La vraie fausse concertation entre le pouvoir venu du bord de l'Alima et la vraie fausse opposition fabriquée et entretenue par OTSOMBE pour créer une illusion de démocratie, a pris fin le 17 décembre et nous avons pu constater que notre prédiction d'un consensus absolu a été vérifiée.
Et ce n'est pas tout : nous avons fustigé le rôle des préfets et compagnie dans la magouille, nous constatons qu'ils sont exclus du processus électoral et nous avons aussi dit que la vraie fausse opposition et les candidats aux législatives n'avaient pas le budget du gouvernement pour envoyer des membres dans tous les bureaux de vote, là encore, nous avons été entendus car tous les partis et candidats seront représentés dans les bureaux de vote.
Vous me direz que tout va bien ! Attendez, pas si vite ! Si les préfets, sous-préfets et maires ne contrôlent plus les résultats, dans la mesure où il n'y a pas de CENI, qui va s'en charger ? LA QUESTION DE LA DETENTION DES RESULTATS RESTE POSEE CAR ELLE EST LE PRELUDE A DE POTENTIELLES MANIPULATIONS. Le processus électoral peut bien se dérouler mais ses résultats peuvent être biaisés et c'est là que la vraie fausse opposition nous montre toutes ses faiblesses. Si l'entrée (votes) ne peut être garantie égale à la sortie (résultats), c'est que la magouille persiste et le pouvoir est toujours certain de posséder une majorité à l'assemblée pour que Denis Sassou Nguesso puisse continuer à voter des lois assassines qui conduisent doucement le pays à la mort. LA TRANSPARENCE ELECTORALE SE TROUVE DANS CETTE EQUATION :
ENTREES (VOTES) = RESULTATS (ELUS)
Il existe donc deux possibilités de biais : on peut biaiser les entrées en falsifiant les listes ou en introduisant de faux électeurs ; ce qui revient au même ou TOUT SIMPLEMENT, on peut biaiser les résultats en proclamant des résultats factices...
NOUS PRECONISONS CECI POUR QUE LES VOTES SOIENT CONFORMES AUX RESULTATS : IL FAUT FILMER LA TOTALITE DU PROCESSUS ELECTORAL, DE SORTE QU'IL SOIT POSSIBLE DE PROUVER QU'A L'ENTREE (VOTES) C'EST BIEN BOUNGOUANDZA QUI A GAGNE ET QU'A LA SORTIE (RESULTATS), IL NE PEUT EN ETRE AUTREMENT. Cela ne vaut que si les liste électorales correspondent bien au nombre réel d'électeurs car si un grain est introduit dans le processus électoral, nous savons que TOUT LE PROCESSUS SERA BIAISE... Pour bien démarrer les élections, Les vrais faux opposants et la société civile devraient être associés à la révision des listes mais le seront-ils ?
COMMENTAIRE : Voici des textes que j'ai reçus en mail que je mets en ligne pour que vous en preniez connaissance. Ils sont tous signés de professeurs et docteurs de la RDC. Il y a comme un réveil d'une certaine conscience messianique et cela je l'ai vu en rêve car les choses vont curieusement s'accélérer et l'avenir n'est peut-être pas encore écrit à l'image des maîtres du monde.
La thèse principale défendue par l'auteur est que l'Occident ourdirait un plan sinistre qui vise à vider l'Afrique de ses habitants - notamment la zone la plus riche qui se trouve en Afrique centrale. L'auteur soutient encore une thèse audacieuse selon laquelle Le MESSIE (GRAND ROI) apparaîtrait à Kinshasha et que le pape Jean-Paul II l'aurait reconnu ! il y a comme le réveil brusque du messianisme africain comme si nous étions à l'aube d'une seconde libération qui commence toujours par un regain spirituel...
Nous savons que les Occidentaux convoitent nos richesses mais qu'ils veulent à présent vider l'Afrique de ses habitants, on s'avance un peu mais n'oubliez pas l'extinction des habitants du contient américain. C'est facile de détruire tout un continent : il suffit par exemple de prévoir une campagne de vaccination meurtrière pour éliminer le plus de personnes... Qui sait ? Bref, lisez ce texte, et tirez vos propres conclusions. On peut croire à du prosélytisme en faveur du kinbanguisme, une église fondée par le seul vrai prophète noir : SIMON KIMBANGU dont l'église fait partie de l'oecuménisme chrétien...
