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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 17:21

2016 s'approche furtivement sans que le grand éléphant ne dise ce qu'il compte réellement faire car il aura largement dépassé les soixante-dix ans et brûlé ses deux mandats constitutionnels. Va-t-il modifier - en la violant - sa propre constitution de janvier  2002 et passer aux yeux du monde pour un dictateur assoiffé de pouvoir ou va-t-il laisser son trône pour mieux s'occuper de ses vaches et de ses poissons-chats ? That is the big question of all. Il est une chose qui met la sagesse à rude épreuve qu'on appelle la volonté de puissance, de pouvoir. Mugabe en sait quelque chose. Ils ont raison de dire au sein du clan : "2016, l'inconnu". Sauf si le mastodonte...

D'un côté Denis Christel Sassou Nguesso et sa soeur Claudia qui ont décidé de faire front au nom du sang commun, de l'autre tous les autres, neveux de sang comme de complaisance ou de supposition, affairistes de tous les bords, sécurocrates comme JDO, ils veulent tous succéder au grand nzokou et semblent désormais trépigner d'impatience. Ils n'ignorent pas que l'éléphant a la peau dure du haut de sa majesté et ceux qui espèrent le voir tomber du haut de sa puissance peuvent encore attendre vingt ans ou plus. En effet, le pouvoir est le meilleur des stimulants pour rester en vie et surtout, il a l'argent pour s'offrir les services des meilleurs médecins du monde dans les meilleurs hôpitaux qui soient.

Pour l'instant, Sassou en impose à tous puisque les affaires entre l'Etat et le clan continuent à prospérer. Seule la cupidité peut amener les uns et les autres à regarder autre chose que le fauteuil du pouvoir. La fête d'indépendance a été encore une fois l'occasion pour le clan de se remplir les poches. Rien n'empêche l'Etat congolais d'acheter ses propres chapiteaux que l'on utiliserait chaque quinze août mais l'argent qui sort des caisses de l'Etat doit aller au clan Sassou & Nguesso : la fonction de l'Etat est d'abord de servir l'ambition et la gloire de Denis Sassou Nguesso pour ensuite servir chaque membre du clan à s'enrichir. C'est un Etat privé, familial.

Ils fourbissent tous leurs ambitions tout en se remplissant les poches car l'argent est le nerf de la corruption et demain, quand la forêt sera enfin libérée du grand éléphant de l'Alima qui ne fera plus de l'ombre aux bêtes des sous-bois, telles des hyènes blessées, ils se retourneront les uns contre les autres. Chacun se contente pour l'instant de montrer les dents et sa puissance financière. Le temps du grand combat n'est pas encore arrivé. La patience des uns et des autres est mise à rude épreuve mais il faut tenir bon.

Pour la conservation du pouvoir clanique, c'est "TOUS POUR UN" mais pour la prise du pouvoir par succession à l'éléphant suprême, c'est " CHACUN POUR SON AMBITION ET POUR SA PEAU..." Au coin du feu, le grand nzokou, autour du feu le cercle des prétendants au trône.

Juste un mot pour terminer : vous noterez que dans l'article de la LC qui suit, on parle d'Edgard Sassou et non d'Edgard Nguesso. Ils n'ont pas pu se tromper à la LC car ils ont toujours écrit "EDGARD NGUESSO" ! Lapsus ou révélation ? Ceci peut faire une grande différence demain. Chaque famille a ses secrets de famille...

 

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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 09:11

Lorsque le président Nicolas Sarkozy évoqua la "rupture" avec les traditionnelles pratiques françafricaines qui constituaient la base de la politique étrangère de la France sur le continent africain, nous avons émis l'idée que pour cela, il fallait d'abord que la gestion des affaires de tout un continent cesse d'être le monopole de l'Elysée en se déportant du côté de l'assemblée nationale. La première rupture à l'intérieur de la pieuvre Françafrique consistait, à notre avis, à sortir la politique de tout un continent des curies élyséennes. Ce n'est ni une idée de gauche ni de droite que nous émettions à cette époque-là mais une simple question de bon sens et d'égalité dans le traitement des affaires du monde de la part d'une grande puissance comme la France. Nous prenons à témoins ceux de nos 397 abonnés qui ont lu cet article.

Pourquoi cacher la gestion des affaires africaines dans les antichambres de l'Elysée comme si les affaires de tout un continent ne méritaient pas d'être portées devant l'assemblée nationale pour que tous les Français en prennent connaissance ? Là, il y avait dans cette disposition, monsieur Aimé Emmanuel Yoka, un véritable relent colonialiste qui persistait et il fallait commencer la rupture à ce niveau. Nous avions vu juste : il fallait que cela cesse et comme il se dit au niveau de l'esprit, "les bonnes et grandes idées finissent par être reprises tôt ou tard par un autre cerveau". Nous souhaitons que le président François Hollande aille jusqu'au bout de cette démarche.

Nous sommes des kimuntistes panafricains et notre vision de la politique est totalement différente de celles qui s'encastrent dans les partis politiques et sont véhiculées par eux comme des lignes directrices qui cheminent le long des frontières tracées par la dictature de l'argent. Nous en avons déjà parlé mais là n'est pas le sujet. Ce qui compte, c'est le fait que l'entendement humain se retrouve dans de grandes idées, dans de grands projets, dans de nouvelles institutions, etc. Sarkozy l'a proclamé sans aller au-delà de ses propos, la gauche peut le faire. Sarkozy est en quelque sorte un héritier du gaullisme qui mit en place ces réseaux "d'un autre âge" (colonialiste) ; il ne pouvait pas détruire l'oeuvre de ses aînés de droite.

