette situation : tous ceux qui meurent en ce moment ou qui sont malades, sont dans des rapports antagoniques avec monsieur Sassou et ont mangé et bu à sa table. On se demande si l'assiette roumaine n'est pas passée par là. Savez-vous que Sassou est l'héritier de Caucescu, ancien dictateur roumain, qui inventa l'assiette roumaine, une assiette toute lisse sur laquelle a été enduit un poison indélébile et inodore ? Paulin Makita a-t-il eu raison de refuser le verre de jus que lui offrit Denis Sassou Nguesso ?
Nous nous approchons des élections présidentielles. Sassou pourrait avoir à l'esprit d'éliminer tous ceux qui lui font de l'ombre ou tous ceux qui pourraient se dresser sur son chemin. Aussi, quand Sassou vous invitera à sa table, chers poids lourds de la politique congolaise, faites attention de ne pas manger et boire votre propre mort....
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18 novembre 2007 7 18 /11 /novembre /2007 22:24

Rails.jpg M. Emile OUOSSO, a démis dans la nuit du 23 octobre 2007 le Directeur Général du Chemin de Fer Congo Océan (CFCO), M. Jacky Trimardeau « pour complaisance notoire et répétée dans la gestion, non respect des indications et instructions du gouvernement congolais pour le redressement et la mise en danger des ressources essentielles et la vie de l’entreprise ». Cette sanction qui fait suite aux contre performances de l’équipe dirigeante de cette structure, a touché dans la foulée le Directeur Général Adjoint M. Jean Botata et M. Joachim Ndébéka, Secrétaire Général de ladite structure.

Cette décision du Ministre Ouosso est la conséquence de la réunion tenue en matinée, constatant le dysfonctionnement dans la gestion du CFCO par le Ministère des Transports et de l’Aviation Civile. Il s’agit entre autres des comptes bancaires de la structure qui sont débiteurs ; le chiffre d’affaires non croissant malgré les efforts de ramener le bois du Nord Congo ; les procédures de gestions absentes ou mal appliquées ; les suspens de trésorerie qui sont à 9 millions de f cfa ; et l’octroi des sommes considérables aux agents pourtant salariés en rémunération en travaux exceptionnels revêtant un caractère d’urgence.

Par ailleurs, M. Jean Emile Malinka, de nationalité française, précédemment Directeur des Finances et de la comptabilité a été nommé Directeur Général du CFCO par intérim en attendant la nomination d’un nouveau. Ce vent a balayé également certains directeurs centraux dont les noms seront publiés sous peu par le cabinet du Ministère des Transports et de l’Aviation Civile.

M. Ouosso a demandé à la nouvelle équipe de mettre à la disposition du Ministère le planning des réunions du directoire et du comité de trésorerie avec rapports et de l’ensemble des extraits de compte à jour afin de mettre un terme à l’abus constaté dans la gestion et la logistique du CFCO.

Prenant la parole, le Président de l’Intersyndical, M. Célestin Mfoukou, surpris de cette mauvaise gestion, a pris acte, devant le Ministre de tutelle et de l’ancienne équipe, des changements qui viennent de s’opérer au sein de l’entreprise.

En rappel, M. Jacky Trimardeau, de nationalité française, qui vient d’être limogé, a passé quatre ans à la tête du CFCO. Mais on retient de lui un franc parler et homme de terrain, plein d’initiatives et doté d’une forte connaissance du rail (un amoureux du rail). Il aurait épousé une fille du président Sassou Nguesso, comme quoi, Sassou continue à mêler l'affectif, le politique et l'économique pour le pire malheur des Congolais.
En effet, l'affectif a du mal à sanctionner les erreurs et la mauvaise gestion. Si Sassou a permis à Ouosso de limoger son beau-fils, c'est qu'il y avait péril dans la demeure du C.F.C.O.

