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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 23:25

INVITATION DE CONGO YA SIKA A UNE REFLEXION CITOYENNE

Au

Président de DNCB et  à son bureau exécutif 

 

En date du 17 Aout 2012, les partis de l'opposition congolaise ont signé, à Brazzaville, une déclaration exigeant du pouvoir la convocation des états Généraux de la nation pour trouver une solution nationale à la mauvaise situation politique et socioéconomique que traverse notre  pays.

Pour éviter que la diaspora ne soit mise devant le fait accompli d'une préparation précipitée au cas où ces Etats Généraux venaient à se tenir, la CYS vous prie de bien vouloir prendre part le 17 Novembre 2012 à une journée de réflexion portant sur ce sujet dans la région Paris  Ile de France. L’adresse exacte  vous sera précisée au moment opportun.

 Nous ne rappellerons jamais assez l'importance que nous devons attacher à ce processus. Longtemps réclamée par la diaspora, la concertation nationale a toujours été l'aboutissement de notre stratégie, une concertation nationale s'inspirant de la Conférence nationale souveraine que nous avons vécue en 1992. Sommes-nous dans l'incapacité de rééditer un évènement de cette ampleur?

Comme vous vous en souvenez, la Diaspora avait mis l'opposition devant ses responsabilités malheureusement le compte n’y a toujours pas été !

 L'information relative à l'organisation des états généraux de la nation est à prendre au sérieux dans la mesure où le pouvoir de Brazzaville semble être à bout de souffle et ne peut plus continuer à ignorer l'opposition. Son incapacité à garantir les « minima » à nos concitoyens dans les domaines des droits de la personne et socio -économiques, à doter le Congo d'institutions républicaines et démocratiques malgré l'embellie des ressources,  doit  conduire le pouvoir actuel à redéfinir les rapports avec la population et l'opposition.

C'est une opportunité que nous devrons saisir pour poser ensemble des pistes de réflexion dans l'éventualité de notre participation. Votre présence est vivement souhaitée.

Nous assurerons une collation pour permettre aux participants de travailler en toute quiétude.

Dans cette attente, nos salutations patriotiques.

 Pour le Président de CYS Raphaël Goma,

le Secrétariat Permanent G.B. Malalou-Koumba et A. Mavimbou

 


http://www.avaaz.org/fr/petition/SASSOU_DOIT_DIRE_QUIL_NE_SERA_PAS_CANDIDAT_APRES_2016_ET_RESTAURER_LA_VRAIE_DEMOCRATIE/?cPGltdb

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 21:41

SassouElephant.jpgDepuis avant-hier, monsieur Denis Sassou Nguesso serait à Oyo pour y rester au moins une semaine. Comme à son habitude, il va honorer ses morts le 1er novembre.  Il semble que pour l'instant, il s'emploie à compter ses vaches et à  résorber des problèmes de famille, et, il est bien tranquille loin de l'agitation de la capitale, Brazzaville.

En ce moment, nombreux prennent l'avion à Paris pour rejoindre le Congo. La famille, ça s'honore. Sassou prépare avant tout son referendum-plébiscite pour se maintenir à vie au pouvoir, vu qu'il n'a pas d'adversaires valables, l'homme ayant pris le soin de faire le ménage autour de lui pour ne garder que les limaces et les moutons.

Et les rumeurs les plus folles nous parviennent comme le fait que Jean Dominique Okemba serait en résidence surveillée - ce qui semble peu probable - même si nous savons que le "vice-président", l'homme qui n'a plus qu'une marche à monter, est désormais dans la collimateur de la vigilance éléphantesque de Denis Sassou Nguesso qui comme à son habitude, ne néglige rien - même pas la plus petite rumeur.

Nous avons appris par un appel téléphonique que Charles Zacharie Bowao serait détenu à la maison d'arrêt parce qu'il aurait tenté de se déplacer sans signaler son mouvement. Nous en doutons car il doit être jugé auparavant par une cour spéciale mais au Congo, tout est possible comme une puissante explosion le 4 mars 2012 à l'heure où certains dormaient encore.

Ce qui est sûr, de nombreuses personnalités ont quitté la capitale pour Pointe-Noire, question d'attendre que toute cette tension retombe mais certains auront obligation d'accompagner le chef de l'Etat à Oyo pour assister à son rituel de mémoire à ses morts - comme si leurs morts ne comptaient pas.

Les "Katangais", entendez les originaires de la Likouala, seraient en rogne à cause de l'inculpation de Charles zacharie Bowao et pour cause. Charles Zacharie Bowao est la victime propitiatoire pour que des personnalités comme Richard Mondjo dorment sur leurs deux oreilles du sommeil de l'innocent - en dépit de leur haute responsabilité dans le drame du 4 mars 2012.

