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7 novembre 2008 5 07 /11 /novembre /2008 09:32
Au nom du sang congolais pur et endurci par tout l'amour de la liberté qui me caractérise, ce sang profondément congolais qui coule dans mes veines, de grand-père en père, de père en fils, au nom de l'idéal démocratique auquel aspire tous les peuples épris de liberté, car je suis CONGOLAIS en atomes et en molécules, du cheveu à l'orteil, au nom de la soif de dire non à cette mascarade qui bricolle au quotidien une dictature mortifère, liberticide, criminogène, au nom de la haine de l'injustice, de la barbarie, de l'inqualifiable politiquement incarné,
Moi, Lion de Makanda, docteur en agitation de la merdasse politique congolaise pour en atténuer l'odeur nauséabonde, fier d'avoir suscité tant de vocations sur internet à l'exercice de la critique salvatrice de notre dictature "démocratiquement élue",
Moi, pure terre humanisée du Congo, revendiquant le droit à la critique de tous les ténias, de toute cette gangrène, de tout ce cancer social politique, de tous les requins politiques, de toute la gangrène, de tous les grailleurs, de tous les corrompus, de toute cette pieuvre clanique qui étouffe le pays, de cette médiocrité installée au pinacle du pouvoir, à piller, à se reproduire indécemment, à voler, à se goinfrer officiellement au nom de la république royale banière du Congo, 
viens solennement revendiquer pour toute la diaspora congolaise en France, aux  Etats-Unis, au Gabon,au Congo démocratique, au Togo, partout où un fils de la terre fertile du Congo respire, LE DROIT DE VOTER A L'ETRANGER LORS DE L'ELECTION PRESIDENTIELLE DE 2009 ! Que tous ceux qui sont d'accord avec moi n'hésitent pas à laisser de nombreux commentaires car il serait incompréhensible, chers frères, que vous ne réagissiez pas, que vous ne manifestiez cette envie intangible de vouloir changer les choses. YES, WE CAN CHANGE OUR COUNTRY !
Que Sassou envoie sa vermine, ses ouailles pontificaux, ses troubadours aux ventres bédonnants, ses cobras remplis du sang de notre peuple vérifier que je suis bien Congolais et que la semence qui m'a conçu est bien congolaise  car je dénonce, j'accuse de viol constitutionnel monsieur Sassou Nguesso et son régime honteux boukouteur des miettes de la république de me priver de mon droit absolu de voter. C'est le devoir civique absolu qu'un vote et toute personne, tout individu, qu'il soit fou, alcoolique, catin, prostituée, drogué, sourd-muet, lépreux, pauvre, riche, souffreteux, malade, en bonne santé, affamé, assoiffé aux frais de notre tyran national, tous, où que nous soyons, si aucune juridiction de cette république batardisée ne nous prouve le contraire, TOUS autant que nous sommes, ceux qui bandent ou ceux qui ne bandent pas, nous avons le droit de tirer un coup dans l'urne de la république pour pisser sur ceux qui nous piétinent depuis trop longtemps. Comment peut-on violer ainsi sa propre Constitution, un document sans foi ni loi, que vous avez vous-même pondu, monsieur le président Sassou ?
A la date prévue, je me rendrai à l'ambassade du Congo et demanderai à son Excellence Henri Lopes le droit de voter puisque le vote par procuration n'existe pas dans notre bordel de république. Or, le non-exercice de ce droit de base, ce droit qui me reconnaît fils légitime du pays, me gonfle et j'explose ma rage au monde entier pour cet outrage à ma dignité de Congolais et si besoin, j'adresserai une plainte internationale à l'égard du clan royal congolais pour outrage à citoyenneté !
Au nom de quoi Béninois entre autres Ouest-Africains, Rwandais, étrangers tous azimuts vont voter et moi fils légitime de la république, ne pourrai le faire ? Est-ce un délit de vivre à l'étranger ? Qu'on me sorte l'article de loi qui le distille.
Je suis prêt à marcher tout nu, le zizi en l'air, devant l'ambassade du Congo,  si monsieur Sassou Nguesso ne répond pas à cette requête ! Je suggère que tous autant que nous sommes, nous retrouvions devant l'Ambassade du Congo en France pour crier notre colère, aboyer notre venin de cette privation de droit anachronique - alors que rien, mais vraiment rien ne plaide pour nous empêcher de voter.
A tous les Congolais du pays, mes frères, levez-vous et allez-vous inscrire sur les listes électorales  ! Faites fi de la faim, de la soif, armez-vous de ce qui vous reste de fierté et réclamez comme moi votre droit le plus absolu.
Monsieur le président Otsombé,
je refuse que vous niiez ma vertu d'appartenir à la nation congolaise - alors que vous accordez impunément celle-ci à des étrangers pour en tirer un avantage électoraliste, je refuse qu'une fois encore d'être privé de mon droit à rugir dans l'isoloir car le vote un est droit sacré inscrit au frontispice de toutes les Constitutions du monde.
Si vous ne faites pas voter tous les Congolais, c'est que vous n'êtes pas le président de tous les Congolais. A cet égard, vous m'apparaissez comme un président illégitime. A l'étranger, il y a moins de risques de trouver des Congolais qui ne le sont pas alors qu'à Brazzaville, on croise à tout bout de champ des énergumènes brandissant la carte d'identité congolaise, des mots de portugais au bec ! J'en appelle à la vigilance démocratique le jour de l'élection présidentielle afin que toute personne reconnue étrangère soit balancée hors des rangs.
Pourquoi Descartes n'a-t-il pas dit : " Je me révolte donc je suis " ? 
Vive le Congo, vive la république et merde ! 
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6 novembre 2008 4 06 /11 /novembre /2008 19:18
Voici les conditions d'accession au pouvoir suprême selon l'Evangile de saint Sassou Nguesso. Il s'agit d'un code qui deviendra obsolète à la fin de ce second mandat de notre surdoué de la politique congolaise car en 2016, il aura dépassé les 70 ans mais en bon monarque, rien ne l'empêche de modifier ses propres tables de la loi car on voit mal notre mwéné réaliser son rêve de tenir le Congo à la gorge jusqu'à son dernier souffle...
Nos commentaires seront en bleu (nous avons déjà analysé de texte mais une deuxième fois n'est pas de trop car il s'agit de comprendre comment cet Evangile juridique peut être retourné pour écarter des candidats gênants en 2009 :

1-     Les candidats doivent remplir les conditions suivantes fixées par la constitution (art.58) et la loi électorale N°9-2001 du 10 décembre 2001(art.47 et 48)

 

Nul ne peut être candidat aux fonctions de Président de la République :

 

·        S’il n’est de nationalité congolaise d’origine : ici commence l'ambiguïté car les origines doivent être assermentées par la congolité des ascendants au moins sur cinq générations. Wikipédia et DCB ont démontré que d'ORIGINE, Sassou n'est pas Congolais mais c'est lui le roi - alors, pas touche à ma congolité. On passe...

·        S’il ne jouit de tous ses droits civils et politiques :les droits civiques, on sait à peu près ce qu'ils renferment mais les droits politiques, il faudra que la Bible de Saint Sassou soit un peu plus explicite car le flou de cet alinéa peut ouvrir à toutes les interprétations en vue d'écarter un concurrent sérieux...

·        S’il n’est de bonne moralité : il y a de la rigolade en l'air ! De bonne moralité ! Si nous subidivisons la moralité en moralité civique, moralité politique, moralité sexuelle et moralité économique, croyez-vous que monsieur Denis SASSOU NGUESSO est de bonne moralité ? Encore un concept flou à souhait pour naviguer allègrement dans l'arbitraire, question d'en éliminer  si on appliquait bien ce verset saint TOUS LES CANDIDATS EN LICE !

·        S’il n’atteste d’une expérience professionnelle de quinze ans (15) ans au moins : je veux qu'on me dise quel est le rapport entre la durée de l'exercice d'une profession et l'accession à la présidence de la république. Cette expérience est-elle l'assurance d'un futur bon président ? Assurément, non !

·        S’il n’est âgé de quarante (40) ans, au moins et soixante dix (70) ans, au plus, à la date du dépôt de sa candidature : Marien Ngouabi, si tu avais vécu à l'époque de l'Evangile politique selon Saint Sassou, tu n'aurais jamais été président, du moins pas avant tes quarante ans car, tu devais commencer à travailler à 25 ans pour qu'à quarante ans, tu sois candidat. Combien de nos caciques de la politique ont aujourd'hui 70 et plus ? McCain battu par Obama avait plus de 70 ans et pourtant, l'Amérique ne voyait pas cet âge avancé un facteur de mauvaise gouvernance. Ce n'est pas grave : grâce à cette limite d'âge, saint Sassou se fait Hari kiri car il n'a pas droit à un troisième mandat ! 

·        S’il ne réside de façon ininterrompue sur le territoire de la République du Congo au moment du dépôt de sa candidature depuis vingt quatre (24) mois, à l’exception des personnels diplomatiques ou consulaires, des personnes désignées par l’Etat pour occuper un poste ou accomplir une mission à l’étranger et des fonctionnaires internationaux. Malin, notre saint de la dernière religion politique de l'humanité ! Il sait que de nombreux "gros poissons résident à l'étranger et il se déploie grâce à l'inspiration du saint-esprit politique à les écarter. Il n'y a aucune nécessité à résider au Congo pendant 24 mois pour faire la preuve de diriger le Congo ! Lissouba l'a démontré - en pire...

·        S’il ne jouit d’un état de bien être physique et mental dûment constaté par un collège de trois médecins assermentés par le juge constitutionnel. Mitterand répondit à ceux qui l'interrogèrent à propos de sa capacité à diriger la France après son opération du cancer de la prostate : "...ce n'est pas comme si j'avais subi une lobotomie du cerveau !" Le collège de trois médecins censés constater votre bien-être va-t-il aller jusqu'à vous palper les testicules et susciter une érection pénienne car la mauvaise santé sexuelle est une carence en bien-être (rires !)

 

Tout candidat à l’élection présidentielle doit faire une déclaration de candidature légalisée comportant :

·        Ses noms et prénoms (s), date et lieu de naissance, profession et domicile

·        Quatre cartes de photocopies d’identité et de logo choisi l’impression de ses affiches électorales. 

·        Un curriculum vitae certifié sur l’honneur

·        Un certificat médical délivré par un collège de médecins assermenté par désignés par le juge constitutionnel.

·        Un spécimen de sa signature

·        Un casier judiciaire

·        Un certificat de nationalité

·        Une déclaration de moralité fiscale

·        Le récépissé de versement au trésor public d’un cautionnement de cinq millions (5.000.000) de francs CFA, remboursable au candidat ayant obtenu au moins 15% de suffrages. (Le montant était d'abord d'un million ; Saint Sassou a donc relevé la barre, lui, étant sûr d'atteindre les 15% qui permettent d'être remboursés. Pas mal : vous postulez, on vous dépouille, ensuite allez-vous faire voir ). Ceci  est  une mesure antidémocratique car un candidat aux revenus modestes ne peut présenter sa candidature ; or, tout Congolais devrait avoir la possibilité d'en appeler aux suffrages du peuple ! Merde ! Pas grave : nous demanderons des cotisations au peuple...

