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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 10:45

Une lecture rapide de mes correspondances m'a permis de vous donner les chefs d'accusation concernant quelques prévenus comme TSOUROU, IKONGA, SAOUSSE, MOPITA et Jean ATIPO KAPA. Et vous allez avoir des surprises car certaines accusations n'ont aucun lien apparent avec l'affaire - surtout en ce qui concerne le colonel Marcel  TSOUROU.

Il semble que ce soit le lundi 7 mai 2012 vers 12 heures 30 que des policiers dépêchés par Jean François Ndenguet, chef de la police nationale, accompagnés de blindés légers, sous le contrôle des colonels EPELI et BOUITY, ont conduit les colonels Marcel TSOUROU, Germain IKONGA,  AKINDOU, INGANI, SAOUSSE, entre autre prévenus auprès du procureur de la république au palais de justice à Brazzaville.

Le procureur de la république ESSAMI-NGATSE a donné le dossier des prévenus au doyen des juges OKO NGAKALA qui a décidé de déférer les prévenus à la maison d'arrêts aux motifs  suivants :

- Marcel TSOUROU : atteinte à la sûreté de l'Etat, détention illégale d'armes de guerre, contrefaçon de billets de banque, arrestation, détention, séquestration arbitraire, complicité.

Arrêtons-nous un instant sur ces chefs d'accusation : on suppose que l'accusation d'atteinte à la sûreté de l'Etat qui est très grave peut être prouvée. TSOUROU devra chercher d'autres avocats puisque maître MALONGA et maître OMBESSA sont aussi aux arrêts. A-t-il vraiment attenté à la vie de Denis Sassou Nguesso ? Comment peut-on accuser un officier supérieur de l'armée de détention d'armes de guerre si son métier lui autorise à en détenir ? A-t-on prouvé que TSOUROU détenait des armes de guerre non répertoriées par l'armée nationale ? Nous estimons que celles-ci n'ont pas manqué d'être jointes au dossier.

Nous ignorions que le colonel TSOUROU faisait aussi de la contrefaçon de billets de banque - même s'il est à noter que ce chef d'accusation n'a rien à voir avec le drame du 4 mars 2012. En effet, la contrefaçon relève du droit commun et on ne voit pas comment contrefaire des billets de banque peut provoquer des explosions. Arrestation, détention, séquestration arbitraire, rien  qui puisse renvoyer à des explosions. Reste la complicité.  Qui sont les complices ? Les a-t-on arrêtés, entendus ?

- Germain IKONGA : complicité et blessures involontaires, détournement de deniers public. La complicité reste floue et rien ne laisse à penser qu'elle a quelque chose à voir avec les explosions tout comme le détournement de denier public - à moins que ce dernier ait quelque chose à voir avec le déplacement des camps militaires et des armes.

Les blessures involontaires pourraient quant à elles bien renvoyer à l'affaire mais il faut préciser le contexte juridique  : lorsqu'un individu est accusé de blessures involontaires, il faut qu'il les ait causées de façon involontaire comme dans un accident de voiture où l'intention de les causer n'existe pas. Il en de même de l'homicide involontaire qui est dû à une action directe d'un individu dont le but n'était pas de causer la mort mais qui la provoque involontairement. L'action est imputable à l'individu mais l'intentionalité de causer la mort n'est pas clairement établie. La qualification même des motifs est sujette à caution.

- André Joseph SAOUSSE : Homicide et blessures involontaires. Les arguments invoqués supra restent valables dans ce cas aussi.

- Jean Claude MOPITA : Homicide et blessures involontaires. Cela ne peut être imputable que s'il est établi que d'une manière ou d'une autre ce monsieur a provoqué les explosions qui ont causé le décès de nos concitoyens. L'accusation semble exagérée nonobstant le fait que l'on ne doit pas exempter de responsabilités IKONGA, SAOUSSE ou MOPITA. Il est possible de convaincre MOPITA de négligence, d'irresponsabilité mais en tout cas pas d'homicide ou de blessures involontaires comme s'il les avait causés par inadvertance.

L'accusation est tout simplement mal tournée et quel que soit le niveau de responsabilité de nos compatriotes militaires, nous ne pouvons pas accepter l'injustice. Oui, par rapport à leurs responsabilités, ils sont certainement redevables devant la justice mais la qualification est exagérée si la cause exacte de la première déflagration ou des explosions est mal établie.

Jean ATIPO KAPA : Homicide et blessures involontaires. On peut reprendre les mêmes observations supra.

- Caporal-chef Blood KAKOME KOUVACK : Incendie involontaire, destruction de la propriété immobilière d'autrui (involontaire aussi puisque l'incendie est involontaire) et assassinat. C'est le petit poisson qui paye le plus gros prix. S'il est avéré qu'il a provoqué involontairement l'incendie, ce qu'il faut encore prouver, c'est la première personne responsable dans cette affaire - même si nous estimons que l'accusation d'assassinat est sévère pour un incendie prétendument involontaire. En fait, s'il a causé involontairement l'incendie, en quoi les prévenus précités peuvent être responsables des conséquences de son acte ? Il se peut que l'assassinat concerne une autre affaire...

Par extrapolation, on pourrait déduire que les accusations des autres prévenus - à quelques exceptions près - sont identiques.


