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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 20:47

COMMENTAIRE : C'est un homme sensible qui réagit à travers de la voix de son ministre de la communication et porte-parole, Bienvenu  Okiémy. Quoi que l'on dise de monsieur Denis Sassou Nguesso, force est de reconnaître que c'est un homme, peut-être à l'excès,  sensible. Des deux côtés de la balance : en bien mais peut-être plus en mal. Il fait par exemple montre d'une certaine fidélité en amitié et sa bienveillance à l'égard des siens est légendaire au vu de leurs malversations qui mériteraient qu'il s'en sépare mille fois. Nous lui reconnaissons parfois une certaine hauteur mais l'homme est otage de son clan, de forces qui l'encerclent, qui l'alimentent et qui s'imprègnent de lui pour grandir encore et encore. EN MAL... Si Sassou veut marquer les esprits, qu'il se montre sensible à la souffrance du peuple, qu'il nous restitue notre démocratie confisquée et qu'il s'efface du pouvoir en 2016.

C'est Okiémy qui parle mais avec le ressentiment et les mots de monsieur Denis Sassou Nguesso, le tout maquillé dans un propos attribué à tout le Gouvernement  congolais. En réagissant aux propos d'Eva Joly, Denis Sassou Nguesso montre qu'il ne veut pas que l'idée qu'on le traite dans des termes qui font de lui un monstre fasse son chemin dans la conscience et l'opinion publique françaises et même au-delà. Il sait que la mort est la voie de tous mais entrer dans l'histoire comme un assassin est la pire des insultes. Cependant, n'est-il pas trop tard ? Il y a certainement une différence entre tuer avec ses mains propres et commanditer un crime. Le pouvoir ne se pense-t-il pas comme le lieu où il est difficile de garder les mains propres ? Il est bon que des Grands Hommes on ne se souvienne que des bonnes actions mais encore faille-t-il qu'elles existent au point de surclasser les mauvaises... Eva  Joly avait-elle besoin de se mêler d'un contexte historique qui ne la concerne point  à  dessein électoraliste ?  

Ceux qui attendaient une plainte n'ont eu qu'un communiqué dans lequel il va jusqu'à dire qu'il se passerait de visites officielles en France si elle était élue et en proclamant cela, ce n'est pas à cette femme qui n'est créditée que de 2% dans les  sondages qu'il s'adresse mais au futur président français. Sassou réclame de la considération et le message sera entendu car il sait sur quoi il est assis.

Nous ne voyons en Sassou que le pion d'un système et, de ce point de vue, sa disparition ne fera pas disparaître le système, un système qui entend maintenir les "nègres" dans une servitude qui ne s'avoue plus en toute clarté.

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OKIEMYLe Gouvernement congolais réagit aux propos d'Eva Joly

Mardi 14 Février 2012 - 18:29
Communiqué du Gouvernement de la République du Congo
Le Gouvernement de la République du Congo vient de réagir aux propos tenus par Mme Eva Joly traitant le chef de l’Etat congolais Denis Sassou N’Guesso d’«assassin». Voici le communiqué du Gouvernement lu par le ministre de la communication, des relations avec le parlement et porte-parole du Gouvernement Bienvenu Okiemy.
"Communiqué du Gouvernement de la République du Congo

Au cours d’une réunion publique dans le cadre de l’élection présidentielle française où elle est engagée, Madame Eva Joly a pris le parti perfide de diffamer avec acrimonie, le Président de la République du Congo, Monsieur Denis Sassou N’Guesso, en le traitant d’assassin.

Indigné et outré, le Gouvernement congolais condamne avec véhémence ces allégations graves, outrancières et irresponsables proférées, de surcroît, par une candidate à la présidence de la République française.

Le Gouvernement congolais est d’autant plus surpris et choqué par la gratuité et la violence de cette accusation fallacieuse que Madame Eva Joly n’a jamais mis les pieds au Congo pour en parler avec tant de certitudes.

Sauf si ce n’est pour elle un exutoire pour épancher sa haine et son mépris, Madame Eva Joly doit savoir que le Président Denis Sassou N’Guesso qui porte avec honneur et dignité la charge de son peuple, n’est pas le criminel qu’elle croit. Denis sassou N’Guesso n’a jamais tué personne au Congo et certainement pas en Norvège.

Si malgré tout, Madame Eva Joly persévère dans ses préjugés et dans l’altération de la vérité et de l’histoire d’un pays qu’elle ne connait pas et qui ne représente rien pour elle sinon qu’à assouvir ses fantasmes, qu’elle soit rassurée que si elle était élue Présidente de la France (comme elle semble en être convaincue), le Président Denis Sassou N’Gueso ne demandera jamais à la rencontrer ni en France, ni ailleurs. Le peuple congolais ne s’en portera pas plus mal.

