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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 21:27

COMMENTAIRE : Nous savons tous que François Bozizé est aux abois face à une rébellion qui s'approche dangereusement de Bangui (où il projette de livrer la bataille de sa vie) mais en parfait filou, d'un côté, il tend la main aux rebelles du Séléka et de l'autre, il s'emploie à acquérir des armes (68 tonnes d'équipement) en passant par le filon de sociétés gérant des déchets. Or, nous voyons mal pendant que son pouvoir est en péril, François Bozizé demander à son fils qui est ministre de la défense de s'approvisionner en déchets nucléaires. Nous l'avons dit que la lecture des luttes intestines africaines est complexe à cause des intérêts connexes de multinationales dont celles qui vendent des armes, c'est-à-dire, la mort. Il y a toujours moyen de contourner les embargos de toutes sortes.

Nous suivons de près cette affaire. Les Français tiennent l'aéroport de Bangui-Poko mais ils n'ont pas l'intention d'intervenir dans une affaire centrafricano-centrafricaine en bloquant ladite cargaison dès qu'elle atterrira sur le sol centrafricain.

Sur le plan de la soldatesque, François Bozizé reçoit de l'aide de ses amis dictateurs : le Congo lui a déjà envoyé 120 soldats, nous savons qu'il a l'appui de certains Rwandais et des Angolais. S'il parvenait au dernier moment à se doter d'une supériorité sur le plan de l'armement, voilà qui pourrait changer la donne...

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31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 20:17

Mes chers compatriotes,

chers abonnés à la NewsLetter,

chers lecteurs assidus,

chers internautes,

                                     colombe.gif                 bird

en dépit de toutes les péripéties qui ont frappé le pays cette année, même si je suis conscient que nombre d'entre vous avez de gros problèmes existenciels, nonobstant la maladie, la faim, la soif, le chômage, l'arbitraire, la privation des libertés,  je viens vous présenter mes meilleurs voeux de l'année 2013.

Gardez espoir car tout a une fin. La délivrance tarde à venir. Elle viendra. Gardons la foi active qui est la nôtre et tendons vers l'union. Les forces qui tiennent le Congo la tête plongée dans les ténèbres sont immenses mais elles ont des pieds en argile comme le colosse de Nabuchodonosor. Plus le règne dure, plus la chute sera brutale car le système tombera de très haut.

Semblables à des fourmis, nous agissons de façon visible mais surtout dans l'ombre. Notre cause est celle du peuple et nous la savons juste. Son triomphe comme la maturation d'un fruit à l'arome rare se fera attendre mais nous y parviendrons.

Il est tombé le grand Kadhafi ! Où est donc le monstre Ben Ali ? La lutte entre le bien et le mal est aussi vieille que le monde. Nous vous demandons de vaincre vos peurs, de prendre une dose de courage, une pincée d'audace et un grand coup de volonté farouche pour arriver à casser les fers qui tiennent votre liberté captive.

Nous croyons en nous, nous croyons en vous, nous croyons que les forces de justice sont immortelles, nous croyons en Dieu, le nôtre, celui de nos ancêtres et nous ne doutons pas car "victoria e certa".

Nous ne renoncerons jamais, nous ne trahirons jamais, nous lutterons jusqu'au dernier souffle car ce combat est celui de toute une vie. Vive la république, vive le Congo ! Bonne et heureuse année 2013 !

                                          LION DE MAKANDA

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31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 13:42

Conscient d'un rapport de force au bénéfice de ses adversaires et face à l'avancée des rebelles du Séléka qui se rapprochent dangereusement de Bangui, la capitale centrafricaine, (nous estimons qu'ils vont laisser le peuple passer le réveillon et le nouvel an sans rien tenter mais ensuite...), François Bozizé, président de la république centrafricaine a fait deux propositions : un gouvernement de transition qui n'arrange certainement pas l'alliance des rebelles du Séléka forte de leur supériorité militaire qui y verront une manoeuvre dilatoire permettant à Bozizé de sauver son régime - d'ailleurs, ils viennent de la décliner -  et secondo - , il prétend ne plus se représenter à l'élection présidentielle en 2016. Une promesse qui n'engage que ceux qui y croient et nous espérons que François Bozizé en fait partie...

Comme, nous le disons toujours, la diplomatie est l'art de ne présenter à son protagoniste que ses propres intérêts, les vôtres étant masqués. Personne n'empêchera François Bozizé de se renier aux yeux du monde entier et il ne sera pas le premier mais il l'a dit ! Maintenant que le divorce avec le régime de François Hollande est consommé, François Bozizé redoute de perdre le pouvoir et pourrait facilement modifier la constitution pour briguer un mandat de plus ou simplement se maintenir au pouvoir...

