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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 14:20

Pourquoi est-il si difficile de changer le rapport politique au Congo ? Cela est-il dû au fait que la France soutient Denis Sassou Nguesso, que l'armée dans sa composition lui est favorable et que le pays est si divisée au point de ne pas être capable de se retrouver autour de revendications qui permettent la constitution d'un front unique ? Est-ce parce que l'opposition intérieure est trop faible ou que la pression extérieure de la diaspora est peu prégnante ? Qu'est-ce qui déséquilibre le rapport politique au Congo en faveur du système instauré par Denis Sassou Nguesso ?

Il est à noter que la gouvernance de notre pays est extravertie qu'on veuille le reconnaître ou non, de sorte que ce ne sont pas les individus qui importent mais le système, un système qui n'est que le prolongement du système colonial français qui a fait la preuve en Côte-d'Ivoire en plaçant Ouattara sur le trône que la logique des gouverneurs noirs n'est pas morte.

Combattre un ennemi que l'on a du mal à reconnaître comme le principal adversaire est une difficulté majeure. Au Togo, au Gabon, en RDC et ailleurs, la Françafrique reste puissante et agissante - avec une arme spirituelle de poids : la franc-maçonnerie dans laquelle baignent la plupart des présidents africains. Mon enquête vient de découvrir que le signe de décapitation signifie aussi qu'un franc-maçon préfère être décapité que de trahir un frère. Donc, nos "présidents" ont obligation d'obéissance au Grand maître et la France s'assure par ce moyen un filet de sécurité de l'obéissance politique.

Comment combattre plus puissant que vous ? Comment combattre le pays qui vous a réduit en esclavage ? Qui vous a colonisé et qui tient encore votre économie ? Une puissance qui prétend vous avoir laissé votre indépendance ? C'est très complexe comme situation si celui que vous semblez prendre pour ennemi numéro un est un fils du pays ou un frère africain venu prendre le pouvoir chez vous pour mieux permettre le pillage de vos richesses. Dans le précarré français, nul ne vient au pouvoir sans l'autorisation de la France et quiconque y parvient qui ne fait pas acte d'allégeance, est écarté par tous les moyens.

Ennemis invisibles mais puissants, la françafrique et ses réseaux d'influence poursuivent le jeu colonial qui consiste à ne voir dans les pays africains que des colonies déguisées en républiques. La solution serait dans une indépendance économique qui nous permettrait d'asseoir véritablement notre indépendance politique mais ce n'est pas aussi simple : Ngouabi, Sankara ont été assassinés et aujourd'hui en faisant la guerre à Kadhafi, la Françafrique déroule sa volonté d'éliminer tout obstacle entre elle et nos richesses. Ce puissant adversaire qui n'apparaît plus comme celui qui tire les ficelles est la menace qui tient nos pays captifs avec la complicité de tous les Sassou d'Afrique qui préfèrent la servitude de leurs nations pour s'arroger des bribes de pouvoir au travers de gouvernorats noirs.

Une autre difficulté se situe dans notre structure identitaire multiple, ethnique et là, la ruse consiste à toujours faire régner ou l'étranger ou une minorité car dans les deux cas, le souverain n'a pas à coeur de défendre les intérêts du pays. Les Français ont juré que plus jamais un Mukongo ne prendra le pouvoir le Congo car c'est dangereux : les ethnies majoritaires développent toujours un puissant nationalisme : Matsoua et bien d'autres pères de l'indépendance ne sont pas de l'ethnie Kongo par hasard. Dans la mesure où une cohésion ethnique totale qui équivaudrait à une cohésion nationale est impossible, il est aussi difficile de provoquer un soulèvement global, total dans tout le pays parce que le nord refusera toujours de s'associer avec les frères du sud  pour faire tomber la dictature qui nous accable pourtant tous mais nous voyons bien que Sassou fait tout pour contenter le nord : routes, électricité, Généraux dans l'armée, tous postes de direction, etc.

En rendant impossible une unité nationale et en ethnisant l'armée, Denis Sassou Nguesso s'assure que le statu quo demeurera tant qu'il fera les quatre volontés de la France. Cette entente, cette conspiration républicide ne peut être vaincue que par une action désespérée, inespérée - soutenue par une puissance plus grande que la Françafrique. C'est à ce niveau que les opposants pèchent car aucun résistant n'envisage de demander secours à une autre puissance pour contrer la mainmise de la France sur ses anciennes colonies. La preuve que la France tient toujours les rênes est dans la continuation de la monnaie franc cfa en dépit des indépendances. Seules les républiques d'Afrique du nord ont décidé de créer leurs propres monnaies ; par ailleurs, elles ont plus d'emprise sur leurs économies. Tout autant que nos différences ethniques ou identitaires représentent une richesse, elles entraînent à la désunion car les minorités savent que si elles perdent le pouvoir, le jeu de la démocratie leur est défavorable et elles passent plus d'énergie à conserver celui-ci qu'à développer le pays.

Cet environnement sociopolitique est peu favorable au changement politique - tellement les forces oppressives sont puissantes et cruelles car le petit peuple passe son temps à essayer de survivre et l'idée de se révolter ne lui traverse même pas l'esprit. Ce qui peut vaincre le clivage politique viendra des liens matrimoniaux et de la transformation du nord en milieu urbain hétérogène où toutes les ethnies pourront fusionner. S'il y a une conspiration sociale positive à encourager, c'est le mariage interethnique et la migration des populations du sud au nord pour accélérer la déconfiture du tissu ethnique qui nous divise. Que Sassou développe le nord et délaisse le sud fera un jour en sorte que les populations sudistes y migrent pour y vivre et se mélanger avec les ethnies Mbochi, Kouyou, etc. Si les hommes du nord adorent épouser pour des raisons politiques des femmes du sud, il faut que les hommes du sud prennent aussi pour femmes celles du nord. Il nous faut espérer que le mélange ethnique s'accélérera d'une manière ou d'une autre comme en milieu urbain pour affaiblir l'identité ethnique et renforcer le sentiment d'appartenance nationale.

