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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 20:36

lion sérieuxCOMMENTAIRE : G. Fortune DOMBE BEMBA, journaliste sérieux, a signé un texte que nombreux n'ont fait que reprendre sans en analyser les incidences et les aboutissants. Il est question d'un gang composé de militaires et de civils obéissant aux ordres apparents d'un colonel ou lieutenant colonel dénommé Guy OFOUNDA. Le gang TOSSA OBIKA opère en plein jour - signe d'une assurance d'impunité et le fait que cet OFOUNDA soit le neveu de l'inspecteur général des FAC (Forces Armées Congolaises) ne suffit pas à justifier d'une pareille impunité qui va jusqu'à la bastonnade du directeur de cabinet du Colonel Ombeli, le commissaire de police MARCEL NGUIE MBOSSA du Commandement des Unités Spécialisées (COMUS). Or, le COMUS est un instrument qui répond directement aux ordres du président Denis Sassou lui-même - ce qui prouve qu'OFOUNDA, s'il bénéficie de la protection d'un général, il ne peut s'agir que du gangster en chef venu des bords poissonneux de l'Alima. Si toute autre personne ou tout autre groupuscule avait osé perturber l'ordre public que Sassou apprécie tant, il aurait bondi et envoyé des mercenaires mettre fin à l'incurie. DOMBE BEMBA qui anime le journal TALASSA désigne les quartiers concernés dans lesquels le gang des TOSSA OBIKA (OBEIS, TU SERAS SAUVE, en lingala. en clair : "File-nous ton pognon, accepte d'être racketté pour vivre" ; en effet, ceux qui désobéissent peuvent être tués !) : Kombo, Talangaï, Makabandilou ou Massengo. On constate que les quartiers habités par les ressortissants venus du nord du Congo ne sont pas épargnés ; ce qui montre une volonté délibérée de terroriser indifféremment les populations en vue de créer une situation de peur généralisée car si Sassou n'épargne pas les siens, qui ne se sentirait pas menacé ? 

Il est faux de croire que si Sassou n'agit pas, c'est parce qu'il a peur des chefs de guerre : ne leur avait-il pas laissé piller Brazzaville pendant deux semaines comme pour les récompenser ? Les chefs de guerre sont soit ministres soit généraux ou colonels ; les TOSSA OBIKA veulent réduire toute vélléité populaire par la peur et ça ressemble fort bien à une politique délibérée car quelle somme peut-on obtenir d'un vendeur de pain par exemple ? Je signale que lorsqu'il a voulu que le calme règne à Brazzaville et dans tout le pays en 1997-1998, il n'a pas hésité à tuer des meneurs, allant jusqu'à supprimer son propre neveu qui terrorisait les habitants de Brazzaville. Non, le régime n'est pas plus fragilisé qu'il n'était déjà. Qui a donné des armes à Ntumi pour terroriser le Pool ? N'est-ce pas Sassou ? Quand il a senti que sa politique produisait les effets escomptés, ne l'a-t-il pas invité au gouvernement ? Rien ne se fait à Brazzaville ou ailleurs sans que Denis Sassou Nguesso n'en donne l'aval. Il y a dans le comportement des TOSSA OBIKA un caractère d'impunité qui indique qu'ils reçoivent leurs ordres directement de Denis Sassou Nguesso. OFOUNDA ne fait que contrôler que les desideratas de son chef cobra sont respectés et exécutés. Ici, il n'est nul besoin de se poser plusieurs questions pour trouver le général qui en impose à OFOUNDA pour qu'il sévisse avec son gang conscient d'une impunité totale, la preuve, la bastonnade de Marcel NGUIE MBOSSA.

Cette attitude travaille à préparer le pays à un passage en force et l'événement qui se profile est la violation de la fausse Constitution de 2002. Sassou n'a pas hésité à éradiquer les voyous qui terrorisaient Brazzaville sous le règne de Pascal Lissouba - alors même que c'est lui même qui les avait commandités et financés pour qu'ils foutent la merde dans Brazzaville, faisant revenir certains de l'étranger ou il les avait envoyés. Non, ainsi le veut Sassou que les populations se sentent apeurées, qu'elles implorent la poursuite du règne du mal d'elles-mêmes pour les sauver des TOSSA OBIKA qu'il aura lui même instaurés. Calcul puissant et intelligent mais lisible pour LDM. En effet, même au nord, on a des indigestions du pouvoir de Sassou et s'il frappe d'abord les siens, c'est pour leur envoyer un message clair : "Pour mon pouvoir, je vous traiterai comme les autres si vous ne me soutenez pas". TOSSA OBIKA est un pion que manipule un certain hybride mi-souris, mi-cobra pour semer la peur et raviver le trauma des événements de 1997 afin que le peuple ne se rebelle pas contre l'ignominie qu'il lui prépare en douce.

 

                                                       Enfin, le texte de G. Fortune DOMBE BEMBA :

 

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LE DIRECTEUR DE CABINET DU COMMANDANT DES COMUS  BASTONNE A MORT

 

 

 

"Auteur et commanditaire de plusieurs exactions dans la partie nord de la capitale, le neveu de l’inspecteur général des FAC, le lieutenant-colonel Guy Ofounda et ses bandits appelés «Tossa Obika» (obéis pour épargner ta vie, en Lingala), terrorisent les populations et menacent la paix et la sécurité des personnes et des biens.



