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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 10:07

hp011153-1.jpegCOMMENTAIRE : Voici un mail reçu d'un officier congolais qui nous affirme deux choses essentielles sur les origines de Denis Sassou Nguesso : 1) Sassou a vu Nguesso père pour la première fois avec sa mère quand il était un jeune enfant. 2) Sa mère n'était pas une Congolaise. Je vous laisse découvrir son récit pour que vous en preniez large connaissance. C'est une autre version des origines de Sassou.

 

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"Bonjour, Lion de Makanda. Nous sommes nombreux dans l'armée à vous lire car vous faites honneur au peuple congolais par votre courage face à la lâcheté ambiante de nos compatriotes qui ne pensent qu'à leurs petites personnes. Sachez que l'heure n'est plus loin où les choses vont bouger dans notre pays car les militaires prendront leurs responsabilités.

Je viens par ce mail vous apporter des informations qui vont dans le sens de l'article d'Osséré Etumba sur les origines de Denis Sassou qui deviendra plus tard Denis Sassou Nguesso. Cependant, ma version est quelque peu différente. On croit que Sassou est né à Edou mais il n'en est rien !  Il marchait déjà quand il a rencontré Nguesso père, le féticheur, pour  la première fois.

Il était une fois, une femme étrangère qui vivait au Congo avec son fils. Elle souffrait d'une maladie incurable par les thérapies modernes. Quelqu'un lui parla des prouesses d'un féticheur nommé Nguesso au nord du pays. Elle prit son fils et résolut d'aller consulter ce Nguesso dont on lui avait dit tant de bien.

Après un long voyage, elle arriva dans le nord du pays et consulta Nguesso qui promit de la guérir de son mal qu'on prétendait incurable. Elle fut guérie et résolut d'épouser Nguesso. Son fils ne s'appelait pas Sassou mais Souza. On décida de changer son identité de Souza en Sassou Nguesso pour mieux le "congoliser".

Pourquoi Thystère Tchicaya est mort ? Vous me direz quel est le rapport de son décès avec cette histoire ? Il y a pourtant un rapport : Thystère Tchicaya a découvert l'acte de naissance original de Denis Sassou Nguesso et lui avait dit qu'il 'était pas Congolais et qu'il ne pouvait pas se présenter aux élections ; pour éviter que l'affaire ne s'ébruite, il a préféré éliminer physiquement Thystère Tchicaya.  Sassou n'est pas Congolais et vous avez bien fait de le dire au peuple congolais car c'est une vérité qui éclatera un jour. J'apporte ce témoignage pour que vous puissiez réalise que même mama Mouébara n'était pas une Congolaise. Un jour, nous vous enverrons tous les éléments qui sont en notre possession pour vous en convaincre.

Continuez votre combat. Un jour, le peuple congolais aura raison de cette dictature. Nous ne manquerons pas à fournir d'autres informations dans peu de temps..."

 

                                         JONAS OBOURA

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 11:42

dncbtourbillon.jpgS'il faut définir l'attitude du peuple congolais, on peut dire qu'il vogue entre résignation et collaboration, de sorte que la résistance et l'opposition véritables sont des manifestations exceptionnelles. Résigné il est car il se dit qu'il n'y a rien à faire, que Sassou est là jusqu'à la fin de ses jours et que personne ne peut faire quoi que ce soit. Collaboration il y a quand nombre de concitoyens optent pour soutenir la dictature dans une logique de survie au lieu de la combattre. Pourtant, dans sa grande majorité, il est déçu de ce régime qui vampirise le pays à outrance. Sassou Nguesso Denis est désormais désigné comme un tyran dans de nombreux pays qui reconnaissent combien cet homme fait souffrir son propre peuple et on peut même croire qu'il y prend un malin plaisir - c'est dire que c'est un esprit dément, torturé par des psychoses multiples.

Les Congolais sont blasés et inconscients de leurs droits ; il n'y a qu'à lire leurs réactions quand on leur apprend que Denis Sassou Nguesso vit sous son dernier mandat : en effet, la limite d'âge et le nombre de mandats sont inrévisables dans la Constitution de 2002. C'est à peine que nos compatriotes réalisent qu'ils ont le devoir de s'opposer quand on viole leurs droits et ne dit-on pas qu'un peuple n'a que ce qu'il mérite en matière de dirigeants ? Sassou est un tyran parce que le peuple congolais est lâche et ne revendique pas ses droits car Sassou n'est pas si puissant qu'on le croit. Certes, il peut ordonner qu'on tire sur les populations si celles-ci se révoltaient mais il ne peut tuer tout le monde ! In fine, il finira par s'enfuir comme le peureux qu'il est. Il est bon qu'un peuple proteste mais il est encore mieux qu'il se soulève car les droits sont certes couchés sur du papier mais c'est une autre histoire de les rendre vivants et pour cela, il faut s'en approprier et les faire vivre quitte à payer de sa vie. Les souffrances que Sassou Nguesso inflige au peuple congolais sont insupportables pour ceux qui m'écrivent car ils me demandent : "Comment pouvez-vous supporter une telle situation ?"

