Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
15 août 2009 6 15 /08 /août /2009 10:44

Salut Mon frère Mouvimat,

tous mes remerciements pour l'éclaircissement sur cette affaire. Je me suis vite empressé de pouvoir me connecter afin de lire votre réponse. Je n’ai pas encore pu personnellement m'entretenir avec A, ni B qui sont pratiquement tous chargés avec les festivités du Serment qui a eu lieu hier, et le défilé de la fête d'indépendance qui aura lieu d'ici quelques heures. Après m’être entretenu avec X1, lui m'a dit ne pas être même surpris par ce procès, car c'est un coup que le Gouvernement à travers son département de la communication qui avait mis  il y a de cela plusieurs années une astuce spécifique afin de pouvoir vous tendre un piège. Voilà pourquoi durant plusieurs années vous avez reçu des rédactions venant même des membres proches du Clan, des opposants qui auparavant étaient aussi de la Mouvance Présidentielle, bref tout un tas de procédés pour remonter à votre source. Ne soyez pas trop surpris sur cela car ils ont les équipements nécessaires situés au dernier étage de la Tour Na Mbemba. Chaque jour ils visionnent les sites web, consultent différents messages mails envoyés et reçus à travers différents fournisseurs au Congo, écoutent les appels téléphoniques,......
Mais X1 est juste surpris par un procès ; il sait que le Gouvernement à travers le Vieux Momo ne pourra pas trop vous harceler, car vous pourriez dire certaines vérités sur les rédactions que vous détenez et parler des expéditeurs, chose qui les mettra eux-mêmes en contradiction car Sassou sait qu'il n’y a que ceux qui sont proches de lui qui peuvent donner des informations très précises sur lui, sa vie et ses biens.
Selon ma vision, je pense comme je vous l'avais dit que c'est un coup d’Alain ou  de Thierry, peut-être des deux, car actuellement tout le monde veut prouver au Président qu'ils sont en train de faire leur Job dans le bons sens ou dans le mauvais sens : Sassou aime ceux qui réalisent des plans pouvant lui apporter satisfaction ; pourvu que cela serve la cause de la protection de ses intérêts et de son pouvoir.


Prenons le cas de notre Général MBaou. Les ordres ne sont pas venus de Sassou mais plutôt de Okemba J.D, Adoua et Moukoki qui ont trouvé une raison auprès de Sassou en disant que « c'est un danger de laisser ce général en liberté sur le territoire avant votre serment du 14 Août », malgré l'intervention du Ministre de la défense Yvon Ndolou, ami de Mbaou qui a voulu jouer le médiateur mais a été vite remis à sa place par les guerriers Cobra qui ont remis Sassou aux affaires. Vous verrez dans les jours ou semaines à venir la libération de notre Général, car d'une part si l'on refléchit bien, c'est sûr qu'il était aussi venu pour une affaire à accomplir avec ses amis du Front, vu son expérience militaire et ses relations diverses. Pourquoi avoir juste choisi quelques jours (même pas une semaine) après la proclamation des résultats à l’élection présidentielle pour rentrer au pays après toutes ces années d'exil ? Allez-y comprendre.....et vu que Sassou a un très fort réseau de renseignements même au sein du Front de l'opposition, voilà pourquoi ils ont été déjoués à la dernière minute.


De votre côté soyez sûr qu'ils viendront non pas pour aller avec vous à travers un procès équitable, chose que vous n’aurez jamais même en France où tout le monde pense que c'est un pays de droit (rappelez-vous du procès d'avant le mois d'avril qui devait avoir lieu sur les biens de Sassou, Bongo et Obiang Nguéma dont je vous disais que tout était fait pour amuser la galerie : Sassou puis Bongo avaient reçu quelques députés de l'UMP au Maroc lors de leur séjour là-bas pour discuter sur cela), il veut juste vous pousser à l'extérieur de votre cachette afin de vous proposez d'arrêter d'être si direct dans vos rédactions concernant sa personnalité, sa politiques, ses biens et autres.....

 Soyez sûr qu’il veut juste voir de ses yeux qui fait tout ce travail (il l'avait fait pour certains guerriers Cocoyes, Zoulous, Aubevillois,....), car il apprécie souvent des courageux qui veulent ou mènent des combats contre lui ou son pouvoir ; c'est une obsession qu’il a.

Aujourd'hui y en a de ceux qui sont pires que vous dans leurs propos : je prends le cas de LIONEL GAMGA, MOUDILOU TONY, et autres qui eux le critiquent à travers les sites mwinda et zenga-mambu sans même se voiler le visage, Lionel Gamga lui va même à mettre ses propres vidéos sur Youtube, critiquant durement sassou et son régime.

Un conseil mon frère Mouvimat, ne résistez pas à leurs offres si ils viennent discuter à l’amiable avec vous, montrez leur que vous jouez le jeu. Ne leur résistez pas, car avec la complicité de leur réseaux de contacts en France, ils peuvent attenter à votre vie : c'est vrai que c'est un combat que tous ont mené, même-nous qui sommes proches du pouvoir. Ne pensez surtout pas que nous acceptons tout, je dis bien toutes les pratiques infligées par Sassou et son régime mais nous sommes là sur place car un jour nous pourrions avoir un rôle très nécessaire à jouer. Je vous avais pris l'exemple sur le Président Nino Vieira et bien d'autres tués par leurs propres soldats. Donc à travers cela, pensez d'abord aussi à votre femme et à vos enfants, car ceux qui vous suivent et vous soutiennent à vouloir faire face au clan de Sassou ne seront peut être pas tous là aux côtés de votre famille lorsqu'ils auront besoin du soutien moral, financier et autre. Je sais de quoi je parle, mon frère, en voyant aujourd'hui les gens abandonner la pauvre mère de Bruno sans même de fois aller lui rendre visite, j'imagine que si ses enfants et sa femme étaient encore en vie comment ça devait être, nous sommes tous comme ça les Congolais, que ce soit au pays ou à la diaspora, il n’y a pas l'entraide et l'amour véritable du prochain, que dire du Professeur Lissouba aujourd'hui abondonné de tous ? Si demain il venait à accepter l'amnistie de Sassou puis faire juste un tour au Congo vous entendrez certains le traiter de lâche, de corrompu entre autres. Or, quel rôle ont-ils joué lorsqu'il avait besoin d'eux  ? Ils l’ont abandonné, d'autres l’ont trahi. Nous avons le même cas avec Mbaou : ils ont été tous les jours ensemble avec les cadres de l'opposition à Paris, ils ont fait des meetings, conférences, réunions ensemble. Maintenant qu’il est derrière les barreaux, ils n’arrivent même pas aller protester devant la maison d'arrêt ou rencontrer Sassou en audience à Mpila pour lui rappeler que ce monsieur n'a rien fait, et dire qu'ils n’arrivent même pas à aider un proche, mais arriveront-ils vraiment à libérer tout un pays de plus de 3.000.000 millions d'habitants ?
Soyez raisonnable, je vous en pris mon frère Mouvimat,pensez à votre famille et ceux qui vous aiment, qui ne supporteront pas de vous perdre, que de vous sacrifier pour ceux qui s'en foutront pas mal après.

