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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 23:07



COMMENTAIRE : Mon cher Terence, ce texte m'a valu des heures de travail à cause de certains caractères mais il en valait la peine : c'est une anayse qui permettra de trouver un des angles à partir desquels nous jugerons ce pouvoir tyrannique. Je te signale qu'il n'y a pas que les crimes économiques ; il y aussi les crimes de sang, entre autres.

Pour résumer, Terence LOMBISSA fait sur le plan juridique ce que nous faisons sur le plan sociologique. Il était inévitable que nos chemins se croisent...

Je retiens de ce texte des mots comme "qualification juridique de la gestion du pétrole" (tu démontres que le pétrole est géré en violation de la constitution de 2002), "mécanismes frauduleux" (toutes ces sociétés écrans, tous ces biens mal acquis, tous ces milliards volés ont vocation à revenir au vrai propriétaire : le peuple congolais), "étrangers" (oui, Sassou sait qu'il n'est pas Congolais et nous le savons aussi - même s'il possède la nationalité congolaise), haute trahison (nous l'avons mis en épitaphe sur ce site), falsfication (Sassou n'osera pas le faire mais s'il le fait, nous le jugerons quand même), contrôle (si TOTAL cautionne la dictature, on se passera de TOTAL), violations des droits de l'homme et de tous les droits, en fait (le monde entier le voit, le sait grâce à notre petit travail de fourmi mais quand je regarde la dynamique, je me dis que ça en valait la peine : nous avons fait des petits et l'esprit de résistance trace son petit bonhomme de chemin).

Ce texte est à mon humble avis le plus important de tous ceux que j'ai reçus jusqu'à présent. C'est juste mon point de vue ; les Congolais apprécieront.

De grosses tensions sont signalées à Paris où une manifestation d'ampleur se prépare. Ce texte aura fini, je l'espère, de convaincre les réticents parce que des "étrangers" au pouvoir détruisent notre pays...

_____________________________________________________

Quelle est la qualification juridique de la gestion du pétrole congolais au regard de la Constitution du 20 janvier 2002 ?


PAR TERENCE LOMBISSA


Les mécanismes et procédés frauduleux par le truchement desquels le pouvoir actuel s'approprie ou accapare illégalement cette richesse nationale qu'est le pétrole ainsi que les détournements des recettes de sa vente sur le marché international ont déjà  fait et font encore l'objet de plusieurs publications, de haute facture et bien détaillées, qui constituent, à n'en point douter, des références en la matière. On peut citer, de manière indicative :

- Xavier HAREL dans l'Afrique : Pillage à  huis clos. Comment un poignée d'initiés siphonne le pétrole africain. Editions : Fayard.
- François Xavier VERCHAVE. Noir Silence. Editions : Les Arènes.
- Yitzhak KOULA. Pétrole et violences au Congo Brazzaville. Les suites de lâ'Affaire ELF. Editions : L'Harmattan.

Par conséquent, ce serait ennuyeux et peut-être même sans intérêt d'en parler dans cet article. C'est d'autant plus compréhensible que cela n'aurait certainement rien appris de nouveau ou, en tout cas, d'original à  la population congolaise qui s'informe, de plus en plus, à  travers les différents médias internationaux notamment et la toile.

Il convient plutôt de s'intéresser ici à  la qualification juridique de la gestion du pétrole congolais au regard de la Constitution du 20 janvier 2002. Son article 38 dispose :  « tout acte, tout accord, tout arrangement administratif ou tout autre fait, qui a pour conséquence directe de priver la Nation de tout ou partie de ses propres moyens d'existence tirés de ses ressources ou de ses richesses naturelles, est considéré comme crime de pillage imprescriptible et puni par la loi ».

L'article 39 de la Constitution précise que : « les actes visés à  l'article précédents ainsi que leur tentative, quelles qu'en soient les modalités, s'ils sont le fait d'une autorité constituée, sont selon les cas, punis comme crime de haute trahison ou comme acte de forfaiture ».

Point n'est besoin d'être un professeur émérite ou une sommité du droit pour comprendre que tous les détournements massifs des recettes pétrolières, y compris la commercialisation des cargaisons fantômes de brut -au détriment du trésor public et du développement de la Nation- entre dans le prescrit de l'article 38 de la Constitution du 20 janvier 2002. C'est d'autant plus vrai que ces milliards profitent largement au Président de la République et à sa famille, à  la constellation des sociétés écrans basées dans les paradis fiscaux et détenues par ce vaste réseau mafieux comprenant les différents apparatchiks du pouvoir sans oublier ceux de la SNPC et de la COTRADE, aujourd'hui dissoute sous la pression du FMI.

En appuyant sur l'article 38 de la Constitution, on peut affirmer sans réserves que :

1. Tous les détournements du brut revenant à  l'Etat congolais, son achat à  vil prix par ces sociétés écrans des dignitaires du pouvoir et les détournements de recettes pétrolières constituent incontestablement des crimes de pillage. Cette qualification juridique ne souffre d'ailleurs d'aucune contestation. Le crime, on le sait, est la plus grave des infractions de droit commun, le sommet pour ainsi dire.

2. Ces crimes de pillage, compte tenu de leur exceptionnelle gravité, sont cependant assimilés, par la Constitution, au moins du point de vue de leur répression, aux plus graves crimes contre le droit international humanitaire (DIH), à savoir, les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et les crimes de génocide dont on sait qu'ils sont imprescriptibles, par opposition aux crimes de droit commun dont la prescription de l'action publique et celle de la peine, sont respectivement de 10 et 20 ans. L'assimilation de la répression des crimes de pillage à  celle des crimes contre le DIH est parfaitement justifiée. En effet, il aurait été choquant, inadmissible et même moralement répréhensible que tous ces criminels et pillards coulent des jours tranquilles, avec leur immense fortune illicitement acquise et sans être inquiétés, pour la simple raison que les crimes pour lesquels ils auraient dû être poursuivis en justice sont déjà  prescrits. Lorsqu'on sait que cette prescription de l'action publique peut être soulevée d'office, par le procureur de la République, lorsqu'il est saisi, on comprend pourquoi la Constitution a pris soin d'éviter que l'écoulement du temps ne permette aux criminels et pillards du Congo d'échapper à  la justice. Faire le contraire eût été un permis légal de piller les ressources et les richesses nationales et de détourner, en toute impunité, les deniers publics. C'eût été une insulte à  la population dont il n'est pas superflu de rappeler que 70% continue à  croupir dans une misère innommable (que) les rapports des ONG internationales des droits de l'homme relèvent régulièrement.