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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 09:08

LDM, votre serviteur, a passé le week-end à la campagne pour se détendre un peu. C'est la raison pour laquelle vous n'avez pas eu d'articles ces jours-ci. Là-bas, je lis beaucoup (je dispose de plus de dix mille livres numériques en français en en anglais) et passe moins de temps sur internet. Souvent, je ne me connecte même pas - sauf urgence...

Nous avons dépassé les 800.000 visiteurs uniques et nous atteignons désormais 261 abonnés pour près d'un million six cent mille pages lues, une grande responsabilité pour nous que nous ressentons en retour de votre confiance. Il nous faut tenir le cap. Nous souhaitons atteindre 1000 abonnés gratuits à la NewsLetter pour une plus grande visibilité sur le net. Nous finirons par y arriver doucement, à la vitesse de la tortue.

CONSEIL_MIN.jpgDenis Sassou Nguesso montre insidieusement à la population congolaise qu'Oyo est devenue une capitale bis à côté de Brazzaville, une capitale officieuse, une capitale de coeur car il se permet d'y tenir un conseil de ministres - certainement dans sa villa Club House - mélangeant sphère privée et sphère publique à moins qu'il se soit fait construire un palais au bord de l'Alima. Voilà plus de deux dizaines d'années que je vis en France et les conseils de ministres se tiennent toujours à l'Elysée, à Paris, l'unique capitale de France.

En politique, il n'y a pas d'acte anodin : tout a un sens, tout renvoie à un message, à une symbolique, à une logique politique ou politicienne. Le fait que Denis Sassou Nguesso ait quitté son bunker du palais présidentiel à Brazzaville plaide pour une confiance retrouvée et le fait qu'il déplace tous ses obligés de ministres à Oyo donne une certaine dimension à cette bourgade qui a l'électricité, l'eau courante et toute une industrie mal acquise dont Denis Sassou Nguesso est propriétaire. Bientôt, il se remettra à jouer au "pigeon voyageur" car chaque voyage lui permet de décaisser des millions en devises étrangères.

Ce n'est hélas pas le plus important : ce qui ressort nettement de ce conseil, c'est le fait que le ministre de l'injustice Aimé Emmanuel Yoka a informé les membres du conseil des suites de l'enquête en cours sur la catastrophe du 4 mars 2012. Voici ce que l'on peut lire sur le compte rendu du conseil des ministres en question sur le site officiel du pouvoir :

"Enfin, le Ministre d’Etat, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, a informé les membres du Conseil sur les suites judiciaires du drame survenu le 4 mars 2012 à Brazzaville. La Commission d’enquête mise en place par le Président de la République, pour apporter toute la lumière sur cette tragique affaire, a travaillé sans désemparer pendant deux mois.

23 suspects, dont 22 militaires ou assimilés et 1 civil, ont vu leurs dossiers transmis au Parquet. A l’issue de l’instruction, le Procureur de la République a notifié aux 23 suspects leur inculpation avec 11 chefs d’accusation et leur a décerné un mandat de dépôt.

A l’heure qu’il est, ils ont tous été déférés à la Maison d’Arrêt de Brazzaville. Désormais entre les mains de la Justice, ils ont la pleine latitude de prendre les avocats de leur choix, ainsi que le leur permettent les lois de la République."

Il est étonnant que le ministre de l'injustice se contente d'informer le gouvernement sur l'état et les conclusions de l'affaire qui prend une tournure judiciaire sans que le peuple congolais n'en soit informé. Rappelez-vous que le ministre de l'injustice évoquait la notion "d'enquête administrative". Nous sommes passés à un niveau pénal sans que rien ne soit dit au peuple concerné par les préjudices de toutes sortes. Il est curieux de noter qu'en dépit du fait que certains ministres habitent Mpila, qu'aucun d'entre eux n'ait subi quelque préjudice corporel - comme s'ils étaient au courant de quelque chose...

Qui  sont les 23 prévenus ? De quoi sont-ils accusés pour se retrouver entre les mains de la justice ? Qu'est-ce qui a fait basculer l'enquête administrative du côté de la justice pénale ? Y aura-t-il un procès public ou tout se fera en catimini comme Denis Sassou Nguesso sait le faire ? Par ailleurs, que signifie  : "militaires ou assimilés" ? La distinction entre les hommes en armes et les civils est assez patente pour qu'on évite de parler d'"assimilés". En sa qualité d'avocat, le ministre de l'injustice Aimé Emmanuel Yoka ne peut pas s'amuser à brouiller les pistes. Par assimilés entend-il que des gendarmes, des  policiers, des miliciens, des mercenaires sont parmi les 22 militaires ou assimilés ? Pourquoi ne donne-t-il pas des détails précis sur leurs fonctions ?

C'est une affaire nationale et nous demandons au gouvernement de nous épargner les âneries de sa culture du secret. Nous avons besoin de savoir les identités des inculpés, les motifs d'inculpation et d'incarcération, leurs fonctions, leurs nationalités. Et surtout, nous aimerions en savoir un peu plus sur les preuves détenues par maître Aimé Emmanuel Yoka qui doit savoir qu'on n'arrête pas les gens sur des approximations judiciaires - lui qui est avocat - doit le savoir. S'il n'y a qu'un civil, cela suppose que dans la liste de ces 23 prévenus, ne comptent pas les deux avocats maîtres Malonga et Ombessa.

