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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 10:42

COMMENTAIRE : Inculpé par le duo infernal Ngatsé-Ngakala, Bowao qui a perdu sa veste de ministre, a revêtu son jean Levi Strauss de philosophe en écrivant au secrétaire du P.C.T ou Pète-lui au Cul, Tonton. En guise de réponse, Sassou vient d'envoyer son chien de garde, le ministre de l'injustice en personne, répondre à monsieur Charles Zacharie Bowao par une missive auprès du secrétaire général du P.C.T ou Parti Congolais de la Triche et du Truquage.


Le ministre de l'injustice Aimé Emmanuel Yoka, faux député de Vindza, enfile sa toque trouée d'avocat et défend ses magistrats injustes devant l'Eternel, euh, pardon, devant l'opinion - pour ne pas se laisser manger aux petits pois, selon sa propre expression. Le duo infernal Ngakala-Ngatsé ne pouvait espérer meilleure défense tellement ils sont empêtrés dans l'arbitraire et l'injustice pour servir les vélléités schizophréniques du grand éléphant himself qui voit des ennemis partout et surtout, qui s'en invente quand il n'en rêve pas !

Cette bataille de chiffonniers à coups de missives auprès du secrétariat du PCT ou Parti du Cul du Trou nous donne l'image d'un système désemparé qui se vautre dans la merde de ses contradictions pour servir un homme qui ne sait plus quel ennemi s'inventer après avoir explosé ses propres frères au travers d'un petit Hiroshima le 4 mars 2012.

Bowao doit répondre au ministre de l'injustice s'il ne veut pas se faire manger par le loup Yoka et, cette fois-là, il faut qu'il y mette un peu plus de piment et de philosophie en même tant qu'une bonne dose de courtoisie pour que le nyoka passe bien dans la gorge de Yoka. Eh oui, chacun doit corser sa sauce lettrée pour que l'autre avale des couleuvres.

Le secrétaire du PCT ou Petits Cons Trompeurs, a de la lecture à se faire et personne, je l'espère ne se laissera manger par l'opinion à cause de son silence. La philosophie doit répondre à la rhétorique de l'avocat-safou-omelette. En toute courtoisie, bien sûr, même  la plus courte, s'il ne veut pas que le ministre de l'injustice continue à le traiter de "canard" philosophe mouillé - même si l'eau ne fait que glisser sur la philosophie qui s'est encanaillée en se faisant chier dessus par la politique...

Si le ministre de l'injustice estime que

"La loi s’applique, donc, à tous ceux qui vivent ou résident sur le territoire national, les ministres comme les citoyens ordinaires, les riches comme les pauvres, les grands comme les petits, les forts comme les faibles, les cancres comme les savants, les nationaux comme les étrangers etc, etc.",

alors il utilise une périphrase pour dire que Denis Sassou Nguesso doit être entendu en qualité de ministre de la défense. Sassou, notre Néron national, ne saurait être épargné : il doit être entendu par une cour spéciale de la république. Nous remercions le ministre de l'injustice et faux député de Vindza de cette mise au point auprès du Pct ou Pauvre Congo Terrassé. Comme on le dit chez nous, entre Bowao et Yoka : " Moto a séparé té ! " Nous attendons avec délectation la réponse de notre philosophe Bowao qui doit assurer sa défense en répondant au toujours ministre de l'injustice Aimé Emmanuel Nyoka suwa yé...