J'ai ajouté un autre texte dans le même ordre d'idées qui évoque les prophéties du prophète SIMON KIMBANGU écrit par le professeur Docteur Makoso-Ma-Nzinga. Curieusement, ce second texte est daté de 2004 - alors que le mail lui-même a été reçu le 11 décembre 2011 !
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Que celui qui sait, veille, que celui qui dort encore se réveille, et que celui qui veille, veille encore, dit un adage chinois, car la SURPRISE peut être plus grande qu'on ne le pense.
Professeur Docteur Kabeya Ntamba Wa Ndala
(Congo RD)
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Grâce aux BOULEVERSEMENTS qui viennent, le tri se fera de lui-même, entre les vrais Apôtres de KIMBANGU et ceux ou celles qui se cachent derrière Son Nom et ne font RIEN pour vivre en libérateurs de leurs frères qui souffrent.
Professeur Docteur Makoso-Ma-Nzinga
Politologue et Sociologue
(Congo RD)
La crise financière actuelle a poussé des pays européens à la faillite. Cinq d’entre eux sur une longue liste sont désignés cyniquement sous un nom PIGS (cochons). Il s’agit du Portugal, l’Irlande, la Grèce et l’Espagne (Spain). L’Italie qui se met en vedette malheureuse ne change pas la dénomination, son initial se confond avec celui d’Irlande. Ces pays sont des cas désespérés. Tous les autres sont pratiquement dans les mêmes conditions. Ils ne se doutent pas entre eux sur les truquages des statistiques. Le complexe de supériorité faisant la règle et le mensonge l’exception font que les grands se la coulent douce cette situation, faisant paraitre que chez eux ça va bien. Mais les mesures d’austérité en vogues dans ces pays expliquent la vraie réalité. Quelles sont alors les conséquences sur l’Afrique ? Elle a longtemps été ignorée dans les discussions économiques non simplement par ce qu’elle n’a pas eu droit à la parole mais plutôt par ce qu’elle servait uniquement de solutions pour parer les crises des autres. A ce titre, elle est habituée à la souffrance de telle sorte qu’aucune nouvelle crise et même un accroissement global ne lui a profité ni n’a changé son sort. L’actuelle crise présente une particularité qui fait exception aux premières: le temps de la fin du présent système pervers des choses.
A la découverte du bassin du fleuve Kongo, au centre de l’Afrique, l’histoire retient le nom du Portugais Cao en 1842. Mais pour un public restreint, on sait qu’à la demande expresse du 212ème Pape catholique SIXTE IV, en qui il devait rendre des comptes, il écrit qu'il a retrouvé ce peuple au basin du Kongo; précisant aussi que ce peuple a ces us et coutumes semblables à ceux des juifs du premier siècle. Pour toute récompense à cette découverte, il en sera surnommé DIEGO en portugais, ce qui signifie dieu. Diego Cao, ce petit dieu Portugais après avoir découvert, non l’embouchure du bassin du Congo mais le peuple habitant ce bassin aux us et coutumes identiques aux Juifs du premier siècle ouvrira l’accès aux Occidentaux en une aventure humaine dangereuse : l’esclavagisme.
Et pour se départager « équitablement » les butins de l’exploration à savoir: esclaves et de surcroit d’immenses richesses qu’égorgent ces nouvelles terres, sous l’instigation de Léopold II Roi des Belges, à la demande du Chancelier Allemand Bismarck et sous la bénédiction du 256ème Pape catholique Léon XIII que la conférence dite de Berlin est convoquée. Au terme de laquelle, pendant trois mois (une outrance qui revêt son importance) le partage du bassin du Kongo entre les puissances colonisatrices est acquis avec solution finale l’exploitation de tout et du tout. Pour embellir la décoration on y associa le reste de l’Afrique. Ainsi la conférence de Berlin sur le bassin du Kongo prendra la figuration de conférence de Berlin pour le partage de l’Afrique. Nous ne pouvons pas isoler ces paramètres historiques de la situation politique du moment en RDC. C’est l’occasion de réfléchir pourquoi l’engouement de tous les pays, associations, organisations internationales, politiques, financières, judiciaires et militaires s’intéressent avec violence dans les élections en RDC au moment où les Congolais cherchent à se libérer. Leur mission est en effet de tenter de garder l’irresponsable à la tête du pays pour qu’il puisse faire gratuitement les frais de recouvrement des économies occidentales en décadences. Peines perdues !