Le Congo est désormais un pays riche pauvre très endetté, lui qu'on classait dans les pays à revenus intermédiaires. Cherchez l'erreur. Riche de notre pétrole mais pauvre et endetté. Il y a quelque chose d'illogique qui me reste au travers de la gorge. C'est que Sassou brade le pays comme si ce qui importait pour lui, c'est sa situation personnelle et celle de ses proches. C'est une sorte de royaume avec Etat privé qu'est devenu le Congo, un pays où les citoyens n'ont pas de droits parce qu'ils n'en sont pas conscients et qu'ils vont irrémédiablement vers plus de souffrances car le pétrole ne sera toujours pas là. Il a une fin, le pétrole. Il finira par ne plus être exploité quand les gisements ne seront plus rentables. Total-ELF-FINA ira voir ailleurs et nous resterons là à regarder le désert se rapprocher dangereusement car la destruction de nos forêts quand elle est projetée dans des dizaines d'années fait du Congo une zone semi-désertique. Il ne faut pas croire que cela n'arrive qu'aux autres. Quel que soit ce qu'il en adviendra du pays, le clan Sassou&Nguesso aura accumulé des milliards sur le dos du peuple pour vivre à jamais dans la plénitude matérielle tandis que la faim et la soif sévira dans tout le pays.

Pensons-nous à l'après-pétrole ? Envisageons-nous une forme de développement où le bois et le pétrole auront disparu ?  C'est si facile de vivre sous une politique de rente car l'argent tombe dans l'escarcelle de l'Etat sans que celui-ci fournisse un effort ! Si pendant que nous avons du pétrole, nous n'avons ni électricité, ni eau potable,  ni  écoles, ni hôpitaux, imaginez le scénario dans lequel ces deux ressources auront disparu. Certes, il y a des pays qui s'en sortent mieux que nous sans le pétrole et le bois et toutes les richesses que récèle le Congo mais nous, saurions-nous envisager le devenir sans la politique de rente qui caractérise le pays depuis 50 ans ? Il faut admettre que le régime présidentiel ne nous sied pas et il y a des peuples qui ont imaginé autre chose comme Sparte qui avait deux rois pour éviter qu'un homme n'ait trop de pouvoir. Même Rome ne pouvait se départir du pouvoir du sénat. Nous avons désormais le devoir d'anticiper pour éviter la pire des catastrophes qui est à venir car pour l'instant, le Congo vit sous perfusion permanente mais il arrivera un moment où cela ne sera plus possible : la dette gagée qui est une véritable arnaque a une fin avec la fin des richesses à gager.

La génération Denis Sassou Nguesso va bientôt disparaître. Si ce tyran meurt de sa belle mort, il est prévisible que le pouvoir restera au sein de son clan. Peut-être pas un fils, mais pourquoi pas un neveu ? Un cousin ?  Et d'ailleurs, nous n'avons aucun moyen d'empêcher Christel Sassou Nguesso de postuler à la magistrature suprême comme l'ont fait Ali Bongo et Faure Eyadéma. Or, si le pouvoir reste au sein de ce clan, nous aurons la même médiocrité au pouvoir et encore plus de souffrances pour ce peuple qui en renonçant à revendiquer ses propres droits ressemble plus à un peuple-zombie qu'à autre chose. Sassou ne réussit rien de ce qu'il entreprend. Voilà qu'Imboulou est prévu pour être livré en 2015 ; ce qui est moins sûr - même la route Pointe-Noire/Brazzaville ne pourra être finie qu'en 2015, un an avant l'élection présidentielle pour que Sassou trouve prétexte à changer la Constitution et meure au pouvoir. Le peuple congolais par sa lâcheté est un peuple qui se trahit lui-même et qui ne mérite pas mieux qu'un dictateur car pour obtenir un parfait équilibre des forces, il ne faut pas qu'il y ait d'un côté 0% et de l'autre 100%. Sassou possède 100% de l'autorité sur la nation et le peuple 0%. C'est la définition même d''une dictature et qui peut reprocher à cet homme de surfer sur la faiblesse d'un peuple ?

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19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 14:19

Cardinal-Emile-Biayenda-La-soutane-miraculeuse085.jpgIl était là, debout, donnant les ordres à sa horde d'assassins afin que meure un témoin gênant qui savait la vérité sur la mort de Marien Ngouabi. Denis Sassou Nguesso a personnellement assisté à l'assassinat du cardinal Emile Biayenda. Ayant vu que les balles ne le tuaient pas, il a ordonné de l'enterrer vivant, la bouche du cardinal ayant été remplie de sable pour qu'il ait du mal à respirer. Il a ordonné sa mort, la pire qui soit en prenant du plaisir à le voir souffrir - alors que c'était un innocent, un homme qui fréquentait Marien Ngouabi parce que ce dernier aimait ses conseils avisés. Aussi, nous ne comprenons pas pourquoi le vatican reçoit ce criminel puisqu'il sait que Denis Sassou Nguesso a assassiné le cardinal Emile Biayenda et monseigneur Ernest Nkombo qui dirigea la Conférence Nationale Souveraine. Monseigneur Nkombo avait confessé les assassins du cardinal Emile Biayenda qui étaient venus à Owando se confesser en lui disant : " Monseigneur, confesse-nous car Denis Sassou Nguesso nous a fait commettre un très grave péché ! Nous avons tué un saint homme pour rien ! "

On a vu pourtant Jean-Paul II et son successeur Benoît XVI recevoir le monstre de l'Alima comme si de rien n'était, comme si tous ces crimes odieux de religieux ne choquaient pas l'Eglise catholique. Que le nonce apostolique de Brazzaville exhibe en 2006 la soutane miraculeuse du défunt cardinal, c'est bien mais pourquoi l'Eglise catholique ne s'insurge-t-elle pas contre un homme qui tue des serviteurs de Dieu ? Certes, il y a la culture du pardon mais qu'en est-il de la culture de la Vérité et de celle de la justice au sein de l'Eglise ? C'est un monde terrifiant que le nôtre où le crime est reçu par la soi-disant sainteté.