 

http://www.avaaz.org/fr/petition/SASSOU_DOIT_DIRE_QUIL_NE_SERA_PAS_CANDIDAT_APRES_2016_ET_RESTAURER_LA_VRAIE_DEMOCRATIE/?cPGltdb

 

 

souriez-hyene.jpg"Dans une lettre qu’il a adressée, le 12 octobre 2012, au secrétaire général du P.c.t (Parti congolais du travail), Pierre Ngolo, le ministre d’Etat Aimé Emmnuel Yoka, garde des sceaux, ministre de la justice et des droits humains, réagit à l’intervention de Charles Zacharie Bowao, ancien ministre à la présidence, chargé de la défense nationale, devant le bureau politique du P.c.t concernant la procédure judiciaire qui le vise, dans le cadre de l’affaire des explosions du 4 mars 2012. Voici l’intégralité de cette lettre dans laquelle le ministre d’Etat Yoka restitue la trame de la procédure judiciaire engagée contre l’ancien ministre à la présidence chargé de la défense nationale.

«Camarade secrétaire général,
Après qu’il ait été convoqué, le 4 mars 2012, dans le cadre de l’affaire dite du «4 mars» par Monsieur le doyen des juges d’instruction en charge du dossier, l’ancien ministre, par ailleurs membre du bureau politique du P.c.t, Charles Zacharie Bowao, a cru nécessaire de vous saisir et vous faire part de son indignation face à cette convocation.
Monsieur le ministre Bowao, qui rappelle ses grandes qualités politiques, universitaires et universelles -qualités que d’ailleurs personne ne conteste- déclare être l’objet d’un complot, semble-t-il de longue date, ourdi par la justice et organisé autour du garde des sceaux, pour, écrit-il «m’éloigner du président de la République». Il n’hésite pas, tout brillant universitaire qu’il est, donc au fait des moindres règles de courtoisie, à traiter le doyen des juges d’instruction de stupide et de léger, ce qui est un outrage flagrant fait à ce magistrat, prévu et puni par l’article 222 du code pénal.
Quant à la procédure que l’ancien ministre Bowao qualifie de machination intentée contre sa grande personne, je me permets d’en restituer, sommairement, la trame.
Le 7 mai 2012, après les explosions de Mpila et sur réquisitoire du procureur de la République près le tribunal de grande instance de Brazzaville, Monsieur le doyen des juges d’instruction ouvrait une information contre plusieurs personnes, presque exclusivement les militaires, pour diverses incriminations qui sont: l’homicide involontaire, la destruction de propriétés mobilières et immobilières d’autrui... Depuis donc le 7 mai 2012, sans désemparer et toutes affaires cessantes, Monsieur le juge d’instruction mène cette enquête combien délicate et complexe.
Plus d’une centaine d’auditions ont été réalisées, entre autres, celle du ministre Bowao, qui a été entendu deux fois par le magistrat instructeur, à titre de simples renseignements.
Le conseil des ministres, saisi par nous, conformément à l’article 577 du code de procédure pénale, a donné son autorisation quant à l’audition de tout membre du gouvernement que la justice estimerait utile d’entendre; les militaires gradés ou subalternes ont été déliés du secret défense par le ministre Bowao, à l’époque en charge du département défense, par décision n°0089/PR/MDN-CAB relative à la levée du secret défense dans la procédure judiciaire Ministère public contre Kakom  Kouack Blood et autres et transmise, par lui, au Ministère de la justice, par lettre du 21 août 2012.
Ainsi, d’éminentes autorités telles que le ministre des finances, le ministre de l’enseignement technique et professionnel, le ministre de l’intérieur, l’ancien ministre de la défense, le directeur général du trésor, le directeur général du budget, le délégué général aux grands travaux, le conseiller spécial, secrétaire général du Conseil national de sécurité, tout le haut-commandement militaire ont été entendues, sans qu’aucune protestation ni incident n’ait été enregistré.
Pour l’heure, en effet, le droit positif qu’évoque admirablement le professeur Bowao, en l’occurrence le droit majeur qu’est le texte de la loi fondamentale à la confection de laquelle il a participé, sous sa modeste direction, en tant que membre de la commission constitutionnelle, affirme, de manière péremptoire, dans son article 8, que «tous les citoyens sont égaux devant la loi». Le législateur suprême a apporté à ce principe deux tempéraments non absolus du reste, que consacrent les articles 87 et 101, respectivement sur les immunités du président de la République et des parlementaires.
La loi s’applique, donc, à tous ceux qui vivent ou résident sur le territoire national, les ministres comme les citoyens ordinaires, les riches comme les pauvres, les grands comme les petits, les forts comme les faibles, les cancres comme les savants, les nationaux comme les étrangers etc, etc.
Tirant donc les conséquences des premières auditions, Monsieur le doyen des juges d’instruction, comme cela se fait dans toutes procédures pénales, a cru bon, et en toute indépendance, d’inculper, le 4 octobre 2012, l’ancien ministre Bowao, pour homicide involontaire par imprudence, négligence, maladresse, inattention, inobservation des règlements selon les stipulations de l’article 319 du code pénal et l’a invité à se présenter devant lui, le 8 octobre suivant, en deuxième comparution.
Mais à la date convenue, Monsieur le doyen des juges a constaté la non-comparution du ministre qui s’est, finalement, présenté, le 9 octobre et s’est vu remettre, en présence de son avocat, une ordonnance par laquelle le juge se déclarait incompétent et demandait au procureur de la République de mieux se pourvoir. En effet, les faits reprochés au ministre Bowao s’étant passés, alors que celui-ci était encore en fonction, il est donc, théoriquement, justiciable devant la haute cour de justice. Il ne sera, donc, plus entendu par ce magistrat, mais, éventuellement, par la commission d’instruction de la haute cour de justice.

