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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 01:37

 

      A l'heure où je dispose de 207 abonnés, il me vient à l'idée de mettre en parallèle un texte qui éclaire ma vision de la voie démocratique qui sortirait l'Afrique de l'impasse de la démocratie imitée, texte écrit le 08/09/2010 et dont les idées ont été reprises en 2012 par Denis Sassou Nguesso. Quand vous aurez entendu l'homme qui dirige le destin du Congo, vous vous demanderez s'il n'a pas lu ce texte qui est l'un de mes textes les plus importants. Même l'allusion au Japon se trouve dans un autre de mes textes où je démontre que le progrès économique et le développement ne dépendent pas de la démocratie à l'occidentale puisque deux des premières puissances économiques mondiales n'étaient pas des démocraties (Chine, Japon) - encore que la démocratie à l'occidentale n'est pas du tout parfaite sur le plan du consensus total qui est la mesure de toute organisation et institution humaines qui se veut juste et consensuelle. Ceci montre que Denis Sassou Nguesso pourrait être un fidèle lecteur de Demain le Nouveau Congo-Brazzaville...

Le texte publié le 08 septembre 2010 sans la moindre retouche :

 

ESSAI : OBSERVATIONS ET PROPOSITIONS SUR UNE REFORME PERTINENTE    DES INSTITUTIONS CONGOLAISES (REPUBLIQUE DU CONGO) OU DE LA TRADI-REPUBLIQUE

 

                                                 INTRODUCTION

Une institution se présente comme un organe collectif, consensuel, normatif ou non, inscrit dans la légalité et l’inconscient collectif dont le but est de représenter le Tout ou des parties du Tout dans la prise de décision, la résolution des problèmes collectifs, la gestion ou la représentation du Tout face à d’autres entités. Une institution peut être codifiée dans l’écrit ou non, coulée dans le béton ou non. Elle est normalement le fruit de l’évolution naturelle des peuples mais il arrive qu’elle soit imposée et qu’elle finisse par déterminer la PERSONNALITE COLLECTIVE ou SOCIETE – sans toujours réussir à chasser le fond identitaire précédent mais toujours de façon hégémonique de sorte qu’elle influe sur la culture elle-même.

Il n’est pas d’institutions universelles seulement des besoins humains universels comme la liberté (expression, mouvement, action, pensée, sentir), la santé, la nourriture, l’énergie, l’éducation, le travail, l’amour, l’habitat, la vestimentation, l’identité (généalogie+culture+société).

Les institutions naissent de la vie commune et de la nécessité des groupes humains à définir des règles de vie commune et de la façon dont on peut amener l’individu à s’y plier – soit par la culture, soit par la contrainte juridique, soit par la force (domination, colonisation, aliénation, etc.)

Dans l’absolu, les institutions sont idéalisées mais dans la réalité, elles doivent être animées par des hommes qui ne sont pas parfaits et c’est à la société, au TOUT SOCIAL d’établir un rapport de force qui amène les représentants institutionnels à rester dans les objectifs prédéfinis.

Les institutions ne sont pas éternelles. Elles naissent et meurent ; seuls les besoins et les nécessités dialectiques demeurent. L’essentiel d’une institution est de parvenir à rester dans le giron du consensus collectif. On peut améliorer les institutions et l’histoire des hommes nous le démontre car le « démos grec » n’est pas le peuple d’aujourd’hui car TOUS NE VOTAIENT PAS DANS LA GRECE ANTIQUE, LE DEMOS D’HIER N’ETANT PAS LE PEUPLE D’AUJOURD’HUI MAIS UNE ELITE SOCIALE DOMINANTE.

Le gros problème des institutions est double : d’abord le fait qu’elles sont définies par une élite sociale sous la pression populaire ou non mais toujours par nécessité et enfin le fait qu’elles peuvent être dominées par des forces mentales ou physiques qui en imposent de sorte que le consensuel ne soit plus leur ligne d’équilibre.

On peut dire que les institutions fonctionnent bien quand la société est harmonieuse et que l’individu s’y épanouit bien et qu’elles ne retournent pas leur puissance déléguée contre le peuple qui les a mises en place ou acceptées.

On notera que le TOUT (SOCIETE) est en soi une institution qui peut revêtir une forme qui déterminera les autres institutions (république, royauté, principauté, dictature, démocratie ou une combinaison de telle ou telle forme avec une autre ou plusieurs). Le TOUT sociétal peut se développer de façon naturelle ou non et nous remarquons que les sociétés qui s’établissent naturellement sont harmonieuses. Le TOUT est rarement homogène mais TOUTES LES PARTIES se reconnaissent dans le TOUT et ses règles tout en tenant à leurs spécificités.

Dans le cas du CONGO, nous pouvons constater que c’est un TOUT issu de l’hégémonie impériale française qui a considéré un ensemble délimité arbitrairement lors du partage colonial comme une de ses colonies qui deviendra ensuite une république – sans que le peuple n’ait son mot à dire. On peut même dire que cet ensemble a fonctionné sous la contrainte coloniale plus harmonieusement qu’après le départ des Français et la proclamation des indépendances. La question est de savoir si la forme actuelle de nos institutions est compatible avec nos intériorités identitaires ou non étant donné que nos institutions ne fonctionnent pas harmonieusement car le consensus et/ou la recherche du consensus n’en sont pas les bases relationnelles. Quelle est la pertinence de nos institutions ? Sont-elles biaisées ou ne fonctionnent-elles pas parce qu’elles ne correspondent pas à notre moi profond (kimuntu défini comme une personnalité bantoue hautement morale et respectueuse de l’autre et de la vie) ? Pourquoi avant l’arrivée des Blancs nos sociétés étaient harmonieuses et qu’il y faisait bon vivre ? Quelles sont les contradictions qui en expliquent le dysfonctionnement et comment y remédier ? Quelles institutions pour un Congo harmonieux ? Si la réforme semble nécessaire, sur quelles bases doit-on l’opérer ? Telles sont les interrogations auxquelles nous devons répondre de façon circonspecte.

Nous allons d’abord étudier les caractéristiques des sociétés traditionnelles à travers leurs institutions et rechercher ce qui fait qu’elles étaient harmonieuses et semblaient flotter hors du temps de façon immuable. Ensuite nous étudierons les changements et la façon dont ils ont affecté la personnalité et nos institutions pour ensuite proposer des solutions qui somme toute seront évidemment discutables. Il s’agit ici d’un essai et cela signifie que nous sommes hautement conscients de la difficulté de la tâche qui devrait être un travail collectif.