Bon Courage, gardons contact.
Que Dieu soit avec vous.



 

Partager cet article
Repost0
14 août 2009 5 14 /08 /août /2009 00:02
Voici un montage vidéo qui illustre selon nous la réalité de deux Congos dans un même pays : le Congo qui est à l'image de monsieur Denis Sassou Nguesso représenté par sa capitale Oyo et l'autre Congo, le nôtre qui est le reflet du désamour que le clan Sassou & Nguesso exprime au reste des Congolais qui ne sont pas de sang royal. Il y a un Congo où tout est luxe, construit pour satisfaire l'égo royal de monsieur Sassou et des notables royaux, des princes de sang et il y a un autre Congo où tout respire la misère, où tout témoigne du désamour que le clan royal de la nguessocratie lui porte. Regardez et vous allez comprendre ! Et les deux cohabitent dans un même pays. Dans le Congo d'en-haut, la municipalisation accélérée a un sens car tout va vite et dans le Congo d'en-bas, tout est à la traîne. Il y aura donc forcément deux chemins : un chemin d'avenir pour le Congo royal et un chemin de larmes, un Golgotha pour le Congo des esclaves...
Partager cet article
Repost0
12 août 2009 3 12 /08 /août /2009 21:22

COMMENTAIRE : Dans un article dans lequel j'expliquais pourquoi ce qui se passe au Gabon nous intéresse, nous Congolais, j'ai démontré que le ton en Afrique est à la dynastisation du pouvoir. On utilise certes le canal électoral comme prétexte pour éviter de passer par la force et le coup d'Etat mais on viole la volonté du peuple en rendant le pouvoir héréditaire. et en faussant le verdict des urnes. Omar Bongo a été battu deux fois par Mamboundou mais rien n'y a fait. Le pouvoir en héritage, tel semble être le nouveau destin des fils de chefs d'Etat africains. Et la France semble se complaire dans cette continuité familiale de l'exercice du pouvoir car ainsi elle est sûre que rien ne change, que rien ne puisse perturber la poursuite de ses desseins néocoloniaux. Un nouveau processus successoral politique au sommet de l'Etat apparaît qui veut que les fils succèdent aux pères. Avant, nous avions des coups de force ; depuis l'avènement des élections, nous assistons au passage des "républiques bananières aux royaumes républicains".  C'est un phénomène sociologique nouveau car avant, quand le pouvoir était au bout du fusil, il était plus difficile d'imposer un fils après le père car le processus d'accès au pouvoir en Afrique, notamment dans les républiques situées dans les grands lacs, était violent et imprévu. Nous l'avons vu au Maroc mais le royaume chérifien a l'avantage d'avoir la royauté comme mode de gouvernance, nous l'avons encore constaté avec l'avènement de Kabila fils au fauteuil de Kabila père, le processus s'est enchaîné au Togo avec la prise du pouvoir par Faure Eyadéma et nous allons certainement voir Ali Bongo succéder à son père Omar Ondimba Bongo qui aura tenu le fauteuil présidentiel gabonais pendant plus de quarante ans. Il est à constater que ce processus qui montre que subtilement la royauté s'installe en Afrique sous le couvert de la république va se poursuivre au Congo-Brazzaville avec l'avènement de monsieur Christel Sassou Nguesso comme successeur de son père - encore que nous ne voyons pas les Congolais manifester le courage des Gabonais qui protestent contre la monarchie du clan Bongo qui risque de s'installer si les Gabonais ne font rien.

Nous savons tous qu'en dépit du fait que la constitution ait été respectée par la désignation de la présidente du sénat comme présidente de la république du Gabon, nous savons tous que c'est Ali Bongo qui tient l'armée qui dirige véritablement l'appareil d'Etat. Et il est bien placé pour succéder à son père le 30 août 2009 car le clan Bongo semble s'acheminer vers cette préférence. Certes, Ali Bongo a le droit de se présenter à l'élection présidentielle si aucun élément constitutionnel ne l'en empêche mais les Gabonais ont compris l'intention qui se dessine, celle de remplacer le père par le fils et peu importe qu'il ait des origines nigérianes, qu'il soit un fils adopté. C'est un Gabonais comme les autres mais ce qui gêne c'est qu'il tient l'appareil d'Etat et on voit mal comment il se refuserait de prendre un pouvoir qui est à sa portée. Si le processus électoral évite en Afrique l'accession violente au pouvoir, il ne garantit en rien une élection transparente et juste : en effet, on voit mal le parti PDG créé par Bongo qui tient les clés du pouvoir gabonais ne pas favoriser son candidat, fils de Bongo ou non. De toutes les façons, la volonté du peuple en Afrique a été rarement respectée et c'est certainement le premier des grands combats pour la naissance véritable de la démocratie sur le continent noir.

 

************************************************************************************************************

 


Des affrontements violents ont opposé vendredi à Libreville plusieurs milliers de manifestants aux forces de l’ordre après la dispersion d’un rassemblement interdit par les autorités gabonaises, faisant plusieurs blessés, a constaté un journaliste de l’AFP.

Ces heurts ont éclaté après la dispersion par les forces de l’ordre d’un rassemblement de plusieurs centaines d’opposants qui demandaient la démission du gouvernement du ministre de la Défense Ali Ben Bongo, fils du défunt président Omar Bongo et candidat à la présidentielle du 30 août.

Les policiers ont fait usage de gaz lacrymogènes contre les manifestants qui ont répliqué par des jets de projectiles, a constaté le journaliste de l’AFP.

Plusieurs milliers de personnes ont alors rejoint les opposants pour affronter les forces de l’ordre qui ont continué les tirs de gaz lacrymogènes.

Plusieurs blessés ont été dénombrés par le journaliste de l’AFP, mais aucun bilan précis n’était disponible de source indépendante.

Jeudi, une coalition d’une dizaine de candidats à la présidentielle avait annoncé pour vendredi une marche afin de demander la démission de Bongo. Les autorités ont déclaré jeudi soir que cette marche était interdite.

Les affrontements entre manifestants et policiers ont cessé avec le retrait des forces de l’ordre.