3. Compte tenu de l'imprescriptibilité des crimes de pillage, conformément à l'article 38 de la Constitution, la poursuite en justice de tous les auteurs d'« actes, d'accords, de conventions, d'arrangements et autres faits, qui ont pour conséquence de priver la Nation de tout ou partie de ses propres moyens d'existence tirés de ses ressources ou de ses ressources naturelles» est formellement garantie. Autrement dit, tous ces criminels seront poursuivis, sans limite de temps, pour peu qu'ils soient encore en vie, après leur départ du pouvoir. L'article 38 de la Constitution est, à  cet égard, un rempart contre l'impunité. La seule condition est l'arrivée au pouvoir de nouveaux dirigeants n'ayant rien à  voir, ni de près ni de loin, avec cette horde de prédateurs sans scrupules et sans foi ni loi. Pour que ces poursuites judiciaires soient possibles, il faut et il suffit que ces nouveaux dirigeants fassent montre de beaucoup de courage voi re d'audace politique, afin de ne pas céder au chantage, aux pressions et aux intimidations qui ne manqueront pas, dans le but de les dissuader.

On ne doit toutefois pas se leurrer. Tant que ces pillards, criminels et prédateurs de la pire espèce seront encore au pouvoir, l'impunité sera la règle. On ne verra ni Cour criminelle ni la Haute Court de justice poursuivre et condamner ces malfaiteurs qui se comportent comme des étrangers venus au Congo pour s'enrichir et rentrer chez eux. On ne verra pas, davantage, la Cour des comptes et des discipline budgétaire mener de vraies investigations et transmettre les dossiers de ces derniers aux juridictions répressives compétentes, en vue des poursuites pénales. Le silence de cette juridiction - véritable coquille vide - suite au détournement de 211 milliards de francs CFA par monsieur ONANGA, DG des douanes, est éloquent à ce sujet. Le journal TALASSA, dont il faut louer le courage, a d'ailleurs rapporté, dans un de ses numéros, les preuves irréfutables de ces détournements. Il ne serait du reste pas exagéré de dire qu'ils sont indignes d'être app elus congolais. Ils méritent d'être déchus de leur nationalité congolaise. Comment de vrais nationaux peuvent-ils ainsi, de manère éhontée et sans gène ni remords, s'engager obstinément -comme s'ils étaient contraints - dans ce qu'il faut bien qualifier de véritable entreprise de destruction multiforme de leur pays et de maintien de leurs compatriotes dans une pauvreté aussi bien inimaginable et sans précédent que paradoxal, eu égard aux énormes potentialités de notre pays ?

Mais il convient de préciser que le cas du Président de la République est tout à  fait particulier par rapport aux autres pillards et criminels. En effet, de part le serment prété par lui, avant d'entrer en fonction en 2002, et prévu à l'article 69 de la Constitution, il avait solennellement juré, entre autres, de « protéger et de respecter le bien public ». Dans la pratique, nous savons bien qu'il n'en est rien. James Pavel NGALEBAYE vient du reste de bien le relever (La Semaine Africaine n°2805 du vendredi 4 juillet 2008. Page 4) en ces termes : « Au Congo, les revenus tirés du pétrole n'ont, jusqu'à  présent, que rarement été mis au service du développement du pays. Le pays compte, en effet, parmi les plus pauvres dans le classement effectué par le PNUD ¹ il occupe la 144ème place sur 177 pays classés. La rente pétrolière y a favorisé une forte corruption, la violation des droits de l'homme a bien souvent a été l'origine des guerres civiles, malgré la promesse du gouvernement d'améliorer la transparence en ce qui concerne la gestion du pays, la gestion des affaires publiques laisse encore à  désirer ». on ne peut être plus clair !

Le préambule de la Constitution du 20 janvier 2002 prévoit que : « Nous, peuple congolais, réaffirmons notre droit permanent de souveraineté inaliénable sur toutes nos richesses et nos ressources naturelles comme l'élément fondamental de notre développement ». Mais, en pratique, cette souveraineté est illusoire puisqu'elle appartient au Président de la République et à  sa famille, à  son gouvernement, à  la kyrielle de leurs sociétés écrans, aux mafieux qui gravitent autour de lui sans oublier TOTAL, qui est prêt à  mettre notre pays à  feu et à  sang, afin de ne pas perdre le contrôle absolu de notre pétrole qu'il siphonne sans limites, avec la complicité objective de celui qui assume la plus haute charge de l'Etat.

En ne consacrant pas l'intégralité ressources naturelles au développement de la Nation, le Président de la République a délibérément violé le serment qu'il avait prêté avant d'entrer en fonction. Il a donc commis un parjure. Mais il est également coupable de haute trahison ou prévarication, entendue comme un manquement grave aux obligations de sa charge et de crime de pillage. Il convient d'ajouter, conformément à l'article 39 de la Constitution, la forfaiture dans la mesure où il est une autorité constituée. Toutes ces infractions le conduiront, inévitablement, devant la Haute Cour de justice, tant qu'il sera en vie, après avoir quitté le pouvoir. Qu'il s'agisse de lui ou d'autres pillards et criminels, les preuves de leur culpabilité seront très facilement trouvées auprès des organisations comme la Fédération Internationale des ligues des Droits de l'Homme (FIDH), le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement ( CCFD) et TRANSPARENCY INTERNATIONAL, pour ne citer qu'elles. Cette dernière organisation vient d'ailleurs d'assigner en justice les Présidents congolais, gabonais et équato-guinéen pour détournement de deniers publics. D'autres preuves, qui ne peuvent pas encore être rendues publiques, par peur de ce pouvoir inhumain et outrancièrement policier, le seront demain avec l'alternance au pouvoir et les langues qui ne manqueront pas de se délier.