Nous demandons à tous ceux qui ont des informations précises sur cette affaire de nous les communiquer car le peuple a le droit de savoir avant que le pouvoir ne trouve un mensonge bien tourné pour tromper le peuple encore une fois.

NOUS DEVONS ETRE CONVAINCUS PAR DES PREUVES FACTUELLES, DES TEMOIGNAGES ET AVEUX NON OBTENUS SOUS LA TORTURE. NOUS AVONS BESOIN DE SAVOIR SI DES COLONELS COMME TSOUROU, ONANGA, SAOUS, ETC, SONT PARMI LES PREVENUS ET A QUEL TITRE.

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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 14:48

Plus de deux mois  plus tard, Denis Sassou Nguesso rompt le silence en accordant une interview radiodiffusée à RFI que nous avons rapidement décryptée. Huit questions lui ont été posées.

Question 1 : Où se trouvait-il et ce qu'il a pensé de l'événement. Sassou répond qu'il se trouvait au palais et écarte l'idée du coup d'Etat. C'est important car s'il n'y a pas de coup d'Etat, les responsabilités sont donc administratives et certaines arrestations posent problème comme celle du colonel Tsourou qui n'est que le second de Jean Dominique Okemba qui lui reste parfaitement libre. TSOUROU NE COMMANDE PAS LE REGIMENT BLINDE... Comment le second qui est aux ordres du premier peut-il rendre des comptes sans que ce dernier puisse aussi le faire ? JDO N'EST-IL PAS HIERARCHIQUEMENT LE DONNEUR D'ORDRES DE TSOUROU ?

Question 2 : Des armes pour se battre contre qui ? Sassou justifie son armement en affirmant que toutes les armées en on besoin mais on aurait dû lui demander pourquoi DES ARMES A L'URANIUM APPAUVRI ? En effet, l'onde dechoc de l'explosion le démontre assez : il s'agit D'ARMES DE DESTRUCTION MASSIVE...

Question 3 : Sur la faiblesse des institutions de santé. Sassou estime que l'on a tort de ne se préoccuper que de santé et renvoie aux événements de 1997 QU'IL A LUI-MEME PROVOQUES ! Sassou semble oublier que c'est lui le fauteur de guerres au Congo !

Question 4 : le reproche de ne pas sanctionner les détourneurs de l'argent qui aurait dû être investi dans les équipements sanitaires. Sassou élude la question  et estime que l'ampleur avait largement dépassé les capacités d'intervention SANS DIRE QUE LES EQUIPEMENTS SONT INEXISTANTS ET PAS SEULEMENT INSUFFISANTS A CAUSE DES DETOURNEMENTS JAMAIS SANCTIONNES ! Il est obligé de faire une pirouette car il agit comme un faible à l'égard des membres de son clan.

Question 5 : Sur la démission des ministre de l'intérieur et de la défense. On découvre un Sassou au coeur chaud mais à la tête froide. MOI JE PENSE QUE SA TETE NE CHAUFFE QUE LORSQU'IL S'AGIT D'UN "MUKONGO" OU D'UN "TEKE"... Et de plus, il reconnaît ne pas accorder à ses ministres le droit de démissionner !

Question 6 :  Sur l'enquête. Ils estiment que ceux qui sont arrêtés ont une quelconque responsabilité dans l'affaire car ils ont été arrêtés à dessein. Qulles sont alors les charges qui pèsent sur TSOUROU, SAOUS, ETC ?

Question 7 : A propos de maître Malonga, il se dédouane en disant qu'ils ont certainement commis un délit sans dire lequel et on s'étonne qu'à son niveau de chef d'Etat, il soit aussi vague sur une affaire aussi grave, se contentant de dire qu'il y a des avocats en liberté comme si le fait qu'un avocat soit en liberté est un fait exceptionnel !

Question 8 : L'argent de la délocalisation. Là aussi, il assume qu'elle devrait se faire cette année. Bref, Sassou reste dans le vague et n'apporte comme à son habitude aucune réponse précise. Encore une fois, un beau travail d'esquiveur...

 

 

 


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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 12:30

Monsieur Kalevou, si vous étiez Congolais, ce que j'en doute, vous vous poserez les mêmes questions que nous : "où va l'argent du Congo ? Qui profite de l'argent du pétrole pendant que nos enfants meurent de faim ? Pendant que le peuple manque de tout  et que nos hôpitaux n'ont même pas de médicaments comme l'a révélé le drame du 4 mars 2012 ?" Vous vous prétendez intellectuel ; il y a sûrement une définition qui vous correspond dans la rubrique antonyme dans le dictionnaire.

Vous ne tirez rien de l'article ? C'est que votre niveau intellectuel pose problème  si vous ne comprenez pas l'utilisation à des desseins privés de denier public, Vous devez vous inquiétez sur le nombre de bons neurones qui vous restent car si vous êtes un intellectuel, ça craint ! 

Vous dites que je suis un politicien. Eh bien, non ! Vous avez tout faux : je ne suis qu'un citoyen. Le peuple congolais souffre des maux que lui afflige Denis Sassou Nguesso et je ne prendrai pour exemple que la catastrophe du 4 mars 2012 où des milliers de gens sont morts pour rien  - certains ayant été jetés dans le fleuve pour des raisons statistiques afin de minorer le drame.