 


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5 novembre 2008 3 05 /11 /novembre /2008 04:27
J'ai veillé jusqu'à la certitude : Obama est président des Etats-Unis. Au moment où j'écris ces lignes, John McCain vient de terminer son discours dans lequel il reconnaît son échec. Nous savions que cette Amérique salie, honnie par Georges Bush devait envoyer un message fort à l'humanité en dépassant la question raciale qui préoccupait tant les spécialistes. Mes amis, au pays de l'esclavage triomphant, un descendant de Kényan va diriger l'empire le plus puissant de la planète. L'Amérique a parlé comme un seul homme car il fallait amorcer un virage à 360° ! Avec 349 grands électeurs, la victoire de Barack Obama est l'une des plus éclatantes de toute l'histoire politique des Etats-Unis. Même dans les Etats d'obédience traiditionnellement républicaine, Obama  a râflé les suffrages. Noirs, Blancs, Latinos, Asiatiques, Juifs, et j'en passe, tous ont voulu que l'étoile Obama brille. Et elle est aujourd'hui au firmament de la politique mondiale. Le pays qui a élu un alcoolique invétéré au pouvoir en la personne de Georges Walker Bush a voulu réparer son erreur et Barack était l'homme de la situation comme l'histoire sait en produire... L'Amérique est un pays à 85% blanc qui vient de porter un fils de Kényan  au pinacle du pouvoir, concrétisant le rêve de Martin Luther King ! Obama l'afroaméricain vient de réconcilier les Américains avec leur histoire, avec leurs valeurs et ce n'est pas demain   qu'une telle chose surviendra en France, le pays qui se prétend des droits de l'homme (blanc) qui n'est autre que l'un des pays les plus racistes et les plus discriminants d'Europe. C'est le représentant d'une minorité qui vient de prendre le pouvoir qu'il assumera à partir du 20 janvier 2009. Il a fallu une longue campagne très stratégique pour récolter de l'argent et mobiliser autour de la personne d'Obama. C'est tout simplement historique ! L'homme qui peut changer le monde est un NOIR !
44ième président ! Le chiffre 44 quand on le prend cabalistiquement, on obtient 8. Or 8 = 7+1, soit la fin d'un cycle par sept qui le chiffre de la complétude divine et par 1 le début d'un nouveau cycle : il y aura un avant- Obama et un après-Obama Ce cycle commence avec le noir et nous les Noirs, portons en nous le symbole du sacrifice et de la purification de l'humanité. Si vous prenez son âge 47 (4+7=11 1+1=2) et le chiffre 44 (4+4=8), en additionnant 8+2 = 10 et 1+0 = 1, vous tombez toujours sur le début d'une ère, d'un cycle... Nous avons toujours vu dans la frange noire de l'humanité un morceau humain saint et prophétique, le vrai peuple élu car nous avons porté et portons encore les plus grandes plaies du monde. Le Messie à venir sera noir et ceci n'est que notre point de vue car le messie ne peut naître que parmi les opprimés, parmi les êtres qui ont la plus grande foi et tout ça, on ne le trouve qu'en Afrique car notre histoire est messianique... Le monde a été ému par les larmes du révérend Jackson car il vit un rêve, un rêve tellement réel qu'il tourne vrai. Les démocrates ont un président et risque de contrôler les deux chambres du sénat. Obama aura ainsi tous les pouvoirs pour faire de l'Amérique le pays de tous les possibles.
Tout reste à faire  car Obama arrive au plus mauvais moment et comme je le dis souvent, les grands pouvoirs permettent de percevoir les grandes impuissances car la tâche de Barack Obama ne sera pas facile : d'abord la situation économique mondiale morose car l'Amérique est un pays qui vit à crédit avec plus de 10.000 milliards de dollars de dette, la question irakienne, la guerre en Afghanistan que la coalition est sur le point de perdre, le problème israélo-palestinien que le lobby juif américain bloque depuis quarante ans, le problème de l'Iran avec lequel il a promis de discuter. Sur le plan intérieur, va-t-il faire justice aux classes moyennes qui ont perdu leurs logements - alors qu'il y a eu un plan pour sauver les banques de la banqueroute ? Et l'Afrique ! Nous attendons de voir si Barack va essayer de rendre l'Afrique un peu plus démocratique car nous avons prié, nous avons invoqué les ancêtres et j'ai été parmi les premiers à croire que cet homme pouvait devenir président des Etats-Unis. C'est son côté, son sang africain qui rend cette élection si particulière, si flamboyante. Il s'agira de se demander si cet Américain  car c'en est un va se rappeler qu'il vient un peu de notre continent qui saigne et souffre depuis belle lurette. L'Afrique a faim, a soif et est malade de toutes ses dictatures ; on espère qu'Obama va venir au secours d'un continent exsangue.
A la veille d'une élection présidentielle, nous nous demandons si le Congo peut élire un homme nouveau, un nouveau combattant pour la démocratie, un illustre inconnu comme pour faire le grand saut dans le vide car la devise devrait être : "T.S.S." (je vous laisse à la devinette). J'aurais tant aimé être candidat contre Sassou Nguesso mais ça ne sera pas pour cette fois-ci car il faut remplir des tas de conditions et ça ne peut pas être possible. Mon voeu qu'il faut que les suffrages se portent sur un candidat nouveau qui ne commerce pas avec le clan Sassou pour que la chance nouvelle soit véritable. Dommage car votre serviteur a le talent oratoire, les compétences et le charisme nécessaires pour galvaniser les foules et prendre le pouvoir sans qu'une goutte de sang soit versée... Et pour tout vous dire, rempli d'amour et de sagesse, le lion de Makanda aurait fait un très très grand président pour le bonheur de tous les Congolais (rires !)... Comme Obama, un homme sorti de l'urne pour incarner la nouvelle Amérique, il faut un homme nouveau pour incarner un nouveau Congo. Le Congo comme l'Amérique a soif de changement et ce n'est pas avec de vieilles planches qu'on fait de nouveaux meubles...