Les affaires africaines pourraient bientôt faire leur entrée à l'assemblée nationale française et être désormais portée à la connaissance de tous comme pour ce qui se fait avec les autres continents. Cependant, attendons avant de nous réjouir. Si La Lettre du Continent estime que le décès de la Françafrique est programmé, nous nous demandons si ce n'est pas tout simplement la fin d'un monopole régalien élyséen. La Françafrique, comme un phénix, renaît souvent de ses cendres francs-maçonniques entre autres. La culture du secret a souvent du mal à mourir et les réseaux sont difficiles à démêler car ils sont soudés au ciment de leurs intérêts opaques, les intérêts de quelques-uns que l'on présente souvent comme "les intérêts de la France". So, wait and see...

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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 18:08

Denis Sassou Nguesso ce n'est pas la boîte de Pandore, même pas le porteur de cette boîte de tous les malheurs mais Pandore lui-même, le créateur de tous les maux mis dans une boîte, dans un seul homme car Sassou, ce n'est pas seulement Pandore incarné mais tous les maux infligés à tout un peuple et bientôt à tout un continent dans un seul homme. Tout ce qu'il touche sombre, souffre, dépérit. Nous ne comprenons d'ailleurs pas pourquoi il est associé ici et là à la recherche de solutions de problèmes sur le continent africain - alors qu'il échoue sans cesse. Sassou n'a jamais résolu la moindre affaire et ne résoudra jamais rien car sa seule méthode de résolution des conflits et des problèmes est la distribution de l'argent du Congo aux antagonistes - comme si l'argent seul suffisait à tout résoudre. En fait, cet homme est à la poursuite de sa propre gloire, de sa propre logique, de ses propres intérêts. Il veut passer pour un sage pour s'éterniser au pouvoir  et le pouvoir pour lui, c'est la possession du mal absolu qu'il peut exercer comme bon lui semble.

Nous attirons l'attention de nos frères de la RDC : s'ils ne sont pas vigilants, leur sort sera bien pire à la fin de la médiation de Denis Sassou Nguesso décidé à semer plus d'embrouilles sur la rive gauche du fleuve Congo déjà empêtré dans un processus de conquête sous infiltration orchestré par les Rwandais qui ont placé l'un des leurs à la tête du pays.

Rien ne va plus en république centrafricaine au point où le pays risque d'être placé sous tutelle. Jeune Afrique dans un article poignant souligne l'échec du comité de suivi dont le médiateur n'est autre que Denis Sassou Nguesso qui poursuit son propre programme de destruction de la RCA.

Et c'est cet homme-là que l'on veut considérer comme le sage de l'Afrique, un homme qui sait juste distribuer des milliards ? C'est à cet homme que le CICIBA a remis le prix de la sagesse bantoue ! D'ailleurs, après avoir donné 25 milliards de francs cfa à la Centrafrique, ce pays va-t-il mieux ? Bien sûr que non : c'est un pays en proie au pillage de la Séléka et des seigneurs de guerre qui menacent presque le pouvoir du président de la transition Michel Djotodia dont ils n'obéissent pas aux ordres.

Dans son palace parisien, François Bozizé doit regarder cette belle pagaille avec amusement, lui qui a compris que le big nzokou l'avait roulé dans la farine lors des accords de Libreville. Entre frères de lumière, certains savent mieux dissimuler l'ignominie et la traîtrise que d'autres. Entre l'ONU, la MISCA, la FOMAC, LA SELEKA, L'armée et la police régulières, les populations ne savent plus à quel sain se vouer et toutes ces forces ne parviennent pas à les protéger des violences et du pillage de la Séléka.

Désormais Denis Sassou Nguesso ne se contente plus seulement de détruire son propre pays dont il dilapide les finances et laisse dépérir le peuple ; il s'attaque à présent aux pays voisins : Centrafrique, République Démocratique du Congo. Normal pour lui. Après avoir saccagé la forêt du Congo, le big nzokou de l'Alima s'attaque à la RCA et à la RDC et nous nous demandons  où va-t-il s'arrêter dans cette propension à la destruction ! Il faut toujours plus d'espace à un éléphant...

Denis Sassou Nguesso, celui qui veut porter les habits d'un sage est en fait un démon et nous le savons bien. En fait, l'excellence d'Eblis, c'est de cacher la ruse et le mensonge en pleine lumière. C'est la science ultime des lucifériens...


 

CENTRAFRIQUE : VERS UNE MISE SOUS TUTELLE

Des soldats tchadiens de la Fomac patrouillent dans Bangui, le 20 juillet.

Le président de la transition ne tient plus l'ex-rébellion de la Séléka, qui multiplie les exactions, poussant la communauté internationale à s'engager davantage en Centrafrique. Oui, mais avec qui et sous quelle forme ?

Ils sont arrivés en file indienne, coupant à travers champs comme une armée en détresse. Baluchons à la main, ils ont contourné les chars de l'armée française, puis investi le tarmac de l'aéroport. Mardi 27 août vers 20 heures, après une nouvelle incursion d'éléments de la Séléka, les habitants du quartier Boeing, dans le nord de Bangui, ont craqué. Combien étaient-ils ? Au plus fort de la journée de mercredi, quelque 4 000 hommes, femmes et enfants. "Ce n'est pas une surprise, confie un diplomate français. L'exaspération de la population, qui est allée là où elle pouvait être le plus visible, a atteint son paroxysme." Le 29 août, la Force multinationale de l'Afrique centrale (Fomac) et le détachement Boali de l'armée française ont refoulé les manifestants. Plusieurs heures de négociations, l'emploi de canons à eau et de gaz lacrymogène ont été nécessaires pour les évacuer.