Vous insultez mon intelligence, vous crachez sur le peuple congolais et si je pouvais vous voir, je vous dirais de vous occuper des affaires de votre pays car vous n'avez aucune compassion à l'égard du peuple congolais et que vous cautionnez le mal que l'on fait à ce peuple.

Je pense que vous vous adressez à la mauvaise personne quand vous dites : "...au peuple congolais qui a déjà trop souffert de vos ambitions politiciennes démesurées". A Qui vous adressez-vous ? Je n'ai jamais occupé le moindre mandat politique dans mon pays et mes 259 abonnés savent qui fait souffrir le peuple congolais et la preuve que vous ne le savez pas en dépit de votre intellectualisme proclamé et douteux, corrobore la thèse que vous n'êtes pas Congolais. Alors de grâce, arrêtez de venir nous distraire.


On peut tirer de nombreuses leçons de cet article, monsieur Kalevou (si tel est votre nom) : la première est que Denis Sassou Nguesso détourne le denier public pour assouvir son affairisme personnel. En effet, il ne gagne pas assez pour s'offrir 1000 boeufs et tout le reste - n'est-ce pas la raison du procès des biens mal acquis cet écart invraisemblable entre les avoirs prétendus et les biens amassés ?

Justement, la deuxième leçon à tirer, c'est que les biens mal acquis ne se trouvent pas qu'à l'étranger mais aussi au Congo et nous reprendrons ce qui à été volé au peuple congolais. CE N'EST QUE JUSTICE QUE LES PALAIS DES ROIS DE L'EPOQUE SOIENT DEVENUS L'ELYSEE OU MATIGNON OU DES HOPITAUX...

Qu'importe votre petite boule puante, votre critique injustifiée et le fait que vous soyez en mission commandée par Denis Sassou Nguesso. Il fut une époque où un chef d'Etat ne pouvait pas être un homme d'affaires dans notre pays mais ce temps est révolu. Néanmoins, il faut faire des affaires avec son argent et non le denier public détourné.  

La troisième leçon est que le fruit de toute cette industrie est vendu à l'étranger car l'on ne retrouve pas la viande d'autruche de monsieur Denis Sassou Nguesso sur nos marchés puisque les Congolais n'en mangent pas.

Ecoutez, je suis poli mais face à une jactance mal tournée et non argumentée, je me demande si je ne perds pas mon temps avec un prétendu intellectuel de pacotille qui ne sait même pas ce que veut dire "INTELLECTUEL". JE VOUS RECOMMANDE VIVEMENT DE LIRE SARTRE. Encore faille-t-il avoir de l'intellect. Hélas, si comme dans votre cas, il vous manque déjà de la matière grise, je redoute que le cas soit irrémédiable : peut-on vous grever un peu d'intelligence ? La science progresse assurément mais vous ne profiterez pas de ses progrès dans un siècle ! Il sera trop tard pour vous ! J'espère que vous m'avez compris, monsieur Kalevou...

 

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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 09:52

SassouDansSonranchNous savons que Denis Sassou Nguesso possède un ranch à Edou où il passe le clair de son temps - sauf en ce moment où il redoute un attentat car il le sait, le 4 mars 2012, il a survécu à un coup d'Etat mal contrôlé qui a tourné court. Ce n'est que partie remise pour ses assaillants qui savent qu'ils bénéficieront d'un soutien populaire, vu la haine que le peuple congolais voue à cet homme et surtout, ils espèrent que le peuple trouvera le moyen de les absoudre de toutes les attaques judiciaires qui pèsent sur eux. Oui, ils vont finir par troquer la peau de Sassou contre leur propre survie et ce n'est qu'une question de temps pour qu'ils réalisent leur sombre dessein machiavélique. La chute du grand éléphant ne pourra que réjouir le peuple ; nous l'avons vu au Zaîre lors de la chute de Mobutu.


Sassou est un riche décomplexé qui ne cache plus ses richesses dont l'origine reste pourtant à définir au regard de ses émoluments : où trouve-t-il l'argent pour tout ça (bien mal acquis à l'étranger et tous les biens amassés au Congo : il n'y a aucune commune mesure entre ses avoirs et ses biens) ? Bovins, ovins, poissons-chats, autruches et même chevaux (regardez sous le cou du cheval : il y a un poulain qui pourrait signifier un élévage de chevaux) y propspèrent. En plus de tout cela, il a des palmeraies pour son huile, une usine à faire le foufou, son eau Okiéssi, bref tout ce qu'il faut pour y vivre en autarcie pendant des années car lorsqu'on possède plus de mille boeufs, sans oublier les milliers de moutons, de chèvres et le reste auquel s'ajoute désormais l'électricité et l'eau potable, Denis Sassou Nguesso est un homme dont l'univers ressemble de plus en plus à celui du clan Ewing dans le feuilleton à succès  "Dallas" qui décrit la saga du richissime clan Ewing.