Certains hommes en uniforme et des civils pratiquant des arts martiaux sont-ils devenus des bourreaux du peuple ? Car ces derniers temps, des extorsions à main armée et de violences de tout genre, signées «écurie» Tossa obika du colonel Guy Ofounda inquiètent plus d’un habitant des quartiers Kombo, Talangaï, Makabandilou ou Massengo. Parmi ces victimes, il y a M. Iwandza, un capitaine qui s’est plaint après avoir été brutalisé, voire bastonné par les éléments du soi-disant colonel Ofounda au terminus Mikalou. Récemment, selon plusieurs témoignages, ces mêmes éléments qui règnent en seigneurs de guerre ont laissé plus d’un blessé aux quartiers Kombo et Massengo, après avoir rançonné et ravi des portables aux paisibles citoyens qui ne savent plus vers quelle institution se tourner pour leur sécurité ; surtout quand même des officiers de la police ou de l’armée tombent dans les mailles de cette bande de policiers sans scrupule.



En effet, le 24 septembre dernier, le directeur de cabinet du Colonel Ombeli, le commissaire de police Marcel Nguié Mbossa du Commandement des Unités Spécialisées (COMUS) a été bastonné pour avoir voulu savoir quelque chose sur l’arbitraire que la bande tossa obika perpétrait sur un vendeur de pain répondant au nom de Andzono et sur un certain Amath, vendeur de boissons au quartier «petit-chose» à Talangaï pendant que le Colonel Guy Ofounda était en bonne compagnie a quelques centimètres de cette bastonnade.



Ainsi, face à cette insécurité que la population place sur la complaisance de la Force publique, la libre circulation des biens et des personnes est menacée. Cette menace frise à un certain moment la fragilité, sinon la fragilisation d’un régime qui n’arrive plus à contrôler les «guerriers» et certains civils collaborant avec des chefs des commissariats, le cas de Guy Ofounda. Sinon, pourquoi cette impunité, cette complaisance vis-à-vis de certains officiers criminels ?



A vrai dire, l’indiscipline notoire de certains éléments des Forces Armées Congolaises (FAC) qui semblent être divisées en sous bandes dirigées par des «seigneurs de guerre», impose des sanctions sévères ou radicales.
Car, une interaction entre différentes «écuries» peut dégénérer en fusillade ou en tout autre forme de trouble. Les récentes fusillades au beach de Brazzaville et à Talangaï sont des exemples qui montrent combien la Force publique qui est sensée protéger les populations les terrorise et les traumatise.



Dans les pays sérieux, l’inspecteur des FAC devrait simplement placer à la maison d’arrêt ce colonel avec sa horde qui se comportent en véritables bandits de grand chemin. Le Général Ndenguet par ailleurs devrait se saisir du dossier des Tossa Obika, version officialisée des braqueurs.
Selon certaines indiscrétions, le Colonel Guy OFOUNDA et son «Tossa Obika» serait entretenu et encouragé dans leur basse besogne par un groupe d’officiers supérieurs. Vrai ou faux ?"



                                            G. Fortune DOMBE BEMBA

 

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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 20:24

COMMENTAIRE : voici un article envoyé par un ami qui l'a trouvé sur le site http://www.afriquejet.com qui montre que le régime de Brazzaville triche même en sport ; ce qui en dit long sur les méthodes politiques de la mafia politique congolaise. Le sport est un lieu de fair play où l'on doit respecter les règles et accepter la défaite le cas échéant. Hélas, Denis Sassou bafoue toutes les règles qui se dressent sur son chemin. En football, le match contre le Swaziland gagné 3-1 est entaché d'irrégularités arbitrales qui laissent planer une corruption des arbritres. Ce comportement montre que le congo n'a aucun respect de quelque support juridique que ce soit et c'est une honte nationale que d'assister à de tels comportements : ce qui vaut pour le sport vaut pour le reste et je doute que l'accès du Congo à l'initiative PPTE  ait pu être obtenu par des méthodes propres car en réalité, le Congo ne remplit aucune condition. Pour ma part, je considère le lobbying américain du Congo pour de la fraude. Sur le terrain, tous le constatent : le Congo n'a fait en vérité aucun progrès : ni eau, ni électricité, ni éducation, ni santé, ni réduction de la pauvreté, rien ! Ceci veut dire que Sassou a triché sur d'autres plans comme l'élection présidentielle car ceci n'est qu'un acte de récidive. Ce n'est pas la première fois et ça ne sera pas la dernière. C'est une habitude maison de ce régime  pirate qui a adapté toutes les méthodes de la piraterie au niveau de la politique.

On constate que les deux pays fraudeurs, Nigéria et Congo, sont des pays producteurs de pétrole comme si la magouille et le pétrole allaient ensemble. Désormais, les institutions internationales africaines feront attention quand il s'agira du Congo et du Nigéria. En attendant, en matière de basket junior, ils ont deux ans pour peaufiner leur méthode de triche car celle de l'âge est désormais découverte...