Monsieur le secrétaire général,
Il s’agit, donc là, d’une simple instruction judiciaire, dans le prolongement de l’enquête de police. Monsieur le ministre Bowao n’est pas condamné et bénéficie pleinement de la présomption d’innocence. Il ne s’agit donc pas d’un complot ou d’une quelconque machination politicienne, pour la destruction de tels ou tels autres cadres, de tel ou tel département, pour je ne sais quel but. L’affaire Bozongo évoquée par le ministre Bowao est une affaire, exclusivement, de droit commun, qui portait sur un détournement de deniers publics et n’avait donc aucun caractère politique. Il lui incombe, bien entendu, de rapporter la preuve de ces assertions pour le moins affligeantes.
Peut-on s’arrêter un instant, ici, pour souhaiter que dans notre pays, les hommes politiques se concertent un jour, pour établir un catalogue des faits et gestes de nature politique, pour les distinguer des faits de société que régule la loi, en vue de l’harmonie collective?
A cet égard, c’est de façon tout à fait délibérée que je m’abstiens, ici, d’évoquer les éléments de discussion juridique proposés par le professeur Bowao. Mais, je reste à la disposition des événements, pour, le cas échéant, débattre avec qui le souhaite, en public ou en privé, des concepts juridiques nouveaux introduits par le professeur Bowao, comme la responsabilité morale et collective en matière pénale, ou l’implication indiscriminée de la chaîne de commandement militaire, en cas de faute ou encore la responsabilité politique ou juridique dérivée ou d’emprunt des membres du gouvernement, probablement, dans ce dernier cas, sur le fondement de l’article 74 de la Constitution.
Il est à craindre que ce discours éclaire sur une perception diffuse et globale des choses et ne soit, en réalité, la traduction d’une volonté, d’installer dans les esprits, une mauvaise querelle politique à laquelle, bien entendu, le Ministère de la justice ne participera pas. Mon souci, ici, Monsieur le secrétaire général, procède, simplement, d’une volonté d’équilibrer les opinions, à l’image de la balance qui symbolise la justice et d’éviter que le jugement des membres du bureau politique ne soit altéré du fait qu’ils n’auront entendu qu’un son de cloche.
Monsieur le ministre Bowao est totalement libre, comme le lui permet la loi, de soulever les arguments de fait et de droit qu’il juge nécessaires pour sa défense, mais en se référant, exclusivement, à la loi qu’il semble maîtriser, pourtant.
Le ministre Bowao devrait faire œuvre utile, en dénonçant à la justice les coupables dont il a connaissance, puisqu’il semble affirmer que dans cette affaire, des innocents sont culpabilisés, à tort, et que les coupables sont innocentés.
En effet, aux termes de l’article 28 alinéa 2 du code de procédure pénale: «Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit, est tenu d’en donner avis, sans délai, au procureur de la République et de transmettre, à ce magistrat, tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs».
Tout autre argumentaire ne serait qu’une diversion malheureuse dans cette affaire douloureuse où la nation a perdu près de trois cents de ses membres et vu plus de quinze mille autres déplacés et totalement démunis. La nation attend de tout Congolais, même traduit devant la justice, la commisération que mérite cette catastrophe.