Les rejetons Sassou son désormais mieux entendus par leur père et tiennent à l'oeil leurs puissants cousins : de part et d'autre, on croule sous des milliards de dollars ; celui qui prendra le pouvoir doit avoir les faveurs des chefs mbochis (kanis), la confiance de l'armée et le réseau pour coiffer les autres au poteau (franc-maçonnerie, françafrique, etc.). Pour l'instant, on se tient par la barbichette mais il arrivera qu'on se morde et le grand éléphant doit empêcher que la famille se déchire. Quoi de plus symbolique que de réunir les siens autour de ses morts lors de la fête de la Toussaint mais lorsqu'il reviendra à Brazzaville, l'affaire du 4 mars 2012 comme l'oeil de Caïn sera là pour l'observer dans son sommeil. Il lui faut encore garder le pouvoir pour empêcher les siens de se déchirer pour des questions de succession. L'option de mourir au pouvoir est entendue et tous sont d'accord au sein du clan. Il s'agit désormais d'affaiblir, de casser les ambitions qui pourraient gêner les plans que le grand éléphant de l'Alima fourbit depuis très très longtemps...


http://www.avaaz.org/fr/petition/SASSOU_DOIT_DIRE_QUIL_NE_SERA_PAS_CANDIDAT_APRES_2016_ET_RESTAURER_LA_VRAIE_DEMOCRATIE/?cPGltdb

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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 14:06

COMMENTAIRE : Pointe-Noire, capitale économique du Congo,  ne reçoit pratiquement rien de l'argent du pétrole - sauf la pollution de l'air par les torchères - alors que l'on peut récupérer le gaz et des sols devenus impropres à l'agriculture à cause des retombées de boulettes d'hydrocarbure, pollution à laquelle s'ajoute désormais celle des plages comme le signale la "Semaine Africaine".

Les pauvres pêcheurs ne peuvent plus exercer leur métier pour survivre (en effet, le poisson est rare depuis que les bateaux chinois pillent nos côtes si poissonneuses) et nous savons que TOTAL et les autres compagnies pétrolières ne se presseront pas pour nettoyer les plages parce qu'il n'y a pas de pression médiatique comme cela a été le cas dans l'affaire de l'ERIKA en France. Le gouvernement qui a indemnisé les quartiers nord de Brazzaville pour compenser le drame du 4 mars 2012, vous pouvez parier, ne fera rien pour que les pêcheurs de la ville océane soient indemnisés : deux groupes ethniques, deux mesures. L'Océan n'est pas l'Alima ; Pointe-Noire n'est pas Ouenzé ; les Vilis ne sont pas des ... nordistes ! Les pêcheurs peuvent donc crever de faim ; Sassou a d'autres crocodiles à fouetter !

 

Pollution_Pointe_Noire.jpg

http://www.avaaz.org/fr/petition/SASSOU_DOIT_DIRE_QUIL_NE_SERA_PAS_CANDIDAT_APRES_2016_ET_RESTAURER_LA_VRAIE_DEMOCRATIE/?cPGltdb

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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 10:42

COMMENTAIRE : Inculpé par le duo infernal Ngatsé-Ngakala, Bowao qui a perdu sa veste de ministre, a revêtu son jean Levi Strauss de philosophe en écrivant au secrétaire du P.C.T ou Pète-lui au Cul, Tonton. En guise de réponse, Sassou vient d'envoyer son chien de garde, le ministre de l'injustice en personne, répondre à monsieur Charles Zacharie Bowao par une missive auprès du secrétaire général du P.C.T ou Parti Congolais de la Triche et du Truquage.


Le ministre de l'injustice Aimé Emmanuel Yoka, faux député de Vindza, enfile sa toque trouée d'avocat et défend ses magistrats injustes devant l'Eternel, euh, pardon, devant l'opinion - pour ne pas se laisser manger aux petits pois, selon sa propre expression. Le duo infernal Ngakala-Ngatsé ne pouvait espérer meilleure défense tellement ils sont empêtrés dans l'arbitraire et l'injustice pour servir les vélléités schizophréniques du grand éléphant himself qui voit des ennemis partout et surtout, qui s'en invente quand il n'en rêve pas !

Cette bataille de chiffonniers à coups de missives auprès du secrétariat du PCT ou Parti du Cul du Trou nous donne l'image d'un système désemparé qui se vautre dans la merde de ses contradictions pour servir un homme qui ne sait plus quel ennemi s'inventer après avoir explosé ses propres frères au travers d'un petit Hiroshima le 4 mars 2012.

Bowao doit répondre au ministre de l'injustice s'il ne veut pas se faire manger par le loup Yoka et, cette fois-là, il faut qu'il y mette un peu plus de piment et de philosophie en même tant qu'une bonne dose de courtoisie pour que le nyoka passe bien dans la gorge de Yoka. Eh oui, chacun doit corser sa sauce lettrée pour que l'autre avale des couleuvres.

Le secrétaire du PCT ou Petits Cons Trompeurs, a de la lecture à se faire et personne, je l'espère ne se laissera manger par l'opinion à cause de son silence. La philosophie doit répondre à la rhétorique de l'avocat-safou-omelette. En toute courtoisie, bien sûr, même  la plus courte, s'il ne veut pas que le ministre de l'injustice continue à le traiter de "canard" philosophe mouillé - même si l'eau ne fait que glisser sur la philosophie qui s'est encanaillée en se faisant chier dessus par la politique...

Si le ministre de l'injustice estime que

"La loi s’applique, donc, à tous ceux qui vivent ou résident sur le territoire national, les ministres comme les citoyens ordinaires, les riches comme les pauvres, les grands comme les petits, les forts comme les faibles, les cancres comme les savants, les nationaux comme les étrangers etc, etc.",

alors il utilise une périphrase pour dire que Denis Sassou Nguesso doit être entendu en qualité de ministre de la défense. Sassou, notre Néron national, ne saurait être épargné : il doit être entendu par une cour spéciale de la république. Nous remercions le ministre de l'injustice et faux député de Vindza de cette mise au point auprès du Pct ou Pauvre Congo Terrassé. Comme on le dit chez nous, entre Bowao et Yoka : " Moto a séparé té ! " Nous attendons avec délectation la réponse de notre philosophe Bowao qui doit assurer sa défense en répondant au toujours ministre de l'injustice Aimé Emmanuel Nyoka suwa yé...