                              Fait à Brazzaville le 14 février 2012"
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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 18:43

 

COMMENTAIRE : L'Affaire des Biens Mal Acquis a parfois besoin de faire parler d'elle. De temps en temps, il y a un soubresaut, un événement qui donne l'illusion d'une avancée. Toujours chez les autres - jamais chez les Sassou & Nguesso. Après la mise en fourrière de ses voitures de luxe, voilà que la justice française lance une perquisition dans l'immense appartement de Teodoro Nguema Obiang Mangue sis avenue Foch à Paris. Avec les moyens de la justice française, nous nous étonnons de la lenteur de la procédure. La justice se serait-elle mise à la vitesse de la pression politique ? Plus cette affaire dure, plus les prévenus ont le temps de prendre les dispositions nécessaires pour l'évaporation des Biens et Argent Mal Acquis dans la nature. Et si c'était le but poursuivi par les pressions politiques, s'il en est ?

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271375_teodoro-nguema-obiang-mangue-d-le-fils-du-president-.jpgPARIS - Une spectaculaire perquisition a été menée mardi dans l'appartement du fils du président de Guinée Equatoriale Teodoro Obiang, avenue Foch à Paris (XVIe), dans le cadre de l'affaire dite des biens mal acquis par des chefs d'Etat africains.

Teodoro (dit Teodorin) Nguema Obiang Mangue était apparemment absent de cet immense appartement, situé dans la très chic avenue Foch. Un camion de déménagement était garé dans la contre-allée devant l'entrée de cet hôtel particulier de six étages.
En juillet 2011, Libération avait décrit une propriété de 2.185 m2 s'étendant sur six étages et des dizaines de pièces.
Conduite par les deux juges d'instruction chargés du dossier et les policiers de l'Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF), la perquisition s'est déroulée malgré des oppositions sur place, certains occupants invoquant l'immunité diplomatique.
En septembre, plusieurs véhicules appartenant à la famille du président équato-guinéen avaient déjà été saisis au domicile du dirigeant africain.
"Cet immeuble appartient à l'Etat équato-guinéen et non à la présidence", a protesté sur place l'avocat de la Guinée Equatoriale, Me Olivier Pardo.
"Je suis venu protester de la façon la plus vive car nous considérons qu'il s'agit du territoire de la Guinée équatoriale par le principe de souveraineté. C'est une mission diplomatique. Nous contestons absolument les opérations qui sont en train de s'y dérouler", a-t-il dit aux journalistes en dénonçant une "atteinte grave aux principes diplomatiques internationaux".
Collection Bergé - Saint-Laurent
"C'est un endroit inviolable et en dépit de cela des opérations de perquisition sont en train de s'y dérouler", a insisté l'avocat, selon qui cet immeuble héberge "la représentante de la Guinée Equatoriale auprès de l'Unesco".
"Imaginez ce qui se passerait si la même chose se déroulait en Guinée Equatoriale avec un bâtiment diplomatique français", a-t-il ajouté.
Sur place, la chargée d'affaires de Guinée Equatoriale en France a "protesté de la manière la plus ferme".
Les juges Roger Le Loire et René Grouman enquêtent depuis décembre 2010 sur les conditions dans lesquelles trois chefs d'Etat africains, Denis Sassou Nguesso du Congo, Teodoro Obiang Nguema et le défunt président gabonais Omar Bongo Ondimba, ont acquis un important patrimoine immobilier et mobilier en France.
Ils veulent déterminer si ces acquisitions relèvent du recel et du blanchiment de détournement de fonds publics étrangers.
  
Les biens de la famille Obiang sont particulièrement dans la ligne de mire des enquêteurs qui ont récemment conclu que le patrimoine de ces familles s'était enrichi de nouvelles acquisitions en dépit de la plainte les visant, déposée en 2008 par Transparency International France (TIF).
Le fils de M. Obiang a ainsi acquis des oeuvres d'art lors de la vente de la collection Yves Saint Laurent et Pierre Bergé en février 2009 pour 18,35 millions d'euros.
  
"Fait atypique", soulignait dans une note la cellule anti-blanchiment de Bercy, Tracfin, ces biens ont été payés par "la Somagui Forestal, société forestière sous contrôle de Teodoro Nguema Obiang, ministre de l'Agriculture et des forêts qui est à l'origine des virements".
Les enquêteurs avaient aussi enregistré le transit en France de 26 voitures de luxe et six motos d'occasion, d'une valeur d'environ 12 millions de dollars, par l'aéroport de Vatry (Marne).
  
Pour l'avocat de TIF, Me William Bourdon, avec cette perquisition "les choses s'accélèrent, un nouveau chapitre s'ouvre".