Denis Sassou Nguesso, dit-on, est devenu chrétien car il va à l'Eglise. Nous disons qu'il ne suffit pas d'aller à l'Eglise pour se prévaloir de la chrétienté car les sorciers aussi vont à l'Eglise.

Peu de Congolais savent que Denis Sassou Nguesso était présent lorsqu'on assassinait le cardinal Emile Biayenda, un innocent mort parce qu'il savait la vérité sur un crime que Denis Sassou Nguesso avait commandité  contre Marien Ngouabi pour éviter que Massambat-Débat une autre de ses victimes ne revienne au pouvoir. La vérité est connue par certaines personnes mais elles ne peuvent parler tant que Denis Sassou nguesso est vivant. Il faut attendre qu'il quitte ce monde pour que les langues se délient. Nous, nous parlons de son vivant afin que notre parole apparaisse comme un "jugement premier", le second étant réservé à Dieu...

La liste des victimes de Denis Sassou Nguesso est grande : entre les crimes politiques, les crimes rituels (sorcellerie, fétichisme, franc-maçonnerie, magie noire), les crimes passionnels (amants de sa femme, etc), les crimes gratuits, nous nous demandons combien sont morts à cause de Denis Sassou Nguesso, le Frankeinstein des berges de l'Alima - déjà qu'il tue indirectement une grande partie du peuple congolais en l'affamant et en la privant de soins.

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18 septembre 2010 6 18 /09 /septembre /2010 08:09

Il faut que les Congolais comprennent que lorsque l'on fait des analyses,  si l'on trouve une logique en dénombrant des constantes, des indicateurs qui reviennent tout le temps,  il ne faut pas redouter de les dire et de les dévoiler. Faire comme si de rien n'était, ne pas nommer exactement les choses est une trahison. A l'époque de Pascal Lissouba,  Denis Sassou Nguesso n'hésitait pas à dénoncer l'enrichissement des sudistes : " Ils ont pris en trois ans ce que nous avons pris en douze ans", disait-il déjà à l'époque.  Ils, ce sont les sudistes, bien sûr, mais à présent, l'analyse sous la dichotomie nord/sud est interdite alors qu'elle est flagrante dans la réalité !  Comment peut-on espérer changer les choses si on ne dénonce pas de tels faits ? Les analyses dichotomiques existent en politique même en France en termes de débat ou de conflit Gauche/Droite.  La dichotomie apparaît souvent quand il y a une opposition tranchée en deux camps : maîtres/esclaves, serfs/seigneurs, dominants/dominés, autochtones/étrangers, hommes/femmes, etc. La dichotomie devient un élément indispensable de l'analyse quand il est impossible d'expliquer la réalité autrement que par l'opposition tranchée entre deux camps, entre deux microcosmes opposés dont les contradictions déterminent la dialectique sociale. Dans cet article, nous allons révéler une situation que de nombreux Congolais connaissent car certains la vivent au quotidien dans notre pays et cette situation ne peut se comprendre que dans la logique dichotomique nord/sud qui a commencé à sévir depuis les fausses indépendances.

Nombreux sont les cadres du sud dans la fonction publique, dans l'armée, à la douane, l'enseignement ou ailleurs qui ont un salaire mais n'ont pas de poste de travail car le poste est occupé par un resssortissant du nord - à ce seul mérite. Ils perçoivent  un salaire, sont compétents mais depuis le coup d'Etat de 1997, n'exercent plus leur emploi car ils ont tout simplement été remplacés par des ressortissants dont vous reconnaîrez par la consonnance de leur nom qu'ils sont ressortissants du nord du Congo qui ont reçu le mot d'ordre suivant de Sassou : "Allez-y ! Formez-vous dans le tas ! C'est votre récompense pour m'avoir ramené au pouvoir". 

Ils sortent le matin après avoir pris un petit-déjeuner ou non et vont jouer aux cartes ou au jeu de dames pour passer le temps car ils n'ont rien d'autre à faire. A ceux qui font un tour au bureau, ils saluent juste les collègues de travail et reviennent à la maison. D'ordinaire, de telles situations ne s'observent qu'en cas d'occupation comme si le Congo était occupé par des étrangers, comme si les ressortissants du nord du Congo avaient occupé leur propre pays car l'occupation est toujours le fait d'étrangers. Certains s'ennuient et boivent pour essayer de trouver le temps moins long. Cette situation n'est pas une invention de ma part car ce sont les cadres inactifs du sud qui m'ont demandé de dénoncer cette situation. Denis Sassou Nguesso veut détruire le sud du Congo en commençant par affaiblir son élite socioprofessionnelle et il le fait si bien que dès que vous suivez Télé Nkombo, c'est toujours un ressortissant du nord qui est interviewé parce qu'il est directeur de ceci ou de cela.

Sassou reprochait à Pascal Lissouba d'avoir remplacé certains personnels parce qu'ils étaient du nord mais ce à quoi on assiste c'est que lui veut remplacer tous les agents de la fonction publique par les originaires du nord qu'on retrouve partout, à tous les postes de direction. Ils ne leur rest plus que les postes subalternes qu'ils ont commencé à occuper.