Notons que depuis, ce peuple Juif est persécuté par l’empire romain, allant de l’Egypte ancien jusqu’au Zimbabwe où il est facile de voir les ruines de leur temple. Où sont donc partis les douze tribus perdues d’Israël, après la présence remarquable au Zimbabwe, se demande-t-on ? Du moins « Thanks » au Portugais Cao qui en devint dieu Diego Cao. La découverte récente des vases pharaoniques au Kasaï, en RDC, est révélatrice. Avons-nous dit pour ceux qui cherchent à connaitre les causes profondes des malheurs congolais, l’histoire vraie mais cachée est de grand apport. Nos historiens ont du beau travail !
La traite des Noirs fera son chemin pour le bonheur de l’Europe et des Amériques. Les lieux de ventes étant spécialement les lieux autrefois destinés à la louange du Créateur Dieu vénéré par ce peuple Israelite. Cinq siècles plus tard, le Portugal au bord de la faillite n’espère pas du tout attendre son salut de la solidarité européenne, lui qui a pourtant donné accès à l’Europe de soumettre l’Afrique à la merci pour son développement. Bizarre ! Les Portugais découvrent maintenant qu’ils ont été pendant longtemps désinformés quant à la vraie source de richesses. Par milliers ils prennent la direction de l’Angola. C’est encore révélateur ! En même temps que la Grèce, cette mère de civilisation occidentale, le Portugal et l'Italie (siège de la papauté) se battent pour leurs survies. La Belgique ayant le bassin du Congo sous sa tutelle politique dès la conférence de Berlin se retrouve étrangement en cette même période de crise sans optimisme de former un gouvernement dans les brefs délais. C’est sur l’Allemagne de Bismarck, encore poids lourd de la zone euro que pèse les conséquences de la dislocation éminente de ladite zone. C’est le Portugal (Europe) qui attend l’aide de l’Angola (Afrique) et ce sont les Portugais (Européens) qui immigrent massivement en Angola (Afrique) pour chercher la survie. Ils y vont non en colonisateurs, c’est-à-dire en force, mais en volontiers colonisés, demandeurs d’asile économique si pas en esclaves modernes volontaires !
Chacun selon son entendement trouve des raisons ou des justifications de cette version de la réalité. Pour notre compréhension de cette petite histoire, ce n’est pas une surprise. Au contraire nous attendions que cela arrive bien longtemps et se généralise même. Dans nos réflexions antérieures à cette immigration forcée de l’Europe vers l’Afrique à la recherche du salut, nous écrivions sous le titre «Vont-ils gagner la guerre qu'ils nous font? », pour nous répéter que : « La Belgique et ses alliées de 1885 se sont enrichis sur le sang des Congolais (Africains) et ont atteint leur apogée d’une part ... et selon le précurseur de leur présence au Congo (Afrique), il ne leur reste que de déguerpir ; le Congo se réveille de son sommeil et cherche à se libérer de l’autre ... et conformément à la déclaration de par qui ils jurent la libération (KIMBANGU), il ne leur reste que de voir s'engloutir sous les eaux ceux qui oseront les attaquer. Les positions visibles et invisibles des troupes de chacun des deux camps opposés à la reconquête du Congo ne feront qu’accomplir ce que les esprits derrières ces visions ont annoncé.» Ceux qui croient aux déclarations prophétiques de KIMBANGU DIANTUNGUNUA savent que le système pervers établi sera ébranlé, le Noir deviendra Blanc et vice versa. Petit à petit, Nous y sommes: à la convergente des érudits anciens : Mayas, Indiens, Chinois, Bibliques, Africains et Kongolais en particulier.