 

CARACTERISTIQUES DES SOCIETES TRADITIONNELLES ET DE LEURS INSTITUTIONS ORIGINELLES

 

Il existe un noyau institutionnel dans les sociétés traditionnelles des peuples bantous en général et des peuples du Congo en particulier : ce sont des sociétés à institutions non formalisées de caractère traditionnel inscrites dans l’oralité comme mode de transmission et d’exécution dans le consensus ritualisé, des institutions non marchandes car la notion de profit n’existe pas et l’exploitation de l’homme par l’homme n’est même pas envisageable.

Dans une telle société, la monnaie n’est pas une nécessité puisque le troc suffit et en général, les individus possèdent à peu près les mêmes connaissances et le mode de production rustique est à la portée de tous. Ce sont des sociétés où la police et l’armée n’existent pas car le kimuntu fait en sorte que le crime y est minime et, le respect de l’homme ou de l'être humain, l’ancêtre des droits de l’homme aidant, la vie sociale dans les sociétés tribales est harmonieuse, solidaire, le groupe primant sur l’individu.

La société traditionnelle a ceci d’extraordinaire : elle force la liberté de la pensée individuelle à définir un comportement totalement axé sur l’acceptation par le consensus de TOUS – de sorte qu’il y a très peu de contrôle de l’individu par le groupe car la déviance y est moindre.

Une société est une entité collective composite et chaque MOI est histoire soluble dans la grande HISTOIRE collective, c’est-à-dire, un condensé du passé généalogique du groupe, du présent et de l’avenir qui essaient ensemble de s’intemporaliser autour d’un commun dénominateur intangible. Toute entité collective est NOUS et un NOUS peut être un ensemble de VOUS qui doivent se supporter pour vivre ensemble comme à l’époque de la colonisation où des individus issus d’ethnies diverses furent obligés à vivre ensemble. Une entité collective créée de façon brutale est un ensemble de VOUS qui doivent créer une mémoire commune et le drame des sociétés coloniales est de manquer de mémoire collective, de passé commun, de sorte que la république du Congo aura un grand déficit de mémoire collective face aux ethnies. Face à un déficit de mémoire, c’est-à-dire, une faiblesse identitaire collective, il faut de puissants principes de consensus et c’est à ce niveau que pèche la république. Nos principes sont faibles car on constate que le recours à la force par le truchement de la justice pour y annuler la déviance n’existe pas pour la classe dominante.

Les sociétés traditionnelles sont définies comme traditionnelles par leur oralité et par l’absence du Droit écrit remplacé par la tradition ou la force de l’habitude de l’histoire. Le Droit canon est de la force physique cristallisée en force mentale gravée dans des symboles scripturaires. Il n’est donc pas étonnant que l’échec de la coercition mentale amène le Droit à sévir sous sa véritable nature : la force physique (armée, police, gendarmerie, etc.).  Le Droit est né dans des sociétés fortement militarisées qui ont un recours constant à la force physique. Or, celles-ci ne peuvent contrôler des foules énormes ; elles sont donc obligées de prendre une forme mentale visualisable à l’extérieur par le Droit.

Les sociétés où la force physique n’existe pas comme expression de contrainte ne ressentent pas la nécessité de créer un Droit et fonctionnent simplement sous le mode du consensus total. Le consensus total est une forme de démocratie, elle peut même être considérée comme la matrice même de cette dernière car la démocratie n’est que le consensus total obtenu en transformant le consensus partiel le plus grand en consensus de tous, c’est-à-dire, en consensus total. Nous venons d’ouvrir un champ qui devrait intéresser les chercheurs en définissant la matrice du processus démocratique : le processus de création du consensus total. Or, la tradition est le mode de consensus total collectif qui ne souffre d’aucune contestation, d’aucune injustice car ce n’est pas un consensus obtenu par la force ou un consensus visant à produire une inégalité sociale. La tradition n’est pas le fruit d’une pensée dominante issue d’une classe dominante mais la capitalisation d’une expérience humaine positive transmissible culturellement. C’est là que se trouve l’or du kimuntu et je me demande combien comprendront véritablement la portée de ce texte car il ouvre un champ nouveau qui permet de comprendre que la dictature est refus du consensus et nous Africains, avons tiré cette façon de faire du Droit colonial qui s’est imposé à nous de façon arbitraire sous le mode de la domination. Ce processus qui contient les germes de toute démocratie tracé, il nous reviendra de proposer comment il nous est possible de revenir à un mode de consensus total qui pourrait être l’invention d’une démocratie originale.

 

                         LE PROBLEME DE LA SOCIETE CONGOLAISE

Nous avons du mal à passer d’entités à consensus global (tradition) à un autre mode de gouvernance qui est le consensus partiel généralisé avec intérêt de tous (démocratie). Contrairement à ce que l’on pense, si vous m’avez bien compris, vous vous rendez compte que la tradition est supérieure à la démocratie comme le Tout est supérieur à la partie car ce qui s’applique dans une démocratie c’est le choix de la plus grande minorité sur tous – de sorte que la démocratie est elle-même la dictature du plus grand nombre, la tradition ne pouvant être une dictature qu’elle ne générera pas car elle est la capitalisation d’une pensée globale non élective. En effet, l’élection ne produit le consensus que par une aliénation de la liberté de la plus petite minorité face à la plus grande. Pour illustrer ce que nous considérons comme la première théorie universelle du consensus en tant que processus, nous dirons que c’est ce second processus de consensus (démocratie) qui amena Adolf Hitler au pinacle du pouvoir en Allemagne, de sorte que la folie posséda un pays pour écrire une tragédie mondiale. En effet, si le plus grand nombre est dans l’erreur et qu’il obtient le triomphe de l’erreur par le vote, c’est l’erreur que suivra le TOUT SOCIAL. C’est la première fois, qu’un penseur produit une théorie qui contient tous les processus qui sont à la base des modes de gouvernance.

 

       PROPOSITIONS DE REFORME DES INSTITUTIONS CONGOLAISES

Si nous résumions notre pensée, nous l’exprimerions de la sorte : il nous faut inventer un nouveau mode de gouvernance : la république consensuelle ou la « TRADI-REPUBLIQUE ». La première exigence d’un tel projet consiste d’abord  à réinventer la force physique, à la tourner exclusivement vers l’extérieur ou vers la contenance de la déviance intérieure de la société congolaise.