Entre 5000 et 6000 personnes sont restées sur les lieux des heurts, scandant des slogans hostiles à Bongo. « Ali démission », « Ali dictateur », pouvait-on entendre. « On veut le changement », le « Gabon n’est pas une monarchie », ont lancé aussi les manifestants.

Plusieurs candidats à la présidentielle -les opposants Pierre Mamboundou, Zacharie Myboto, Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé, Luc Bengono Nsi, les indépendants André Mba Obame, Bruno Ben Moubamba, Casimir Oyé Mba et Anna Claudine Ayo Assayi ainsi que Paul Mba Abessole, en lice pour un parti de la majorité- ont rejoint les manifestants, a constaté l’AFP.

Suivis par leurs partisans, les candidats ont lancé la marche qu’ils avaient initialement prévue et parcouru quatre kilomètres avant d’être à nouveau stoppés vers 8h30 par la gendarmerie et la police au rond-point de la Démocratie, où ils sont restés rassemblés. Environ 10 000 personnes ont pris part à ce mouvement, selon des estimations de l’AFP.

Depuis plusieurs semaines, la présence au gouvernement de deux ministres candidats, Pierre-Claver Maganga Moussavou (Enseignement technique) et Ali Ben Bongo est très critiquée par les 21 autres candidats, de nombreux hommes politiques et membres de la société civile.

Le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) a répondu fin juillet qu’« aucune disposition ne disqualifie les candidats à l’élection présidentielle pour siéger au gouvernement », estimant que les demandes de démission étaient « un faux débat ».

Jeudi, Maganga Moussavou a cependant annoncé sa démission du gouvernement pour se « consacrer à la campagne » électorale.

Vingt-trois candidats sont en lice pour la présidentielle, scrutin à tour unique.

À Paris, près de 70 manifestants se sont également rassemblés près de l’ambassade de Gabon en France, pour demander un processus électoral « transparent » et la démission d’Ali Ben Bongo.

Agence France-Presse, Libreville

Partager cet article
Repost0
11 août 2009 2 11 /08 /août /2009 11:15
Nkossi Lundu, le lion de Makanda comme Christ était le lion de la tribu de Judas, en sa qualité de défenseur de la liberté et de la démocratie, au Congo-Brazzaville  va comparaître à la demande de monsieur Maurice Nguesso représenté par son avocate maître Martine HERBIERE  le lundi 21 septembre 2009 à 14 h00 au Tribunal de Grande Instance de Paris. 

L’audience aura lieu devant monsieur Nicolas BONNAL, Vice-Président du Tribunal de Grande Instance siègeant en son cabinet – chambre du Conseil de la 17ème, au Palais de Justice, 4 Boulevard du Palais, 75001, Paris. Comme dit un proverbe chinois : "Quand un chien attaque, c'est que son maître a demandé d'attaquer..."

Nous invitons, les Congolaises et Congolais qui pourront se libérer, les Africains et tous ceux qui luttent pour les libertés et la démocratie, notamment les associations de venir lui témoigner leur soutien. Il est évident que le Lion de Makanda a estimé qu'il pouvait se défendre tout seul bien que nous ayons proposé un avocat pour l'aider dans son combat. C'est un événement qui montre combien le combat de cet homme dérange le clan de Brazzaville qui a mandaté l'un des siens pour l'agresser juridiquement. Cependant, le pouvoir de Brazzaville va-t-il s'arrêter là ? Va-t-il se contenter d'une attaque juridique ? Qu'on  se souvienne des 300 disparus du Beach, de notre frère, le combattant Bruno Jacquet Ossébi. Quand un homme marche sur plus de 100.000 de ses compatriotes, a-t-il encore une notion de la noblesse de la valeur de la vie humaine et de son caractère sacré ?

Ceux qui souhaitent le rencontrer ou discuter avec lui peuvent le contacter car il sera à Paris à partir du 18 septembre 2009. Nous espérons que la presse sera au rendez-vous car ce n'est pas un simple combat entre David et Goliath ; c'est le combat de l'oppression contre la liberté., le combat des assassins contre l'innocent, le combat des ennemis du Congo  contre ceux qui aiment le Congo.

Le lion de Makanda fera une conférence sur le pourquoi de son combat si vous l'aidez à trouver une salle. Ce procès est le début de la visibilité de son combat politique car une nouvelle élite congolaise doit se lever pour combattre la dictature du clan Sassou & Nguesso sur le Congo.

Le lion de Makanda combat avec le Saint-Esprit contre les puissances de l'ombre, les serviteurs de Satan bardés de richesses volées au peuple congolais mais le combat est sur le tatami juridique, et, l'argent parfois ne suffit pas à dessiner une victoire. Pour eux, nos vies ne comptent pas, ne valent rien car ils sont prêts à nous assassiner ou à nous faire taire par tous les moyens. Cependant, nous n'allons pas reculer car le lion ne fuit pas devant l'adversaire.

Ceux qui manqueront ce procès mais qui auraient pu y être vont certainement  louper quelque chose car sa défense est en place, sa riposte déjà lancée et il va certainement y avoir des surprises. Il ne vous donne pas les détails mais le fera une fois le procès passé car cette histoire commencera avec ce procès mais ne s'arrêtera pas là parce que le combat du lion va prendre une forme plus politique, plus ouverte, plus radicale car il incarne peut-être aux yeux du pouvoir la véritable opposition, la véritable force de proposition, vu l'échec de l'oppostion dite radicale...

Il vous dit : "N'ayez pas peur : le diable a déjà été vaincu. Le maître de ce système de choses est sur terre mais le Saint-Esprit du Troisième Principe incréé aussi..."