 

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 11:23

Joe Washington EBINA (1)COMMENTAIRE : C'est un mail que nous avons reçu et qui vaut d'être publié. La Fondation Ebina se substitue souvent à l'Etat - sans en avoir les moyens. Selon les lois internationales, l'Etat devrait subventionner la Fondation Ebina afin qu'elle accomplisse sa mission d'assistance. Il n'y a pas de raison que seule la Fondation CONGO-ASSISTANCE de madame Antoinette Sassou Nguesso puisse bénéficier de financements de l'Etat. Le caractère apolitique de l'action de la Fondation Ebina va sans dire ; c'est certainement le point crucial qui augmente sa sympathie auprès du peuple congolais. Son action désintéressée ne regardant pas à l'identité et à la région s'illustre encore une fois lors de sa rencontre avec les sages et ressortissants du Pool. Si Denis Sassou Nguesso est mal inspiré, il n'a qu'à regarder l'action de la fondation Ebina : Oyo n'est pas le centre de la souffrance au Congo pour en être le centre des préoccupations du grand éléphant. Il faut être capable de s'élever au-dessus des contingences charnelles pour mériter d'être considéré comme "LE PRESIDENT DE TOUS LES CONGOLAIS ET NON COMME LE MAIRE D'OYO..."

 

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Comme le dit un vieux proverbe : "Ceux qui ont les mêmes penchants se recherchent mutuellement". C'est cette ferme volonté d'unir leurs forces pour apporter tant soit peu leur assistance aux personnes démunies et vulnérables sur toute l'étendue de notre territoire national qui a motivé la signature, le 4 février 2012 à Brazzaville,de l'accord de partenariat entre la Fondation Ebina et l'association des notables et ressortissants du Pool en sigle : ASSONOREP.

A cet effet, les présidents de la Fondation Ebina, Joe washington Ebina et de l'ASSONOREP, Jean Aimé Bazébimio, qui vivent journalièrement les réalités tangibles des personnes démunies et vulnérables de tous les âges et couches sociales, ont reconnu cette évidence lors de de la signature de cet accord de parténariat. Prenant la parole à cette occasion, Joe Ebina, tout en remerciant les membres de l'ASSONOREP pour le choix de la Fondation Ebina pour ce parténariat, a souligné que l'union fait la force ; ce qui pour lui devrait permettre la mise en oeuvre de plusieurs actions sociales au profit de tous ceux qui incontestablement en ont besoin, pour le plus grand plaisir de l'ASSONOREP et surtout de la Fondation Ebina qui a toujours fait de l'assistance aux démunies et vulnérables son cheval de bataille.

Joe Ebina a rappelé à cette occasion que l'organisation qu'il préside est en train de pérenniser et de matérialiser davantage la volonté farouche dont avait fait toujours montre leur père Charles Ebina de son vivant : "Nous n'avons pas de gros moyens mais une grande volonté de venir en aide aux personnes en détresse, raison pour laquelle nous apportons notre assistance partout où le besoin se présente",  a-t-il conclu.

Le plus fort de la rencontre fut la remise par le président de l'ASSONOREP à Joe Ebina d'un coq  comme le demande la culture du Pool, mais le plus édifiant était la valeur du cadeau qui, selon le président de l'ASSONOREP, est un signe de pouvoir et de victoire :   en son temps en pleine occupation, De Gaulle, qui se réfugia un moment au Congo, reçut ce même cadeau des Congolais qui lui prédirent la victoire et la fin de l'occupation de la France par les Nazis.

Le Congo qui attend un changement depuis des années aura peut-être dans un futur proche besoin des services d'un patriote à l'instar de Joe Washington Ebina. Pour couronner la cérémonie, les membres de l'ASSONOREP invitèrent Joe Ebina à partager un pot et un repas avec eux.

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 10:58

COMMENTAIRE : Décidément, la poisse ne vient pas qu'une fois : après le piratage de son dernier album Abracadabra dont les vingt chansons se retrouvent sur Youtube avant sa parution dans les bacs, Koffi Olomidé aurait été rattrapé par la justice française. Un ami vient de m'envoyer un mail qui annonce l'arrestation du musicien congolais (RDC) Koffi Olomidé suite à une plainte de trois de ses danseuses pour viol. L'information a été relatée par le site  www.reveil-fm.com. Si elle est confirmée, lui qui se moquait de Papa Wemba va découvrir l'étroitesse d'une geôle de prison et la signification d'un numéro d'écrou

La musique n'est plus ce qu'elle était à l'époque de Wendo ou de Tabu Ley avec de nos jours un sale mélange des genres qui associe affairisme, politique, immoralité et art musical. En tout cas, la musique des deux Congos n'adoucit plus les moeurs depuis que les musiciens chantent pour les criminels et les escrocs : l'art se devrait être au-delà de la politique et de l'affairisme mais  la vénalité de nos musiciens leur fait perdre tout sens moral : tous ces noms cités dans des chansons contre de l'argent, toutes ces chansons laudatives à l'égard de personnages peu scrupuleux comme ces soutiens à des dictateurs font perdre tout l'idéal romanesque que doit revêtir la musique...