Mais nous devons prendre garde à  ce qu'il n'y ait pas, par la suite, une révision constitutionnelle, initiée par le Président de la République, sur le fondement de l'article 185 alinéa premier de la Constitution. En effet, il ne fait aucun doute qu'après avoir lu ces lignes et compris le danger que représente, pour eux, l'imprescriptibilité des crimes qu'ils sont en train de commettre, ils n'hésiteront pas à engager une révision constitutionnelle pour convenance personnelle ou tripatouillage, afin d'ôter ce caractère, en retirant le terme imprescriptible de l'article 38 de la Constitution. Par cet artifice, ils réussiront à  enlever au crime de pillage la gravité qu'il a pour le moment, dans la Constitution et qui, en ce qui concerne le moment de sa répression, le rapproche des plus graves crimes commis contre le droit international humanitaire cités plus haut. Certes l'article 186 alinéa 3 prévoit que la révision constitutionnelle n'est définitive qu'une fois approuvée par référendum. Mais qui peut vraiment croire que ce pouvoir puisse organiser une seule consultation électorale qui soit vraiment régulière, libre et transparente ?

Les récentes élections législatives de juillet 2012 viennent de nous montrer que la fraude massive aux élections demeure la bouée de sauvetage de ce pouvoir honni, corrupteur et corrompu. C'est dire qu'un tel projet de révision de la Constitution, passera sans difficultés, c'est-à-dire, comme une lettre à  la poste.

Le seul espoir demeure l'arrivée au pouvoir des dirigeants nouveaux, intègres, compétents, ayant le sens de l'Etat, celui de l'intérêt supérieur et du développement de la Nation. C'est à ce moment-là  que, parmi les priorités du nouveau gouvernement, doit figurer, en bonne place, la lutte contre l'impunité des auteurs des crimes de pillage et des crimes économiques ayant détruit et rendu le pays exsangue. La seule manière de l'assumer, c'est de réviser l'article 185 alinéa 3 de la Constitution, en ajoutant, aux matières exclues de la révision, l'imprescriptibilité des crimes de pillage et des crimes économiques. La nouvelle rédaction de cet article sera très certainement la suivante : « La forme républicaine, le caractère laïc de l'Etat, le nombre de mandats du Président de la République, l'imprescriptibilité des crimes économiques, des crimes de pillage ainsi que les droits énoncés aux titres I et II ne peuvent faire l'objet de révision ». Il s'agira aussi de ramener ou réintégrer l'imprescriptibilité des crimes de pillage, dans l'article 38 de la Constitution, au cas où les prédateurs et criminels actuels s'avisaient d'ôter ce caractère de cet article, durant leur règne. Ces graves crimes ne doivent pas être banalisés et considérés comme des crimes ordinaires. Comme toujours, en rédigeant des lois et la Constitution, ces hommes au pouvoir croient toujours, à  tort, que ces textes ne peuvent pas s'appliquer à  eux mais toujours aux autres. Seraient-ils si amnésiques au point d'oublier - à  moins qu'ils ne le feignent- que l'adage latin, bien connu en droit, « nemo censetur ignorare legem » (nul n'est censé ignorer la loi) est applicable à  tous, y compris à  eux-mêmes, quoiqu'ils aient érigé le mépris et la violation constante de la loi en méthode de gouvernement.

Mais, toujours dans le cadre de la lutte contre l'impunité, le nouveau gouvernement devra faire diligence dans la conclusion des conventions bilatérales de coopération, d'entraide ou d'assistance juridique avec les pays et les paradis fiscaux - à  recenser de manière exhaustive - où ces criminels détiennent plusieurs comptes bancaires et d'importants patrimoines immobiliers. Ces conventions faciliteront, le moment venu, l'extradition de tous ceux qui commettent les crimes de pillage, après l'émission des mandats d'arrêt internationaux, par les juridictions répressives nationales. Grâce à  l'existence de ces textes conventionnels, il ne sera pas possible aux pillards, encore en vie, même à l'étranger, de se soustraire, de quelque manière que ce soit, à la justice nationale. Fuir en exil, dans ces conditions, ne sera d'aucune utilité pour eux.

Pour répondre à  la question posée par le titre de l'article, on va dire, avec certitude, que la gestion du pétrole par le pouvoir actuel, constitue, au regards de l'article 38 de la Constitution, un véritable crime de pillage qui doit être poursuivi et réprimé sévèrement, dès l'avènement d'une nouvelle équipe au pouvoir, dans notre pays. L'alternance au pouvoir pourrait intervenir à  moyen, court ou long terme. Mais elle est inéluctable, car aucun pouvoir, aussi répressif, prédateur ou arrogant soit-il, ne peut résister à  l'épreuve du temps qui le balayera. Les exemples, dans l'histoire contemporaine, sont légion.

Il est donc permis d'espérer, en dépit de la durée des temps actuels, qui peut conduire certains compatriotes à  verser dans le pessimisme. Qu'ils ne perdent pas de vue que, quelle que soit la durée de la nuit, le soleil apparaîtra. Au cas où l'ivresse du pouvoir de leur a fait oublier, il convient de rappeler aux différents tenants de ce pouvoir qui furent des prétendus ou pseudo marxistes censés avoir compris que le matérialisme historique- nous apprend que ce sont les peuples qui font l'histoire. Ce ne sont pas les dictateurs qui pensent à  tort, avoir retenu leur pays en otage.

A bon entendeur salut.

Terence LOMBISSA

 

 

 

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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 19:26

 Contre la légitimation du régime congolais par le gouvernement socialiste
> Communiqué, Paris, le 5 avril 2013

> François Hollande recevra le 8 avril le dictateur congolais Denis Sassou Nguesso. Le temps où l'élection de François Hollande devait être une "mauvaise nouvelle pour les dicateurs"(1) est définitivement révolu, de même que les promesses de fin de la Françafrique dont le soutien aux dictatures des anciennes colonies demeure l'essence. Un an après sa réception par Nicolas Sarkozy, cette nouvelle visite du président congolais montre la proximité de ce régime criminel avec les plus hautes autorités françaises, et ce quelle que soit leur appartenance politique.

> Denis Sassou Nguesso est revenu au pouvoir en 1997 dans le sang de la population congolaise, avec l'appui avéré de Elf et des autorités françaises de l'époque. Alors que l'on s'apprête à commémorer le 19ème anniversaire du génocide des Tutsi du Rwanda, il convient également de rappeller que cette prise de pouvoir s'est aussi faite avec la participation d'un certain nombre d'ex-FAR (Forces Armées Rwandaises) et d'Interahamwe, qui sont les groupes qui ont commis le génocide. Parmi la série de massacres commis par les milices de Sassou Nguesso au cours de cette guerre civile pour prendre le pouvoir et de la répression qui s'en est suivie, un épisode est toujours en procédure devant la justice  française : l’affaire des « disparus du Beach »(2). Denis Sassou Nguesso  est aussi parmi les chefs d’État visés par la procédure judiciaire sur  les « Biens Mal Acquis ». Cette affaire met en lumière le patrimoine considérable acquis grâce aux détournements de fonds publics, avec la  complicité d’acteurs français.