Après le coup d'Etat de 1997, les fonctionnaires du sud ont dû fuir de Brazzaville pour se réfugier dans leurs villages où certains ont trouvé la mort lors des inquisitions organisées par les cobras de Denis Sassou Nguesso. Quand ils sont revenus à Brazzaville, leurs postes de travail étaient occupés par des ressortissants du nord.

Certains peuvent douter que cette situation ne soit pas délibérée et qu'il s'agit d'un hasard ; à ceux-là, on répondra qu'en politique, il n'y a pas de hasard. Tout est le fruit d'une planification, d'une réflexion qui vise un objectif précis dans le but de conserver le pouvoir. A ceux qui pensent que l'on ne doit pas dénoncer cette situation de détresse des cadres du sud, je dirai que vous n'aimez pas votre pays car j'aurais dénoncé l'inverse si Pascal Lissouba avait agi de la même façon car nous avons accepté l'idée d'une république qui fait de tous les Congolais des compatriotes. Or, quand on fait une lecture souterraine de la politique de Denis Sassou Nguesso, on a l'impression qu'il a divisé le pays en deux et qu'il a sciemment organisé l'occupation de fait d'une partie par une autre. Si l'on ne prend que l'exemple de la douane, il y a des douanes à toutes les frontières et il est anormal que quelqu'un quitte le nord du pays pour venir exercer le métier de douanier à Pointe-Noire comme si les Vilis étaient incapables de le faire. Il faut vite inciter ce monsieur Sassou à instaurer une véritable décentralisation pour réduire le chômage et l'inactivité avec emploi au sud du pays... 

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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 11:34

C'est un homme aujourd'hui en fuite après avoir été arrêté injustement qui nous révèle le fond de cette affaire où près de 250 milllions de francs cfa ont été détournés à la BGFI, la banque qui a pris la place de la FIBA.

Officier de police spécialiste de l'investigation, monsieur X est certainement l'un des meilleurs de sa génération dans son métier. Après avoir résolu l'affaire de l'assassinat d'un Belge par un Français payé pour effectuer cette sale besogne dans une affaire qui concernait les stations PUMA, on le recontacte pour une affaire où des millions de francs cfa se sont volatilisés à la banque BGFI. Homme sérieux, il prend à coeur de dénouer tous les noeuds de l'affaire. Quand Jean-François Ndenguet qui commande la police du royaume du Congo apprend qu'il avance vite, il exige que désormais les résultats de ses avancées lui soient communiqués personnellement. Monsieur X refuse naturellement car hiérarchiquement, ce n'est pas à lui de rendre  compte à cet homme de main du pouvoir car ce rôle échoit à son supérieur monsieur Bouity. Jean-François Ndenguet lui passe plusieurs coups de téléphone par jour et il ne comprend pas cet acharnement du chef de la police nationale.

Il finit par arrêter une Togolaise, au tarmac d'un aéroport, femme d'un député qui avoue avoir reçu 60 millions de francs cfa de l'argent détourné. Il s'avère que son époux, un député congolais est aussi impliqué ainsi que de nombreux membres de la nomenklatura. Elle est certainement allée au Togo planquer une grosse part du magot.

Il est arrêté sous l'ordre du Général François Ndenguet mais les mobiles de son arrestation font défaut. C'est un homme du sud qu'on accuse d'avoir soutenu et aidé Pascal Lissouba. Il passe plusieurs jours nu dans une cellule mais on ne peut pas ainsi se comporter avec un officier de la police et il est relâché. On fait croire qu'il a retrouvé 230 millions de francs cfa de l'argent volé, une somme qu'il refuse de restituer - alors que tout cela n'est qu'un montage. Il reçoit un coup de téléphone qui lui annonce qu'on veut l'assassiner et qu'il doit s'enfuir. Il quitte le pays à bord d'un 4x4 qu'il abandonne dans la forêt faute d'essence.

C'est François Ndenguet qui le fait arrêter, lui le Général, directeur général de la police qui a pourtant pour rôle d'arrêter les coupables et non les enquêteurs innocents. On constate ici qu'il fait exactement l'inverse en protégeant les coupables car l'argent n'a jamais été récupéré et on se demande si monsieur X avait continué son enquête, devant la porte de qui elle allait aboutir....

Le Congo est un pays où les gangsters, les grédins et les escrocs de tous acabits sont les bienvenus car ils font proliférer le crime et cela plaît beaucoup à la vermine qui dirige ce royaume, vermine dont les membres n'arrête pas de s'acheter des villas à l'étranger en imitant le gangster en chef qui s'achète des villas à la pelle : Marbella, récemment Nice, etc car il fait bon de dissimuler l'argent sale dans de la pierre pour qu'il prenne de la valeur au fil des années...