KoffiArrete.jpg


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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 22:40

Emmanuel-Mayuka-pour-la-Zambie-930x620_scalewidth_630.jpgJe viens de suivre le match de football qui consacre la sélection zambienne comme championne d'Afrique des Nations pour la première fois. La quatrième finale aura été la bonne pour les Chipolopolos.

Après avoir raté un pénalty, Didier Drogba et la sélection ivoirienne s'inclinent aux tirs au but. De nombreux chefs d'Etat ont assisté à cette finale dont  monsieur Denis Sassou Nguesso et monsieur Alassane Ouattara. La sélection ivoirienne en dépit de toutes ss stars a été terne et méconnaissable devant la rigueur du football zambien.

De mon humble avis, le match n'a pas été à la hauteur de l'événement. S'il y a une leçon à tirer, on pourrait dire : "ce n'est pas la somme des stars qui fait une équipe victorieuse mais la détermination et la cohésion collectives". Aprés la disparition de leur équipe nationale dans un crash, les Zambiens peuvent se dire qu'ils ont réussi à reconstruire leur équipe nationale.

En matière de football, le Congo a encore du chemin à faire : cela fait un bout de temps que nous n'avons pas participé à une phase finale de la CAN - en dépit de la valse des ministres du sport. Tant que l'ingurgition de la Ngok sera notre sport favori...

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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 22:33

ACCIDENT_RDC.jpg

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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 10:08

Lorsque Mwangou m'apprend que les étudiants de première année à l'université Marien Ngouabi ne perçoivent pas de bourse, une situation rarissime dans le monde universitaire, j'accuse Denis Sassou Nguesso de vouloir détruire l'université et de caresser l'idée de la baisse du niveau d'instruction dans tout le pays afin d'annihiler la contestation politique : lorsqu'il n'existe qu'une seule université dans le pays, avec des étudiants qui viennent de tout le pays, sans soutien à Brazzaville, une ville où la vie est chère, dans laquelle ils doivent prendre le bus avec en plus le problème des demi-terrains - pour se déplacer, il faut être super motivé pour résister pendant une année dans ces conditions et, surtout, passer en année supérieure pour enfin bénéficier de la bourse.

Non, monsieur Denis Sassou Nguesso, un homme d'Etat qui n'a pas perdu tout son kimuntu-bomoto n'agit pas de la sorte : si vous voulez faire des économies significatives dans le budget de l'Etat, faites-les ailleurs, pas sur des pauvres étudiants de première année, par exemple sur vos voyages à l'étranger, les salaires des ministres, des députés et sénateurs, les différents dons à l'étranger (quand on donne de l'argent à des organismes ou à des pays étrangers comme des voitures achetées au gouvernement de Centrafrique, on  doit être capable de donner une bourse aux étudiants de première année). Ils doivent se loger, manger, se déplacer et je me demande si j'aurais pu m'en sortir si à mon époque nous ne recevions pas la bourse en première année universitaire : même lorsqu'on trouve un petit soutien familial, amical ou clanique, il ne dure pas plus de deux ou trois mois...

Comment peut-on se concentrer sur ses études lorsqu'on n'a pas mangé ou qu'on a marché pendant des heures pour se rendre à l'université ? Toute politique est délibérée et bien pensée dans les conséquences qu'elle produit. Monsieur Denis Sassou Nguesso : une telle décision aussi maladroite soit-elle poursuit un objectif et ce dernier ne peut être que malsain. L'objectif poursuivi par votre gouvernement ne peut être que la réduction du nombre d'étudiants et la dégradation du niveau global de la qualité du savoir et comment espérez-vous avec une telle politique faire du Congo un pays émergent d'ici à 2025 ?

Comme ça vous voulez construire une université au nord ? Comment feront les étudiants de première année pour s'acheter une moustiquaire ? comment feront-ils pour manger ? Vont-ils cultiver des patates tout en allant à l'université  ? Ou seront-ils tous du nord et recevront-ils une bourse à ce titre particulier (on vous sait capable d'une telle ignominie) ?

Nous avons été parmi les premiers à proposer l'idée de la création de pôles universitaires totalement centrés sur l'environnement et les besoins du pays : on devrait avoir une université dans le Kouilou pour  étudier et exploiter les ressources de l'océan qui sont énormes, la pétrochimie, la pisciculture, la sauvegarde de l'environnement marin, etc. Au nord, elle serait orientée préservation et exploitation des ressources de la forêt tropicale et de l'hydrographie (faune, flore). Nous envisageons une université centrée sur l'architecture et les travaux publics pour éviter d'être tout le temps dépendants des Chinois ; l'exploitation et la transformation totales de notre bois sur place peut aller dans le sens de l'amélioration des conditions d'habitation (châlets ou autres constructions de qualité). Nous pouvons nous-mêmes construire nos routes, nos barrages, nos palais et villas parce que nous y aurons mis les investissements nécessaires. 