Il a le look de JR Ewing mais aussi son caractère impitoyable pour les autres - tous ceux qui ne font pas partie du clan (c'est-à-dire, le peuple qu'il considère comme sans importance). Sur cette photo, il a même le look cow-boy  avec tout l'assortiment : chapeau, lunettes noires, chemise blanche courte et un serviteur pour que le panorma soit cinématographique à la Ewing. Sassou se paie même le luxe d'employer du personnel étranger car il ne veut pas que le epuple découvre ses trop grandes richesses. Je vous l'ai dit, C'EST L'HOMME LE PLUS RICHE DU MONDE QUI FRUCTIFIE SON ARGENT MAL ACQUIS SUR LA MOINDRE LARME DU PEUPLE CONGOLAIS QUI MEURT DE FAIM...


Denis Sassou Nguesso vit un rêve éveillé tandis que le peuple vit un cauchemar les yeux ouverts : les événements du 4 mars 2012 sont venus sortir de leur assoupissemnent ceux dessiens qui voulaient tomber dans les bras de Morphée pour éviter le cauchemar. Non, avec Sassou, il n'y a pas de sommeil pour qu'on serve votre cauchemar matin, midi et soir.

TOUT CE QUE DENIS SASSOU NGUESSO ET SA FAMILLE ONT ACCUMULE AU NORD SONT DES BIENS MAL ACQUIS QUE NOUS PROMETTONS DE RAMENER DANS LE GIRON PUBLIC. PATIENCE, MON PEUPLE : TU AURAS TON HEURE DE GLOIRE ET DE VENGEANCE SUR L'INIQUITE ET LA MISERE ETABLIES.


Dans ce ranch  à Edou, C'est le même cocktail qu'à Dallas où se mélangent pétrole, affairisme, femmes à gogo (autrement on ne comprendrait pas comment Denis Sassou Nguesso fait pour avoir autant d'enfants - alors qu'il n'en a aucun avec sa femme Antoinette Sassou Nguesso) et intrigues contre le peuple pour fructifier chaque occasion et chaque larme que le peuple verse. Pendant que cet homme accumule des richesses, des biens dans le monde entier, il n'oublie pas l'essentiel : faire de son village natal un petit EDEN car on ne sait jamais...

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 13:45

Il se passe des choses étranges au Congo où nous apprenons la poursuite d'arrestations arbitraires cette fois-ci dans les quartiers sud de Brazzaville. Faut-il vous rappeler que monsieur Denis Sassou Nguesso a lancé une enquête dont le but est d'élucider la catastrophe du 4 mars 2012, enquête dont les conclusions tardent à être rendues publiquesDenis Sassou Nguesso est dans l'obligation de rendre publique les conclusions de ladite enquête car elle concerne l'élucidation des causes qui ont provoqué la mort d'innocentes victimes le 4 mars 2012. Nous nous armerons de patience jusqu'à ce que le gouvernement nous dise qui sont les coupables, s'il en est.


Comme vous l'avez appris de la bouche du ministre de l'injustice, maître  Aimé Emmanuel Yoka, le colonel Marcel Tsourou est en "détention admnistrative", il n'est pas à la maison d'arrêt comme les avocats, Maîtres Malonga et Ombessa emprisonnés parce qu'ils souhaitaient voir leur client et que faute de le voir, ils voulaient organiser une conférence de presse qui a été interdite jusqu'à leur arrestation sous des motifs fallacieux : violation d'un camp militaire ; ce qui est faux puisqu'il s'agit d'un baraquement et non d'un camp militaire,  le baraquement des militaires n'est pas soumis à la même loi que les camps militaires dans la mesure où les civils y vivent et certains viennent voir les soldats sans qu'ils soient arrêtés.


 Nous ignorons dans quelles conditions  est détenu le colonel Marcel Tsourou mais une chose est sûre, il ne se retrouve pas à l'étroit comme ceux qui ont voulu le défendre. Et pour couronner le tout, nos correpondants nous apprennent qu'il aurait été reçu par le chef de l'Etat le 28 avril 2012. Nous finirons par découvrir ce que les deux hommes se sont dits. Avouez que c'est assez étrange qu'un détenu rencontre le gangster en chef au sommet de l'Etat - surtout lorsqu'il est soupçonné d'être l'instigateur d'un complot. A quoi joue donc le pouvoir de Brazzaville ? A quoi rime la détention arbitraire de monsieur Tsourou ? Si ce monsieur est capable de rencontrer monsieur Denis Sassou Nguesso, pourquoi ne le laisse-t-on pas en liberté ?

Certaines rumeurs disent qu'il aurait été arrêté pour avoir réclamé la relaxe de son chauffeur arrêté car il y voyait un signe de probables soupçons qui pèseraient sur lui. Tsourou aurait simplement exigé la libération de son chauffeur - jusqu'à ce que les choses dégénèrent. De toute façon, une enquête administrative qui épargnerait le chef de la sécurité nationale Jean Dominique Okemba n'aurait aucun sens : si l'enquête élimine des individus au seul motif qu'ils sont Mbochis ou proches du président, elle ne peut être exhaustive et n'aboutira qu'à des conclusions tronquées. D'autre part, si des innocents sont arrêtés, ce n'est pas la meilleure façon de faire avancer l'enquête.


