COMMENTAIRE : Le Congo, aux yeux de ses hommes politiques, ressemble à une bonne vache à lait que chacun à son tour s'amuse à traire à outrance - juste pour aller cacher le lait-argent ailleurs. Le Congo, dit-on, croule sous des richesses mais hélas, elles ne profitent pas aux Congolais, l'argent étant dissimulé dans les banques étrangères qui finissent par s'en approprier. Pascal Lissouba aurait planqué 150 millions d'euros au Luxembourg, un scandale parmi tant d'autres qui provoque la démission du premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker.
Notez bien que ce n'est pas seulement à cause du compte caché de Pascal Lissouba que cet homme démissionne. Il y va aussi d'un sujet très sensible en ce moment en Europe : l'espionnage au travers du fichage, d'écoutes, bref, ce que l'Europe reproche en ce moment même aux Etats-Unis au travers du réseau d'écoutes PRISM de la NSA et du FBI. Nous vous l'avons dit : les maîtres du monde savent tout de l'épouvantable pillage des richesses du continent africain ; ils voient tout, savent tout sur tout le monde. Aussi, pourquoi les occidentaux ne font-ils rien ? Pourquoi a-t-il fallu plus de cinquante ans pour assister à un premier procès des biens mal acquis en France, un procès qui traîne en longueur ? C'est parce que l'argent détourné, les richesses pillées finissent par profiter au final à l'Europe et à sa fille, l'Amérique.
Ils nous prennent l'essentiel de nos richesses, nous laissent des miettes mais par le biais de la cupidité des propres fils de l'Afrique, ces miettes retournent en Europe. Où est passée la fortune de Mobutu, roi du Zaïre, qu'on disait plus riche que la reine d'Angleterre ? Où sont passés les châteaux de Bokassa et tous ses millions ? Tout lui a été retiré, même sa couronne qui a été vendue pierre par pierre par un homme qu'il croyait être son ami - comme si une amitié pouvait exister entre le maître et son esclave.
Triste Afrique, tristes Tropiques ! L'Afrique doit retourner à ce qui fait sa quintessence atavique : son kimuntu, l'art de s'élever au-dessus des pesanteurs matérielles pour ne laisser briller que la sagesse, la sublimation de la vie installée au centre de l'importance, au centre des valeurs. Cela demande une nouvelle éducation, un retour aux origines, un décapage de la gangue de boue qui encrasse le diamant de l'humanessence ou kimuntu.
L'Occident connaît les pays où les gouverneurs noirs africains viennent mettre au frais l'argent mal acquis : dans les coffres de banques monégasques, suisses, luxembourgeoises, entre autres mais pourtant rien n'est fait pour rapatrier toutes ces richesses en Afrique pour développer ce continent qui manque de tout, surtout de l'essentiel - alors qu'il suffirait d'un peu de volonté pour que le berceau de l'humanité soit un petit paradis sur terre. Qu'est-ce qui empêche que l'on saisisse cet argent et qu'il revienne sur le continent sous forme de projets viables et pérennes ?
Le monde subit le joug du capitalisme qui prêche le libéralisme et l'individualisme ; il s'agit de courir toujours et encore après le profit. Toujous plus vite. Les banques ont hissé la cupidité à son extrême, en ruinant même leurs propres clients car disent-ils : "un bon client est un client b....". Or, il se sait que cette cupidité va détruire la planète. Eux auront tout et vous, il ne vous restera rien que vos yeux pour pleurer. On vide les océans et les mers, on rase les forêts, on épuise le monde minéral et toute cette frénésie pollue allègrement l'air, l'eau et tout l'environnement dans lequel nous vivons. Et nous regardons détruire la terre mère sans rien faire.
Rousseau se demandait ce qui se passerait quand les hommes voudront gagner de l'argent pour le plaisir d'en gagner. La réponse est devant vos yeux mais vous êtes trop préoccupés à gagner de .. l'argent pour vous en rendre compte.
L'homme est malade et plus on se dirige vers le nord où alla Caïn après le meurtre d'Abel, plus il est malade et nous envions ce malade de sorte que nous rêvons tous de lui ressembler. Le Christ disait : " Quand un aveugle conduit un autre aveugle, ils finissent par tomber dans le fossé". Le monde actuel est conduit par des hommes aveuglés par l'argent. Or, qu'est donc l'argent ? Une puissance psychologique qui détruit les forêts, les mers, l'environnement pour amasser des bouts de papier avec des numéros dessus. C'est le jeu fétiche de l'humanité, c'est son culte universel où tous les peuples sont sommés de prier le dieu banquier qui distribue la vie au travers de l'argent, son esprit malsain. Partout où il est introduit, c'est comme si on introduisait la mort...