Selon la constitution congolaise, Denis Sassou Nguesso ne pourra plus être candidat à la fin de son second mandat en 2016 en raison du dépassement de l'âge de 70 ans et du fait de l'impossibilité de briguer un troisième mandat.

Nous lui avons demandé de dire ouvertement au peuple congolais qu'il ne bafouera pas sa propre constitution en ne se représentant pas en 2016 - ce qui implique qu'il ne tente pas de modifier la constitution du 20 janvier 2002. Monsieur Denis Sassou Nguesso détient le record de longévité politique dans notre pays : il squatte les hautes sphères politiques depuis près de trente ans si on cumule toutes ses expériences politiques.

Il faut savoir quitter les choses avant qu'elle ne vous quitte. NOUS ESTIMONS QU'UNE TELLE DECLARATION PERMETTRA A LA NATION D'ENVISAGER UN AUTRE AVENIR QUI REGARDE LE PEUPLE CONGOLAIS EN FACE AU LIEU DE LUI TOURNER LE DOS.

Signez s'il vous plaît, notre pétition en ligne sous un pseudo : vous n'avez rien à craindre car vous ne pouvez être poursuivi de quelque façon puisque vous ne faites que réclamer l'application stricte de la propre constitution sassouienne de 2002. N'AYEZ PLUS PEUR  CAR TOUTES LES BETES FEROCES S'ALIMENTENT DE LA CRAINTE QU'ELLES INSPIRENT A LEURS PROIES POUR LES DEVORER...

 

http://www.avaaz.org/fr/petition/SASSOU_DOIT_DIRE_QUIL_NE_SERA_PAS_CANDIDAT_APRES_2016_ET_RESTAURER_LA_VRAIE_DEMOCRATIE/?cPGltdb%20%EF%BB%BF

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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 12:51

Le Congo est le pays des ministres inamovibles pour la plupart (Djombo, Yoka, Mvouba, Bouya, etc.) ; certains sont aux affaires depuis 1997 et bien au-delà sous Sassou I. Au rythme où ils détournent l'argent public, vous pouvez déduire l'étendue de leur enrichissement. Et ils sont aussi pour la grande majorité députés et hommes d'affaires. Nombreux possèdent des hôtels de luxe, des biens immobiliers en Europe et dans le monde. En somme, ils  croulent sous des fortunes colossales mal acquises. Pourtant, ils en veulent toujours plus. Tant que l'on peut mettre des zéros devant un chiffre, pourquoi s'arrêter ?  Le Congo compte un nombre indécent de milliardaires en francs cfa...

Ceux qui nous lisent fréquemment savent qu'il nous arrive d'être au courant d'informations avant que celles-ci ne deviennent officielles grâce au travail de notre réseau. Nous venons d'apprendre que les émoluments des ministres vont passer à dix millions de francs cfa (plus de 15000 euros) par mois en 2013 - faisant de ceux-ci des super privilégiés de la république, déjà qu'ils ont d'énormes avantages de toutes sortes. Pendant ce temps les salaires des médecins, des fonctionnaires, des enseignants stagnent et ne suivent pas l'inflation et le coût de la vie que le pouvoir ne parvient pas à maîtriser.

Le bugdet du Congo en 2013 sera de plus de 4000 milliards de francs cfa, l'un des plus importants de la CEMAC. Il est normal que les ministres réclament un peu plus : la logique est qu'ils soient tous polygames avec une ribambelle de rejetons. Leur train de vie avec frasques et désinvolture les amène à toujours plus d'excès.

Si les ministres vont percevoir 10 millions de francs cfa, on peut imaginer que monsieur Denis Sassou Nguesso n'est pas du reste : il en a sûrement profité pour réviser son salaire à la hausse, déjà qu'on ignore combien il coûte vraiment à la nation avec ses incessants voyages à l'étranger qui en font un vrai pigeon voyageur, sa boulimie d'acquisitions immobilières, son affairisme éhonté et le gaspillage de l'argent de la république en dons de toutes sortes - parfois à des pays comme la Chine qui n'en ont pas besoin comme ce milliard de francs cfa pour la reconstruction d'une école chinoise au moment où nos écoliers sont assis par terre dans les salles de classe insalubres.

Par ailleurs, nous ignorons tout du budget de la présidence de la république - juste le budget des Grands Travaux rattaché à celle-ci (300 milliards de francs cfa).