Quand le ministre de l'injustice parle d'enquête administrative et non d'arrestation, c'est un jeu subtil de langage pour reconnaître qu'il n'existe aucune charge judiciaire contre le colonel Tsourou mais le fait qu'il soit privé de sa liberté de circuler librement est un problème que la notion d'enquête administrative n'explique pas.


Pourquoi Denis Sassou Nguesso a-t-il tenu à l'entendre ce 28 avril 2012 ? TOUTE PERSONNE PRIVEE DE LIBERTE EN VIOLATION DES LOIS CONSTITUTIONNELLES ET JURIDIQUES D'UN PAYS EST EN ETAT DE DETENTION ARBITRAIRE. NOUS ATTIRONS DONC L'ATTENTION DE L'ONU SUR LA VIOLATION DES LIBERTES PRIMAIRES AU CONGO.


Il faut craindre qu'à la fin,  tout ce petit monde se rabiboche comme ils savent si bien le faire et que des avocats aient été arrêtés pour rien au risque de leur vie car nos prisons sont des mouroirs et chaque jour qu'on y passe, c'est un peu de vie qu'on y laisse....

TSOUROURENCONTRESASSOU.jpg

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 21:16

EVA MINISTRENous vous invitons à signer la pétition Eva joly, ministre de la justice. C'est une dame coriace qui a fait ses preuves dans l'affaire ELF. Sa rigueur et sa ténacité feraient que des affaires comme celle des Biens Mal Acquis ne traînent pas en longueur et, surtout, que l'on ne s'agite pas qu'autour des Obiang - alors que les Sassou & Nguesso et les Bongo continuent à acheter des biens. C'est une femme dont l'impartialité et le sens de la justice ne font aucun doute. Elle serait parfaite au poste de ministre de la justice pour débarrasser la justice française du système juridique complaisant avec les puissants laissé par le sarkozysme et la droite en général. Sous Nicolas Sarkozy, l'indépendance de la justice était plus ou moins compromise pour les nantis bénéficiant de réseaux ramifiés pour échapper à leurs charges pénales.

Oui, nous vous suggérons de signer la pétition qui sera envoyée au président François Hollande. Le site espère atteindre les 10.000 signatures ; pour l'instant, il n'y a que 980 signatures... Alors, si vous voulez vraiment donner une chance à cette pétition, signez. Rachida Dati a prouvé qu'une femme pouvait très bien exercer en qualité de ministre de la justice. Ancienne magistrate, Eva Joly a déjà une bonne connaissance du système judiciaire ; elle n'aura donc aucun mal à assumer cette fonction essentielle au bon fonctionnement d'une démocratie.

Nous devons absolument atteindre les 10.000 signatures avant le 14 mai 2012 car le 15, François Hollande nommera son premier ministre et il est fort probable que la liste des ministres sera aussi arrêtée...


                                                      UN CLIC ICI POUR SIGNER:

 

  
 

 MERCI !
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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 11:16
COMMENTAIRE : Le 15 mai 2012, Sarkozy s'en va, Hollande arrive à l'Elysée. La France change de président de la république. A la fin de ce mois, commencent les législatives. La Droite française a donc encore quelques jours au pouvoir et elle compte protéger les siens, ses amis en s'en prenant aux associations anticorruption comme SHERPA, TRANSPARENCY INTERNATIONAL OU ANTICOR. En tenant encore l'assemblée nationale française pour environ un mois, la Droite peut encore faire passer des lois que la Gauche devra peut-être défaire un peu plus tard.
Lorsqu'un député  propose  un projet de  loi, il y a généralement un lobby ou des lobbies d'intérêts derrière. Vous n'ignorez pas l'enjeu principal pour nous d'une telle initiative, vu que la famille Sassou & Nguesso est empêtrée dans une affaire judiciaire dite des Biens Mal Acquis. Une telle loi handicaperait lesdites associations anticorruption à propos d'initiatives futures visant la lutte contre la corruption. Jusqu'au bout, la Droite sarkozyste intriguera en faveur des puissants jusqu'à ce qu'elle soit mise en incapacité de nuire...

 

L’UMP s’attaque aux associations de lutte contre la corruption

Par Agnès Rousseaux (4 mai 2012)

Le député de « la droite populaire » Jacques Myard vient de déposer une proposition de loi visant à réduire considérablement les possibilités d’action en justice des associations. Sont principalement visées les associations de lutte contre la corruption, comme Anticor, Sherpa ou Transparency International. Un dernier baroud d’honneur sur fond de multiplication des affaires politico-financières ?
L’aile dure de l’UMP vient de lancer une nouvelle offensive contre les associations. Sur le front judiciaire cette fois. Dans l’indifférence quasi générale, le député UMP des Yvelines Jacques Myard, membre de la Droite populaire, a déposé la semaine dernière une proposition de loi « visant à limiter les procédures pénales abusives menées par certaines associations ». Cette loi aurait notamment pour conséquence d’empêcher les associations anticorruption de se constituer partie civile dans les affaires politico-financières.
« Avec une telle loi, aucune contradiction citoyenne (...) n’aurait été présente lors du procès Chirac pour équilibrer les débats. Quid de nos actions citoyennes en justice dans l’affaire des sondages de l’Élysée, dans l’affaire Karachi, dans l’affaire des irrégularités de dépenses de communication du gouvernement révélées par la Cour des comptes ? », s’indigne l’association Anticor, qui regroupe des citoyens et des élus. « Impossibilité également de nous porter partie civile dans le volet financement de parti politique de l’affaire Woerth-Bettencourt si, d’aventure, on assistait à une tentative d’étouffement de cette affaire », ajoute-t-elle.
 