Ouvrons une parenthèse importante. Kimbangu est le fruit de la dernière prophétie de Maman Kimpa Vita brulée vive avec un enfant au dos le 02 juillet 1706 en Angola (partie prenante du Kongo), sous les ordres du Vatican, lesquels furent exécutés par Monseigneur Bernado Da Gallo. Notons enfin qu’autant plusieurs partis politiques se réclament lumumbistes sans y mettre à profit les idéologies de Patrice Emery Lumumba ; autant certaines églises qui se disent de Dieu n’appliquent pas les vertus de celui-ci. Cela n’empêche pas pour autant les Congolais n’étant pas membres de ces partis soient véritablement disciples de Lumumba. Il en est de même de beaucoup (comme moi en particulier) qui ne sont nullement kimbanguistes, ni membres d’un parti politique mais qui sont véritablement Lumumbistes politiquement et spirituellement héritiers de Kimbangu Diantungunua. Sans passions, sans états d’âme et sans calcul politicien aucun, établissant la différence entre la personne de Kimbangu et l’église kimbanguiste, nous pouvons lui être disciples sans nous faire membre de l’église dite de son nom. Nous fermons la parenthèse.
Pendant que les bateaux s’écoulent sous d’autres cieux, nous aurions pu, grâce à une remise en question de nous-mêmes appliquer notre spiritualité saine, non inféodée à nos actions politiques pour accélérer et/ou accentuer le processus de libération de notre continent. En effet, sous la loi de l’équilibre, lorsque la balance baisse d’un côté, elle monte de l’autre et vice versa.
Par ailleurs, l’occident a eu maintes opportunités, au temps de la modernité et de la civilisation, pour réparer les actes de la barbarie orchestrés dans le passé mais a opté de s’en passer sans outre mesure. C’est un choix fait en toute conscience et en toute liberté; un choix que nous respectons. Comment dire pardon aux sous-hommes et comment coopérer adéquatement avec ceux dont la maison est considérée comme vache à lait, se dit l’occident ? Se renfermant ainsi dans un cercle vicieux de culpabilité gênante, l’Occident (par ses représentants politiques) manque de courage de renverser les théories édifiées sur le Sud, les pays du Tiers monde, pays pauvres. C’est ici que nous comprenons la présence au Congo d’observateurs et agents d’appoints étrangers en nombre impressionnant lors des élections de 2011 et leur silence de cimetière à toute fraude manifeste du pouvoir décrié comme un moyen de maintenir à tout prix le statu quo entretenu depuis 1885. Cependant le geste de l’Angola pour le Portugal montre à suffisance le caractère humain et/ou humanitaire voire hospitalier de l’Afrique envers l’occident, pour lequel la peur de l’occident est injustifiée et injustifiable.
Qu’à cela ne tienne, l’Occident n’est pas au bout de ses peines. La solution ne viendra pas d’une exploitation extra maximale de l’Afrique; l'exploitation maximale observée jusqu'à ce jour ayant prouvé son inutilité. La descente musclée récente en Afrique est bien différente de celle du 15ème siècle. Certains avisés pensent qu'au finish les apparences seront trompeuses. Les Africains aspirent plus que jamais à une indépendance réelle politique et économique qu’ils ne voudraient plus un système autoritaire ni néocolonial en des formes multiples. Ils s’en défendraient aux prix de leurs sangs. Ils considèrent qu’ils en ont beaucoup perdu même en ne se défendant pas d'ailleurs. Ils n’ont donc plus rien à perdre que l’occident, par expérience de l’histoire, doit comprendre et s’ajuster correctement s’il ne veut pas passer à côté de la bonne plaque. Le bon sens aurait poussé l’Occident en une coopération gagnant-gagnante au lieu de persévérer sur une voie éthiquement et juridiquement obsolètes. Qui sait ce que les Grands Esprits ont arrêté dans lieux inouïs !
En définitive, nous voyons qu'au sortir de la crise profonde de 2011 en occident, l’Afrique se fait inviter au rendez-vous des solutions. Elle vient voler au secours d’un Occident en faillite vertigineuse et irréversible, en ouvrant ses portes à une immigration forcée de l’Occident à la quête du salut. Il appartient à l’Occident de saisir l’occasion pour se comporter dignement afin d'en profiter. Car sinon, nous craignons que si l’occident viole cette fois encore l’hospitalité africaine de dernière chance en usant sa brutalité légendaire, cette immigration risque de s’engloutir selon les préceptes des Aïeux et Prophètes Africains.