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Kigali, Rwanda - Les équipes nationales juniors du Congo Brazzaville et du Nigeria ont été suspendues pour deux ans des compétitions africaines pour tricherie sur l'âge de certains joueurs, lors du Championnat africain de basket-ball de la catégorie qui se déroule actuellement à Kigali, au Rwanda, indique un communiqué de la FIBA-Afrique remis à la PANA.

Le Nigeria aurait notamment tenté de tricher sur l'âge de son meneur de jeu Godfrey Moses et le Congo sur l'âge des ailiers Itoua Makouana et Euloge Sosthene.

On rappelle que le tournoi est qualificatif à la Coupe du monde junior de basket-ball masculin prévue à Tallin, en Estonie, en 2011.

Voici le programme des quarts de finale prévus ce vendredi: Angola - Mali Rwanda - Tunisie Algerie - Egypte Gabon - Mozambique.

 

Lien de l'article : http://www.afriquejet.com/actualites/sport/afrobasket-junior:-le-nigeria-et-le-congo-brazzaville-suspendus-pour-fraude-2010101658468.html

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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 10:30

La France est à nouveau traversée par la fièvre de la grève, une fièvre qui jette des hommes et des femmes dans la rue, à crier, à dénoncer une décision prise par leur gouvernement. Ces femmes et ces hommes ont voté des députés pour les représenter à l'assemblée nationale, des hommes qui votent les lois,  parfois   impopulaires - tant pour ceux qui ont élu la majorité à l'assemblée que pour les autres car il n'y a pas que dans l'opposition qu'on manifeste ; il y a aussi des gens de droite qui font grève en battant les pavés de France. Quand vous vous aliénez en déléguant votre pouvoir de faire des lois à des députés, pourquoi vous étonnez-vous que votre volonté, ne triomphe plus, cher peuple ?

Voilà même que la jeunesse s'en mêle car contrairement à ceux qui la croient manipulée, elle se voit en devenir et a compris que cette loi aura pouvoir sur les adultes que la jeunesse deviendra demain et nous trouvons insultant le fait que le gouvernement Sarkozy réfute à la jeunesse de France la capacité à lire les noeuds sociaux. Pour l'affaire, c'est de la retraite à 67 ans qu'il s'agit ou à 62 ans, qu'on ait 40 ans de cotisations ou non. En vérité, tous ceux qui n'ont pas leurs annuités de cotisations à jour, c'est-à-dire la majorité, il faut cravacher jusqu'à 67 ans. Bonjour le craquement des os pour des métiers très physiques ! Le gouvernement nous dit qu'en augmentant l'âge, on sauve les retraites. En forçant la population active à travailler deux ans de plus, ce sont des emplois qui sont accessibles aux jeunes avec deux ans de retard et s'il y a moins de travailleurs, alors qu'il y a déjà moins de personnel actif pour soutenir la retraite par répartition, on se demande comment l'augmentation de l'âge de mise en retraite va arranger les choses puisqu'il s'agit d'argent que l'Etat refuse d'aller prendre chez les riches et que l'on voit l'espérance de vie sans cesse augmenter. En créant plus de chômage, on réduit la population des cotisants et le problème va se poser  à nouveau dans dix ans et on devra à nouveau augmenter l'âge de départ à la retraite : imaginez que l'espérance de vie en Europe atteigne 90 ans ; on vous fera travailler jusqu'à quatre-vingt ans pour que vous ne jouissiez que de dix ans de retraite  tandis que les riches profitent de leur pognon tout le temps que les ouvriers-esclaves se tuent pour eux. Il y a trois variables : l'espérance de vie, l'argent et la durée du travail. En agissant juste sur une variable, il n'est pas certain que Sarkozy et son gouvernement aient réussi à équilibrer l'équation...

L'Etat campe sur ses positions en dépit de la grève qui s'étend  : "on risque de ne plus être capable de payer les retraites si on ne fait rien", entend-on dire de la part des officiels. Tous les Français sont d'accord pour faire quelque chose mais en s'y prenant différemment. Même Jacques Attali qui est le conseiller de tous les pouvoirs - de gauche comme de droite - pense qu'il faut un peu plus piocher du côté du capital mais comme c'est le capital qui est au pouvoir comme pouvoir subliminal, il a  pour ordre de s'épargner ! 

Dix jours de carburants ont  même été prélevés des stocks stratégiques de la France (3 mois de consommation) - comme si une petite guerre couvait. Les douze raffineries sont toutes en grève. Partagés entre le salaire et l'envie de manifester, nombreux préfèrent aller bosser : " On ampute mon salaire de 150 euros ; je préfère manifester le samedi". D'un côté le droit à la grève, de l'autre la dissuasion financière. Là, n'est pas notre réflexion mais nous voulons interroger le coeur du système, le fonctionnement même de la démocratie. La démocratie véritable est censée être "le pouvoir du peuple par le peuple" : chaque point de vue devrait avoir une égale proportion pour appliquer sa vision de la société mais ce n'est pas ce à quoi on assiste :  un seul point de vue à la fois pour toute la société - même s'il n'est pas le meilleur ; ce qui fait que pour une vision de la société représentée par un parti politique, peu importe qu'il soit le meilleur ou non, seul importe de convaincre la majorité des citoyens et non pas TOUS les citoyens. On a vu en France par exemple des maires se faire élire avec une dizaine de voix de différence ! Même avec une seule voix de plus sur l'autre, on peut se faire élire président de la république !