>> Lire aussi : Centrafrique : l'aéroport de Bangui pris d'assaut par des milliers de réfugiés

Après une légère accalmie en mai, Bangui est redevenue une ville où le danger est permanent, omniprésent. Tout a commencé après la prestation de serment du président de la transition, Michel Djotodia, le 18 août. Les nouvelles autorités sont persuadées que d'anciens militaires complotent dans le quartier Boy-Rabe, fief du président déchu François Bozizé. Elles procèdent à une opération de désarmement qui tourne à l'expédition punitive. Plus d'une centaine d'hommes de la Séléka violent les domiciles et pillent pendant plusieurs jours. Bilan : au moins 20 civils tués et plus de 100 blessés. Plusieurs quartiers du nord de la capitale subissent ainsi les foudres de l'ex-rébellion, dont les effectifs sont passés de 4 000 à plus de 20 000 hommes depuis le coup d'État du 24 mars.

Un pays géré par les seigneurs de guerre

Dans le reste du pays, le pouvoir a nommé de nouveaux préfets qui peinent à asseoir leur autorité face aux rebelles. "Ces soldats incontrôlés se servent sur la bête", explique le général Babacar Gaye, nouveau représentant de Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, en Centrafrique. Ils affrontent parfois la population, qui se rebiffe, ont rétabli les barrages illégaux sur la route menant au Cameroun et prélèvent des taxes sur les commerçants. Plus que jamais, la Centrafrique donne l'image d'un pays géré par des seigneurs de guerre. De nouvelles institutions (Conseil national de transition, Cour constitutionnelle...) ont été mises en place, mais elles ne gouvernent qu'en apparence. Coincé entre les chefs de la Séléka et la communauté internationale, Michel Djotodia apparaît comme un roi nu qui "contrôle à peine sa secrétaire", ironise un diplomate africain en poste à Bangui. Contraint de suivre les injonctions du "club des cinq", un groupe informel représentant les intérêts de la France, des États-Unis, de l'Union africaine (UA), de l'Union européenne (UE) et de l'ONU, Djotodia a accepté de s'atteler au maintien de l'ordre. Retour au mardi 27 août : en fin de matinée, Babacar Gaye se rend au palais présidentiel accompagné de deux diplomates européens et d'une représentante de l'UA. Ils remettent au président une liste de mesures à prendre. "La requalification de la police et de la gendarmerie et le strict cantonnement des combattants de la Séléka devraient offrir l'avantage de réduire les pillages et les exactions contre les populations", peut-on lire dans ce document. Ces unités doivent être placées sous l'autorité du nouveau ministre de la Sécurité, Josué Binoua, l'un des derniers fidèles de Bozizé.

>> Lire aussi : François Bozizé : "Tôt ou tard je reviendrai"

Les choses vont ensuite s'accélérer. Dans la nuit de mardi à mercredi, de nouveaux dérapages sont signalés à Boeing. Le 28 au matin, les recommandations du club des cinq sont validées par le Conseil national de sécurité. "À compter d'aujourd'hui [mercredi], seules les forces de la police centrafricaine et de la gendarmerie nationale [5 600 hommes dépourvus de moyens] sont habilitées à intervenir", annonce Josué Binoua. Quelques heures plus tôt, environ 600 hommes - dont la moitié issus de la Fomac - ont pris position dans les quartiers nord de Bangui. Toutefois, certains rebelles font toujours des incursions sporadiques, et les pillages continuent dans le reste de la ville.

Échec du comité de suivi

Déplorant la dégradation de la situation, la France est décidée à intervenir. Elle propose d'abord au Rwanda, actuel membre du Conseil de sécurité, et à l'UA de porter le dossier devant l'ONU. En vain. François Hollande prend donc les choses en main. "J'appelle l'ONU et l'UA à se saisir de la crise en Centrafrique, où 60 000 enfants risquent de mourir de malnutrition et qui compte 1,5 million de déplacés", déclare-t-il lors de la conférence des ambassadeurs de France, le 27 août, à Paris. La stratégie élyséenne est d'abord de médiatiser le drame humanitaire d'un pays "au bord de la somalisation", nouveau refuge pour les rébellions de la sous-région comme l'Armée de résistance du seigneur (LRA, de l'Ougandais Joseph Kony) ou les milices janjawid (Soudan). Puis d'y impliquer l'ONU tout en faisant revenir les bailleurs de fonds.

D'où le remplacement de l'ex-représentante de Ban Ki-moon, la Nigériane Margaret Vogt, jugée timorée, par le Sénégalais Babacar Gaye. Ce fin connaisseur des crises en Afrique centrale - il a dirigé les forces onusiennes en RDC - a rapidement pris la mesure de la situation et renforcé la coordination avec le club des cinq. "Plus le temps passe et plus la situation va se dégrader. Il est urgent d'agir", a-t-il signalé aux membres du Conseil de sécurité, dès le 14 août, à New York.

Les Occidentaux déplorent l'échec du comité de suivi, institution créée par les accords de Libreville. Dans leur collimateur, le général Noël Léonard Essongo, président dudit comité et représentant spécial du médiateur, Denis Sassou Nguesso. Ils lui reprochent de ne pas relayer leurs positions. Résultat ? Djotodia s'émancipe de la feuille de route et isole le Premier ministre, Nicolas Tiangaye, qui garde la confiance de la communauté internationale même si celle-ci aimerait qu'il fasse preuve de plus de poigne.

>> Lire aussi : Nicolas Tiangaye : "On sauvera le pays comme on a sauvé le Mali"

Sur le terrain, la Fomac, concentrée à Bangui, joue un rôle de dissuasion en patrouillant et en protégeant certains sites et biens. Mais elle ne s'attaque pas au noeud du problème : le désarmement et le cantonnement des rebelles. Elle est aussi en proie à un manque de coordination entre les différentes armées nationales qui la composent, chacune semblant avoir sa propre mission. Officiellement, depuis le 1er août, la Fomac est intégrée dans la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (Misca). Ses troupes devraient être portées de 2 000 à 3 600 soldats. Mais les négociations sur le transfert de responsabilités piétinent. Selon les représentants de l'UA, leurs homologues de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (Ceeac) le retardent afin de conserver leur pré carré et leurs privilèges. Ne souhaitant plus perdre de temps ni d'argent, la communauté internationale attend avec impatience que les Africains règlent leurs bisbilles.