Augmenter les salaires des ministres n'est pas une urgence ; ils vivent déjà trop bien pour un rendement médiocre à quelques exceptions près. Il y a des catégories socioprofessionnelles qui ont besoin d'être motivés pour qu'ils se sentent récompensés à la hauteur des services qu'ils rendent à la nation au quotidien : je pense aux médecins, aux professeurs, enseignants, fonctionnaires qui sont obligés de monnayer des services gratuits comme le passeport dont on dit qu'il n'y a plus d'imprimés - alors que ceux qui graissent la patte le reçoivent en deux jours, aux étudiants qui survivent avec une maigre bourse. Et s'il y a de l'argent à gaspiller autant nourrir les orphelins, soigner les populations, construire des écoles, des hôpitaux et les projets ne manquent pas.

Il y a des ministres dans d'autres pays qui gagnent moins que les ministres congolais mais qui fournissent un travail dix fois supérieur. Il n'y a aucun rapport entre le salaire et le rendement effectif si la médiocrité et la paresse sont inscrites dans les moeurs d'un Etat comme c'est le cas au Congo - sinon comment expliquer cet état de délabrement, ce marasme d'un pays pourtant si prospère ? La bêtise et l'incompétence sont en poste au sommet de l'Etat, dans tous les postes clés de la république. Et comme tous les parasites, ils sont gloutons...

Le Congo en accédant à l'initiative PPTE (Pays Pauvre Très Endetté) avait promis de lutter contre la pauvreté mais il n'en est rien. En fait, cette purge imméritée de la dette publique obtenue par le truchement de puissants lobbies n'a en fait profité qu'à un seul homme : Denis Sassou Nguesso qui s'endette au nom du Congo pour assouvir des projets personnels, déjà qu'il détourne des milliards chaque année en connivence avec les membres de son clan. Son fils Denis Christel Sassou Nguesso dit Kiki qui dirige officieusement la SNPC détourne entre 300 et 500 milliards de francs cfa par mois selon les dires de certains et nous savons que cet argent est redistribué par papa aux autres membres du clan: Kiki agit pour papa en véritable percepteur ; il en profite pour se servir au passage.

Les Congolais ont eu une année 2012 difficile : drame du 4 mars 2012, accidents aériens, accidents ferroviaires, inondations polluant les nappes phréatiques provoquant la résurgence des pandémies comme le choléra, une poussée de la malnutrition et de la mortalité infantile, le coût de la vie qui a pris une vitesse exponentielle, des élections truquées, pollution aux hydrocarbures de la côte maritime, et j'en passe. Pendant ce temps, sans qu'ils aient fait la preuve d'avoir résolu les problèmes du peuple, les ministres se voient augmenter leur salaire comme si en le faisant, cela permettrait de mieux résoudre les épineux problèmes que Denis Sassou Nguesso traîne derrière lui depuis quinze ans déjà.

Et que penser de ce chef d'Etat qui s'empresse de chercher à résoudre les problèmes des autres quand il ne parvient pas à solutionner ceux de son propre pays ? Croit-il qu'il ne réussit pas parce que ses ministres sont sous-payés ? D'ailleurs, Sassou échoue partout : échec dans sa mission en RDC, échec en Centrafrique où il ne parvient pas à tirer d'affaire son disciple François Bozizé, échec dans sa tentative de médiation au Mali. En fait, la seule réussite de Sassou est de s'enrichir et d'enrichir ses obligés...

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 00:28

COMMENTAIRE : Lisez attentivement ce texte.  Vous comprendrez que le crime, le vol, la corruption se transmettent de père en fils et de fils en petits-fils - comme si le mal faisait des petits. L'avenir du Congo avec cette engeance, si on ne l'arrête pas, c'est la mort du peuple congolais car Denis Christel sera un autre Sassou&Nguesso pire que son père. IL FAUT QUE CA S'ARRETE AVEC LE DERNIER ELEPHANT DE L'ALIMA ! Vous y trouverez certains noms des paradis fiscaux où les Sassou&Nguesso planquent l'argent volé au peuple congolais. Vous comprendrez surtout pourquoi ils font tant d'enfants ou reconnaissent tant de rejetons ; peu importe qu'ils soient de leur chair ou non : chaque enfant sert à camoufler de l'argent volé au peuple congolais. TOUT SE SAIT, TOUT SE VOIT. HELAS, LES BOUCHES DE BANQUIERS SE FONT TOMBES CAR L'ARGENT QUE LES DICTATEURS LEUR CONFIENT TRAVAILLE D'ABORD POUR EUX... SEULE EST DECISIVE  LA VOLONTE DE LA JUSTICE DE SERVIR OU NON LA LOI POUR RENDRE AU PEUPLE CONGOLAIS SA DIGNITE, SON HONNEUR ET SES RICHESSES VOLEES. YES JUSTICE CAN  IF VALLS WANTS !

 

Sassou Nguesso : des biens mal acquis de père en fils

 

Charlie Hebdo du 26 décembre 2012 – Laurent Léger 

De l’argent d’assurances-vie envolé au Liban, du cash qui arrive à San Marin ou de Malte : le fric du clan à la tête du Congo intéresse l’enquête des « biens mal acquis ». 