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 18:20

Omar Bongo est mort quelques mois après sa femme comme par un mal fulgurant - alors que rien ne présageait d'ennuis de santé non maîtrisés. Le petit peuple n'est pas souvent au courant de tout et surtout, il y a un monde dans ce monde qui n'est pas accessible à tous. Tout est-il que les observateurs voient les relations entre Ali Bongo et Denis Sassou Nguesso se détériorer - alors que ce dernier n'a pas hésité à délivrer un acte de naissance au Gabonais le plus contesté du Gabon. Au Cameroun, Ali Bongo aurait piqué une colère contre Denis Sassou Nguesso et serait parti en dépit de la médiation de Biya. Comment expliquer cette levée de boucliers entre les deux hommes ? Nous avons appris des choses à Paris assez étranges comme le fait qu'Omar Bongo n'a pas assisté à la mort de sa femme ou que les sages tékés lui avaient interdit de se rendre à Oyo car il courait un grave danger s'il consentait à y aller. Omar est pourtant parti mais ce que l'on ne nous dit pas c'est le fait que Sassou et sa famille ont procédé à un rituel secret  sur la tombe d'Edith Bongo auquel tout membre étranger à la famille Sassou&Nguesso n'avait pas le droit d'assister - même pas son propre époux. On doit tout même se demander pourquoi Denis Sassou Nguesso tenait tant à enterrer sa fille à Oyo dans le cimetière familial privé. Cette cérémonie mystique qui s'est déroulée dans le cimetière privé de la famille Nguesso restera un mystère jusqu'à ce qu'on y apprenne plus mais nous devinons ce qui s'y est tramé.

Quand Omar Bongo est revenu d'Oyo, les sages tékés lui auraient dit : "Sais-tu que tu n'es pas revenu d'Oyo mais que tu es resté là-bas ?" Ceux qui lisent la Bible pourront se rappeler cette phrase de Jésus : "laisse les morts enterrer leurs morts" qui illustrent que l'on peut manger, parler, boire, sentir en chair mais être mort en esprit ou en âme. On notera que dans la doctrine du Christ, l'homme véritable n'est pas charnel car il y a deux vies en l'homme : celle de la chair qui peut continuer à s'exprimer et à acter et, celle de l'esprit qui la plupart du temps nous échappe ; ce ne sont pas les faux pasteurs venus de l'autre rive qui peuvent expliquer ces mystères au peuple congolais qui se meurt par manque de connaissance (Esaïe). Omar n'aurait pas cru à ces histoires occultes, lui qu'on dit pourtant si fétichiste, et peu après, il est mort de façon mystérieuse. Il était déjà mort quand il est arrivé en Espagne. La famille Bongo a simplement voulu dissimuler sa mort. Le roi d'Espagne a dû faire intervenir Paris pour qu'on annonce qu'il était mort car il ne pouvait plus garder secret cet encombrant cadavre. Tout est il que les rapports entre Denis Sassou Nguesso et Ali Bongo Ondimba se sont détériorés. Et le petit peuple se demande ce qui se passe entre ces deux personnalités. C'est vrai qu'il y a des questions d'héritage mais est-ce tout ce qui les oppose ? Ali Bongo est-il désormais au courant de la mort mystique de son père ? Sait-il qu'il a été retenu captif dans la tombe d'Edith en tant qu'homme véritable, en tant qu'âme ou esprit ? Dans la tradition pounoue, nous avons une notion qui renvoie à l'homme véritable, à la dimension même qui constitue l'entité humaine véritable qui se cache dans l'être de chair mais qui peut s'y extraire : le ndounzi. Il est donc faux de penser que les Egyptiens ont inventé la notion d'âme car le ndunzi est peut-être une notion supérieure à l'âme, à savoir, ce qui est l'essence de notre propre être qui nous échappe mais qui constitue notre MOI, un ndounzi qu'on peut emprisonner de sorte à causer la mort de l'individu - alors que rien ne va mal dans le monde physique. Ce double peut même être réduit en servitude et rematérialisé dans d'autres lieux.

Nguesso père était un féticheur qui possédait les arcanes de rituels occultes très puissants. Il n'est pas mort avec ses secrets. Sassou Nguesso a dû hériter de ces pratiques car on le dit féticheur comme son père adoptif Nguesso. Ali Bongo connaît peut-être qui est véritablement Denis Sassou Nguesso. Il est probable que certains qui liront cet article ne comprennent pas mais ceux qui ont quatre yeux savent de quoi je parle. Le monde est un mystère qui commence par le mystère de l'homme à ses propres yeux. Il est une légende hindoue qui dit que lorsque les dieux virent que l'homme usait mal de sa divinité, ils résolurent de la cacher. "Où  pouvons-nous cacher la divinité de l'homme pour qu'il ne la trouve pas ? Si nous la cachons dans les airs, il la trouvera, si nous la planquons sous terre, il creusera et la trouvera., si nous la dissimulons sous l'eau tôt ou tard, il ira la chercher au milieu des requins. Quel est l'endroit où l'homme ne pensera jamais à  fouiller pour trouver la divinité ?" Ils cachèrent la divinité en ... l'homme. Lise qui peut et comprenne qui pourra.

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 17:18

Antoinette Sassou Nguesso a un demi-frère, Emile Poto. Cet homme s'occupe de chargeurs de carburants et de stations services - entre autres -  pour sa soeur Antoinette Sassou Nguesso appelée affectueusement ngouli. Il y a un seul clan qui gère les stations services du Congo, il s'agit du clan Sassou&Nguesso. Nous avons appris que les stations X-OIL appartenait à l'épouse du pirate en chef, Denis Sassou Nguesso qui elle-même utiliserait son frère pour s'en occuper. C'est donc des milliards de francs cfa qui transitent vers Kinshasa où vit Emile Poto avant de revenir au Congo.

Il y a eu mort d'homme dans une affaire qui a concerné les stations services implantées au Congo par PUMA qui ne s'occupe plus que des chaussures mais qui vient investir chez nous dans la distribution de carburants. Un Belge fut assassiné dans une magouille qui visait à détourner les financeurs véritables des ces stations services mais l'affaire qui aurait impliqué un Français et le consul de France au Congo et de nombreux hommes politiques congolais fut étouffée.