La France pourrait intervenir

Quelles sont les troupes susceptibles d'intégrer la Misca ? On parle de l'Afrique du Sud. Si le président Jacob Zuma reste très engagé sur le dossier, il a perdu, par le passé, des soldats en Centrafrique et a déployé récemment plus de 1 000 hommes en RD Congo. Difficile donc de se projeter à nouveau sur le théâtre centrafricain. Des renforts ougandais ont également été envisagés. Mais pour les dirigeants d'Afrique centrale, ces pays sont trop liés au régime Bozizé. Quant à l'Angola, il se tient à l'écart du dossier.

Certains appellent la France à la rescousse depuis que ses soldats se retirent progressivement du Mali. Paris, dont les troupes sécurisent déjà l'aéroport et procèdent à des rondes à Bangui, se montre disponible mais n'ira pas seul. Le pays pourrait intervenir sous bannière onusienne si les Africains commencent le travail en sécurisant la capitale et quelques grandes villes. "D'ici là, le financement et le mandat de la Misca devront être clarifiés devant le Conseil de paix et de sécurité de l'UA, début septembre, souligne Babacar Gaye. Ce mandat doit être robuste, et les 3 600 soldats doivent être déployés rapidement."

Ces hypothèques levées, la communauté internationale pourrait s'engager davantage. Deux solutions sont à l'étude : le financement et l'appui logistique à la Misca, sur le modèle de la Mission de l'Union africaine en Somalie (Amisom), ou la création d'une mission onusienne aux prérogatives larges (sécurisation, surveillance des droits de l'homme, réforme des forces de sécurité et organisation d'une élection inclusive, crédible et transparente dans les dix-huit mois). À condition, bien sûr, de convaincre les Américains, pour lesquels la Centrafrique est loin d'être une priorité. "Cela risque d'être long pour trouver les hommes et le financement, explique un diplomate onusien. Le Black Caucus, lobby africain-américain proche des démocrates, n'est pas très mobilisé et il faut une approbation du Congrès."


Le 28 août, 4000 personnes se sont rassemblées sur le tarmac de l'aéroport de 
Bangui-M'Poko pour dénoncer les abus de la Séléka. 

Une mise sous tutelle de la Centrafrique ?

Bangui pourra-t-il attendre ? Rien n'est moins sûr. En novembre, le gouvernement centrafricain, s'il ne bénéficie pas d'aide extérieure, ne pourra plus honorer les salaires des fonctionnaires. Depuis le début de la crise, les étrangers ont largement abandonné la capitale, laissant sur le carreau leurs employés de maison. Nombre d'entreprises ont mis la clé sous la porte ou réduit la voilure. Et l'UE se trouve quasiment seule à assurer le financement des actions humanitaires. Cette situation pourrait amener les populations à se révolter. L'une des priorités pour les autorités est de démobiliser les barrages de la Séléka sur la route menant au Cameroun, afin de permettre aux agents des douanes de prélever les recettes fiscales. Pour le Fonds monétaire international (FMI), c'est un préalable à son retour dans le pays et à la remise en oeuvre d'un programme d'appui.

Aux Nations unies, la France devrait présenter une résolution en septembre. On se dirige vers une mise sous tutelle africaine ou onusienne de la Centrafrique. Mais la route semble encore bien longue avant que le pays ne sorte de la crise. Le petit déjeuner du 25 septembre et la conférence humanitaire consacrée à la Centrafrique, en marge de l'assemblée générale de l'ONU, devraient permettre d'y voir plus clair sur la volonté réelle des uns et des autres, au-delà des déclarations de bonnes intentions.

 

Michel Djotodia contre les seigneurs de guerre

Se rendant compte que la situation n'était plus tenable, Michel Djotodia a engagé l'épreuve de force avec les seigneurs de guerre. "Je n'ai aucune raison de ne pas croire en sa bonne volonté, mais sera-t-elle suffisante ?" s'interroge Babacar Gaye. Le président de la transition se trouve dans une situation très délicate et risque de tout perdre en s'attaquant à ses protecteurs. De fait, son pouvoir est largement tributaire du bon vouloir d'une dizaine d'officiers autoproclamés qui disposent d'hommes fortement armés et le lui rappellent constamment. À Bangui, les plus puissants d'entre eux, les "généraux" Arda Akoma et Moussa, ont lancé l'opération de Boy-Rabe au mépris des ordres de Djotodia. Le premier, 32 ans et originaire de la Vakaga, était aux avant-postes lors de l'offensive finale sur Bangui, fin mars. Fort de 700 mercenaires, le second, un Goula soudanais sur lequel Djotodia s'est longtemps appuyé, est très influent : il distribue notamment la prime générale d'alimentation à l'ensemble de l'ex-rébellion. "On se rapproche de l'heure de vérité, confie un diplomate. Si Djotodia ne parvient pas à reprendre la main, ces chefs de guerre pourraient bien prendre sa place."