Ils ne vous disent pas tout. Vous allez voir le réchauffement climatique atteindre des sommets avec des conséquences que vous n'imaginez même pas. Le Vatican sait ce qui va arriver mais il a peur de dire la vérité. Nous approchons de l'Apocalypse. Hélas, rien ne pourra l'arrêter. Faille-t-il que l'homme parvienne au bord du gouffre pour qu'il comprenne que la voie que nous avons suivie jusqu'à présent n'est que ruine et destruction à la fin ? Et si c'est ce qu'il recherche pour toujours mieux vous asservir ?
Il faut que le système bancaire change. Si tel n'est pas le cas, nous allons droit vers la fin de ce système de choses car l'homme n'y surivra pas. Or, les banquiers tiennent les hommes politiques qui les ont sauvées de la banqueroute qu'elles avaient provoquée à cause de leur propre cupidité. A présent, les banques dévorent les Etats qui les ont sauvées ! Il y a des forces obscures qui tiennent ce monde et le combat ne pourra être gagné que sur le terrain spirituel. Que ceux qui peuvent comprendre comprennent...
Jean-Claude Juncker, Premier ministre du Luxembourg depuis 18 ans et doyen des dirigeants
européens, a été contraint à la démission mercredi après la défection de ses alliés socialistes suite à
un scandale lié au service de renseignement.
Alors que les socialistes avaient déposé une motion demandant la dissolution de la Chambre des députés et l'organisation d'élections anticipées dans les trois mois, Jean-Claude Juncker a annoncé qu'il remettrait sa démission au chef de l'Etat jeudi matin à l'issue d'un conseil de gouvernement.
Espionnage
L'affaire à l'origine de cette crise a été révélée en novembre 2012 avec la publication par l'hebdomadaire D'Lëtzebuerger Land du verbatim d'un entretien entre l'ancien directeur du service SREL et le Premier ministre datant de 2007.
Au cours de cette conversation, le directeur du SREL, Marco Mille, révèle l'existence de 300 000 fiches individuelles de citoyens et de personnalités politiques. Résultant d'opérations d'espionnage pendant la guerre froide, ces fiches ont été détruites, précise M. Mille.
Il dévoile aussi l'existence d'une écoute, datant de 2005 ou 2006, d'un entretien au Palais entre M. Juncker et le chef de l'Etat, le Grand-Duc Henri. M. Mille fait part également à Jean-Claude Juncker d'informations crédibles de ses services sur l'existence de contacts réguliers entre le souverain luxembourgeois et les services secrets britanniques.
A la suite de ces premières révélations, une enquête parlementaire est lancée en décembre 2012 au cours de laquelle le Premier ministre sera entendu à trois reprises. Elle confirme l'existence de plus de 13 000 fiches sur des personnes, des entreprises ou des associations, dans ce pays de quelque 500 000 habitants.
Le rapport évoque de graves dysfonctionnements du SREL entre 2004 et 2009 faute d'exercice par le Premier ministre du contrôle dont il a pourtant la responsabilité.
"Police secrète"
Sous la direction de M. Mille, reconverti depuis dans la sécurité privée, le service de renseignement a procédé à des écoutes illégales d'hommes d'affaires.
En 2007, des agents avaient mis en place une mission sous le prétexte du contre-terrorisme, alors qu'il s'agissait d'aider un oligarque russe à régler, contre une commission de 10%, un différend commercial. Informé de ces faits, Jean-Claude Juncker demandera l'arrêt immédiat de la mission mais ne prendra pas de sanctions disciplinaires contre les responsables du service.
Le rapport d'enquête reproche également à M. Juncker et au SREL de ne pas avoir alerté la justice en 2006 lors de la révélation d'un compte de 150 millions de dollars au Luxembourg de l'ancien président du Congo, Pascal Lissouba.
Il épingle les achats, avec des rabais allant jusqu'à 30%, puis la revente de grosses berlines allemandes par des membres du SREL à des fins privées, ainsi que l'organisation de missions à l'étranger totalement étrangères aux objectifs du service de renseignement.
Le rapport dénonce des "agissements du SREL dignes d'une structure de police secrète", en évoquant notamment la surveillance du procureur général d'Etat et les accusations de pédophilie lancées à son encontre.