 

http://www.avaaz.org/fr/petition/SASSOU_DOIT_DIRE_QUIL_NE_SERA_PAS_CANDIDAT_APRES_2016_ET_RESTAURER_LA_VRAIE_DEMOCRATIE/?cPGltdb

 

 

souriez-hyene.jpg"Dans une lettre qu’il a adressée, le 12 octobre 2012, au secrétaire général du P.c.t (Parti congolais du travail), Pierre Ngolo, le ministre d’Etat Aimé Emmnuel Yoka, garde des sceaux, ministre de la justice et des droits humains, réagit à l’intervention de Charles Zacharie Bowao, ancien ministre à la présidence, chargé de la défense nationale, devant le bureau politique du P.c.t concernant la procédure judiciaire qui le vise, dans le cadre de l’affaire des explosions du 4 mars 2012. Voici l’intégralité de cette lettre dans laquelle le ministre d’Etat Yoka restitue la trame de la procédure judiciaire engagée contre l’ancien ministre à la présidence chargé de la défense nationale.

«Camarade secrétaire général,
Après qu’il ait été convoqué, le 4 mars 2012, dans le cadre de l’affaire dite du «4 mars» par Monsieur le doyen des juges d’instruction en charge du dossier, l’ancien ministre, par ailleurs membre du bureau politique du P.c.t, Charles Zacharie Bowao, a cru nécessaire de vous saisir et vous faire part de son indignation face à cette convocation.
Monsieur le ministre Bowao, qui rappelle ses grandes qualités politiques, universitaires et universelles -qualités que d’ailleurs personne ne conteste- déclare être l’objet d’un complot, semble-t-il de longue date, ourdi par la justice et organisé autour du garde des sceaux, pour, écrit-il «m’éloigner du président de la République». Il n’hésite pas, tout brillant universitaire qu’il est, donc au fait des moindres règles de courtoisie, à traiter le doyen des juges d’instruction de stupide et de léger, ce qui est un outrage flagrant fait à ce magistrat, prévu et puni par l’article 222 du code pénal.
Quant à la procédure que l’ancien ministre Bowao qualifie de machination intentée contre sa grande personne, je me permets d’en restituer, sommairement, la trame.
Le 7 mai 2012, après les explosions de Mpila et sur réquisitoire du procureur de la République près le tribunal de grande instance de Brazzaville, Monsieur le doyen des juges d’instruction ouvrait une information contre plusieurs personnes, presque exclusivement les militaires, pour diverses incriminations qui sont: l’homicide involontaire, la destruction de propriétés mobilières et immobilières d’autrui... Depuis donc le 7 mai 2012, sans désemparer et toutes affaires cessantes, Monsieur le juge d’instruction mène cette enquête combien délicate et complexe.
Plus d’une centaine d’auditions ont été réalisées, entre autres, celle du ministre Bowao, qui a été entendu deux fois par le magistrat instructeur, à titre de simples renseignements.
Le conseil des ministres, saisi par nous, conformément à l’article 577 du code de procédure pénale, a donné son autorisation quant à l’audition de tout membre du gouvernement que la justice estimerait utile d’entendre; les militaires gradés ou subalternes ont été déliés du secret défense par le ministre Bowao, à l’époque en charge du département défense, par décision n°0089/PR/MDN-CAB relative à la levée du secret défense dans la procédure judiciaire Ministère public contre Kakom  Kouack Blood et autres et transmise, par lui, au Ministère de la justice, par lettre du 21 août 2012.
Ainsi, d’éminentes autorités telles que le ministre des finances, le ministre de l’enseignement technique et professionnel, le ministre de l’intérieur, l’ancien ministre de la défense, le directeur général du trésor, le directeur général du budget, le délégué général aux grands travaux, le conseiller spécial, secrétaire général du Conseil national de sécurité, tout le haut-commandement militaire ont été entendues, sans qu’aucune protestation ni incident n’ait été enregistré.
Pour l’heure, en effet, le droit positif qu’évoque admirablement le professeur Bowao, en l’occurrence le droit majeur qu’est le texte de la loi fondamentale à la confection de laquelle il a participé, sous sa modeste direction, en tant que membre de la commission constitutionnelle, affirme, de manière péremptoire, dans son article 8, que «tous les citoyens sont égaux devant la loi». Le législateur suprême a apporté à ce principe deux tempéraments non absolus du reste, que consacrent les articles 87 et 101, respectivement sur les immunités du président de la République et des parlementaires.
La loi s’applique, donc, à tous ceux qui vivent ou résident sur le territoire national, les ministres comme les citoyens ordinaires, les riches comme les pauvres, les grands comme les petits, les forts comme les faibles, les cancres comme les savants, les nationaux comme les étrangers etc, etc.
Tirant donc les conséquences des premières auditions, Monsieur le doyen des juges d’instruction, comme cela se fait dans toutes procédures pénales, a cru bon, et en toute indépendance, d’inculper, le 4 octobre 2012, l’ancien ministre Bowao, pour homicide involontaire par imprudence, négligence, maladresse, inattention, inobservation des règlements selon les stipulations de l’article 319 du code pénal et l’a invité à se présenter devant lui, le 8 octobre suivant, en deuxième comparution.
Mais à la date convenue, Monsieur le doyen des juges a constaté la non-comparution du ministre qui s’est, finalement, présenté, le 9 octobre et s’est vu remettre, en présence de son avocat, une ordonnance par laquelle le juge se déclarait incompétent et demandait au procureur de la République de mieux se pourvoir. En effet, les faits reprochés au ministre Bowao s’étant passés, alors que celui-ci était encore en fonction, il est donc, théoriquement, justiciable devant la haute cour de justice. Il ne sera, donc, plus entendu par ce magistrat, mais, éventuellement, par la commission d’instruction de la haute cour de justice.