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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 21:29

En raison d'une surcharge de travail, vous avez constaté une accalmie sur votre blog : nous travaillons beaucoup ces temps-ci mais nous n'oublions pas notre pays qui souffre car il ne s'agit pas d'une misère ordinaire mais d'une misère établie et nous aurons à coeur de ne jamais renoncer tant que le peuple aura faim, soif et sera privé de ses libertés les plus rudimentaires. Nous approfondissons encore un peu plus la réflexion en ce moment pour définir des actions futures. Toujours dans le secret avant de les exposer à la lumière. Nous n'avons pas l'ambition de prendre une place à la lumière pour de l'argent ou pour occuper un poste quelconque. Mieux vaut la pauvreté que la bassesse et ceux qui croient que LDM a reçu de l'argent de je ne sais qui se trompent car je ne suis pas corruptible et l'argent n'a pas vocation à être la ligne d'action de ma vie. Ma vie n'a pas changé. Je suis resté le même car la situation dans le pays est toujours dans un statu quo macabre. Ils n'ont pas changé. Je n'ai pas changé.

Des mots contre des armes, contre une armée, un combat inégale mais si nous sommes vaincus ce n'est pas par la faiblesse de nos mots mais par l'impuissance de nos volontés qui n'aspirent pas à combattre ceux qui veulent nous garder la tête dans l'eau : il y a une conspiration des adorateurs du pognon contre le Congo et toute l'Afrique. Cela se voit. Méfions-nous des serpents et des hyènes d'hier qui se donnent aujourd'hui des peaux d'agneau. Le mal du Congo, ce sont ses propres enfants qui n'ont pas arrêté de le trahir depuis les indépendances.

L'Etat-Sassou semble stable, inébranlable mais si un pays comme la Grèce vacille aujourd'hui, vous pouvez être sûrs que le temps où la faillite viendra frapper à la porte de la nation n'est plus si loin. C'est un système de dettes gagées, un système qui se répète  mais qui va finir par s'arrêter - même si une grosse partie a été effacée par l'ardoise magique. Tôt ou tard, les Chinois voudront se faire rembourser et sauf à vendre tout le pays, Sassou s'exposera à d'énormes ennuis. Pour l'instant, il tient l'armée par la vénalité de ses officiers mais un jour, une ambition rencontre sur son chemin une autre ambition plus grande, plus puissante...

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 17:45

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Discours de Paulin MAKAYA à l’occasion de la sortie officielle du Collectif UPC–Unis Pour Le CONGO

PARIS-FRANCE

Villepinte, le 18 Juin 2011


Chers compatriotes, chers amis,

Au nom du Collectif UPC, UNIS POUR LE CONGO, je me réjouis de vous voir nombreux dans cette salle, et je pense qu’au vu du nombre que nous sommes, on peut dire sans se tromper, que nous constituons ce qu’on pourrait appeler une majorité d’opposition ou de contestation, une majorité de pensée. Au pays aussi, il y a une majorité silencieuse qui attend de nous, que nous nous levions pour peser sur le cours des événements, pour remettre en cause les fondements de la dictature.

Devant l’urgence de la situation au CONGO, je vous invite, je nous invite, à faire une mutation dans nos mentalités et nos comportements. Je serai même tenté de dire que nous devons opérer une transmutation pour devenir une majorité d’engagement, une majorité d’action et, mieux, une majorité de proposition et de combat. Nous devons cesser d’être des spectateurs résignés pour devenir des acteurs engagés et déterminés. Les autres ne feront pas le travail à notre place. Dois-je vous rappeler que la semaine dernière, le parquet de Paris, qui relève statutairement du pouvoir exécutif, a opposé un refus aux deux juges d’instruction chargés de l’affaire des « Biens mal acquis » ; des juges qui avaient l’intention d’élargir leurs investigations. Car, comme nous l’avons tous appris, les trois chefs d’Etat visés par cette plainte, et parmi lesquels se trouve Denis Sassou Nguesso, ont continué à acquérir ici en France et ailleurs des biens que leurs ressources officielles ne peuvent justifier.

N’est-ce pas dans ce pays où l’on a lancé des concepts révolutionnaires et avant-gardistes comme « la Prime à la Démocratie et aux Droits de l’Homme, le Droit d’Ingérence Humanitaire et la Compétence Universelle sur le plan juridique », s’agissant des crimes et délits ? La pratique internationale, à géométrie variable, également appelé real-politique, n’incite guère à l’optimisme. Mais comment s’en étonner, lorsque sont en jeu de puissants intérêts financiers générés par les matières premières, tels que le pétrole et autres minerais dont regorgent nos pays subsahariens.

Voilà pourquoi l’habilité manoeuvrière devant les appétits sans scrupules de grandes multinationales permet à certains dictateurs de se maintenir au pouvoir malgré leur impopularité.


Chers compatriotes, et chers amis,

Au CONGO, le pouvoir n’est pas vacant. Monsieur Sassou Nguesso et ses généraux ne nous ont pas dit qu’ils abandonnaient la partie. Bien au contraire, il réfléchit aux moyens de s’y maintenir coûte que coûte. En cherchant à modifier la Constitution qu’il s’est taillée sur mesure. En effet, ses juristes ainsi que ses courtisans envisagent de la tripatouiller en sauter le verrou de la limite d’âge et lui assurer ainsi une réélection triomphale.

Il nous faut donc nous organiser efficacement et méthodiquement, pour mettre fin à ce régime féodal avec à sa tête ce roi tout-puissant, Denis Sassou Nguesso, entouré de vassaux recrutés dans toutes les régions du CONGO. Ces gens, faut-il le rappeler, ont assujetti toute la population, à qui ils ne laissent que le minimum pour survivre, comme les serfs d’autrefois dans les royaumes moyenâgeux. Attention, ici, il convient de rappeler, pour qu’il n’y ait pas de malentendus, qu’il s’agit de l’incurie d’un clan et non des originaires d’une seule tribu ou d’une région.

Voilà pourquoi nous devons livrer à ce pouvoir une guérilla intense et multiforme. Et lorsque nous parlons de guérilla, il s’agit de mobiliser les Congolais à tous les niveaux et partout où ils sont. Nous appelons donc nos frères et soeurs ici présents, dont c’est le domaine d’exercice, de continuer à oeuvrer dans le sens d’une guérilla judiciaire malgré les pesanteurs que nous venons de citer pour déposséder Sassou Nguesso et sa famille de tous les biens acquis frauduleusement. Convenons également ensemble que nous devrons lui imposer une guérilla médiatique pour dénoncer toutes les forfaitures de son clan et de ses partisans en spoliant le Trésor Public Congolais.