Signalons que les modes de gouvernance sont des inventions humaines - même si à certaines époques, des hommes ont prétendu détenir leur pouvoir de Dieu qui pourtant reste à tous les égards LE GRAND SILENCIEUX, celui qui a inventé la bouche et l'oreille mais qui ne dit mot et n'entend pas  un seul mot en apparence. C'est le cycle du pouvoir que nous avons qualifié de pouvoir impersonnalisé car on prétend ne pas le détenir d'une autorité physique, humaine - alors même que les rois succédaient à leurs pères. La république est une invention récente : il n'y a pas trop longtemps qu'on a guillotiné un roi en France pour que naisse la république ! Et si la démocratie était le tour de passe-passe imaginé par les rois devenus présidents de la république pour continuer à règner tout en sauvant leur tête de l'échafaud ?

La démocratie a ceci d'extraordinaire qu'elle n'est plus discutée, vu qu'on lui a attribué la couronne de meilleur mode de gouvernance - comme si les hommes étaient incapables d'envisager mieux, de voir autre chose parce que l'Europe et sa fille l'Amérique estiment qu'il n'y a pas mieux.

Dans les nations dites démocratiques, c'est l'Etat qui dirige le pays - puisque TOUT LE PEUPLE ne peut exercer le pouvoir, l'aliénation étant ici ou ailleurs une nécessité. Tout se passe comme si en votant un gouvernement le peuple votait pour des individus qui décident à sa place. Or, lorsque la volonté du peuple "démocratique" s'oppose à celle de l'Etat, celui n'utilise que rarement le referendum mais impose sa volonté - ce qui fait de la démocratie une espèce de dictature d'Etat.

La démocratie organise une double aliénation : d'abord, le point de vue choisi par la majorité des votants (et non de la population puisque certains ne votent pas) s'impose sur tous et devient pour un certain nombre d'années (de 5 à 7 ans) le point de vue dominant et, enfin, tous délèguent le pouvoir  de décider pour leurs vies à un groupe d'individus commandés par une sorte de "César" qui ordonne et qui tranche en première et en dernière instance.

Lors des grèves comme celle qui se déroule en ce moment, on se demande vraiment si le peuple est au pouvoir car ceux à qui il a donné le pouvoir ne l'écoutent pas. Si le peuple avait le pouvoir, on ferait un referendum mais là, on redoute ce mode de questionnement, ce vote qui permettrait au peuple d'imposer sa volonté au détriment de celle de l'Etat. La non saisine du referendum indique bien que ce n'est pas le peuple qui est au pouvoir en France. On se demande même si la démocratie n'est pas le moyen le plus habile pour exercer tranquillement une dictature d'Etat au service du capitalisme car n'oublions pas, toutes les nations démocratiques sont des nations capitalistes et on constate, qu'il s'agisse d'un pouvoir de gauche ou de droite, on protège le capital de peur qu'il ne s'envole vers d'autres cieux. C'est que l'argent est le bienvenu partout et il n'a pas besoin de visa pour passer d'un pays à un autre via les banques. Certes, il y a un tréfonds de droits communs que des pays comme le mien n'ont pas et qui garantissent un minimum vital pour tous mais on fait  en sorte que le capital contribue le moins possible et d'ailleurs, les capitalistes tiennent souvent les hommes politiques comme on le voit dans l'affaire Bettencourt-Woerth.

Pour ceux qui ont lu mon esquisse sur la tradi-république, j'ai dit que la démocratie était une sorte de dictature de la majorité car si on était véritablement dans une vértable démocratie, on testerait tous les points de vue et on prendrait le meilleur. La démocratie devrait au moins faire que ceux qui ont eu 45% des votes voient leur vision être appliquée sur 45% de la population ou du territoire mais ce n'est pas le cas ; il doit être le point de vue triomphant et ce n'est pas forcément le meilleur qui triomphe puisque le vote peut être influencé par les lobbies des médias car l'information est un véritable pouvoir dans les pays démocratiques.

Les analyses que nous faisons sur la démocratie nous amènent à dire qu'il s'agit d'une démocratie institutionnelle, déléguée par une double aliénation qui joue de temps en temps des notes de dictature d'Etat car l'Etat parce que haut perché se croit mieux éclairé que la totalité de la population - alors même que ce ne sont pas les plus intelligents qui sont forcément au sommet de l'Etat : il suffit d'être populiste, beau parleur, harangueur, menteur, pour atteindre le sommet de l'Etat car nous voyons tous que les présidents sont élus sur des promesses qu'ils ne tiennent pas, qu'ils ne tiennent jamais car ils sont soumis à un pouvoir plus grand : la dictature de l'argent, le diktat du capital.