Source : http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2747p008.xml0/onu-ua-bangui-francois-bozizecentrafrique-vers-une-mise-sous-tutelle.html

 




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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 10:48

Si l'on demandait à Laurent Fabius, ministre des Affaires Etrangères de la république française, pourquoi son pays nomme un nouvel ambassadeur au Congo, il vous répondra certainement qu'il s'agit d'une démarche normale, habituelle car un diplomate ne peut pas rester ad aeternam ambassadeur dans un même pays comme cela s'observe pour le cas de certains pays - notamment africains - pour ne pas nommer le nôtre. Il est évident, lorsque le gouvernement ne change pas, surtout en dictature, qu'il ne se ressent point le besoin de changer un ambassadeur : il est dans le secret des dieux, il le reste. Après tout, rien n'oblige un pays souverain à changer d'ambassadeur - sauf si ce dernier n'est plus en odeur de sainteté avec le pays hôte (cas de l'ambassadeur belge au Congo rappelé en Belgique pour avoir manqué de tact au cours d'une réunion où il dérapa en sortant de sa réserve - même s'il s'exprimait en flamand) ou s'il n'incarne plus la nouvelle politique diplomatique gouvernementale (cas du remplacement de Valette par Maillard)...

Jacques Maillard remplace Jean-François Valette nommé par Nicolas Sarkozy dans un contexte tendu entre la France et le Congo où des affaires comme celle des Biens Mal Acquis et celle des disparus du Beach entachent les relations bilatérales entre les deux pays. Le changement d'un ambassadeur sonne comme la notification à un pays d'une nouvelle politique bilatérale. C'est bien le cas ici car la politique de François Hollande vis-à-vis du régime de Brazzaville n'est pas celle de Nicolas Sarkozy, ami patenté des dictateurs africains.

Nous notons que François Hollande n'a pas du tout l'intention d'ôter le caillou que la France a mis dans la chaussure du grand nzokou. Le grand éléphant doit continuer à trimbaler sa démarche claudicante sur le sentier rocailleux de la justice française. La vraie justice ne lâche jamais son os tant que la moelle de la vérité n'a pas encore giclé...

Ce nouvel ambassadeur va certainement  rester jusqu'en 2016 et incarnera la posture de la France face aux velléités du clan Sassou à modifier la constitution de janvier 2002. De Valette à Maillard, il n'y a pas juste un changement d'homme mais l'affirmation d'une nouvelle politique, d'une nouvelle posture française plus hostile face à une dictature qui laisse dépérir tout un peuple. Il est évident que cela ne plaira pas du tout aux crocodiles de l'Alima. Et si en signe de protestation, Sassou rappelait Henri Lopes ? On peut toujours rêver ! Lopes fait bien son travail. Il est dans la cour des ambassadeurs ; il y reste...

Maillard_Ambassadeur.jpg

http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=20130901&numTexte=15&pageDebut=&pageFin=

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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 22:26

Reçu de M. M. (réécrit et ponctué en partie par la rédaction pour rendre le texte plus lisible)

 
CORRESPONDANCE POURQUOI LA POLICE SECRETE DE M. JEAN FRANCOIS NDENGUET S’OBSTINE-ELLE A RECHERCHER JESSICA KALAKASSA ?

 
Pointe-Noire, le 15 juillet 2013


Le 29 Juin 2013, le président du Centre des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC), M. MODESTE BOUKADIA, a organisé un grand meeting au quartier Tié-Tié, à Pointe-Noire. Depuis ce jour, les canons des arrivistes politiques qui ne se maintiennent au pouvoir que par la violence, le crime, sont pointés sur la ville de Pointe-Noire. Depuis ce jour, les militants de l’opposition congolaise, en général, et du CDRC en particulier subissent des persécutions quotidiennes.


Il y a quelques jours, nous avons été informés d’une manifestation organisée par la jeunesse de Pointe-Noire au cours de laquelle elle demandait la dissolution du gouvernement actuel et exigeait par la même occasion la mise en place d’un gouvernement d’Union Nationale. 


Comme au Congo de M. SASSOU NGUESSO la liberté d’expression, d’opinion et surtout de manifester pacifiquement n’existe pas, sous peine d’être réduit au silence éternel, plus d’une quinzaine de personnes ont été arbitrairement arrêtées et croupissent injustement à ce jour en prison selon le témoignage d’une rescapée qui a été épargnée de justesse grâce à une admission au CHU de Pointe-Noire, en l’occurrence, JESSICA KALAKASSA faisait partie de cette manifestation pacifique qui aurait malheureusement tourné au calvaire pour elle, après avoir été injustement mise en garde vue et abusée par la milice de SASSOU NGUESSO. Nous vous faisons part de ce traitement ignoble et inhumain que la milice secrète du Grand éléphant aurait infligé à JESSICA KALAKASSA. 


JESSICA avait pris part à cette manifestation pacifique organisée par M. MODESTE BOUDAKIA dénonçant les conditions de vie, la précarité dans laquelle vit le peuple congolais - tout en parlant de cette jeunesse que le gouvernement de M. SASSOU a sacrifiée.


Deux jours après cette manifestation, c’est-à-dire, le 1er juillet 2013 aux environs de deux (2) heures du matin, quand on frappa violemment à leur domicile selon le voisinage et à haute-voix, la police disait, je cite : " La maison est cernée ! " alors qu’ils dormaient encore avec son fiancé qui lui aussi d’ailleurs avait pris part à cette manifestation. Quand ils ouvrirent la porte, ces derniers étaient armés de kalachnikovs en tenues militaires (bleu foncé) et on pouvait de l’extérieur entendre ce qui se disait dans cette maison, genre : " si vous bougez, on vous abat ", puis quelques-uns ont commencé à rosser le fiancé de JESSICA de coups de crosse quand JESSICA commençait à pleurer voyant cet acharnement barbare de ces derniers sur son fiancé. Les autres policiers l'ont prise en toute brutalité et l'ont conduite dans un Pick-up (Hilux de Police), où elle a été victime d’attouchements sexuels par ces derniers.  Un des leurs lui dit : " si tu cris, on va te finir (Tuer)" ; elle ne pouvait qu’être traumatisée et terrorisée par ces bourreaux une fois conduite au poste de police de Tié-Tié à Pointe-Noire.