Monsieur le secrétaire général,
Il s’agit, donc là, d’une simple instruction judiciaire, dans le prolongement de l’enquête de police. Monsieur le ministre Bowao n’est pas condamné et bénéficie pleinement de la présomption d’innocence. Il ne s’agit donc pas d’un complot ou d’une quelconque machination politicienne, pour la destruction de tels ou tels autres cadres, de tel ou tel département, pour je ne sais quel but. L’affaire Bozongo évoquée par le ministre Bowao est une affaire, exclusivement, de droit commun, qui portait sur un détournement de deniers publics et n’avait donc aucun caractère politique. Il lui incombe, bien entendu, de rapporter la preuve de ces assertions pour le moins affligeantes.
Peut-on s’arrêter un instant, ici, pour souhaiter que dans notre pays, les hommes politiques se concertent un jour, pour établir un catalogue des faits et gestes de nature politique, pour les distinguer des faits de société que régule la loi, en vue de l’harmonie collective?
A cet égard, c’est de façon tout à fait délibérée que je m’abstiens, ici, d’évoquer les éléments de discussion juridique proposés par le professeur Bowao. Mais, je reste à la disposition des événements, pour, le cas échéant, débattre avec qui le souhaite, en public ou en privé, des concepts juridiques nouveaux introduits par le professeur Bowao, comme la responsabilité morale et collective en matière pénale, ou l’implication indiscriminée de la chaîne de commandement militaire, en cas de faute ou encore la responsabilité politique ou juridique dérivée ou d’emprunt des membres du gouvernement, probablement, dans ce dernier cas, sur le fondement de l’article 74 de la Constitution.
Il est à craindre que ce discours éclaire sur une perception diffuse et globale des choses et ne soit, en réalité, la traduction d’une volonté, d’installer dans les esprits, une mauvaise querelle politique à laquelle, bien entendu, le Ministère de la justice ne participera pas. Mon souci, ici, Monsieur le secrétaire général, procède, simplement, d’une volonté d’équilibrer les opinions, à l’image de la balance qui symbolise la justice et d’éviter que le jugement des membres du bureau politique ne soit altéré du fait qu’ils n’auront entendu qu’un son de cloche.
Monsieur le ministre Bowao est totalement libre, comme le lui permet la loi, de soulever les arguments de fait et de droit qu’il juge nécessaires pour sa défense, mais en se référant, exclusivement, à la loi qu’il semble maîtriser, pourtant.
Le ministre Bowao devrait faire œuvre utile, en dénonçant à la justice les coupables dont il a connaissance, puisqu’il semble affirmer que dans cette affaire, des innocents sont culpabilisés, à tort, et que les coupables sont innocentés.
En effet, aux termes de l’article 28 alinéa 2 du code de procédure pénale: «Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit, est tenu d’en donner avis, sans délai, au procureur de la République et de transmettre, à ce magistrat, tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs».
Tout autre argumentaire ne serait qu’une diversion malheureuse dans cette affaire douloureuse où la nation a perdu près de trois cents de ses membres et vu plus de quinze mille autres déplacés et totalement démunis. La nation attend de tout Congolais, même traduit devant la justice, la commisération que mérite cette catastrophe.

Monsieur le secrétaire général,
Le respect de la mémoire de nos martyrs du 4 mars 2012 devrait nous inciter à plus de retenue, à plus de discrétion, à plus d’humilité, parce que les temps présents sont durs pour l’humanité. Dans cette affaire, comme dans toutes les affaires contentieuses soumises à l’appréciation des juges, il nous faut adopter une posture qui permette à la justice de s’exprimer dans le calme, la pondération et la modération qui sont les traits dominants de toute justice, même coutumière.

Monsieur le secrétaire général,
Après toutes ces émotions, je voudrais vous proposer d’accepter que j’aborde un aspect du traitement de ce dossier, selon les principes de l’authenticité bantoue. En effet, le lundi 8 octobre 2012, à 19h30 minutes, j’ai reçu, à mon domicile et sur mon initiative, le professeur Bowao, qui était accompagné de son épouse, magistrat de son état. Je lui ai prodigué des conseils et apporté le soutien moral qu’en des pareils moments, un aîné doit à son jeune frère. Certes, j’avais été informé, le même jour, à 10h00, par un membre du bureau politique du P.c.t, de ce que le camarade Bowao avait rédigé et lu devant cette instance, un texte relativement à son inculpation. Mais, j’ignorais le contenu de cette note dont je ne prendrais connaissance que le mardi 9 octobre 2012, à 16h00, à la diligence d’un de mes collaborateurs.
C’est le lendemain de notre entretien et après avoir prie connaissance du texte dont-il s’agit que j’ai réalisé que les conseils et le soutien de bonne foi que j’apportais à mon jeune frère, Bowao, étaient, en fait, de l’eau que je jetais sur le dos d’un canard.
Je conclus, Monsieur le secrétaire général, que c’est à mon corps défendant que je vous fais tenir cette mise au point, eu égard à la fulgurante publicité qui a été donnée à la note introduite au bureau politique de notre parti par le camarade Bowao, et dans laquelle la justice de notre pays et votre humble serviteur ont été, semble-t-il, gravement mis en cause.
Cependant, sauf développements ultérieurs dommageables, ni la justice, ni le garde des sceaux actuel ne donneront aucune suite à cette
malheureuse séquence extrajudiciaire de l’affaire du 4 mars 2012, même si je suis conscient qu’en matière politique «qui se fait agneau, l’opinion le mange».
Je joins, volontiers, à ma correspondance, les textes de la déclaration d’incompétence du doyen des juges d’instruction faite à la presse, de la communication faite au corps diplomatique accrédité dans notre pays, de l’ordonnance aux fins de déclaration d’incompétence du doyen des juges d’instruction près le tribunal de grande instance de Brazzaville, le tout relatif aux événements du 4 mars 2012.
Veuillez agréer, Monsieur le secrétaire général, outre l’assurance de toute ma considération, l’expression de mes sentiments respectueusement militants".