Chers compatriotes, Chers amis,

Au plan politique, la priorité sera, de concert avec les forces vives de l’intérieur du pays, de contraindre monsieur Sassou Nguesso à modifier son calendrier électoral. En effet, en 2012, des élections législatives sont prévues, et la liste des futurs élus est déjà en discussion à la résidence du Plateau à Brazzaville. Il faut noter que les deux chambres de ce parlement godillot sont peuplées aujourd’hui d’hommes irresponsables et sans souci de la misère du peuple Congolais. Les élections de 2012 sont prévues pour maintenir ce statut quo.

Par ailleurs, la nomination des maires et autres responsables des circonscriptions administratives, il y a trois mois, a donné le sentiment d’une mise en place d’une équipe aux ordres et qui sera prête à favoriser la tricherie à l’occasion des prochains scrutins.

Chers soeurs et frères,

Au vue de ce qui précède, si nous ne prenons gare, notre pays verra à sa tête, dans un futur proche, les Edgard ou Christel Sassou, pourquoi pas Dominique Okemba, puisqu’il est admis dans le logiciel des dictateurs africains, que l’alternance ne peut se faire que de manière génétique ou familial. Pour cela, comme vous le savez, monsieur Sassou Nguesso est conforté par des lobbies politiques, des milieux d’affairistes et des clans mafieux. La bienveillance active et le soutien dont il a bénéficié, pour renverser les institutions démocratiquement élues en octobre 1997, devraient nous contraindre à une mobilisation générale. De même, il serait utile d’adopter un programme d’action fort et ambitieux pour abréger les souffrances du peuple Congolais souverain.

Au Collectif UPC-UNIS POUR LE CONGO, nous avons placé le CONGO au centre de nos priorités. C’est pourquoi nous avons dit, le CONGO D’ ABORD !

Au Collectif UPC, nous prônons l’unité dans la diversité, nous militons pour l’unité dans le respect de la différence. Nous ne nous inscrivons pas dans le cadre d’ une politique spectacle. De même, vous prenant à témoin ce jour, nous affirmons avec force que notre ambition n’est pas d’organiser la danse du ventre pour négocier quelques arrangements avec le pouvoir de Mpila, comme certains l’ont lancé sur la place de Paris.

Aux forces combattantes du CONGO et de l’étranger, nous avons entrepris de proposer une plateforme, un partenariat avec des objectifs bien précis. C’est en cela que nous saluons chaleureusement les structures qui ont accepté cette idée et invitons humblement les autres organisations et groupements à en faire autant.


Chers frères et soeurs,

Dispersés, nous ne ferons rien, et je pense que nous en avons tous fait l’amer constat depuis treize années que nous sommes dehors. Arrêtons, s’il vous plaît, je vous en conjure, avec les intrigues minables, les attitudes mesquines et les petits calculs, pour nous tourner résolument vers l’essentiel, le CONGO D’ABORD !

Est-il normal qu’un pays qui présente autant de potentialités que le nôtre, n’arrive pas à satisfaire les besoins de la population en nourriture, en eau potable, en électricité et en pétrole lampant ? Est-il normal qu’il n’existe aucune politique de santé publique et d’éducation ? Est-il normal que les enfants soient obligés, dans les écoles publiques, de s’asseoir à même le sol alors que le pays est producteur de bois ?

Savez-vous qu’un député congolais nommé, gagne près de 5 millions de Francs Cfa par mois, soit 7.500 euros, alors qu’un médecin sorti de l’Inssa ne perçoit que 120.000 francs cfa par mois, 183 euros. Pendant ce temps, la majorité des congolais n’arrive pas à se nourrir et à se loger. Ce comportement de Sassou-Nguesso et de ses supporters a un nom. Cela s’appelle, de l’incivisme, du sabotage. Il devient donc urgent de mettre définitivement fin à ce comportement délictuel et criminel.

C’est là notre mission, notre devoir, notre défi et l’engagement que je vous invite à prendre au sortir de cette cérémonie officielle d’UNIS POUR LE CONGO.

Enfin, chères soeurs, chers frères,

Dans l’histoire de l’humanité, les grands changements se sont effectués lorsque les hommes et les femmes, conscients d’une dictature féroce, ont mis de côté leurs différences et ont uni leurs forces afin de faire triompher la justice et la liberté. Allant dans le sens de l’histoire, les Etats-Unis d’Amérique nous encouragent à prendre en main notre destin par la voix de leurs dirigeants au sommet. La Secrétaire d’Etat Madame Hilary CLITON, n’a-t-elle pas mis en garde ce 13 juin 2011 à Addis-Abeba, les présidents Africains, en les incitants fermement à se réformer sous peine de se voir balayer par la colère légitime de leurs populations. A la tribune de l’Union Africaine, le chef de la diplomatie américaine a déclaré, je cite : « nous savons que beaucoup de peuples vivent encore en Afrique sous le règne de dirigeants depuis trop longtemps au pouvoir », fin de citation. Pour ma part, j’ajoute, exemple : Denis Sassou Nguesso … 25 ans ! Un quart de siècle ! C’est trop !

Auparavant, le président BARAK OBAMA dans son discours du Caire et celui d’Accra, nous en a également montré le chemin, et nos frères du Maghreb Arabe par la suite ont fait voler en éclat les digues de l’intolérance politique. Dans l’histoire du CONGO, ce changement se fera parce que nous l’aurons tous décidé. Il est temps que notre CONGO renoue avec sa grandeur, la probité morale et le travail. Le CONGO mérite mieux.

UPC : Unité*Liberté*Progrès

UNIS POUR LE CONGO,

LE CONGO D’ABORD !

Je vous remercie !

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 13:51

Serge BERREBI
111, Bd Croisette
06400 CANNES     

                                                                                                                                                                                                                                                                   Cannes le  27 juin 2011
 
 
A tous les Députés et Sénateurs de France.
A tous les Députés Européens de France.
 