Partager cet article
Repost0
10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 07:53
Monsieur Sassou Nguesso s'apprête à mettre sur pied un nouveau gouvernement potiche car le pouvoir, on l'aura compris est ailleurs dans le clan Sassou & Nguesso où des gamins de moins de trente ans se promènent à Paris avec la carte bancaire du Congo. Déjà qu'il existe un vice-président et un premier ministre inconstitutionnels - sans que cela ne gêne le moins du monde notre monarque, l'idée que ce gouvernement n'a pas le pouvoir réel n'est pas difficile à démontrer : d'abord, ce sont les Sassou & Nguesso qui gèrent directement les caisses de l'Etat au palais de Mpila et dans la prise de décision, ils sont encore les derniers à avoir le dernier mot ! Un régime où le président ne rend de compte à personne est simplement comme nous le disons toujours un royaume déguisé en république. Et un roi peut sévir comme un dictateur puisqu'il ne tient compte de l'opinion de personne - du moins, il n'en a aucune obligation légale et surtout, il n'a pas de compte à rendre à la nation. Nous pensons avoir démontré la gestion chaotique qui au final a privatisé l'Etat au service unique des Sassou & Nguesso : chaque membre du clan selon les nouveaux denisiens peut aller au palais et se voir octroyer des milliards de francs cfa.
Il faut un nouveau gouvernement pour un nouveau projet plus ambitieux dans le détournement des richesses du pays et l'idée cardinale qui émerge est celle du rapprochement des enfants Sassou Nguesso avec le pouvoir officiel car ils ont déjà le pouvoir financier réel mais il faudra aussi exercer le pouvoir juridique et à ce propos, ils manquent un peu d'expérience : comme leur père qui a commencé par le ministère de la défense, il est temps qu'ils entrent au gouvernement qui est un microcosme avec les mêmes exigences qu'un pays avec des hommes, des bâtiments, des comptes, des lois, une sphère d'action, un budget, des projets, etc. Ce mandat est normalement le dernier de monsieur Sassou Nguesso car à la fin de celui-ci, il aura dépassé les 70 ans et SA constitution ne prévoit que deux mandats de sept ans mais il pourrait se réserver SANS passer par le referendum le droit de modifier SA constitution royale car il n'est pas obligé d'en référer au peuple congolais pour lequel il n'a aucune considération...
Des listes circulent sur internet mais nous savons que le président Sassou aime à tester les personnalités en leur annonçant d'avance qu'ils seront ministres et il arrive que si la chose s'ébruite, il est à peu près sûr que la nouvelle  a été propagée par la personne elle-même qui n'est donc pas digne de garder un secret, or, il veut entrer dans une sphère où le secret est la règle ; Sassou peut alors l'écarter pour un autre.
Il est à peu près certain dans la distribution des portefeuilles que le RDD de Yhombi aura trois ministres. Je ne divulguerai pas le nom d'un certain G..... qui est à peu près sûr d'être au gouvernement (pour lui laisser toutes ses chances d'aller à la mangeoire de la république., nous gardons le secret de son nom). Ce nouveau gouvernement sera un brassage de beaucoup d'anciens ministres comme Henri Ossébi, Okombi Salissa, Emmanuel Yoka, l'oncle du président qui deviendrait premier ministre après légalisation du poste dans la Constitution pour certain tandis que Kignoumbi Kia Mboungou serait lui un ministre d'Etat (il aurait peut-être fait les frais d'avoir divulgué l'information qu'il serait premier ministre avant l'heure mais rien n'est joué). La rumeur de la nomination de monsieur Christel Nguesso au poste de ministre des hydrocarbures persiste, un ministère vacant depuis la mort du ministre Tati Loutard. Ce jeune homme est déjà celui qui gère le pétrole du Congo ; son père ne ferait que porter à la lumière ce qui se fait dans le noir. Vous êtes conscients que ce Christel Nguesso possède avec son ami Blaise Elenga et Jean-Dominique Okemba une société de vente de pétrole ! Ca sent le fuel à plein nez et la fuite de pétrole. Dans d'autres horizons, pour éviter une collusion d'intérêts, une telle chose aurait été impensable mais dans un pays où celui qui est à la tête de l'Etat n'hésite pas à confier des marchés publics à sa famille au travers de sociétés privées conçues à dessein, tout est envisageable car le Congo est le pays où la honte a été assassinée, un pays où l'intérêt public n'a plus aucune saveur. De toute façon, il faut bien initier le jeune Christel à la gestion d'un grand ministère car nous savons qu'il gérait déjà le pétrole pour le compte de son père mais un ministère des hydrocarbures, c'est plus que la gestion du pétrole et à ce poste, il contrôlera en même la SNPC, la société nationale pétrolière du Congo. C'est une initiation nécessaire pour celui à qui monsieur Denis Sassou Nguesso compte laisser en héritage les rennes du Congo car il s'agit d'entrer dans les subtilités officielles de gestion de la ressource qui pèse près de 70% ou plus du budget de l'Etat....
Partager cet article
Repost0
5 août 2009 3 05 /08 /août /2009 11:52
Votre serviteur est en vacances mais il ne vous oublie pas et ne manquera pas de vous informer car je suis toujours à l'écoute de ce qui se prépare ou se trame dans notre pays. Un combattant doit être comme un kamikaze et ne jamais céder ou abandonner la lutte quelles que soient les menaces, les tracasseries, la haine patente et suintante des tenants du pouvoir qui ont conscience que nous sommes les vrais opposants, que nous constituons la véritable alternative et que nous finirons par gagner et mettre notre pays sur les bons rails.
Nous savons tous que Sassou prépare sa prestation de serment le 15 août 2009, une date qui n'est pas choisie au hasard : il fait coîncider ce nouveau viol de la république avec la fête de l'indépendance comme pour nous narguer car nous savons tous que le CONGO N'EST QU'APPAREMMENT INDEPENDANT CAR LA FRANCE TIRE TOUTES LES FICELLES... Et avec elle, une modification de sa constitution pour rendre "légitime" le poste de premier ministre qui pourrait échoir à son ami Kignoumbi Kia Mboungou.Je sais qu'en lisant ceci, certaines personnes comme Mvouba doivent se sentir menacées mais c'est un roi qui préside au destin infernal du peuple congolais et un monarque ne rend de compte à personne. Il fait ce qu'il veut.
Cette modification de sa pseudo Constitution n'est pas le seul changement qu'il risque d'apporter car il veut à présent faire entrer ses enfants au gouvernement : les rumeurs annoncent l'arrivée de Christel Sassou Nguesso au ministère des hydrocarbures et de Claudia Sassou Nguesso lemboumba au poste de ministre de la communication. Déjà qu'elle n'aimait pas monsieur Akouala, quoi de prévisible que de vouloir lui piquer sa place. Du reste, pour la petite anecdote, à ce qu'il paraît, pendant la campagne, en survolant le Mayombe, Christel Sassou Nguesso, Bouya et Okombi "ont failli laisser leur vie en plein vol" selon les termes de notre informateur. Ils avaient emprunté un hélicoptère pour se rendre à Mvouti. en partance de Makabana, l'hélicoptère aurait été retenu par une termitière, empêchant l'appareil de gagner en altitude !
Si monsieur Sassou Nguesso fait entrer ses fils et fille au gouvernement (il semble que seul Emmanuel Yoka, l'oncle de monsieur Sassou Nguesso s'y oppose), il entérine aux yeux de tous le régime royal et ce mandat risque de nous réserver de nombreuses autres surprises. Il faudra qu'il remanie le gouvernement et on pense qu'il veut faire entrer des jeunes mais ceux à qui il pense d'abord et c'est prévisible, c'est à sa progéniture.
Il n'y aura pour le peuple congolais, en somme, aucun changement significatif dans la politique de notre tyran qui ne manquera pas de modifier sa Constitution pour se présenter indéfiniment et mourir au pouvoir comme tout bon monarque. Une dictature ne saurait changer de nature au risque de s'autodétruire. Or, Sassou Nguesso est revenu pour ne plus quitter le pouvoir...