Le lendemain dans la matinée, un officier vint nous dire : " M. JEAN FRANCOIS NDENGUET et OBARA PHILIPPE se sont accordés afin que vous soyez transférés à la DGST à BRAZZAVILLE dans deux jours". Plus tard dans la soirée, ce qui s’était malheureusement passé, n’était purement que de la barbarie illustrée par nos officiers de la police nationale : deux officiers étaient venus la sortir de la cellule, l’isolant quelque part et à tour de rôle abusèrent complètement d’elle ; par la suite, elle perdit connaissance. Elle se retrouva à l’hôpital où elle nous raconta le calvaire qu’elle avait subi.

Selon certaines informations me parvenant de Pointe-Noire, JESSICA KALAKASSA serait toujours recherchée par les éléments de JEAN FRANCOIS NDENGUET. Jusqu’à quand ces voyous déguisés en tenue de police continueront-ils à semer la terreur au sein de la population congolaise ? 


Voilà encore une preuve sur les victimes des rafles de Pointe-Noire apportée par ce témoignage choquant de JESSICA KALAKASSA qui ne fait que confirmer la nature de ce pouvoir machiavélique de M. SASSOU NGUESSO  basé sur l’intimidation, les assassinats, les règlements de comptes, y compris des viols sur nos propres sœurs et nos propres mamans.


Enfin, l’Equipe du Réseau Congo-Mfoa lance un vibrant appel à tous les compatriotes de bonne foi, épris de justice, de démocratie et de respect des droits de l’homme, pour une solidarité agissante, afin de se mobiliser et prêter main forte aux victimes dans cette affaire en faisant circuler l’information, dans le but de faire échouer les manœuvres sordides du clan au Pouvoir qui a toujours  besoin de boucs émissaires et de sang humain chaque fois qu’il est en difficulté.

 
                       L’EQUIPE DU RESEAU CONGO-MFOA

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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 21:21

COMMENTAIRE : Voici un message que nous avons reçu du président du MPECR. Encore une affaire de bourses impayées avec comme victimes des étudiants congolais à l'étranger (Ukraine). Vous apprendrez qu'à cause de leurs revendications, ils sont menacés par l'ambassade du Congo en Russie - alors qu'ils ne réclament rien d'autre qu'un subside budgétisé par l'Etat congolais pour leur permettre de poursuivre des études à l'étranger, études qui ont été négociées par des accords bilatéraux entre le Congo et des pays comme l'Ukraine, la Chine, entre autres. Ce n'est pas la peine de leur concéder un droit au billet de rapatriement pour qu'ils aillent voir les parents si c'est pour ne pas le leur accorder ! Que l'on nous explique un peu comment des étudiants congolais peuvent séjourner à l'étranger sans passeport - alors que même des Libanais ont des passeports diplomatiques congolais - sans y avoir mis le pied une seconde !

Nous sommes leur seule façon de se faire entendre, de dire leur souffrance au peuple congolais et nous nous révoltons qu'ils soient menacés au lieu que le gouvernement s'en prenne aux coupables de cette situation. Au Congo, c'est le monde à l'envers : on épargne ceux qui détournent les bourses des étudiants mais on menace ceux-ci parce qu'ils osent se plaindre. Il ne doit pas être facile d'étudier dans un pays où il fait si froid sans bourse d'études surtout si vous n'êtes pas autorisés à travailler.

Monsieur Denis Sassou Nguesso parle d'"émergence" d'ici 2025 mais peut-il la réussir sans infrastructures et sans ressources humaines ? Non et non ! En sabotant l'avenir des étudiants du Congo à l'étranger, c'est l'avenir de notre pays que ce gouvernement compromet. Et cela, volontairement. Les coupables sont connus mais comme le grand nzokou lui-même, ils pataugent dans l'impunité. En tout cas, Denis Sassou Nguesso a réussi son émergence personnelle à Oyo : des milliers de vaches (plus de 2600 qui  lui permettent déjà de manger son propre fromage made in Oyo ), des caprins, des ovins, des autruches, des étangs de poissons, de l'eau Okiéssi, une usine de production d'huile de palme et une autre de foufou, tout ça dans l'électricité, l'eau potable et des routes bitumées. Et on n'a pas attendu 2025 pour ça ! D'ailleurs, je me demande ce que sera Oyo d'ici 2025 car il faudra ajouter le gazoduc, la zone économique spéciale et des universités pour une population de quelques centaines d'habitants. Et avec ça, il est incapable de payer quelques bourses d'étudiants à l'étranger, lui qui va construire un gazoduc de plus de mille cinq cents kilomètres de la côte atlantique à Oyo pour qu'Antoinette lui prépare le ngoki au gaz de ville ?

Alors, pourquoi faire semblant d'envoyer des étudiants à l'étranger si c'est pour qu'ils meurent de froid et de faim et ne puissent même pas payer leurs inscriptions universitaires ? Ne pouvait-on pas se contenter de les faire mourir à petit feu au Congo ? Cette situation m'exaspère et il est temps que le chef de l'Etat se montre un peu à la hauteur de la dignité d'un homme d'Etat qui respecte la parole donnée. Bien sûr, s'il en a une - au moins auprès des autres pays, question de dignité nationale...