Un droit français déjà fragile
Que dit la proposition de loi, enregistrée par la présidence de l’Assemblée nationale le 24 avril ? Si une association demande l’ouverture d’une information judiciaire et veut se constituer partie civile dans une affaire où la plainte a été classée, elle devra en demander l’autorisation au procureur… « Autant demander à un arbitre qui vient de sortir un carton rouge, dans la minute qui suit, l’autorisation de faire revenir sur le terrain le joueur qu’il a expulsé pour qu’il finisse la partie ! », défend Anticor. En cas de refus, l’association pourra faire appel au procureur général puis, en dernier recours, à la chambre de l’instruction [1]. « Un parcours dissuasif des plus dilatoires et coûteux, avec une chance de succès des plus improbables pour toute affaire mettant en cause le pouvoir », explique l’association anticorruption. Les procureurs pouvant donner cette autorisation étant sous l’autorité du ministre de la Justice, donc dépendants du gouvernement en place, difficile d’imaginer système plus verrouillé.
« Le droit français ne connaît pas l’action populaire, qui permet, notamment en Espagne et au Portugal, à un plaignant qui n’est pas victime directe de mettre en œuvre l’action publique, explique Éric Alt, magistrat, membre du Syndicat de la magistrature [2]. Il ne connaît pas non plus l’action de groupe, qui permet, dans de nombreux pays, à un ou plusieurs demandeurs d’intenter une action en justice au bénéfice d’un groupe de personnes. La possibilité à certaines associations d’agir pour un intérêt général tempérait ces difficultés. »
  
Sans les associations, pas de poursuites de dictateurs
Une affaire récente avait pourtant permis de faire avancer le droit français sur cette question. Transparency International France, Sherpa et un citoyen gabonais déposent plainte en 2008 contre trois dictateurs africains, pour recel de détournement de fonds publics. Après une longue bataille judiciaire, la Cour de cassation reconnaît la légitimité de Transparency International France à se constituer partie civile dans cette affaire. La Cour de cassation a ainsi jugé que « les délits poursuivis, s’ils étaient établis, seraient de nature à causer à l’association Transparence International France un préjudice direct et personnel en raison de la spécificité du but et de l’objet de sa mission » [3]. L’instruction judiciaire a permis de dresser l’inventaire des 39 propriétés luxueuses de l’ex-président gabonais Omar Bongo, en France, et des 112 comptes bancaires de Denis Sassou-Nguesso, président du Congo-Brazzaville…
Mais cette jurisprudence reste fragile, explique Éric Alt : « Elle exige, pour chaque procédure, la démonstration par l’association de son intérêt à agir. » C’est-à-dire qu’elle doit être légitime pour intervenir dans ce champ d’action, défendre des intérêts collectifs, et les infractions constatées doivent être en lien avec son objet social. Pour renforcer leur action, les associations Transparency International France, Anticor et Sherpa, dans une lettre ouverte envoyée le 19 avril aux candidats à l’élection présidentielle, ont demandé une « habilitation légale des associations de lutte contre la corruption ».
 
Pour l’UMP, lutte contre la corruption rime avec politisation…
Il s’agit de donner aux associations qui travaillent dans le domaine de l’anticorruption la capacité de saisir elles-mêmes la justice. Ce qui permettrait d’instaurer selon les associations « un salutaire contre-pouvoir aux influences partisanes susceptibles de s’exercer, dans le traitement de telles affaires sensibles, sur des magistrats dont l’indépendance n’est en rien garantie ». Des habilitations qui existent déjà pour les associations de lutte contre les discriminations, contre les violences familiales, sexuelles ou contre les mineurs, contre le terrorisme, les crimes contre l’humanité ou les crimes de guerre, et les associations de préservation de l’environnement…
Une proposition qui n’est visiblement pas du goût du député Jacques Myard, qui regrette que la loi actuelle permette déjà « à des associations "plus ou moins politisées" de décider d’enclencher l’action publique sur le même pied que le procureur ». Conséquence : « L’institution judiciaire est de ce fait instrumentalisée et détournée de son but qui est de protéger les citoyens. L’action publique est ainsi purement et simplement privatisée », déplore-t-il. Selon le député, « la répétition de leur action aboutit à une véritable instrumentalisation de la justice à des fins politiques, ce qui constitue un réel abus de droit, et est inadmissible ». Et empêcher des collectifs de citoyens de défendre l’intérêt général dans des affaires de corruption ?
On peut s’interroger sur l’intérêt de déposer une proposition de loi en fin de mandature… Nous voilà en tout cas prévenus : en cas de victoire de l’UMP, la bataille judiciaire contre les affaires de corruption s’annonce compliquée. D’autant que le député semble regretter, dans sa proposition de loi, que le code de procédure pénale aille « même jusqu’à exonérer les délits de presse ainsi que les fraudes électorales de toute condition de recevabilité du procureur ». Une justice trop indépendante semble visiblement bien dangereuse pour l’UMP. Vite, étouffons les contre-pouvoirs !
Agnès Rousseaux
Notes
[1] Proposition de loi : « L’article 85 du code de procédure pénale est complété par deux alinéas ainsi rédigés : “La constitution de partie civile formée par une association en application des articles 2-1 à 2-21 du présent code n’est recevable qu’après l’avis favorable du procureur de la République. En cas de refus, l’association peut demander au procureur général un nouvel examen de sa plainte. En cas de non-réponse ou de classement sans suite par le procureur général, l’association peut en saisir dans les mêmes conditions la chambre de l’instruction. » Source
[2] Substitut du procureur, vice-président dans une chambre correctionnelle spécialisée en matière économique à Paris. Auteur, avec Irène Luc, de La Lutte contre la corruption, PUF, « Que sais-je », 1997, et L’Esprit de corruption, éd. Le bord de l’eau, 2012.
[3] Source.