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 03:31

Nous avons déjà édité en ligne la chanson "Les Immortels" de feu Franklin Boukaka. Hélas, elle était incomplète. Nous avons pu l'avoir en entier et l'avons mise dans un petit montage vidéo de notre cru qui allie vidéos et Flashs dans une même vidéo. La combinaison de ces formats est possible.

Boukaka est un talent qui a fait les frais d'un assassinat par le pouvoir de monsieur Denis Sassou Nguesso. C'est  à un talent à l'état pur mort prématurément que nous rendons ici hommage. Il a dénoncé en musique ce que je dénonce avec la plume. Lui, c'est plutôt agréable à entendre, moi, c'est souvent amer à lire. Merci à tous mes lecteurs. Le million de pages lues est désormais dépassé. Il est temps de passer à la rédaction d'un livre qui collectionnera les meilleurs articles de DNCB. Encore merci pour votre fidélité car je sais qu'être lu est difficile comme il est difficile d'écrire pour être lu. Ce sont des heures que nous avons consacrées à parler du Congo afin de dénoncer l'indicible qui s'y passe. Nous pensons avoir suscité des vocations et ainsi se fait entendre la petite voix du Congo profond à travers le monde...

 

                                                                          Votre serviteur LDM

 

 

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 23:53

Je suis sur ITélé la sortie des 33 mineurs chiliens. Face à la grogne sociale, Eric Cantona, ancien footballeur et acteur, propose : " On sait que tout tourne autour des banques. Au lieu d'être trois millions dans la rue, il suffit de retirer tout son argent à la banque et le système s'écroule..." En fait, le capitalisme fonctionne surtout sur la supercherie bancaire basé sur un capital confiance qui nous fait leur laisser notre argent sans appréhension et sans méfiance. Il faudra un jour penser à abattre les banques pour changer de système car on peut très bien vivre sans les banques : j'ai même passé mon enfance sans voir une seule pièce d'argent, pratiquement jusqu'à mes six ans. Autrement, les maîtres de ce monde sont ceux qui tiennent les banques et si nous voulons le changer, il faut frapper juste, frapper au coeur du système en terrassant les banques. Seulement, voilà, ce monde saura-t-il fonctionner sans les banques ? Les banques permettent le contrôle des flux de toutes les richesses du monde par quelques individus.Et la banque n'est ni à gauche ni à droite ; la banque ne sert que l'argent pour la gloire de quelques-uns et la misère du plus grand nombre.

Eric Cantona qui a encore certainement tout son pognon en banque ne nous dit pas si on remplace les banques par un système quelconque, (lequel ?) ou si on s'en passe et on peut bien s'en passer mais avec la crainte des voleurs, des incendies, etc.,  les assurances deviendront les nouvelles banques en nous demandant d'assurer notre argent et le système recommencerait. Le piège bancaire est un vrai noeud gordien.

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 23:02

L'information est tombée dans les téléscripteurs des chasseurs de primes du secret d'Etat  : un ancien ministre de Lissouba, actuellement ministre de Sassou rédige en secret les nouveaux articles de la nouvelle Constitution qui permettrait à notre gangster en chef de devenir officiellement roi en ôtant les limitations d'âge et de mandat. Sassou aime pervertir les traîtres : il vous met en situation de renier votre ancien camp en le trahissant toujours plus - de sorte que vous lui deveniez fidèle à vie. Le camp Lissouba a incarné la démocratie et c'est un homme qui vient de ce camp qui est chargé de crucifier une fois pour toutes la jeune défunte démocratie congolaise. On passe de la traîtrise au parjure du peuple car là, on sait, il sait, ce monsieur, qu'il travaille contre son propre peuple, contre son propre pays mais dès qu'on rétribue certains esprits, ils perdent les neurones de la probité en devenant totalement inhumains et irresponsables.

Sassou attend que le texte soit prêt pour ensuite justifier de la nécessité de reviser la Constitution en revisant l'inrevisable, en modifiant l'inmodifiable. Il sait que personne ne s'opposera à l'intérieur du pays à cette modification constitutionnelle qui va remettre en selle certaines ambitions larguées. Curieusement, nous constatons que l'opposition intérieure a perdu la faculté de la parole, de la contestation.  L'argument est tout trouvé : "Laissez-moi finir la construction de mon chemin d'avenir de la misère du peuple..." Il a usuellement l'habitude de se présenter comme garant, comme faiseur de paix et les nigauds finissent par croire que sans lui, la paix n'est pas possible - alors qu'il ne fait la paix que parce qu'il ne fait la guerre que lorsqu'il n'est pas au pouvoir. C'est la technique du pyromane-pompier mais jamais les deux en même temps : aussi, quand il est pompier et s'il s'y plaît, vous ne verrez plus le pyromane à l'oeuvre. En effet, il n'est pas de bon ton d'être pyromane quand vous possédez la casquette populaire de celui qui éteint les feux, un rôle socialement plus valorisant qui ne vaut que parce que l'on veut prévenir des incendies.