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1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 11:17
Les hommes un peu censés savent que ceux qui dirigent vraiment ce monde s'appellent Rotschild, Morgan, Lehman, pour ne citer que ceux-là et ce sont tous des banquiers qui ont toujours clamé haut et fort que l'Etat n'avait pas à intervenir dans leurs affaires et que le capitalisme devait se réguler, c'est-à-dire, revenir à l'équilibre en cas de crise tout seul, l'Etat intervenant le moins possible, l'Etat ne jouant que le rôle d'arbitre, au point où on interdit à l'Etat d'investir dans des domaines porteurs (la France a privatisé toutes ses banques publiques). Rappelons par exemple que Trichet n'arrête pas d'affirmer l'indépendance de la banque centrale européenne comme pour dire : " Foutez-nous la paix ; ne vous occupez pas de l'argent mais seulement de politique !" Or, voilà qu'on assiste depuis un moment dans les grandes puissances occidentales à un interventionnisme à outrance des Etats dans la sphère bancaire, au reniement de toutes les règles du capitalisme. Les banques, des instances privées qui renflouent les poches de quelques individus sont sauvées par l'argent public ! Incroyable  ! Au nom de quoi ? Au prétexte de sauver l'argent des épargnants, de maintenir la circulation de l'argent. S'agit-il véritablement de cela ? Nous dit-on toute la vérité ? Nous allons un peu débroussailler devant les portiques des banques pour y voir un peu plus clair. Les banquiers ont le vrai pouvoir parce que sans l'argent, un Etat ne peut rien, surtout si ce dernier ne peut plus utiliser la planche à billets qui produisait fictivement de l'argent qui n'avait aucune valeur. En effet, un billet de banque n'a vraiment de sens que si une richesse matérielle l'a généré. Or, des billets de banques totalement déconnectés de la réalité économique sont produits par des banques ; il s'agit de la monnaie fiduciaire sur du papier monnaie. Les Etats-Unis ont depuis longtemps cessé d'établir la valeur de leur monnaie sur l'étalon-or ; ce qui fait que la FED, la Fédérale Réserve produit des dollars sur la base de rien du tout !
Qu''il vous souvienne qu'il existe deux types d'économie : l'économie réelle qui produit des biens et des services que nous consommons et l'économie spéculative qui ne travaille que sur l'argent, sur la façon de produire le plus rapidement de l'argent à partir de l'argent sans passer par l'économie réelle (à suivre...) Et cette économie spéculative-là a attiré ces vingt dernières années les meilleurs mathématiciens qui sont devenus banquiers, traders et j'en passe. Le résultat a été une virtualisation embrouillée des lois de l'économie et de la gestion de l'argent, de sorte que plus personne ne peut plus maîtriser le système financier mondial qui est devenu une toile si complexe que ce qui se passe aux Etats-Unis, à Wall Street, peut affecter ce qui se passe en France, en angleterre ou au Japon. Ceci vous permet de comprendre pourquoi une crise financière mondiale est possible car toutes les banques sont liées, toutes les bourses le sont également. Parlons un peu de la bourse. C'est une institution privée, oui, une institution privée qui perçoit 10% de toutes les sommes qui sont cotées en bourse. Vous voyez que tout n'est pas perdu pour tout le monde. Pourtant, lorsqu'il y a eu la crise des subprimes aux Etats-Unis, aucune bourse n'a réinvesti ces 10% ! Il a fallu que les Etats qui ne sont en fait que les esclaves des banquiers sauvent les maîtres - en injectant de l'argent qu'ils ont emprunté à des pays qui ont des liquidités comme la Chine ou l'Arabie saoudite.
Que s'est-il passé pour qu'une crise financière globale se produise ? Aux Etats-Unis, les banques ont prêté de l'argent aux classes moyennes pour qu'elles puissent s'acheter des maisons dont elles ne deviennent propriétaires qu'au terme de l'échéancier, la banque pouvant allègrement augmenter les taux d'intérêt - avec la possibilité de saisir la maison en cas de non paiement. en France, le système est différent: c'est l'individu qui est propriétaire de son logement avant même qu'il n'ait fini de payer ses rentes. Sous les années Bush, l'Amérique a connu de graves problèmes économiques qui ont fait que les classes moyennes n'ont pas pu poursuivre le paiement de leurs traites. Du coup, les banques se sont retrouvées sans liquidités et nombreuses ont déposé le bilan. Or, comme toutes les banques à travers le monde ont pris des intérêts dans ces prêts et qu'elles sont presque toutes cotées en bourse, le système a commencé à dégringoler - partout dans le monde. Les banques ont mis dans la rue deux millions d'Américains après avoir récupéré leurs maisons. Or, elles vont recevoir l'argent de l'Etat, l'argent du contribuable, l'argent de ceux qu'on a mis dans la rue - sans aider ces derniers ! L'Etat américain sous Bush  a préféré aider les banquiers au lieu d'aider le contribuable qui lui donne de l'argent au travers d'impôts et de taxes ; ce qui est totalement injuste et l'on ose parler de démocratie et de justice dans ces conditions ? Et certaines banques ayant reçu de l'argent public ont même commencé à organiser des fêtes de 150.000 dollars pour montrer qu'elles se préoccupaient moins d'éthique.
Voilà le capitalisme triomphant, un monde totalement injuste, un monde qui prend l'argent des pauvres - même si ce de l'argent d'emprunt car l'emprunt d'Etat n'est souscrit que parce que des peuples vont le payer par leurs impôts et leurs taxes ; ce qui en fait qu'ils sont les vrais propriétaires de cet argent qu'on va pourtant donner à des banques privées qui ont mis dans la rue des familles américaines ! C'est simplement scandaleux. On aurait dû laisser les banques se débrouiller toutes seules. Or, on a violé la loi même du capitalisme, celle qu'il prône depuis le commencement pour sauver un système injuste et ceux qui n'ont pas encore compris que ce monde un un grand système esclavagiste vont enfin le comprendre : quand le maître banquier demande à son esclave de le sauver au détriment de ses propres principes, l'esclave-Etat s'exécute. Nous pensons que seuls les Etats devraient avoir des banques pour manipuler l'argent des citoyens mais tel n'est pas le cas. Les banques gardent notre argent et ont le droit de spéculer avec. Quand Jerôme Kerviel, un jeune trader de la banque Société Générale, perd 5 milliards d'euros dans des investissements risqués, la France découvre que les banques utilisent l'argent du contribuable dans des investissements risqués et l'on n'en sait rien quand ça se passe bien ! En fait, le problème des banques se résument à ceci : "Quand ça se passe bien, ni vu ni connu mais quand ça se passe mal, aïe, bobo !"
La finance n'inspire plus confiance à la finance car les banques ne daignent plus se prêter de l'argent au point où les Etats sont obligés de fournir le système : l'Etat a une dette souveraine qui ne peut ne pas être remboursée et les prêteurs préfèrent donner aux Etats pour vivre éternellement sur le dos des peuples. Mais au petit citoyen, on demande de toujours avoir confiance en la banque ! Le système des dettes souveraines impose d'abord de payer les intérêts de la dette ; or, ceux-ci augmentent sans cesse ! Allez comprendre que les pays qui se prennent pour les maîtres du monde doivent emprunter aux pays comme l'Arabie saoudite ou la Chine ! Que se passera-t-il quand ces pays ne voudront plus prêter leur argent ? On ne peut pas prêter indéfiniment - surtout que les Etats peuvent à un moment ne plus être capables de rembourser leurs dettes !
Le capitalisme prétend qu'il est possible de multiplier l'argent à l'infini - indépendamment des richesses réelles mais on se rend compte que c'est faux. On prétend qu'on a trop favorisé les spéculateurs au détriment de l'économie réelle or en leur donnant près de 2000 milliards de dollars à travers le monde, on continue hélas à les favoriser et personne n'a été arrêté chez les banquiers pour payer les pdysfonctionnements du système : quand il a de l'argent à gagner, il y a des responsables et quand il y a des comptes à rendre, plus personne. Vous aurez compris que le maître ne rend jamais de compte à personne - même pas aux Etats. Tant que l'argent sera le maître du monde, ce système sera totalement injuste ; il faut replacer l'homme au coeur du système, au piedestal de l'importance pour que notre humanité, notre monde ait vraiment un sens, pour qu'on ne laisse plus mourir des enfants de faim et de soif....
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30 octobre 2008 4 30 /10 /octobre /2008 22:39
Depuis les indépendances, il est un personnage haut en couleur qui a marqué l'histoire du Congo car il est celui qui a le règne politique le plus long, celui qui a manipulé plus de 300 milliards de dollars et qui sentant une fin de règne proche, s'efforce de nous divertir avec quelques réalisations comme des routes - toujours tournées vers le nord ou des barrages hydroélectriques, entre autres.
Ce n'est pas tout de goudronner ou de bitumer une route ; dans les pays pétroliers comme la Lybie, ce sont TOUTES les routes qui sont goudronnées - même des routes de campagne, il y a de l'eau potable même dans le désert et les Lybiens ne s'en sortent pas mal. Pourtant, Kadhafi est un dictateur comme notre Sassou National. De tous les pays pétroliers, le spectacle que livre le Congo est pitoyable par sa misère accrue, par l'absence d'espoir, par le fait que les politiciens sont totalement déconnectés du peuple. Et tout ceci atteint son paroxysme sous un homme, un grand flambeur qui confond les caisses de l'Etat avec ses propres poches, un homme qui ne travaille que sur l'illusion pour donner des impressions d'actes mais au final, rien ne change ou presque. Le bien-être collectif qu'il promet se fait toujours attendre et nombreux ont compris que SASSOU 2 = SASSOU 1, qu'il y a même du pire en Sassou 2. Au final, SASSOU RESTE SASSOU CAR UN DICTATEUR NE CHANGE PAS.
Permettez-nous de faire le bilan d'un règne finissant afin que le peuple comprenne que l'ON NE PEUT APPRECIER L'ACTION D'UN HOMME QU'A LA HAUTEUR DES MOYENS QU'IL A MANIPULES. On ne peut demander à celui qui n'a que mille francs cfa les mêmes résultats qu'à celui qui a un milliards de francs cfa. OR, SASSOU, C'EST PLUS DE 300 MILLIARDS DE DOLLARS QUI SONT PASSES ENTRE SES MAINS. POUR QUEL RESULTAT ? DES BROUTILLES : quelques routes, quelques édifices et en fin de règne quelques oeuvres qui somme toute profitent d'abord au nord de la république car le tribalisme, le clanisme et le régionalisme sont au coeur du règne de ce monstre qui a décidé de décimer tout un peuple pour son bon plaisir.
Il aurait pu, s'il avait aimé le Congo, rendre ce pays prospère. 300 milliards de dollars convertis en francs cfa donnent le tournis car il y a de nombreux zéros. Quand vous convertissez 300 milliards de dollars en francs cfa, voici le nombre que vous obtenez :
  • 152.806.066.323.610 francs cfa ! 152. 806 milliards de francs cfa, une somme énorme, gigantesque qui aurait pu faire qu'aucun enfant du Congo ne meurt de faim, de maladie, que tous les Congolais aient du travail, qu'on ait des écoles, des universités dignes de ce nom, du courant et de l'eau potable pour tous. Au lieu de ça, les Congolais croupissent dans la poussière, vivent dans des taudis - alors qu'on peut construire des HLM pour tous avec des matériaux à portée de main. C'est le bilan le plus négatif de tous les hommes politiques congolais car  à celui qui a beaucoup reçu, on demandera de plus grands comptes.
Sassou est en scène politique depuis le règne de Marien Ngouabi car il était ministre de la défense. Et nous sommes avant les années 70 !  Sur les 48 ans d'indépendance, il faut ôter les cinq ans de Lissouba, les deux règnes de Youlou et Massambat-Débat et vous obtenez la longueur du règne de Sassou qui est bien entendu à annexer avec celui de Marien Ngouabi - puisqu'il en faisait partie...
D'où viennent les 300 millards ? Du pétrole, du bois, des autres minérais, de l'économie congolaise globale, des différentes aides que l'on a consenties au Congo depuis que Sassou est aux affaires louches de la république royale bananière du Congo. Ce chiffre devrait même être revu à la hausse. Nous attendons des données plus détaillées car un ami nous suggère d'adjoindre (ajouter) l'argent reçu au titre de la dette. Tout simplement gigantesque ! 
Sur le plan humain, combien de gens sont morts et meurent encore aujourd'hui par sa faute ? Des milliers par jour, des centaines de milliers depuis qu'il est arrivé aux affaires louches de la république. La vie de Sassou Nguesso en tant qu'homme politique  est une vraie insulte au peuple congolais.
Sur le plan culturel, nos valeurs ont reculé vaincues par la faim, la corruption, la lâcheté de nos hommes politiques qui en fait imitent tous le président Sassou Nguesso : " Il faut comme le président, quand on a des moyens, avoir des femmes du nord et du sud et disséminer sa semence à travers toutes les ethnies nationales car on ne sait jamais". C'est donc une géopolitique à variable sexuelle sur fond ethnique. Même feu Thystère Tchicaya avait une épouse blanche et une épouse congolaise, une femme bembée. Si on cherche bien, on trouverait la femme du nord...
Sur le plan de la santé, le seul hôpital que Sassou construit, c'est chez lui à Oyo qu'il le construit car les autres comme celui de Loandjili, c'est tout bonnement un hôpital privé où ne peut se soigner que ceux qui ont de l'argent. Les charlatans de tous bords se frottent les mains car les affaires prospèrent quand Sassou est au pouvoir : le petit peuple ne peut se soigner dans les cliniques privées ; c'est tout pour eux, une clientèle toute résignée.
Sur le plan de l'éducation nationale, nos écoles ne valent plus rien car les maîtres et professeurs sont des jeunes du nord qu'on envoie dans les écoles, les collèges et les lycées quand on ne peut faire plus pour eux. Et nous ne parlons même pas de la profusion des écoles privées qui foisonnent et qui ne sont encadrées par rien du tout ! Celles qui obtiennent des agréments sont toutes proches du pouvoir ou appartiennent à des membres de la caste royale ou à sa périphérie courtisane.
Sur le plan du coût de la vie, tout est devenu horriblement cher au Congo (le petit morceau de mosséka est à 600 francs cfa) et il est très dur d'avoir un seul repas dans la journée. Nombreux sont ceux qui se nourrissent de patates douces car c'est tout ce qu'ils peuvent manger de la journée. Les Congolais ont perdu de leur pouvoir d'achat et le chômage atteint des proportions alarmantes ; la jeunesse désoeuvrée se livre à la drogue et au crime.
Sur le plan de l'hygiène, les grandes villes et les centres urbains sont des dépotoirs en plein air depuis que la voirie nationale a été liquidée. Sur le plan sanitaire, on vit à la portée du typhus et du choléra, du moustique et toutes les bestioles qui foisonnent quand les organismes sont si affaiblis par la faim.
Le peuple meurt de faim tandis que Sassou mange gros avec ses enfants et tous ses sbires qui ont tous l'embonpoint comme le chargé des grands travaux, le sieur Bouya qui a pris du ventre et des milliards de cfa depuis qu'il broute directement dans la caisse de l'Etat. Le peuple décline tandis que Sassou continue à faire des gosses qu'il ensemence à la volée dans tous les recoins de la république pour que sa protection viennent de partout si jamais il en a besoin car ses beaux-parents de toutes les ethnies avec lesquels il a mêlé son sang de cobra royal ne peuvent ne pas le défendre. En fait au Congo, le peuple n'a aucun droit car les Sassou Nguesso ont tous les pouvoirs et distribuent les miettent à qui veut bien leur lécher la main.
Sur le plan économique, un pays aussi riche que le Congo est à présent le plus endetté et croupit dans les indices internationaux aux bafonds des dernières places. Voici le résumé du Congo : une poignée de riches immensément nantis face à des millions de souffreteux qui se sont refugiés dans la Bible oubliant que Dieu a fermé le ciel depuis que son fils a été assassiné ! Nous sommes des créatures abandonnées par le créateur qui est jaloux et péremptoire. Or, dans cette sphère terrestre où le péché prospère comme la gangrène, Dieu vous a lâché, chrétiens de toutes les sectes ! Les pasteurs ne vivent pas de la parole mais du pain qu'ils achètent avec la dîme du croyant.
Justement, sur le plan spirituel, le Congo est à genoux et prie un Dieu sourd qui a cessé d'entendre depuis qu'il n'est pas venu au secours de son propre fils sur le mont Golgotha. Le péché prospère en rampant, en pénétrant tous les milieux, la souillure du diable est là, triomphante comme la mort et ce refuge idéal où l'on espère être un jour sauvé n'épargne pas que le ventre gargouille de faim car la manne n'est tombée du ciel que pour les Hébreux et Sassou n'est pas Moïse ; loin de là !
Mais où sont donc passés nos 300 milliards de dollars ? Ils ne sont pas perdus pour tout le monde : on les retrouve dans les 25 villas parisiennes de Sassou, dans ses 70 entreprises, dans sa banque la BGFI, dans les poches de ses neveux tantes, oncles, enfants qui ont tous un patrimoine immense à l'étranger et dès qu'un femme est enceinte de Sassou, le président achète déjà une nouvelle villa pour celui qui n'est même pas encore né ! On lui ouvre même un compte en banque. C'est que le Congo est une bonne vache laitière qu'on peut traire à satiété mais jusqu'à quand ? On se préoccupe plus de ce que l'on va manger que de politique au Congo ; c'est la raison pour laquelle Sassou affame le peuple pour qu'il arrête de réfléchir car ventre afffamé n'a point de cerveau mais votre serviteur est là. Heureusement !
On pourrait s'étendre et écrire tout un livre sur la glissade périlleuse d'un peuple vers une situation qui finira par exploser un jour car ceux qui n'ont rien finissent par sortir du bois comme des loups affamés et les heures sont comptées où ce peuple famélique va enfin se révolter. Et cette révolte-là, rien ne saura l'arrêter quand elle surviendra.
Non, rien de bon n'est sorti de Sassou Nguesso pour le peuple congolais, un peuple envahi par des étrangers qui font la loi dans leur propre pays car le mal c'est installé au pinacle du pouvoir et le mal vient d'ailleurs et invite désormais les démons qui sont légions dans ce monde à venir se repaître de la dépouille d'un pays car le Congo notre pays agonise, il est meurtri et étouffe pris à la gorge par un monstre sans pitié qui se sert de ses propres richesses pour le détruire....
 