Partager cet article
Repost0
2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 16:14
Mon frère,
Vous qui êtes actuellement en France, les Congolais n'ont plus eux des nouvelles de trois grands cadres Politiciens, et cela voilà plus d'un mois. Ce qui est étrange c'est  que ces trois personnes n'étaient pas présents  lors de la déclaration faisant acte de candidature  puis durant toute la campagne de Sassou Nguesso qui laisse le peuple  sans réponse à plusieurs questions : sont-ils malades ? Sont-ils vivants ? Sont-ils morts ?
Je veux parler par là de Taty Loutard, annoncé mort juste quelques jours avant le début de l'élection présidentielle, de Yoka Emmanuel,, parent du Cobra Royal, chef de famille, ministre de la Justice, de Bernard Kolélas, tata qui n'est plus à présenter dont les rumeurs prétendent qu'il serait décédé...
Alors pourquoi tout ce silence de la part des sites et blogs pro-opposition ? Est-ce des consignes reçus ? Pourtant vous ne nous direz pas que vous êtes sans informations déjà que les deux qui restent sont actuellement en France morts ou vivants.

Bien de choses.


Mon frère,
bonjour.
C'est vrai que nous avons appris des nouvelles tristes concernant Tati loutard et Bernard Kolélas mais quant à monsieur Yoka Emmanuel, j'avoue ne pas avoir de nouvelles mais à présent, nous invitons les Congolais à laisser des commentaires car il est assez étrange que le pouvoir de Brazzaville ne communique pas sur la santé de nos personnalités publiques qui viennent par ailleurs se faire soigner en France - faute d'hôpitaux dignes de ce nom au Congo ; ce qui est une honte pour un pays aussi riche que le nôtre. J'ignorais qu'Emmanuel Yoka était venu se faire soigner en France : ils viennent discrètement et repartent discrètement mais le problème est le suivant : si on ne les voit nulle part, c'est qu'ils seraient peut-être morts et que monsieur Sassou Nguesso attendraient qu'il prête tranquillement serment avant qu'on ne les enterre avec pompe car il faut des obsèques nationales, je crois. J'ai parlé au conditionnel afin qu'on ne poursuive pas en justice car le pouvoir lit de près toutes mes phrases pour me trouver des poux car ils ne savent pas comment me faire taire. même si le gouvernement potiche de monsieur Sassou Nguesso donnait des consignes,, soyez sûrs que je n'y souscrirai pas. C'est à monsieur Sassou Nguesso de donner des nouvelles de ces trois personnalités... On espère que leur disparition n'a aucun lien avec l'élection présidentielle !
Partager cet article
Repost0
2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 13:31
Sassou nguesso, c'est reparti pour sept ans. Le problème est que c'est reparti pour tout un clan qui vit aux dépens du trésor  royal. Les enfants ont grandi, les frères ont des enfants et les petits enfants tous vivent aux crochets du trésor royal. En Arabie Saoudite le problème de l'augmentation des membres de la famille et de leur poids sur le trésor royal est déjà un problème qui pèse sur les finances de l'Arabie Saoudite, le pays qui est le plus gros producteur de pétrole du Congo. En effet, tous les Sassou & Nguesso pèsent sur le budget de l'Etat car ce sont des notables du royaume qui veulent des villas à des millions de francs cfa voire des milliards au Congo dans chacune des grandes villes et aussi en France. Avec l'affaire des 112 comptes bancaires du clan Sassou & Nguesso, vous avez compris que ce clan pompait les richesses du pays qui ne sont pas extensibles car il faut ajouter à ce pillage les Français, les Chinois et toutes sortes d'étrangers à qui le Congo a été vendu.
La quesqtion n'est pas de voir les quelques réalisations inachevées du roi Sassou nguesso mais de les évaluer par rapport aux moyens dont dispose le Congo qui sont énormes.
A la mort d'Edith, tout le système s'est déplacé au Maroc et on a pu constater qu'ils étaient près d'un millier à se sucrer sur le pouvoir royal. Cependant, si les enfants ont grandi, les enfants dont on ignore le nombre exact en ce qui concerne notre président, des enfants qui sont favorisés au travers de fausses sociétés privées, on va voir arriver la génération des petits-fils qui à leur tour pèseront sur le budget de l'Etat et il va falloir que l'Etat en souffre car la gourmandise est un péché cardinal partagé par tout le clan. Personne ne voudra d'une villa à 50 millions de francs cfa mais plutôt à 500, 700 millions voire des milliards de francs cfa.
Vous savez pourquoi le régime ne construit pas de nouvelles écoles ou de nouveaux hôpitaux car l'argent de l'Etat sert à satisfaire les appétits du clan. Et le clan, plus les années avancent, s'agrandit car les enfants et les petits-enfants se reproduisent et se multiplient. Si vous y ajoutez les soeurs, les cousins, les oncles, vous avez tout de suite compris le poids terrible qu'un clan fait peser sur tout un pays qui ne peut  que décliner car les richesses avec le temps n'augmentent pas mais s'amenuisent...
Nous devons nous battre et arrêter ces hommes car sinon c'est tout notre pays qui risque de disparaître. ils essaient de me faire taire mais tant que je vivrai, je ne me tairai pas : il ne leur reste plus qu'à me tuer... et je suis prêt à mourir !
Partager cet article
Repost0
27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 15:36

Sassou, un mal pour le Congo-Brazzaville

Par Mathurin NGODE

 

Il est arrivé au sommet du pouvoir par un coup d’Etat, le 5 février 1979 en délogeant Yhombi et en ayant pris auparavant le soin de faire assassiner Marien Ngouabi en 1977.

Après 13 années passées à la tête du pays, les assassinats politiques se sont accentués et l’économie du pays est exsangue. Sous la pression – du discours de la Baule de François Mitterrand – des bouleversements intervenus dans les pays de l’est – et de la révolte du peuple congolais, Sassou est contraint d’accepter une ouverture démocratique. Celle-ci nous conduira à la tenue de la Conférence nationale souveraine en 1991, qui a reconnu unanimement que Sassou avait plongé le pays dans le gouffre. S’en suivirent les élections présidentielles libres et transparentes remportées par Pascal LISSOUBA en 1992.

 

Furieux et humilié d’avoir perdu le pouvoir, voici ce qu’il avait déclaré après la passation de témoin avec le nouveau président élu : « nous reviendrons, Lissouba va commander debout ».