En France, chaque ville possède une ou plusieurs universités sans compter les instituts, les écoles d'ingénieurs. Pour ne prendre que l'exemple de la pharmacopée, elle gagnerait à travailler sur l'énorme potentiel de notre flore tropicale très riche avec de nombreuses essences encore inconnues.

Nous avons énuméré le nombre de quatre à cinq pôles universitaires à des endroits stratégiques - de sorte à éviter le déplacement des étudiants ou à les minimiser - en plus de l'université Marien Ngouabi qui doit être totalement réhabilitée - comme cette faculté des sciences qui a été laissée à l'abandon au point de devenir une antre de voyous. Parmi ces pôles, le gouvernement doit mettre en place un pôle NTIC mais cela ne peut se faire sans la stabilisation des conditions énergétiques et l'installation de la fibre optique dans tout le pays. On pourrait ainsi informatiser l'état civil, les décès, l'armée, et simplifier les opérations de contrôle au niveau de l'Etat et la fonction publique, etc.

Une telle décision de ne pas octroyer la bourse aux étudiants de première année provoque l'abandon de plusieurs étudiants et ceux qui redoublent à cause de la dureté des conditions de vie peuvent abandonner au bout de deux ans à cause de la pénibilité de telles conditions d'études.

Nous demandons aux étudiants congolais de se révolter face à une telle situation. Il faut que ce message soit diffusé dans les milieux universitaires afin que les étudiants réclament la bourse dès la première année (j'ai appris qu'un certain journal reprenait mes articles ; je lui demande de diffuser cet article dans les milieux étudiants) : elle ne coûtera pas grand' chose au budget de l'Etat qui ne cesse d'augmenter. La bourse pourrait coûter 3 à 6 milliards de francs cfa par an et c'est tout à fait envisageable parce que nous avons des surliquidités et que le budget de l'Etat le permet. Et il ne faut pas oublier que celle-ci booste l'économie parce que les étudiants sont des consommateurs comme les autres.

Avec l'économie faite sur les bourses toutes ces années, le pouvoir peut construire un campus qui peut loger TOUS les étudiants et leur offrir gratuitement des repas.

Je suis profondément choqué, outré d'apprendre une telle chose. Monsieur Denis Sassou Nguesso, en plus d'être criminelle, méchante et gratuite, une telle décision politique est une violation des droits de l'homme et un crime contre l'humanité, contre la nation et contre le savoir. Vous affaiblissez nos étudiants, vous abaissez leur niveau d'instruction et vous dégradez  notre université, en les affamant, en les exposant à des conditions peu propices à l'étude. Rien qu'une telle décision mérite que les jeunes du pays se soulèvent, se révoltent - parce que c'est très grave !

J'ignorais tout de cette situation sinon je l'aurais dénoncé plus tôt. A la mauvaise qualité de l'enseignement universitaire s'ajoutent les mauvaises conditions de vie des étudiants. Combien d'étudiants brillants ont dû se décourager à cause des difficultés engendrées par cette privation de bourse ? Nous souhaitons obtenir des statistiques d'abandon d'études  pour démontrer le caractère nuisible d'une telle politique. Ce n'est pas parce que monsieur Denis Sassou Nguesso n'a jamais été étudiant ou n'a jamais fait d'études qu'l doit ainsi punir les étudiants du pays !

Je suis choqué par une telle politique  attentatoire au savoir, qui bouleverse l'avenir des fils du Congo, une politique nuisible qui devrait soulever les étudiants du Congo. C'est inacceptable et inadmissible de ne pas tenir compte des conséquences dramatiques d'une telle décision universiticide...

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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 17:53

Nous venons d'avoir vent par notre réseau au Congo que monsieur Denis Sassou Nguesso aurait pris connaissance de la détresse de nos étudiants en Chine en consultant votre site. Il s'en serait offusqué au point d'envoyer un émissaire en Chine afin de résoudre ce problème.

Le Lion De Makanda ne fait que jouer son rôle de citoyen en mettant cet espace au service de la justice sociale. Nous invitons les étudiants congolais en Chine à nous tenir au courant des avancées que pourrait connaître cette affaire de bourses non payées.

Nous savons qu'il est très difficile à des citoyens de surcroît à l'étranger de porter des revendications qui arrivent jusqu'aux oreilles du gouvernement (qui se complaît souvent à mettre une distance entre le peuple et lui comme s'il représentait des extraterrestres) : déjà qu'ils ne vous reçoivent pas ; c'est encore plus difficile qu'ils transmettent vos doléances à qui de droit - surtout s'ils sont eux-mêmes en cause.