Le Général Ndenguet est là pour protéger le clan car lui-même est partie prenante et les choses vont continuer ainsi tant que l'ethique sera le vol et le pillage du pays par un clan et une famille qui devient chaque jour un peu plus puissante.

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 16:52

Il est brillant, parle plusieurs langues étrangères et travaille dans l'hôtellerie pour une société d'intérim parisienne. Ce jour-là quand il prit son poste de réceptionniste dans un hôtel cossu de Marne La Vallée où il n'y a pas de chambre à moins de 2000 euros la nuit, on lui annonça :

"Hé T. ! Ton président est ici dans la suite la plus chère de l'hôtel avec sa femme. Ils ne sont que cinq mais ont occupé TOUS LES ETAGES du flanc nord pour soi-disant raison de sécurité - alors que monsieur Sassou n'a rien à craindre ici !

- Pouvez-vous me permettre de lui servir, s'il vous plaît ? J'en serais fort honoré, dit T. Alias S.

-Bien sûr. Il est dans la suite...."

Quelqu'un frappa à la porte. Sassou répondit : "Entrez". Tomasino entra et vit Sassou seul, sa femme prenant peut-être un bain. Il dit bonjour à Sassou en espagnol. Ce dernier lui dit : "Je ne comprends pas". T. lui parla en portugais, puis en anglais avant de s'adresser à lui en français Voyant que notre gangster national en chef ne comprenait rien aux langues étrangères, il lui parla en lingala avant de sortir  (je traduis en français pour mes lecteurs ne comprenant pas le lingala) :

"Monsieur le président, pourquoi ne pas avoir pris un hôtel moins cher ? Savez-vous que c'est l'argent du peuple congolais que vous gaspillez ? Vous louez trois ou quatre étages à des prix exorbitants. - alors même que vous et vos hommes n'occupez que quelques chambres. C'est tout simplement du gâchis ! Avec cet argent, vous auriez pu faire autre chose dans l'intérêt du peuple ! "

T. Alias S. s'en alla, conscient d'avoir fait la morale à Sassou qu'il voyait seul, dans toute sa vulnérabilité humaine. Le lendemain, Sassou dit que les Congolais le contrôlait même lors qu'il prenait une chambre d'hôtel. De nombreuses pensées traversèrent T. alias S. qui savait que Sassou qui n'a pas pitié de son peuple continuerait à louer des étages entiers d'hôtel tout simplement parce qu'il a peur et surtout, parce qu'il se reproche de plusieurs choses.

Cet article illustre combien Denis Sassou Nguesso dilapide l'argent du pays à une vitesse exponentielle parce qu'il ne sait faire que ça tandis que les Congolais n'ont ni l'eau, ni l'électricité, ni les besoins primaires nécessaires à la vie de tous les jours.

Monsieur Denis Sassou Nguesso, nous savons tout, nous suivons tout et nous entendons tout même lorsque vous avez fermé vos portes et vos fenêtres...



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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 14:44

InviolableConstitution.jpg

Selon la Constitution de 2002, mise en place par Denis Sassou Nguesso lui-même, le nombre de mandats à la présidence de la républque est limité à deux et l'âge de tout candidat ne saurait excéder 70 ans. Sassou entame son deuxième mandat et il va bientôt célébrer son soixante-dixième anniversaire dans peu de temps, avant même le terme de son second mandat. Ceci est une situation de fait que personne ne peut nier - même pas Sassou lui-même. Il n'y a aucun moyen de rectifier l'âge ou de ramener les mandats à un. Les faits sont têtus et ils sont pour une fois en défaveur de monsieur Denis Sassou Nguesso. Ce ne doit pas être facile à vivre de se faire piéger par sa propre Constitution taillée sur mesure car l'article 185 du Titre XVIII est formel : le nombre de mandat ne saurait être révisé ! Sassou est donc au pied de son propre mur en béton. Il a voulu éliminer par l'âge certains opposants sérieux mais voilà qu'il va être frappé par la limitation d'âge et son deuxième mandat est le dernier dixit sa propre Constitution. Sassou va nous débarrasser de Denis  Sassou  Nguesso puisque le peuple congolais est incapable de le faire par lui-même. L'auriez-vous cru si on vous l'avait dit ?

Cependant, nous constatons que le serpent des eaux troubles de l'Alima a lancé le médaillé de la trahison, Martin Mbéri dans une plaidoirie pour une modification de la Constitution. Le traître honoré par la médaille de la trahison a commencé à plaider pour qu'on révise la Constitution. Ne vous inquiétez pas, mes chers compatriotes : Martin Mbéri n'a jamais gagné un seul procès - et cela est connu même de ses propres enfants.

Interrogée, madame Jocelyne Lissouba sur la question de la modification de la Constitution a été plus prudente car elle pense qu'il ne faille pas l'imposer au peuple congolais. De toute façon, elle oublie que les Titres I et II ainsi que le nombre de mandats ne peuvent être révisés - même si Sassou essayait de passer par un referendum. Sassou a coincé Sassou et nous avons l'impression que c'est Denis Sassou Nguesso qui va nous débarrasser d'Otsombé. Le peuple congolais ne doit pas céder sur ce point. Je vous exhorte, vous les Généraux du Congo, Adoua, Tassoua, Mondjo, Dabira, Ndenguet et compagnie, de ne pas accepter une telle violation et de réagir comme au Niger quand Tandja a voulu modifier la Constitution du Niger qui lui était défavorable. Il faudra agir en républicains si la Constitution était violée et nous vous demandons de réagir pour une fois comme des soldats de la république et non comme de pauvres pantins incapables de la moindre initiative ; n'oubliez pas que le vent tourne. Vous pourriez perdre gros si vous ratiez le train de l'histoire.