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 11:59

COMMENTAIRE : Nous avons jugé très utile de publier ce mail car il dévoile ce qui se prépare envue de conserver le pouvoir entre les mains du grand éléphant : Denis Sassou Nguesso a trouvé une stratégie pour faire passer son coup d'Etat institutionnelle qui lui permettra de mourir au pouvoir. Justin Koumba, actuel président de l'Assemblée nationale, l'a dévoilée au stade Denis Sassou Nguesso de Dolisie : il s'agit d'un referendum en vue de modifier la constitution. Le mode de préparation inclura nécessairement la corruption du peuple et dans ce mail, vous saurez comment le pouvoir sassouiste compte s'y prendre.

Bonjour LDM.
Je ne sais pas si ma dernière correspondance liée à l'analyse de ta nouvelle parution du journal t'est parvenue, tant le connexion de XXXX est lente et vacillante. Je réagissais à la vision d'élaborer pour le Congo des projets à longs termes capables de prendre en compte des préoccupations itératives ou englobantes les unes des autres.
Pour illustration, la politique de municipalisation contraste avec la décentralisation des pouvoirs, même si le gouvernement, à son niveau doit assurer certains travaux de développement appelés "Grands Travaux". Ce qui revient aux collectivités locales devrait leur revenir.

Le gouvernement a pour mission première de réfléchir sur la conception des projets globalisants qui prennent en compte tous les compartiments du pays et laisser aux collectivités locales les missions d'exécuter par module, en partenariat avec les administrations déconcentrées.
Faire autrement relève de la tricherie, de l'enrichissement illicite, car les ministres se trouvent au four et au moulin.
Lundi 22 octobre 2012, Le président de l'Assemblée nationale, après avoir remercié les populations de sa circonscription Banda dans le district de Kibangou où Il s'est permis de distribuer 10 000frs Cfa par électeur supposé, dans tous les villages où il a été supposé être élu, et rien pour les villages où il était battu, Il enfourche son maillet pour la tenue d'un meeting au stade Denis SASSOU N'GUESSO de Dolisie avec pour but de demander le maintien du Président au prochain mandat. En effet, il est demandé à chaque chef de quartier de lister et  d'enrôler 200 citoyens x 28 quartiers, soit 5600 personnes, d'obédiences confondues qui seront conduits au stade - véritable mascarade, avant l'organisation du référendum, pour accepter comme un seul homme le putsch constitutionnel. Malheureusement, c'est le Niari qui s'illustre en premier, sous la barbe à papa KOUMBA Justin. Sans y penser, l'argent coulera à flot ; c'est tout ce qui reste aux dirigeants congolais pour convaincre.
J'ai lu une publication de 1983 de MOUDILENO MASSENGO sur l'assassinat de Marien N'GOUABI, notamment sur le réquisitoire de Maître OKOKO. J'en suis stupéfait sur la nature des propos qui ont servi à inculper les différents accusés. L'histoire retiendra que des innocents ont été sommairement exécutés, alors que des coupables se prélassent dans des somptueux bureaux. Par là, j'ai compris que SASSOU ne quittera pour rien au monde le pouvoir, car trop de charges passées et présentes reposent sur lui. Sa seule raison de vivre demeure la conservation du pouvoir et y mourir.
Bien à toi.


http://www.avaaz.org/fr/petition/SASSOU_DOIT_DIRE_QUIL_NE_SERA_PAS_CANDIDAT_APRES_2016_ET_RESTAURER_LA_VRAIE_DEMOCRATIE/?cPGltdb

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 11:18

Chère madame X,

bonjour.  Nous avons appris dans la lettre du continent n° 644 du 11 octobre 2012 que vous avez voulu vendre au président Denis Sassou Nguesso l'idée d'un coup d'Etat préparé et concocté sur la place de Paris, notamment dans le nord de la capitale des Gaules. Nous sommes rarement en phase avec monsieur Denis Sassou Nguesso mais le fait qu'il ait refuté une telle idée montre qu'il connaît bien les résistants qui le combattent non pas par les armes mais simplement par les idées car la démocratie n'est pas affaire de coups de poing ou de kalachnikov mais de confrontation de cortex cérébraux au travers de la recherche d'un meilleur mode de gouvernance sinon d'une meilleure gouvernance à propos d'un pays.

Nous connaissons nos frères de la place de Paris et nous savons que personne n'envisage de renverser le chef de l'Etat Denis Sassou Nguesso par la force. Celui qui s'est hissé par la force au sommet de l'Etat sait que ses adversaires, ceux qui veulent lui succéder par la force, mangent à côté de lui, dorment à côté de lui ; ce n'est pas pour rien qu'il oblige désormais Jean Dominique Okemba à être dans sa délégation au cours de ses déplacements comme le témoigne le cas du voyage à Rio au Brésil.