 

Ils ont bon dos, les petits-enfants de Denis Sassou Nguesso. On blanchit du fric sur leur dos et ils n’en savent rien, les bouts de chou. Que diront-ils à leur papa, Denis Christel, le fils du potentat du Congo, lorsqu’ils seront en âge de comprendre que des assurances-vie à leur nom ont servi, soupçonne Tracfin (Traitement du Renseignement et Action contre les Circuits Financiers clandestins), à blanchir de l’argent ? Le service anti- blanchiment de Bercy, une structure qui ces temps derniers était plus loquace quand il s’agit de taper sur les dictateurs africains que sur les politiques français, a en effet pondu en avril 2002 une note passée inaperçue jusqu’à présent, mais qui vaut son pesant d’euros, à défauts de francs CFA.

Tout jeune député, Denis Christel, donc, le fiston de Sassou – surnommé le prince héritier -, est, par la grâce de son papa, numéro deux officiel de l’entreprise pétrolière d’État, mais patron officieux de cette machine à cash.  L’or noir devenu la ressource du clan  Sassou…

De  San  Marin  aux   Seychelles

De quoi peut-être lui occasionner quelques soucis à Paris, où l’enquête sur les « biens mal acquis » vise l’autocrate congolais, comme ses homologues du Gabon et de Guinée équatoriale. Denis Christel Sassou a en effet attribué à ses trois enfants, Ilona-Anaëlle (née en 2004), Lily-Anne (2006), et Denis-Ylan (2008), des contrats d’assurance-vie ouverts dans la filiale de Barclays, Barclays-Vie, et les a tous rachetés fin janvier 2012. Les montants de rachat (brut) ne sont pas négligeables : 358 000 euros pour la première, 354 000 euros pour la seconde et 248 000 pour le dernier. Et, comme le signale Tracfin, les fonds se sont envolés. Pas au Congo, mais au Liban. Le pays du secret bancaire où les banques ressemblent à des citadelles inviolables. Voilà encore un bon million qui échappe au peuple congolais.

Depuis que Sassou est l’une des cibles des juges, c’est toute la famille qui déguste. Pas moyen de dépenser tranquillement ses millions en France. Regardez une autre de ses filles, la pauvre Julienne. Avec son mari, Guy Johnson, ils ont acheté un hôtel particulier à Neuilly en 2006, pour 3,2 millions d’euros. Le parquet de Paris a demandé une enquête, le 9 septembre 2011, après que Tracfin a signalé les faits et surtout pointé du doigt le financement de la demeure.

La note de six pages du service anti-blanchiment, que Charlie a pu consulter, détaille « le financement d’un bien immobilier avec des fonds susceptibles de provenir de corruption ou de détournements« , c’est-à-dire l’achat par le couple Sassou-Johnson, via une SCI, de la bâtisse de Neuilly et la rénovation royale à laquelle il s’est livré, pour un montant astronomique de 5,3 millions. Investissement total : 8,5 millions d’euros, et zéro emprunt. Que du cash viré depuis plusieurs  banques  du San Marin (une micro-principauté européenne longtemps considérée comme un paradis fiscal), du Congo et encore d’un établissement de Malte.

Les comptes bancaires, détaille le document, appartiennent à Johnson, à Mme Sassou ou encore  à une mystérieuse société, la Maritex, immatriculée aux Seychelles, ce petit paradis pour touristes. Cette structure étant visiblement propriété de la dame. « Selon une attestation produite par le directeur de cette société, le compte de la société a été alimenté par le produit de la vente des parts détenues par Mme Johnson dans la société Orascom Télécom Congo, écrit Tracfin.  Il semblerait qu’elle puisse être liée à des opérations de corruption entre le président et un homme d’affaires égyptien Naguib Sawiris. » Soupçonner de corruption la fifille à son papa ? Quelle insolence !

Les carottes sont cuites, ou presque. « L’urgence, c’est que Manuel Valls réponde à la demande de l’organisation Transparency International d’affecter à ces enquêtes un nombre de policiers suffisant pour cette affaire complexe. Jusqu’à présent, il n’y avait qu’un seul OPJ », explique William Bourdon, l’avocat de l’association. En attendant, il ne reste aux Sassou qu’une seule chose à faire, prendre vite comme Depardieu, le chemin de la Belgique!


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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 22:31

 

Excellence, Monsieur le Président,

 

En vous adressant cette correspondance, le peuple voudrait faire appel - à défaut de pouvoir s'adresser à la conscience de l'homme d'Etat - à votre conscience d'homme.
Cela fait bientôt quatorze ans que vous présidez officiellement aux destinées du Congo.