Notre espace se veut revendicatif. Nous répétons que nous n'avons rien contre monsieur Denis Sassou Nguesso ou n'importe quel autre membre du gouvernement pris individuellement : nous ne regardons que les fonctions - publiques de préférence. Nous interpellons un système politico-social pour que la douleur du peuple soit atténuée, que l'injustice sociale soit corrigée autant que possible - même si nous reconnaissons que tout ne peut être parfait. D'ailleurs, nulle part au monde, les choses ne sont parfaites à cent pour cent mais l'idéal est de tendre vers un "mieux", vers une amélioration constante des conditions de vie de l'ensemble de nos concitoyens.

Le traitement des ressortissants d'un pays à l'étranger revêt une importance capitale : il est le baromètre des droits et des devoirs que concède un Etat à ses sujets et cela exposé à l'appréciation de la communauté internationale. La Chine pourrait refuser des étudiants si les bourses ne sont pas payées - alors qu'elle en paye déjà une partie. Envoyer des étudiants à l'étranger pour les laisser mourir de faim - parce qu'un membre du corps diplomatique peu scrupuleux leur causerait du tort - est inadmissible. J'accuse souvent la passivité de l'Etat : un Etat doit être réactif et gérer  les réponses au quotidien, le plus rapidement possible et c'est à cela que doit servir la grosse machine de l'Etat.

Il y a aussi le cas des militaires à l'étranger qui ont écrit sur votre site pour réclamer la régularité de leurs émoluments à l'étranger. Nous essayerons de trouver le lien de leur article.

La bourse conditionne la réussite de nos étudiants à l'étranger : il est évident que le stress, la faim, les soucis, peuvent altérer les conditions de l'apprentissage. Aussi, insistons-nous pour que le cas de nos étudiants, de nos fonctionnaires, de nos stagiaires, de nos militaires à l'étranger soit une des priorités du gouvernement. Hélas, nous apprenons aussi que les ministres ont du mal à rencontrer le chef de l'Etat et souvent, certains ne le voient qu'à l'étranger !

Monsieur Denis Sassou Nguesso a nommé des ministres d'Etat à la tête de quatre pôles pour réduire ses contacts avec l'ensemble des ministres, chaque ministre ayant obligation de s'adresser à son ministre d'Etat de pôle de tutelle. Or, une telle politique a un défaut : elle expose les autres ministres au bon vouloir des  ministres chefs de pôle - qui peuvent redouter de déranger le grand éléphant. Et ce n'est pas facile de lui en toucher un mot s'il est toujours à l'étranger. En ce moment, il est à Libreville où il va assister à la finale de la CAN, la Coupe d'Afrique des Nations. Ensuite, il trouvera bien l'occasion de s'envoler pour une autre destination...

Nous avons déjà dit que l'on ne solutionne pas les affaires d'un pays au téléphone à cheval entre deux avions. Il faut parfois que monsieur Denis Sassou nguesso aille voir de ses propres yeux certaines réalités. La question du contrôle est essentielle à la bonne gestion des affaires de l'Etat. Aussi apprécions-nous, si c'est le cas, qu'il ait pu déléguer quelqu'un en Chine pour en avoir le coeur net sur la situation des étudiants congolais. Néanmoins, si les étudiants avaient leur propre représentant à l'Ambassade du Congo en Chine, on aurait pu faire l'économie de ce voyage : les étudiants doivent avoir un petit bureau où les membres de leur association pourraient être en contact directement avec les autorités de leur pays dans le cas où leurs doléances ne peuvent être transmises par l'ambassade ou tout autre canal officiel.

C'est une chance que nous ayons mis un outil internet à disposition pour créer une sorte de lien entre la diaspora et le Congo. Nous sommes-là pour apporter aussi faire le peut notre grain de sable à l'édification d'un Congo nouveau où tout le monde aura sa chance selon ses capacités. C'est un travail désintéressé ; à ceux qui se demandent où je trouve une telle énergie pour écrire autant, je ne dirai qu'une chose : ma force, mon énergie, c'est l'amour du Congo et rien d'autre. J'essaie de garder un lien avec mon pays car ce qui s'y passe m'intéresse. Un philosophe a dit : "Les affaires de tout le monde sont des affaires politiques ; les affaires politiques sont les affaires de tout le monde..."