Cette explication n’est fournie qu’à titre d’interpellation personnelle voire communautaire de sorte que nous pouvons faire une remise en question de nous-mêmes, de notre identité, de nos aspirations et MIEUX des voies de les réaliser pleinement. Les Kongolais ne devraient donc plus se fier aux apparences trompeuses et s’abstenir de capituler sous aucune ironique pression qui viendrait dans n’importe quelle direction. Le Kongo étant entendu au sens strict des territoires contenant l’Angola, les deux Congo frères et le Gabon et dont la gâchette se trouve au Congo Kinshasa ; et au sens large de toute l’Afrique au Sud du Sahara. Notre Heure, l’Heure du Kongo telle que prédite a sonné ; nous devrions en saisir toutes les opportunités. En y mettant de l’eau dans nos vices d’inimitiés interpersonnelles ou interethniques qui bénéficient nos détracteurs de tous les temps ; et nous y approfondissant dans nos valeurs traditionnelles enrichies, nous pouvons redéfinir notre destinée et la prendre définitivement en mains pour les meilleurs de nos générations futures. A nous de jouer.
Alain Ngubu Matiki
Vous connaissez certainement ces Congolais qui lorsqu'ils sont malades sont traités comme des êtres supérieurs : le système de santé congolais, national, local, ne correspond pas à leur grandissime personne. Ils sont évacués aux frais de l'Etat pour se faire soigner en Europe - notamment en France. S'ils venaient à leurs frais propres, il n'y aurait pas de problème mais même lorsqu'ils ont des moyens, ils profitent de la mansuétude du régime royal pour obtenir des bons de santé leur permettant de se faire soigner à l'étranger.
Ce jeune homme est un lieutenant de la gendarmerie nationale congolaise dont le père est un pilier du système, un jeune homme qui souffre d'une pathologie qui est le mal du siècle. Il vient chaque fois se faire soigner en France ; parfois, c'est juste pour des consultations qu'il s'amène en Métropole aux frais du contribuable et ils sont nombreux comme ça. Au Congo, il existe pourtant un traitement gratuit mais celui-ci ne lui correspond pas : un homme de son sang, non de son rang, doit bénéficier d'une médecine plus stricte, plus sûre.
On se souvient de l'hécatombe de l'année 2010 avec des décès à foison d'hommes politiques congolais à l'étranger. C'est que l'hôpital au Congo est l'allié de la mort de sorte que lorsqu'on y entre, on n'est pas sûr d'en sortir debout. Alors, ceux qui le peuvent, n'y entrent pas ! Ceux qui sont censés permettre qu'on nous soigne de façon convenable, notre élite supérieure, notre caste de dignitaires qui vénèrent le grand éléphant, le savent, eux qui viennent TOUS se faire soigner à l'étranger pour une égratignure. Le grand éléphant, à ce qu'il paraît, préfère l'Espagne ces temps-ci pour des cures de jouvence...
Pour le petit peuple, il n'y a pas d'autre choix que d'aller à l'hôpital du coin qui fonctionne comme une succursale de la pharmacie : il faut toujours préparer sa poche pour aller acheter les ordonnances ; il n'y a pas de médicaments à l'hôpital comme il manque de structures dignes de ce nom pour un système de santé adéquat.
Au Congo, on meurt pour un rien, un bobo, l'hypertension, le paludisme, etc. En matière de santé, le Congo est un mouroir à ciel ouvert, un mouroir tropical où la faim est le premier des "microbes sociaux". Et que dire lorsque l'on sait que le Congo est un pays producteur de pétrole comme le Qatar, l'Arabie saoudite, la Lybie ou la Guinée Equatoriale ? Certains préfèrent même aller se soigner au Maroc avec des conséquences parfois dramatiques...