Aussitôt près la passation de témoin, il se retira dans son village natal à Oyo et y organisa une grande réunion politique avec des officiers congolais originaires en grande majorité du nord du Congo comme lui. Le message était clair, il nous faut coûte que coûte reprendre le pouvoir perdu et quel qu’en soit le prix. Le voilà ensuite exilé en France où il était venu par ailleurs demander à ses amis français, de ne pas aider le président Pascal Lissouba. « J’ai tout verrouillé », s’exclamait-il dans une interview que lui avait accordée le journal Jeune-Afrique paru en 1992. Sassou était donc très heureux d’avoir réussi à rallier à sa cause,  ELF, l’Elysée et l’Etat-major français, sans se soucier que le nouveau président élu travaillait pour le bien des Congolais.

Sur le terrain cependant, après avoir bien manipulé et corrompu Bernard Kolélas, il lui demanda, seulement quelques mois après la prise de pouvoir par Pascal LISSOUBA, de créer les conditions d’une instabilité politique dans le pays. Et Bernard Kolélas abusé, lança aussitôt l’installation des barricades à Bacongo. Voilà Lissouba tombé dans le piège que Sassou lui avait remarquablement tendu, pour l’empêcher de gouverner le pays. Les milices privées se sont amplifiées et le pays s’enfonçât dans les turpitudes les plus sombres que les Congolais n’ont jamais connues. Sans vouloir être exhaustif dans la genèse et la poursuite de la crise nées, la suite, nous la connaissons tous – Lissouba a effectivement « commandé debout » jusqu’à la fin de son mandat –  Et, le 5 juin 1997, le sommeil de Sassou Nguesso se trouvant dérangé par Lissouba, ce dernier n’hésita pas un seul instant, avec l’aide de la France et de son ami Chirac, à renverser par un coup d’Etat sanglant, le président élu démocratiquement. De retour au pouvoir, il dissout toutes les institutions : l’Assemblée, le Sénat, le Conseil constitutionnel…, abroge la Constitution de 1992 votée par référendum par le peuple congolais et lui substituant une loi fondamentale taillée sur mesure.

 

Quel amour pour le Congo ?

 

Aucun. Sassou n’aime ni le Congo ni les Congolais. Tout se qui compte pour lui et qui le préoccupe c’est son maintien au pouvoir. En effet, quel patriote digne de foi et aimant sa patrie peut accepter de faire envahir son pays par des armées étrangères, des mercenaires ? Quel patriote peut tolérer que des jeunes filles mineures de 12-14 ans soient violées devant leurs parents ? Nos mamans abusées par des Congolais et des étrangers ? Des vieilles femmes torturées et violées également ? La liste des crimes est exhaustive mais l’on ne peut passer sous silence les 353 disparus du Beach. Quel patriote peut, sous prétexte de protéger ses compatriotes, les inviter à rentrer chez eux alors qu’il les appâte pour les exterminer ? Selon certaines sources dignes de fois, ils auraient tous été enfermés dans trois containers distincts puis jetés dans le fleuve Congo. Le procès de ces disparus n’a été qu’une mascarade, les présumés coupables ayant tous été blanchis par une justice congolaise aux ordres de Mpila, laissant les familles à leur triste sort, dans une douleur lancinante et épouvantable qui ne dit pas son nom.

 

Les intérêts de la France et non les intérêts du Congo

 

Sassou Nguesso n’est pas au pouvoir pour défendre les intérêts du Congo, il l’a lui- même tout récemment reconnu au mois de juin 2009 lors d’une interview que lui accordait un journal français. Sassou est un instrument au service des seuls intérêts de la France qui a besoin « d’esclaves » comme lui pour mieux piller nos richesses. Fort du soutien indéfectible de la France pour son maintien au pouvoir, il est prêt à vendre tout le pays aux Français.

Tenez, Total exploite le pétrole au large de nos côtes sans pour autant que Sassou ne se préoccupe du nombre de barils extraits par jour. Bien au contraire, il est de mèche avec les dirigeants de cette société, pour faire volatiliser des cargaisons entières de pétrole et se partager le magot. Les côtes congolaises sont souillées de résidus de pétrole nocifs pour la santé des Congolais. Sassou s’en inquiète-t-il ? Non. Un autre exemple, l’important port maritime de Pointe-Noire a été confié à Vincent Bolloré, un Français, par ailleurs ami personnel de Sarkozy, qui se taille une part du lion, non seulement au Congo-Brazzaville, mais dans toute l’Afrique.

 

Conditions de vie dignes du moyen-âge, délabrement social, précarité…

 

Pendant que la majorité de ses compatriotes vivent dans des conditions dignes du moyen-âge, sans eau, ni électricité, ni soins de santé primaires, lui, ses enfants, sa famille et quelques nantis du pouvoir, vivent dans le luxe insolent. Ils n’hésitent pas, pour une banale migraine, à se rendre en occident dans des jets privés pour avoir des soins de qualité, et ce, au frais de l’Etat congolais, tandis que paradoxalement, le peuple ne peut se soigner correctement faute de structures viables et fiables. Le « CHU » de Brazzaville est devenu le « CH TUE ». Comme l’indique son nom, c’est un véritable « mouroir » où cohabitent délabrement social et précarité. En raison de l’absence de médicaments de première nécessité, du manque de personnel qualifié compétent car sous-payé et ayant choisi de travailler dans le privé pour boucler les fins de mois, le « CH TUE » de  Brazzaville est aussi devenu un haut lieu de corruption. Les médecins et le personnel médical présents ne délivrent des soins que moyennant une certaine somme d’argent, autrement personne ne vous regarde. La corruption est entretenue par le Directeur du CH TUE lui-même qui touche des pots de vin, afin de caser, dans certaines chambres de l’hôpital considérées comme « acceptables », des personnes ayant quelques moyens financiers. Par manque d’ascenseurs, lorsque vous êtes opérés au rez de chaussée par exemple et que votre chambre est au troisième ou quatrième étage, il vous faut débourser la somme de 1000 FCFA par étage, pour être transporté, à califourchon sur le dos, par des personnes venues de la RDC voisine qui ont découvert ce juteux business.  