Certes, un éléphant, ça trompe énormément mais Denis Sassou Nguesso est un drôle d'hybride : tête de crocodile de l'Alima pour faire peur à tous ceux qui oseraient se dresser devant lui, langue de cobra pour transformer ses promesses en simples sifflements et corps d'éléphant pour avaler toutes les richesses nationales. N'y a-t-il donc pas un peu de noblesse chez les crocodiles de l'Alima ? Ne faites pas ça, à des pauvres étudiants qui sont si loin de chez eux, s'il vous plaît ! C'est vous qui les avez envoyés à l'étranger. Un peu de dignité et de fierté, s'il vous plaît ! Faites honneur au Congo à la face du monde, nom d'un poisson-chat de l'Alima !

 

"La tristesse des étudiants congolais de l'Ukraine
PP.
Président du MPECR (PP) 
La tristesse des étudiants congolais de l’Ukraine 

La communauté des étudiants congolais de l’Ukraine vient de me contacter via internet, pour que je puisse les aider à réclamer la bourse dont ils sont redevables de deux (2) semestres au titre de l’année 2012 et 2013. L’ambassade du Congo a Moscou a menacé de ne pas payer leur bourse à cause de la revendication qu ils ont faites dernièrement  à savoir si la bourse congolaise est trimestrielle ou semestrielle.

La bourse est faite pour apporter une aide aux étudiants en période scolaire mais, dans la zone de la fédération de Russie (Ukraine) les pauvres étudiants congolais n'ont pas toujours reçu les maigres sommes que le gouvernement congolais leur verse à cause des simples revendications pour leur droit concernant les passeports, billets de rapatriement, des bourses impayées de 2012 a 2013, etc…
 

Mes chers amis ,
La communauté des étudiants congolais de l’ex-URSS sollicite une fois de plus notre aide afin que ce message soit véhiculé à travers nos sites, auprès des autorités compétentes.
Merci.  Bonne compréhension et je compte sur vous pour la suite.
Président du MPECR. (PP. Président de tous les Présidents)."

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 14:10

Ce document au format pdf que vous pouvez télécharger librement vient de nous être envoyé par un "aîné" qui se reconnaîtra. Vous y trouverez d'importantes informations concernant l'argent mal acquis (un terme que j'ai cru inventer et qui est désormais repris), les écoutes, le séisme du secret bancaire qui risque de faire disparaître d'ici 2015 la moitié de banques luxembourgeoises à cause de l'échange automatique des données bancaires. Denis Sassou Nguesso n'a peut-être pas de comptes bancaires en France mais au Luxembourg, si. Et l'on peut imaginer que lui comme le président Pascal Lissouba qui détiendrait 144 millions de dollars sur un compte ont voulu jouir du secret bancaire luxembourgeois qui a transformé ce pays en paradis fiscal européen, une image que voudrait désormais casser Luc Frieden, le ministre des finances du Luxembourg.

Il y a de l'argent non déclaré dans les banques luxembourgeoises, du magot qui risque d'être rapatrié par nos voleurs de politiciens ou peut-être envoyé en Chine car celle-ci s'oppose à l'automaticité de la transmission des données bancaires (une bonne partie de la fortune de Denis Sassou Nguesso s'y trouverait déjà). Et ça peut aller plus loin car le ministre luxembourgeois des finances veut même abolir le secret bancaire concernant les multinationales basées au Luxembourg. Il y a des choses qui vont sortir et nous suivons de près cette révolution qui se profile mais que les lobbies vont combattre de toutes leurs forces. Il faudra bloquer l'argent mal acquis pour le restituer sous forme d'investissements en infrastructures aux peuples spoliés. Frieden, le ministre luxembourgeois des finances doit tirer toutes les conséquences de la fin du secret bancaire luxembourgeois.

Chypre veut limiter l'immunité présidentielle pour accroître la transparence gouvernementale, une bonne initiative car l'immunité présidentielle ne doit pas transformer les chefs d'Etat en voyous, en criminels ; il n'a pas été créé pour cela sinon, il faudrait l'abolir...

Bref, le monde où sévit la dictature de l'argent avec son pendant la corruption bouge et nous sommes pour la transparence totale dans cet univers feutré - ce qui conduirait à plus de démocratie et même à un affaiblissement des dictatures africaines qui croient qu'elles ont le droit de piller l'argent du peuple pour se constituer des fortunes mal acquises...

The-press-review-22-30-April-2013 The-press-review-22-30-April-2013


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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 13:27

Joseph_KABILA_devant_et_Etienne_TSHISEKEDI.jpgA son Excellence Etienne Tshisekedi wa Mulumba,

Excellence, monsieur le président de la république,

qu'il me soit permis d'appeler "Excellence" l'homme qui a été élu par le peuple frère de la République Démocratique du Congo car la voie des urnes pour un homme d'Etat est bien celle de l'Excellence qui est en la matière synonyme de légitimité ; toute autre est imposture.

Hyppolite Kanambé alias Joseph Kabila et son maître rwandais dont il est le cheval de Troie vous poussent à une conciliation qu'il ne vous faudra absolument pas accepter. Lors de la dernière élection présidentielle en république démocratique du Congo, le sceptre du pouvoir vous a été volé mais pas la dignité de la légitimité que le peuple vous reconnaît et nous vous prions de ne pas vous compromettre en acceptant la moindre conciliation souhaitée par le premier Rwandais du Congo Démocratique au travers d'un arbitrage du fourbe Denis Sassou Nguesso.

Nous avons apprécié que vous n'ayez pas fait le déplacement de Brazzaville pour vous soumettre à la ruse d'un grand éléphant passé docteur ès duperie politique depuis qu'il assassina le président Marien Ngouabi.

On ne peut pas concilier certains opposés qui ne peuvent tout au plus que s'exclure. Comment peut-il avoir une "conciliation" entre la légitimité que vous représentez et l'illégitimité d'un parricide comme "Joseph Kabila" ? Il ne peut y avoir coexistence entre ces opposés : la seule façon de concilier les choses, c'est que Joseph Kabila quitte le pouvoir. Il s'agit de deux sphères exclusives qui ne peuvent même pas se regarder dans les yeux.