Cela fait bientôt trente trois ans que vous êtes aux affaires (dans la gestion du pays), puisque votre apparition sur la scène politique Congolaise comme chef de l’État date de 1979.

Quatorze ans ! Malgré les termes très flatteurs de vos discours et peut-être aussi de votre volonté qui sait, tout va de mal en pis ?

Quatorze ans pendant lesquels nous n’avons connu ni la prospérité, ni une vie digne d'un simple humain. Aussi bien sur le plan politique, qu'économique, culturel, éducatif, sportif, bref, de tout ce qui concourt à l'épanouissement de l'être humain, notre pays et nous, nous sommes largement en retard comparés à l'évolution des autres pays du monde durant la même période. Nous sommes aussi démunis et peut-être même plus, que le jour de votre arrivée au pouvoir.
L'aggravation de cette situation, le chaos dans lequel nous vivons aujourd'hui : la plupart de nos concitoyens ne peuvent même plus avoir accès aux soins les plus élémentaires : sanitaires, alimentation.

Que font-ils ?

Pour survivre, ils hypothèquent dangereusement l'existence d'un pays que vous prétendez "aimer".

Cela nécessite que vous vous posiez enfin la question de ce qui pourrait être réellement bon pour nous. Le temps où vos collaborateurs et vous-même, vous hurliez haut et fort " heureux le peuple qui chante et qui danse " semble aujourd'hui définitivement révolu : il urge de regarder la réalité de notre misère en face.

Dès lors, les questions suivantes s'imposent.

Après vingt-huit ans de pouvoir, votre parti aurait-il encore la capacité de nous apporter ce qu'il n'a pas pu nous apporter durant tout ce temps ?

Vos collaborateurs et vous-même pouvez encore changer quelque chose à notre situation dramatique? A ces diverses questions, il n'y a malheureusement que des réponses négatives.

Si tel est le cas, faut-il encore continuer d'enfoncer le pays et nous avec lui, dans le chaos ou convient-il de lui permettre de connaître enfin une ère de bonheur ?

Depuis trente-deux ans, nous avons fait du "sur place" ou pire encore, nous avons reculé. Plutôt que de continuer à nous promettre le bonheur impossible avec vous, votre régime et votre pouvoir, ne serait-il pas venu le moment d'organiser, en votre qualité de dirigeant du pays, l'alternance politique, ne serait-ce que pour que nous vous soyons enfin redevables de quelque chose : la liberté retrouvée, le bonheur revenu, l'amélioration des conditions des familles ...

Certes, cela est difficile et nous en convenons. Surtout que la fin de votre dernier mandat se rapproche. Vous n'avez pas su réaliser ne serait-ce qu'un seul des objectifs que vous vous étiez fixé.

Il devient inutile de s'accrocher au pouvoir en imaginant que l'on finira par réaliser quelque chose ; par changer quelque chose ; que l'on finira par y arriver.

Malheureusement à votre niveau, ce ce ne sont plus que des rêves. Plus vous vous accrochez au pouvoir, plus les choses se dégradent.

Face à cette décision qui s'impose, celle de quitter le pouvoir en organisant une alternance ou en favorisant l'organisation d'une transition démocratique, vos proches et même vos lointains collaborateurs ne sont d'aucune aide ou assistance.

Ils ne font que profiter de votre pouvoir pour satisfaire leurs intérêts personnels.

Ils ne cherchent qu'une chose, c'est de vous maintenir au pouvoir pour pérenniser leurs petits intérêts. Jamais ils ne vous conseilleront de partir.

La fin du règne sonnera comme un glas, pour leurs poches et leur avidité maladive. Plus ils les remplissent, plus ils ont soif. Ils vous décourageront le jour où l'idée d'un départ vous effleurera, en vous faisant croire que sans vous ce sera le chaos, que vous êtes l'homme providentiel et qu'il vaut mieux rester encore un peu, quitte à briguer un troisième mandat, inconstitutionnel aujourd'hui.

Quelques jours, quelques mois, quelques années de plus pour que leurs poches continuent à se remplir, pour qu'ils digèrent ce qu'ils ingurgitent depuis et qui ne les rassasiera jamais. Ces collaborateurs ne vous feront voir que les inconvénients de votre départ du pouvoir.

Ils sont même prêts à pleurer toutes les larmes de leur corps pour vous convaincre de rester. Mais tout cela n'est qu'une mise en scène destinée à faire de vous celui qui fera fructifier encore un peu plus leur richesse et leur prospérité.

En fait, toute cette cour est constituée de parasites qui profitent de vous et pour lesquels vous n'êtes en réalité qu'un vecteur pour accéder aux intérêts bassement matériels.