 
 
Objet : Faux rapports du FMI pour l’allègement de la dette congolaise dans le cadre du programme PPTE (Pays Pauvres Très Endettés)
 
Madame, Monsieur,

La République du Congo a bénéficié d’un effacement de dettes de plusieurs milliards d’euros, dont 2,6 milliards supportés par le Contribuable français. Dix fois environ « l’affaire Tapie », cinq fois le « bouclier fiscal ».
De faux rapports du FMI avait permis, l’an dernier, l’aboutissement de cette procédure, dans le cadre du programme PPTE, par le Club de Paris qui en avait été averti.

Votre souci du bon usage des deniers publics trouvera à cette adresse, http://sergeberrebi.over-blog.com/, toutes les preuves nécessaires à une légitime intervention. La nomination dans les prochains jours d’un nouveau Directeur Général du Fonds Monétaire International devrait permettre le déclenchement d’une enquête sur les complicités, à un très haut niveau, qui ont été nécessaires au sein même de cette Institution.

Au total, la République du Congo a bénéficié d’un effacement de dettes d’environ 5 à 6 milliards de dollars d’un groupe de 18 pays sur 19 que compte le Club de Paris. La Russie, informée de ces faux, refuse encore à  ce-jour de rejoindre cette décision. Le sacro-saint principe « d’égalité de traitement », du fait de ce refus, voudrait que les pays qui ont accordé cette annulation, dont la France, reviennent sur cet accord.
Un an après, le constat est flagrant que la finalité première de cette initiative, la réduction de la pauvreté, n’a pas été atteinte ni même été démarrée. La dictature congolaise s’est par contre renforcée et enrichie, encore une fois et en bonne partie, sur le dos du contribuable français. La richesse de ce pays, (pétrole, bois, minerais), est concentrée dans les mains de quelques-uns, dont le fils du président Sassou NGuesso pour la commercialisation du brut. Chaque mois, ce dernier négocie entre six cents millions et un milliard de dollars de cargaisons sans que personne ne connaisse la réelle destination de ces revenus. Pendant ce temps, des épidémies de polio et de rougeole, touchant et tuant des centaines de personnes, se déclenchent sans que cet Etat, riche et désendetté, n’engage les moyens financiers dont il dispose en faveur de ses populations. Par contre, Denis Sassou NGuesso offre  des véhicules Mercédès neufs aux ministres centrafricains , plus dignes selon lui, que les Peugeot 607 dans lesquelles ils roulaient auparavant… Il faut également souligner que ce président , dans l’actuelle crise libyenne, est à l’opposé de la position française et de ses alliés. Il joue un rôle incontestable dans le soutien qu’apporte l’Union Africaine à Kadhafi, en partie grâce aux efforts consentis par le contribuable français…

Encore une fois, une organisation et des complicités criminelles à la tête du FMI, avec des conflits d’intérêts flagrants ont permis, par les faux sciemment établis, qu’un Etat se fasse passer pour pauvre afin de bénéficier de mesures auxquelles il n’aurait jamais dû avoir accès ; une "fraude sociale" à l'échelle d'un Etat qui correspond, à elle seule, au montant de toute la fraude sociale en France en 2010 !  La corruption dont auraient profité les complicités et les réseaux, selon les rumeurs, se chiffrerait en centaines de millions de dollars…

Cependant, il n’est pas d’accord même international, basé sur des faux délibérément établis, sur lequel on ne puisse revenir. 

En espérant qu’il se trouvera parmi vous au moins un Député, au moins un Sénateur, qui sera sensible à ma démarche et qu’il pourra ouvrir la voie de la Justice pour les faits que je viens de dénoncer.
Dans cette attente,

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations les plus distinguées.

Serge Berrebi

 

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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 10:06

1. Evoquer la liberté comme droit naturel, fondamental, aussi essentiel que la vie elle-même de sorte que lorsqu'on veut vous ôter la vie, vous êtes forcé de la défendre - même si par la suite vous la perdez et, il vaut mieux la perdre que de devenir esclave. Aussi, il est inadmissible que l'on transige sur les droits et les libertés - alors que personne n'est prêt à transiger sur sa vie, s'il avait à la défendre. Or, celui qui viole vos droits et vos libertés vole vos vies - au propre comme au figuré : il peut refuser de vous accorder les ressources pour vous soigner, vous nourrir, vous instruire (mort intellectuelle),etc. TOUT DROIT ANTIPOPULAIRE NE DEVRAIT ETRE ACCEPTE PAR AUCUN PEUPLE, DE MEME QU'AUCUN INDIVIDU NE DEVRAIT ACCEPTER QU'ON LUI VOLE SA VIE QUI EST UN BIEN PROPRE.


  • 1.A) Avant l'apparition du droit, EGO la vivait sous sa forme première : la liberté d'être par lui-même - même s'il se reconnaissait lié à des connexions humaines apparentées (histoire, sang, langues, espace), d'agir par lui-même, de penser par lui-même (culture, cosmogonie, éducation, représentations diverses), dans un espace auquel il se sentait attaché au point où sa vie en dépendait, espace qu'il défendait si on cherchait à l'en déposséder. Le tsi est notre espace vital puisque nous en tirons toute notre substance pour vivre ; c'est donc le bien le plus important sur lequel doit s'observer la viligance la plus accrue et le contrôle le plus ardu.


  • 1.B) Avec l'apparition du droit, EGO a aliéné sa liberté en concédant un "représentant de tous", un être collectif juridique, en l'Etat qui lui-même s'est aliéné en un gouvernant (roi, président, prince, etc.). Il perd sa mainmise directe sur les choses mais garde son droit de propriété en tant que membre du collectif social mais est encore dépossédé par des représentants comme les députés et les sénateurs. On lui concède un droit de vote qui lui donne le pouvoir de faire et de défaire les pouvoirs mais la force lui échappe puisque l'armée, la force qui défend le pays a pour chef le gouvernant de l'Etat (roi, président, etc.) Apparaît ici une première contradiction : si la force est entre les mains du dirigeant de l'Etat, représentant la TOTALITE SOCIALE, quelle force défend le peuple en cas de conflit avec l'Etat ? Solution : il faut qu'il y ait du côté de l'Etat juste une force protectrice réduite et de l'autre, une ARMEE INDEPENDANTE sur laquelle le peuple doit avoir un droit de saisine.


2. Evoquer le fait qu'aucune Constitution ne donne à un seul individu pouvoir sur toutes les richesses d'un tsi, d'un territoire ou conglomérats de plusieurs tsis. Revendiquer le fait que ce qui est à tous n'est pas à un individu et que tous y ont un droit de regard.