Déjà que les soins sont médiocres non par la faute de nos valeureux médecins mais parce que les conditions d'exercice de la médecine laissent à désirer, il faut encore payer et payer cher. Déjà, à la naissance, il faut payer si l'on veut que l'enfant ait un état civil à la sortie et cela n'est pas normal pour un petit pays de trois millions d'habitants sans le million d'étrangers qui vivent parmi nous. Nous sommes pour la gratuité des soins, déjà qu'ils valent ce qu'ils valent et il faut doter le pays d'hôpitaux dignes de ce nom - parce que nous le pouvons et revaloriser le salaire des médecins car il n'est pas normal qu'un général gagne vingt fois plus qu'un médecin - alors qu'il ne sauve personne et le plus souvent, ordonne le massacre de paisibles citoyens...
Un ancien président vient soigner sa cataracte en France aux frais de l'Etat ; pourtant, il n'est pas plus Congolais qu'un autre pour avoir un tel privilège : tous ceux qui souffrent de la cataracte au Congo doivent aussi bénéficier de ce privilège sanitaire si les conditioons sanitaires intérieures ne le permettent pas. Cette discrimination face à la santé est un crime, une violation de la fausse Constitution de monsieur Denis Sassou Nguesso qui garantit la santé à tous.
Congolais, Indignez-vous
Collectif des Indignés du Congo-Brazzaville
Elèves, Etudiants, Salariés, Chômeurs, Syndicats, Hommes de Dieu,
Croyants, Athées, Militaires, Professions libérales, Fonctionnaires.
Chers compatriotes et frères de lutte,
Le pouvoir de Brazzaville a convoqué ses partenaires habituels à une concertation à Ewo
pour la période du 15 au 17 Décembre 2011. Le choix de la date de clôture est loin d'être
anodin ; il correspond à la date prévue pour le démarrage des manifestations populaires.
La stratégie du pouvoir de Brazzaville obéit à la nécessité de déployer ses milices pour
étouffer le mouvement; les forces de police et les forces armées étant officiellement
réquisitionnées pour permettre la tenue dans la « paix » de la concertation.
Chers compatriotes et frères de lutte,
La pseudo concertation accouchera d’une souris d’une part parceque les raisons d'un
échec cuisant sont réunies (pas d’ordre du jour, mauvais timing, mauvaise organisation)
et d’autre part par le manque de courage, d’épaisseur et de volonté politique d’une
opposition de façade qui ne sert qu’à maintenir l'illusion d'une démocratie.
La fierté et l'honneur d'un peuple qui se bat pour sa liberté et pour ses droits résident dans
la capacité de ses leaders à agir avec justice, franchise et générosité.
Vous avez été très nombreux à avoir manifesté votre désir de participer à la journée
nationale de l’indignation.
Les suggestions pertinentes faites par une forte majorité d’entre vous ont été, non
seulement analysées avec une attention particulière, mais aussi prises en compte.
Tenant compte des derniers échanges avec nos partenaires, de la portée et l’impact des
suggestions des frères de lutte sur le terrain et pour des raisons stratégiques qui ne seront
pas étalées ici, le Collectif 1712 a décidé de reporter la date de la manifestation des
indignés. La date exacte vous sera annoncée très prochainement en veillant à ce que
celle-ci ne coïncide plus avec une réunion hypothétique fallacieuse improvisée pour
empêcher le peuple de s’exprimer et de manifester sans être confronté à un déploiement
illégal de la milice du gouvernement.
La date du 17 décembre 2011 demeure le point de départ d’une série d’actions qui
conduiront à la fin de la dictature au Congo-Brazzaville.
Le collectif 1712 vous prie donc de veiller, de rester en alerte et de demeurer serein.
Soyons préparés et préparons le chemin pour la liberté et la démocratie.
Collectif 1712 - Indignez_vous_congolais@yahoo.fr – Collectif Indignés Congo-Brazzaville (Facebook)
Les présidents de l'Afrique centrale viennent de reconnaître la victoire de Joseph Kabila. Pour cause : ils appartiennent à la même engeance de falsificateurs d'élections et les loups ne se dévorent pas entre eux sauf en cas de reproduction de l'espèce mais cela est une autre histoire...