Le grand adepte de la méthode musclée pour accéder au pouvoir est Denis Sassou Nguesso lui-même et il le sait : le Congo ne connaît un semblant de paix que lorsque le pouvoir est entre ses mains. N'a-t-il pas à propos du président Pascal Lissouba  :  

" IL GOUVERNERA DEBOUT " ?

Loin de nous l'idée de vous retirer votre pain de la bouche si vous vous nourrissez en vendant des chimères à cet homme d'Etat mais de grâce, il vaut mieux lui vendre du ngoki ; il vous l'achètera les yeux fermés que d'inventer une histoire qui n'arrive même pas à s'asseoir pour ne pas dire qu'elle ne saurait tenir debout. Vous êtes de ceux qui enlèvent le moungouélé de la bouche de nos enfants et pour vous, tous les moyens de vous faire du fric sale sont bons.

Monsieur Denis Sassou Nguesso vous donne la preuve qu'il nous connaît bien car il ne vous a pas écoutée : oui, nous sommes contre la politique de Denis Sassou Nguesso, oui, nous sommes pour la restauration de la démocratie mais nous n'en voulons pas à l'homme mais juste au chef d'Etat, à la fonction et surtout, l'esprit du kimuntu nous habite et posséder le kimuntu, c'est comme posséder le Saint-Esprit : il n'y a point de place à la violence pour les "kimuntistes".

LE COUP D'ETAT QUI SE FOMENTE SUR LA PLACE DE PARIS N'EXISTE QUE DANS VOTRE CERVELLE DE MOINEAU ET NON SUR LA PLACE DE PARIS. PAR CONTRE, SASSOU DOIT REDOUTER LES BRUTUS QUI L'ENTOURENT. NOUS N'EN DIRONS PAS PLUS...

COUP_D_ETAT.jpg

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 14:44

Je viens à peine de visionner une émission du petit Journal de Canal + qui montre comment François Hollande a humilié Joseph Kabila au sommet de la francophonie à Kinshasa. La langue française est par ailleurs parfaite pour donner des leçons de démocratie à des dictateurs patentés récidivistes comme Sassou et Kabila. 

N'ayant pas obtenu que le président français vienne passer la nuit à Brazzaville, déjà qu'il n'a pas réussi à se faire inviter à Paris contrairement à Boni Yayi ou Ali Bongo Ondimba, Denis Sassou Nguesso a réussi à obtenir un entretien de 15 minutes - là où l'opposition à Kabila en a reçu 35 et s'est fait photographier serrant la main du président François Hollande. Une petite victoire pour le lobby de Jean-Paul Pigasse mais nous estimons qu'il n'y a pas de quoi pavoiser et notre étude de la photo en question va le démontrer. Qu'il vous vienne à l'esprit que nous avons déjà dit que sur le plan diplomatique, François Hollande ne peut que serrer certaines mains maculées du sang des innocents et qu'à défaut de les ignorer, il faudra parfois les recevoir. Et mieux vaut un entretien de quinze minutes avec Denis Sassou Nguesso à Kinshasa qu'une réception d'une minute à Paris ou une visite d'une seconde à Brazzaville !

sassou-et-Hollande.jpg

Le président Hollande ne regarde pas les journalistes comme Denis Sassou Nguesso mais semble complètement ailleurs comme s'il regrettait déjà d'avoir tendu la main à un tyran qui martyrise et explose son propre peuple à copus d'armes de destruction massive. Son angle visuel est plus bas que celui de Denis Sassou Nguesso qui lui non plus n'affronte pas les journalistes de face mais semble regarder quelqu'un d'autre dans le sens opposé. IL S'AGIT EN CLAIR DE DEUX REGARDS FUYANTS, PREUVE QUE LES DEUX HOMMES NE S'APPRECIENT GUERE...

Sur cette photo, personne ne sourit et nous savons que Sassou vient de recevoir quinze minutes de leçon sur la démocratie ; son visage indique un sentiment mitigé entre la gêne et le soulagement de se voir enfin recevoir à l'étranger par son "maître" qui semble peu l'apprécier. Rien à voir avec celle où souriant il saluait la foule à Brazzaville à côté de Nicolas Sarkozy. En fait, que cherche Sassou ? Un plébiscite, ou une illusion de plébiscite, tout simplement. Il veut absolument donner l'impression à ses adversaires et à ses détracteurs qu'il est adoubé par la France, par son président : c'est très important pour un gouverneur noir. On se rend compte que c'est pour la première fois très difficile de créer cette illusion. Le président normal François Hollande n'a pas du tout un comportement normal avec les dictateurs. 

Pour vous donner un élément de comparaison, regardez donc cette photo prise lors du passage de Nicolas Sarkozy à Brazzaville où les deux hommes regardent dans la même direction en souriant  ! La parfaite idylle entre un maître et son serviteur !


4082877_Nicolas-Sarkozy-avec-le-president-du-Congo-Denis-Sa.jpg

 

http://www.avaaz.org/fr/petition/SASSOU_DOIT_DIRE_QUIL_NE_SERA_PAS_CANDIDAT_APRES_2016_ET_RESTAURER_LA_VRAIE_DEMOCRATIE/?cPGltdb

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 11:21

C'est une information qui peut sembler anodine mais elle en dit long sur la fragilité du système pénitenciaire, sur la corruption des surveillants mal payés qui s'ajoute à celle des juges et magistrats de la république, sur le sentiment d'injustice qui peut aussi faire qu'ils ferment les yeux car les gens incarcérés en maison d'arrêt sont leurs frères, leurs parents, leurs amis, leurs connaissances quand nous savons tous qu'ils sont tous des Congolais et souffrent pour chacun de l'injustice d'un système qui ne profite en fait qu'à quelques-uns. Dans un pays où règne l'arbitraire, ça ne peut étonner personne si des prisonniers ressentent l'envie de se faire la malle et travaillent en synergie pour s'évader de nuit, profitant de l'ivresse ou de la complicité des gardiens. PERSONNE NE PEUT COMPRENDRE QUE DES PRISONNIERS SOIENT HORS DE LEURS CELLULES LA NUIT, NON MENOTTES, EN FAISANT UN BOUCAN, SANS QUE LES GARDIENS EN SOIENT POUR QUELQUE CHOSE !