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27 octobre 2008 1 27 /10 /octobre /2008 14:48

 COMMENTAIRE : Le président de la république en voyant désormais son décret secret   du 09 octobre 2008 sur la place publique doit se dire : " Mon système royal est vraiment pourri jusqu'à l'os ! Comment un document de cette importance peut-il se retrouver dans la rue ? " Il est évident qu'en interrogeant enfants, neveux, oncles et tantes tout autour de lui, il ne trouvera aucun responsable. Chacun se dédouanera sur son voisin le plus proche. Dans notre royaume bananier, il n'y a plus de secret ! Plus rien ne peut se conserver un mois sans tomber dans le domaine de la rumeur publique ! Il faut croire qu'entre Sassou et ses collaborateurs, la confiance règne. Tout est-il que Sassou a ressenti le besoin de retoquer sa loi électorale. La question est : 

  • POURQUOI ? 
  • QUE REPROCHAIT-IL A LA PREMIERE  QU'IL A LUI-MÊME CONCUE ?

Il faudra celle-ci et les changements dûment apportés pour en mesurer l'importance. En tout cas, notre cobra royal a ressenti la nécessité de revisser les boulons, de resserrer l'étau car l'emprise sur la future élection présidentielle ne lui paraissait pas assez prégnante. Il faut comme un boa bien étouffer sa proie, bien sentir que les côtes explosent, qu'elle ne respire plus, qu'elle est bien immobile et sent la mort à des kilomètres. Comme vous le savez, ce n'est pas en faveur du peuple congolais qui réclame transparence et indépendance lors des prochaines échéances que ce décret royal a été pris.
Il semble bien que le président Denis Sassou Nguesso veuille bien organiser les élections dont nous ignorons de nombreux paramètres :

  • de dates (inscription des candidatures, tenue, proclamation des résultats, ouverture de la campagne, de premier et deuxième tour )
  • de conditions effectives de réalisation 
  • de centres de vote
  •  de transparence
  • d'indépendance

Bref, comme à son habitude de roi du Congo, l'enfant terrible d'Oyo va prendre son temps et tout précipiter au dernier moment - pour ne laisser à ses adversaires aucune chance car il a la puissance de l'argent de l'Etat pour lui, les médias pour lui et l'administration pour lui. Et si tout ceci s'avère insuffisant pour se maintenir au pouvoir, il est déjà prêt à créer un précédent militaire en prenant le peuple une fois encore en otage dans une guerre civile sanglante au prétexte tout trouvé. En fait, nous avons oublié de vous dire qu'il avait la puissance de feu, l'armée et la police pour lui - sans plus être sûr dans ce climat de confiance délétère dans quelle direction sera tirée la balle... Dans cet univers ubuesque où tous les coeurs sont aussi noirs les uns que les autres, que ça doit être terrible de faire confiance aux siens !  C'est un monde qui se tient et se soutient grâce aux ficelles tenues de l'argent, au sentiment de culpabilité bien entretenu par le président qui dans son chantage dit aux siens : " Si vous me lâchez, vous êtes morts comme moi car après moi, vous ne serez plus rien !", c'est le monde enivrant du pouvoir où tout semble si facile, où les moyens sont énormes et à portée, où il n'est point besoin d'être excellent pour devenir riche et prospère, un monde  qui manie le fétiche, la perversion, l'intimidation, le chantage, la corruption, l'assassinat, le harcèlement, la sexualité amorale, la magie noire, la politique dictatoriale, et j'en passe, pour se maintenir dans cette position hautement privilégiée qui leur est tombée du ciel depuis qu'un petit nain appelé Marien Ngouabi - par son habileté syntaxique - leur a donné le pouvoir en héritage, une fois que son propre entourage l'ait assassiné au petit matin quand le peuple congolais dormait, ne sachant pas où trouver la cacahuète qu'il mangerait le lendemain... Un monde sous influence d'un Sassou Nguesso lui-même sous influence étrangère.
La sûreté du pouvoir est néanmoins en cause car un pouvoir qui est incapable de garder un aussi  important document dans un tiroir est tout simplement chaotique et exhale l'haleine pestilencielle de la fin de règne - sauf si c'est Sassou lui-même  qui a demandé à ses sbires et matamores de balancer le décret dans le tord-boyau populaire pour en mesurer l'acceptabilité. Eh oui, notre spécialiste des plans loufoques est capable de tout ; il n'a pas été formé par les communistes pour rien. Ils sont trois à avoir apposé leur signature sur cette mascarade officielle, lui, le roi SASSOU 1er, Raymond Mboulou et Pierre MOUSSA ; il ne paraît pas très difficile - même à une police aussi médiocre que la nôtre de remonter la chaîne des responsabilités ! C'est dans l'antre même du palais de Mpila que la farce a été cuisinée autour du Champagne, du ngoki et de tout l'establishment - avec un arrosoir de billets de banques qui arrosait abondemment l'assistance, tous les marabouts présidentiels ayant été invités pour envoûter la conscience collective du peuple congolais. Si ce document parvient jusqu'à des petits poissons comme nous autres, c'est qu'il y a péril dans la demeure. C'est un univers où la confiance doit être plus rare que l'eau potable au Congo ; on se croirait au palais de Néron où les traîtres étaient légion - jusque dans le lit de l'empereur... SASSOU devrait avoir peur de tourner le dos à ses propres ouailles. JUDAS ISCARIOTE MBOCHI N'EST PAS LOIN. ET IL N'Y AURA PAS LE BAISER DE LA RECONNAISSANCE CAR LA JOUE OPHIDIENNE DE SASSOU EST VENIMEUSE ; ON AGIRA TOUJOURS DANS SON PROPRE CAMP QUAND IL AURA LE DOS TOURNE. Comme on dit in english : "it sucks" (Ca craint)...

________________________________________________________________ 

 

Le décret présidentiel du 09 octobre 2008, signé mais non publié, porte sur la création, attributions et organisation des commissions administratives puis sur la révision des listes électorales.

Le chef de l’état, a signé ce décret avant de s’envoler pour le Canada, mais, a demandé qu’il soit gardé sous le coude, surtout pas publié en son absence du fait du caractère particulier d’un certain nombre d’informations.

Mais, voilà le décret  est maintenant dans la rue !

Le pouvoir ne sait plus sur quel pied danser, la méfiance  règne dans tous les recoins du système patiemment et méticuleusement mis en place, c’est ainsi que l’intouchable CONEL qui a supervisé les dernières élections législatives et locales, est vidée de son pouvoir, laissant place à un cercle restreint interne de garçons bien élevés et érudits très proches de MPILA.

Mais, même décidé au grand secret, tout finit dans la rue. C’est vous dire l’état de panique qui règne dans le camp du pouvoir ; un pouvoir qui ne vit plus qu’à travers la menace, l’intimidation et la ruse !

Comme vous le constatez, il y a ici, comme à travers d’autres documents déjà publiés ou à venir, illustration et confirmation d’une tricherie programmée, aux présidentielles de 2009.

 

 

A PROPOS d’ERA INTERNATIONAL


Il y a quelques jours nous vous avons fait parvenir les listes électorales dûment toiletté qui vont permettre au Général dictateur de remporter les élections présidentielles en 2009 dès le premier tour.

Ce nouveau fichier électoral a été mis en place avec les services de la société ERA International

Il se trouve que nos recherches nous ont permis d’identifier plusieurs sociétés nommée ERA dont celle d’un courtisan de notre NGUESSO national à l’adresse suivante : http://www.era-ed.com/  et dont le gérant n’est autre que Monsieur Basile BOLI le fameux footballeur converti spontanément en homme d’affaires talentueux depuis le coup de pouce du Président Nicolas SARKOZY à qui il avait apporté son soutien lors de la campagne présidentielle française...