Nous savons que la falsification de la fausse Constitution de 2002 est inévitable : Sassou veut mourir au pouvoir ; il lui faut un nouveau costume constitutionnel car le précédent ne lui sied plus car trop étroit, sa mégalomanie ayant pris du grade. L'homme n'envisage pas une vie sans les fastes du pouvoir et surtout, il n'a pas fini son travail de sape ; il faut qu'il affaiblisse encore un peu plus le sud avant de laisser le pouvoir qui se vit comme une rivalité nord/sud, les deux régions qui ont fourni 100% de nos chefs d'Etat avec une part plus grande pour le nord en matière de durée, vu que chaque région a fourni trois présidents : Youlou, Massamba-Débat, Lissouba pour le sud, Ngouabi, Yhombi, Sassou pour le nord. Sur les 50 ans d'indépendance, le nord a gouverné près de 35 ans.

Aux curieux qui veulent savoir de qui il s'agit, nous disons qu'ils ne sont pas nombreux à avoir été au gouvernement de Pascal Lissouba qui sont aujourd'hui au gouvernement de Sassou Denis. Procédez par élimination ; vous finirez par trouver.

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 11:17

cheminavenir-ok.jpgCOMMENTAIRE : Nous en avons déjà parlé dans un article mais rien ne surpasse la puissance de l'image.  L'exploitation du pétrole a des incidences sur l'environnement : pollution de l'air, de l'océan, des sols, de l'eau potable (sources).  Et de telles incidences finissent par affecter la pêche, l'agriculture et la santé des habitants du Kouilou, voir même de Pointe-Noire où l'on ne peut plus boire l'eau de pluie car elle cause des maladies.

Dans cette vidéo, vous constaterez que la terre dans certaines zones du Kouilou est devenue impropre à l'agriculture car le manioc, aliment de base des Congolais, ne pousse plus dans les sols devenus acides du Kouilou où les villageois voient des sociétés comme ENI (société italienne) venir mettre en place des exploitations juste en face de leurs villages. Du pétrole, ils n'ont que les désagréments. Au Nigéria, les paysans du Delta ont pris les armes de révolte mais nous savons que les Vilis sont des gens civilisés non violents. Sassou et son clan ont les pétrocfas de la corruption pour mener la grande vie tandis que les paysans du Kouilou meurent de faim et  de maladies respiratoires. La perte du pays arrive à grands pas.

 

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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 20:54

N'en déplaise aux prédicateurs de la vie privée qui prêche l'Evangile de l'invisibilité à souhait, des observateurs, y compris votre serviteur, constatent l'absence médiatique de Sassou Denis à Télé Nkombo depuis un moment. C'est qu'il aime avoir la première place de l'information, notre Sassou national, mais là, chose étrange, une fois de plus, il nous vend son silence et son absence comme un ricanement teinté de mépris. Nous savons qu'il a annulé son voyage aux Etats-Unis pour cause de "malaise" Façon de parler, de dire pour cause de maladie. Le gangster en chef n'est pas malade ; il n'a que des malaises. C'est tout un système mafieux, un système de gangstérisme politique qui s'enrhume quand le fils de Mouébara éternue. Sa santé est l'objet des attentions les plus soutenues : c'est le pouvoir qui éternue quand Sassou éternue. Lors de ses multiples voyages, on fait bien attention aux valises remplies de médicaments qui l'accompagnent. Ne vous fiez pas à son aspect cosmétique d'escroc à l'épiderme lisse et aux cheveux teints pour que s'estompent les cheveux blancs. A l'intérieur, les organes ne fonctionnent plus correctement, les boyaux sont en piteux état mais sous drogue, il paraît toujours serein comme s'il avait la santé infuse.

Denis Sassou est un homme public. Cet état d'homme d'Etat implique qu'on sache, que le peuple congolais sache où il se trouve, à chaque instant, à chaque seconde. Or, de façon itérative, répétitive, l'homme disparaît, souvent du côté de l'Espagne où il possède une ou plusiseurs villas - pas toujours pour se reposer mais souvent pour se faire soigner.

Comme tous les événements régis par l'aléa naturel, sa mort sera brusque car seul le destin connaît l'heure fatidique et cette gestion des absences non annoncées prélude de ce qui va se passer : les Congolais risquent d'être tenus à l'écart de l'information fatidique, le temps d'accorder les violons de telle ou telle ambition au sein du clan. Attendez, ne nous faites pas dire ce que nous n'avons pas dit : aussi méchant soit-il avec mon peuple, je ne souhaite nullement sa mort mais nous savons que nul n'est immortel (même l'immortel Marien Ngouabi est bien mort) et il s'agit de deviser sur ce qui risque de se passer : ils vont dissimuler sa mort pour préparer sa relève. Ce coup est en préparation. Il est probable qu'il retourne ad patres dans son jardin d'Eden à Oyo et si c'est le cas, la nouvelle sera difficile à dissimuler mais s'il mange son faux acte de naissance à l'étranger, possible que la nouvelle de sa mort soit différée comme ce fut le cas pour sa défunte fille Edith Bongo ou pour l'époux de cette dernière. Nous vivons à l'heure de la mort politique qui n'est pas l'heure de la mort réelle mais l'heure que le système aura choisie pour annoncer la mort d'une éminence du mal au peuple.