Il nous faut remettre une sorte de « tradition » au cœur de la république. On ne peut encore s’inspirer du modèle de la votation suisse qui n’a pas d’armée ; ce qui confirme ma théorie mais simplement une police mais on peut dans une première phase modifier les corrélations entre l’exécutif, le juridique, l’administratif, le financier et le coercitif. Comment ? En assignant à l’armée la seule tâche de défendre les frontières et de s’y installer pour garder les contours de la nation. En faisant de la présidence de la république un simple poste symbolique et en mettant en scène un Conseil Constitutionnel Ethnique qui regrouperait tous les sages de toutes les tribus pour symboliser l’unité nationale en modifiant la Constitution – de sorte que le consensus global soit le seul mode de fonctionnement de ce Conseil qui en référerait à la démocratie en seconde instance, le consensus n’ayant pas été trouvé en son sein. Il faudra un Comité AD HOC de mise en place de la nouvelle Constitution qui permettrait au Conseil Constitutionnel Ethnique National de voir le jour.

Nos sociétés modernes sont en fait des guerres de consensus ethniques différents – en Europe, l’ethnie étant remplacée par le « parti politique » ou consensus par la vision sociale globale ou identitaire. Denis Sassou Nguesso n’a-t-il pas dit : « Donnez-moi vos fils et vos filles pour que je garde le pouvoir au nord » ? Il faut éviter la possibilité qu’une ethnie prenne le pas sur l’autre en refondant l’armée qui serait une armée frontalière car elle vivrait en gros aux frontières – de sorte le retour d’un militaire dans la cité correspond à la fin de son service militaire. On pourrait envisager l’existence d’un Etat mais simplement comme organe de contrôle, le pouvoir étant collectivement détenu par le Conseil Constitutionnel Ethnique. En effet, seule la tradition est un véritable pouvoir démocratique car elle est exercée collectivement pour l’intérêt de la collectivité ou du TOUT SOCIAL. On confierait l’élaboration de projets économiques  à un groupe d’experts qui soumettraient leurs propositions au Conseil Constitutionnel National Ethnique qui prendrait ses décisions à la majorité absolue, le cas échéant étant résolu par le vote. Dans une telle société, la décentralisation est une condition nécessaire ; ce qui nous amène à repenser l’urbanisation en mettant en place non plus des grands ensembles humains mais des cités à taille intelligente.

La tradition est une sorte de pouvoir détenu par tous car n’importe qui peut l’appliquer ou l'exercer sans craindre de blesser son prochain. Ce consensus traditionnel était notre spécificité ; nous proposons d’y retourner – de sorte à réussir le pari des anciens, la vie idéale de nos ancêtres où nul n’oppressait personne. C’est une théorie complexe à mettre en place au vu de la déstructuration de nos sociétés par le processus colonial et capitaliste issu de l’occident mais si on y réfléchit bien, on trouvera dans cette réflexion les germes d’un développement qui ressuscitera notre kimuntu-bomoto. Ce n’est pas le lieu d’un tel développement intellectuel complexe : il ne m’a été demandé qu’un texte liminaire de quatre pages.

Le développement n’est pas un fatras, une accumulation de richesses entre les mains de quelques-uns qui imposent un consensus factice à tous en usant de manipulations médiatiques, juridiques et en usant de la contrainte quand leur cause se heurte à une résistance. Le Boutan est à lui tout seul un mode de gouvernance curieux mais on s’y sent bien et je pense que c’est là le but et le sens de la vie en commun : que chacun s’y sente bien. La démocratie occidentale n’est pas parfaite et nous ne pensons pas qu’elle est le meilleur mode de gouvernance comme nous l’avons démontré par le biais de la logique. Cependant, ceci est une vision radicalement originale d’un esprit qui s’est totalement déconnecté des pesanteurs idéologiques du monde moderne et de ses schèmes de pensée. Il n’est nullement question d’en faire la pensée dominante dans un monde totalement connecté mais n’avons-nous pas le droit de revendiquer notre ORIGINALITE ? Le droit à l’originalité pour résoudre tous les problèmes que nous avons eus pendant 50 ans que nous n’aurons jamais eus si le Congo était une tradi-république, la première du monde car la « tradi-république » est supérieure à tout autre type de société.

Il s’agit d’une vue originale qui pourrait paraître d’une intelligence un peu difficile mais nous savons que ce consensus dont il est question ici n’exclut pas la différence mais toujours dans l’intérêt de tous de sorte à ressusciter ce mode de gouvernance extraordinaire de nos ancêtres dans lequel le groupe était supérieur à l’individu qui avait le devoir moral de s’y fondre sans se décomposer ou désintégrer sa personnalité.

 

                                             LION DE MAKANDA

 

A présent, la vidéo des voeux de monsieur Denis Sassou Nguesso dans laquelle il parle du dialogue sociale, d'autres thèmes et de la possibilité que la tradition soit une source de démocratie. En disant cela, il s'agit surtout de réfléchir sur sa mise en oeuvre...


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5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 22:17

 Il y a longtemps que je suis passé de la langue de bois à la langue de voix, pour faire feu de tout bois ; de l'euphémisme à la vérité brute et je ne m'en porte que très bien. La flatterie ou la prédication par la caresse n'est pas mon fort. Je ne respecte que le respectable et ne suis pas impressionnable. La vérité est toujours nue et nul ne peut lui mettre un cache-sexe car elle n'a pas de sexe. Je laisse la brosse à reluire aux propagandistes de Denis Sassou Nguesso ou aux peureux ou aux ambitieux qui espèrent un os. Moi, je suis une entité inamovible et intangible portée par la seule passion du Congo. On fouette mon peuple, moi je fais feu de phrases chaudes et personne ne peut amener un lion à manger de l'herbe ne serait-ce qu'une journée.

Le bal des chèvres et des loups des UPADS n'a pas encore eu lieu : une déclaration d'intention n'est pas la réalisation de l'intention  ; le blanc est toujours blanc et le jaune toujours jaune. Sur l'échiquier des ambitions, rien n'a bougé. Même pas un souffle ou un semblant de mouvement. Comme de beaux menteurs, on manie des phrases comme on mastique le mensonge en souriant. Regardez la liste des signataires du côté de Christophe Moukouéké dans la déclaration que je mets en ligne : que des Bembés. Cette constante bembée dans le désordre devient une habitude qui ne gêne plus personne de sorte qu'il suffirait que les Bembés s'entendent pour que le calme revienne dans la maison UPADS où chaque ambition  s'est appropriée une partie de la maison en revendiquant le droit de propriété intégrale. L'agitation a une odeur : Mbéri, Munari, Tamba-Tamba, Moukouéké, etc, tout ça sent le "ngoulou mou mako" ; ce qui signifie que si les Bembés s'entendaient, il n'y aurait plus aucun problème mais c'est la levée des traîtres et des loubards qui veulent encore rassembler le troupeau de chèvres upadésiennes pour mieux les tondre au profit de Denis Sassou Nguesso.