A quoi servent les Constitutions ? Sont-elles au service des intérêts des peuples ? Quel pouvoir a réellement le peuple dans leur conception et leur application ? Un pouvoir indirect est-il un vrai pouvoir ? Comment créer les conditions de l'exercice d'un pouvoir du peuple sur le peuple ? UNE CONSTITUTION POUR ETRE VALABLE DOIT AVOIR L'APPROBATION DE TOUT UN PEUPLE SINON IL N'A AUCUNE VALIDITE JURIDIQUE !

  • 2.A) Si des principes cardinaux affirmés dans des Constitutions sont bafoués, il faut les remettre en cause. Problème : qui élabore la Constitution ? Le pouvoir ou le peuple ? Quelle garantie possède un peuple qu'il lui sera possible de corriger des dérives constitutionnelles si la Constitution est d'abord affaire de politiciens (députés, sénateurs, présidents, etc.) ? Les peuples doivent donc prévoir dans toute Constitution la possibilité de l'abroger en se prévalant d'un droit à referendum obligatoire à la demande de la majorité de la population, un droit qu'il peut imposer par la force si une armée indépendante soumise au peuple existe (2.b).


  • 2.B) Une Constitution  doit être évaluée chaque année par le peuple dans son applicabilité et des correctifs proposés pour barrer la route aux dictateurs et à tous ceux qui veulent déposséder les peuples de leurs droits et de leurs ressources, c'est-à-dire, de leurs vies. En effet, que vaut une constitution qu'on ne respecte pas ? Autant ne pas en avoir pour que personne ne s'arroge des droits qui ne sont garantis par RIEN.


  • 2.C) Toute gestion des ressources collectives devrait être avalisée en amont par le peuple pour qu'il en mesure l'utilité et en apprécie le bénéfice : c'est la seule façon d'éviter qu'un individu se prenne pour le possesseur de la richesse de toute une nation car si les ressources sont au peuple, pourquoi le peuple n'est pas consulté lors de son allocation à ceci ou cela ? La réforme de l'Etat pour le mettre en phase avec les intérêts du peuple est nécessaire. Un président doit perdre en puissance pour qu'il vraiment possibilité de parler au sens étymologique de démo-cratie. Le contrôle qu'un peuple exerce directement sur ses ressources, leur utilisation et leur distribution en son seul INTERET, est l'expression d'une véritable démocratie. Passez les démocraties autoproclamées à cette moulinette et vous vous rendrez compte qu'il y a très peu de nations démocratique à proprement parler.


  • 2.D) Un individu perd sa condition de représentation collective dès qu'il n'agit plus au nom des intérêts de TOUS et les Constitutions devraient prévoir la possibilité de les démettre sur le champ si la haute trahison était constatée.

3. Evoquer le fait que nul ne peut prétendre posséder le pouvoir sur tous par ses propres ressorts et qu'il s'agit d'une abomination à combattre par tous les moyens, parce que la dictature est l'expression même du mépris des peuples.

  • 3.A) Tout pouvoir qui ne vient pas du peuple n'en est pas un et personne ne devrait avoir l'obligation d'obéir à un celui qui incarnerait une telle monstruosité. L'occupation des institutions de l'Etat n'est pas en soi l'expression du pouvoir car IL N'Y A DE POUVOIR QUE SUR LES VOLONTES, IL N'Y A DE POUVOIR QU'ACCORDE PAR LES VOLONTES. Or, les volontés, notamment la volonté collective, ne sont pas enfermées dans un palais pour qu'un individu qui s'en empare les possède ipso facto. Si le fonctionnement actuel des institutions dessert un peuple, il doit être capable de le remettre en cause. Il reste au peuple le pouvoir du TOUT - même si le pouvoir militaire lui échappe et, il est bon qu'un peuple sorte et clame son rejet de tout ce qui va à l'encontre des intérêts de tous.
  • 3.B) Il faut recadrer les choses en  situant le fondement du pouvoir dans l'adhésion collective, en refusant absolument d'obéir à quiconque n'a pas reçu son pouvoir du peuple. Si l'ARMEE est notre ennemi, il vaut ne pas en avoir ou constituer une armée nouvelle constituée par la TOTALITE DU PEUPLE. Tout individu doit pouvoir avoir la possibilité d'apprendre à manier une arme et à en posséder pour défendre LES INTERETS DU PEUPLE CONTRE LES TYRANS - MEME SI LA POSSESSION D'UNE ARME DOIT SE FAIRE SOUS CONTROLE. Ce droit doit être constitutionnel !!! IL FAUT CREER UNE ANTIARMEE AVEC UNE BANQUE DES ARMES SI ON NE PEUT ELIMINER L'ARMEE QUI NE SERT QUE LES BOURREAUX DES PEUPLES.

4. Evoquer le droit intangible d'un peuple sur ses richesses vis-à-vis d'autres peuples ou de ressortissants d'autres peuples. Ce droit fait un peu défaut puisque contourné par le "monde des affaires" qui est ensemble d'arnaques canonisées par le droit des affaires, le droit international, etc. (à développer)

5. Evoquer le fait qu'aucune force ne peut vaincre le mental. Illustrer cette maxime par le combat des Palestiniens, des Afghans, des Irakiens contre l'occupant surarmé mais qui ne peut réussir à vaincre un peuple ou un groupuscule mentalement jusqu'au-boutiste. (à développer)

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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 08:39

 

S'il le souhaite, d'ici quelques jours,  Dominique Strauss-Kahn pourrait se présenter aux primaires socialistes dont la clôture de dépôt de candidature est fixée au 13 juillet 2001 car l'accusation s'effrondre. Nafissatou aurait menti dans ses affirmations dans le passé et il se pourrait qu'elle soit liée à quelque affaire louche. Son témoignage est donc remis en question - alors que rien ne prouve qu'elle ai menti sur l'affaire elle-même mais, il y a un mais, c'est ainsi que fonctionne la justice américaine dans son puritanisme : l'accusateur doit être plus blanc que l'accusé. C'est par le discrédit de son adversaire que se jouent souvent les grands procès américains - sans que la vérité de l'affaire elle-même ne soit altérée. Comment croire une femme de chambre dont la démonstration du vice du mensonge aura été faite ?  L'appeler à témoigner, c'est tout simplement l'envoyer à la boucherie car les avocats de DSK en feraient de la charcuterie.