Certains redoutent que les militaires court-circuitent la Constitution en privant le président du sénat de 90 jours d'extase présidentielle. On repartirait pour un tour dans une nouvelle transition avec des militaires au pouvoir.  Nième coup d'Etat classique ! Comme la plupart des généraux sont nordistes, le pouvoir échoiera nécessairement au nord. Le filet est tendu. La pêche du pouvoir comme on pêche le thon est déjà programmée depuis longtemps. Il ne peut tomber que dans les mailles du clan Sassou&Nguesso. A moins d'un sursaut. Un peuple envoûté peut-il sortir de sa torpeur par l'électrochoc de la mort d'un tyran ? Les chances sont plus minces qu'une feuille de papier A4 mais elles ne sont pas nulles du tout. Sassou se cache comme les oies se cachent pour mourir mais nous saurons s'il quitte ce monde à l'instant  même où il aura expiré sa dernière  lampée pestilentielle d'oxygène.  Satan tient beaucoup à Sassou pour services rendus mais ce qui est ténèbre finira tôt ou tard par retourner aux ténèbres. "Rendez aux ténèbres ce  qui appartient aux Ténèbres !" Il respire encore du souffle méphitique du diable. Oui, la nature vous en délivrera mais pour l'instant, il vit mais sa place est réservée au plus chaud de l'enfer. Le cardinal allumera la première flamme, Ngouabi, la seconde, monseigneur Nkombo la troisième, Massamba-Débat la quatrième, ainsi de suite...

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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 09:36

IMBOULOU_1.jpgCela va de soi, le Congo a besoin d'indépendance énergétique. La construction d'un ou plusieurs barrages  hydroélectriques est donc une nécessité. Véritable jardin d'Eden, le Congo est un pays arrosé par plusieurs fleuves et grandes rivières. Le gouvernement avait donc l'embarras du choix à partir de l'instant où il avait décidé de construire un barrage. Un tel projet ne doit pas répondre à des objectifs idéologiques, politiques mais à des préoccupations purement techniques. On peut se poser une question cruciale : le site d'Imboulou sur le Léfini est-il adapté ?  N'y avait-il pas une autre meilleure possibilité ? Voilà six ans que le courant d'Imboulou se fait attendre puisque la construction du barrage a commencé en 2006. Il nous revient que le choix du barrage d'Imboulou sur la Léfini n'a été dicté que par sa proximité au nord du pays et non par rapport à des données techniques. C'est donc un choix idéologique qui a prévalu à la mise en oeuvre du choix du projet. Pour convaincre les sceptiques, je leur donne l'information suivante : un autre barrage est prévu et programmé dans ... la Sangha, cette fois-ci bien au nord.

Voici les lignes de transport prévues entre le Congo et la CMEC , la société qui a obtenu le marché ; on constate que le courant d'Imboulou n'arrivera pas à Pointe-Noire en dépit de ce qu'on prétendait et ce n'est pas le barrage de LIOUESSO qui comblera la carence énergétique dans la capitale économique du pays :


Tracés des lignes Construction des lignes de transport d'énergie associées au barrage hydroélectrique d'Imboulou

  • -Lignes de postes de transformation de 220 KV : - Imboulou-Ngo ; Ngo-Brazzaville ; Ngo-Gamboma ; Oyo-Owando.
  • -Lignes et postes de 110 KV : - Ngo-Djambala-Oyo-Boundji.
  • -Lignes et postes de 30 KV : -Inoni-Inoni2-Mbouambé-Léfini ; Imboulou-Inoni-Mpoumako-Imvouba ; Imboulou-Mbé-Ngabé ; Imboulou-Mpouya.

Vous vous rendez compte que le courant d'Imboulou n'arrivera pas à Pointe-Noire - alors que le financement de tels projets n'est dû qu'au pétrole extrait dans le Kouilou où Sassou s'est contenté de faire une farce énergétique avec le truc au gaz d'ENI qui n'est même pas encore fonctionnel - alors qu'on le disait prêt pour mars 2010. Il est assez curieux de constater et j'aimerais bien en comprendre la raison que l'électricité de deux grands barrages du Congo ne parvienne pas jusqu'à la capitale économique du pays ! Etrange tout de même - comme si on le faisait sciemment, comme si cela renvoyait à une politique volontaire de monsieur Denis Sassou et de son maître artificier Jean Jacques Bouya.