Ils promettent de s'entendre, de manger le ngoulou mou mako de l'amitié retrouvée, et bla bla bla mais je vais vous dire que ça ne marchera pas. L'UPADS fond blanc pour garder cette désignation est sous le règne des infiltrés pounguistes et du côté fond jaune, ils sont tous acquis à Christophe Moukouéké, secrétaire général à vie. Voilà le tableau. Ils veulent se retrouver. Bien ! Tsaty-Mabiala dit (une vidéo en témoigne) : autour de qui ? C'est donc la position des pounguistes puisque Tsaty-Mabiala travaille pour Poungui. Erreur ! Autour de quoi ! Si la réunification doit se faire autour d'une personne, elle ne peut se faire qu'autour de Pascal Lissouba que l'on sait hors-jeu politiquement. Et s'il meurt demain, autour de qui se fera l'union ou tout ce que vous voulez ? On se retrouve en politique autour des principes et non des hommes car les hommes passent ; les principes demeurent. On choisit ensuite le meilleur canasson capable de porter les principes du mouvement pour qu'ils galopent plus vite, c'est tout.

Qu'on se rappelle que Moukouéké fut élu député sous fond blanc. Cela ne l'empêcha pas de se draper en jaune, une fois son ambition satisfaite et là, nous sommes encore à l'approche d'élections.

Les deux UPADS se proposent de fondre leurs instances. Qui dirigera le Tout ainsi reconstitué ? Si vous répondez Pascal Lissouba - parce qu'il sera toujours le président, le problème reviendra à élire un secrétaire général qui soit acceptable pour les deux camps. Or, la traîtrise règne. Le Conseil National sera-t-il conforme aux statuts ou chaque courant apportera le même nombre de membres au Conseil National chargé d'élire le nouveau secrétaire général ? En fusionnant, les deux camps vont-ils abandonner leurs positions pour en regagner une nouvelle  ou assisterons-nous au passage d'une vingtaine de vices-présidents à une cinquantaine ? Va-t-on amender les statuts du parti ? Si on s'en tient, seul un Conseil National légitime le peut. Donc si on remet tout à plat, on sera obligé de créer une commission ad hoc. Madame Jocelyne dirigera-t-elle cette commission sans être membre de l'UPADS ? En effet, elle est la seule autorité que les uns et les autres reconnaissent. Comment va-t-on décider des candidatures aux législatives ? Bref, pour nous qui avons le sens pratico-pratique, les problèmes dorment encore sous les Trois Palmiers.

 

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5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 15:18

Nous venons d'apprendre que quelqu'un a fait bloquer les comptes de Denis Sassou Nguesso à Monaco mais le Rocher a laissé filer le magot du gangster en chef de l'Etat congolais. Le Rocher comme une pierre de dissimulation qui laisse filer l'anguille dès qu'elle est découverte sous rocher. La Principauté a jugé bon de débloquer les comptes de Denis Sassou qui n'a pas de compte en France puisque la principauté de Monaco est un Etat à part - même s'il est très petit. Et pchiit ! L'argent s'est volatilisé !

Il est difficile de combattre l'impunité car elle fait la loi dans les hautes sphères brumeuses de l'argent. Le pognon n'a qu'une loi : celle de ne pas en avoir.

A Monaco, se trouvent aussi de nombreux comptes de la défunte Edith mais nous savons quels Etats y dissimulaient des devises et derrière les Etats, la pestilence de deux chefs pirates est encore toute chaude à nos narines. Nous sommes dans un monde de réseaux et ceux du crime légal sont très puissants car le profit est un principe qui consiste à donner X et à recevoir X+Z avec Z>0. et lorsque le crime est légal, qu'il s'appelle "profit" ou non, c'est qu'il s'est paré de l'impunité, c'est-à-dire de "l'inattacabilité légitime." Ce mécanisme peut justifier toutes les magouilles et les loups de la finance et du crime recherchent des espaces d'impunité financière ou économique (dictatures, paradis fiscaux). Dans cet exemple précis, Denis Sassou Nguesso nous démontre qu'il n'a pas choisi de mettre son argent volé sous le Rocher  par hasard :  le Rocher  (Monaco) est soupçonné de ressembler à quelque chose qui s'apparenterait à un paradis fiscal. La logique de l'enrichissiement illicite se dessine comme suit :  d'abord un espace d'impunité économique pour piller, voler, ensuite un espace d'impunité financière pour dissimuler et quoi de plus normal qu'un Rocher ? il y a argent sale sous Rocher sale...

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5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 14:25

Mounari-Cl-jpgAujourd'hui ministre du commerce, Claudine Munari a  créé son parti et tourné le dos à l'UPADS définitivement. Son brusque rebondissement en a étonné plus d'un. Nous savons qu'elle est l'amie d'Antoinette Sassou Nguesso mais son rebondissement politique est dû à une entente qu'elle a nouée avec Denis Sassou Nguesso à la veille du 5 juin 1997. Cela s'appelle de la trahison. Tout devient brusquement clair : on comprend pourquoi Denis Sassou Nguesso voulait l'imposer à l'assemblée comme représentante de l'UPADS, par exemple.

Seulement, tout finit par se savoir et la "catin de la république" a été démasquée. Notre source mettra en ligne elle-même cette information au moment utile.

Franchement, Pascal Lissouba n'a pas beaucoup de chance avec les femmes. Claudine Munari qu'il aurait pourtant épousée traditionnellement à Mouyondzi n'a pas hésité à s'allier avec Denis Sassou Nguesso sur le dos de celui qui aurait dû rester la tête dans ses éprouvettes. L'entrecuisse mène à tout et le sexe dit faible a plus de force qu'on ne croit : la force de l'ouverture. Denis Sassou Nguesso sait s'y prendre avec les femmes - jusqu'à les retourner contre leur propre mari. Il doit avoir le câlin langoureux du diable et l'étreinte hypnotique du serpent. La fascination du mal. La puissance attractive du péché comme une pesanteur fatale de l'esprit qui succombe à tous ses coups de boutoir. Le fait que Jocelyne Lissouba lui fasse les yeux doux est très mauvais signe pour Pascal Lissouba trahi pour la nième fois comme s'il était condamné à jouer le remake de Samson et Dalila - à vie.

Cette guerre était perdue d'avance car ceux qu'on croyait être du côté de Pascal Lissouba était en fait avec Denis Sassou Nguesso comme maître Mbéri Martin qui ne cachait pas son amitié pour Denis Sassou Nguesso. Le mal  appelle le mal. "Malum invocat malum". Maître Mbéri Martin, l'avocat qui n'a jamais gagné un seul procès de toute sa vie mais qui sait toujours être du côté des plus forts, a dit que la politique,en Afrique, était le chemin le plus court vers la fortune. En matière de caméléon, Dieu n'a pas fait mieux depuis cet homme ! Maître Mbéri est le prototype du caméléon parfait. Il a bien mérité le 15 août 2010 la médaille de la traîtrise dans la lignée des 30 pièces de Judas Iscariote pour cinq petites années d'intrigue dans l'histoire de la politique congolaise. Cinq petites années sur 50 ans. La réunification des traîtres ressemble à une messe des enfers. On va recoudre la traîtrise pour qu'elle achève sa mission de décadence d'un parti politique qui ressemble à un troupeau de chèvres mené par des loups furieux à la canine très longue.