> Le règne de Sassou Nguesso se caractérise par le crime, la corruption, la violation des droits humains, le détournement des ressources du pays au profit du clan présidentiel. Dernièrement, un rapport de l’ObservatoireCongolais des Droits de l’Homme (OCDH), suite à une enquête réalisée entre 2010 et 2012 avec l’appui financier de l’Union européenne (UE) dans six des douze départements du Congo, concluait que la torture y est pratiquée de «façon systématique et partout » « (...) dans les lieux de détention officiels (...) » et « (...) plusieurs cas sont suivis de meurtre ». Cela n’empêche pas l’Ambassade de  France d’afficher ostensiblement sur son site que « la  France entretient depuis toujours des relations privilégiées de  coopération avec la République du Congo et se place aujourd’hui au  premier rang des bailleurs de fonds bilatéraux présents dans le pays. ». Cela ne semble pas non plus déranger le président français qui viole une nouvelle fois ses promesses de campagne en recevant le despote congolais. Déjà, lors des élections législatives l'été dernier, la France n'avait émis aucune objection au déroulement d'un scrutin législatif pourtant caractérisé par une participation de seulement 15% et la dénonciation de « flagrantes irrégularités » par l'opposition.

> Il est probable que M. Hollande ou Fabius promettront encore "de faire avancer la question de la démocratie et des droits humains" lors de cette rencontre, comme par exemple lors de la réception du dictateur Ali Bongo en juillet 2012, ou celle d'Idriss Déby le 5 décembre 2012. En réalité, une telle visite est une victoire pour le dictateur et son entourage qui ne cachent pas leur satisfaction. Il sera probablement question des ennuis judiciaires du clan présidentiel en France, mais aussi de business. Une rencontre est d'ailleurs prévue entre le dictateur et des patrons français. Comme l’a dit cyniquement le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius, chantre de la diplomatie économique à la française (3) interrogé sur une éventuelle rupture dans les pratiques franco-africaines, "la question n'est pas de savoir s'il faut ou non rompre avec nos prédécesseurs, mais de conduire la politique qui est bonne pour la France ". La France continue par l'entremise de son Président et de son ministre des affaires étrangères à consolider ses intérêts économiques en Afrique au détriment de ceux des peuples africains.

> Nous invitons celles et ceux qui souhaitent s'élever contre la légitimation du régime congolais par le président et le gouvernement français à s'associer à la manifestation le 8 avril à 14h, métro Saint-Philippe du Roule. 

> (1) Meeting de campagne du candidat Hollande à Bercy le 29 avril 2012
> (2) La FCD, la FIDH et Survie notamment sont parties civiles de cette procédure. On estime que 353 personnes auraient disparu lors de cet événement.
> (3)Déclaration de M. Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères, sur la diplomatie économique, à Paris le 18 janvier 2013.http://discours.vie-publique.fr/notices/133000139.html

> Contact presse :
> Danyel Dubreuil
danyel.dubreuil@survie.org
> Association Survie
> 107, Boulevard de Magenta
> 75010 Paris
> Tél : 01 44 61 03 25
>   06 52 21 15 61

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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 18:44

Nous postons une vidéo qui montre comment Denis Sassou Nguesso crée l'illusion de la popularité. Cette vidéo cachée lève le voile sur les pratiques de monsieur Otsombé alias le grand éléphant : tout ce qu'il fait se paie rubis sur corruption. Sassou pour combler un déficit de popularité a toujours utilisé l'argent pour donner l'impression d'être soutenu par le peuple - alors que ce n'est pas le cas.

 

Comme vous le savez, le 8 avril 2013, Denis Sassou Nguesso va rencontrer le président français François Hollande en pleine tourmente du "CahuzacGate". Pour être sûr que des Congolais viendront l'accueillir, monsieur l'éléphant lance ses corrupteurs comme le sieur Engambé qui n'a aucun scrupule à proposer de l'argent contre la présence à l'aéroport à l'arrivée de monsieur Denis Sassou Nguesso en France. Il assure même que l'argent sera donné en présence d'un député congolais. On parle de 200 euros par personne. Il s'agit de s'inscrire sur une liste et l'argent serait remis à la montée dans les bus affrétés à cet effet. Hélas, pour monsieur Engambé, la scène a été filmée en caméra cachée par un Congolais de la diaspora.


VOUS POUVEZ A PRESENT ETRE SUR QUE CEUX QUI VIENDRONT APPLAUDIR MONSIEUR DENIS SASSOU NGUESSO NE LE FERONT PAS DE GAIETE DE COEUR MAIS SOUS LE COUP DE L'ARGENT QUI CORROMPT LE PEUPLE QUI EN EST POURTANT LE VERITABLE PROPRIETAIRE.

Les corrupteurs tiennent toujours le même discours : "C'est l'argent du Congo, votre argent, prenez-le " mais ils oublient d'ajouter : "en vous salissant, en vendant votre âme..."

Si Denis Sassou Nguesso était vraiment populaire parce qu'aimé des populations, pourquoi ressent-il encore le besoin de donner de l'argent pour acheter et corrompre les citoyens congolais ? S'il était aimé, il laisserait les citoyens se déplacer librement. Au Congo, il a l'habitude de substituer les RDCIENS aux Congolais lors de ses meetings ou des événements organisés par le pouvoir. En France, il lance ses corrupteurs recruter des gens, Congolais ou pas pour créer l'illusion de la popularité. Cet homme est vraiment le pire personnage que le Congo ait porté.

 La vidéo est d'une qualité approximative mais là n'est pas l'essentiel. Regardez :

 


 

 

 

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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 13:30

Visite de Sassou: Appel à manifestation ce lundi 8 avril 2013
Appel à Manifestation contre le pouvoir de Sassou Nguesso.