Sassou joue au jeu de la démocratie virtuelle, de la démocratie-slogan ou démocratie de façade en utilisant la propagande, le discours lénifiant pour entretenir l'illusion d'une dichotomie gouvernement/opposition qui s'oppose matin-midi-soir, alors que c'est une bande de voyous qui s'échangent les femmes, les billets de banque et qui jouent une farce au peuple congolais, une comédie de basse-fosse, un théâtre de canniveau qui dure depuis plus de 50 ans.
Sentant les choses se conscientiser un peu plus chaque jour dans notre pays, le grand éléphant a besoin de sa fausse opposition entretenue à coups de millions et de milliards de francs cfa pour justifier une nouvelle victoire électorale écrite de longue date : il lui faut créer une fausse concertation, une concertation-conspiration pour que sa tricherie des élections législatives passe.
En effet, Sassou a besoin d'une assemblée nationale totalement acquise à sa cause pour faire voter ses lois assassines pour le congo et les Congolais. Si le Congo avait une vraie opposition, elle refuserait de se déporter à Ewo - comme s'il manquait de salles à Brazzaville et ferait en sorte que tout soit dit et fait dans la plus grande transparence.
A Ewo, ils seront tous corrompus pour dire que les conditions d'une élection transparente sont réunies alors que nous savons que ce n'est pas le cas : les listes électorales sont truquées et les gagnants connus d'avance. Il s'agit juste de théâtraliser la mise en scène d'une assemblée totalement acquise à Denis Sassou Nguesso, la fausse opposition ne réclamant pas les moyens d'un contrôle de l'élection à travers toute l'étendue nationale.
C'est la concertation des ventres et des estomacs, la concertation de ceux qui cassent des cacahuètes sur le dos du peuple, la conspiration des adorateurs du pognon, le dévisement des boukouteurs adorant l'argent facile. Il ne sortira rien de nouveau Ewo puisqu'ils ne feront qu'avaliser l'existant - ce qui perdure déjà comme système de capture électorale. Les pièges sont bien rôdés et il n'est pas question de changer d'un iota le système de fraude officielle qui dure depuis treize ans. En effet, Denis Sassou Nguesso n'a jamais gagné une élection proprement, agissant toujours en conquérant d'un peuple vaincu en 1997, d'un peuple-prétexte pour gérer des ressources immenses.
La dernière mandature a vu des vainqueurs inimaginables à des endroits où la victoire était mission impossible mais pour Sassou, il n'y a rien d'impossible et ce n'est pas une fausse opposition qui se laisse balader de Brazzaville à Ewo dans la Cuvette-Ouest qui dira le contraire. A l'abri des oreilles et des yeux indiscrets, les vrais faux ennemis vont boutiquer leur magouille et afficher leur satisfaction réciproque à la sortie. Comme ils ont la dent dure et que la longévité semble elle-même être séduite pour conserver leurs vieux os, le Congo souffrira encore pour quelques années car ils n'ont pas fini de sucer l'os d'un pays qui est encore bien en chair...
La thèse de ministres à vie au Congo est toujours en vigueur et ne se démentira pas du vivant de Denis Sassou Nguesso. La preuve dans le remaniement light juste un jeu de "je te file mon fauteuil, tu me refiles le tien" entre Bruno Jean Richard Itoua, neveu du grand éléphant et Henri Ossébi qui passe pour être un des derniers neurones encore actifs de Sassou, celui qu'il écouterait matin midi soir au point où il m'a été rapporté que "TOUCHER HENRI OSSEBI, C'EST TOUCHER SASSOU LUI-MÊME". L'homme est un frère de lumière franc-maçon comme le grand éléphant, un sociologue qui continue à enseigner à l'université Marien Ngouabi - question d'entretenir les vieilles thèses de Balandier, son maître à penser, un frère qui est devenu intouchable pour avoir apporté l'illumination au grand maître de la loge du Congo. En effet, la pensée est si rare en terre congolaise que lorsque Sassou rencontre un homme qui fait montre d'un semblant de matière grise, il le garde pour admirer un semblant d'esprit qui produit encore un peu de pensée...
Ossébi prend le ministère de l'énergie et de l'hydraulique et Itoua celui de la recherche scientifique qui en fait n'a même jamais essayé de chercher quoi que ce soit.