Nous attendons que les pouvoirs publics communiquent sur cette affaire pour savoir  qui s'est échappé car il se pourrait que tous les prisonniers de la maison d'arrêt de Pointe-Noire se soient évadés dans la nuit du dimanche à lundi. C'est la preuve d'un système carcéral poreux, déjà que les prisons sont des mouroirs non entretenus comme si elles étaient des enclos de bêtes de somme. On entre en bonne santé et on sort malade ou mourant dans nos maisons d'arrêt et cela, même si les gardiens ne vous maltraitent pas, ne vous torturent pas. EN PRISON, COMME LE DISAIT LUAMBO MAKIADI, ON ENTRE OK, ON SORT KO. Entre l'état malsain des prisons à l'hygiène précaire, véritable bouillon de culture des microbes, virus, bactéries et le moustique qui vous harcèle dès 17 heures et les maladies contagieuses de vos voisins de cellule, votre espérance de vie ne peut que prendre un coup dans les prisons congolaises sur lesquelles règne le ministre de l'injustice Aimé Emmanuel Yoka, le supposé oncle bien-aimé du cobra royal à la longévité ministérielle exceptionnelle : normal, il fait prospérer l'injustice du clan en la protégeant de la vraie justice.

L'état des prisons éclaire sur l'importance que revêt l'homme pour un système au pouvoir et nous savons que Denis Sassou Nguesso n'accorde aucune importance à l'être humain puisque désormais il explose ses propres frères à coups d'armes de destruction massive !


Voici le le mail de M.J. :

Evasion_PTE-NOIRE.jpgUne telle opération n'a pu se faire que par une collaboration de l'ensemble des prisonniers évadés et il est plausible qu'elle se soit déroulée avec la complicité des gardiens : ils n'ont pas pu creuser à mains nues et pour casser une partie du mur, il faut un peu plus que la force physique. Or, s'ils ont réussi à obtenir des outils contendants, on peut à coup sûr imaginer des complicités. S'agit-il juste d'une partie des prisonniers ou de TOUS les prisonniers ? Attendez, j'apprends que mes potes de cellules ont fait une brèche dans le mur d'enceinte et je vais rester là à attendre la fin de ma peine - surtout s'il s'agit d'un petit larcin - alors que ceux qui détournent des milliards sont libres et continuent à siphonner le Trésor public ?

Ceci est un message, un signe au pouvoir : vos prisons ne retiennent plus les prisonniers, le Congo a commencé à se libérer. Oui, nous déplorons que des prisonniers qui ont peut-être commis des crimes et des délits graves s'évadent mais nous savons aussi que de nombreux coupables sont en liberté sur le lieu de leurs crimes de toutes sortes et que certains sont même promus - alors qu'ils devraient rendre des compte comme Richard Mondjo - au point où même la presse du pouvoir commence à tirer la sonnette d'alarme en parlant de "plaies" sans oser nous dire que LA PLUS GROSSE PLAIE PURULENTE QUI INFECTE TOUT LE CONGO N'EST AUTRE QUE DENIS SASSOU NGUESSO...


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13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 19:48

Mieux vaut tard que jamais comme dit le dicton.  Le 11 octobre 2012,  à New York, la commission de l'ONU sur la prévention du crime et justice pénale et le contrôle international des drogues a examiné la question des avoirs usurpés par les régimes déchus tunisien, lybien et on pourrait ajouter égyptien entre tous les régimes emportés par la révolution de jasmin. Cependant, pourquoi juste se préoccuper des régimes déchus - alors même que les avoirs usurpés sont dérobés par des régimes en place qui viennent cacher l'argent subtilisé en Europe, entre autres paradis fiscaux ? Le procès des biens mal acquis est un exemple qui prouve qu'il est possible d'intenter un procès à un régime encore actif, une dictature au pouvoir comme celle du clan Sassou & Nguesso.

La communauté internationale est-elle démunie juridiquement face à des régimes au pouvoir pour ne s'en prendre à eux que déchus ? Qu'est-ce qui pourrait expliquer les réticiences ? Les enjeux économiques ? Est-ce la raison pour laquelle l'affaire des biens mal acquis traîne en longueur ? Il est à peu près certain que si le clan Sassou & Nguesso avait perdu le pouvoir, l'affaire des Biens Mal Acquis pour ses membres aurait pris une autre tournure. Il y a un proverbe qui dit : "C'est lorsque le chat n'a plus de griffes qu'on le capture aisément". Le monde qui se dit civilisé doit comprendre que nul n'est civilisé s'il ne respecte pas les principes qu'il établit lui-même - notamment en faveur des droits de l'homme et de la justice.