Lieu: Métro Ligne 9 - Station: Saint Philippe du Roule (PARIS)

Heure: 9 h à 13 heures

 

Au travers de ces sbires implantés sur la place de Paris, Sassou a déjà commencé à distribuer de l'argent pour s'acheter un accueil faussement chaleureux ce 8 avril 2013 - comme un poisson d'avril politique. C'est un illusionniste et il ne fait qu'illusion. Si vous avez besoin d'une raison pour vous déplacer, regardez donc ces images :

EnfantsParTerre.jpg

 

ecoleDuCongo.jpg

 

Train.jpg

 

Ministere_De_La_Sante.jpgEauSalePolluee.jpgAmphi.jpgSalete_congo.jpg

Ecole.jpgEau_Impure.jpgPENDANT CE TEMPS :

Kiki.jpg

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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 15:16
MLA NEW
La femme congolaise déshumanisée
Jusqu’à quel point pousserons-nous l’impunité au Congo ?
Jusqu’à quel niveau tolèrerons-nous la criminalité au Congo ?
Jusqu’où devrons-nous être humiliés pourqu’enfin nous puissions nous réveiller, nous lever, et dire « Halte, ça suffit ! »
Les hommes congolais son-ils fiers de leurs femmes ?
Les femmes congolaises sont-elles fières de leurs hommes ?
Les mères et sœurs congolaises sont-elles fières de leurs fils et frères ?
Et les pères et frères congolais, qu’en pensent et qu’en disent-ils ?
Il y a, dans la vidéo suivante, deux jeunes femmes congolaises humiliées jusqu’à leur intimité profonde parce qu’elles ont cherché de quoi manger.
S’il leur avait été accordé la chance de pouvoir gagner leur vie autrement, l’opportunité de pouvoir subvenir à leurs besoins de manière digne, se seraient-elles retrouvées dans cette situation ?
Dans une société où il n’est plus permis à tout citoyen de rêver, ces deux jeunes femmes sont-elles réellement à blâmer ? Méritent-elles de se faire déshumaniser de la sorte ? Cette humiliation, ce châtiment, de la part des mêmes hommes qui les poussent à la rue, est-ce humain ?
Ces hommes doivent-ils continuer à porter l’uniforme de la république ? A représenter les lois de la république ?
Vidéo non convenable aux -18 ans.
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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 14:21

COMMENTAIRE : L'information est certainement la chose la mieux gardée au monde puisqu'elle réside dans les cerveaux humains qui sont libres de la mettre à votre disposition ou non. Sa nature est idéelle - même si sa construction est cotangente aux faits, aux actions, aux événements. Donc, ceux qui partagent l'information rendent service aux autres puisque celle-ci a le pouvoir de changer les perceptions, les représentations, c'est-à-dire les postures psychologiques avec des incidences immédiates ou médiates dans le monde de l'action.

Vous qui êtes parmi mes 356 abonnés recevez à l'instant même ce que je reçois. Créez donc une chaîne d'informations. Ne les retenez pas pour vous. Partagez, diffusez-les aussi loin que possible. En effet, en changeant les perceptions et les représentations, on crée une nouvelle mentalité qui déterminera de nouvelles actions futures. Celui qui sait n'est plus ignorant. Celui qui cachait est démasqué lorsque l'information tombe dans le domaine public ; il n'agit plus de la même manière lorsque la lumière couvre ce qu'il manigançait dans l'ombre.

Suivez bien ce qui se passe en France. Observez comment l'information fait tanguer le pouvoir du président François Hollande et vous prendrez la bonne mesure de la chose. D'accord, Sassou n'est pas un démocrate comme Hollande mais, il n'est pas sûr que tous les pavés que nous jetons dans la mare aux crocodiles et aux éléphants ne finissent pas par affecter d'une façon ou d'une autre ce système qui cultive le secret comme on cultive les patates douces.

Voici la correspondance que j'ai reçue et que j'ai mise en forme pour vous. Elle est laconique mais son auteur est au parfum de ce système puisqu'il le connaît très bien. Pourquoi Sassou ne fait pas construire la route Dolisie-Doussala au Gabon - alors qu'elle est déjà financée ? Pourquoi Sassou en veut-il au colonel Marcel Ntsourou ? Pourquoi certains hommes politiques ont accepté que 40 % du budget national soient consacrés à la Cuvette si peu peuplée ? Pourquoi Sassou a tenu tant à soutenir François Bozizé dans une affaire centro-centrafricaine ? Autant que de questions soulevées dont vous trouverez les réponses dans cette correspondance.

Nous avons toujours dénoncé la cupidité de Denis Sassou Nguesso mais le mot doit être faible pour décrire l'appétit financier de ce monstre de l'Alima. Sassou relève en matière de gloutonnerie financière de l'ogre. C'est un ogre financier. Il en veut toujours plus et plus encore. Pétrole, or, diamant, hôtels, élevage, business, banques, sa fortune est la plus importante au monde et je pèse bien mes mots !

Nous libérons la parole pour vous. Vous avez le devoir de libérer l'information pour que toutes et tous s'instruisent. Le jugement doit être bâti sur des faits et des questionnements justes. Lisez et prenez de la graine.

 

Bonjour LDM,


1- Que les Congolais sachent que l'argent pour la construction de la route de  Dolisie au village Doussala au Gabon se trouve depuis longtemps dans les  caisses du Congo. Dans les caisses de Sassou à Brazzaville. Tout le monde se demande : Pourquoi les travaux tardent-ils à commencer ?

 2- D'autre part, le colonel Ntsourou Marcel est sur la liste des gens à éliminer pour éviter qu'il ne divulgue tous les secrets des actes macabres commis par Sassou.
3 -Tout le monde sait bien, avec la complicité des députés comme les Tsati Mabiala, Kignouimbi Kiamboungou, que 40% du budget du Congo vont dans la cuvette de Sassou.
Sassou est vraiment un sauvage. Il faut être sauvage encadré par  des sauvages pour faire des choses pareilles. Mubutu a fait la même chose mais qu'est devenu son village après lui ?
Il y a beaucoup de soldats congolais tués, d'autres faits prisonniers à Bangui. Entre-temps, Sassou avait un autre business avec Bozizé sur l'or. Quelle gourmandise ! Il a toujours besoin d'argent.  Malgré les pétrodollars, il a besoin de  l'argent de l'or du Centrafrique et du diamant de la RDC. Quel diable !
 

 

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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 11:24

Monsieur Denis Sassou Nguesso va être reçu par François Hollande le 8 avril 2013. Nous ne revenons par sur le contexte et le lobbying de certains. Vous n'avez qu'à lire les articles infra pour avoir de plus amples informations. Si les Congolais s'organisent pour manifester, Sassou de son côté assure sa sécurité selon un protocole bien rôdé depuis des lustres.