 

Dans les prestations qu’offre la société ERA de monsieur Basile BOLI, on peut lire des choses creuses et alambiquées qui ne veulent rien dire du genre : Accompagnement d’institutions au sud…

En outre, nous savons qu’après avoir berné Mme Adélaïde MOUNDELE NGOLO ex Mme Adelaïde Ange DIAWARA lors de son dernier passage à Paris et s’être joué de monsieur Thierry MOUNGALA en septembre dernier, notre homme d’affaires émérite Basile BOLI a l’intention d’organiser à Brazzaville avant la fin de l’année 2008 un forum pour aider les Congolais de la diaspora à retourner créer des entreprises dans leur propre pays avec l’aide et le soutien de monsieur Brice HORTEFEUX, ministre français de l’immigration choisie qui lui verse des subventions substantielles...

Qui avait dit que le football ne mène  pas à tout ?

 

Question à deux balles :

Est-ce la société ERA de monsieur Basile BOLI qui aurait aidé l’administration Congolaise à toiletter le nouveau fichier électoral qui va servir au Général Dénis SASSOU NGUESSO de tricher en 2009 ?

Voici le décret que nous avons reçu transformé en images  :  


    

                  
 
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23 octobre 2008 4 23 /10 /octobre /2008 10:58
Dans un contexte mondial bardé d'incertitudes, comme une mondialisation injuste et chancelante qui se détruit en détruisant l'environnement, les classes moyennes et l'économie réelle au profit des spéculateurs, par delà les divers modes de gouvernance qui vont de la démocratie à la dictature en passant par la royauté, quel est le bon profil, quels attributs doit posséder un chef d'Etat, un président de la république pour qu'il soit juste de l'affubler de l'attribut "BON" ? Ceci est une réflexion qui se veut éclairante à l'approche d'une élection décisive car pour les sept prochaines années, nous scellerons notre propre sort par notre choix qui se révèlera préjudiciable ou dommageable pour nous ou totalement judicieux.
Il fut des époques où le chef, le roi, le meneur d'hommes devait être fort comme Alexandre, le Grec ou Léonidas, le Spartiate. Il fallait qu'il ait la capacité de gagner des guerres, de savoir négocier avec les adversaires, de veiller à ce que son armée soit bien traitée, bien nourrie, etc. On ne demandait pas à un roi d'être particulièrement "bon" si ce n'est de protéger son peuple contre les Barbares. Il y a toujours eu des classes sociales, les hautes et les basses et les choses étaient normales à cette époque. On passait sur ses frasques. En Egypte, à pharaon, fils d'Horus, on demandait d'assurer la maat ; le pharaon devait être la justice incarnée pour que le chaos ne s'abatte pas sur le monde. A Rome, on exigea à l'empereur, à la caste des Césars de respecter la loi et le sénat et de toujours agir dans l'intérêt de Rome. Il a donc toujours existé à toutes les époques une matrice pour apprécier le souverain, pour voir s'il est bon ou mauvais.  Certes, les rois en Occident ont presque tous prétendu l'être de droit divin mais les peuples ont su leur exiger une certaine ligne de manoeuvre dans cet océan de pouvoir dans lequel ils surnageaient. Puis vint la république. Chaque individu de sujet devint citoyen et une voix qui comptait. Bien entendu, il n'est pas fait état ici de la république grecque où le peuple était une classe sociale nantie. La démocratie supplanta la royauté et les rois devinrent des chefs d'Etat qui ne règnaient plus ad vitam aeternam et surtout, il fallait battre campagne et proposer le meilleur projet social. Or, il semble que les peuples soient souvent déçus parce que les promesses qu'on leur fait ne soient pas toujours tenues. Avant le pouvoir, un candidat au pouvoir suprême est un homme comme les autres ; après le pouvoir, il acquiert une stature autre, il n'est pas fils d'Horus mais presque et il ne se sent plus obligé de tenir ses promesses car il est souvent tenu par des influences diverses et par des forces qui le dépassent. Donc la parole donnée avant l'obtention du pouvoir ne vaut que pour ceux qui écoutent et croient en celle-ci. Aussi, est-il déterminant que l'homme politique ait une parole qui vale quelque chose et elle ne peut valoir son pesant de cacahuètes que si l'homme qui parle croit en ses propres idées ainsi véhiculées.
Les hommes ont des destins qui pour certains sont prédestinés pour d'autres qui ne tiennent qu'à l'entrelacement des relations historiques et sociales. Quoi qu'il en soit, certains parviennent à se jucher, à s'arroger, à s'installer au pinacle du pouvoir. Les peuples s'aliènent leur liberté pour être gouvernés car autrement, c'est la loi de la jungle mais pour autant, doit-on subir les aléas de l'histoire ou essayer d'être regardants quant à ceux qu'on se doit d'installer dans un fauteuil moelleux de gouvernance ? A quoi nous sert-il d'avoir la possibilité de voter si nous ne pouvons nous donner d'abord les moyens de choisir ? Oui, on peut se doter de critères de choix objectifs - même s'il est difficile d'appécier un homme politique avant coup car ce n'est souvent qu'après coup qu'on se rend compte qu'on a été bernés, trompés, que les mots les plus endormants on été utilisés pour affaiblir notre vigilance. Mais il arrive parfois que les peuples soient à même de juger, d'apprécier ceux qui viennent solliciter leurs suffrages car les hommes politiques ne sont pas le produit d'une génération spontanée ; ceux qui nous gouvernent vivent parmi nous, et nous les voyons agir et si les hommes se disaient qu'il faille juger les hommes sur les petites choses d'abord avant de leur confier des grandes, de nombreuses erreurs historiques seraient évitées. Comment comprendre qu'un homme qui a coulé une banque par exemple soit ministre des finances ? Nous sommes à l'heure d'une certaine moralisation de la politique et de l'économie et le mouvement qui se prépare dans le monde finira par exiger à notre continent une certaine rigueur éthique car plus personne ne veut donner de l'argent à des individus qui sont des vrais gouffres, des abysses qui engloutissent le moindre petit pécule. Si les banques se font de la défiance, il va bientôt arriver que cette défiance se répercute au niveau des Etats car de nombreux Etats sont des gaspilleurs, des vénaux, des pilleurs, des voleurs, des détourneurs qui ne font pas avec l'argent qu'ils empruntent au nom de tous ce qu'ils avaient prévu de faire.
Les décennies qui viennent vont être assez spéciales car les Etats vont tomber en faillite s'ils ne font pas attention car le temps où l'on donnait les yeux fermés est sur le point de se terminer. La vie politique basée sur un perpétuel emprunt va connaître de grosses difficultés et ceux qui donnent leur argent vont devenir de plus en plus exigeants au point que nous vivrons bientôt des époques de troubles sociaux graves.
Dans toutes les professions, on vous demande de l'expérience, on se renseigne sur votre passé professionnel, on essaie d'appréhender votre personnalité, vos atouts, vos qualités extraprofessionnelles que professionnelles. Mais en matière de chef d'Etat ou de roi, il n'existe aucun diplôme, aucune grande école, aucune université qui forme les hommes destinés à porter les autres vers un bien-être ! D'aucuns diront que des grandes écoles d'administration jouent ce rôle mais savoir faire fonctionner une administration ne vous garantit pas d'être un excellent chef d'Etat car là où il y a un grand vide, c'est à propos de toutes les qualités intérieures, de la grandeur d'âme, du don de soi, du dépassement de  soi ; ceux qui reçoivent d'énormes privilèges comme ceux de chefs d'Etat doivent être au niveau moral les meilleurs d'entre nous. Non pas qu'ils aient forcément un certain nombre d'attributs ou de vertus au départ mais qu'ils travaillent ardemment à les acquérir.
On ne peut donc pas être surpris de tant de mauvais présidents, de tant de mauvais ministres, de temps de piètres hommes politiques, de tant de mauvais dirigeants. Cependant, on peut se doter d'une matrice pour envisager une appréciation - même approximative car de tels outils manquent cruellement et les campagnes électorales ne sont souvent que des promesses non tenues car ceux qui les font n'ont en eux aucune des qualités humaines nécessaires pour les tenir. Est-ce dire qu'on doit toujours choisir dans le noir, dans l'inconnu, l'incertitude ? Aux Etats-Unis, il existe au moins un certain puritanisme qui veut qu'un homme qui a pris la femme d'un autre ou qui a même seulement été convaincu d'adultère ne soit jamais élu président. En fait, prendre la femme d'un autre, c'est du vol, c'est même se dire que l'homme que l'on a en face de soi est un menteur en puissance car si on lui demande s'il a forniqué avec madame X, il répondra non. On peut même y voir un convoiteur car il a convoité la femme d'autrui et la convoitise prépare toujours à l'élimination des autres, comme le fit le roi David quand il fit tuer Uri, le Hittite, époux de Betsabé, la future mère de Salomon. La réflexion faite, on peut se confectionner une grille, une matrice qui permettrait aux peuples de mieux choisir les hommes car s'ils sont mauvais dans de toutes petites choses comme avoir coulé une entreprise, avoir détourné de l'argent, etc, ils seront mauvais dans les grandes et vous allez vous rendre compte que cette réflexion va bâtir un homme politique idéal et comment on peut le choisir en s'inspirant de toutes petites choses qui sont autant d'indicateurs pour reconnaître un grand homme. On peut reconnaître le bon fruit à l'odeur, à la couleur, à la forme, etc.  avant même de le goûter. Un chef d'Etat revêtu de la puissance suprême doit aussi être le plus humble, celui qui doit le plus penser aux autres au point d'incarner l'altruisme.
Un chef d'Etat est un homme comme les autres qui occupe une fonction importante. Il représente la totalité de ses compatriotes à l'intérieur comme à l'extérieur du pays. Si on ne lui demande pas d'être un saint, il ne doit non plus être un démon car il doit parfois prendre - toujours au nom et dans l'intérêt de tous de graves décisions. Il ne travaille pas pour s'enrichir lui mais d'abord à enrichir son pays, à le rendre plus compétitif, plus vivant, plus vivable, plus humain et on mesure son action à l'once de bonheur qu'il procure au plus petit de ses concitoyens. A quoi sert-il à un pays d'être riche si ses richesses n'atteignent pas le plus petit des citoyens ? Il y a ce qui renvoie à la part de l'usage collectif comme des routes des ponts, des écoles, des hôpitaux et ce qui rélève de l'individu comme le logement, le travail, le bien-être individuel et dans ces deux domaines, un chef d'Etat doit marquer son ou ses mandats de son empreinte.
Voyons à présent les vertus que devrait posséder un chef d'Etat pour qu'il soit digne d'être affublé de l'épithète "bon", la bonté étant ici le sentiment agréable que son évocation procure à la population  à l'allusion implicite de son oeuvre, de ses actions, du rayonnement de son esprit et de son action.
Avant d'être amené à gouverner, à règner sur ses semblables, un homme devrait être :
  • intègre : par intègre, j'entends qu'il doit être ou aspirer à être irréprochable et droit au regard de la morale civique voire religieuse. Cette qualité est nécessaire pour la crédibilité de sa parole, en effet, nos hommes politiques ne se sentent pas liés par des chaînes invisibles à leur parole donnée. Quand on promet des milliers d'emplois, il faut avoir à coeur de les créer - surtout si le budget est généreux ! L'intégrité est le contraire  du mensonge et de l'instabilité psychologique. Celui qui est intègre, on lui fait confiance, on l'écoute, on a envie de le suivre car il ne donne pas de parole en l'air, ne dit pas les choses de manière démagogique. Cette intégrité l'amènera forcément à défendre les intérêts de son pays ; à ce propos, il est des chefs d'Etat qui n'ont jamais dans un discours prononcé l'expression "intérêt de mon pays" - ce qu'on entend tout le temps dans la bouche des chefs d'Etat des pays démocratiques. Cette intégrité mêlée au sens de l'honneur devrait le conduire à quitter le pouvoir s'il se sentait désavoué ;
  • avoir le sens de l'honneur car l'honneur distingue les petites âmes des grandes, un homme sans honneur est comme la lie de l'espèce humaine car manquer d'honneur, c'est comme ne pas se respecter soi-même. Qui peut respecter un homme qui ne serespecte pas lui-même ? Contrairement à ce que pensent certains hommes politiques, le respect public, on ne vous le doit pas mais vous devez le mériter. On est respectable non pas simplement par le fait de s'ériger à un certain niveau de la hiérarchie sociale mais par le fait qu'on impose le respect par son altruisme et son intégrité ;
  • altruiste : comment peut-on prétendre représenter les autres si on n'est pas du tout altruiste, si on ne pense qu'à sa petite personne ? De tels individus devraient simplement être des hommes d'affaires : quand on crée son entreprise, on prend un risque et on est digne d'en récolter les bénéfices si les affaires marchent ! De nombreux hommes politiques confondent l'Etat et le business car ils croient qu'ils sont là pour s'enrichir d'abord, eux-mêmes. L'altruisme suppose qu'on soit désinteressé de sa petite personne pour faire passer les autres avant ;
  • désintéressé : de nombreux hommes politiques ne sont pas du tout désintéressés ; leur principale préoccupation quand ils arrivent au pouvoir est avant tout de se servir et non de servir. Tout de même, un chef d'Etat n'a pas de faibles émoluments et tous les privilèges qui entourent sa fonction lui assurent un bien-être à vie. Il ne devrait plus se préoccuper que de faire son travail et de le faire bien. Pour être désintéressé, il faut être sensible au bien-être des autres et s'estimer heureux quand les autres le sont - surtout si c'est vous qui en êtes l'artisan, par votre action ;
  • actif : un bon chef d'Etat en puissance doit aimer agir, ne doit pas compter ses heures de travail et aujourd'hui, pour ne citer que la société congolaise, les hommes politiques travaillent très peu pour leurs compatriotes puisqu'ils sont tout le temps en vadrouille pour leurs propres affaires...  Son action doit être visible, impartial, équilibré selon la répartition des ères démographiques.
  • juste : car sans la justice, il fait du favoritisme en privilégiant ses enfants, sa famille, ses amis - alors qu'il est père spirituel de la nation et que tous ses compatriotes sont ses "enfants". Un chef d'Etat injuste est une insulte à tout un peuple, une honte car c'est la trahison même de la gent humaine;
  • ne pas être sous influence : ici, on aurait beaucoup à dire car nos chefs d'Etat sont en Afrique sous influence de féticheurs et marabouts, de magiciens hindous entre autres, de puissantes sectes comme la franc-maçonnerie, de sectes sataniques, et j'en passe. Il est impossible qu'étant sous influence qu'il agisse pour l'intérêt de leur peuple. Ils servent des maîtres qui n'ont qu'un seul objectif : réduire la terre en esclavage si ce n'est déjà le cas. Dans ce cas, il leur est souvent impossible de respecter la vie humaine puisque le maître leur apprend avant tout de n'agir que pour l'intérêt supérieur de Satan et que tout le reste est sans importance, que les pauvres, il faut qu'il en est et que même si on tue, la nature aura vite fait d'envoyer d'autres vies sur la terre ;
  • respectueux de la vie humaine : on devrait tout simplement interdire par la loi qu'un homme qui a ôté la vie à un autre ou qui a comploté pour le meurtre d'un autre de se présenter à une quelconque échéance politique;
  • être bien entouré. La question de l'entourage d'un président ou d'un chef d'Etat est une question essentielle car si celle-ci se réduit à sa famille, aux membres de son clan ou de son ethnie, c'est que le critère de sélection n'est pas la compétence mais le lien au souverain. Or, ce type de gouvernance ne renvoie pas à la république mais à la royauté. A la lecture d'un telle configuration, on est à peu près sûr qu'on se trouve dans une dictature car les enfants, les neveux, les oncles, les cousins ne font pas automatiquement de bons ministres, de bons conseillers et en cas de faute, le souverain ou le chef d'Etat aura du mal à les sanctionner...
Comment retrouver autant de vertus dans un homme avant qu'il accède au pouvoir ? Il faut faire simplement faire une enquête de moralité. On peut trouver de nombreux enseignements  en observant la vie sexuelle de quelqu'un, en étudiant ses oeuvres comportementales et là on peut tirer de nombreuses leçons qui nous permettraient de déduire le bon ou le mauvais fond d'un homme ou d'un homme politique. Les hommes politiques sont nos frères, nos amis, nos voisins et il est impossible que l'on n'ait pas un point sur leur personnalité car le recul de l'Afrique s'explique notamment par le fait que nous n'avons pas des hommes moralement investis de qualités nobles pour nous conduire dans la voie du bien-être collectif.
De façon plus quantifiable, nous vous proposons une technique d'appréciation humaine. Vous donnerez une note à un individu en soustrayant la moyenne totale des éléments négatifs de la moyenne totale des éléments négatifs :