 

ONU-Debat-Restitution-des-avoirs-des-dictateurs-dechus.jpg

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13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 18:18

Edito Sur HollandeNous venons de lire et relire l'éditorial de Denis Sassou Nguesso et de son griot blanc dans lequel ils se plaignent du fait que le président François Hollande n'ait pas daigné traverser le fleuve pour passer une petite journée à Brazzaville. Et le griot blanc le mieux payé de la planète d'étaler son argumentaire : sous la main de pigasse, Sassou commence par estimer que le séjour du président français ne peut être qu'imparfait puisque son programme n'inclut pas un séjour à Brazzaville.

Hollande est libre de ses mouvements et il est de très mauvais ton de lui forcer la main. L'homme a déjà eu du mal à aller s'encrasser avec la dictature kabilienne pour ne pas craindre d'aller noircir son image à côté du pire dicateur après Adlof Hilter. Hollande sait que ses fréquentations sont jugées, jaugées, soupesées et elles peuvent être très décriées. Il a déjà à souffrir de la présence de Denis Sassou Nguesso à Kinshasa et cela nous paraît une peine suffisante.

L'homme qui explose son peuple à coups d'armes de destruction massive pour ensuite accuser des innocents , il faut avoir bien du courage pour lui serrer la main et, surtout, d'aller chez lui, là où le maniement de l'assiette et de la cuillère roumaines le conteste avec le Champagne au venin de cobra.

Sassou à travers son nègre blanc d'ajouter que François Hollande sera le premier président français à ne pas visiter le Congo. Eh bien, vu qu'il souffre de mauvais sondages en métropole, il est bon d'être premier quelque part. Le fait de ne pas venir à Brazzaville est même un exemple que d'autres présidents devraient suivre car le fait d'être le seul qui ne visite pas la capitale la plus sale du monde ne signifie pas qu'il a tort de le faire puisque ce n'est pas une obligation : ce n'est pas comme si le pétrole allait échapper aux Français pour être exploité par les Chinois ou comme si le huan allait remplacer le franc cfa. Il n'y a pas d'os dans la soupe et surtout, il n'y a pas péril dans le business.

Visiter Gorée sans visiter Loango ? Mais Loango depuis quand Sarkozy ou Chirac s'y sont rendus ? Loango se meurt dévoré par l'océan et le sel sans que Denis Sassou Nguesso s'en soucie. Alors, de quoi parle-t-on ? Combien de fois Denis Sassou Nguesso, en quarante de règne s'est rendu à Loango ? Alors, monsieur Pigasse, il faut arrêter ton lobbying de pacotille- juste pour mériter tes pétrocfas mal acquis.

Quant à Savorgnan de Brazza, le fait que le corps supposé du colon repose à Brazzaville n'est pas une bonne chose mais une insulte à la liberté parce que glorification de la colonisation, de l'esclavage ! D'ailleurs, remettons les choses dans l'ordre : "c'est Sassou seul pour des raisons de fétichisme (nkini) qui voulut construire à coups de milliards un mausolée à son frère franc-maçon Savorgnan de Brazza. Le peuple congolais n'y est pour rien : ce n'est pas comme si  les Congolais ont été consultés par referendum dans cette honteuse et humiliante affaire ! Savorgnan est le seul colon qui serait glorifié par ceux qu'il a opprimés, ceux dont il a volé les droits - alors même qu'il ne venait pas de la part de la France.

Quant au rôle que Brazzaville joua dans la libération de la France, il s'agit d'un autre Congo, pas celui de Sassou et  ces deux Congos n'ont rien en commun ; Pigasse essaie de culpabiliser Hollande mais ça ne marche pas : Hollande peut très bien recevoir  les quelques anciens combattants congolais qui restent en France ; ce n'est pas comme si Denis Sassou Nguesso y était pour quelque chose.

Oui, un homme politique est maître de son calendrier mais on ne lui force pas la main ; c'est mal poli, monsieur Jean-Paul Pigasse et d'un tel manque de tact. Qu'espérez-vous donc obtenir par une simple visite de François Hollande à Brazzaville ? La fin de l'affaire des Biens Mal Acquis ou des autres poursuites judiciaires qui comme autant d'épées de Damoclès, sont suspendues au-dessus du clan Sassou-Nguesso ? Ou peut-être espérez-vus lui faire boire une potion de sorcier pour qu'il obéisse aveuglément au dictateur de Brazzaville qui explose désormais ses propres frères à coups de bombes ?

Hollande peut contempler le fleuve Congo de Kinshasa et si De Gaulle était en vie, il est certain qu'il ne viendrait pas une seule seconde à Brazzaville car sa capitale d'antan était celle du Kimuntu et non celle de l'arbitraire, de l'ethnoracisme, de la violation des droits de l'homme et des libertés primaires.

Il est des fois où la tentation ressemble bizarrement à la traversée d'un fleuve. Bravo, François Hollande d'y avoir résisté car nous savions que vous enverrez un message aux deux Congos de la seule rive  gauche : vous n'avez pas besoin de traverser puisque vous avez les oreilles de Denis Sassou Nguesso juste en face de vous. Le temps et l'histoire vous donneront raison car si vous avez eu par nécessité l'obligation de venir au sommet de la francophonie à Kinshasa, la langue française dans laquelle ont été rédigés les droits de l'homme ne vous aurait pas pardonné de venir à Brazzaville serrer la main d'un tyran, une main maculée du sang des innocents qui meurent chaque jour parce qu'elle les affame. MERCI, MONSIEUR LE PRESIDENT FRANCOIS HOLLANDE !


http://www.avaaz.org/fr/petition/SASSOU_DOIT_DIRE_QUIL_NE_SERA_PAS_CANDIDAT_APRES_2016_ET_RESTAURER_LA_VRAIE_DEMOCRATIE/?cPGltdb

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