Il est bien connu dans le monde diplomatique qu'un président ne se déplace pas avant que ses agents de la sécurité d'Etat soient déjà sur le terrain. Ils doivent venir tâter le terrain, estimer les risques, évaluer les événements qui pourraient jalonner le séjour du chef d'Etat, s'entretenir avec les agents du pays hôte chargés de la sécurité des chefs d'Etats dans un protocole strict, entre autres missions comme l'espionnage de certains résistants - surtout quand on annonce une grosse manifestation le 8 avril 2013 proche de l'Elysée.

C'est souvent l'occasion de réveiller ceux qu'on appelle dans leur jargon technique des agents dormants qui séjournent déjà à l'étranger et qui envoient des rapports au Congo. Nous savons tous que la ville de Paris est remplie d'agents dormants et d'espions de toutes sortes travaillant pour le compte de Sassou.

Parmi ceux qui seraient sur place, nous parlons au conditionnel, bien sûr, nous avons deux noms de nos informateurs : un certain Théophile Ilobakima et monsieur Ernest Elenga, deux retraités de la police congolaise qui pourraient facilement passer pour des touristes ordinaires en France. Comme Denis Sassou Nguesso séjournera au Meurice, cet hôtel doit déjà être investi par des "taupes". Certains agents de la sécurité d'Etat seraient venus d'autres pays. Pour l'instant, nous n'en dirons pas plus.

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 12:26

Mes chers compatriotes, nous mettons en ligne la vidéo d'appel à manifestation du 8 avril 2013 contre l'arrivée de Denis Sassou Nguesso en France puisque les lobbies Pigasse et pétroliers ont réussi à faire entendre "l'intérêt de la France", vidéo postée par nos frères de Paris. En dépit du fait que le lieu de rassemblement ne soit pas indiqué, ce qui l'aurait rendue plus pertinente, nous la publions.

Le contexte est par contre néfaste pour Denis Sassou Nguesso car la Gauche et le président de la république française sont empêtrés dans l'affaire Cahuzac, ancien ministre du budget, qui possède un compte à l'étranger de 600.000 euros, une affaire qui éclabousse François Hollande qui parle de faute impardonnable.

Si Denis Sassou Nguesso espère trouver l'homme en disposition de l'entendre dans ses déboires avec la justice française, c'est pas de chance. Le président François Hollande vient de louper le coche de sa "république exemplaire" à cause de cette affaire de fraude fiscale et il tient à tout prix à redresser la barre et cela peut se comprendre.


Nous attendons du président François Hollande qu'il fasse entendre la voix de la liberté, de la justice et de l'égalité que Sassou ignore depuis trop longtemps. Le Congo est devenu une jungle dans laquelle les membres du clan Sassou & Nguesso occupent le sommet de la chaîne alimentaire et exercent une prédation féroce à tous les niveaux. L'injustice et le crime prolifèrent. Pour preuve, la délinquance de la milice policière de Sassou qui n'hésite pas à violer des innocentes et à filmer leurs actes barbares.


Hollande ne manquera pas de  rappeler à ce tyran de Sassou tous les maux qu'il inflige au Congo et dont l'exemple est suivi par tous ceux qui estiment posséder, au nom de l'ethnie, de la proximité, des alliances multiples de sang, mystiques, etc, un petit bout de son pouvoir.


Denis Sassou Nguesso a usurpé le pouvoir en 1997. Peu importe le reste, qu'importe les élections factices car c'est la manière dont on arrive au pouvoir la première fois qui compte. Le reste n'est qu'une affaire de conservation du pouvoir par quelque manière qui rende la chose crédible ou non.

 

AU REGARD DE LA VERITE ET DU DROIT VERITABLE, NE COMPTE QUE LE POUVOIR QUE VOUS OCTROIE LE PEUPLE. OR, SASSOU N'A JAMAIS OBTENU LE MOINDRE MANDAT DU PEUPLE CONGOLAIS. IL EXERCE LE POUVOIR DE FAIT MAIS N'A AUCUNE LEGITIMITE VERITABLE. IL N'A DONC AUCUNE RESPECTABILITE DEMOCRATIQUE.


CETTE FOIS-CI, CHERS COMPATRIOTES, VENEZ NOMBREUX. N'AYEZ PAS PEUR : VOUS NE COMMETTEZ AUCUN DELIT. PERSONNE NE VOUS FERA QUOI QUE CE SOIT. MANIFESTER UN DROIT ET UN DROIT NE PEUT VOUS RENDRE COUPABLE POUR L'AVOIR EXERCE.

Voici par ailleurs, ce que pense la Lettre du Continent à propos de la visite de Denis Sassou Nguesso en France. Exactement, ce que nous avons écrit comme si Antoine Glazer faisait les mêmes analyses que nous car il est évident quece piètre politicien n'a pasatteint son objectif de médiateur privilégié en Afrique centrale, lui qui échoue à chaque fois qu'il essaie de jouer au sage (normal,c'est un nainau niveau de l'esprit) :



CONGO-B


SASSOU IRA À PARIS LES MAINS VIDES

Preuve d'un manque de leadership en Afrique centrale, Denis Sassou Nguesso s’est totalement laissé déborder dans le dossier centrafricain. N’est pas médiateur qui veut ! Denis Sassou Nguesso rêvait de débarquer à Paris, le 8 avril, auréolé du titre de super-médiateur dans les crises africaines et d'offrir à François Hollande un dossier "Centrafrique" bien ficelé en guise d'œuf de Pâques. Il devra plutôt faire profil basContrairement à Omar Bongoqui en avait fait un sacerdoce, le règlement des crises sous-régionales ne réussit pas au chef d'Etat congolais. Principal négociateur dans la crise centrafricaine, Sassou, qui sera hébergé au Meurice durant son séjour en France, a totalement échoué à asseoir son autorité sur cette médiation et à faire respecter les Accords de Libreville pourtant signés sous sa houlette, le 11 janvier, par la majorité de la classe politique centrafricaine et la rébellion de la Séléka. Le 24 mars, le renversement de François Bozizé cautionné par le Tchad est venu ruiner ses ambitions. Faiseur de roi à Bangui, Idriss Deby apparaît comme le vrai maître de la Centrafrique et l'interlocuteur privilégié des puissances occidentales. Il devait d'ailleurs réunir à N'Djamena, à partir du 3 avril, ses homologues de  la CEEAC pour évoquer la nouvelle donne à Bangui. Par manque de maîtrise du dossier et malgré ses efforts, Denis Sassou Nguesso n'a guère plus de chances de faire aboutir ses bons offices dans la crise du Kivu, à l'Est du Congo-K, et se faire réellement entendre de ses homologues Paul Kagamé (Rwanda) et Yoweri Museveni (Ouganda), parrains de la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23). Au sein de la CEEAC, tout semble désormais s'organiser autour des deux puissances militaires que sont le Tchad et l'Angola. Alors qu'Ali Bongo entretient une vraie distance à son endroit, le président congolais reste peu crédible au plan diplomatique et militaire. Il ne peut guère marquer son influence qu'à travers ses réseaux maçonniques et financiers dans des pays comme le Bénin, le Burkina Faso, le Niger ou encore la Guinée.