 

IMBOULOU-2.jpgQu'on se souvienne un peu du barrage de Moukoukoulou qui marche si bien  après avoir traversé des sabotages pendant la période trouble de 1997 à 1999 et dont l'électricité aurait pu alimenter Pointe-Noire comme il alimente Dolisie mais ça, le pouvoir de Sassou ne le veut pas ! Il semble que le choix du site d'Imboulou soit inadapté mais il est à présent trop tard pour reculer  : l'endroit méritait un béton d'une épaisseur plus conséquente mais monsieur Ndolou et les autres ont cherché comme d'habitude à faire des économies - même sur le dos de la sécurité du barrage et la technique de construction appliquée a échoué en Chine où un barrage construit en s'y inspirant a sauté, inondant une vaste zone avec des conséquences désastreuses. Sassou s'est dit : "Pourquoi ne pas prendre ce qui a si bien échoué  ailleurs ?". Il n'est déjà plus question de faire tourner les quatre turbines : trop dangereux. Pour couronner le tout, comme c'est le cas dans tous les autres projets, l'argent pour terminer le projet fait défaut. Les délestages ont bon dos et vont continuer parce que Sassou le veut. Heureusement, il y a le budget 2011 qui viendra vite à la rescousse mais la cupidité des membres du clan fera que des milliards disparaîtront entre les poches de Jean jacques Bouya et cela de monsieur Ndolou, responsable du site. C'est que ça fait une bonne distance que ne pourra parcourir la vigilance du ministre des finances Gilbert Ondongo.

Au Congo, on s'habitue facilement au désespoir et on se résignera à embarquer dans l'obscurité à l'aéroport de Mawa Mawa qui ne possède pas un groupe électrogène - tout international qu'il est et on ne pourra pas faire des réserves de nourriture pour qu'encore plus de Congolais meurent de faim.

Le développement et la modernisation du pays se fera attendre. De toute façon, cela fait cinquante ans qu'on attend ; alors, attendre quelques années de plus, ça change quoi ? Il y a déjà le barrage à finir, ensuite il faudra le transporter à Oyo d'abord avant toute autre destination pour enfin penser aux grandes villes comme Brazzaville et Pointe-Noire. "Ecoutez, les transformateurs sont en panne, les transfos sont inadaptés, et bla bla bla". En fait, le synchronisme de la fin des travaux du barrage d'Imboulou avec l'approche de la prochaine élection ou la modification de la Constitution a été programmé : le barrage d'Imboulou, la petite route de 500 kilomètres entre Pointe-Noire et Brazzaville se termineront autour de 2015 et encore ! Tout ce que fait monsieur Sassou obéit à la loi de la conservation du pouvoir et non à autre chose - surtout pas au bien-être du peuple congolais qu'il n'aime pas. Toutes les rumeurs disent qu'Imboulou est un gâchis.

La Chine se fait des nouilles (faites une petite opération mentale en remplaçant le n par le c) en or au Congo où tous les projets lui sont confiés parce que l'on veut faire des économies, parce qu'il est beaucoup plus facile de s'entendre entre dictatures pour une magouille. Un tel projet méritait qu'on le fasse réaliser par une bonne société française comme EDF pour que le barrage soit optimal, sécurisé et performant, quitte à payer un peu plus cher. Chez nous, c'est "TOUT POUR LA CHINE, RIEN QUE POUR LA CHINE" - alors que la Chine n'hésite pas elle-même à confier certains de ses projets à des sociétés occidentales. Les routes, les immeubles que nous construisent nos amis jaunes rouges (jaunes pour la peau et rouges pour le communisme de leur drapeau national), tout va au délabrement  avec des fissures ou des éboulis car le ciment de Chine qu'on utilise est de mauvaise qualité parce que question médiocrité et basses manoeuvres, le Congo le vaut bien - selon Sassou.

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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 04:55

On m'a conseillé d'écrire un livre mais le travail d'écriture, je le fais déjà sur votre site - même si je reconnais avoir des manuscrits en chantier et de nombreux projets. La remarque est que tous ne peuvent accéder à internet et il serait souhaitable de faire un recueil des meilleurs articles car il n'est pas nécessaire de prendre tous les textes. Je peux moi-même en fonction des statistiques et de mes préférences personnelles sélectionner les textes mais je souhaiterais que ce soit mes lecteurs qui le fassent : un texte que vous avez apprécié le sera certainement par quelqu'un d'autre. Il y a près de neuf cents articles ; la tâche est ardue mais il suffirait de quelques indications pour que je retrouve le texte en question.

Merci d'avance à toutes et à tous ceux qui prendront la peine de m'aider et qui donneront un peu de leur temps car moi, cela fait plus de cinq ans que j'ai pris à coeur de semer l'information sur le Congo à tous vents. Les graines de ma critique sont reçues même en Chine. C'est dire combien ma petite littérature d'amateur de souris et de clavier est lue ici ou là. Donnons-lui la chance d'être connue par un public différent. Seul mon amour du Congo est ma force. La force de l'amour d'une terre, l'amour de la force d'informer, l'amour de la force de dénoncer. 

A ma naissance, j'ai poussé un cri. Nous avons tous crié notre venue au monde. Nombreux se sont tus. Moi, je crie toujours. Je crie et j'écris mon cri. Ma plume est douleur, ma phrase est la signature du calvaire que vit mon âme face à la déchéance et à la décadence de mon peuple qui se meurt doucement. Pourquoi j'aime tant cette terre qui me donna la vie ? Parce que je suis la terre du Congo devenue chair. Ce n'est pas moi qui parle, ce n'est point ma main qui écrit. C'est le Congo qui parle en moi car le Congo habite en moi et il y a un peu du cri de chaque Congolais qui souffre dans mon cri de détresse...

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