Le ministère du commerce : encore un ministère attribué pour services rendus par traîtrise cette fois-ci. C'est que Munari s'y connaît en matière de commerce, elle qui vendait sa morue salée. Oui,  Denis Sassou Nguesso s'y connaît en traîtrise lui-même, lui qui trahit tour à tour Marien Ngouabi et Joachim Yhombi Opango. Yhombi a trahi Lissouba, lui qui soupe avec Sassou. Judas déjeune avec Judas. l'image est éloquentissime. Parlant de Munari, c'est qu'il y a des postérieurs dévalués qui se négocient bien et en la matière, Claudine Munari dont les photos lascives ont circulé à Brazzaville sait mettre le sang des hommes en ébullition et en fête. Le cerveau de l'homme n'est pas là où on le croit.  C'est l'attraction fatale de la pétasse et même toute l'intelligence de l'enfant de Tsinguidi qu'on dit en fait né a Diangatébé n'y a pas résisté. La pétasse a des gènes que même le meilleur généticien de Tsinguidi ne saurait décrypter.

A la cour des traîtes, ils sont nombreux qui viennent de la Bouenza comme Moukouéké, Mbéri, Munari, Tamba-Tamba souper avec le diable comme si Judas Iscariote avait un peu de sang congolais du côté de Moukoukoulou...

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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 13:39
B.jpgD'aucuns disent qu'il s'agit de chasseurs qui n'auraient pas déclaré leurs armes exposées à la présidence de la république centrafricaine - ce qui constitue une violation grave des lois internationales ; certains prétendent qu'il s'agit de mercenaires en provenance du Congo rentrés en république centrafricaine pour renverser Bozizé, c'est-à-dire, un Etat qui destabilise un autre Etat. Ils sont une dizaine de Tchèques très loin de leur pays  Ils ont été arrêtés au sud-ouest du pays - non loin de la frontière avec le Congo-Brazzaville, exactement à Nola. Désarmés, les Tchèques ont été ramenés à Bangui et  incarcérés au commissariat du Port où ils ont reçu la visite du président François Bozizé qui a certainement voulu en savoir plus sur leurs intentions et sur leur éventuel commanditaire. Le torchon pourrait s'enflammer entre Bangui et Brazzaville pour de bon.
Le climat de psychose qui règne à Bangui est donc compréhensible et ce n'est pas pour arranger les problèmes avec le Congo. Est-ce un coup d'Etat manqué  ? Une manoeuvre de destabilisation ? Tout de même, comment imaginer qu'une dizaine de Tchèques puissent parvenir à terrasser un pouvoir ? A moins qu'ils comptassent sur des insurgés à l'intérieur du pays. Pour calmer les populations, certains accréditent la thèse de chasseurs mais que chassent-ils en vérité  qu'on ne trouverait pas au Congo-Brazzaville pour qu'ils traversent la frontière centrafricaine ? Nous avons au niveau de la faune les mêmes espèces animales - à moins que le fauve soit d'une autre nature. Quelles sont les armes qui sont exposées au palais de Bozizé ? S'agit-il d'armes de guerre ou de chasse ? Rien n'est clair mais si celles-ci ont.été exposées au palais présidentiel à Bangui, c'est qu'il doit certainement s'agir d'armes particulières sinon elles seraient entre les mains de la police pour enquête. Ce n'est pas parce que c'est l'Afrique qu'il faut y entrer avec des armes non déclarées. Il faut interroger ces Tchèques pour savoir comment ils sont entrés au Congo parce que le buffle est autant en Centrafrique qu'au Congo. S'il voulait chasser du Bozizé, il faut reconnaître que c'est un animal unique qu'on ne trouve en république centrafricaine...
 
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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 09:20

En Afrique noire ou ailleurs, il y a rarement un journal indépendant car tous sont soit pour le pouvoir, soit pour l'opposition. Plus quand même pour le pouvoir. C'est ce qui s'appelle du journalisme engagé ou du pseudo-journalisme car le vrai lui est indépendant mais même en Europe, dans la mesure où les médias sont souvent privés et que les actionnaires appartiennent à des courants politiques (droite, extrême-droite, gauche, vert, et), on peut se demander si le journalisme moderne est vraiment indépendant. En Afrique, c'est autre chose, vu que c'est le continent de la démesure : nous sommes sûrs que les journalistes avant d'écrire une ligne ont déjà choisi un camp qui transpire à travers leurs écrits.

En date du 30 août 2010, Le Globe visionnaire s'en est pris ouvertement à monsieur Denis Sassou Nguesso en l'accusant de vouloir renverser le président centrafricain François Bozizé. Pour la petite histoire, vous devez savoir que Denis Sassou Nguesso a soutenu François Bozizé depuis qu'il a réussi à convaincre ce dernier de devenir franc-maçon mais Bozizé se montre moins obéissant envers le Grand Maître de la Grande Loge Denis Sassou Nguesso. François Bozizé aurait été initié au Congo dans la Grande loge Congolaise dont Denis Sassou Nguesso est le Grand Maître.  Denis Sassou Nguesso aurait aussi aidé financièrement François Bozizé et une aide militaire à la conquête du pouvoir n'est pas exclue. Est-ce ce manque de reconnaisance qui lui vaudrait d'être devenu l'ennemi de Sassou ? Ce nest qu'une hypothèse. Tout est-il qu'en Afrique centrale les rapports sont troubles entre les chefs d'Etat. On se souvient des échanges à couteaux tirés à travers presses interposées entre Denis Sassou Nguesso et Paul Biya, président du Cameroun. Il doit tout de même y avoir une bonne raison pour que Bangui accuse Brazzaville de vouloir renverser François Bozizé. Il est de notoriété publique qu'en Afrique, les pays voisins peuvent influer sur la politique intérieure d'un pays. Pour ceux qui ont la mémoire courte, je ne prendrai que le cas du Rwanda et du Congo Démocratique. C'est avec l'appui des troupes rwandaises que Laurent Désiré Kabila est entré dans son pays pour renverser Mobutu. C'est qu'il y a des communautés linguistiques et culturelles chevauchant les nations et les frontières  africaines ; ce qui ne simplifie pas les choses.