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 11:01

Non, je ne mettrai pas la vidéo de ces femmes dénudées livrées à la lubricité de miliciens-policiers qui leur pratiquent des attouchements et je ne sais encore. Ils ont dû la poster pour en retirer une certaine gloire ; or, moi, je ne les trouve pas glorieux mais minables, immatures, drogués, délinquants, eux qui déshonorent toutes les polices du monde. Même si elles étaient des péripatéticiennes - ce qui n'est pas prouvé - rien ne justifie une telle cruauté. Qu'est-ce qui  diable explique le traitement dégradant de ces femmes ? Le fait qu'elles aient quitté Poto-Poto pour se promener ou exercer je ne sais quoi à Talangaï ? Peut-être que nous le saurons un jour.

Ces miliciens-policiers sont-ils mariés ? ont-ils des filles ? En effet, si c'est ainsi qu'ils traitent les femmes, je vous laisse deviner ce qui se passe dans leurs foyers : ils doivent battre leurs femmes et peut-être violer leurs propres filles.

L'analyse de cette vidéo indique que la scène se passe à Talangaï, un quartier du nord de Brazzaville et montre clairement des hommes s'exprimant en lingala et non en munukutuba, un indice linguistique clair, l'un d'eux dans son excitation montre même son visage et introduit un objet dans le sexe d'une des deux femmes quand d'autres introduisent des doigts. Les femmes ont été dévêtues de force et on peut même voir comment on retire le slip de l'une d'entre elles. Elles sont allongées dans un véhicule de police comme des objets de curiosité, comme des morceaux de viande que n'importe qui peut tripoter et Dieu seul sait ce qui s'est passé quand le véhicule de police a démarré... On leur ouvre le sexe, on touche les seins, je ne cite peut-être pas tout ce que ces deux femmes ont subi à l'abri des caméras.

L'origine de la vidéo n'est pas précisée. On ne sait pas comment elle a atterri sur internet mais elle est là et les faits sont graves. Hélas, ces hommes, ces miliciens qui jouent au policier en violation de toute la déontologie de cette profession honorable ailleurs, sont mbochis et bénéficient au titre de membres de la caste supérieure MBOCHI de l'impunité du dieu Denis Sassou Nguesso, un dieu dont on imite les antivaleurs, un homme qu'il n'est pas autorisé à critiquer selon eux.

Oui, il est normal d'interpeller madame Antoinette Sassou Nguesso Tchibota au nom de la solidarité entre membres de la gent féminine mais que peut-elle y faire ? Nous doutons qu'elle puisse même en parler à son mari, soumise comme elle est. Nous savons tous que son éléphantesque divin époux n'a aucun respect pour les femmes puisqu'il n'hésite pas à commettre l'adultère avec les femmes de ses obligés, de ses proches, même celles des membres de sa propre famille. La dernière rumeur concerne l'ex-épouse de son propre neveu Willy Nguesso qui se serait enfuie de honte aux Etats-Unis.

Antoinette Tchibota ne dit rien quand Sassou fait des enfants avec des femmes mariées - même dans sa propre famille ; nous voyons mal comment elle pourra défendre la dignité de la femme face à un homme qui ne les respecte pas. Si elle ne le peut, nous le pouvons. Et nous disons ceci :

"MONSIEUR SASSOU, IL FAUT METTRE DE L'ORDRE DANS VOTRE MILICE POLICIERE - EN COMMENCANT PAR DEMETTRE NDENGUET DE SES FONCTIONS. NOUS SAVONS QUE VOUS NE LE FEREZ CERTAINEMENT PAS - PARCE QU'IL EST MBOCHI COMME VOUS, VOYOU COMME VOUS, SANS AUTORITE COMME VOUS ET INCOMPETENT COMME VOUS".

Pour que vous compreniez ce qui se passe au Congo depuis 1997, il vous savoir que les voyous, les criminels mbochis - je dis bien les criminels comme il en existe chez les autres ethnies et non tous les Mbochis dans la mesure où certains sont sérieux - ces chanvreurs, ces assassins qui sévissaient déjà avant les hostilités de 1997 à Talangaï ou à Ouenzé, ont tous pris les armes pour se battre à côté des militaires ayant pris cause pour le cobra royal, le grand éléphant, Denis Sassou Nguesso. Comme on a armé des islamistes ici ou là, Sassou a armé des voyous, des voleurs, des fumeurs de cannabis, des drogués. Son coup d'Etat terminé, ils ont été déversés dans l'armée et surtout la police - sans la moindre formation car le Congo n'a pas une école de police digne de ce nom qui aurait pu leur donner des cours de droit et un certain code déontologique du policier.

Ces miliciens cobras sous l'habit  du policier continuent leur délinquance - d'autant plusqu'ils sont du côté de la loi ; ils se permettent tout, je dis bien tout - même le fait de tuer gratuitement puisque le premier criminel de la nation leur a mis une arme dans la main. Les enlèvements et les viols ont explosé. Ceux qui devraient faire appliquer les lois de la république appliquent leur propre loi et la font régner puisqu'ils en ont le pouvoir : le pouvoir de l'autorité, le pouvoir de la proximité à Sassou par l'ethnie et le pouvoir des armes. Ils sont trois fois puissants comme Dieu est trois fois saint.

On pourra donc leur lancer des invectives, se morfondre, se plaindre, ces délinquants n'en ont rien à faire : ils sont payés pour appliquer leur loi et celle de la mafia au pouvoir et quand leur salaire ne leur suffit pas, ils rançonnent, ils braquent, ils pillent les pauvres populations. Ceux qui ont regardé cette vidéo peuvent déjà imaginer comment ils assouvissent leur lubricité pathologique puisqu'ils peuvent arrêter des femmes, les dénuder et leur faire tout ce qu'ils veulent tout en  filmant leurs crimes crapuleux.