Nous devons ce rebondissement médiatique dans cette affaire à sensation au NEW YORK TIMES. Le journal américain tient de sources proches de l'enquête que la crédibilité de la jeune femme est sujette à suspicion.


"Les procureurs n'accordent plus beaucoup de crédibilité à ce que l'accusatrice leur a dit, ni sur les circonstances (de l'agression présumée) ni sur elle-même",  lit-on dans  le journal.

Comment vont-ils dans ces conditions poursuivre cette affaire qui risque de se retourner contre la jeune femme qui aura par ailleurs certainement perdu son emploi par la même occasion ? Quant à DSK, on pense que son assignation à résidence pourrait être levée dès aujourd'hui et cela lui ouvrirait la voix d'une possible candidature  aux primaires socialistes.

 

DSK, après des analyses ADN qui le compromettaient, arguait une relation consentie, donc sans contrainte.  

 

L'affaire s'est donc simplement jouée sur la crédibilité de la femme de ménage qui renforce la position de DSK - qu'elle ait dit la vérité ou non. La leçon de cette affaire, c'est qu'il faut être un saint ou un riche pour porter une attaque judiciaire aux Etats-Unis puisque TOUT ne repose pas comme dans certains pays à l'accusation par elle-même, la justice ratissant large jusque dans les souillures de votre vie.

                   CE QUI COMPROMET  NAFISSATOU DIALLO

Dans une lettre datée du 25 mai, les avocats de la défense déclaraient déjà avoir découvert des éléments qui "entameraient gravement la crédibilité" de la femme de chambre. Cela laissait augurer de problèmes éthiques découverts dans la vie de cette femme puisqu'aux Etats-Unis l'accusation peut faire sa propre enquête et produire des éléments à la justice.

Les procureurs, qui ont rencontré ses avocats jeudi, ont fourni des précisions sur leurs découvertes, et les parties discutent de l'opportunité d'abandonner les accusations de "crime" (felony). Procureurs et avocats de la défense doivent retourner ce vendredi à la Cour suprême de l'Etat de New York.

"De fait, M. Strauss-Kahn pourrait voir son assignation à résidence levée, signe qu'il est probable que les accusations criminelles graves portées contre lui ne seront pas maintenues", précise  l'article du New York Times.

Selon l'un des responsables cités par le journal, les procureurs ont évoqué de possibles liens de la femme de chambre, Nafissatou Diallo, avec des activités de trafic de drogue et de blanchiment d'argent. Des zones d'ombre sont apparues d'autre part concernant ses déclarations lors de sa demande d'asile aux Etats-Unis.

Ils en veulent notamment pour preuve une conversation téléphonique qu'elle a eue avec un détenu dans les 24 heures ayant suivi sa rencontre avec Dominique Strauss-Kahn. Au cours de cette conversation, qui a été enregistrée, elle évoque le profit qu'il y aurait à maintenir ses accusations contre DSK. Se pose la question de savoir pourquoi la justice américaine n'a pas révélé cette information dès le départ - peut-être poursuivait-elle ses investigations, au point où c'est elle qui remet en cause la crédibilité d'une femme qu'elle protège depuis le début de cette affaire où s'entre-mêlent pouvoir, argent et moeurs sexuelles.

Le détenu, ont appris les enquêteurs, a été arrêté pour possession d'environ 180 kg de marijuana, affirme le New York Times. Il fait partie d'un certain nombre de personnes qui ont fait des transferts d'argent, d'un montant total de 100.000 dollars, vers le compte bancaire de la jeune femme au cours des deux dernières années. Les virements ont été effectués en Arizona, en Pennsylvanie, en Géorgie et à New York. Seulement, tout ceci n'a rien à voir avec l'accusation qui elle porte sur une relation sexuelle prétendue non cinsentie par l'accusatrice et consentie par DSK.

Les deux enquêteurs, dont le journal ne cite pas les noms, auraient également établi que Nafissatou Diallo payait chaque mois plusieurs centaines de dollars de factures de téléphone auprès de cinq compagnies différentes. La jeune femme a affirmé n'avoir qu'un seul téléphone et a dit ne rien savoir des dépôts bancaires, sinon qu'ils étaient effectués par un homme qu'elle dit être son fiancé et par les amis de celui-ci. La possession de plusieurs téléphones démontre certainement le mensonge en ce qui concerne le nombre de téléphones mais ne remet pas directement en cause l'affaire en elle-même. Nous sommes dans une optique de charges indirectes qui influent sur la crédibilité de l'accusatrice - sans porter directement atteinte à celle-ci, même si Nafissatou Diallo aura du mal à être crue par la suite...

"A peu près tout ce qui a été dit de cette femme au début de l'affaire était faux, mais personne n'a vérifié ou voulu croire autre chose", a confié à Reuters une autre source proche de l'affaire, indexant les insuffisances du procureur Cyrus Vance qui a obtenu l'inculpation de Strauss-Kahn devant un Grand Jury.

En conclusion, c'est l'élection présidentielle qui est relancée en France si DSK a le temps de déposer sa candidature et des ennuis qui commencent pour Nafissatou Diallo...

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 07:33

Stéphane Taponier et Hervé Guesquière, deux journalistes français, étaient otages des Talibans pendant plus de cinq cents jours en Afghanistan - un peu plus d'un an et demi. Avec un ami, nous discutions et étions tombés d'accord que leur libération serait une pièce importante de la campagne de Nicolas Sarkozy qui recevra une reconnaissance tacite ou explicite de la part de tous les Français par l'engouement déclenché lors de leur retour sur le sol gaulois. Comme dans toute prise d'otages, il y a toujours une rançon, le politique  ne choisit pas la date du paiement qui détermine la libération par hasard ; il choisit au mieux le moment pour que cette donne renforce sa cote de popularité ou devienne purement et simplement un enjeu politique.