Nous savons que c'est lui qui par personnes interposées vous demande un face-à-face, une conciliation qui ne pourra être interprétée que d'une façon : Vous avez reconnu l'illégitime Rwandais qui préside les destinées de la RDC comme chef de l'Etat, lui, l'homme qui a commencé à faire flotter le drapeau rwandais sur certaines villes de la RDC, lui qui permet aux forces de destabilisation rwandaises de semer le trouble au travers de mercenaires comme Nkunda hier ou le M23 aujourd'hui.

Denis Sassou Nguesso, vous l'avez sans doute remarqué, a dupé François Bozizé et, d'expérience, cet homme n'a jamais réussi la moindre tractation politique sur la scène africaine. En fait, il n'oeuvre que pour sa propre gloire, dans le but de se doter d'une auréole de "sage africain" qui doit lui permettre de se maintenir au pouvoir sur la rive droite du fleuve Congo.

Excellence, ne vous faites pas avoir une deuxième fois : Sassou s'est rapproché de Kigali pour sceller le sort de notre voisin historique au profit des buveurs de lait cru aux jambes d'échassiers. Restez digne en ne vous mettant pas sur la même table que deux assassins, deux démocides, deux destructeurs de peuples au profit d'étrangers. Vous n'avez rien à y gagner. Le complot qui fait couler le sang de nos frères de la RDC est bien engrangé et l'étranger veut prendre la place de l'enfant du pays sur toute l'étendue de la RDC. Qu'il reste au pouvoir puisqu'il dispose de la violence légitime de l'Etat mais il ne faut en aucun cas lui donner une légitimité que le peuple congolais lui a refusée. A aucun prix.

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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 21:37

COMMENTAIRE : Nous avons toujours été très sensible au sort de nos étudiants à l'étranger parce que nous avons été nous aussi étudiant à Lyon, il y a fort longtemps. Il est souvent très difficile pour des étudiants d'avoir des informations auprès des ambassades et des consulats quand il y a un dysfonctionnement administratif et il semble que nous soyons au niveau de DNCB l'une des possibilités qu'ils ont pour porter des revendications les concernant auprès des autorités et instances compétentes. Nous avons toujours tenu à transmettre leur message à qui de droit parce que nous sommes soucieux de la qualité de la condition estudiantine parce que les conditions socioéconomiques de nos étudiants à l'étranger conditionnent leurs chances de succès aux examens ou leur réussite tout court.

Italie : encore une affaire de bourse non payée ou de bourse payée de façon fragmentaire, groupusculaire, individualisée au lieu que la condition des étudiants congolais à l'étranger soit identique pour tout le monde. Il y a comme une centralisation de toutes les bourses à Paris qui semble poser problème - ce qui peut se résoudre au travers d'une décentralisation, de sorte que les étudiants n'aient pas besoin de se déplacer pour venir se plaindre à l'OGES à Paris. L'OGES de Paris ne peut pas être le seul interlocuteur pour tous les étudiants congolais en Europe de l'ouest et de l'est. Le ministère des affaires étrangères devrait oeuvrer à ce que toutes les ambassades du Congo dans des pays où se trouvent nos étudiants soient directement impliquées.

Ce nouveau message d'une étudiante congolaise, mademoiselle P., étudiante en Italie, repose le problème du manque d'optimisation du paiement des bourses. Les bourses des étudiants sont budgétisées annuellement au niveau du Trésor public national par décret pour être payées mensuellement. Il ne peut se faire que certains soient payés tandis que d'autres ne le sont pas car le déblocage de l'argent se fait à ce niveau de façon globale, collective. Il y a peut-être des difficultés pour acheminer l'argent jusqu'aux ambassades concernées mais de tels problèmes techniques peuvent être résolus : il suffirait de virer directement les bourses sur les comptes d'étudiants à l'étranger ou de prendre les mesures comptables nécessaires pour un paiement Just In Time. Les étudiants congolais à l'étranger devraient avoir le moyen de communiquer directement avec le ministère des finances à Brazzaville pour avoir des informations plus fiables sur le déblocage ou non de leurs bourses car la parole des ambassades et de l'OGES semble sujet à suspicion.

Cette plainte à propos de bourses non payées devient une affaire répétitive qui revient sans cesse chaque année. C'est le seul subside des étudiants congolais à l'étranger dans certains pays - et cela, le gouvernement congolais le sait.

Pour raison de centralisation et par défaut d'une autre solution, nous prions l'ambassadeur du Congo en France, monsieur Henri Lopes de veiller à ce que le traitement de la bourse des étudiants congolais à l'étranger se fasse de façon égalitaire dans les délais impartis pour éviter de placer nos jeunes compatriotes dans des situations inconfortables et critiques pour leur réussite académique.

 

BOURSE NON PAYEE
P.
Bonjour,
Je suis étudiante congolaise boursière en Italie. Je vous écris pour vous faire part de la situation de la bourse congolaise à l'étranger. 
En effet, le premier et second trimestre ont été payés respectivement en juin, juillet pour certains. Cependant un grand nombre d'étudiants n'a jamais été payé sous prétexte que le Trésor n'a jamais débloqué l'argent pour eux. Entretemps , un étudiant se trouvant dans ce cas s'est rendu à l'OGES (Office de Gestion des Etudiants et Stagiaires Congolais ) à Paris pour réclamer sa bourse. Ce dernier a été payé après avoir créé des troubles au sein de l'OGES. En conclusion, l'argent y est mais ils ne veulent pas payer les étudiants pour (une) raison inconnue. Je vous prie, messieurs les journalistes, de bien vouloir nous aider en véhiculant le message .
Cordiales salutations !!!

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 12:27

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