Devant une pareille situation, vous ne devez pas oublier que, d'abord et avant tout, vous êtes le premier et le seul responsable.

Vous êtes celui à qui, à un moment donné, nous avons, volontairement ou de manière forcée, confié notre destin. Et il est évident que nous avons cru, à tort ou à raison, à une certaine période, qu'avec vous, nous réussirons à réaliser notre bonheur. Nous vous avons donc, en ce moment là, confié notre destin. Non pas pour le pire car aucun peuple ne cherche à vivre le malheur. Mais pour le meilleur.

Monsieur le Président, aujourd'hui, nous souffrons, énormément. Nous sommes privés de tout et vous êtes celui qui, malheureusement, est désigné comme la source de nos malheurs.

Paradoxalement, vous apparaissez, en même temps et dans une certaine mesure, comme celui par qui peut s'ouvrir pour lui une nouvelle ère, si vous acceptez d'organiser cette alternance politique qui redonnera un souffle nouveau au pays et qui insufflera une nouvelle dynamique à son développement.

Mais lorsque nous parlons d'alternance, ce n'est pas n'importe quelle alternance. Il s'agit d'une alternance juste et honnête, une alternance démocratique effective : anticipée ou au plus tard, à la fin de votre dernier mandat.

L'organisation de cette alternance démocratique, c'est ce qui vous reste à faire pour redorer un blason qui ne peut plus, hélas, l'être autrement. C'est donc une chance de réhabilitation de votre pouvoir, de votre régime et de l'œuvre que vous avez, sans nul doute, voulu réaliser mais qui n'a pas pu l'être.

Si nous pouvions dire un jour, malgré tout, il a au moins su organiser une alternance politique démocratique et pacifique pour le pays, alors seulement votre passage au pouvoir n'aura pas été simplement un temps de malheur pour nous qui souffrons énormément aujourd'hui.

Pour aboutir à ce résultat, il faudra réhabiliter la Commission Electorale Nationale, permettre l'organisation d'élections législatives libres, démocratiques et transparentes. Vous présiderez à ce qui constituera ainsi une transition vers des élections présidentielles libres, démocratiques et transparentes, en respectant votre parole donnée devant la communauté internationale.

Il n'est jamais trop tard pour bien faire et une bonne action qui termine un mauvais parcours ou un parcours peu glorieux pourra encore sauver la situation.

A défaut de le faire, le pays et nous, nous sombrerons un peu plus dans le chaos. Vous et votre régime vous sortirez de là définitivement noircis et sans aucune possibilité de sauver quoi que ce soit.

Monsieur le Président, si vous le voulez, vous le pouvez encore.

Certes, ce n'est pas facile de se dessaisir du pouvoir, de le quitter. Surtout lorsque c'est un pouvoir exercé dans les conditions dans lesquelles vous l'avez exercé, sans partage et de façon très personnelle.

Mais est-il nécessaire de vous rappeler que si vous ne quittez pas le pouvoir, lui vous quittera un jour ?

Soit parce que quelqu'un vous en écartera ! Ce que vous considérerez comme un affront, soit parce que la mort vous emportera, ce qui ne vous réhabilitera pas.

Nous vous invitons donc à prendre vos responsabilités, à réagir pendant qu'il est encore temps et à faire enfin quelque chose pour que Le Congo ne franchisse pas les derniers centimètres qui le sépare du désastre total, du chaos définitif.

Espérant pouvoir toucher par ces mots la corde sensible qui, en chaque être humain, doit se réveiller devant des situations extrêmes, et dans l'espoir que vos responsabilités de chef d'Etat vous aideront à prendre en compte la dignité du Peuple Congolais, ce Peuple vous prie de croire, Excellence, Monsieur le Président, en l'assurance de sa haute considération !!

Collectif Sauvons le Congo

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 11:32

Ma lecture de la politique africaine de la France se perd dans les méandres de l'alternance droite-gauche. En effet, la droite française est plus interventionniste, plus amie des dictatures. Quand la gauche arrive au pouvoir, nous constatons une autre vision, une autre attitude vis-à-vis des dictatures africaines - même si gauche et droite ont en commun la sauvegarde des intérêts de la France et, souvent c'est au nom de ceux-ci que certains régimes ont été habilement ou ouvertement sauvés ou démis. Or, il y a un paramètre à bien prendre en compte : "LES INTERETS D'UNE PUISSANCE DU MONDE A L'ETRANGER SONT GENERALEMENT LES INTERETS DE SES MULTINATIONALES  ET C'EST SOUVENT AUTOUR DE CEUX-CI QUE L'ON VOIT APPARAITRE DES CONFLITS."