 

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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 18:09

Resultatsjpg.jpgA mes 252 abonnés, à tous les lecteurs de DCNB, au peuple congolais, je vous annonce l'élection de François Hollande à la présidence de la république française avec près de 52% comme notre réseau nous avait informé - certains depuis l'Afrique. C'est une nouvelle espérance qui naît en France, en Europe et sur le continent africain. Nous félicitons François Hollande, second président de gauche de la cinquième république française pour sa campagne sereine et constante. Nicolas Sarkozy paye une posture qui ne convenait pas à la profession et surtout, il reçoit la monnaie de sa volonté à diviser le pays entre la France qui se lève tôt et l'autre, entre le vrai travail et le faux travail, entre la France forte et la France faible, etc. Sur le plan européen, Nicolas Sarkozy apparaissait presque comme le caniche de Merkel du fait qu'il disait oui à tout ce que dictait l'Allemagne - allant jusqu'à accepter le sanctionnement de son pays en cas de dépassement de déficit mesuré au travers d'une règle d'or. 

L'Afrique a souffert de l'interventionnisme français sur le continent où le favoritisime d'Ali Bongo ou d'Alassane Ouattara a attristé les défenseurs de la démocratie car nous avons eu le sentiment que la notion de non-ingérence ne s'appliquait pas à notre continent : nous avons vécu avec beaucoup de tristesse et de colère le bombardement de la présidence de la république ivoirienne par l'aviation française.

Nous, ex-toujours colonies françaises, continuons à subir le diktat des multinationales comme TOTAL-ELF-FINA qui nous imposent des "gouverneurs noirs" en guise de chefs d'Etat et nous espérons que tout cela va changer - même si nous savons que la raison d'Etat ou l'intérêt de la France peut induire  des comportements contre-nature. François Hollande est arrivé au sommet de l'Etat et il va à la fois mesurer et sa puissance et son impuissance face à la finance, face aux ennemis de l'intérieur et de l'extérieur. En effet, la crise n'est pas terminée et même si nous savons qu'elle a été provoquée par les banques, nous savons combien les Etats en pâtissent - en dépit du fait qu'ils aient sauvé les banques.

Au nouveau président de la république française, François Hollande, recevez nos félicitations pour la campagne que vous avez menée dans une posture qui est restée la même pendant tout le déroulement de celle-ci. Nous espérons que vous ferez un peu plus pour la liberté, la démocratie et les droits en Afrique en général et au Congo-Brazzaville en particulier. La gauche place l'homme au centre de l'échiquier - même si les forces de l'argent lui conteste cette vision. Nous osons croire que vous pousserez vers la sortie tous ces dictateurs qui affament leurs peuples comme Denis Sassou Nguesso. Pour terminer, nous vous souhaitons BON VENT !


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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 14:33

hollande-sarkozy scalewidth 630Ce dimanche, les Français élisent leur futur président pour cinq ans. Nous sommes au courant des tendances mais la loi nous empêche de les publier. C'est une élection très attendue tant pour la France, l'Europe que l'Afrique. La France espère tourner la page Sarkozy, l'Europe veut remettre la croissance au centre des enjeux au travers de la voix du changement pour équilibrer l'austérité. Quant à l'Afrique, elle espère une rupture un peu plus sérieuse que celle annoncée par Nicolas Sarkozy : nous attendons des signes qui montrent que nous allons vers la fin de l'ère des gouverneurs noirs. L'interventionnisme français a repris des couleurs sous la présidence de Nicolas Sarkozy ; nous l'avons vu en Côte-d'Ivoire où un palais présidentiel a été bombardé et en Lybie où les avions de Dassault ont bombardé le pays jusqu'à la chute et la mort de Kadhafi. Nous espérons une France grande, d'une grandeur qui ne se fait pas au détriment de l'Afrique mais entre nos souhaits et la RAISON D'ETAT OU RAISON DE GRANDEUR, il y a une grosse différence...

Nicolas Sarkozy s'est dangereusement rapproché des thèses du front national pour flatter son électorat de six millions de voix. Ce glissement de la droite populaire vers son extrême a montré que Nicolas Sarkozy veut garder le pouvoir à tout prix - quitte à donner des gages à l'électorat du Front et c'est toujours l'immigration qui est en ligne de mire !

Au moment où nous vous écrivons, nous savons qui est en tête et de combien. Il reste encore un peu plus de trois heures pour vous donner les résultats définitifs.

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