En tout cas, une chose est sûre : un journal centrafricain ne peut torpiller Denis Sassou Nguesso qu'avec l'autorisation de François Bozizé qui boude les réunions francs-maçonniques à Brazzaville.

Cet exemple montre qu'il y a un fossé qui se creuse entre les deux hommes qui étaient si proches par le passé et il faut que le motif soit fondé. Selon certaines sources, Denis Sassou Nguesso entretiendrait une rébellion centrafricaine au Congo avec comme leader le capitaine Joachim KOKATE qui séjourne à Brazzaville depuis un mois. Ce n'est pas bon signe à la veille d'élections présidentielles en Centrafrique. C'est que Bozizé ne connaît que trop bien son mentor en politique et en franc-maçonnerie : ce que Sassou a fait une fois, il peut le refaire plusieurs fois.

Voici ce que nous apprend monsieur Yongo Do Wi Gbèmè dont le ton montre qu'il n'est pas très content de la politique du voisin congolais envers son pays  :
 
 
  
"Radié de l’armée centrafricaine sous le régime de feu Président André Kolingba pour sa malhonnêteté et escroquerie, Kokaté Joachim s’est lancé dans des aventures à haut risque pour poser des actes antisociaux et antidémocratiques. Ce dernier ignore que la République Centrafricaine qui aspire à la paix a tenu en décembre 2008 un forum politique et que les recommandations fortes en matière sécuritaire condamnent la reprise des armes et autorisent le Comité de suivi du Dialogue Politique Inclusif (DPI) à poursuivre les récidivistes et tous ceux qui prendront les armes pour déstabiliser un régime démocratiquement élu.
 
C’est là que le Comité de suivi doit prendre aussi ses responsabilités.
 
Kokaté Joachim serait entretenu par l’ancien ministre de Kolingba, M. Bingaba et un barbouze français, un certain Dufron, homme de main de Charles Massi qui était à l’époque régulièrement reçu à la Cour Impériale par l’ancien Président Jean Bedel Bokassa.
 
Dufron est Conseiller militaire de Charles Massi puis du fils Néris Massi qui est passé Chef rebelle de CPJP après la disparition de son père. C’est encore le même Dufron qui a conseillé le Dr Lala Bévarrah d’intégrer le mouvement militaro-politique CPJP comme Porte parole afin de drainer les militaires Gbaya à se désolidariser du Président François Bozizé. Pour objectif, diviser la préfecture de Bossangoa en fragilisant le régime actuel. Le tout, pour occasionner la chute du Président Fondateur du Parti Kwa Na Kwa au pouvoir.
Des anciens mutins expatriés qui refusent de rentrer au bercail sont recrutés à partir de Brazzaville pour renforcer les capacités du mouvement rebelle en ressources humaines. Tout se passe sous le regard goguenard et avec la complicité de Brazza contre le Président François Bozizé.
 
Où est donc passé la fameuse solidarité sous régionale entre les Chefs d’Etat ? Pourquoi tenir toujours de beaux discours au grand rendez-vous pour flatter les populations alors qu’on a des visées d’annexion purement économiques derrière la tête ? Pourquoi ne pas faire comme le Cameroun en boutant hors de nos frontières les opposants armés d’un pays frère et ami et de surcroit de la communauté d’Afrique centrale ? Est-ce parce que nous sommes venus au pouvoir par les armes qu’il faut favoriser les autres alors que cette procédure antidémocratique est révolue ?
 
Souvenons-nous que le Chef rebelle Charles Massi a été déclaré « persona non grata » au Cameroun quand il menait ses aventures militaro-politiques."
 

 

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31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 14:18
COMMENTAIRE : Monsieur Daniel Hongramngaye montre que la zone de l'Afrique centrale est spécifique car elle brille en incohérences de toutes sortes. Il dénonce les salaires énormissimes des hauts cadres - alors même que l'institution perd des milliards de francs cfa ! On découvre que 90% des personnes qui y travaillent sont placées par les chefs d'Etat ; ce qui me conduit à déduire que Mathias Dzon qui y a travaillé avait été placé par Denis Sassou Nguesso. La conséquence est que cela rend sa qualité d'opposant suspecte - d'autant qu'il a même été ministre de ce même Sassou. L'Afrique centrale doit se regrouper pour être plus forte en mutualisant son activisme politique. Immensément riche, cette zone aiguise tous les appétits et les leaders politiques actuels - à l'instar des hyènes - ne cherchent qu'à prendre leur part d'os et de miettes.
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                 QUE FAIT SASSOU NGUESSO À LA TÊTE DE LA CEMAC ? 

Jeudi 26 août 2010 4 26 /08 /2010 01:09

Le gouverneur de la BEAC gagne 30 millions par mois (sans compter les indemnités) contre 9 millions pour celui de la BCEAO, pourquoi ?

La situation à la BEAC est inadmissible et il est temps que la population globale d’Afrique centrale (Le Cameroun, la Centrafrique, le Congo Brazzaville,  le Gabon, la Guinée Equatoriale  et le Tchad) s'y intéresse et au besoin qu'elle se soulève contre cette mafia qui n’a que trop duré.

Voilà une institution qui se dit celle des Etats membres mais dont le mécanisme de fonctionnement semble aller à l’encontre des intérêts des populations.

Selon les premières estimations du Comité de rémunérations  crées pour  faire l'audit de la boite, pour l’exercice 2009, la Beac a enregistré un déficit de 29 milliards de Fcfa. Au 30 juin 2010, ses pertes étaient évaluées à 31 milliards de Fcfa. Sur la foi des observations formulées par les commissaires, six hauts cadres de la Beac (je dis bien 6) sont rétribués à hauteur de 130 millions de Fcfa  à eux seuls chaque mois.

Au nom de quelles grilles salariales, un gouverneur de la BEAC gagne 30 millions de FCFA contre 9 millions pour son collègue de la BCEAO ? Un vice-gouverneur et le secrétaire général de la BEAC ont 20 millions de rémunération chacun, et que les trois directeurs généraux perçoivent 15 millions mensuels chacun alors que le vice-gouverneur de la BCEAO ne perçoit mensuellement que 5 millions de FCFA ?

Qu’est-ce qu’un cadre d’encadrement supérieur de la BEAC fait plus que son collègue de la BCEAO pour percevoir environ 2 millions de FCFA  (y compris les salaires du 13ème et 14ème mois) par mois alors que celui de la BCEAO de grade équivalent ne touche que un millions de FCFA ?