Analysons l'attitude et la posture des trois derniers présidents français : Chirac, Sarkozy, Hollande. Chirac est l'homme qui a permis le retour de Denis Sassou Nguesso au pouvoir au Congo-Brazzaville, Pascal Lissouba s'étant montré plus regardant en matière de contrats pétroliers, qui a détruit les hélicoptères de l'armée ivoirienne en parfaite violation de la souveraineté ivoirienne tandis que les militaires français tiraient sur des Ivoiriens. Quant à Sarkozy, il a causé la chute de Laurent Gbagbo et contribué à la mort de Kadhafi grâce à l'intervention des forces françaises. François Hollande plaide pour une autre politique qui semble plus respectueuse du droit de non-ingérence car il affirme que la France n'a pas vocation à sauver des régimes mais à sécuriser ses citoyens à l'étranger tout en protégeant les intérêts français.

Or, généralement, c'est autour de la notion "d'intérêts" que la politique des puissances occidentales se brouille en délaissant les vertus de la liberté des peuples pour leur imposer des "gouverneurs noirs". En effet, ceux-ci semblent mieux garantis par des dictatures peu regardantes quant aux intérêts de leurs propres Etats, de leurs propres peuples - même si les démocrates africains ne remettent pas toujours en cause les contrats en vigueur. Laurent Gbagbo a décoré Bolloré et a plaidé pour un rapport "gagnant-gagnant" entre la Côte-d'Ivoire et le milieu français des affaires.

Nous avons tous compris que pour le business, ne convient en fait qu'un seul rapport : perdant pour les peuples et gagnant pour les affaires... La question qui se pose est la suivante  : "Les intérêts de la France (en fait de ses multinationales) dans son précarré colonial, par exemple, ne peuvent-il pas être compatibles aux intérêts des peuples ?" De la réponse à cette question dépend souvent la paix ou la guerre, la dictature ou la démocratie au sein des ex-toujours colonies françaises tenues en laisse par le franc cfa.

 

Dans un contexte qui respecte le droit des affaires, les intérêts des puissances occidentales en Afrique seraient plus en phase avec la montée de la démocratie. Des contrats mieux négociés rendraient les puissances du monde moins enclines à défendre des dictatures peu soucieuses des intérêts et du bien-être de leurs peuples. Déjà, il ne faudrait pas que ceux-ci soient rédigés par les multinationales seules et que les Etat ne puissent plus avoir comme seule possibilité que de les signer sous des valises de billets pour épurer toute vélléité éthique... En effet, ce sont souvent les multinationales qui ont intérêt à voir un statu quo qui profite à leur chiffre d'affaires. Et là-dessus, il y a une connivence complexe entre le milieu des affaires et le milieu politique en Occident qui se passe du clivage gauche-droite : les hommes d'affaires soutiennent généralement les deux camps pour être sûrs d'avoir la possibilité de voir leurs objectifs défendus quel que soit le parti qui prend le pouvoir ; ils ont de puissants lobbies pour cela.

Dans un contexte de crise en France, les intérêts économiques français à l'étranger revêtent une importance particulière au point de distordre la correspondance propos politiques/actions politiques. En effet, en cas de rébellion, si une puissance ne soutient pas le pouvoir en place au nom de la non-ingérence, rien n'empêche qu'elle soutienne la rébellion. Nous avons un précédent en Lybie.

Il semblerait qu'on ait découvert du pétrole en Centrafrique et nous savons tous que le pétrole, en Afrique, est source de conflits. LE PETROLE, LE SANG DES NATIONS CIVILISEES, LE MOTEUR DE LA CIVILISATION UNIVERSELLE, QUI FINIT TOUJOURS PAR VERSER LE SANG BIEN ROUGE DES NEGRES POUR LE TRIOMPHE DE GROS PROFITS...

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 00:04

Pendant que la rébellion centrafricaine avance vers Bangui, la capitale centrafricaine où elle pourrait déjà se trouver à l'instant où j'écris ces mots, et que l'ambassade de France en Centrafrique (Bangui) est en proie à des jets de pierre de la part des partisans de François Bozizé qui reprochent à la France de ne pas stopper les rebelles par son inaction, le lion de Makanda, par le plus pur des hasards, a rencontré Diaf Le Kweta du collectif Sauvons Le Congo il y a quelques heures.

Diaf Le Kweta est un jeune résistant qui se retrouve  à Lyon pour des raisons professionnelles. Sa présence dans la capitale des Gaules est prévu pour un long séjour...

C'est le destin qui a réuni les deux hommes dans un restaurant où ils ont longuement discuté de l'actualité africaine et des problèmes du Congo ; il est évident que les deux activistes politiques ont des points de vue qui vont dans le même sens : même intransigeance, même radicalité, même sens profond de l'intérêt public, même amour profond du Congo.