 

Plusieurs Congolais, même très jeunes, meurent aujourd’hui  des suites d’AVC (accident vasculaire cérébral). Cette pathologie étant souvent secondaire, chez les personnes moins âgées, à une hypertension artérielle mal soignée ou méconnue, il est fort à parier, que le nombre de décès par AVC, constatés auprès de la population congolaise moins âgée, est probablement dû en grande partie, à une hypertension méconnue, car le dépistage gratuit de celle-ci n’existe pas au Congo. Par ailleurs, plusieurs Congolais ont vécu les traumatismes et les affres de la guerre, vu des parents assassinés, brulés vifs dans les maisons, etc. Dans les pays dits civilisés, une cellule psychologique aurait pris immédiatement en charge toutes ces personnes pour les aider à tourner la page afin qu’elles oublient progressivement. Dans notre pays malheureusement, ce genre de structures n’existe pas, les gens sont délaissés à eux-mêmes, ruminant jour et nuit tout ce qu’ils ont vécu, vu, et continue à vivre aujourd’hui. Et pensez-vous que Sassou Nguesso se soucie du sort de ses compatriotes ? Interrogé trois semaines avant le premier tour de la pseudo-élection présidentielle du 12 juillet dernier par un journaliste congolais sur la situation précaire du CHU TUE, il s’est simplement efforcé de reconnaître qu’il manque cruellement de structures viables et de personnel compétent. Aucune réponse sur les actions correctrices qu’il entendrait mettre en œuvre pour améliorer les conditions sanitaires de ses compatriotes réduits à l’esclavage, alors que paradoxalement, le pays regorge de richesses (pétrole, bois, minerais…).

 

La paix brandie comme une menace de guerre et le pays livré aux étrangers

 

Pour bien museler son peuple et lui faire avaler toutes les couleuvres, il ne parle, depuis son retour au pouvoir en 1997 que de paix. C’est comme si les Congolais étaient en guerre contre une autre nation. En fait, le contexte de paix est brandi par Sassou pour faire comprendre à qui le veut, que si lui n’est pas au pouvoir, vous obtenez la guerre. Aujourd’hui, ce peuple traumatisé par les différents événements qui ont endeuillé notre pays est contraint de suivre ce qu’impose le dictateur de Mpila, pour bénéficier au moins d’un peu de répit. Sinon, comment parler de paix lorsque les Congolais ont faim, ne peuvent se soigner correctement, n’ont pas d’eau, pas d’électricité, pas d’écoles dignes de ce nom pour former leurs enfants qui sont l’élite de demain ? Toutes ces questions restent taboues et personne n’ose en parler, de peur de se faire écraser. Que dire de l’argent du contribuable congolais sorti du trésor public à souhait et volonté ?

 

La population congolaise est aujourd’hui constituée par de nombreux étrangers ayant obtenu sans difficultés leurs cartes nationales d’identité et parmi lesquels se trouvent : des Rwandais (auteurs du génocide de 1994), des Congolais de RDC (subsides de la DSP de Mobutu), des Angolais (venus en masse en 1997, à la demande de Sassou pour massacrer des Congolais), des Tchadiens, des Libanais, des Sénégalais, des Mauritaniens, des Chinois, etc. La carte nationale d’identité est devenue un document vulgaire au Congo-Brazzaville, tant Sassou avait besoin de ces étrangers pour consolider son pouvoir. Les Libanais, de connivence avec le pouvoir sont ceux à qui Sassou et ces ministres ont donné le monopole du commerce. Ils contrôlent plusieurs sociétés de transport en commun (taxi, bus…) dans les grandes villes du pays et font un gros business entre Dubaï et le Congo, sans payer des frais de douane. Ils sont aussi les grands informateurs du pouvoir de Sassou, de même que les Mauritaniens et les Chinois. Ils narguent les Congolais qui sont devenus comme des étrangers chez eux. Si vous rencontrez un problème avec eux et même si vous avez raison, il est inutile de se pourvoir en justice, car ils ont plus de droits que les vrais Congolais. Ils n’hésitent pas à faire appel à un haut dignitaire militaire ou policier le plus souvent, qui vous intimidera ou vous menacera. De mémoire de Congolais, je n’ai jamais vu ou vécu des choses pareilles. Ce type de méthodes est utilisé par les régimes totalitaires de la planète pour semer la terreur dans la population, c’est ce que faisait notamment Ceausescu en Roumanie, pour ne citer que lui.

 

Mépris du peuple

 

Malgré sa défaite cuisante aux pseudo-présidentielles de juillet dernier, il continue de s’agripper au pouvoir, méprisant le verdict populaire et  brandissant toujours la menace de guerre. Les exemples sont nombreux mais, au travers de ces quelques faits cités ci-dessus, l’on peut aisément conclure que Sassou est réellement un mal pour le Congo-Brazzaville.

Partager cet article
Repost0
27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 15:12

QUELLE  REELLE OPPOSITION APRES LE FRONT (FUPOC) ?

 

Par Mathurin NGODE

 

Sassou les connaît ou les connaissait tous par cœur – tous les hommes politiques de sa génération – c’est cela qui fait sa force.

 

Yhombi, Lissouba, Kolélas, Ghanao, Paul Kaya, Feu Milongo, Feu Poignet, Feu Bongo-Nouara, Feu Thystère Tchikaya, Feu Noumazalaye, Feu Kimbouala Nkaya, Feu Taty Loutard, Mbéri, Moungounga Nkombo, Tamba-Tamba, Moukouéké, Poungui, Ndzon, Kinfoussia, Mierassa, Général Damase Ngolo, Général Emmanuel Ngouélondélé, Galibali, Miokono, Jacques Okoko, Lékoundzou, Marion Mandzimba, Florent Ntsiba, Jean-Marie Mokoko, Ndala Graille, etc. Cette liste n’est pas exhaustive car elle remplirait des pages entières.

Pour avoir tous été ses subalternes et pour avoir réussi à les manipuler, en dehors de Pascal Lissouba, Sassou considère, en toute logique machiavélique, qu’il n’a pas une opposition crédible en face de lui au Congo-Brazzaville. Et, il le dit, à qui veut bien l’entendre car ce n’est un secret pour personne. Au sein du pouvoir français, c’est le même constat accablant, arguant que l’opposition congolaise n’a pu se mettre d’accord autour d’un seul candidat face à Sassou.