Il y a deux jours, c'est Martine Aubry qui faisait l'événement avec sa candidature aux primaires socialistes. Dans une période normale, la presse devrait encore épiloguer sur celle-ci jusqu'à ce que la pâte ne prenne plus mais la libération  de Taponier et Guesquière jette comme une ombre sur ce moment important de la joute présidentielle. Coïncidence ou calcul politique en ce qui concerne le choix du moment de leur libération ? Intervenue trop tard, elle aurait pu éveiller des soupçons, les adversaires de Nicolas auraient pu dénoncer le boostage d'une campagne moribonde et, trop tard, elle n'aurait pas pesé de tout son poids politique pour emporter l'adhésion accumulée par un regain de fierté nationale. Tout ceci arrive pile plume poil au moment où Christine Lagarde prend la tête du FMI, une nomination qui sonne comme une victoire personnelle de Nicolas Sarkozy qui juste avant aura présenté les chantiers industriels de son grand emprunt pour relancer l'industrie en berne.

De tels événements éclipsent quelque peu la guerre en Lybie et le fait que Paris va fournir des armes "légères" aux insurgés lybiens qui veulent capitaliser définitivement leur victoire sur Kadhafi et nous savons que si Muammar tombe, Nicolas en récoltera les lauriers. Aidé par Alain Juppé aux affaires étrangères, Nicolas accentue sa posture internationale, une expérience qui fera cruellement défaut à Hollande ou à Aubry. Pour ceux qui en doutaient encore, nous affirmons : la campagne présidentielle en France a déjà commencé comme une guerre silencieuse qui n'assume pas sa nature. Et c'est là toute la finesse dans le jeu de Nicolas Sarkozy qui profite du remaniement occasionné par le départ de Christine Lagarde devenue femme la plus puissante de la planète pour serrer les boulons au centre, question d'étouffer Jean-Louis Borlo - tout en s'attirant la sympathie des gaullistes pour asphyxier De Villepin. Après avoir péché par le bouclier fiscal auquel il s'est repenti en le lâchant et  donné 1000 euros aux salariés pour se rattraper d'avoir trop donné aux riches, Nicolas Sarkozy  présente un nouveau visage : celui de la maturité et de la maîtrise des temps politiques.

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 13:11
Temps de poésie

À Cheikh Hamidou Kane

Maître, dis-moi comment peut-on se permettre de se perdre dans les allées mêmes du jardin de l’universel ? Dis-moi comment je n’ai pu me détacher de cette terrible Aventure ambiguë que tu livras de main de Maître, renouvelant en moi toute la fragilité de mon Être d’émotion, livré au questionnement philosophique ? Le risque encouru se trouvait-il dans le vol des mots français dont, malicieusement, nous nous sommes rendus coupables héroïques ou dans les merveilles de cette cathédrale dans laquelle, progressivement, nous faisaient entrer ces mots ? N’existerait-il pas d’autres issues à cette aventure pourtant si jouissive par le bonheur et les paradoxes de l’ouverture qu’elle a créée, mais si troublante et perturbante par la gravité de sa finalité ? Est-ce pour cela que Les Gardiens du temple (Stock, 2004), que tu as mis si longtemps à livrer, se voudraient suggérer une autre de ces alternatives endormies et peu pertinentes à l’époque ? Qu’est-ce qui aurait fondamentalement changé depuis dans ce rapport risqué à l’autre ?
Pourtant, loin des sentiers philosophiques empruntés par toi, mes filets d’apprenti pêcheur des émotions poétiques, jetés dans les mêmes eaux que toi, tremblent encore aujourd’hui de l’ambiguïté et des paradoxes de captures inattendues ! Pourquoi ce soudain sentiment de « fragilité » – fort paradoxal – nous happe-t-il si fortement sans nous laisser le temps de choisir entre ce que nous devons abandonner et ce qu’il nous faudrait prendre à autrui pour survivre ?
Parti pour t’entretenir des « Temps de poésie », me voici porté à te parler de ce que jamais je n’ai pu oublier, de cette Aventure ambiguë dont, chaque jour encore aujourd’hui, je redécouvre des sens nouveaux et des perspectives nouvelles à saisir !
Merci pour y avoir pensé bien plus tôt. Tu m’as évité beaucoup d’atermoiements et de vains moments d’égarement.
Mais alors pourquoi ne pas laisser ouvertes les portes de ce Temple, tentées par ton illustre héros ? Pourquoi des Gardiens, alors qu’on ne sait même pas s’il reste encore des choses à sauver, pardon, à préserver ?
Peut-être qu’ainsi s’ouvrira à nouveau le temps de la poésie pour un autre tour des lieux ; pour d’autres aventures, aussi magiques et universelles que cette Légende de M’Foumou Ma Mazono, si oubliée de nos jours et qui, moi, m’enchante encore aujourd’hui !
Reçois toute mon affection et pense à moi qui risque de me perdre en ombre de lumière dans les draps des mots immaculés de raison, de cette langue devenue mienne par les sonorités nouvelles que toi et tant d’autres de mes aînés, avant et après, y aviez gracieusement enfouies. Merci.
Recueille mes restes, s’il en reste m’appartenant encore, et annexe-les à tous nos apports qui suivront.
 
 
                                                     D.L. NAIRE, Sociologue-chercheur Indépendant. Dirigeant des EDITIONS NAIRE

 

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 17:16

Monsieur Denis Sassou Nguesso, nous attendons que vous déclariez publiquement que ce mandat présidentiel qui s'achève en 2016 est votre dernier mandat. Or, vous ne dites rien et votre silence semble ruminer un complot pour modifier la constitution. C'est là que les Congolais de tous bords, de toutes les ethnies, des quatre points cardinaux, vous attendent. J'ai mangé et discuté avec un de vos proches chez un ami, un officier de votre milice nationale qui nous tient d'armée, qui m'a dit, ignorant qui j'étais à cette époque : "Nous attendons qu'il touche à sa propre Constitution et il verra... Quant à ses enfants, ils ne sont pas instruits et imaginent qu'on va les laisser faire après la mort de leur père ? Ils rêvent !"

Le courroux ne viendra pas seulement du sud mais débutera d'abord au nord où même vos propres parents sont fatigués de votre règne prédateur. Ils ne disent rien mas vous sentez leur haine dans vos palais sinon pourquoi êtes-vous tout le temps à l'étranger ?