Les deux hommes se sont échangés les numéros de téléphone se promettant de se voir très bientôt pour définir une stratégie politique à l'heure où les choses se délitent doucement en Afrique centrale et à l'instant où l'on parle d'états généraux au Congo.

Si le président centrafricain François Bozizé tombe, c'est un allié de moins pour Denis Sassou  Nguesso qui disparaît dans l'échiquier politique régional et le fait que la France déroute ses avions vers Bangui en leur demandant de faire demi-tour est un signe qui en dit long.

Nous espérons que l'on laissera la Centrafrique résoudre ce problème centrafricano-centrafricain sans ingérence mais nous vous apprenons que tout cela ne peut se comprendre que si l'on prend en compte le fait que l'on a découvert du pétrole en Centrafrique...

Diaf a fait la confidence suivante au lion de Makanda : "C'est vous qui m'avez inspiré en tant que résistant  au régime de Denis Sassou Nguesso..."

Il est évident que les deux hommes ne vont pas tarder à définir des actions communes pendant le long séjour de Diaf Le Kweta à Lyon...

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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 23:10

LE LION DE MAKANDA ET TOUTE L'EQUIPE DE D.N.C.B VOUS SOUHAITENT UN JOYEUX NOEL !

 

 


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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 13:48

AmedeDeleau6.jpgEn matière de disparition ou d'enlèvement, on le sait, la vitesse à laquelle se répand l'information peut faire toute la différence car  une information vite ébruitée peut  avoir pour conséquence de sauver une vie... Nous vous demandons donc de faire une large diffusion de cette information - même si pour le moment, il ne s'agit que d'une rumeur :  ne pas avoir de nouvelles d'Amédé Deleau ne signifie pas forcément qu'il aurait été arrêté mais le fait qu'il se soit échappé des geôles congolaises a visiblement vexé le très sanguin Denis Sassou Nguesso. Le pied de nez d'Amédé Deleau à la police congolaise a dû montrer toute l'incompétence de notre sécurité publique versée dans l'affairisme et il est facilement imaginable qu'elle ait pu projeter de prendre sa revanche...

Nous sommes à la veille de noël et si la rumeur se confirme, ça ressemblera à un cadeau empoisonné. Amédé Deleau, jeune résistant congolais qui s'est réfugié à Kinshasa après s'être échappé d'une prison congolaise, est porté disparu à Kinshasa. Il ne répondrait plus au téléphone et ceux qui l'interrogent sur sa page Facebook n'ont pas de réponse et cela, je l'ai vérifié.

Nous espérons qu'il ne s'agit pas comme certains le présentent d'un enlèvement par les espions de l'éléphant politique du Congo, Denis Sassou Nguesso.

Nous ne savons pas si ce jeune compatriote avait le statut de réfugié politique en RDC pour que le HCR soit alerté et mis face à ses responsabilités.

Il est évident que la proximité des capitales des deux Congos rend la thèse de l'enlèvement plausible mais pour l'instant, nous n'accusons pas les sbires du pouvoir de s'être fondus dans la foule kinoise pour enlever ce jeune frère.  

 

Quiconque peut infirmer ou confirmer cette rumeur nous permettrait d'en avoir le coeur net. Le peuple congolais souffre déjà assez et d'ailleurs, le pouvoir laisse des commerçants véreux vendre des produits avariés comme cette viande périmée qui a été trouvée dans un congélateur au marché principal de Dolisie (et nous savons d'avance que ce commerçant ne craint rien des autorités congolaises...).


S'il n'est pas arrêté - parce qu'il ne mérite en rien de se retrouver en prison, Sassou prétendant qu'il n'y a pas de prisonnier d'opinion à Brazzaville, Amédé Deleau doit très vite nous donner des signes de vie et de préférence avant le 31 décembre 2012. Sinon, nous prendrons la thèse de l'enlèvement pour argent comptant. En effet, l'enlèvement d'un opposant à l'étranger enverrait le message suivant à la résistance  :               "VOUS N'ETES PAS EN SECURITE A L'ETRANGER !"

Sassou  est capable d'un tel baroud d'honneur puisqu'il en a l'esprit et les moyens, la frontière entre le Congo et la RDC étant très poreuse. Espérons que ce jeune garçon n'ait pas été utilisé comme monnaie d'échange par le pouvoir de Kinshasa. En effet, comment comprendre que l'on vienne si facilement enlever un jeune opposant à la dictature de Brazzaville si facilement - sans que la police et la sécurité d'Etat de Kabila n'en soient informées ? Si tel est le cas, ça sonnerait comme une insulte de plus au régime de Kabila incapable de sécuriser ses frontières - déjà que dans le Kivu Rwandais, Ougandais, Burundais entre autres viennent faire la loi et se servir à volonté en minerais de toutes sortes...

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