Selon la Constitution de 2002, mise en place par Denis Sassou Nguesso lui-même, le nombre de mandats à la présidence de la républque est limité à deux et l'âge de tout candidat ne saurait excéder 70 ans. Sassou entame son deuxième mandat et il va bientôt célébrer son soixante-dixième anniversaire dans peu de temps, avant même le terme de son second mandat. Ceci est une situation de fait que personne ne peut nier - même pas Sassou lui-même. Il n'y a aucun moyen de rectifier l'âge ou de ramener les mandats à un. Les faits sont têtus et ils sont pour une fois en défaveur de monsieur Denis Sassou Nguesso. Ce ne doit pas être facile à vivre de se faire piéger par sa propre Constitution taillée sur mesure car l'article 185 du Titre XVIII est formel : le nombre de mandat ne saurait être révisé ! Sassou est donc au pied de son propre mur en béton. Il a voulu éliminer par l'âge certains opposants sérieux mais voilà qu'il va être frappé par la limitation d'âge et son deuxième mandat est le dernier dixit sa propre Constitution. Sassou va nous débarrasser de Denis Sassou Nguesso puisque le peuple congolais est incapable de le faire par lui-même. L'auriez-vous cru si on vous l'avait dit ?
Cependant, nous constatons que le serpent des eaux troubles de l'Alima a lancé le médaillé de la trahison, Martin Mbéri dans une plaidoirie pour une modification de la Constitution. Le traître honoré par la médaille de la trahison a commencé à plaider pour qu'on révise la Constitution. Ne vous inquiétez pas, mes chers compatriotes : Martin Mbéri n'a jamais gagné un seul procès - et cela est connu même de ses propres enfants.
Interrogée, madame Jocelyne Lissouba sur la question de la modification de la Constitution a été plus prudente car elle pense qu'il ne faille pas l'imposer au peuple congolais. De toute façon, elle oublie que les Titres I et II ainsi que le nombre de mandats ne peuvent être révisés - même si Sassou essayait de passer par un referendum. Sassou a coincé Sassou et nous avons l'impression que c'est Denis Sassou Nguesso qui va nous débarrasser d'Otsombé. Le peuple congolais ne doit pas céder sur ce point. Je vous exhorte, vous les Généraux du Congo, Adoua, Tassoua, Mondjo, Dabira, Ndenguet et compagnie, de ne pas accepter une telle violation et de réagir comme au Niger quand Tandja a voulu modifier la Constitution du Niger qui lui était défavorable. Il faudra agir en républicains si la Constitution était violée et nous vous demandons de réagir pour une fois comme des soldats de la république et non comme de pauvres pantins incapables de la moindre initiative ; n'oubliez pas que le vent tourne. Vous pourriez perdre gros si vous ratiez le train de l'histoire.
A monsieur Sassou qui a piégé monsieur Sassou, ne cherchez pas à bluffer le peuple mais quittez les choses avant qu'un vent violent ne s'abatte sur vous car il se pourrait que vous le regrettiez si vous osez manger votre propre vomi.
Quand un serpent se mord la queue, il est normal qu'il meurt de son propre venin. Aussi, acceptez votre mort politique en restituant au peuple congolais la liberté qui est la sienne. Vous êtes petit ; cet acte vous grandira certainement d'un millimètre. Autrement, l'armée républicaine doit prendre ses responsabilités et vous destituer pour haute trahison car la violation de la Constitution est forcément de la haute trahison.
Si Sassou ose s'en prendre à sa propre Constitution, plus personne ne pourra croire que le Congo est une démocratie et cet acte risque de réveiller ce peuple qui dort et qui n'ose plus se soulever à cause du trauma causé par le coup d'Etat de 1997.
Au peuple congolais, aux femmes du Congo, aux enfants de la terre de tous les ntsis, aux chefs traditionnels, aux enfants, aux fonctionnaires, aux étudiants sans avenir, ainsi parle le LION DE MAKANDA : TOUT chemin a une FIN. Même le chemin d'Avenir qui est le dernier chemin qui conduit à Sassou qui aura obligation à quitter la scène politique congolaise pour aller s'occuper de ses poissons-chats et de ses vaches. Nous vous exhortons à faire barrage à monsieur Denis Sassou Nguesso s'il venait à essayer de s'imposer malgré vous à la tête de la nation. Aucun fétiche, aucune arme, et même tous les alliés de Sassou ne pourront le sortir de cette situation. Sassou ignore que tous les vieux qui ont plus de soixante-dix ans voient dans la violation de la Constitution l'occasion de le battre à son propre jeu mais pour une fois, personne ne peut sauver Sassou - même pas Sassou car personne ne peut sauver Sassou de ... Sassou ! Nous vivons le dernier mandat de Sassou. Nous savons qu'il mettra beaucoup d'argent en jeu pour convaincre les députés et les sénateurs mais la Constitution est INVIOLABLE et elle vous protège contre Sassou car ainsi l'a voulu Denis qui ne peut s'offrir un déni de démocratie pour servir Sassou&Nguesso. Le temps de la fin est proche et l'espoir doit renaître car vous allez enfin fermer la parenthèse de sang et de misère ouverte par le Cobra royal qui a bien voulu sortir de la scène politique en se mordant la queue.
Merci, mon Dieu. Fasse que vienne très vite 2016, l'année de la délivrance. Qui pouvait imaginer ? Qui pouvait le supposer même dans le meilleur des rêves que Sassou allait nous délivrer de Nguesso et de Denis ? En effet, il y a quelque chose d'étrange et d'étranger dans ce personnage haut en couleur qui a mis en scène sa propre mort de dictateur car tous les autres veulent être dictateurs à vie.
Elle est illégitime, elle est fausse, elle est imparfaite, elle est celle qui ne sort pas du peuple congolais mais l'ironie du sort veut que ce soit la Constitution de 2002 qui nous délivre de Denis Sassou Nguesso comme si du faux sortait la liberté... C'est un vrai miracle ! Si le faux nous délivre, imginez ce que peut nous apporter le vrai. Courage, mes frères ! N'ayez pas peur ! L'heure approche où les pêcheurs retourneront titiller le ngoki au bord de l'Alima...