A monsieur Sassou qui a piégé monsieur Sassou, ne cherchez pas à bluffer le peuple mais quittez les choses avant qu'un vent violent ne s'abatte sur vous car il se pourrait que vous le regrettiez si vous osez manger votre propre vomi.

Quand un serpent se mord la queue, il est normal qu'il meurt de son propre venin. Aussi, acceptez votre mort politique en restituant au peuple congolais la liberté qui est la sienne. Vous êtes petit ; cet acte vous grandira certainement d'un millimètre. Autrement, l'armée républicaine doit prendre ses responsabilités et vous destituer pour haute trahison car la violation de la Constitution est forcément de la haute trahison.

Si Sassou ose s'en prendre à sa propre Constitution, plus personne ne pourra croire que le Congo est une démocratie et cet acte risque de réveiller ce peuple qui dort et qui n'ose plus se soulever à cause du trauma causé par le coup d'Etat de 1997.

Au peuple congolais, aux femmes du Congo, aux enfants de la terre de tous les ntsis, aux chefs traditionnels, aux enfants, aux fonctionnaires, aux étudiants sans avenir, ainsi parle le LION DE MAKANDA : TOUT chemin a une FIN. Même le chemin d'Avenir qui est le dernier chemin qui conduit à Sassou qui aura obligation à quitter la scène politique congolaise pour aller s'occuper de ses poissons-chats et de ses vaches. Nous vous exhortons à faire barrage à monsieur Denis Sassou Nguesso s'il venait à essayer de s'imposer malgré vous à la tête de la nation. Aucun fétiche, aucune arme, et même tous les alliés de Sassou ne pourront le sortir de cette situation. Sassou ignore que tous les vieux qui ont plus de soixante-dix ans voient dans la violation de la Constitution l'occasion de le battre à son propre jeu mais pour une fois, personne ne peut sauver Sassou - même pas Sassou car personne ne peut sauver Sassou de ... Sassou !  Nous vivons  le dernier mandat de Sassou. Nous savons qu'il mettra beaucoup d'argent en jeu pour convaincre les députés et les sénateurs mais la Constitution est INVIOLABLE et elle vous protège contre Sassou car ainsi l'a voulu Denis qui ne peut s'offrir un déni de démocratie pour servir Sassou&Nguesso. Le temps de la fin est proche et l'espoir doit renaître car vous allez enfin fermer la parenthèse de sang et de misère ouverte par le Cobra royal qui a bien voulu sortir de la scène politique en se mordant la queue.

Merci, mon Dieu. Fasse que vienne très vite 2016, l'année de la délivrance. Qui pouvait imaginer ? Qui pouvait le supposer même dans le meilleur des rêves que Sassou allait nous délivrer de Nguesso et de Denis ? En effet, il y a quelque chose d'étrange et d'étranger dans ce personnage haut en couleur qui a mis en scène sa propre mort de dictateur car tous les autres veulent être dictateurs à vie.

Elle est illégitime, elle est fausse, elle est imparfaite, elle est celle qui ne sort pas du peuple congolais mais l'ironie du sort veut que ce soit la Constitution de 2002 qui nous délivre de Denis Sassou Nguesso comme si du faux sortait la liberté... C'est un vrai miracle ! Si le faux nous délivre, imginez ce que peut nous apporter le vrai. Courage, mes frères ! N'ayez pas peur ! L'heure approche où les pêcheurs retourneront  titiller le ngoki au bord de l'Alima...

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 13:11

Ces temps-ci, mes lecteurs ont eu peu d'articles à se mettre sous la dent pour une raison simple : un proche de LDM a perdu son fils. J'ai dû selon notre atavique tradition partager la douleur de la famille et j'ai même été à Paris pour les accompagner, Paris où j'obtiens souvent des informations essentielles. Nous allons rattraper ce retard avec de nombreuses informations collectées sur la place de Paris et dans ses faubourgs. Mon regret est de ne pas avoir rencontré certains de mes amis qui comprendront aisément que j'étais dans une position grégaire, vu ma proximité familiale avec le proche qui a perdu un être cher.