Il s'agit d'apprécier :
1) son taux éthique (le noter de 1 à 100) : le taux éthique est le degré de moralité d'un homme ;
2) sa force de caractère (de 1 à 100) : la force de caractère est l'abnégation d'un individu à atteindre un objectif ;
3) sa stabilité mentale (de 1 à 100) : la stabilité mentale est le degré d'influençabilité d'un individu ;
4) sa nature subjective (de 1 à 100 ) : sa capacité de préférer les hauts idéaux immatériels aux idéaux matériels ;
5 ) son degré d'éthylisme (de 1 à 100) : le degré d'éthylisme est la grandeur qui mesure la relation que quelqu'un a avec l'alcool et aux autres drogues ;
6) son patriotisme (de 1 à 100 ) : le patriotisme est le degré d'amour qu'un homme a pour son pays ;
7) son charisme (de 1 à 100) : le charisme est la capacité que possède un homme à galvaniser les autres et à les influencer définitivement si possible par l'apparence et surtout par les idées. Ce charisme peut dépendre de la beauté, du niveau intellectuel, de la position sociale, etc. ;
8) son taux de libido  (de 1 à 100) : la libido est le degré d'énergie sexuelle en nous : par son influence, nous sommes portés vers la gent féminine. Pour un vrai combattant, elle doit être inférieure à 20;
9) sa vénalité : le degré d'amour de l'argent que possède un individu (de 1 à 100) ;
10) sa faculté analytique : la capacité que possède un homme à débrouiller l'embrouillé, à rendre simple compréhensif ce qui est difficile à l'esprit humain, à décomposer le réel en catégories et à le réassembler pour en démontrer l'essence et le fonctionnement (de 1 à 100);
11) son sens de l'honneur : se mesure surtout par la capacité à donner à sa parole et à la tenir (de 1 à 100)
Ces onze niveaux suffisent pour l'instant : il faut appliquer la méthode à l'insu de la personne et ne pas parler de cette méthode d'appréciation à la personne appréciée car les hommes risquent d'avoir des comportements superflus. Au lieu de dire comme ça : "Je connais quelqu'un", il vaut mieux l'apprécier sur des critères qui ne sont pas universels mais qui au moins permettent de juger sur une base saine.
Voir permet de mieux connaître les hommes. En effet, ne perdons  jamais à l'esprit qu'étudier l'homme doit être la première préoccupation de tout homme. Un homme est grand quand il est capable de s'élever au-dessus des pesanteurs de l'argent.  Pour vous amuser, vous pouvez appliquer cette méthode au président Denis Sassou Nguesso et lui donner une note...
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18 octobre 2008 6 18 /10 /octobre /2008 12:48

Nous avons reçu le tableau qui résume le décompte des listes électorales qui ont été et seront la base électorale  des élections présidentielles. Il y a ceux qui estiment que ces données démographiques sont faussées à dessein de favoriser les zones où l'électorat est favorable au président Denis Sassou Nguesso. Qu'importe ! Même si ces données lui étaient défavorables, rien ne présume des résultats des prochaines élections présidentielles - si elles ont lieu, bien sûr !

  • La vraie question est celle-ci : de quelle source proviennent-elles ? Qu'est-ce qui en fonde la légitimité ?

Il  y a eu un recensement en 1985 ; nous ignorons si un autre a eu lieu depuis. Il faut comprendre qu'à l'époque du P.C.T. et de l'élection du président par acclamations debout, on pouvait faire un recensement sans arrière-pensées alors qu'à présent, il y a un très grand risque car il s'agit de déterminer de nombreux problèmes dont ceux de la distribution de la masse électorale. On peut y lire la misère du peuple et le manque de nombreuses institutions comme les écoles ou les lycées. Sassou n'a pas construit une seule nouvelle école primaire, alors que la population a quasiment doublé.
Il n'y a que deux façons de constituer légitimement une liste électorale :

  • la déduire d'un recensement général de la population très récent ;
  • appeler les citoyens majeurs à venir s'inscrire sur les listes électorales.

La première méthode n'exclut pas qu'on la combine à la deuxième : on peut en partant d'un recensement, mettre à jour les listes électorales en invitant les populations à venir s'inscrire ; ce qui a l'avantage d'en écarter ceux qui sont morts ou ceux qui ont quitté le pays. Or, là il y a un problème : il faut bien que chaque individu justifie de sa qualité d'électeur en présentant une carte d'identité. Or, au Congo, la carte d'identité est un privilège alors que c'est un droit pour quiconque est né Congolais !