Vous avez dit Denis Sassou Nguesso ? L'homme ne leur fait pas peur : ne sont-ils pas ceux qui l'ont porté au pouvoir, au sommet de la gloire ? Il leur est redevable donc ils ne craignent rien car sans eux, son pouvoir n'est rien. Ceux qui ont vu cette vidéo peuvent s'en rendre compte. Ces hommes sont parfaitement à l'aise dans leur délinquance et daignent même montrer leur visage.

La femme est sacrée car elle porte la vie - la femme est mère de l'humanité qu'elle porte dans son ventre avant d'accoucher ; même ces faux policiers sont nés de femmes, des mères qui seraient choquées en voyant le comportement indigne de leurs enfants. Ce sont de faux policiers parce que la tenue du policier ne fait pas le policier comme l'habit ne fait pas le moine et cela, vous le savez bien. Nous estimons qu'il faudra demain remettre à plat la police et l'armée si nous voulons construire un avenir qui regarde le peuple congolais en face.

Sassou prépare son arrivée en France. Une telle affaire n'est pas sa préoccupation immédiate ou médiate et ne le sera jamais. Son seul objectif actuel et toujours est la conservation du pouvoir pour l'argent facile, les femmes faciles car il peut toutes les avoir - même celles qui sont mariées aux propres membres sa famille : si son charme hypnotique de serpent ne suffit pas, il a son aura de "premier gangster de la nation", si cela ne suffit toujours pas, il a l'argent et si l'argent ne suffit pas, je vous laisse deviner le reste...

Quand le vice arrive au pouvoir, comme Dracula qui réveille tous les autres vampires, il réveille tous les autres vices qui prennent le pouvoir dans un pays. Et il ne reste plus qu'un mot pour décrire sur le plan éthique une telle catastrophe : DECADENCE.  Tel Néron qui conduisit Rome à la décadence, Denis Sassou Nguesso conduit le Congo vers sa perte et vous ne savez pas tout...

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 22:53

Chaque passage en région parisienne apporte son lot d'informations sur ce qui se passe au pays. Toujours des nouvelles incroyables comme l'existence de ce monsieur M. Paul Valentin qui gèrerait les biens et la fortune du ministre Djombo - qui se sent perdu sans ce dernier à qui il aurait concédé une forêt. Au Congo, la réalité a depuis 1997 dépassé la fiction. Il y a trop d'argent que l'on dépense sans compter - alors que le Congo n'arrête pas de s'endetter auprès des Chinois qui vont finir par posséder tout le pays si les choses continuent leur petit bonhomme de chemin. Les yeux bridés sont des prédateurs sournois et rampants comme des serpents. L'Afrique est leur proie depuis une quinzaine d'années.

La dernière information concerne l'état d'esprit des nantis du pouvoir, des privilégiés du régime Sassou qui fonctionnent désormais selon une nouvelle devise : "2016, l'inconnu !". Pour comprendre cette devise, il faut considérer le contexte congolais. En 2016, le mandat de Denis Sassou Nguesso se termine. L'homme n'aura plus le droit de briguer un troisième mandat et il aura dépassé la limite d'âge de soixante-dix ans. Si la constitution de janvier 2002 reste en l'état, Sassou nous aura débarrassé de Nguesso et Nguesso de Denis.

Tous les caciques du système espère qu'il change la constitution mais rien ne se fait pour le moment et personne ne sait si Sassou va le faire. Rien ne transpire à ce propos des intentions de l'éléphantesque cobra de l'Alima qui vient rencontrer François Hollande ce 8 avril 2013 à Paris. Alors, la peur règne derrière l'incertitude. On se dit dans les cercles du pouvoir qu'il faut profiter de l'argent du pétrole avant qu'il ne soit trop tard. "Dépensez, c'est l'argent du pétrole !" C'est ce que dit X, amateur de Weston et d'habits de luxe. Nombreux s'achètent des biens immobiliers, des produits de luxe, les détournements vont bon train et vous n'avez pas idée des sommes détournées. La peur est mauvaise conseillère, elle qui pousse les détourneurs à planquer l'argent sous les matelas, d'où les vols chez les ministres et les hommes forts du pouvoir de Brazzaville.

Ils sont persuadés du côté du pouvoir qu'en 2016, il se produira quelque chose - même si Denis Sassou Nguesso joue des pieds et des mains pour garder le pouvoir. Le destin politique ne leur a jamais paru aussi incertain. Tous sont devenus des consommateurs frénétiques, des hommes pressés de jouir de l'argent du pétrole avant que le robinet ne se ferme si d'aventure le pouvoir changeait de main : en effet, Dzon le veut au nom des Batékés.

Tout s'accélère. Il n'y a qu'à voir la multiplication des projets concernant Oyo et ses environs. On veut faire vite. il faut terminer le gazoduc, la zone industrielle spéciale, etc, car le temps risque de manquer. Le temps politique avance inéxorablement vers l'année fatidique 2016 - alors même que rien ne garantit que le pouvoir sera conservé au nord.

Aussi, ils disent partout : "2016, l'inconnu !" Comme pour dire : "Profitez pendant qu'il est encore temps, jouissez pendant que nous avons encore le pouvoir car en 2016, personne ne sait ce qui va se passer. Nous ne sommes pas à l'abri d'un coup de force ou d'un soulèvement populaire." En 2016, tout peut arriver. Ou rien. Mais personne ne peut maîtriser le destin - même pas les marabouts de Denis Sassou Nguesso qui ne devrait pas trop ce fier à la prophétie de ce prêtre qui lui a prédit un troisième mandat et la mort de son fils Christel Denis Sassou Nguesso qui selon cet abbé, ne montera jamais sur le trône.

Personne ne sait ce qui se passe dans la tête de notre mokili-mbembé national. Il pourrait décider d'aller s'occuper de ses vaches et de ses poissons-chats. Tous les scénarii sont possibles. Rien n'est écrit à l'avance. "2016, l'inconnu!". BIEN MALIN QUI PEUT NOUS DIRE QUEL CHEMIN PRENDRA L'AVENIR POLITIQUE DU CONGO EN 2016 - SURTOUT QUAND ON VOIT CE QUI S'EST PASSE EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE AVEC LE RETOUR EN GOLFE DE GUINEE DU COUP D'ETAT MILITAIRE...

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