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 08:26

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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 21:49

COMMENTAIRE : Regardez cet homme qui tient un verre de Champagne à la main, l'air heureux, insouciant, sûr de lui, certain du soutien de la France, un homme qui semble lever son verre pour fêter une alliance car il faut bien porter un toast à quelque chose et on trinque au malheur du peuple congolais. L'air malicieux de ce regard suffisant ne se soucie guère des affaires, de sa réputation, du mal qu'il inflige à des enfants, à des femmes qu'il laisse mourir sans soins, il sait que son maître fera en sorte que son règne dure, perdure. L'affaire des Biens Mal Acquis ne piétine-t-elle pas ? Peau noire, masque blanc ; blanche peau, masque noir...

A l'Elysée, il se sent comme chez lui et son sourire montre qu'il a obtenu d'un Sarkozy admiratif de ce génie du mal ce qu'il est venu chercher. La Françafrique est née mais la Françafrique refuse de mourir et ceux qui la ressuscitent pour en faire un phénix sont unis dans un pacte qui est au-delà du bien et du mal car la gloire est ivresse qui ne se boit qu'à la louche des peuples piétinés. A l'heure austère de la crise, la France a plus que jamais besoin de son gouverneur noir et le gouverneur sait que le maître ne peut se passer de lui. La symbiose est parfaite : deux deux côtés, on suce des peuples...

Ils s'aiment et ça se voit ; ils s'apprécient et ça se sent. Sarkozy doit se dire : "Mais comment fait-il pour durer en étant si mauvais ?" Dans les curies élyséennes se trament des drames noir-pétrole, dans l'enceinte de ce qui est toujours une puissance coloniale se fomentent des intrigues qui bafouent les droits de l'homme en vouant les chairs noires aux gémonies.

La dictature qui sourit, la "démocratie" qui regarde admirative, qui peut imaginer une alliance aussi saugrenue ? Telle est la dialectique de la pauvreté, par chaînes et par sangs versés, par souffrances et par conspirations ourdies.

Je prends la terre mère à témoin, je lève les yeux pour pleurer sur l'histoire. L'homme est mort à la naissance de l'argent et même la plus vieille démocratie du monde ne peut sortir que corrompue face à un drame qui tue son âme parce qu'elle a cessé de vivre en esprit pour se complaire dans une matérialité qui n'arrive même plus à la grandir.

Nul ne sort grandit quand il trinque avec le mal, nul ne se prévaut immaculé quand il boit le sang des peuples, nul ne peut vanter la supériorité de sa civilisation quand elle n'est qu'avilissement, déshumanisation parce que, nous le sentons, au travers de cette idylle vache, et le maître et l'esclave se ressemblent car ils sont deux versants d'une même pièce, deux parties en noir et blanc d'un yin et d'un yang qui polluent le monde, qui souillent les esprits. Non, il n'y a pas de civilisation, là où la création humaine (l'argent) vaut mieux que son créateur (l'homme). J'ai été pétri à l'or noir du kimuntu-bomoto, un concept que j'ai remis au goût du jour pour montrer que l'être vrai, pur, est d'abord suffisance ontologique et celui qui se suffit n'a jamais envahi personne, n'a jamais colonisé personne, n'a jamais exploité personne, n'a jamais laissé son voisin mourir de faim.

Je viens de la terre jaune de Boungoto, là où les chefs mangent les bananes qu'ils ont plantées. La beauté encravatée cache en réalité la saleté d'une âme qui s'est vendue au diable pour paraître grande alors qu'au-dedans on est en fait tout petit. Qui peut croire, qui peut imaginer  qu'un homme heureux ait envie de souffrir autrui ?

 

                            LION DE MAKANDA, MWAN MINZUMB'

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Congo-Brazza, dernier bastion de la Françafrique

Rien de surprenant à ce que Robert Bourgi évoque le Congo de Sassou Nguesso dans les affaires de financement de la vie politique française. Les vieilles pratiques y ont la vie dure.

 

Denis Sassou Nguesso et Nicolas Sarkozy, le 26 mars 2009. REUTERS/POOL New

Mise à jour du 8 février 2012: Le président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso effectue une visite en France du 6 au 11 février. Il participe au forum francophone préparatoire à la conférence "Rio+20" et sera reçu aujourd'hui par le président français Nicolas Sarkozy.

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Dans son interview tonitruante au Journal du Dimanche le 11 septembre, l’avocat Robert Bourgi cite le nom de Denis Sassou Nguesso, président du Congo-Brazzaville, comme l’un des responsables africains susceptibles d’avoir financé la vie politique française. Affirmation aussitôt remise en cause par le porte-parole du gouvernement congolais, le ministre de la Communication Bienvenu Okiemy:

«On voudrait que les Africains soient toujours cette entité sous domination qui prendrait ses ordres à l'étranger, qui obéirait et qui, de temps en temps, ouvrirait le tiroir-caisse pour nourrir un certain nombre de politiques à l'étranger […] Cet argent ne saurait sortir du continent africain et particulièrement du Congo», a-t-il déclaré. 