En fait, il est impossible de faire une lecture claire de ce remaniement-échange à deux. Si la médiocrité et l'incompétence de Bruno Itoua ont pu être enfin "senties" par la cécité et le nez bouché de Sassou, pourquoi le garde-t-il au poste d'un ministère comme la recherche où l'on a besoin d'un "cerveau" pour le faire fonctionner - alors qu'il a depuis longtemps perdu le seul neurone qui lui restait ? En effet, ailleurs, la recherche est un ministère important qui détermine les avancées futures d'un pays ; chez nous, il ressemble plutôt à une voie de garage, un coin sombre du placard gouvernemental sans issue.
Bruno Itoua confirme donc la thèse du ministre à vie et dans un tel climat de sclérose nationale, nous sommes assurés que l'idiotie, l'imbécilité et l'incompétence pourront continuer à faire des petits. Néanmoins, il faut reconnaître que des ineptes qui parviennent à s'enrichir peuvent se donner des airs de personnes n'ayant pas que du foufou et du mbouata dans la tête et cela suffit à leur bonheur distribué grâcieusement par le grand éléphant.
Quant à monsieur Henri Ossébi, l'homme décrié à certains moments quand il fut à l'enseignement supérieur, conserve la confiance du chef de l'Etat ; cela suffit dans un régime dictatorial. Ses oeuvres au ministère de la recherche scientifique sont à rechercher à la boule de cristal tellement on ne les voit pas. Ce qui montre qu'il ne suffit pas d'avoir un cerveau pour en sortir quelque chose quoique nous lui souhaitons de réussir dans ses nouvelles fonctions car si Oyo a l'eau et l'électricité, le gros de la population congolaise en souffre cruellement. Nous espérons qu'il ne se contentera pas d'apporter de l'eau et de l'électricité à son village natal comme seule réalisation.
En tout cas, nous ignorons tout de ce qui a sous-tendu ce mic-mac à deux chaises musicales car l'incompétence est légion au sein du gouvernement des ministres à vie. C'est le triomphe de l'éloquence qui reste verbiage, sur la médiocrité qui aura trop duré au fauteuil de ministre de l'énergie et de l'hydraulique.
Ce remaniement en binôme sera-t-il le dernier ou il est juste le prélude à une opération plus importante de chaises tournantes - même si Sassou croit que les Congolais se ressemblent à tout point de vue qu'il n'est pas nécessaire d'opérer des remaniements importants ? Avec une cervelle de moineau, Bruno Itoua peut se satisfaire du ministère de la recherche : il est déjà hyper-riche et comme l'université congolaise est morte, il n'aura pas grand'chose à faire sinon gérer un budget ministériel que son oncle saura grossir pour mieux occuper ses parties de retraits du genre "AYIBA ATALA TE"...
r.
Pour l'élection présidentielle à un tour en RDC, c'est un prêtre qui est à la tête de la CENI, un homme de Dieu qui devrait réagir en esprit, justice et vérité mais on se rend compte que ce n'est pas le cas : LE DIABLE A SEMBLE-T-IL PRIS POSSESSION DE L'EGLISE...DEPUIS LA CRUCIFIXION DU CHRIST. Où le diable peut-il le mieux se cacher sinon dans la maison même de Dieu pour conduire les hommes à leur perte ? A l'Eglise et dans tous les lieux de culte. Un homme de Dieu qui ment ne ment pas en Christ - même s'il est assis sur le fauteuil de Pierre en personne. Le président de la CENI en RDC ment et nous le savons TOUS.
Les arguments du cardinal Monsengwo sont implacables : il vous suffira de lire l'article qui suit. Joseph Kabila a triché. A ce jour, nous pouvons dire après avoir lu les arguments de cet homme de Dieu que JOSEPH KABILA N'EST PAS A L'HEURE OU J'ECRIS CES LIGNES, LE VERITABLE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO. HIER, IL Y A EU USURPATION D'IDENTITE ET DE NATIONALITE, AUJOURD'HUI, IL Y A USURPATION DU FAUTEUIL PRESIDENTIEL TOUT SIMPLEMENT.
USURPATEUR UN JOUR,
USURPATEUR TOUJOURS...