 

La preuve, le FUPOC (Front Uni des Partis de l’Opposition Congolaise) qui nous a rabâché les oreilles avant les pseudo-élections présidentielles au Congo en affirmant : « si les conditions ne sont pas réunies, ni lui, ni nous, personne n’ira aux élections ». Sassou n’a pas été empêché d’aller à ces élections. Pire, il les a remportées haut les mains avec le score que tout le monde connaît soit 78%, des voix avec un taux de participation de 66%, alors que paradoxalement, le peuple l’a désavoué massivement (90% d’abstention). Aujourd’hui, fort est de constater que les candidats du FUPOC investis dans cette bataille des pseudo-présidentielles ne se contentent désormais que d’une simple demande d’annulation de l’élection auprès de la Cour constitutionnelle aux ordres du pouvoir, sachant d’avance qu’ils en seront déboutés. Autre exemple : le meeting du FUPOC du 25 avril 2009 à Pointe-Noire, officiellement autorisé, avait été interdit par Sassou sous prétexte qu’un match de football devait avoir lieu à l’endroit dudit meeting. La réaction du Front, sans demander au militants venus nombreux ce jour là d’aller à l’affrontement, m’a paru, somme toute, très molle. Tout le monde a cru, à un moment donné en ce Front et moi le premier mais, l’occasion, que lui a offerte le peuple congolais en s’abstenant massivement au vote, n’a pas été exploitée par le Front pour la transformer en Victoire. Le peuple en est réellement plus que déçu et ne sait plus à quel saint se vouer. Maintenant que Sassou va jouer le pourrissement de la situation pour se maintenir au pouvoir, qu’elle est la manœuvre du FUPOC ? Aucune. Bien au contraire, nous assisterons sans nul doute, aux va-et-vient à Mpila dans la nuit, pour aller féliciter le bourreau des Congolais et, par cette même occasion, négocier un petit poste au sein du futur Gouvernement ou ailleurs.

 

Ils croyaient déstabiliser Sassou sans couper les branches sur lesquelles il se cramponne

 

Ce n’est un secret pour personne, Sassou tient son pouvoir grâce en premier chef au soutien indéfectible de la France. Le pouvoir, c’est les réseaux et le renseignement. Sassou manie efficacement les deux car il sait maintenir ses relations et surtout, n’est pas avare. Je me suis personnellement entretenu, sans les nommer, avec certains Leaders de l’opposition en exil en France en leur posant la question suivante : Connaissez-vous quelques personnalités françaises qui peuvent, le moment venu, vous apporter le soutien nécessaire pour faire partir Sassou ? La réponse était non chaque fois. Vous êtes restés près de 12 ans en exil en France, n’avez-vous pas tissé quelques relations d’amitié avec le pouvoir en place ou les partis majoritaires dans ce pays ? Sans surprise, la réponse était toujours non. Et d’ajouter : tu vois comment ils nous traitent ces autorités françaises, c’est comme si chez nous, nous n’avions jamais occupé des postes de responsabilités. Ce qu’ils oublient, malheureusement, c’est qu’ils ne sont plus au pouvoir et qu’ils doivent par conséquent être humbles et modestes. Si vous n’êtes pas de mèche avec les Français (tout au moins pour l’instant car on ne sait pas de quoi demain peut être fait) qui ont réinstallé Sassou au pouvoir, vous ne pouvez prétendre à aucun changement dans notre pays car ils bloquent tout : embargo médiatique sur le Congo, aide en douceur au pouvoir de Brazzaville (au travers du FMI, de l’ONU, de l’UE, etc.) afin de lui permettre de rester au pouvoir, freins sur toutes les actions menées par l’opposition. Et ainsi de suite…

 

Moungounga Nkombo Nguila, réel opposant à Sassou c’est vrai, donne de la peine à force de l’entendre s’égosiller sur quelques médias (RFI, BBC, La Voix de l’Amérique…), tapant énergiquement sur le système Sassou. Cela ne nous a malheureusement guère avancé et n’a apporté aucun changement car, depuis 12 ans, Sassou n’entend que la même chose et il s’en moque d’ailleurs. Comme on dit : le chien aboie, la caravane passe !

 

A la nouvelle génération de prendre son mal en patience et de s’organiser autrement

 

Sassou est parti pour sept nouvelles années au pouvoir sauf si Dieu, le Maître incontesté de tout être vivant, le rappelait à lui. La nouvelle opposition de demain qui fera peur à Sassou, c’est celle qui sera incarnée par des personnes qu’il ne connaît et ne maîtrise pas. Il revient donc à la nouvelle génération de prendre son mal en patience et de s’organiser autrement pour palier aux insuffisances notées et réfléchir sur l’avenir du Congo car, Sassou passera mais le Congo restera. Nous devons par conséquent tous travailler ensemble pour rebâtir un Congo nouveau, débarrassé du tribalisme, du régionalisme, du népotisme, du clanisme, de la corruption, de la dépravation des mœurs, du gain de l’argent facile, etc., un Congo où il fera bon vivre, réconcilié du nord au sud et de l’est à l’ouest.

 

Il est venu l’heure de faire de la politique autrement. En France comme aux Etats-Unis, aujourd’hui, ce sont des personnalités de notre génération qui ont pris les choses en mains pour apporter le changement dont le peuple a besoin. Le discours de Barack Obama, à Accra, au Ghana, deux jours avant les pseudo-élections présidentielles au Congo, tombe à pic pour nous conforter dans cette direction. Diversifier dès à présent nos futurs partenaires de demain est un impératif si nous voulons sortir, comme la Côte d’Ivoire, des griffes de la Françafrique qui nous tient à grâce des « esclaves » comme Sassou.

 

C’est donc dès maintenant qu’il faut commencer à travailler en direction des pays comme les Etats-Unis, la Grande Bretagne, l’Allemagne, l’Italie, la Chine, l’Inde, le Brésil, l’Afrique du sud, etc. Dans la stratégie que nous mettrons en place, nos actions doivent concourir, quotidiennement, à affaiblir davantage le régime illégitime de Brazzaville qui sait très bien, que pour lui, le plus dur ne fait que commencer.

 


Partager cet article
Repost0

PrÉSentation

  • : JOURNAL D'ACTUALITES ANIME PAR LE LION DE MAKANDA. SITE WEB DES DEMOCRATES CONGOLAIS COMBATTANT LA DICTATURE SASSOU NGUESSO
  • : Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
  • Contact

STATISTIQUES

 

D.N.C.B. : PLUS DE 15.000.000 DE PAGES LUES ***, PLUS DE 10.000.000 VISITEURS DE UNIQUES, *** PLUS DE 3000 ARTICLES, *** 517 ABONNES A LA NEWSLETTER, *** PLUS DE 2500 COMMENTAIRES... 

Recherche

MESSAGE&RADIO&TV DU JOUR

LDM_SWING.gif

                                               

Archives

VIDEO DU JOUR

 

 



Articles RÉCents

IMAGES

SassouKadhafi.jpgBonobo-copie-1.jpgBedieOuattara.jpg4lions-drinking.jpgBernard-Kouchner-Nicolas-Sarkozy-Mouammar-Kadhafi-1.jpgchemindefer-1-.jpgbrazza_la_poubelle.jpgChristel-Sassou.JPGchiracsassou3.jpgedouoyo1.jpglisb1-1.jpgbrazza-la-poubelle-1.jpgplissouba3.jpgdebrazza.jpg