Ce n'est plus qu'une question de temps, le changement ministériel annoncé. L'éléphant de l'Alima a déjà commencé ses consultations. Et sa méthode n'a pas changé : il s'agit pour lui d'agir toujours dans l'optique de la géopolitique. C'est dans cet esprit qu'il recherche un homme originaire du Niari pour lui proposer un poste de ministre. Emile Ouosso devrait-il se sentir en danger ou va-t-il se sentir moins seul ? En tout cas, nous sommes au courant qu'un ministre a fait du lobbying pour son conseiller qui a par ailleurs déjà été reçu par l'enfant terrible d'Edou. Nous ne pouvons vous donner plus de détails mais vous constaterez lors des nominations de nouveaux ministres qui est entré parce qu'il est du Niari. Néanmoins, nous savons comment opère Sassou : il lance deux ou trois pistes et parfois opte pour une quatrième à la fin. Comme quoi, ce n'est pas gagné d'avance...
Sassou n'aime pas l'inconnu : il lui faut des hommes en qui il a toute confiance, des hommes parrainés par des fidèles qui lui garantissent que les nouveaux entrants perpétront les comportements des anciens. Il est évident que tout cela est encore une fois du saupoudrage. Nous savons que le précarré de fidèles ne bougera pas ; quelques nouveaux visages suffiront à faire illusion et à divertir le peuple car au fond, si les hommes changent, la politique elle ne change pas.
Certains observateurs pensent que maître Aimé Emmanuel Yoka, l'un des créateurs de la constitution actuelle, va prendre le perchoir et diriger l'assemblée nationale pour préparer le travail qui conduira à la modification de la constitution pour que Denis succède à Sassou Nguesso en 2016. Dans cette sale besogne un certain Moudoudou pourrait le seconder, Moudoudou, un nom qui sonne comme un son lourd de tam-tam, récent récipiendaire du diplôme de droit constitutionnel, professeur à l'université Marien NGOUABI, fonctionnaire à la DGGT auprès de BOUYA, député de Madingou 2012, c'est-à-dire, un vrai bourreau de travail qui va aisément travailler à la mise en bière définitive de la démocratie au Congo. Moudoudou, Moudoudou, comme une plaisanterie qui ressemble à la mort par "moudoudoulisation" de la démocratie...
Nous ne sommes pas d'accord avec ceux qui pensent que c'est une erreur de communication que de révéler ce que Sassou prépare. Non, c'est une façon de lui prouver que quoi qu'il fasse, quoi qu'il dise, quoi qu'il fomente dans les ténèbres, nous sommes au courant et nous n'attendrons pas d'être devant le fait accompli pour dire notre désapprobation : on n'est pas ministre simplement sur la base de l'identité ethnorégionale - encore faut-il avoir des compétences, une intégrité morale, un amour patriotique à faire valoir. La politique du remplissage géopolitique peut faire illusion pendant un moment mais quand personne ne voit suivre les résultats, on se dit que c'est une nouvelle arnaque.
Sassou va polluer le fleuve Congo à partir de sa zone industrielle que lui concocte les Brésiliens et les Singapouriens car des tuyaux PVC entraînant une grande pollution vont être fabriqués dans la fameuse zone industrielle à 70 kilomètres de Brazzaville. C'est vrai que les poissons chez nous meurent vieillesse faute de pêcheurs et de pêche mais ce n'est pas une raison pour les empoisonner et encore ! Brazzaville n'est pas si loin !Une ville qui aime les mabokés !
Sassou a donc besoin de personnes de confiance tout en jouant sur la géopolitique qui lui permet de donner l'illusion d'un gouvernement dans lequel toutes les parties sont représentées mais nous savons tous que ceci n'est qu'un leurre et il veut avant tout endormir le peuple pour poursuivre son oeuvre de démolition du Congo par tous les moyens !