Le nouveau fichier électoral a été  mis en place avec les services d’une société étrangère (ERA INTERNATIONAL) lors des travaux menés à Oyo avec la participation du Colonel IWANDZA directeur du CIRAS et neveu du Général Denis SASSOU NGUESSO, de Mr Prosper PEYA sous la supervision et le contrôle d’un Camerounais du nom de MIGASSA.

  • Le problème est entier car on se demande d'où viennent ces données car le plus  proche recensement auquel nous avons participé date de 1985. Où diable ont-ils ramassé ces chiffres ? Voilà des chiffres qui sortent de nulle part et qui vont servir de base à une élection présidentielle ! Mais sans blague, de qui se moque-t-on ?


Voici, l’illustration et l’articulation de ce fichier des données truquées du nombre d’électeurs qui a un compte totalement en déséquilibre avec la population réelle qui elle dépasse les 3 milions d'habitants :

 


COMMUNE

NOMBRE D’ELECTEURS

COMMUNE

NOMBRE

D’ELECTEURS

BOUENZA

BOKO SONGHO

KAYES

KINGOUE

LOUDIAMA

MABOMBO

MADINGOU

MFOUATI

MOUYONDZI

TSIAKI

YAMBA

5819

8668

6704

14721

5559

29006

16608

20314

5726

9291

CUVETTE

BOUNDJI

LOUKOLELA

MAKOUA

MOSSAKA

NGOKO

NTOKOU

OWANDO

OYO

TCHIKAPIKA

16175

15489

19596

20458

3881

3465

35541

14475

8423

TOTAL                                                            122 416

TOTAL                                                            137 503

BRAZZAVILLE

 

BACONGO

MAKELEKELE

MFILOU-NGAMABA

MOUNGALI

OUENZE

POTO-POTO

TALANGAI

58096

128582

71687

72101

128457

52349

239006

CUVETTE-OUEST 

ETOUMBI

EWO

KELLE

MBAMA

MBOMO

OKOYO

7358

10656

5859

3844

4508

8047

TOTAL                                                            750 278

TOTAL                                                            40 272

               

 

DOLISIE

 

ARRONDISSEMENT 1

ARRONDISSEMENT 2

 

28053

 

21781

KOUILOU 

HINDA

KAKAMOEKA

MADINGOU-KAYES

MVOUTI

NZAMBI

TCHIAMBA-NZASSI

24428

4817

 

7420

13816

1740

 

9259

TOTAL                                                                    49834

TOTAL                                                                  61480

LEKOUMOU

BAMBAMA

KOMONO

MAYEYE

SIBITI

ZANAGA

3226

8027

7161

23242

9865

LIKOUALA

 

BETOU

BOUNELA

DONGOU

ENYELLE

EPENA

IMPFONDO

LIRANGA

22466

5089

9137

22474

10144

24638

10046

TOTAL                                                                    51521

TOTAL                                                                  103994

MOSSENDJO

ARRONDISSEMENT 1

ARRONDISSEMENT 2

 

4534

 

7551

NIARI 

BANDA

DIVINIE

KIBANGOU

KIMONGO

LONDELA-KAYES

LOUVAKOU

MAKABANA

MAYOKO

MBINDA

MOUNGOUNDOU NORD

MOUNGOUNDOU SUD

MOUTAMBA

NYANGA

YAYA

2988

6238

8712

10220

 

3326

9849

5710

3662

1652

 

777

 

2513

5821

4808

1941

TOTAL                                                                  12 085

TOTAL                                                                    68217

NKAYI

ARRONDISSEMENT 1

ARRONDISSEMENT 2

 

19177

 

21816

OUESSO

ARRONDISSEMENT 1

ARRONDISSEMENT 2

 

12348

 

12463

TOTAL                                                                   40 993

TOTAL                                                                    24811

PLATEAUX

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ABALA

ALLEMBE

DJAMBALA

GAMBOMA

LEKANA

MAKOTIMPOKO

MBON

MPOUYA

NGO

OLLOMBO

ONGOGNI

19484

3940

10877

31558

14406

 

16208

3320

9178

10653

25755

15222

POOL

BOKO

GOMA TSETSE

IGNIE

KIMBA

KINDAMA

KINKALA

LOUINGUI

LOUMO

MAYAMA

MBANDZA-NDOUNGA

MINDOULI

NGABE

VINDZA

7428

8446

15176

2311

8429

17221

5699

2101

3921

 

6962

22580

22564

3118

TOTAL                                                                  160601

TOTAL                                                                  125956

POINTE-NOIRE

 

 

 

TOTAL

LOANDJILI

LUMUMBA

MVOU-MVOU

TIE-TIE

160484

71190

42146

192488

 

465921

SANGHA

 

 

 

 

TOTAL

MOKEKO

NGBALA

PIKOUNDA

SEMBE

SOUANKE

31062

5833

5415

7379

11573

61262

SOIT UN TOTAL DE 2 277 144 ELECTEURS SUR UNE POPULATION DE 3 500 000 habitants

 

 

  •         Comme vous le constatez sur ce tableau, les départements et districts classés d’office défavorables au pouvoir ont leurs populations d’électeurs fortement réduites, c’est le cas de Djambala, de Mouyondzi et Gamboma pourtant reconnus comme les deux plus grands districts du pays…

 

 

 

  •        Les départements et districts jugés favorables ont vu leurs populations d’électeurs fortement augmentées et c’est le cas d’Oyo, Impfondo, Enyellé, Tchikapika, Ongogni, Owando…

 

 

Evidemment les Congolais d’en face que l’on prévoit encore de faire venir en nombre sont déjà insérés dans les effectifs gonflés de plusieurs districts bordant le fleuve Congo de sorte que, la honte ne tuant pas, le corps électoral prévu pour 2009 atteint le chiffre de 2 277 144 électeurs pour une population de 3500000 habitants et pour laquelle, de l’avis des experts et traditionnellement comme dans tous les pays du monde, le corps électoral ne peut excéder 50% de la population c'est-à-dire 1750000 électeurs pour le cas du Congo Brazzaville.

 

Voilà pourquoi le pouvoir refuse depuis des années et qu’il continuera à refuser la proposition judicieuse que lui a faite l’opposition pour éviter au pays les heurts et autres violences à la Kenyane, notamment : la redéfinition du corps électoral, la confection de nouvelles listes électorales et l’établissement sur la base de celles-ci, des nouvelles cartes d’électeurs.

Le temps n’attend pas, c’est maintenant que nous devons dépasser nos égos et nos divisions pour travailler ensemble ; nous sommes tous des enfants du Congo et nous voulons un Congo Brazzaville digne, prospère, une Nation véritablement souveraine et une République dans laquelle chaque citoyen pourra s’épanouir

Nous exhortons le pouvoir et les forces vives de la nation de l’urgence d’une "Concertation Nationale Inclusive" autour des valeurs dégagées par la Conférence Nationale Souveraine de 1992, dans l'intérêt supérieur de la Nation et pour un Pacte Républicain. Une prise de conscience patriotique est indispensable pour fixer le calendrier et les modalités de la mise en œuvre d’une feuille de route susceptible de créer les conditions optimales d’une réelle alternance au Congo Brazzaville

La responsabilité de chaque Congolaise et de chaque Congolais est totale auprès des générations futures, car demain il sera véritablement trot tard ; plus jamais une telle opportunité ne se présentera et personne ne pourra dire qu’il ne savait pas.

Croire encore aux promesses du Général Denis SASSOU NGUESSO, c’est croire à la bonne foi d’un homme sans foi ni loi ; un homme qui n’a pour seule lecture de la vie publique que dans l’intrigue, les rapports de force, la violence et la ruse.

Le monde a changé, le Congo Brazzaville doit absolument changer ! C’est une question de vie ou de mort pour notre pays. Le rapport de force est du coté des peuples qui luttent, la communauté internationale attend avec impatience que les Congolaises et les Congolais crient haut et fort ce qu’ils pensent tout bas, ce qu’ils souhaitent et ce qu’ils veulent depuis des années.

             Nos populations ont été paupérisées à dessein pour être au service d’une personne à la moralité plus que douteuse, il appartient aux forces démocratiques de restaurer la morale, le débat constructif  et le respect  dans la société Congolaise ; de bannir l’intimidation, la menace, l’insulte, l’humiliation ainsi que la corruption qui détruit jour après jour le tissus social du Congo Brazzaville.

Prenant l’opinion nationale et internationale à témoin, les forces vives de la nation, les résistants, les patriotes, les démocrates et  tout le Peuple Congolais réitèrent leur appel au pouvoir de tout mettre en œuvre pour :

 

1.      La mise en place d’une commission électorale nationale indépendante (CENI) composée de manière consensuelle avec la participation de tous les acteurs

2.      L’organisation d’un recensement administratif sous la supervision de cette même commission électorale indépendante

3.      L’établissement des listes électorales fiables sur la base de ce recensement administratif

4.      L’établissement de nouvelles cartes en conformité avec des nouvelles listes électorales.

 