Monsieur le secrétaire général,
Le respect de la mémoire de nos martyrs du 4 mars 2012 devrait nous inciter à plus de retenue, à plus de discrétion, à plus d’humilité, parce que les temps présents sont durs pour l’humanité. Dans cette affaire, comme dans toutes les affaires contentieuses soumises à l’appréciation des juges, il nous faut adopter une posture qui permette à la justice de s’exprimer dans le calme, la pondération et la modération qui sont les traits dominants de toute justice, même coutumière.

Monsieur le secrétaire général,
Après toutes ces émotions, je voudrais vous proposer d’accepter que j’aborde un aspect du traitement de ce dossier, selon les principes de l’authenticité bantoue. En effet, le lundi 8 octobre 2012, à 19h30 minutes, j’ai reçu, à mon domicile et sur mon initiative, le professeur Bowao, qui était accompagné de son épouse, magistrat de son état. Je lui ai prodigué des conseils et apporté le soutien moral qu’en des pareils moments, un aîné doit à son jeune frère. Certes, j’avais été informé, le même jour, à 10h00, par un membre du bureau politique du P.c.t, de ce que le camarade Bowao avait rédigé et lu devant cette instance, un texte relativement à son inculpation. Mais, j’ignorais le contenu de cette note dont je ne prendrais connaissance que le mardi 9 octobre 2012, à 16h00, à la diligence d’un de mes collaborateurs.
C’est le lendemain de notre entretien et après avoir prie connaissance du texte dont-il s’agit que j’ai réalisé que les conseils et le soutien de bonne foi que j’apportais à mon jeune frère, Bowao, étaient, en fait, de l’eau que je jetais sur le dos d’un canard.
Je conclus, Monsieur le secrétaire général, que c’est à mon corps défendant que je vous fais tenir cette mise au point, eu égard à la fulgurante publicité qui a été donnée à la note introduite au bureau politique de notre parti par le camarade Bowao, et dans laquelle la justice de notre pays et votre humble serviteur ont été, semble-t-il, gravement mis en cause.
Cependant, sauf développements ultérieurs dommageables, ni la justice, ni le garde des sceaux actuel ne donneront aucune suite à cette
malheureuse séquence extrajudiciaire de l’affaire du 4 mars 2012, même si je suis conscient qu’en matière politique «qui se fait agneau, l’opinion le mange».
Je joins, volontiers, à ma correspondance, les textes de la déclaration d’incompétence du doyen des juges d’instruction faite à la presse, de la communication faite au corps diplomatique accrédité dans notre pays, de l’ordonnance aux fins de déclaration d’incompétence du doyen des juges d’instruction près le tribunal de grande instance de Brazzaville, le tout relatif aux événements du 4 mars 2012.
Veuillez agréer, Monsieur le secrétaire général, outre l’assurance de toute ma considération, l’expression de mes sentiments respectueusement militants".

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commentaires

M
<br /> Bowao vient de répondre à YOKA. ça devient très interessant: http://www.dac-presse.com/actualites/a-la-une/politique/1038-lancien-ministre-charles-bowao-persiste-et-signe-emmanuel-yoka-est-bien-linstigateur-de-sa-persecution-judiciaire.html<br />
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