Mais ce vigoureux démenti peine à convaincre. La destination de l’argent du pétrole et la corruption restent des questions centrales au Congo et le pays peut, à bien des égards, être considéré comme l’un de ceux où les traces de la Françafrique sont les plus palpables.

Du pétrole et des pauvres

Régulièrement, des ONG comme l’Observatoire congolais des droits de l’homme ou Publiez ce que vous payez! interpellent le gouvernement pour savoir comment est utilisé l’argent du pétrole et exigent davantage de transparence. En mai dernier, la Conférence épiscopale du Congo a, à son tour, pris la parole pour dénoncer «une mauvaise gestion des ressources» et la corruption du pays.

Le pétrole représente plus de 80% du produit intérieur brut du pays, dont la croissance selon les institutions financières était de 6,7% en 2009, 9,5% en 2010 et devrait atteindre 6,7% en 2011. Mais cet enrichissement ne semble pas se traduire dans la vie quotidienne des Congolais. Plus de la moitié des 4 millions d’habitants vivent en dessous du seuil de pauvreté et dépensent moins de 2 euros par jour, et la quasi-totalité du pays vit au rythme des délestages (coupures) électriques.

Au cœur du problème, la corruption à tous les étages de l’État. Le Congo se situe au 154e rang (sur 178 pays) du classement de l’Indice de perception de la corruption (PDF) établi par Transparency International en 2010, qui mesure le niveau de corruption publique à partir de la perception des entreprises et d’experts sur place.

Les réseaux subsistent

Ce contexte, où la richesse semble concentrée entre les mains de quelques uns, est propice au phénomène de «cour» et à la subsistance de réseaux à l’ancienne. De tels réseaux, même s’ils nourrissent nombre de fantasmes excessifs, persistent à Brazzaville.

Symbole le plus évident: le directeur du seul quotidien du pays, Les Dépêches de Brazzaville, est un Français, Jean-Paul Pigasse, ancien journaliste reconverti en proche conseiller du président Sassou. Son journal soutient sans ambages le pouvoir en place, quitte à lancer de violentes diatribes contre la France et l’ONG Transparency International quand la justice française implique le président Sassou Nguesso dans l’affaire dite des biens mal acquis.

Certaines personnalités françaises, plutôt en manque de reconnaissance à Paris, viennent régulièrement à Brazzaville, comme Jacques Toubon ou Charles Million. Plus déroutante, la présence régulière de l’homme d’affaires Loïk le Floch-Prigent, qui malgré sa condamnation dans l’affaire Elf n’a pas renoncé à son carnet d’adresses congolais.

L’ambiance qui règne autour des cercles de pouvoir à Brazzaville est assez bien évoquée par le journaliste Patrick Besson dans son roman Mais le fleuve tuera l’homme blanc, même si pour les besoins de l’intrigue, il grossit significativement le trait.

La France hésitante

Du côté des relations franco-congolaises officielles, la normalisation est désormais de mise avec la présence de nouveaux acteurs internationaux et l’exigence croissante de transparence. Mais quelques traces d’un passé plus ambigu subsistent ça et là.

Ainsi, certains journaux ont vu la main du président Sassou derrière le départ de l’ancien ambassadeur de France au Congo, Nicolas Normand (2006 à 2009), à qui le président congolais aurait reproché un manque d’impartialité dans le scrutin présidentiel de 2009.

Plus récemment, en février dernier, la remise par la France de la légion d’honneur à Jean-Dominique Okemba, neveu du président, conseiller spécial en charge de la sécurité et homme de l’ombre du régime, a fait couler beaucoup d’encre. Le fait de décorer cet homme du pouvoir a été mal reçu par les milieux d’opposition, qui reprochent souvent à la France de ne pas appuyer leurs revendications.

Une situation politique neutralisée

Il faut dire que le président Sassou, au pouvoir depuis 1979 (malgré cinq ans d’interruption entre 1992 et 1997), est un fin tacticien et contrôle avec habileté la situation politique. Il a su neutraliser le principal parti d’opposition, l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), désormais divisé en deux tendances, dont une proche du pouvoir. Les autres partis d’opposition, malgré leur verve, semblent très isolés et peu représentatifs électoralement.

Au pouvoir, c’est un clan familial ou quasi familial qui tient les rênes du pays: le fils du président Denis Christel est membre de la direction de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC); sa fille Claudia est sa conseillère en communication; son frère Maurice responsable d’un groupe de presse local; et son gendre, Hugues Ngouélondélé, est maire de Brazzaville.

La grande inconnue demeure la succession du régime. Le président Denis Sassou Nguesso approche des 70 ans et les rumeurs vont bon train sur son état de santé. Que se passera-t-il quand celui autour duquel tout tourne passera la main? Une chose est sûre, c’est une page de l’histoire de la Françafrique qui sera tournée.

Hervé Keruet

 

 

 

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