Cependant, à cette occasion, j'ai rencontré monsieur Ndoungangoyi Floris qui a montré par sa présence à plusieurs veillées qu'il respectait nos coutumes et savait se montrer solidaire quand un compatriote était dans la douleur. On aura noté sa cotisation significative pour aider la famille affligée.  Affichant un capital sympathie important, Floris est un homme calme, sachant discuter posément - même sur des questions directes et parfois difficiles. Je me permets ici de vous apporter quelques précisions comme celle de savoir qui a voulu la rencontre clan Lissouba/Denis Sassou Nguesso. La question est essentielle car si c'est le clan Lissouba qui lance la recherche de contact, c'est plus grave que l'inverse. Sassou veut laisser un semblant de "paix" en héritage aux siens pour qu'ils puissent jouir de leurs richesses tranquillement car ils ont beaucoup investi dans le sud du pays... Monsieur Ndoungangoyi nous apprend que depuis six ans, monsieur Sassou essayait de les rencontrer pour parler de "paix". Jusque-là, le clan Lissouba avait toujours refusé. C'est alors que Denis Sassou Nguesso a fait intervenir une association du Vatican qui a permis le rapprochement. J'ai oublié le nom de la fameuse association, un nom qui sonne comme "Santioso". C'est que le Vatican est pénétré par de nombreuses associations qui agissent plus dans les affaires du monde que dans celles de Dieu. La famille Lissouba n'a pas voulu donner l'image d'une famille opposée à la "paix" en fermant définitivement la porte aux requêtes de monsieur Sassou. Il est curieux de noter ici qu'une association qui est censée respecter les lois de Dieu agisse pour le compte d'un dictateur - en  l'aidant à changer la donne d'une difficulté qu'il ne parvenait pas à surmonter ; ce qui prouve que Denis Sassou Nguesso sait jouer de ses multiples relations de toutes sortes car le lobbying est devenu une de ses distractions préférées. Et on doit tout de même faire remarquer que ladite association vaticanaise n'agit pas quand il s'agit de récriminer Sassou et toutes ses violations de la liberté : il y a un peuple en difficulté, des millions de Congolais en souffrance. Prendre parti pour un dictateur décrédibilise le Vatican mais nous savons ici qu'il y a l'excuse de la "paix" - comme si elle n'existait toujours pas au Congo. En effet, quand on parle de "paix", on sous-entend qu'elle n'est pas là, qu'elle n'existe pas car lorsqu'elle est dans les coeurs, les esprits et les chaumières, il n'est nul besoin de l'évoquer.

Pourquoi la multiplication des voyages au Congo ? Monsieur Ndoungangoyi prétend qu'ils n'ont pas encore trouvé un terrain d'entente avec monsieur Denis Nguesso, chaque camp défendant une certaine position. Vous conviendrez que ce n'est pas très clair mais au moins nous avons un point de vue de l'intérieur du clan.

Pourquoi madame Jocelyne Lissouba n'a-t-elle pas expliqué cette démarche au peuple congolais qui avait l'impression que les deux familles belligérantes dans le passé cassaient et mangeaient des cacahuètes sur son dos ? Il reconnaît qu'elle aurait dû faire une conférence avant de partir mais promet que madame Lissouba explicitera sa démarche.

Madame Jocelyne Lissouba est-elle membre de l'UPADS ? Monsieur Ndoungangoyi répond par la négative mais ajoute que l'ex-première dame du Congo porte la parole de son mari. Nous avons tous des rumeurs sur la santé de Pascal Lissouba sur l'affaiblissement de sa capacité de décision et sur son emprise sur la réalité, une réalité qu'il percevrait désormais de façon altérée. Alors, parole actuelle ? Passée ? Actualisée ? Supposée ?  Attribuée ? Inventée ? Imaginée ? Nous ne pouvons vous donner plus de précisions. Cette question que nous lui avons posée visait à comprendre le rôle d'interface que la "nzabie" des Antilles joue dans la réunification des deux courants de l'UPADS.

Jusqu'à quel niveau va-t-elle jouer le rôle de facilitateur ? En effet, nous constatons tous qu'elle seule semble apporter un certain dynamisme à ce projet. Floris parle d'un Congrès et là nous lui exposons nos doutes quant à l'élection du prochain secrétaire général qui sera élu par un Conseil National pipé par des pounguistes aux aguêts et par les moukouékistes en posture de décapitation. Il rétorque qu'il y aura un comité d'organisation paritaire. Or, de l'observation de tous, Christophe Moukouéké qui a reçu 300 millions de francs cfa de Sassou n'était plus crédible car la plupart de ses militants revenaient vers le fond blanc (UPADS aile Gamassa). Le fait de relancer cet homme versatile dans la course est une curiosité dans le fonctionnement de ce parti qui aura négligé l'aile Mbéri et l'aile du défunt Moungounga. Je vous fais remarquer que Christophe Moukouéké s'est fait élire député sous UPADS fond blanc qu'il n'a pas hésité à trahir dès qu'il a eu gain de cause pour créer son UPADS factice à fond jaune sous l'impulsion de Denis Sassou Nguesso. Comme quoi, si Christophe Moukouéké redevient premier secrétaire, c'est comme si Denis Sassou Nguesso dirigeait l'UPADS par infiltré interposé. Il reconnaît que l'affaire ne sera pas simple mais il a vu des militants pleurer d'émotion lors des réunions organisées par madame Jocelyne Lissouba. La démarche d'unification mérite d'être tentée - surtout parce qu'elle est difficile.

Pourquoi ne pas avoir refusé l'amnistie du président Pascal Lissouba dans la mesure où ses obligés n'étaient pas amnistiés ? Ndoungangoyi rappelle ce que Denis Sassou Nguesso a dit lors de son discours du 14 août 2010 dans laquelle il promettait d'amnistier quelques personnalités. Je lui rétorque qu'une amnistie globale s'imposait - surtout si l'on admet que monsieur Denis Sassou Nguesso n'a pas l'autorité de condamner qui que ce soit lors de ce coup d'Etat sanglant de 1997 à cause de son illégitimité. Ndoungangoyi pense que les discussions ne sont pas terminées. Il dit qu'il faut admettre que Denis Sassou Nguesso est un président de fait - même si on ne l'apprécie pas et qu'à ce titre, il faut discuter avec lui.

La discussion ne s'est pas terminée car monsieur Ndoungangoyi était pressé par une personne de partir. Nous poursuivrons cette discussion probablement une autre fois.

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