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14 novembre 2007 3 14 /11 /novembre /2007 22:25
Idéee principale :  commencer par le fait (Sassou  n'a introduit dans son projet 2007 que la seule construction de routes). Ce fait laisse de côté les milliers d'emplois promis par la nouvelle désepérance, l'amélioration de la santé, de l'éducation, des problèmes d'eau potable, des problèmes d'électricité ;
Problème : les routes sont du capital mort si elles ne peuvent générer de la valeur (activité produisant de la valeur à très longue durée ; la valeur ajoutée provient toujours d'une activité humaine produisant un traitement ou un service qui génère du capital ou du bien-être) ;
Problème : les routes n'existent pas là où elles doivent répondre à des demandes de trafic très dense comme dans les milieux urbains ou entre les grandes villes (seule l'autoroute joue ce rôle) : pourquoi mettre 50 milliards de francs pour une route à Ollombo - alors que quelques millions suffisent pour améliorer l'état des routes urbains ? Il faut se demander à quoi sert une route et voir ce qui la rend si nécessaire. Le fait que Sassou veuille aller voir ses multiples épouses ici et là ne suffit pas à contruire une route !
Problème : les autres voies de transport (ferrée, fluviale, maritime, aérienne) n'entrent pas dans le projet Sassou 2007 ! Sassou a coulé LINA CONGO, la société aérienne nationale pour créer une société aérienne privée avec l'argent de l'Etat, société dirigée par son frère Maurice Nguesso ; vu l'impraticabilité de certains tronçons routiers, on peut développer le transport fluvial et développer le transport maritime inexistant  en créant des activités économiques le long de la côte atlantique.
Problème : la seule route générant de la valeur serait entièrement financée par les Chinois (c'est la rumeur : il faudra rechercher de l'info) : il s'agit de l'autoroute Brazzaville-Pointe-Noire...
Problème : elle est donc une route privée et une route privée qui va imposer un péage aux Congolais  - alors qu'avec le prix actuel du baril, le Congo peut tout seul financer la construction de tout son réseau routier...
Problème de toujours : les Chinois ne créent pas de l'emploi : ils viennent bardés d'ouvriers qui ne consomment même pas local - alors que nous mangeons pratiquement les mêmes choses ! Ils ne boivent même pas notre eau car ils savent mauvaise et préfèrent leur propre eau minérale (dommage pour l'eau de source commercialisée par Sassou).
Problème : les routes seules ne suffisent pas ; il faut des activités autour ou le long qui génèrent du capital, de la valeur. Sassou prévoit-il des activités économiques le long des routes ? Pas du tout  ! On peut implanter des stations d'essence, des restaurants, des hôtels, des gîtes touristiques, des activités d'extraction, la pêche, l'agriculture, etc...
Problème majeur : les projets ne sont pas aboutis car ils ne sont pas assez mûris, simplement guidés par la volonté de sortir de l'argent, de décaisser.
Plus grave, je viens d'apprendre en ce mois de juin 2008 que Sassou veut utiliser comme prétexte le fait de ne pas avoir achevé ses gros travaux de "détournements au travers de construction de routes inutiles" pour repousser les élections présidentielles en 2012 ! Affaire à suivre car il n'y a de la fumée que là où Sassou allume lui-même le feu de la rumeur car c'est depuis longtemps un maître-flambeur qui brûle tout ce qu'il touche ;
Casser l'argument du désenclavement de l'arrière-pays :
-voilà plus de vingt ans qu'on désenclave le nord du Congo ! Il y a fort longtemps qu'on aurait fini le désenclavement de l'arrière-pays ! Et de plus, il y a plus de nordistes dans le sud du pays qu'au nord infesté de moustiques ! Pour preuve, le boom immobilier à Pointe-Noire où les Mbochis font pousser des villas comme des champignons...
- l'arrière-pays ne se trouve pas qu'au nord : il y a aussi de l'arrière-pays au sud, à l'est et à l'ouest du Congo : on notera que Sassou ne fait rien pour des villes comme Mossendjo ou Dolisie car acquises selon lui au président LIssouba ;

-les routes ne permettent au final que l'exode rural, c'est-à-dire le dépeuplement de nos campagnes : le nord du pays est complètement dépeuplé depuis que les pêcheurs de l'Alima et du fleuve Oyo dirigent le pays ; ils sont tous descendus à Brazzaville ou à Pointe-Noire car dans le nord, on ne trouve même pas une cacahuète puisque les nordistes ont délaissé toutes les activités du primaire pour se consacrer uniquement à la politique et où peut-on faire de la politique sinon à Brazzaville, la capitale. Les routes permettent aux Mbochis de quitter Oyo pour se rendre facilement à Brazzaville car le transport maritime est une honte qui prend des mois pour atteindre Brazzaville...
Le pourquoi des routes : elles permettent de grosses sorties d'argent donc de grosses commissions et de gros détournements ; c'est bien entendu une erreur car une route doit servir à faciliter et à accélérer le déplacement des biens et des personnes - donc privilégier là où il y a la majorité du trafic : en ville...
Problème : le développement renvoie à un bien-être qui progresse au plan national en augmentant d'abord e pouvoir d'achat. Or, dans le cas des routes, les Congolais restent toujours aussi pauvres ;
Problème : les routes ne valent rien si elles ne sont pas entretenues ; les intempéries auront vite fait de les réduire à néant en les rendant impraticable ;
Solution : impliquer des routes avec des activités économiques sous-jacentes (industries d'extraction, de transport, de transformation, etc). Il faut motiver l'action économique par des motifs économiques ; or Sasou n'a que des motivations politiques;
solution : mettre des routes là où elles sont le plus nécessaires dans les grandes villes. Or, Brazzaville a des routes jonchées de gros trous. Prendre pour preuve, la vidéo du journal télévisé du Congo-Brazzaville sur le site officieux de Sassou...
Et Sassou ose dire que les Congolais ne font que le critiquer sans rien proposer ? Les bonnes idées viennent souvent de ceux qui vous critiquent, monsieur Sassou !
Conclusion : Une seule s'impose : Sassou et sa bande de minables sont des incompétents qui ne pensent qu'à ruiner le Congo - car ce ne sont que des prédateurs.
Ecrire le tout dans un style mêlant humour et tragédie. Servir comme d'habitude à la sauce critique très piquante....

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