Et pourtant, en matière de résultats, on ne peut comparer ces deux institutions, la BCEAO étant nettement devant. Cela se justifie par les innovations récurrentes de cette Banque au profit de la zone de l’UEMOA qui avance alors que la CEMAC et la BEAC sont amorphes, et chancellantes. Quelqu'un m'aurait laissé entendre qu'aux rencontres communes qui réunissent les deux banques ou les deux unions économiques et monétaires, les représentants de la BEAC ou ceux de la CEMAC observent un silence de cimetière, tant les débats menés par leurs collègues de l'Ouest ont un niveau généralement très élevé. Cela ne signifie pas bien entendu qu'il n'existe pas dans ces institutions d'Afrique centrale des rares compétences de grande qualité.

La BEAC est véritablement une vache laitière au sein desquels ne travaillent que les partisans et les proches des chefs d’Etat des pays membres. Sur les 300 cadres supérieurs que compte la Banque aujourd’hui, moins de 10% y sont par compétence. Les 90% ont été parachutés d’en haut. Les simulacres de test d’entrée à la BEAC sont des parapluies pour masquer les placements des chefs.

Une fois de plus, j’en appelle au sens de vigilance des populations sur les dos desquels toute cette mafia s’opère.

Les scandales financiers à répétition, depuis les détournements au bureau de Paris en passant par des placements hasardeux des fonds sont symptomatiques d’une gestion désastreuse et la solution ne pourra venir que d’un soulèvement général des populations exploitées.

A l'avenir, en cas de non changement, les populations peuvent boycotter tous les produits et services de la BEAC en guise de mécontentement. Cela pourra se faire en deux étapes en commençant par les banques commerciales qui sont les principaux interlocuteurs de cette institution, puis par les populations.

Si d'aventure cette solution ne les amène pas à changer, des solutions fortes peuvent être envisagées en  paralysant les activités des directions nationales installées dans chaque pays.

N'est-ce pas qu'il faut des mesures fortes pendant que nous entrons dans  un nouveau cinquantenaire?

 

                                       Daniel Hongramngaye

                                 BP 69742, Ndjamena Tchad

                                 hongramngaye@yahoo.fr

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29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 11:06

Le site demainlenouveaucongobrazzaville reçoit des messages de beaucoup de personnes - notamment des Français qui veulent aller investir au Congo. Il est même traduit en Chinois. C'est dire que même les communistes s'y intéressent. Pour éviter de le transformer en lieu de défoulement, nous gérons les commentaires de façon à faire une sélection instructive.

J'ai reçu le message d'un Congolais en détresse en Côte d'Ivoire qui n'a pas les moyens de rentrer chez lui. Son père y est décédé. Après échange, il s'agit bien d'un Congolais qui veut rentrer chez lui. Si le Congo était véritablement une république, c'est l'ambassadeur du Congo en Côte d'Ivoire qui ferait en sorte qu'il rentre chez lui mais nous savons que les ambassades n'ont pas beaucoup de moyens et qu'il faudra qu'il se débrouille seul. J'ai promis de l'aider et je ferai en sorte qu'il rentre chez lui, dans sa terre natale le Congo. La guerre a eu pour conséquence de disperser les Congolais à travers le monde, eux qui n'aimaient pas trop quitter leur pays. Nombreux vivent des situations difficiles à l'étranger et n'ont pas de quoi se payer un billet pour rentrer au pays, déjà qu'ils ont du mal à trouver quelque chose à manger.

La gestion des situations qui suivent le coup d'Etat de 1997 perpétré par monsieur Denis Sassou Nguesso n'est pas encore terminée. L'Etat congolais ne prend pas en charge les Congolais de l'étranger - déjà qu'ils ne votent pas comme si le fait de vivre à l'étranger leur avait fait perdre leur citoyenneté. Je vous tiendrai au courant des étapes essentielles de ce dossier humanitaire.

Nous demandons à toute personne vivant en France ou à l'étranger connaissant ce monsieur de nous contacter. Je souhaiterai que nous soyons nombreux à nous substituer à l'Etat-fainéant et irresponsable du Congo pour qu'il s'agisse d'une solution collective - parce qu'il m'a dit qu'il n'est pas le seul Congolais en détresse en Côte d'Ivoire.

Monsieur Denis Sassou Nguesso, nous savons que vous avez essayé de comploter avec le président Ali Bongo pour  le retour  forcé des dix mille refugiés  congolais vivant au Gabon. Avec vous, il n'y a qu'une solution : la force et la contrainte ! Il s'agit de savoir parmi la diaspora ceux qui veulent regagner leur pays et de ne rapatrier que ceux-là car nombreux se sont mariés et se sont adaptés à leur nouvelle situation. Je pense que le cas de monsieur Massala Ibiatsi qui veut rentrer au Congo devrait vous interpeller car c'est un citoyen congolais qui veut regagner chez lui. C'est plus facile pour vous de destabiliser ceux qui vivent en paix que de rapatrier ceux qui sont en détresse. Vous avez privatisé l'Etat. Nous allons nous substituer à l'Etat si vous ne faites rien car c'est à vous de faire revenir ce citoyen dans son pays mais je prends à témoin tous les Congolais que vous ne bougerez pas le petit doigt trop occupé à soigner l'épizootie qui sévit parmi vos vaches à Oyo...

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28 août 2010 6 28 /08 /août /2010 11:36

christophe-de-margerie_moustache.jpgTotal est une entreprise pétrolière française privée, qui fait partie des supermajor, c'est-à-dire des six plus grosses entreprises du secteur à l'échelle mondiale, avec ExxonMobil, Shell, Chevron, BP et ConocoPhillips. C'est la plus grande entreprise française en chiffre d'affaires, la 4e entreprise d'Europe et la 6e entreprise mondiale en 2009 (Classement Fortune Global 500 2009), ainsi que la 1ère capitalisation boursière de la zone Euro au 31 décembre 2008 . Ses activités couvrent l'ensemble de la chaîne de production, de l'extraction du pétrole brut et du gaz naturel à la création d'énergie, la raffinerie, et l'exploitation commerciale. Total est par ailleurs une entreprise importante dans le domaine de la chimie. Fondée en 1924 par René Perrin sous la présidence de Ernest Mercier, son siège social se situe dans le quartier de la Défense près de Paris, dans les Hauts-de-Seine.