Avez-vous senti le trouble dans l'armée lorsque vous avez nommé vos huit nouveaux généraux ? Même votre propre milice ne vous suivra pas dans ce coup-là car la condition d'âge et la limitation des mandats sont non-révisables et vous l'avez voulu ainsi. Qu'il en soit ansi ! Le viol de la constitution sera un crime de haute trahison et vous en connaissez les conséquences. Il se pourrait même qu'un de vos proches officiers en profite pour faire un coup d'Etat...

Wade a voulu bluffer les Sénégalais avec son "ticket" présidentiel mais la rue l'en a dissuadé. Tout le peuple congolais attend, patiente et nous savons que vous hésitez parce que vous avez deviné : le piège tendu pour écarter les autres a si bien fonctionné qu'il vous écarte à présent et si vous touchez à votre propre motambo, il vous en cuira car vous serez fait comme un rat ; les Français saisiront l'occasion pour vous lâcher définitivement car l'heure n'est plus aux dictatures qui veulent durer pour durer.

Ne croyez pas qu'en corrompant l'opposition fictive, le tour sera joué. Ce peuple rempli de kimuntu sait que vous allez lui débarrasser de VOUS ! Alors, il se tient tranquille et se blinde pour souffrir encore cinq années mais il n'ira pas au-delà avec vous - même si en politique, en Afrique où la lâcheté des peuples l'emporte souvent sur le courage politique et insurrectionnel, on n'est jamais sûr de rien.

Cher monsieur, il faut profiter pour vous en aller en paix car il y a une fin à tout et même les Français sont fatigués et n'hésiteront pas à vous traquer si vous vous entêtez en tirant sur la foule : vous subirez le sort de Kadhafi. N'êtes-vous pas assez riche pour le peu d'années qu'il vous reste à vivre ? Votre vie est derrière vous. Pour un petit maître d'école, vous avez bien réussi - alors, please, laissez notre pays décider de son avenir avec des hommes qu'il aura lui-même choisis. Tous les membres de votre clan sont fortunés à souhait. Alors, s'il vous plaît, laissez respirer ce peuple qui souffre depuis trop longtemps. Soulagez-le, soulagez-vous car vous êtes otage des vôtres !

Terminé, le temps de votre ami Chirac qui vous soutenait contre vents et marées. Il vous faut saisir l'opportunité que vous offre l'histoire pour sortir par la grande porte. Peut-être que dans la liesse qui suivra votre départ pour Cotonou le peuple oubliera que vous êtes le plus grand assassin que le pays ait connu depuis le début des indépendances. Le plus grand voleur aussi.

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 12:56

KhadafiL'Union Africaine peut tempester mais l'Europe et l'OTAN n'ont que faire de Zuma, Sassou et compagnie ou de leurs récriminations. Ce monde a des maîtres qui font les lois pour les outrepasser ou ne pas les respecter car celui qui fait la loi est hors du champ de la loi. Peut-il exister une justice dans un monde où l'équilibre des forces penchent d'un côté ? Toute guerre cache un enjeu ou un objectif économique et cela s'est vu en Côte-d'Ivoire et cela se conçoit aisément en Lybie - même si le prétexte paraît solide : combattre un dictateur et une dictature pour libérer le peuple lybien. Pourquoi avoir entendu 40 ans ? Pourquoi seulement Kadhafi et pas Sassou entre autres dictateurs ? Parce qu'il n'obéissait pas à l'Europe ? Omar Béchir est sous le coup d'un mandat d'arrêt lui aussi mais lui, c'est pour diviser le Soudan qu'on l'a affaibli et l'affaire semble entendue.

La condamnation de Kadhafi et de ses fils n'intervient pas à n'importe quel moment mais au point où la discorde gagne, l'Italie s'étant retirée, l'OTAN elle-même affirmant par son directeur ne plus avoir les capacités de poursuivre les frappes aveugles qui tuent aussi les civils lybiens mais nous savons que Kadhafi n'a plus assez de poids politique pour s'en offusquer devant les tribunaux internationaux.

Et si la condamnation de Kadhafi pour crime contre l'humanité préparait une attaque terrestre pour aller le chercher ou l'assassiner ? Zuma, président sud-africain,  l'a bien compris mais si l'ONU est un machin, l'UA est un jouet et rien ne pourra contrer l'offensive militaire occidentale dans sa cabale contre des dictatures ciblées afin de permettre à des puissances de reprendre pied dans l'échiquier économique lybien.

Elle dure, elle coûte cher et devient de plus en plus impopulaire et si l'on ne la termine pas vite, Kadhafi risque de gagner d'une manière ou d'une autre. La guerre n'est pas une promenade de santé et les opinions s'impatientent vite. Sarkozy doit faire vite car 2012 approche et une campagne présidentielle sous bombes n'est pas bien appréciée. Il faut aller plus vite et si nos prédictions sont bonnes Kadhafi tombera avant 2012. C'est une question de temps mais nul besoin d'être prophète face à des élections qui se profilent aux Etats-Unis et en France.

Toute décision juridique est souvent un prélude à l'usage de la force et, dans le cas d'un mandat d'arrêt, il faut aller arrêter le coupable de crimes contre l'humanité en la personne du colonel Kadhafi et par la même occasion, on arrêtera ou on tuera tous ses proches dont certains sont déjà morts dans des bombardements.

Un nouvel ordre politique fermente en Afrique et si l'on regarde la soupe de plus près, on risque de constater que celui qui chauffe la marmite n'est pas celui qui mangera la soupe. Les choses tardent à changer véritablement en Tunisie et en Egypte - comme si les révolutions populaires  étaient récupérées par ceux-là mêmes qu'elles devraient abattre. Au final, c'est toujours l'Europe qui gagne en Afrique, découvrant la faiblesse du poids politique d'un continent désuni qui a du mal à faire entendre sa voix parce qu'elle est totalement sous domination occidentale qui ne saurait se passer de ses richesses - surtout en période de crise mondiale sévère. A moins de risquer des émeutes dans toute l'Europe comme cela s'observe en Grèce, en Espagne et au Portugal où les Chinois se faufilent doucement au bénéfice de leur fonds souverains de plusieurs milliers de milliards de dollars pour tout racheter car ils ne sont pas les seuls à chercher à s'emparer de l'Europe. Les monarchies arabes comme le Qatar ne sont pas bien loin. On joue à "qui va manger qui" et ça dure depuis six mille ans...

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