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17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 05:04
Au mois de juin 2009 se termine le mandat de sept ans du président de la république Denis Sassou Nguesso. Il est prévu selon sa propre constitution taillée sur  mesure, une autre élection présidentielle car sept ans ça ne passe pas vite mais ça finit par passer quand même avec son cortège funèbre de morts de faim, de soif, de maladie, et j'en passe. Nous avons dans un précédent article montré pourquoi même si elle avait lieu qu'elle serait faussée. Or, la question que tout le monde se pose aujourd'hui  est : " L'élection présidentielle aura-t-elle lieu ?" En effet, on ne voit aucun signe en l'air indiquant que notre gaillard de président a l'intention de l'organiser (lisez notre précédent article vous comprendrez pourquoi car nos articles sont pour la plupart de la réflexion pure que nous prenons la peine de mastiquer et qui par la suite inspirent de nombreux autres écrits) - surtout s'il a une forte appréhension de perdre largement cette confrontation électorale... On pourrait assister à un montage événementiel qui fournirait le prétexte à un report électoral comme un faux coup d'Etat (ce montage a failli prendre corps dans le village natal du ministre Okombi Salissa ; ce n'est donc pas une idée à prendre à la légère), une fausse conspiration, une nouvelle guerre civile dans le Pool sous le prétexte de désarmer le pasteur Ntumi et ses nsilulus à qui le gouvernment a donné deux véhicules 4x4 pour le ramassage des armes, etc. S'ils veulent inventer un moyen pour retarder les élections, ils trouveront facilement : la marmaille de conseillers aurait au moins l'occasion de travailler un peu car ils ne foutent rien et imitent le président de la république en s'occupant uniquement d'affairisme ! Qui peut empêcher Sassou Nguesso de le faire ? Il y aura certainement quelques protestations vite étouffées à coups de milliards de francs cfa. Au Congo, dans la marmite politicienne, sans exception, ils sont tous cfativores, des boukouteurs insatiables, tous prêts à vendre leur âme pour remplir leurs poches et leur ventre. Voici un verset de l'Evangile détourné qui est devenu un dicton populaire : " Prenez et mangez ; ceci est l'argent de la république" (entendez, l'argent de personne car la république est un concept creux, virtuel, une réalité dans laquelle personne ne croit - sauf nous autres, les vrais démocrates, nous qui représentons la seule vraie opposition, nous qui disons ce qui va mal, nous qui faisons des propositions qui sont du reste exploitées par le pouvoir, nous, les fils du Congo, qui avons de l'amour pour la mère patrie, nous (je ne parle pas de je) qui donnons au patriotisme ses lettres de noblesse.
Dans un article plus ancien, nous faisions état de rumeurs prétendant que le président voulait reporter les élections en 2012 -le temps de finir ses " grands travaux" d'Hercule comme si c'est au rythme de la pelleteuse qu'on décidait d'une élection ! Rien n'empêche d'organiser les élections et de poursuivre le bruit des pelleteuses chinoises car la société Beijing à qui on confie le gros des travaux se frotte les mains au Congo ! Elle fait de bonnes affaires et j'aimerais bien savoir si le président de la république ne compte pas parmi ses actionnaires - parce que le fait d'attribuer tous les marchés à une seule société, étrangère de surcroît, a quelque chose de totalement suspect... C'est le droit qui décide d'un élection et  en l'occurrence, c'est lui-même Sassou Nguesso qui en est l'instigateur car comme tout bon monarque qui se respecte, Sassou décide de son mode de gouvernance royale, la "république" n'étant qu'un faire-semblant, la république, un masque qu'a revêtu la royauté au Congo. Il a créé une constitution sur mesure où il s'arrogeait de super-pouvoirs. Hélas, on ne compte plus le nombre de fois que cette pseudo-constitution a été violée par son auteur. Cependant, il faut se demander si Sassou Nguesso ira jusque-là car il vaut mieux un semblant d'élection que pas du tout ! Ne pas organiser les élections lui ferait  perdre toute légitimité et  toute crédibilité, légitimité parce qu'aux yeux de sa propre constitution, il ne serait  plus le président légitime et toute crédibilité car plus personne ne douterait qu'il soit un dictateur patenté qui n'a aucun scrupule démocratique ; il passerait pour un homme dont on ne peut faire confiance car sa propre parole, il ne la respecterait pas. Qu'il ne respecte pas la parole du peuple, cela se conçoit car on est en dictature mais qu'il vomisse sa propre parole, il passe pour un homme de peu de valeur. Il peut décider du sort électoral en se proclamant vainqueur car comme on le sait "en Afrique, on n'organise pas des élections pour les perdre ". Cependant, si Sassou Nguesso n'est pas sûr de perdre, il n'est pas non plussûr de gagner car la fronde populaire est gravissime. Que va-t-il faire face à des candidats prêts financièrement jusqu'aux dents comme Mathias DZON ? Repousser les élections ? Les organiser dans un cafouillage prédit d'avance pour se proclamer vainqueur au premier tour avant de modifier la Constitution car ce serait selon sa propre farce constitutionnelle son dernier mandat ? Il a déjà annoncé la couleur en affirmant qu'un homme "UTILE" (là est toute la question car c'est aux Congolais de faire savoir si Denis Sassou Nguesso est UTILE OU NUISIBLE pour eux car comme le dit le proverbe : " Si on laissait au lion le droit de se définir, il se passerait volontiers pour un agneau") pouvait se représenter ad aeternam aux élections si le peuple le jugeait bon.  Or, ici, nous le savons tous, le peuple n'est qu'une parenthèse, une parodie, un faux-semblant et on peut se passer de son opinion.
Tout s'accélère. Il y a l'horloge biologique qui tourne en la défaveur  de notre président et sa santé semble ne pas être au beau fixe. D'autre part, Pointe-Noire a démontré que les Congolais ne portent plus "l'homme des masses affamées" dans leur coeur sombre et triste. On verra dans ce contexte, ce qui se passera. Mais une chose est sûre : SUR LE TERRAIN, SASSOU NGUESSO N'EST PAS EN CAMPAGNE ET CE N'EST PAS UN BON SIGNE...
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9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 20:59
Nous avons été au Congo au mois d'août 2008. Nous n'avons absolument pas entendu parler des élections présidentielles, un aussi important événement, un rendez-vous aussi décisif pour tout un peuple, un moment qui s'inscrira pendant sept longues années dans les annales de la vie politique congolaise. Ni la radio, ni les journaux, ni les télévisions, rien ! Tout se passe comme si tout était joué d'avance, comme si le peuple était las et résigné, comme si ce face-à-face entre le peuple et celui-ci qui conduira sa destinée pendant sept ans, ne comptait pas. A quelques mois seulement de cette échéance importante, la campagne devrait être lancée ; or, il n'est rien !
Il est souvent coutume d'entendre ici et là que nous ne proposons rien. Ce qui est bien entendu erroné et les Echos de DCB sont assez considérables - même si vous ne l'imaginez pas... Nous sommes lus et nos lecteurs n'en sont pas des moindres. Certaines de nos idées sont mêmes reprises mais là n'est pas notre propos.
Nous allons montrer que les élections à venir seront faussées et dans ce propos vous ne tarderez pas à comprendre pourquoi.
  • Sur quelle base ont été établies les précédentes listes électorales qui ont posé tant de problèmes lors des précédentes échéances électorales ?
Cette question peut sembler anodine mais elle ne l'est point du tout ! Nous sommes d'avis et ceci est une propostion - que nos détracteurs en prennent de la graine - que des importantes échéances politiques doivent s'appuyer au préalable sur un recensement général de la population. Ce n'est pas l'informatisation de la carte d'identité qui garantit le succès d'une élection mais le sentiment que tout a été fait pour que les ayant droit électoraux aient tous eu la possibilité de voter car le vote un droit civil que Sassou ne peut gommer par envie puisque chaque Congolais majeur a le droit de s'exprimer par son vote (déjà qu'il ne voit pas la couleur de l'argent de l'Etat qui n'arrive pas dans sa poche, il faut au moins qu'il puisse voter !) : on peut choisir à qui on donne la carte nationale congolaise et on peut même la donner à des étrangers !
  • Le président soutient qu'il suffit de réviser les listes électroales, listes dont on ignore tout sur la façon dont elles ont été constituées pour des élections aussi importantes. nous rappelons ici que la CONEL a pris l'eau de toutes parts car elle n'a pas été à la hauteur et pour cause ! De nombreuses personnes ont tout simplement été éjectées de ces listes tandis que certains avaient trois ou quatre cartes d'électeurs !!!
Ce qu'il eut fallu faire c'est un recensement de la population car c'est le seul outil qui permette correctement d'avoir une vision panoramique de la démographie nationale. Ceux qui avaient sept, il y a onze ans, ont aujourd'hui l'âge de voter et ils ne sont pourtant pas sur les listes électorales et rien n'appellent ceux qui sont majeures et en âge de voter d'aller s'inscrire sur les listes ! On va simplement par paresse et par calcul reprendre les anciennes pour reconstituer des listes non épurées de ceux qui sont morts, de ceux qui ont quitté le pays ou de ceux qui sont sur les listes mais qui simplement des étrangers ! Par paresse, parce que l'on n'est pas capable d'organiser une telle opération coûteuse en hommes et en argent, par calcul car on veut laisser de côté de nombreux électeurs hostiles au président Sassou...
  • Onze longues années, onze pendant lesquelles le président aurait pu organiser un recensement général de la population, un instrument puissant qui permet aussi de voir et de lire l'état de la nation ; ce qui peut permettre une orientation objective de la politique nationale comme savoir qu'ici dans telle ou telle concentration démographique, il y a nécessité d'une école, d'un dispensaire, d'un réseau d'adduction d'eau car le recensement mesure aussi certains indices de développement. Onze ans ! Il y a largement le temps, non ? Et en plus, on aurait pu informatiser tout ça dans de bases de données sécurisées car trois millions d'habitants peuvent tenir dans 3 millions d'enregistrements sur une base de données et on aurait pu l'exploiter pour réviser les listes électorales ! Rien ne prélude que les listes électorales soient correctement révisées car la révision ici est totalement infondée et ne repose sur aucune base solide...
Ceci n'est qu'une partie qui explique pourquoi les élections présidentielles seront faussées mais ce n'est pas tout ! Venons-en aux concurrents du président qui ne savent même pas quand les listes électorales seront ouvertes et quand débutera la campagne électorale car il y a quand même un pays de 342000 kilomètres carrés à parcourir ! Et ils n'ont pas tous les moyens d'un Sassou Nguesso qui a pour lui la puissance d'Etat. Et Sassou peut ne pas vous inscrire sur les listes si ça lui chante ! Où iriez-vous vous plaindre puisqu'il n'y a aucune Commission Electorale indépendante ?
Il ne faut pas oublier les médias qui sont tous acquis à la cause de notre Général président car il n'y aura pas de visibilité médiatique pour les autres. Pour le moment, même Sassou Nguesso ne bat pas campagne car il faut faire les choses au plus près de l'échéance pour que les autres candidats n'aient  pas le moyen de battre campagne d'une façon régulière. Parailleurs, les fameux candidats déclarés qui ne savent même pas quand commencera l'inscription officielle sur   les listes et   quand sera ouverte la campagne semblent être des parfaits inconnus qui sont lancés en orbite par  le pouvoir sassouiste pour donner l'impression d'échéances démocratiques.
Pour terminer, rien n'est prêt  du côté matériel : on n'a pas encore mis en place les listes électorales, les bureaux de vote, les dates de clôture de candidature - déjà que la date d'ouverture de candidature n'est pas connue. Nous connaissons les conditions légales de candidature selon la loi présidentielle sur les partis avec l'élimination par l'âge par la limite de 70 ans que Sassou ne tardera pasà atteindre lors de son prochain mandat.  Quelles sont les chances d'ilustres inconnus face à la puissance étatique du président de la république ?  Zéro. Ayant écarté tous les "gros poissons", Sassou n'a plus rien à craindre car il a le soutien affiché de Bernaed Kolélas - seul candidat du sud qui aurait pu l'inquiéter. Au sud, il n'y a plus un seul leader de taille pour Sassou et au nord, il n'y aura que des pantins qui se montront facilement dans le sillage du RMP  (Rassemblement pour  la Mouvance Présidentielle).
Ne rêvez donc pas : SASSOU SERA ENCORE PRESIDENT DANS SEPT CAR IL N'Y A AUCUNE DES CONDITIONS EQUITABLES REQUISES A UNE ELECTION DIGNE DE CE NOM QUI EST EN PLACE - QUE LE PEUPLE LE VEUILLE OU NON ET CECI EST LA PARFAITE DEFINITION D'UNE DICTATURE...
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