ELF (la multinationale) est devenue TOTAL-ELF-FINA. C'est une crise d'embonpoint. Au Congo, rien n'a changé : on exploite du pétrole et on s'occupe de réinsérer des macaques à Congouati ! Le Congo représente 20% de la production de pétrole de cette multinationale, soit 20% du chiffre d'affaires ou du bénéfice qui représente des dizaines de milliards  d'euros  soit 655,957 fois plus en francs cfa par an. Et ça fait des dizaines d'années que ça dure ! Nous estimons qu'il est temps que cette multinationale se rende compte qu'au Congo ne vivent pas que les gorilles et les chimpanzés mais aussi des hommes et si Demarest aime le chimpanzé, il devrait aimer les hommes car il ne suffit pas de lancer quelques bananes à des singes pour faire bonne figure. C'est bien de faire du social sur des singes et d'inviter les télévisions de France et de Navarre filmer mais Total-ELF-Fina pollue le Congo au point où la patate douce ne pousse plus à certains endroits. Même le dikouala s'en est allé très loin fuir ces eaux polluées par le pétrole. L'environnement est affecté, la pêche et l'agriculture sont touchées mais otal-ELF-Fina s'en fout ! Elle fait dans le pétrole et dans le singe, l'ancêtre du nègre ou le nègre originel ou le nègre en plus animal ou...

Pointe-Noire aurait pu par exemple se voir construire le barrage de Nsounda par Total-ELF-Fina car c'est tout de même la ville pétrolière ! Hélas, empêtré dans son pétrole et passionné du sort de quelques primates, Christophe de Margerie, le noble, oublie qu'il qu'il y a des centaines d'êtres humains qui vivent à côté de 20% de son chiffre d'affaires ! S'il est important de soigner sa moustache et des singes, n'est-il pas plus important de s'occuper un peu de "primates plus évolués" pour ne pas dire de "nègres" ? Total devrait construire des hôpitaux car l'exploitation pétrolière a pollué l'air du Kouilou et même l'eau de pluie rend malade. Total-ELF-Fina devrait arrêter de gaspiller le gaz qui pourrait être mieux utilisé que d'en faire des torchères qui brûlent depuis plusieurs dizaines d'années !

Il est évident que Sassou Nguesso Denis le corrompu ne leur exigera jamais de telles choses, lui qui se contente de prêter le flanc pour se faire...masser à coups de pétrocfas ! Les populations doivent s'organiser et faire venir au Kouilou des ONGs comme GREENPEACE. Doit-on attendre une catastrophe comme celle qu'a vécu les Etats-Unis pour se rendre compte qu'il n'y a pas que des singes qui vivent au Congo ? Que Christophe De Margerie prenne tous les singes qu'il veut, qu'il en fasse un parc, c'est bien mais qu'il regarde que sous la peau d'un Noir, d'un Congolais, il y a un être humain comme lui, son semblable et il serait temps qu'il se rende compte que la vie est plus qu'un billet de banque et pas que la vie des chimpanzés ! D'ELF à Total, où sont les réalisations pour le pays qui enrichit cette multinationale ? L'absence du volet social de Total-ELF-Fina au Congo est la preuve que Christophe de Margerie corrompt le gangster en chef du Congo. On aurait pu penser que Total-"HELP SASSOU"-Fina envisagerait de développer ne serait que l'agriculture pour aider les populations mais au diable tout ça ! Monsieur nourrit déjà des singes en achetant des bananes qu'il ne plante  même pas  ! Non, sans blague, il faut arrêter de blaguer avec un peuple, monsieur De Margerie, car un jour, vous risquez de perdre ce marché et je ne plaisante pas ! J'ai vu que les maladies respiratoires ont grandement augmenté à Pointe-noire - preuve que l'environnement est pollué  !

On dit que celui qui n'aime pas les animaux n'aime pas les hommes mais dans le cas de Christophe de Margerie, nous constatons que celui qui aime le singe, sa moustache et l'argent n'aime pas les nègres !!!!

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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 23:55

Nsilou.jpgC'est un article paru dans l'hebdomadaire semaine africaine qui révèle ce fait insolite : un ministre a failli être délogé de sa résidence privée le 14 août 2010. Il s'agit de Claude Alphonse N'silou, ministre de la construction, de l’urbanisme et de l’habitat. Au prétexte d'y loger le président sud-africain, des bérets rouges sont venus à son domicile pour le déloger manu militari. Qu'il vous souvienne ce que j'avais dit sur le site de zenga-mambu à propos des ministres qui ne sont pas membre du clan : "quel est leur degré de liberté vis-à-vis du pouvoir ?" Si on a ainsi tenté de déloger un ministre, qu'en est-il de petits citoyens ? La loi est pourtant claire : un domicile privé est inviolable et non préhensible - sauf en cas de guerre. Or, le Congo est-paraît-il en paix ! Si monsieur N'silou avait cédé, nous pouvons être sûrs que plus jamais il ne serait revenu dans sa villa. La Semaine Africaine ne nous donne pas toutes les précisions :

- qui a donné l'ordre de déloger un ministre de la république royale bananière ? Est-ce le ministre de la défense, Zacharie Bowao, qui savait forcément  en l'occurrence que monsieur Zuma ne viendrait pas, lui qui travaille à la présidence de la république ?

- qui est le capitaine qui vient brandir un ordre de déguerpissement d'une résidence privée ? Agit-il de son propre chef ?

- peut-on imaginer un seul instant que monsieur Denis Sassou Nguesso, gangster en chef de la république royale bananière du Congo, ne soit pas au courant d'une telle tentative de rapt de logement ?

- pourquoi n'a-t-on pas diligenté une enquête puisque la sécurité d'un ministre était en cause ? Le ministre Alphons N'silou a-t-il été menacé au point de ne pas l'inciter à porter plainte ? Nous sommes devant un cas flagrant de violation de la loi et c'est un représentant de l'Etat qui est visé ! Quel est donc cet Etat qui ne défend même pas ses propres ministres ?

Il est clair que celui qui a tenté ce coup est forcément un membre du club de l'impunité absolue. Peut-être le Général Ndengué, qui sait ? En tout cas, oser s'en prendre à un ministre - même s'il est un ressortissant du sud, il faut les avoir bien suspendues. Voici un exemple qui illustre le gangstérisme d'Etat - même à l'égard d'un ministre. Nous notons encore ici un usage illégitime de la force pour contourner le déficit de justice. Denis Sassou nguesso a-t-il peur des siens ou le fait qu'il soit immoral  lui-même l'empêche de sévir contre les membres de son clan qui se croient tout permis puisqu'ils suivent son exemple ? L'impunité du pirate en chef Sassou Nguesso est-elle extensible aux autres membres de son clan ? Comment comprendre qu'à la veille d'une journée mémorable comme le 15 août 2010 un tel événement ? Quand un régime provoque un incendie chez un Général ou tente de spolier un ministre de son logement, nous voyons que le mode de gouvernance de l'Etat congolais a glissé vers le terrorisme d'Etat, le gangstérisme et le piratage car c'est par la peur que règne Denis Sassou Nguesso qui pourrait être le commanditaire d'un tel ordre barbare - puisqu'il ne dit et ne fait rien pour en rechercher les commanditaires. Voici l'article de la Semaine Africaine :

MinistreTentativeDedelogement.jpg

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